Actualités du 6 au 12 juillet 2023

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Une présidente à la tête de l’ANEPF

Cette année et pour la première fois depuis sa création, c’est une femme qui présidera l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF). Lysa Da Silva, étudiante en 3e année à l’université de Poitiers, a été élue à l’issue du 59e congrès annuel de l’association. L’agenda de cette année sera particulièrement chargé pour l’association. Avec deux sujets qui se démarquent. Le premier est le Grand Entretien 3.0, un questionnaire en ligne destiné aux étudiants en pharmacie afin d’évaluer leurs conditions de vie et d’études, dont la dernière version date de 2018. Le second sujet concerne les élections européennes, ce qui demandera « un gros travail de sensibilisation », reconnaît Lysa Da Silva. Par ailleurs, l’ANEPF compte impliquer les étudiants dans l’évolution de la profession officinale et la mise en place de la réforme du troisième cycle. Elle souhaite également participer aux débats liés à la réforme de l’entrée dans les études de santé.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

L’Ordre des pharmaciens alerte sur la baisse des nouveaux inscrits

Dans son panorama annuel de la démographie de la profession publié mardi, l’Ordre des pharmaciens constate une baisse de 8% de ses nouveaux inscrits entre 2022 et 2023, tandis que les radiations ont augmenté, liées à des fins de carrière ou à des reconversions. “Si cette tendance se poursuit, la part des 25-30 ans ne parviendra pas à compenser les nombreux départs à la retraite et ceux à venir”, a souligné la présidente de l’Ordre, Carine Wolf-Thal. La profession reste plutôt jeune (46,7 ans en moyenne), mais la part des 60 ans et plus s’élève désormais à 19%, contre 12% il y a dix ans. La section A (titulaires d’officine) compte 24 913 pharmaciens (- 1,1 % par rapport à 2021, -10 % par rapport à 2012. « Cette baisse est notamment liée à la restructuration du réseau officinal pour laquelle le regroupement d’officines continue. Le nombre d’officines pour 10 000 habitants est ainsi passé de 34 en 2012 à 30 en 2022, soit une diminution de 12 % », fait savoir l’Ordre. Par ailleurs, l’Ordre a réaffirmé l’importance de développer les nouvelles missions de la profession, qu’elle juge indispensable pour assurer son avenir. Pour l’Ordre, il faut continuer à élargir les missions des pharmaciens (TROD, vaccination, entretiens cancers, ) afin de répondre à l’évolution des besoins et des attentes des patients. En effet, avec l’augmentation et le vieillissement de la population, les officinaux seront plus mobilisés que jamais. Et pour « redynamiser » l’attractivité des métiers de la pharmacie, l’Ordre propose, pour les futurs étudiants, d’améliorer la lisibilité du parcours d’accès aux études et de la visibilité de la pharmacie dans les choix de Parcoursup, déjà effectives. Plus largement, pour promouvoir les filières de la pharmacie auprès des jeunes, l’Ordre a complété et mis à jour les fiches métiers, en collaboration avec l’Onisep et diffuse sur les réseaux sociaux des capsules vidéos « mettant en valeur le quotidien de chacun de nos métiers à travers les yeux d’un jeune pharmacien » et prévoit une nouvelle campagne de communication pour l’automne prochain. L’Ordre travaille aussi à « simplifier et mieux adapter » les procédures de reconnaissance de diplômes étrangers : il envisage de lever la condition de nationalité pour tous les titulaires d’un diplôme européen à reconnaissance automatique, et d’adapter les conditions de reconnaissance des diplômes étrangers aux métiers de l’officine, de l’industrie et de la distribution en gros. Autre grand chantier : la création de passerelles entre les métiers de la pharmacie. Le but n’est pas « de shunter les compétences », explique Carine Wolf-Thal, mais de permettre à un pharmacien souhaitant changer de filière d’acquérir les compétences ad hoc. « C’est une nécessité absolue de mettre une passerelle. C’est une question d’offre et de demande. Plus on ouvre les opportunités, plus on attire. Plus on ferme, plus les personnes vont vers d’autres métiers », explique la présidente de l’Ordre. Les travaux sont en cours, et la réunion du 12 juillet à l’Elysée avec l’Ordre, les syndicats, les étudiants en pharmacie et la conférence des doyens sur la réforme du troisième cycle, pourrait être l’occasion d’en discuter.

Pour en savoir plus : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-autres-publications/demographie-des-pharmaciens-panorama-au-1er-janvier-2023

 

Accord tripartite pour les pharmacies rurales

L’Assurance maladie est sensible à la situation des pharmacies de proximité. Dans un contexte de désertification médicale, et « pour identifier les officines à soutenir pour préserver l’accès aux soins », elle propose la création d’un contrat tripartite entre l’officine en difficulté, l’Agence régionale de santé et la caisse primaire d’Assurance. « Cette gestion au plus près du territoire doit permettre de trouver des solutions adaptées à la situation de chaque zone géographique et de chaque officine », explique-t-elle, donnant rendez-vous aux syndicats représentatifs lors des prochaines négociations conventionnelles pour définir les modalités de ce contrat, notamment les critères pour le déclenchement d’une aide, ses modalités de calcul et les devoirs rattachés à ce soutien à l’activité officinale.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Les titulaires du DEUST préparateur enfin autorisés à délivrer des médicaments !

Un arrêté paru au « Journal officiel » du 7 juillet permet officiellement aux titulaires du diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques (DEUST) spécialité préparateur en pharmacie, d’exercer la profession de préparateur en pharmacie. Lancé en 2021 et remplaçant définitivement le BP en 2022, le DEUST est un diplôme universitaire bac +2 qui, en tant que tel, ouvre les portes d’une licence – en cours d’élaboration – aux préparateurs. Ces derniers pourront alors se lancer dans une 3e année de spécialisation, voire entrer en 2e ou 3e année de pharmacie. A noter, les préparateurs titulaires d’un BP, actuellement en poste ou non, n’ont donc pas l’obligation d’obtenir le Deust pour exercer.

Lien vers le JO : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047792976

 

Pénurie de médicaments : 36 recommandations pour y mettre fin

La commission d’enquête du Sénat sur les pénuries de médicaments a présenté 36 recommandations, qu’elle compte défendre rapidement devant les ministres de la Santé et de l’Industrie. Certaines des solutions envisagées touchent de près ou de loin l’officine. C’est le cas par exemple de la recommandation de « mieux réguler et encadrer le court-circuitage des grossistes-répartiteurs par la vente directe des laboratoires vers les pharmacies » qui « privilégie certaines officines géantes réalisant un chiffre d’affaires élevé au détriment d’un traitement égal de l’ensemble des pharmacies ». Ou la préconisation d’un meilleur pilotage des mesures de contingentement « en portant une attention particulière aux officines situées en zone peu denses ». Ou encore l’appel à la généralisation du recours aux TROD. Enfin, déçue que personne ne soit en capacité d’évaluer ce que coûtent les pénuries de médicaments, la Commission a insisté sur « tout le temps passé par les pharmaciens » à trouver des solutions à leurs patients.

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers l’article de l’Ordre des pharmaciens : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/penuries-de-medicaments-les-conclusions-du-rapport-de-la-commission-d-enquete-du-senat

 

Pénurie et TFR : l’insupportable reste à charge

C’est une situation ubuesque que dénoncent les syndicats. Confrontés à des pénuries de plus en plus fréquentes, les pharmaciens sont parfois amenés à délivrer le médicament princeps à leurs patients recevant habituellement la version générique. Mais quand la molécule a été mise sous tarif forfaitaire de responsabilité (TFR) et que le princeps ne s’est pas aligné, la différence doit être payée par le patient. Une différence qui peut s’élever à plus de 800 euros !

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/penurie-et-tfr-linsupportable-reste-charge?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20230707%5D&utm_content=20230707&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Ces missions non rémunérées du pharmacien : l’Unpf ouvre le débat

Alors que vont s’ouvrir, au second semestre 2023, des négociations économiques déterminantes pour l’avenir de la profession, l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) met au jour le travail « invisible » des officinaux. De la gestion des petites urgences aux interventions sur les ordonnances en passant par la PDA, ces missions ne peuvent rester hors cadre et sans rétribution.

L’enjeu : sécuriser les pratiques professionnelles dans l’intérêt des patients. À chaque fois que le pharmacien engage sa responsabilité et son diplôme, il doit être rémunéré. C’est non seulement une question d’équité mais surtout, pour les patients, une garantie des moyens mis en œuvre pour assurer la qualité et la sécurité des actes prodigués.

Lien vers le communiqué de presse : https://www.unpf.eu/actualites/actualites/ces-missions-non-remunerees-du-pharmacien-lunpf-ouvre-le-debat

 

Docaposte se renforce dans le secteur de la santé

Docaposte, la filiale numérique du groupe La Poste, annonce être en négociations exclusives pour acquérir une participation majoritaire dans le cabinet de conseil WELIOM, spécialiste de la transformation numérique en santé. En 2021, Docaposte s’associait à AstraZeneca et Impact Healthcare pour créer Agoria Santé, un consortium d’analyse de données de santé en temps réel. Aujourd’hui, le groupe s’apprête à prendre possession de WELIOM, 6,1 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022 et 49 collaborateurs, connu pour sa gamme complète de services aux professionnels du secteur de la santé, avec notamment des solutions de conformité et de cybersécurité mais aussi de conduite de projet et de stratégie numérique.

Source : pharm-enews.fr

 

La minute santé publique

Au programme de la nouvelle boucle estivale : bon usage du médicament, prévention solaire, prévention des noyades, moustiques tigre, montagne en été : les bons réflexes, exercice physique et alimentation.

Pour en savoir plus : https://www.cespharm.fr/prevention-sante/agir-au-quotidien/la-minute-sante-publique-des-boucles-video-pour-vos-ecrans

 

Les médecins, premiers obstacles au déploiement des IPA selon la Cour des comptes

“Les obstacles rencontrés par les IPA reflètent les limites de la conception du système de santé français, encore trop marqué par l’exercice isolé de la médecine de ville”, jugent les Sages, dans un rapport rendu public ce mercredi 5 juillet. Résultat : alors que l’Etat s’était fixé une cible de 3 000 IPA formés ou en formation d’ici à 2022 et, à terme, de 6 000 à 18 000 IPA en exercice, “en 2021, seuls 581 IPA étaient diplômés et 1 366 en formation”. “Fin août 2022, seuls 131 IPA libéraux exerçaient, dont seulement 47 en activité exclusive13, 30 en maisons de santé pluriprofessionnelle et 21 en centres de santé”, ajoute la Cour des comptes. “Actuellement, le modèle économique ne permet pas aux IPA libéraux de vivre de leur activité, alors même qu’ils ont consenti un effort de formation important – les études, qui s’inscrivent dans un cadre de formation continue, étant onéreuses”, explique-t-elle. L’exercice salarié n’est “guère plus attrayant”.

Source : egora.

 

Facturation électronique : un passage obligé

La facture électronique va progressivement devenir la norme. Dès 2024, ces e-factures devront être émises, transmises et reçues via des plateformes dédiées. Il est l’heure de faire son choix en toute connaissance de cause. Imposée par l’article 26 de la loi de finance rectificative pour 2022, l’obligation de la facturation électronique rénove de fond en comble l’environnement comptable et fiscal des entreprises. Ainsi, celles assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) – donc les pharmacies – devront être en mesure de recevoir les factures électroniques à partir du 1er juillet 2024. L’émission et la transmission de ces e-factures deviendront obligatoires pour les grandes entreprises à cette date, pour les entreprises de taille intermédiaire à partir du 1er janvier 2025, et pour les PME et les microentreprises à partir du 1er janvier 2026. Par cette réforme, toutes les entreprises devront, d’ici 2026, éditer des e-factures sous un format particulier, les transmettre et les recevoir soit directement via le PPF, soit par des plateformes de dématérialisation partenaires (PDP) qui les transmettront à leur tour au PPF. Le premier est public et gratuit. Les secondes sont privées et payantes. Ces PDP seront immatriculées pour une durée de trois ans renouvelable par la Direction générale des finances publiques qui publiera leur liste fin 2023 sur le site impot.gouv.fr. À l’inverse des collecteurs généralistes, Digipharmacie, immatriculée en 2019 par un pharmacien, représente pour l’heure un des outils de pré-comptabilité digitalisée parmi les plus spécialisés pour les officines. Afin de faciliter le passage à l’e-facture, Digipharmacie projette de s’allier à un PDP ou de le devenir.

Source : le moniteur des pharmacies.  

 

Vaccination des soignants : le CCNE se prononce contre l’obligation

Dans un avis publié ce mardi, le Comité consultatif national d’éthique se prononce contre l’obligation vaccinale des soignants hors période de crise.

Source : egora.

 

L’étudiante recalée à cause d’un zéro en sport finalement admise en médecine 

D’abord recalée à cause d’une note éliminatoire en sport, une candidate en Pass présentant un dossier avec 16/20 de moyenne générale a finalement pu être admise en médecine.  Alicia pourra bien étudier la médecine à la rentrée prochaine. Après avoir intenté une procédure de recours devant l’université de Brest où elle était étudiante en Pass, la jeune fille a finalement été admise après que l’université s’est “arrangée en interne”, révèle Libération. 

Source : egora.

 

CHIFFRES

 

20.142 pharmacies étaient actives en France en 2022, soit une baisse de 0,9% par rapport à 2021, selon le bilan de l’Ordre des pharmaciens. Aujourd’hui, la France compte ainsi en moyenne 30 officines pour 100.000 habitants. Lors de la présentation du bilan de la démographie des pharmaciens 2022 par l’Ordre, un épiphénomène a attiré l’attention : la hausse du nombre des pharmaciens français diplômés à l’étranger. Ils seraient plus d’un millier en 2022.

Le parquet d’Orléans a mis en examen, samedi 8 juillet, un mineur de 17 ans pour « destruction par incendie » d’une pharmacie à Montargis (Loiret) dans la nuit du 29 au 30 juin, lors d’émeutes survenues après la mort de Nahel à Nanterre. Source/ le quotidien du pharmacien.

« La rémunération du pharmacien, qui, dans le cas des médicaments les plus chers, ne représente que 1 % du prix du produit, n’est une variable d’ajustement ni souhaitable, ni efficace pour rétablir les comptes sociaux », a réagi la FSPF.

71 cas d’encéphalite à tique ont été repérés dans l’Hexagone entre 2021 et 2023, selon les données de Santé publique France (SPF). Le virus, qui s’étend dans toute l’Europe, requiert une surveillance accrue de la part des autorités sanitaires, et fait partie de la liste des maladies à déclaration obligatoire depuis 2021.

La vaccination “généralisée” des élèves en classe de 5e contre le papillomavirus, promise en début d’année par Emmanuel Macron, débutera dès la rentrée dans au moins trois régions avec le recueil du consentement des parents (Ile de France, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine). Les injections seront réalisées par des “équipes mobiles” de soignants extérieurs à l’établissement, sous l’égide de “centres de vaccination” déjà identifiés. La plupart sont rattachés à des hôpitaux ou des cliniques. L’ARS affiche pour objectif de “vacciner les 70.000 élèves de 5e” de Nouvelle-Aquitaine, au-delà de la cible de 80% d’ici 2030 fixée dans le plan cancer du gouvernement. Source : les échos.

Au moins 45% de l’eau des robinets aux États-Unis est contaminée aux composés perfluoroalkylés et polyfluoroalkylés (PFAS), surnommés les “polluants éternels”, selon une étude de l’Institut géologique américain (USGS). Celle-ci pointe des contaminations encore plus élevées dans les zones urbaines, jusqu’à 75%. Les autorités ont annoncé, en mars, l’instauration de normes pour limiter les niveaux de pollution de certains PFAS dans l’eau courante. L’agence américaine de protection de l’environnement (EPA) note que l’installation de filtres sur les robinets peut se révéler efficace. Source : les échos.

Avec sa loi DiGa (Digital Health Application) entrée en vigueur en 2020, l’Allemagne a pris un temps d’avance sur le marché des applications dédiées à la santé numérique. Elle permet aux caisses d’assurance-maladie de rembourser des applications certifiées pour accompagner le traitement de la dépression ou du diabète par exemple. Une cinquantaine d’applications ont déjà été certifiées selon un processus similaire à celui des produits pharmaceutiques. “Il y a eu entre 125.000 et 150.000 prescriptions d’applications DiGa l’année dernière, avec un coût moyen de 458 €”, relève Tobias Silberzahn, partenaire de McKinsey.

Au total, a estimé Philippe Besset, président de la FSPF, « sur les 35 officines touchées par les émeutes, 5 ont été détruites ou quasiment détruites ».

Selon l’enquête Acteurs publics/EY pour l’Observatoire des politiques publiques réalisée par l’Ifop, une nette majorité de personnes interrogées (65 %) juge le développement rapide du numérique dans le secteur de la santé prioritaire pour en améliorer le fonctionnement.

Le réchauffement climatique, qui pourrait selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) coûter la vie à environ 250.000 personnes par an d’ici à 2030, risque d’accentuer les inégalités d’accès aux soins de santé. En effet, différentes catastrophes (inondations, vagues de chaleur, etc.) touchent de manière disproportionnée les populations défavorisées qui n’ont pas les ressources nécessaires pour y faire face. Cela pourrait mettre à rude épreuve les infrastructures de soins de santé existantes, entraînant des disparités dans l’accès aux soins. Lien vers l’article : https://www.slate.fr/story/249664/medecine-dans-cinquante-ans-rechauffement-climatique-inegalites-privatisation-progres-scientifique-quels-changements

Alors que la réouverture des cabinets libéraux après les confinements successifs faisait craindre une hausse fulgurante des délais de rendez-vous chez les ophtalmologistes, ceux-ci ont en réalité drastiquement baissé en 2022. En moyenne, ils sont passés de 90 jours en 2017 à 48 jours en 2022, tandis que les délais médians, eux, sont passés de 66 jours à 28 jours sur la même période. “Après le Covid, il s’est passé l’inverse que ce qui était prédit”, a indiqué le Dr Thierry Bour, président du Syndicat national des ophtalmologistes de France (SNOF), le vendredi 7 juillet, lors d’une conférence de presse. Objectif : arriver à un délai d’une “quinzaine de jours”. Source : https://www.egora.fr/actus-pro/acces-aux-soins/81403-comment-les-ophtalmos-ont-reussi-l-exploit-de-faire-face-a-la-hausse?nopaging=1

L’Union européenne publie son dernier baromètre sur l’utilisation des antibiotiques. 23% des Européens ont pris des antibiotiques par voie orale au cours de l’année 2021, soit le niveau le plus bas depuis 2009. Et la plupart d’entre eux l’ont pris pour une infection urinaire (15%). Ce chiffre varie toutefois de 42% à Malte à 15% en Suède et en Allemagne. Pour en savoir plus : https://europa.eu/eurobarometer/surveys/detail/2632

Santé publique France publie ce mardi deux études soulignant les failles des programmes de dépistage du cancer du sein et du cancer colorectal dans le pays. Face au cancer du sein, “la France peine à atteindre l’objectif” européen d’au moins 70% de participation au dépistage. Elle stagne en effet autour de 50% et tend même à diminuer depuis une dizaine d’années (50,6% en 2021, contre 52% en 2012), note Le Point. Pour le cancer colorectal, malgré la généralisation du programme de dépistage, “le taux de participation est faible, autour de 32%”.

Le directeur général de la Cnam, Thomas Fatôme, a annoncé aux syndicats de pharmaciens que quatre mesures concernant la profession devraient figurer au PLFSS 2024. Il envisage ainsi de permettre au pharmacien de prescrire un antibiotique après un TROD cystite ou angine positif, note Le Quotidien du Pharmacien. Il veut aussi créer une rémunération pour la juste dispensation (intervention pharmaceutique). L’Assurance-maladie est en outre favorable à un élargissement de la substitution biosimilaire par le pharmacien. En revanche, elle défend une proposition visant à baisser le plafond de marge des médicaments chers.

+ 7,4 % : c’est la hausse des remboursements de médicaments en cumul sur 12 mois glissants à fin mai, selon les derniers chiffres de l’Assurance-maladie.

Air Liquide annonce une restructuration en profondeur de sa branche consacrée aux services de soins à domicile, qui fournit notamment gaz médicaux, appareils de respirations et masques, avec la suppression de 430 emplois. Le groupe déplore un modèle de prise en charge à domicile en France menacé par plusieurs facteurs: l’érosion continue des tarifs de remboursement, une hausse des coûts liée au cadre réglementaire, l’adoption de nouvelles technologies plus coûteuses ainsi que l’accélération du contexte inflationniste. Source : les échos.

40 ans après sa création, le groupe familial Pharmavie, construit sur le fondamental « Être prêt pour demain », ne compte pas moins de 500 pharmacies fédérées et plus de 5 500 collaborateurs. Membre du groupe indépendant Phoenix (17 000 pharmacies partenaires dont 3 200 pharmacies intégrées et 13 800 en réseau de coopération), Pharmavie possède sa marque propre, partagée au niveau européen. Lien vers l’article : https://pharm-enews.fr/2023/07/11/pharmavie-fete-ses-40-ans/

L’été 2022 a été l’été le plus chaud jamais enregistré en Europe avec des moyennes de températures supérieures de 0,78 à 3,56 degrés selon les régions, par rapport aux moyennes de 1991 à 2020.

Le Conseil de la ville de Paris a adopté mardi 4 juillet plusieurs mesures pour soutenir les professionnels de santé, dont les libéraux exerçant en secteur 1. L’aide demeure toutefois majorée dans les zones définies comme prioritaires, allant de 5 000 euros à 25 000 euros. Le dispositif prévoit également d’aider les soignants à trouver des locaux avec le fléchage de 80 nouveaux lieux dédiés à la santé, en partenariat avec les bailleurs sociaux. Source : le généraliste.

Plus de la moitié des pharmacies ont déjà adopté avec succès Visiodroits®.Grâce à Visiodroits®, les professionnels de santé peuvent désormais bénéficier d’une visibilité en temps réel sur la validité des droits des patients par le biais d’une étroite collaboration avec les pharmaciens et les éditeurs. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les pharmacies utilisant actuellement Visiodroits® constatent un taux de rejet de factures extrêmement bas, seulement 0,15 %, contre 3,38 % sans Visiodroits®. Données Viamedis (juin 2022 – juin 2023).

30% des Français s’estiment en mauvaise santé, selon le Bulletin de Santé des Français publié par NèreS.

Après une baisse significative entre 2016 et 2019, la prévalence du tabagisme se stabilise en 2022, avec 31,8 % d’adultes de 18-75 ans qui déclarent fumer – 24,5 % quotidiennement ; soit des niveaux supérieurs à la proportion mondiale de fumeurs, autour de 20 % selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

En début d’année, Emmanuel Macron avait promis de trouver un médecin traitant aux 720 000 patients en ALD qui n’en ont pas d’ici la fin de l’année. Selon François Braun, c’est chose faite pour 53 000 d’entre eux… soit à peine 7%.

 

GROUPEMENTS

 

AXA entre au capital d’un groupement de pharmacies

Axa et ses partenaires annoncent leur entrée au capital de Médiprix dont ils seront actionnaires minoritaires. Cet investissement de 16 millions d’euros doit permettre au groupement de se développer dans le secteur des solutions santé fondées sur l’intelligence artificielle. Cette opération devrait également soutenir Mediprix dans son internationalisation. Outre une présence sur l’ensemble du territoire grâce à son réseau de 220 adhérents sous enseigne, Médiprix apporte pour garantie à l’assureur AXA et à ses partenaires une dynamique économique représentée par un chiffre d’affaires de 850 millions d’euros, une orientation Made in France très marquée – 90 % des laboratoires partenaires sont français – ainsi qu’une forte implication en RSE. Cette opération financière est cependant cohérente avec la ligne du groupement qui, dès sa création en 2016, s’est positionné dans le lancement de ses propres solutions digitales tant dans le domaine de la gestion des promotions, que de la facturation, des achats ou des programmes de fidélité.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Soutien du groupement Giropharm à son pharmacien

Installé depuis six ans et demi, son titulaire, Bruno Chaton, a reçu le soutien de son groupement, Giropharm, et de ses confrères adhérents par le biais d’une cagnotte* qui a été immédiatement mise en place. Le groupement indique qu’une bâche sera positionnée devant les ruines de la pharmacie avec le QR code de la cagnotte. Giropharm a négocié avec les laboratoires et le grossiste la suspension des prélèvements pour cette officine. Il en sera de même pour la facturation de l’ensemble des services du groupement. Si ces témoignages de sympathie lui vont droit au cœur, le pharmacien accuse aujourd’hui le coup. Après l’effervescence des premiers jours, les tracas administratifs ont vite rattrapé le jeune titulaire, employeur de quatre salariés. « Mes collaborateurs pourront peut-être être employés chez des confrères de Montargis. Dans le cas contraire, ils seront au chômage technique et ne toucheront plus que 61 % de leur salaire brut », déplore-t-il. Avec l’assurance de son grossiste-répartiteur qu’un stock tampon lui sera mis à disposition, Bruno Chaton a pour objectif de redémarrer son activité le plus rapidement possible. Mais trouver un local adapté semble plus compliqué qu’il n’y paraît. « On ne vend pas des parapluies ! », lâche-t-il, cachant à peine sa lassitude, voire son épuisement. « Dans ma petite pharmacie – je faisais un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros – je travaillais de 8 heures à 20 heures, mais là je travaille encore plus. »

Source : le quotidien du pharmacien.

 

NOMINATION

 

Jean-Louis ANSPACH élu Président du GEMME

L’Assemblée Générale du GEMME (association GEnérique Même MEdicament), représentant les professionnels et industriels du médicament générique, hybride et biosimilaire, a élu Jean-Louis ANSPACH à sa tête en tant que Président. Il succède ainsi à Stéphane Joly, qui a présidé l’association depuis 2018.

Lien vers le communiqué de presse : http://www.medicamentsgeneriques.info/jean-louis-anspach-elu-president-du-gemme-son-codir-renouvele-annonce-sa-determination-a-intensifier

 

AILLEURS

 

Ukraine : L’industrie pharmaceutique se rapproche de l’Union européenne

Le ministère ukrainien de la Santé a signé cette semaine avec les industriels un protocole de coopération sur la mise en œuvre du système européen de sérialisation des médicaments. Il prévoit l’introduction d’un ensemble de normes juridiques et d’une procédure unifiée via un code numérique 2D. Le lancement du protocole marque ainsi le début de la mise en œuvre de la nouvelle loi ukrainienne sur les médicaments, qui ouvre la voie à une intégration européenne plus active de l’industrie.

Source : pharmaceutiques.

 

Etats-Unis : le fabricant du Wegovy, Novo Nordisk, poursuit des pharmacies de Floride pour des médicaments copiés

Novo Nordisk a accusé jeudi trois pharmacies de Floride de vendre illégalement des produits prétendant contenir du sémaglutide, l’ingrédient actif de ses médicaments destinés à la perte de poids et au traitement du diabète. Il s’agit de pharmacies qui réalisent des préparations médicamenteuses sur mesure pour leurs clients. Selon le laboratoire pharmaceutique, la vente de médicaments sans passer par le processus d’approbation de la FDA donne aux pharmacies un “avantage concurrentiel déloyal”.

Lien vers l’article : https://www.zonebourse.com/cours/action/NOVO-NORDISK-A-S-1412980/actualite/Le-fabricant-du-Wegovy-Novo-Nordisk-poursuit-des-pharmacies-de-Floride-pour-des-medicaments-copies-44284104/

 

L’Italie entre définitivement dans l’ère de la e-prescription

D’ici à la fin de l’année, médecins et pharmaciens italiens n’utiliseront plus les ordonnances papier, une petite révolution pour les soignants mais aussi pour les patients. Introduite progressivement en 2016, la « prescription virtuelle » a fait une entrée fracassante en Italie en mars 2020, durant le premier confinement. Au départ, l’idée du gouvernement était de tester le dispositif à l’échelle nationale pendant plusieurs mois avant de le rendre obligatoire. Une opération pas si simple, le dispositif pendant la pandémie prévoyant que le praticien devait quand même imprimer l’ordonnance pour en remettre un exemplaire au patient. De son côté, le pharmacien devait lui aussi imprimer une autre version pour y coller les vignettes requises des boîtes délivrées. Après avoir prorogé le système autorisant la prescription dématérialisée à trois reprises depuis 2020, le gouvernement de Giorgia Meloni a finalement décidé de rendre cet instrument « définitif et obligatoire ».  Dans les faits, la transition se fera progressivement dans les prochains mois. Mais sauf contre-ordre, d’ici à la fin de l’année, la version papier n’existera plus. Ni la « ricetta rosa », l’ordonnance de couleur rose utilisée pour les médicaments remboursés par l’Assurance-maladie italienne, ni la feuille blanche sur laquelle sont prescrits les produits à charge du patient. L’autre nouveauté concerne les patients atteints de maladie chronique : leur ordonnance sera valable jusqu’à un an – le praticien spécifiant la posologie et le nombre de boîtes. « En fait, nous devons déjà prescrire deux boîtes pour un traitement d’un mois car chaque confection ne contient que 28 cachets », relève le Dr Alessandro Sabatini, généraliste à Rome.

Source : lequotidiendumedecin.fr