Actualités du 5 au 9 juin 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Deux amendements pour préserver les pharmacies en territoire fragile

La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a adopté hier la proposition de loi portée par le député Horizons Frédéric Valletoux, avant que celle-ci ne soit examinée en séance publique du 12 au 15 juin. Parmi les plus de 700 amendements déposés, dont plus de 500 ont été déclarés recevables, deux concernent directement l’officine. La proposition de loi (PPL) « visant à améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professions », qui fait l’objet d’une procédure accélérée, prévoit l’adhésion automatique de tous les professionnels de santé aux communautés professionnelles de territoire en santé (CPTS). « Il y a aujourd’hui environ 800 CPTS avec des niveaux de développement hétérogènes, plaide Frédéric Valletoux. Cette mesure permettra d’accélérer leur déploiement (…) et ce dans le respect du libre choix de chaque professionnel de s’inscrire ou pas dans cette dynamique à travers la possibilité qui lui est reconnue de s’affranchir de cette intégration. » Outre cet article qui concerne l’ensemble des professionnels de santé, les députés ont adopté deux amendements touchant directement les officines. Le premier cherche à limiter la fermeture de pharmacies dans des zones sous-dotées, notamment par le biais des rachats-fermetures. Un autre amendement (article 2 decies) ouvre la possibilité pour les antennes de pharmacies, et donc pour leurs pharmaciens adjoints, de facturer. La loi d’accélération et de simplification de l’action publique (ASAP) de 2020 a en effet mis en place une expérimentation des antennes de pharmacie sur le principe des officines mères-filles, expérimentation en cours pour une seule officine, dans la vallée de la Roya.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Biosimilaires : le “droit de substitution” des pharmaciens bientôt élargi ?

Le ministère de la Santé a réuni le 8 juin 2023 l’ensemble des acteurs des biosimilaires (industriels pharmaceutiques, pharmaciens, médecins et représentants de patients) pour faire un état des lieux de ces produits, similaires aux médicaments biologiques de référence, avec des prix en moyenne 30% moins élevés. L’objectif: renforcer leur taux de pénétration et les économies pour le système de santé. En 2017, la Cour des comptes estimait qu’une substitution à 80% des huit biomédicaments ayant perdu, ou étant sur le point de perdre leur brevet à l’époque, épargnerait 680 millions d’€ par an à l’Assurance-maladie. Mais ce taux n’a pas dépassé les 40% en 2021. Au cœur des débats, le “droit de substitution” des pharmaciens, afin de leur permettre de remplacer un médicament biologique par sa copie moins chère, comme c’est le cas pour les génériques. Après un premier feu vert pour deux médicaments il y a un an, la mesure pourrait donc s’étendre à de nouveaux produits. “Nous sommes dans une période où nous devons optimiser tous nos outils pour augmenter nos marges de manœuvre en termes de budget, et l’augmentation du recours aux biosimilaires constitue un outil parmi d’autres pour y parvenir”, explique-t-on au cabinet du ministre de la Santé. La prise de position de l’Agence européenne des médicaments, fin avril, en faveur de l’interchangeabilité entre un médicament de référence et son biosimilaire pourrait constituer un argument de plus dans la balance.

Source : Le Monde.

 

L’ANSM mobilisée contre le mésusage des médicaments

Alors que les Français comptent parmi les plus gros consommateurs de médicaments en Europe, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) lance ce 7 juin une campagne de sensibilisation grand public sur leur bon usage. Entièrement digitale, celle-ci se déclinera sur internet, youtube, les réseaux sociaux, etc. autour du slogan « les médicaments ne sont pas des produits ordinaires, ne les prenons pas à la légère ». L’objectif est de « favoriser le bon usage et donc en miroir de prévenir autant que possible le mésusage ».D’après une étude menée en 2021 pour l’ANSM par l’institut Viavoice, trois Français sur dix adaptent par eux-mêmes la dose ou la durée des médicaments qui leur ont été prescrits. Un sur cinq prend des doses plus fortes ou plusieurs médicaments en même temps pour soulager plus vite les symptômes. Près d’un sur deux donne un médicament à un proche s’il a des symptômes similaires, un sur dix le faisant même systématiquement ou souvent. Et 34 % considèrent comme plutôt pas risqué ou pas du tout risqué de prendre un médicament périmé. Si la campagne qui débute cible essentiellement le grand public, le bon usage est l’affaire de tous insiste l’ANSM pointant notamment l’importance du trio patient-médecin-pharmacien.

Source : le généraliste.

Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/page/les-medicaments-et-moi

 

Ordonnances falsifiées : l’IA, la solution pour les détecter au comptoir

Détecter immédiatement une fausse ordonnance au comptoir, c’est ce que propose Phealing, une start-up lyonnaise qui a déjà lancé un logiciel de détection des erreurs de délivrance en temps réel.

 « Notre outil croise les informations portant sur les fraudes avec celles figurant sur l’ordonnance présentée au comptoir et permet de repérer les erreurs et de signaler une suspicion de falsification de l’ordonnance », explique Thibault Ozenne, cofondateur de Phealing. « L’idéal serait de lancer rapidement une expérimentation dans une, deux ou trois régions, durant deux à trois mois. La Bretagne, le Grand Est et la Nouvelle-Aquitaine sont intéressées par un tel projet », explique Thibault Ozenne. Des régions particulièrement concernées par la falsification des ordonnances avec 3 à 5 signalements par jour, selon le cofondateur de Phealing. Et de conclure : « Avec notre solution, les signalements seraient nationaux et non plus régionaux, sachant que les fraudeurs sont organisés et se déplacent sur le territoire. Toutes les pharmacies disposeraient des mêmes informations et d’une détection instantanée ».

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Déserts médicaux : les biologistes se positionnent pour étendre leur droit de prescription

Dans le contexte de la désertification médicale, le Syndicat national des médecins biologistes (SNMB) appelle à décloisonner le système de santé français et à étendre les missions de santé des biologistes. Comme par exemple pouvoir, dans certains cas, « prescrire un traitement de première intention ».

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/deserts-medicaux-les-biologistes-se-positionnent-pour-etendre-leur-droit-de-prescription.html

Des officinaux en remplacement à l’hôpital, une proposition qui dérange

Les syndicats de pharmaciens hospitaliers et d’internes en pharmacie hospitalière protestent contre une proposition qui permettrait aux pharmaciens d’officine d’effectuer des remplacements en établissement de santé. « Non à une qualité des soins à deux vitesses ! » C’est le slogan, un rien provocateur, qu’utilisent les syndicats de pharmaciens hospitaliers et d’internes en pharmacie hospitalière pour dénoncer un dispositif dérogatoire, mais inique selon eux, qui pourrait bientôt pallier la pénurie de professionnels dans les établissements de santé. La solution envisagée vise à permettre aux pharmaciens officinaux, non titulaires du diplôme d’études spécialisées (DES) de pharmacie hospitalière, d’effectuer des remplacements – jusqu’à quatre mois par an – en établissement de santé. Ces pharmaciens hospitaliers rappellent que « l’exercice en pharmacie à usage intérieur dans les établissements de santé nécessite une formation spécialisée correspondant à 4 années supplémentaires pendant l’internat et permettant d’acquérir les connaissances spécifiques et l’expérience nécessaire à cette spécialité ». Parallèlement à une pétition mise en ligne qui a récolté 1 500 signatures à ce jour, les représentants des pharmaciens hospitaliers ont adressé un courrier à la direction générale de l’organisation des soins (DGOS) dans lequel ils déclarent vouloir faire barrage à l’intervention des officinaux. « Plus tard, permettrons-nous à un médecin spécialisé d’être remplacé par un médecin qui n’a pas effectué la spécialisation ? », interrogent-ils, refusant « de revenir en arrière sur le niveau de compétence nécessaire pour exercer à l’hôpital ». Depuis le décret du 9 mai 2017, en effet, l’exercice en PUI est soumis à l’obtention d’un DES de pharmacie hospitalière. Les pharmaciens exerçant en établissement de santé effectuent par conséquent quatre ans d’internat dans cette spécialité.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

“C’est quelqu’un que je n’ai jamais vu !” : du médecin à son taxi, tout noter est-il une bonne idée ?

“Auparavant, il y avait le bouche à oreilles. On est habitué à l’avoir, c’est même écrit dans notre code de déontologie. Mais aujourd’hui, ça nous tombe dessus : on ne sait pas qui. Là, j’ai une étoile, et c’est quelqu’un que je n’ai jamais vu !”, explique un dentiste.

Lien vers l’article : https://www.tf1info.fr/conso/video-google-maps-commentaires-notes-evaluations-du-medecin-a-son-taxi-tout-noter-est-il-une-bonne-idee-2258862.html

 

Traitement par isotrétinoine – mesure de réduction des risques

L’isotrétinoïne orale, indiquée dans le traitement de l’acné sévère lorsque les traitements classiques n’ont pas été suffisamment efficaces, peut entraîner des effets indésirables potentiellement graves :

  • troubles d’ordre psychique, en particulier des troubles dépressifs ;
  • malformations du fœtus si prise du traitement pendant la grossesse (risque tératogène).

Afin d’informer sur les risques liés à la prise d’isotrétinoïne, l’ANSM met à disposition des patients deux vidéos éducationnelles, via un QR Code apposé sur les Brochures d’information, les cartes-patiente et les boites de Contracné®, Curacné®, Isotretinoine Acnetrait® et Procuta®.

Source : USPO.

Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/acne-severe-et-traitement-par-isotretinoine

https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/medicaments-et-grossesse/acne-severe-et-traitement-par-isotretinoine-durant-la-grossesse

 

Les fiches de paie changent de look

Dès le mois prochain, les bulletins de salaire devront comprendre de nouvelles informations. À par­tir du 1er juillet, un nou­veau mo­dèle de fiches de paie de­vra être re­mis à vos sa­la­riés. Plus pré­ci­sé­ment, ce­lui-ci de­vra men­tion­ner le mon­tant net so­cial, qui est égal à la to­ta­lité des mon­tants bruts se rap­por­tant aux ré­mu­né­ra­tions et re­ve­nus de rem­pla­ce­ment ver­sés par l’em­ployeur au sa­la­rié (sa­laires, primes, ré­mu­né­ra­tion des heures sup­plé­men­taires, avan­tages en na­ture, in­dem­ni­tés de rup­ture, etc.), di­mi­nuée du mon­tant to­tal des co­ti­sa­tions et contri­bu­tions so­ciales lé­gales et conven­tion­nelles à la charge du sa­la­rié. Ceci n’est qu’une première étape. D’autres évolutions sont prévues à compter du 1er janvier 2025, telles qu’une nouvelle présentation des cotisations et contributions sociales avec des libellés plus lisibles et hiérarchisés, ainsi qu’une séparation des cotisations sociales obligatoires communes aux salariés et des cotisations à des régimes facultatifs. Enfin, la fiche de salaire comportera une nouvelle rubrique consacrée aux « remboursements et déductions diverses » qui concernera notamment les frais de transport, les titres-restaurants ou les chèques-vacances.

Source : le pharmacien de France.

 

Téléconsultation en gare

La SNCF prépare un appel d’offres pour équiper 1.735 emplacements dans ses gares de cabines de téléconsultation. Une réponse au problème des déserts médicaux et aux difficultés pour obtenir des rendez-vous dans certaines banlieues. Au moins deux opérateurs de téléconsultation médicale présenteront, cette semaine, leurs offres pour équiper 1 735 gares SNCF. Face à Loxamed, Medadom, en pointe sur l’ubérisation du secteur de la santé, pourrait être désavantagé par un épisode judiciaire gênant. La justice s’intéresse au cabinet Dentexelans, un réseau de dentistes créé par Charles Mimouni, un des trois cofondateurs de Medadom, pour des soins non justifiés ou mal réalisés. Charles Mimouni défend le système Dentexelans et se déclare lui-même victime des dérives des praticiens exerçant sous son enseigne. La compétition ne porte pas seulement sur la qualité technique des prestataires, elle insiste aussi sur l’aptitude à assurer la viabilité économique de l’activité via des partenariats avec les agences régionales de santé ou les collectivités locales.

Sources : lettre A et acuité.

 

Activité globale et effectif salarié de l’officine : une déclaration à effectuer avant le 30 juin 2023

Il ne reste que quelques jours aux pharmaciens titulaires d’officine, aux gérants mutualistes et miniers ainsi qu’aux gérants après décès pour déclarer leur activité globale (anciennement appelée “chiffre d’affaires”) et l’effectif salarié auprès de l’Agence régionale de santé (ARS) dont ils dépendent. Une procédure simplifiée et entièrement dématérialisée.

Lien vers l’article de l’Ordre : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/activite-globale-et-effectif-salarie-de-l-officine-une-declaration-a-effectuer-avant-le-30-juin-2023

 

Livmed’s dément toute intention de porter plainte contre l’Ordre

Le désaccord qui oppose le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) à la société de livraison de médicaments Livmed’s se poursuit devant la justice. L’Ordre s’est désisté de sa plainte en référé au profit d’une procédure accélérée au fond. De son côté, Livmed’s « dément catégoriquement toute intention de porter plainte, à ce stade, pour procédure abusive contre le CNOP ».

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/justice/livmeds-dement-toute-intention-de-porter-plainte-contre-lordre?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230606%5D&utm_content=20230606&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Départ du Dr Jérôme Viguier, Directeur général de l’ARS Centre-Val de Loire

Le Dr Jérôme Viguier quittera le 12 juin 2023 la Direction générale de l’Agence Régionale de Santé du Centre-Val de Loire, et rejoindra l’Institut National du Cancer à Boulogne Billancourt comme conseiller auprès du Président et du Directeur général.

Source : ARS.

 

Chatbot : un bavardage pas si inutile

Complément des outils de la relation à distance (téléphone, courriel, etc.), le chatbot permet de répondre rapidement et à n’importe quelle heure aux questions les plus basiques et fréquentes des clients. Un intérêt que les pharmaciens jugent pour l’heure limité. En résumé, cet outil ne semble pas prioritaire au développement de la pharmacie : « Les titulaires ne voient pas encore le chatbot comme un levier de business, pour développer leur patientèle et leur chiffre d’affaires », souligne Nathalie Lahitte, fondatrice de la société The Farm & Co, spécialisée dans la conversation digitale en santé.

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/revues/pharmacien-manager/article/n-234/un-bavardage-pas-si-inutile.html

 

Les missions de la délégation ministérielle au Numérique en Santé (DNS) clarifiées et renforcées

À la suite des recommandations du rapport IGAS sur la DNS, son rôle et ses missions se voient clarifiées et renforcées par un décret publié le 15 mai 2023. Le décret confirme par ailleurs le rôle de la DNS dans l’élaboration de la feuille de route du numérique en santé. La DNS a justement travaillé depuis un an à l’élaboration de la nouvelle feuille de route 2023-2027 “Mettre le numérique au service de la santé”, qui a été lancée par les ministres le 17 mai dernier, après une co-construction avec l’ensemble des acteurs et un tour des régions effectué en début d’année. Dans la foulée, Hela Ghariani a été nommée, en conseil des ministres du 7 juin, déléguée au numérique en santé. Ils sont avec Raphaël Beaufret, co-responsables du numérique en santé et continuent leur mission dans un fonctionnement en binôme complémentaire à la tête de la DNS.

Lien vers le communiqué de presse : https://sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/les-missions-de-la-delegation-ministerielle-au-numerique-en-sante-dns

 

GROUPEMENTS

 

Les dispositifs des groupements pour accompagner les pharmaciens souhaitant devenir titulaires

Selon Sophie Rey, directrice Alphega Pharmacie France chez Alliance Healthcare : « Une première installation s’accompagne d’un projet de vie et nécessite donc un vrai accompagnement. » Sur ce point, les groupements sont à même de présenter un éventail d’autant plus large d’opportunités de reprise au sein de leur réseau que ce dernier est étendu géographiquement et diversifié en matière de typologies d’officines. Si la perle rare ne s’y trouve pas, ils cherchent au-delà des frontières de leur parc en s’appuyant sur leur capacité à recenser la majeure partie des officines qui ont commencé ou sont sur le point d’entamer un processus de cession. S’engage alors une course contre la montre durant laquelle l’appui d’un groupement n’est pas négligeable, comme le fait comprendre Hélène Laloux, responsable nationale Animation du réseau chez Santalis (ex-Les Pharmaciens Associés), filiale d’Astera : « Après lui avoir remis le guide pratique de la reprise d’officine que nous avons édité en 2022 et avoir réalisé un audit de préinstallation pour connaître la personne et l’aider à affiner son projet, nous mettons en place la “Team Officine”. L’objectif est que le candidat ait choisi en amont toutes les personnes qui vont l’accompagner dans cette installation : expert-comptable, banquiers, agence de transaction, notaire, juriste, interlocuteurs chez Santalis et Cerp Rouen. » L’idée est donc de se présenter le plus rapidement possible avec un dossier parfaitement ficelé afin de ne pas se faire souffler l’affaire convoitée.

Source : le pharmacien de France.

Lien vers l’article : http://www.lepharmaciendefrance.fr/article-print/mise-sur-orbite

 

Quand le digital fait gagner du temps

En termes de gain de temps, c’est miraculeux ! Je gagne entre deux et quatre heures par semaine. » Cotitulaire avec Guillaume Davier de la pharmacie Grandclément à Villeurbanne (Rhône), Maxime Villoria reconnaît qu’il ne pourrait plus se passer de Digipharmacie, une solution mise à sa disposition par son groupement Hello Pharmacie. « Cette application collecte automatiquement l’ensemble des factures sur les espaces clients de nos 300 laboratoires fournisseurs pour les afficher sur une seule interface et les exporter une fois par mois à notre expert-comptable, sans que l’on ait à intervenir. Tout ce que l’on a à faire, c’est de paramétrer les comptes de nos fournisseurs lorsque l’on commence à l’utiliser, précise le pharmacien. Elle nous fait également gagner un temps précieux lorsque nous avons besoin de trouver une information ou de faire un rapprochement de factures, le moteur de recherche permettant d’effectuer des requêtes sur le nom d’un produit ou d’un laboratoire, ou sur un code CIP. » Cotitulaire avec Guillaume Vercruysse de la pharmacie Lafayette à Roubaix (Nord), Mohamed Achamsse utilise la solution LAFServices développée par son réseau pour centraliser toutes les factures fournisseurs. « En cas de litige, nous n’avons plus besoin, comme auparavant, de décrocher plusieurs fois le téléphone afin de trouver le bon interlocuteur, à qui il fallait envoyer le justificatif, et rappeler pour savoir où en était le dossier, souligne le pharmacien. Désormais, il nous suffit de trois clics pour le notifier, l’interface nous indiquant la progression de sa résolution. » Les groupements ont également investi dans des solutions digitales qui permettent aux officines d’éditer elles-mêmes les supports de PLV. « Tous nos adhérents ont accès gratuitement à notre plateforme e-affiche où ils peuvent imprimer les supports de promotions négociées par le réseau, avec un graphisme qui respecte la charte du groupement, et les nouvelles règles qui imposent d’afficher le prix constaté dans la pharmacie le mois précédant l’animation commerciale, souligne Isabelle Pérot, responsable enseigne et services réseau de Santalis. L’officine peut également éditer et imprimer ses cartes de visite, ainsi que ses propres supports afin de mettre en avant les opérations commerciales ou les rendez-vous santé qu’elle organise. » De son côté, Alphega Pharmacie a lancé en février, à la demande de ses adhérents, une bibliothèque web to print de supports PLV. « Celle-ci intègre toutes les campagnes promotionnelles négociées par le réseau et permet d’éditer des affichages personnalisés, précise Sophie Rey, la directrice d’Alphega Pharmacie. Le pharmacien peut aussi imprimer les affichages obligatoires et des supports sur des actualités ou des campagnes de santé publique. » Dans son officine, Maxime Villoria utilise au quotidien Promomaker, l’outil de génération de PLV mis à disposition par Hello Pharmacie. « Cette solution nous fait elle aussi gagner un temps précieux dans la gestion des campagnes de trade marketing mensuelles négociées par le réseau, assure le pharmacien. Sur l’interface, qui est très user friendly, il suffit de sélectionner l’animation qui nous intéresse, le format désiré, et de lancer l’impression. »

Source : le pharmacien manager.

 

À l’insu de leur plein gré !

La pénurie d’adjoints fait que certaines pharmacies n’arrivent plus à respecter le nombre minimal requis en fonction de leur chiffre d’affaires. Que risquent ces titulaires « hors la loi » ? Pour endiguer ce problème qui menace la sécurité et la poursuite de l’exercice pharmaceutique dans ces officines, faut-il revoir le cadre juridique ou attendre que les candidats reviennent en force ? « C’est souvent pour rester dans les clous que de plus en plus de titulaires font le choix de réduire l’amplitude de leurs horaires d’ouverture », constate Alain Grollaud, le président de Federgy, le syndicat des groupements et enseignes de pharmacies.

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/revues/pharmacien-manager/article/n-234/a-l-insu-de-leur-plein-graca.html

 

PharmaVie a procédé à une refonte globale de sa gamme nutrition en marque propre, soit 42 références

« Les formulations ont été revues dans un souci de qualité et de naturalité en garantissant la traçabilité des ingrédients et notamment des actifs quand cela était possible de le faire. Tous ces compléments alimentaires sont désormais fabriqués en France », détaille Lauriane Corteggiano, responsable marques de distributeurs. Ce changement s’accompagne également d’un lifting sur les packagings avec des allégations plus claires et des bénéfices consommateur plus lisibles. Deux nouveautés viennent compléter la gamme : Transit Actif à base de cumin, ispaghul, fenouil et inuline, pour faciliter le transit intestinal et Mémo Plus, à base de bacopa, lutéine, lycopène, vitamines et minéraux, pour les étudiants ou les seniors qui veulent booster leur concentration. Pour mettre en valeur la gamme, le groupement propose à ses adhérents un nouveau merchandising ainsi que des stops rayons indiquant les prix bas et le pourcentage de remise gagné sur la carte de fidélité. Dans les mois à venir, le complément alimentaire Emo’Stress va s’étendre à de nouvelles galéniques telles que des gummies et sprays.

Source : le pharmacien manager.

 

La certification OncoPharma : une formation et une vocation

Près de 50 pharmacies du réseau Totum Pharmaciens sont aujourd’hui engagées dans une démarche de certification OncoPharma mise en place par le Lab’Totum. Ce dispositif a pour objectif d’améliorer la prise en charge des patients atteints d’un cancer, qu’ils soient sous chimiothérapie orale, en soins à l’hôpital ou en radiothérapie. Homologuée par l’organisme Cofrac, cette certification nécessite une formation de 42 heures délivrée par la Totum Academy et qui se compose de sept modules. 45 pharmaciens sont aujourd’hui formés et tous ne sont pas forcément issus du réseau Totum puisque la Totum Academy est ouverte à tous. Un entretien par semaine avec le patient, assurant un suivi plus poussé que les entretiens conventionnels, est préconisé.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Anti-inflation : Wellpharma met la main au panier

Le réseau de pharmacies Wellpharma, issu du groupement Objectif Pharma (La Coopérative Welcoop), fait un geste envers ses clients en fixant ce qu’il estime être le juste prix sur tous les produits de sa marque propre. Au total, cela concerne 130 références dans les secteurs de l’hygiène, le bébé, les compléments alimentaires et les huiles essentielles. « Contrairement à nos concurrents, nous mettons en place un dispositif de prix pérenne que nous maintiendrons tout au long de l’année 2023 », annonce Guillaume Paquin, le président d’Objectif Pharma. Pour mettre au point ce panier anti-inflation, le groupement et les adhérents ont accepté de rogner sur leur marge. « Cette décision s’inscrit dans les engagements qui font l’essence même de Wellpharma : l’enseigne responsable et bienveillante », a ajouté le président.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

CHIFFRES

 

En 2022, 366 agressions de pharmaciens ont été déclarées au total, soit, en moyenne, une agression par jour. “Ce sentiment d’insécurité, vécu notamment au comptoir par de nombreux pharmaciens, les met en difficulté dans leur exercice”, dénonce l’Ordre. En 2019, 303 agressions avaient été recensées. Les violences envers les pharmaciens avaient ensuite augmenté de 93 % en 2020 (584 agressions), avant de régresser progressivement en 2021 (427 agressions) et 2022 (355). Les violences verbales et physiques sont “principalement liées à un refus de dispensation”, ajoute le bilan, qui précise que la majorité des agressions subies est sans gravité (95,8%).

L’OMS va utiliser le certificat Covid numérique de l’Union européenne pour lancer un système de certification numérique mondial, grâce à un partenariat “historique”. “Avec 80 pays et territoires connectés au certificat numérique Covid-19 de l’UE, l’UE a établi une norme mondiale. Le certificat européen a non seulement été un outil important dans notre lutte contre la pandémie, mais il a également facilité les voyages et le tourisme internationaux”, se félicite le commissaire européen Thierry Breton, notamment chargé du numérique. Lien vers l’article : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-oms-veut-lancer-un-pass-sanitaire-mondial-inspire-du-modele-europeen-20230605

36 : c’est le nombre de recrutements qui ont été concrétisés par l’agence de recrutement, Leader Job, que le groupement Leadersanté vient de mettre en place.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) publie une liste de 118 plantes utilisées dans les compléments alimentaires qui peuvent présenter un risque pour la santé, du fait d’interactions médicamenteuses, de contre-indications, etc. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/complements-alimentaires-ces-118-plantes-qui-presentent-un-risque-pour-la-sante?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230608%5D&utm_content=20230608&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

Les éléments constitutifs de la vague 2 du Ségur du numérique en santé viennent d’être communiqués. Ils vont faire l’objet de discussions avant la publication des arrêtés courant novembre, précise Jean-Marc Chevilley, directeur de projets à la DNS. Pour en savoir plus : https://esante.gouv.fr/segur/vague2

Atoopharm, la plateforme e-learning spécialisée dans la formation officinale vient de rejoindre le groupe Equasens. En rachetant 100 % du capital de cette société qui accompagne près de 6 000 pharmacies en France et dans les pays francophones, Equasens ajoute une nouvelle activité à son portefeuille : la formation à distance. De son côté, grâce à ce rapprochement, Atoopharm va pouvoir poursuivre son développement sur le marché de l’officine, et élargir son offre à destination des autres professionnels de santé. Source : le pharmacien manager.

31 % : c’est le pourcentage de Français qui, pour obtenir des informations sur les compléments alimentaires, se tournent vers leur pharmacien. Source : le pharmacien de France.

11,90 : C’est en euros le coût mensuel de l’abonnement proposé par Ramsay Health Care, qui ouvre droit à une téléconsultation médicale avec un médecin généraliste, un spécialiste (plus de 20 spécialités médicales représentées) ou un professionnel paramédical (psychologue, sage-femme…) “sans délai”. “Ce service ne se substitue pas à un suivi par un médecin traitant” et n’est pas pris en charge par l’Assurance maladie, assure le groupe privé, qui a essuyé de vives réactions de la part du corps médical sur les réseaux sociaux. Interpellé, l’Ordre s’est opposé à cette initiative. Pour en savoir plus : https://www.ramsayservices.fr/assistance-24-7

Selon les données mensuelles fournies au Moniteur des pharmacies par Iqvia (panel représentatif de plus de 14000 pharmacies), le chiffre d’affaires moyen total n’est en recul que de 0,5 % en avril 2023 par rapport au même mois de l’année précédente (173 270 euros versus 174 059 euros). Le nombre moyen de clients par pharmacie ressort à 4655 pour un panier pour l’ensemble des ventes de 37,62 euros, 52,33 euros par ordonnance (il y en a eu 2761 par pharmacie comprenant 3,71 unités) et 16,18 euros hors ordonnance. En revanche, le taux de marge perd presque 3 points sur le marché total (20,22 % versus 22,83 % un an plus tôt), mais en valeur, c’est un trou dans la comptabilité de plus de 4500 euros (35 033 euros contre 39 742 euros) que l’on peut constater.

17 000 : c’est le nombre d’opérations commerciales, réclamations ou périmés qui sont remontés chaque mois sur la plateforme de Faks.

Le 7 juin, GSK a reçu le feu vert de la Commission européenne pour la mise sur le marché de son vaccin contre le virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de bronchiolites et pneumonies, pour les personnes âgées de plus de 60 ans. « C’est la première fois qu’un vaccin contre le VRS reçoit l’autorisation de mise en vente européenne », relève GSK et « les premiers lancements sont prévus avant la saison RSV 2023/2024 qui débute généralement à l’automne ».

Selon des chiffres de l’URPS médecins libéraux Île-de-France, la région a, en un an, perdu 354 médecins libéraux, dont 244 généralistes.

D’après la nouvelle édition de l’atlas de la démographie médicale, dévoilée par l’Ordre des médecins, la France comptait 234.028 médecins en activité au 1er janvier 2023. C’est 0,5% de moins qu’en 2022, mais 8,5% de plus qu’en 2010. L’Ordre précise toutefois que le nombre de médecins en activité “régulière” (197.417) est en recul de 1,3% en 13 ans. Une tendance qui pourrait encore s’accélérer avec le risque de découragement pour les praticiens en fin de carrière et d’abandon des étudiants. L’Ordre note d’ailleurs de “très forts indices” d’une “désaffection” liée aux “conditions d’exercice” d’un métier devenu “pas attractif pour les jeunes”. Les médecins à diplôme étranger sont de leur côté plus nombreux. Au 1er janvier 2023, le Cnom en recense 26.364, soit un bond de 84,7% depuis 2010.

D’après une nouvelle étude publiée par la Drees, un Français sur dix, rencontre des difficultés de compréhension de l’information médicale, avec des disparités entre la métropole et l’Outre-mer, selon le niveau de diplômes ou l’état de santé.

Les médecins libéraux préparent une nouvelle grève pour le 9 juin 2023 contre la proposition de loi Valletoux sur l’accès aux soins qui sera examinée à l’Assemblée nationale le 12 juin. Dans certaines régions, comme la Normandie, 70 % des médecins libéraux devraient être en grève le 9 juin.

Mécontent de l’issue des négociations conventionnelles mi-avril, un tiers des généralistes du département des Ardennes a augmenté les tarifs de consultation à 30 €. “L’inflation ne nous laisse pas le choix”, justifie auprès de Libération le Dr Yannick Pacquelet, généraliste installé depuis neuf ans à Signy-le-Petit et porte-parole du collectif ardennais. “L’électricité, le gaz, nos fournitures, le loyer, tout augmente sauf notre chiffre d’affaires ! On bosse déjà onze heures par jour. On ne peut pas faire plus. Sans hausse de tarif, on ne pourra pas tenir.” Si elle reste marginale, cette initiative pourrait donner des idées à d’autres praticiens. Emboitant le pas à leurs confrères des Ardennes, près de 200 généralistes de Loire-Atlantique augmenteront leur tarif de consultation à 30 euros à partir de lundi 12 juin.

Le ministre de la santé, François Braun, se donne seize mois pour refonder le métier d’infirmier. Le décret qui l’encadre va être réécrit, d’ici à 2024, pour privilégier une approche par « missions » et pas seulement par « actes ». “La cartographie démontre qu’il n’y a pas de désert infirmier”, martèle Patrick Chamboredon, président de l’ordre national des infirmiers. “Nous avons la possibilité de prendre en charge, en tout point du territoire, y compris dans les lieux les moins bien pourvus en médecins, davantage de patients et davantage d’actes.”

Après trois années de Covid marquées par des dépassements importants (entre 10 et 15 milliards d’euros par an) les dépenses de santé sont, à ce stade, en ligne avec l’objectif de 244 milliards d’euros fixé pour 2023, estime le comité d’alerte sur l’évolution des dépenses d’assurance-maladie dans un avis publié sur le site « sécurité-sociale.fr ». Une bonne nouvelle qui s’explique en grande partie par le reflux de l’épidémie même si les mesures d’économies mises en œuvre sur les laboratoires de biologie et les médicaments ont également joué un rôle important, affirme le comité d’alerte.

Le chiffre d’affaires des pharmacies britanniques se concentre à 90% sur les médicaments remboursés par le National Health Service (NHS), avec seulement 10% d’activité sur les produits sans ordonnance. Mais la forte pression du système de santé britannique sur les prix au cours trois décennies a entraîné une concentration du secteur. Aujourd’hui, sur 14.000 pharmacies à travers le Royaume-Uni contre 20.000 en France, environ 40% appartiennent à quelques grandes chaînes : Boots, Superdrug, LloydsPharmacy… Dans les officines indépendantes, beaucoup n’arrivent plus à boucler les fins de mois. De 2015 à 2022, le nombre de pharmacies s’est réduit de 700 ; en 2023, 600 supplémentaires devraient fermer.

Après cinq mois d’audience, le procès en appel du Mediator s’est clos le 8 juin 2023. Le ministère public a requis contre Servier une condamnation à payer près de 200 millions d’€, dont 182 millions pour la “confiscation du bénéfice”. Il a également réclamé contre l’ex-numéro 2 du groupe, Jean-Philippe Seta, cinq ans d’emprisonnement dont deux ferme et une amende de 200.000 €. Servier a de son côté dénoncé “une méconnaissance du dossier”.

Dans son rapport sur la Sécurité sociale, la Cour des comptes pointe les “performances qualitatives préoccupantes” du Samu. Premier indicateur clé, le “taux d’accueil national”, qui correspond au nombre d’appels de patients pris en charge par les opérateurs, était de 92,5% en 2021, contre un taux cible de 99%. Autre chiffre, la “qualité de service”, correspondant aux appels auxquels l’on répond en moins de 60 secondes, qui plafonne à 85%, là encore très loin des 99% exigés. Source : le Point.

Parmi les personnes réalisant des achats en officine, 92 % considèrent la pharmacie comme un lieu où ils peuvent demander conseil, et 91 % se disent fidèles à leur officine, selon une enquête de l’institut d’études Arcane Research.

Au cours du premier trimestre 2023, le réseau pharmaceutique comptabilisait une hausse de 14,3 % de fréquentation contre 12,9 % par rapport à la même période de 2022, selon Kantar Worldpanel.

 

RSE

 

Comment Decathlon place l’éco-conception au cœur de ses produits

L’ambition est forte pour Decathlon avec 100 % de produits éco-conçus d’ici 2026. Pour cela, toute la chaîne de fabrication et de production doit être revue pour obtenir des produits plus durables et écologiques. « Depuis une dizaine d’années, nous évaluons l’impact de nos produits via une première expérimentation de l’affichage environnemental, explique Marc Peyregne, responsable de l’eco-conception chez Decathlon. En 2016, l’entreprise a pris un virage stratégique en plaçant au cœur de son modèle le développement durable. » Avec l’engagement de réduire de 20 % ses émissions de gaz à effet de serre, sans compensation, entre 2021 et 2026.

Lien vers l’article : https://www.republik-retail.fr/rse/eco-conception/pratiques/comment-decathlon-place-l-eco-conception-au-coeur-de-ses-produits.html?nl=192867&utm_source=email&utm_id=192831&utm_campaign=newsletter-retail-2023-06-07

 

RETAIL

 

LIDL : la vente en ligne… de mire

Le discounter d’origine allemande Lidl a lancé le 1er juin en France un site d’e-commerce non alimentaire. L’enseigne, qui revendique 1 580 magasins en France, a annoncé dans un communiqué de presse y mettre en vente 2 000 produits d’ici au mois de juillet, et 5 000 d’ici à la fin de l’année, sous forme d’offres ponctuelles ou permanentes, dans une dizaine de catégories, comme « mode », « multimédia », « jardin & terrasse », ou encore « bébé & enfant ». Seuls les produits non alimentaires peuvent s’acheter en ligne dans un délai de livraison compris entre 2 et 4 jours. Jusqu’alors, l’enseigne ne vendait rien en ligne en France, mais comptabilisait tout de même 13 millions de visiteurs uniques par mois sur son site selon une enquête de Médiamétrie pour la Fevad en février 2022.

Source : le pharmacien manager.

 

AILLEURS

 

Belgique : les parapharmacies cartonnent

A titre d’illustration, le chiffre d’affaires de la chaîne de pharmacies et parapharmacie Medi-Market dont l’ambition est de devenir le « Décathlon de la parapharmacie » chez nos voisins belges, a progressé de 30 % en 2022 et la société compte ouvrir 10 parapharmacies en 2023, en plus des 80 points de vente déjà existants. Des offres et promotions importantes sont affichées sur la vitrine et un peu partout dans les magasins Medi-Market. Pour inciter à l’achat, l’enseigne affiche le prix recommandé par le fournisseur et la promotion appliquée, proposant même de rembourser la concurrence si le client trouve moins cher ailleurs. Pour conseiller les clients, Medi-Market ne fait pas appel à des pharmaciens mais des diététiciens, naturopathes et esthéticiennes et l’entreprise s’est même implantée dans certains supermarchés. Les pharmacies doivent-elles se réinventer face à cette nouvelle concurrence ? Pour sa part, Sophie Tellier, pharmacienne, s’est spécialisée en nutrithérapie et en aromathérapie et propose une série de service comme un bilan nutritionnel ou un scan de la peau pour des conseils personnalisés.

Source : pharm-enews.

 

Pays-Bas : une place de marché numérique pour vendre des médicaments entre pharmaciens

Aux Pays-Bas, une place de marché numérique permet aux officinaux de vendre à leurs confrères des médicaments dont la date de péremption est proche. Une solution qui vise à limiter le gaspillage et qui aide les officinaux à faire face aux pénuries.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/une-place-de-marche-numerique-pour-vendre-des-medicaments-entre-pharmaciens?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20230608%5D&utm_content=20230608&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

AGENDA

 

Les rendez-vous des pharmaciens en région se poursuivent

L’USPO organise régulièrement des réunions d’échange et d’information ouvertes à tous. À l’aune de négociations économiques avec l’Assurance maladie, l’USPO consulte les pharmaciens sur les futures rémunérations de la pharmacie :

  • Le mercredi 14 juin à 20h à Andrézieux-Bouthéon (42)
  • Le mardi 20 juin à 20h au Mans (72)
  • Le mercredi 21 juin à 20h à Angers (49)
  • Le mercredi 28 juin à 20h à Cesset (03).