Actualités du 24 au 28 juin 2024

ACTUALITES LEGISLATIVES

 

Débat des législatives 2024 sur TF1 : Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard

Ce qu’il faut retenir sur la Santé :

Gabriel Attal a défendu l’augmentation du nombre de médecins formés, passés de « 3 500 en 1998 à 8 000 en 2018 et 12 000 aujourd’hui » ; mais, en attendant qu’ils soient tous formés, le premier ministre a prôné de « déléguer certaines tâches à d’autres professionnels de santé pour libérer du temps médical », rappelant avoir autorisé que les pharmaciens « puissent prescrire des antibiotiques, par exemple en cas d’angine ou de cystite ». Outre un « plan d’urgence pour l’hôpital », Manuel Bompard a mis en avant la nécessité que « tous les services publics essentiels soient à moins de trente minutes de son lieu de vie », ce qui nécessite de « réguler l’installation des médecins ». L’« insoumis » rappelle aussi qu’une proposition de loi avait été rejetée à l’Assemblée nationale lors de la dernière législature par une partie du camp présidentiel et du RN qui visait à réguler l’installation des médecins. Pour Jordan Bardella, les médecins et soignants doivent « pouvoir continuer à travailler, y compris s’ils sont à la retraite, dans le cadre d’un plan de cumul emploi retraite », avec une exonération d’impôt sur le revenu quand ils sont à la retraite. « Il faut débureaucratiser la santé et redonner le pouvoir aux soignants », a également défendu le président du RN.

Source : Le Monde.

Pour comparer les différents partis :

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/06/22/legislatives-2024-comparez-les-programmes-des-principaux-partis_6242262_4355770.html

Législatives 2024 : le RN veut « débureaucratiser la santé »

Le parti d’extrême droite promet de supprimer les Agences régionales de santé et de confier le pilotage de la politique de santé aux préfets pour « redonner son sens à une santé de proximité » s’il remporte les élections anticipées. Une proposition déjà critiquée. Il prévoit également la généralisation de la dispensation à l’unité pour 2026 et la suppression de l’aide médicale d’État.

Source : les échos.

 

Fraudes, prévention, déserts médicaux : les priorités du programme de la majorité présidentielle

La majorité présidentielle a présenté son programme pour les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Du neuf, du vieux, mais surtout une série de propositions pour faire front « Ensemble » contre les extrêmes. Dans le volet sanitaire que la majorité présidentielle résume par « Ensemble pour l’accès à la santé ! », et très peu détaillé, la lutte contre les déserts médicaux, la prévention et la lutte contre les fraudes sont les priorités. Ainsi, pour faire reculer les déserts médicaux, les députés du groupe Ensemble veulent doubler le nombre de médecins en formation chaque année, et de passer par exemple de 8 000 étudiants en médecine en 2017 à 16 000 en 2027. « Nous permettrons à chaque Français d’avoir dès cet été un médecin de garde à moins de 30 minutes du domicile », promet la majorité présidentielle, qui s’engage aussi à simplifier « drastiquement » l’accès à la santé « pour reconquérir 20 millions de rendez-vous médicaux par an ». Elle cite en exemple la vaccination en pharmacie, effective depuis août 2023. Le groupe Ensemble entend surtout prendre des mesures rapides, et ce dès juillet. Ainsi, il prévoit de présenter son projet de loi de lutte contre les fraudes fiscales et sociales, une marotte de Gabriel Attal depuis sa nomination à Matignon.  Dans les autres mesures « santé », citons la création d’une offre de mutuelle publique à 1 euro par jour pour les retraités, les étudiants, les indépendants ou les demandeurs d’emploi aujourd’hui sans mutuelle. « Elle prendra la forme d’un élargissement de la complémentaire santé solidaire », précise la majorité présidentielle. Citons aussi la mise en place de consultations d’accompagnement de la ménopause, de l’infertilité et la prise en charge de l’endométriose, et l’ouverture pour les deux parents d’un congé de naissance de 3 mois à la suite du congé maternité ou paternité et « mieux indemnisé que le congé parental actuel » (sans précision). La majorité s’engage aussi à réindustrialiser la France et à investir « massivement » dans la recherche et les technologies, notamment dans le domaine de la santé.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Législatives 2024 : « Les amis d’Eric Ciotti » visent un groupe à l’Assemblée

Les 63 (dont lui-même) candidats investis par le très contesté président des Républicains rallié à l’extrême droite espèrent constituer un groupe au Palais-Bourbon pour peser politiquement et ne pas devenir des « supplétifs » du RN. « À droite ! Les amis d’Eric Ciotti. » Faute d’avoir pu revendiquer la bannière des Républicains (LR), c’est sous le nom de cette association créée en 2012 qu’Eric Ciotti a demandé à ses 62 candidats adoubés par le Rassemblement national (RN) de se rattacher en préfecture, le 16 juin. Ils seront recensés comme « union de l’extrême droite », dans la classification officielle du ministère de l’Intérieur. Une terminologie « stigmatisante » pour le très contesté président de LR, qui y voit « une basse manœuvre de la macronie » et demande une rectification. Plusieurs des candidats ont pourtant des profils très radicaux comme Sébastien Meurant, ex-sénateur LR ayant rejoint Eric Zemmour en 2022, ou Gilles Bourdouleix, maire de Cholet condamné pour avoir dit lors d’une altercation avec des gens du voyage qu’Hitler « n’en avait peut-être pas tué assez ».

Source : les échos.

 

“On aura ta peau” : un médecin-député menacé de mort par “un commando RN”

Le médecin et député LR sortant, Jean-Jacques Gaultier, a reçu samedi 15 juin une lettre de menaces de mort signée d’un “commando RN départemental”. Ces menaces de mort interviennent après les prises de paroles de Jean-Jacques Gaultier contre l’alliance d’Eric Ciotti, président du parti LR, avec le RN. Candidat à sa propre succession, il a annoncé avoir porté plainte et dénonce un “climat malsain” en France. Celui-ci ne fait toutefois que “renforcer [sa] détermination à lutter contre les extrêmes”, a assuré le médecin-député, qui poursuit sa campagne. 

Source : egora.

 

“J’ai payé ma dette, j’ai le droit de me présenter devant les électeurs” : Jérôme Cahuzac candidat aux législatives

L’ancien médecin et ministre du Budget, condamné pour fraude fiscale en 2018, fait son grand retour en politique dans son fief du Lot-et-Garonne. Il brigue le mandat de député de la 3e circonscription de Lot-et-Garonne, son ancien fief, depuis tombé dans l’escarcelle du Rassemblement national (RN). Sans étiquette, le médecin retraité fera face à la députée RN sortante, Annick Cousin, au candidat du Nouveau front populaire (LFI) Xavier Czalpa et au candidat LR Guillaume Lepers – la majorité présidentielle ayant choisi de ne pas opposer de candidat à ce dernier. Quant à Jérôme Cahuzac, il assume de ne pas avoir d’investiture. “Je n’ai pas demandé d’investiture, et elle ne m’a pas été proposée puisque je n’en voulais pas.” “Je pense qu’il faut agir vite, agir maintenant pour réveiller un territoire qui aujourd’hui se meurt”, a-t-il insisté.

Source : egora.

 

Élections législatives : les infirmiers alertent sur des abus aux procurations de vote auprès des personnes âgées

Dans la perspective des élections législatives des 30 juin et 7 juillet, la chasse aux procurations est ouverte et elle semble ne pas avoir de limites. La Fédération nationale des infirmiers (FNI) alerte ce 21 juin dans un communiqué sur l’attitude de militants politiques qui parviennent à s’introduire au domicile de personnes âgées pour obtenir des procurations de vote. « Depuis quelques jours, les infirmiers sont témoins de la multiplication d’intrusions visant à extorquer des procurations de vote auprès de personnes âgées et/ou fragiles, exploitant ainsi leur vulnérabilité », indique le syndicat des infirmiers libéraux. Ce démarchage intrusif constitue un abus de faiblesse et un délit sanctionné par le Code pénal. La FNI incite les autorités à prendre les mesures nécessaires pour réprimer ces actes. « Dans les cas rapportés, il s’agit de militants du Nouveau Front populaire mais il y a également des cas avec le Rassemblement national », précise le président de la FNI.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Contre l’extrême-droite, 3700 soignants appellent à voter le Nouveau Front populaire

Dans une tribune publiée sur Mediapart, plus de 3 700 professionnels de santé et usagers des services de santé appellent à lutter contre l’extrême-droite. A moins d’une semaine du premier tour des élections législatives, ils dénoncent les “politiques de préférence nationale” et invitent les lecteurs à voter pour le Nouveau Front populaire. Antoine Prioux, pharmacien à Sornac, a notamment signé cette tribune.

Source : egora.

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

La Sécu, un nouvel allié de la substitution biosimilaire et hybride

Déjà soutenue dans sa démarche en faveur du déploiement des médicaments biosimilaires et hybrides par le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, et le patron de l’Assurance maladie, Thomas Fatôme, la FSPF a reçu l’appui du nouveau directeur de la Sécurité sociale, Pierre Pribile.

Pierre Pri­bile a su se mon­trer ras­su­rant, se­lon Phi­lippe Bes­set. « Il est en phase avec les me­sures sur les bio­si­mi­laires et les hy­brides puisque c’est un ac­cord ga­gnant-ga­gnant pour nous comme pour la Sé­cu­rité so­ciale. De plus, la lettre du mi­nistre vaut ordre pour lui, donc tant qu’il n’a pas de contre-ordre sur le su­jet, il compte bien faire fi­gu­rer les me­sures né­ces­saires dans le PLFSS. » Une bonne nou­velle donc pour les phar­ma­ciens, même si rien n’est en­core gravé dans le marbre. D’au­tant que, se­lon Phi­lippe Bes­set, le DSS reste dans l’ex­pec­ta­tive des élec­tions lé­gis­la­tives. « Les orien­ta­tions pour l’écri­ture du PLFSS lui sont ha­bi­tuel­le­ment trans­mises par le Pre­mier mi­nistre et le Gou­ver­ne­ment, ce qui n’a pas été le cas cette fois. La ques­tion est donc de sa­voir si ce PLFSS doit être ré­digé sans at­tendre ces orien­ta­tions ou s’il doit pa­tien­ter. Une chose est sûre, concer­nant les textes lé­gis­la­tifs et ré­gle­men­taires que la pro­fes­sion at­tend d’ici au 7 juillet – l’ap­pro­ba­tion de l’ave­nant éco­no­mique, le dé­cret ter­ri­toires fra­giles et l’ar­rêté d’éga­li­sa­tion de marge – Pierre Pri­bile se montre mo­bi­lisé et vo­lon­taire pour al­ler le plus vite pos­sible. » 

Source : le pharmacien de France.

 

Nouvelles missions : les pharmaciens en quête de modèle économique

Une nouvelle enquête de GERS Data pour l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) analyse les investissements que doivent réaliser les pharmaciens d’officine afin de proposer les nouvelles missions à leurs patients (vaccinations, dépistages, entretiens…). Quasiment 100% des pharmaciens déclarent avoir augmenté leurs investissements ces cinq dernières années ; l’aménagement des locaux et la formation de l’équipe représentent les principaux postes d’investissement ; 55% des pharmaciens déclarent manquer de ressources pour réaliser les investissements nécessaires et 62% citent le manque de visibilité sur le potentiel économique comme raison de leur non-implication dans certaines missions. Pour 77% d’entre eux, une meilleure rémunération serait clé pour investir et s’impliquer davantage dans les nouvelles missions. « La pharmacie doit pouvoir se projeter avec des perspectives économiques à la hauteur, que les négociations conventionnelles récentes n’ont malheureusement pas permis d’obtenir », commente pour sa part Christophe Le Gall, Président de l’UNPF.

Lien vers le communiqué de presse :

 https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/files/2024/06/CP_UNPF_INVESTISSEMENT_24062024_VF.pdf

 

Textes sur les territoires fragiles : où en est-on ?

« Parmi les critères retenus pour qualifier un territoire fragile, on peut citer la distance en kilomètres et un temps de 15 minutes pour accéder aux médicaments, le nombre de pharmacies sur ledit territoire ou encore l’âge des titulaires », a expliqué Philippe Besset, précisant que ces critères ne sont pas cumulatifs. Plusieurs amendements ont été formulés par l’USPO sur le texte soumis à la relecture des syndicats, dont : la distance retenue par rapport à une structure d’urgence hospitalière, l’âge du pharmacien. L’utilisation du terme « pharmacien » est préférée à celle de « pharmacien titulaire » et l’USPO demande que la notion de permanence pharmaceutique soit précisée. Le calcul du nombre de pharmacies concernées par le décret territoires fragiles reste complexe avec le risque de compter plusieurs fois une population. Enfin, l’USPO souhaite allonger l’âge de départ à la retraite, fixé dans le projet de décret à 65 ans. « L’âge de départ à la retraite à taux plein pour les pharmaciens, c’est 67 ans. Il serait fort dommage de mettre une pharmacie par voie de transfert à côté de quelqu’un qui a 65 ans, à deux ans de la retraite et qui, à cause de cette concurrence, ne pourrait plus vendre son officine », a précisé Pierre-Olivier Variot. Du côté de la FSPF, on souhaite aller le plus vite possible afin que les textes (un décret et un arrêté), soient publiés avant le 7 juillet 2024 et que les zones pouvant bénéficier du soutien financier prévu dans la convention soient reconnues avant la fin de l’année. La FSPF a donc donné son OK sur le texte avec l’idée d’y revenir plus tard si besoin.

Sources : le pharmacien de France et le moniteur des pharmacies.

 

Réseau officinal en déclin : va-t-on vers la généralisation de déserts pharmaceutiques ?

Comme chaque année, le Conseil national de l’ordre des pharmaciens (CNOP) a établi son panorama de la démographie des pharmaciens pour 2023, et le constat dressé est sans appel : en dix ans, soit entre 2013 et 2023, le nombre d’officines a baissé de près de 10 %. Pour tenter de sortir de l’ornière, l’USPO réclame dans les plus brefs délais la rédaction d’un nouvel avenant économique, qui viendra compléter et surtout améliorer le premier, en mettant l’accent sur l’utilisation des médicaments biosimilaires et hybrides. Comme pour les génériques il y a deux décennies, la généralisation de la substitution de ces médicaments permettra à l’Assurance maladie d’économiser en moyenne un milliard d’euros par an sur les six prochaines années, et au réseau officinal d’avoir ainsi une bouée de sauvetage grâce au partage des économies réalisées. Il appartiendra à la nouvelle majorité qui sortira des urnes et au nouveau Ministre de la santé qui sera nommé de prendre leurs responsabilités pour montrer leur attachement indéfectible au modèle français de nos pharmacies.

Source : USPO.

 

Trod angine et cystite : fin des protocoles de coopération

La parution des textes réglementaires sur la délivrance par le pharmacien d’antibiotiques après un test rapide d’orientation diagnostique (Trod) angine ou cystite positif a pour conséquence l’abrogation des protocoles de coopération pour ces mêmes tests. Concrètement, les pharmaciens ne pourront plus réaliser de Trod dans le cadre de l’exercice coordonné. L’expérimentation Orientation dans le système de soins (Osys) est également impactée par cette abrogation. « Les deux protocoles angine et cystite sont aussi abrogés pour nous puisque la délivrance d’antibiotiques après un test positif entre dans le droit commun, confirme Martine Costedoat, directrice générale de Pharma Système Qualité (PHSQ). Notre expérimentation concerne 6 protocoles, il n’en reste plus que 4. Les pharmaciens qui participent à Osys sont d’ailleurs un peu perdus. » Martine Costedoat a rendez-vous le 9 juillet avec la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) afin d’éclaircir la situation. Mais une certitude : les pharmaciens impliqués dans les protocoles de coopération risquent de déchanter.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Dépistage : à quand des Trod VIH, hépatite et dengue en officine ?

Après les tests rapides d’orientation diagnostique (Trod) pour les angines et les cystites, d’autres types pourraient à moyen terme être mis en place en officine. Le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), Pierre-Olivier Variot, dit continuer de négocier pour que de nouveaux Trod intègrent l’arsenal de soin des pharmaciens : « Les Trod VIH et hépatites pourraient être pratiqués chez nous. Pour l’instant, nous ne pouvons proposer que des autotests aux patients qui soupçonnent une contamination au VIH. C’est aberrant, je préfère proposer le Trod et prendre en charge le patient si le résultat s’avère positif plutôt que de le laisser se débrouiller tout seul face au résultat. » Autre Trod réclamé de longue date par l’USPO, le test CRP permettant de détecter la protéine C réactive dans le sang et ainsi de distinguer une infection virale d’une infection bactérienne. Enfin, pour préparer l’afflux de population où la dengue est endémique pendant les Jeux olympiques des Trod dengue pourraient être mis en place.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Quid de la TVA appliquée aux Trod ?

L’USPO déplore le flou persistant autour du taux de TVA appliqué à cette nouvelle mission. « La signature de l’avenant économique a été trop rapide. De nombreux points qui sont loin d’être des détails n’ont pas été suffisamment débattus. Dans le cas des Trod ; le montant est exprimé TTC mais le taux de TVA est inconnu. Nous sommes en train de rediscuter avec l’Assurance maladie pour le connaître. Toutefois, comme la signature de l’avenant économique est actée, nous sommes désormais dans l’incapacité de pouvoir modifier le taux prochainement proposé », s’agace Pierre-Olivier Variot.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Fin du brevet professionnel de préparateur en pharmacie : que faire des redoublants ?

La fin de l’année sonne le glas du BP. Reste à savoir comment accompagner les redoublants à la rentrée prochaine et jusqu’à leur session de rattrapage dans un an. L’année scolaire s’achève, et avec elle, la dernière session d’examens du brevet professionnel (BP) de préparateur en pharmacie. La suppression du BP date de 2022, mais n’a véritablement pris effet qu’en juin 2024, avec les examens finaux de la dernière promotion. En cas d’échec, les candidats pourront toutefois retenter leur chance dans un an… ou basculer vers le Deust (diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques) de préparateur-technicien en pharmacie, qui prend le relai du BP. « Un tableau de correspondances entre les deux diplômes a été conçu », indique le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. À la rentrée, les présidents d’université devront donc « étudier avec attention les candidatures en Deust des étudiants qui ont validé partiellement les compétences du BP ».

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Collecte des DASRI PRO : les souscriptions pour 2024 sont ouvertes

Les pharmaciens qui ont recours aux services de l’éco-organisme DASTRI pour la collecte des déchets de soins à risque infectieux (DASRI PRO) issus de la vaccination peuvent désormais payer pour l’année 2024. Comme pour l’an dernier, les officinaux devront s’acquitter de la somme de 60 euros TTC. Après quelques semaines de mise en sommeil, les plateformes pour le paiement de la collecte des DASRI PRO sont de nouveau opérationnelles. Pour régler la somme de 60 euros TTC, deux possibilités. Soit utiliser l’outil de paiement en ligne mis au point par l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), disponible via ce lien (https://buy.stripe.com/dR66ovfxd4r59X2dQS). Deuxième option, se rendre sur le site Internet de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et sélectionner l’onglet DASRI PRO en haut à droite (https://www.fspf.fr/accueil/dasri-pro-une-solution-pour-tous/). Un lien permet d’entrer ses identifiants DASTRI puis d’être redirigé vers le site de l’éco-organisme. Pour l’année en cours, il est en effet possible de souscrire directement sur le site de DASTRI. Attention, « seul le paiement par carte bancaire est possible. Les chèques et les virements bancaires ne seront pas acceptés », rappelle la FSPF.Une fois le paiement effectué, le pharmacien peut imprimer son reçu de paiement puis obtenir sa facture sur le site de commande de DASTRI. L’attestation de prise en charge des déchets pourra, elle, être téléchargée à partir du 15 janvier et jusqu’au 15 mars 2025 et devra être présentée en cas de contrôle de l’ARS.À noter que tous les pharmaciens, qu’ils soient syndiqués ou non, peuvent aussi bien se rendre sur le site de la FSPF que sur celui de l’USPO pour régler la somme de 60 euros TTC, qui sera intégralement reversée à DASTRI.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Syntholkiné : Une campagne en pharmacie en partenariat avec Jean Galfione

L’approche des jeux olympiques permet de sensibiliser le grand public aux problématiques du sport et du bien-être. EG Labo, a choisi le champion Olympique de saut à la perche Jean Galfione pour incarner la marque SyntholKiné et déployer une campagne en pharmacie. La campagne à destination des clients en vitrines des pharmacies est prévue du 24 juin au 14 juillet pour les pharmacies qui disposent d’écrans digitaux donnant sur l’extérieur de l’officine.

Source : pharm-enews.fr.

Lien vers le communiqué de presse : https://pharm-enews.fr/2024/06/24/syntholkine-une-campagne-en-pharmacie-en-partenariat-avec-jean-galfione/

 

L’ancien ministre François Braun missionné par Capgemini à l’hôpital de Monaco

L’ancien ministre de la Santé va entamer une mission à l’hôpital public de Monaco pour la société de conseil Capgemini à partir du lundi 24 juin, a-t-il confirmé au Quotidien. « Je commence lundi ! » Le Dr François Braun, ancien ministre de la Santé et de la Prévention de 2022 à 2023, a confirmé au Quotidien une information publiée par Le Canard enchaîné. L’urgentiste va « accompagner et conseiller », dans le cadre d’une mission d’audit pour la société de conseil Capgemini, le nouveau projet médical du centre hospitalier Princesse Grace à Monaco.

Source : le quotidien du médecin.

 

La France continue de pousser les étudiants à partir à l’étranger et à abandonner le système

Depuis près d’un mois, les étudiants en LAS Sciences infirmières à l’Université d’Aix-Marseille se mobilisent. Ils dénoncent une harmonisation de leurs notes qui leur a fait perdre de nombreux points sur leur moyenne générale, et a brisé leur rêve d’intégrer médecine. L’un de ces étudiants, Yoni, nous a envoyé un courrier où il exprime sa détresse face à ce système. “Si rien ne change, nous allons devoir aller aux oraux pour nous vendre ou aller à l’étranger”, alerte-t-il.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/debats/courriers-des-lecteurs/la-france-continue-de-pousser-les-etudiants-partir-letranger-et

 

Biogaran Conseil et DDB interpellent les Français sur l’automédication

Accompagné de son agence DDB, Biogaran Conseil prend la parole sur la problématique de l’automédication. « Vous pouvez essayer d’assimiler 6 ans d’études de pharmacie ou demander conseil à votre pharmacien »… C’était donc la phrase placée sous les yeux des milliers de voyageurs passant par la gare Montparnasse. Et ils ne pouvaient pas la rater ! Visible sur trois formats événementiels de 42, 17 et 3 m2, cette interpellation a été mise en scène sur fond d’une reproduction d’un infime extrait d’un des nombreux documents à assimiler pendant les études de pharmacies.

Lien vers l’article : https://jai-un-pote-dans-la.com/biogaran-conseil-et-ddb-interpellent-les-francais-sur-lautomedication/

 

Carte Vitale : l’appli commence à se généraliser

Lancée en octobre 2019, l’application mobile de la carte Vitale devrait être enfin généralisée en 2025. Un service supplémentaire que veut proposer l’Assurance maladie, sans faire disparaître la carte Vitale physique. L’appli présente selon la Cnam plusieurs avantages : l’assuré l’a toujours sur lui, les informations sont toujours à jour et elle est sécurisée. Elle permet aussi aux professionnels de santé de facturer leurs actes. Pour ce faire, le pharmacien doit paramétrer les douchettes de son lecteur QR Code ou NFC et le logiciel de facturation doit être connecté au téléservice ADRi pour vérifier les droits du patient. Enfin, les professionnels doivent signer en ligne la feuille de soins électronique. Selon l’Assurance maladie, en avril 2024, 86,5 % des pharmaciens étaient équipés d’un logiciel compatible avec l’appli et 81,9 % des médecins.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

“On veut convaincre qu’on ne fait pas du mauvais boulot” : les médecins des plateformes de téléconsultation se fédèrent

Alors que la pratique de la téléconsultation a explosé depuis la crise sanitaire, les médecins salariés des plateformes ont décidé de se regrouper. Une Fédération des médecins téléconsultants (FMT), dont le but est “d’assurer la défense des droits matériels et moraux” de ces praticiens, vient de voir le jour. Car bien que plébiscitée par les patients, la pratique fait l’objet de nombreuses réserves de la part des instances et organisations médicales. Le Dr Dominique Souvestre, médecin retraité exerçant chez Medadom et premier président de la fédération, entend bien prouver à ses confrères que téléconsultation peut rimer avec excellence et éthique.

Source : egora.

 

LEO Pharma et l’art collaboratif pour les maladies inflammatoires de la peau

Le 20 juin, LEO Pharma a organisé l’événement “Exp’OSE TA PEAU” sur le parvis de La Défense pour sensibiliser le grand public aux maladies inflammatoires chroniques de la peau comme l’eczéma atopique et le psoriasis. En partenariat avec plusieurs associations de patients, l’événement utilise l’intelligence artificielle pour créer une fresque géante. Les participants peuvent y inscrire leur prénom et un mot résumant leurs émotions face à ces affections cutanées, contribuant ainsi à une œuvre d’art collective qui met en lumière leurs expériences et défis quotidiens.

Pour en savoir plus : https://www.defense-92.fr/sante/leo-pharma-sur-le-parvis-de-la-defense-pour-sensibiliser-sur-les-maladies-de-peau-80175#:~:text=Defense%2D92.fr-,Leo%20Pharma%20sur%20le%20parvis%20de%20La%20D%C3%A9fense,sur%20les%20maladies%20de%20peau&text=L’entreprise%20pharmaceutique%20danoise%20%C3%A9tait,de%20personnes%20dans%20le%20monde.

 

« Prépas » vs tutorat : une lutte inégale

Pour lutter contre l’influence grandissante des écoles de préparation privée, ou « prépas », les principales fédérations d’étudiants en santé demandent plus de soutien de la part des rectorats et du gouvernement.

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/etudes-formation-continue/prepas-vs-tutorat-une-lutte-inegale?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20240620%5D&utm_content=20240620&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Sécurité : comment se prémunir des vols et des agressions en pharmacie ?

La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a mis en place avec la préfecture de police de Paris des cycles de conférences permettant aux pharmaciens de faire face à d’éventuelles agressions et de s’en prémunir. « Nous sommes en train de mettre en place un cycle de formation avec l’Ordre national des pharmaciens sur les systèmes de sécurité propres aux officines et les attitudes à adopter en cas d’agression », explique Yorick Berger, secrétaire général du syndicat des pharmaciens de Paris et responsable des relations avec la chaîne du médicament au sein de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Le ChatGPT de la santé, ou quand une IA peut prédire votre futur médical

À l’avenir, des agents intelligents pourront se substituer à des infirmiers ou des médecins pour des tâches relativement simples. À l’avenir, des agents intelligents pourront se substituer à des infirmiers ou des médecins pour des tâches relativement simples. Un outil intelligent capable d’anticiper les événements à venir dans la vie d’un patient, qu’il s’agisse de futurs symptômes ou de traitements à prescrire, vient d’être mis au point. Il est alimenté par une importante base de données publiques britanniques et américaines. Les premiers résultats sont particulièrement encourageants. Une étude de chercheurs de l’Institute of Psychiatry, Psychology & Neuroscience (IoPPN) du King’s College de Londres démontre l’efficacité d’un outil alimenté par de l’intelligence artificielle, appelé Foresight. Ce dernier est capable de prédire le futur médical de patients, simplement en analysant leurs dossiers de santé électroniques. Il ne s’agit pas du seul outil intelligent développé dans le but d’améliorer les diagnostics des médecins. Aux États-Unis, la start-up américaine Hippocratic AI a récemment annoncé un partenariat avec Nvidia pour développer un projet d’agent de santé virtuel alimenté par l’intelligence artificielle générative. L’idée est de mettre sur pied un assistant virtuel capable de comprendre et de réagir aux émotions des patients, sous la forme d’un personnage animé, sur une tablette, qui dialogue à distance avec le malade.

Source : La Dépêche.

 

CHIFFRES

 

Difficultés d’accès aux soins, hausse des franchises médicales, parcours de soins complexes… les Français sont perdus dans un système de santé auquel ils font de moins en moins confiance. Mais au milieu de ces considérations négatives, le pharmacien d’officine reste leur repère. Après l’augmentation des franchises médicales, plus de 4 personnes sur 10 envisagent de moins consulter pour les maux quotidiens et de se rendre directement en pharmacie pour trouver une solution, y compris pour les personnes souffrant de handicap ou souffrant de nombreux maux du quotidien. De plus, 91 % des Français interrogés jugent le pharmacien facile d’accès. Le pharmacien est également le premier relais pour la téléconsultation puisque 30 % de ces consultations ont été effectuées en pharmacie, juste derrière le domicile (56 %). De plus, les Français sont favorables à un élargissement des missions des pharmaciens : dépistage de pathologies (76 %), réalisation de consultations pour des affections courantes telles que les maux de tête, les courbatures et les problèmes digestifs. Pour renforcer le rôle du pharmacien, NèreS préconise de formaliser une vision des soins de premier recours de demain et définir une stratégie globale pour en améliorer l’accès. L’association propose aussi de définir et promouvoir la pharmacie comme porte d’entrée pour les soins de premier recours sachant que le réseau officinal reçoit 349 millions de visites par an uniquement constituées d’achats de produits de premier recours (sans ordonnance). Enfin, NèreS souhaite qu’une politique volontariste en matière de délistage sans déremboursement soit adoptée. En France, seulement 97 molécules sont délistées contre 135 en Allemagne et 146 au Royaume-Uni.Sources : baromètre NèreS et le quotidien du pharmacien, le moniteur des pharmacies.

En plus du dossier médical partagé (DMP) et d’Amelipro, l’Assurance maladie travaille au déploiement de l’ordonnance numérique et de l’application carte Vitale, pour offrir un bouquet complet de solutions aux professionnels de santé – ainsi qu’aux usagers. Pour accompagner les pharmaciens dans cette transition, 450 délégués du numérique en santé sont déployés sur l’ensemble du territoire.

Le CA moyen de mai 2023 progresse de 1,56 %. L’activité est tirée vers le haut par le médicament remboursable (+4.27 %) et plus particulièrement par le développement des médicaments chers supérieurs à 1930 euros PFHT (+8,37 %). Plus inquiétant, la marge brute sur le médicament remboursable décroche malgré la hausse de l’activité. Source : Barofar LLA.

22 % des titulaires d’officines disent avoir investi plus de 100.000 euros au cours des trois dernières années, essentiellement en raison des nouvelles missions des pharmaciens, rapporte Le Quotidien du Pharmacien. 19% évaluent leur investissement à plus de 30.000 euros, et le reste moins de 30.000 euros.

Bpifrance s’est rapproché du fonds européen BC Partners dans la course au rachat de Biogaran, face à Torrent et Aurobindo, mais aussi Benta Lyon. Ce dernier n’aurait toutefois pas déposé d’offre dûment formelle et engageante, malgré une marque d’intérêt. Selon Les Échos, la banque publique se dit prête à détenir entre 10 et 20% du capital du laboratoire. “La position de BC Partners correspond aux critères de la banque publique, à savoir s’engager à maintenir le siège en France et ne pas délocaliser la production”, ajoute une source. L’un des deux industriels indiens se serait aussi engagé sur ces critères. Les Échos évoquent toutefois une sortie à cinq ans de BC Partners, qui ferait alors l’objet d’une nouvelle revente, mais avec la possibilité pour Bpifrance de rester à son capital à long terme. Reste désormais à savoir si le montant de l’offre pourra convaincre Servier.

La Collectivité européenne d’Alsace (CEA) a adopté un “Plan santé”, doté de trois millions d’€, pour lutter contre la “pénurie de professionnels” et la “désertification des territoires”. “Aujourd’hui, l’offre de santé est menacée, on a peur de ne pas réussir à soigner nos concitoyens. Dans toutes les situations, les soins de proximité, les soins non programmés, les urgences, on a des déficits et des difficultés nouvelles”, déplore Frédéric Bierry, président LR de la CEA. Lien vers l’article : https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/lalsace-adopte-un-plan-contre-les-deserts-medicaux

80 % des Français sont favorables au don d’organes, mais 37% des familles de défunts s’opposent encore à cette pratique, selon les chiffres du dernier baromètre de l’Agence de la biomédecine, rappelé samedi, à l’occasion de la journée nationale du don d’organes.

Le déploiement de l’ordonnance numérique se poursuit et en ville, les médecins utilisateurs ont généré mensuellement 2,2 millions de prescriptions électroniques entre décembre 2023 et mai 2024, a annoncé la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam) lors d’un point presse organisé le 20 juin.

Avec 105,4 cas pour 100.000 habitants en 2022, la France est le pays où le taux d’incidence du cancer du sein est le plus élevé dans le monde. “Personne ne sait comment l’expliquer, c’est le problème !” commente l’oncologue Jérôme Barrière, membre du conseil scientifique de la Société française du cancer (SFC).

En 2023, l’Ordre peut compter sur les 74 219 pharmaciens en exercice pour assurer une présence pharmaceutique partout en France. On compte en moyenne 30 officines, 7,4 laboratoires de biologie médicale et 3,3 pharmacies à usage intérieur pour 100 000 habitants. Le nombre d’inscriptions en section A poursuit sa baisse en 2023 (-1,3% par rapport à 2022, -10,7% par rapport à 2013). Cette baisse est notamment liée à la restructuration du réseau officinal. L’âge moyen des pharmaciens inscrits en section A est de 49,2 ans. En 2022, elle était de 49,6 ans. Autre chiffre important, au 1er janvier 2024, on comptait en effet 19 887 officines en métropole, sous la barre symbolique des 20 000 (auxquelles s’ajoutent 615 officines en outre-mer). Le constat est encore plus frappant si l’on observe les chiffres sur les dix dernières années. Entre 2013 et 2023, le nombre d’officines a baissé de près de 10 %. Durant la dernière décennie, 2 028 pharmacies ont disparu du territoire. Pour en savoir plus : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/la-demographie/les-pharmaciens-panorama-au-1er-janvier-2024

Le nombre d’adjoints inscrits à l’Ordre (29 158) en 2023 est en augmentation de +2,3% par rapport à 2022. Le profil des adjoints est plus féminisé que celui des titulaires (79% de femmes). Il est aussi plus jeune avec un âge moyen de 44,6 ans. On compte actuellement 1,4 adjoint par officine, un chiffre stable par rapport à 2021. L’étude révèle que 3591 adjoints sont intérimaires (+15,7% vs 2022). On peut dire qu’il s’agit de la section d’entrée des pharmaciens officinaux avec 3600 nouvelles inscriptions en 2023, soit une hausse de +33%, 59% d’entre eux choisissant d’exercer dans leur région d’études. 19% des inscrits exercent depuis plus de 30 ans. Une section qui rassure et peut s’impliquer dans les nouvelles missions. Source : Ordre des pharmaciens.

L’avenant économique de la nouvelle convention pharmaceutique signé le 10 juin par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’assurance-maladie inclut un volet « démarche écoresponsable », qui sera intégré à la ROSP « Bon usage des produits de santé ». Une fois la convention entérinée, ce volet permettra aux pharmaciens les plus impliqués de toucher jusqu’à 600 euros. Source : le quotidien du pharmacien.

Qu’ils soient sous biosimilaires ou sous biothérapie, les patients attendent majoritairement une amélioration de leur santé. Plus de 80% des patients sous biosimilaires considèrent que ces traitements sont identiques à la biothérapie avec les mêmes effets. Cependant, près de 1 patient sur deux, sous biothérapie ou biosimilaire, pense ne pas avoir reçu le bon niveau d’accompagnement ou d’information sur le biomédicament par leur médecin.Lorsqu’ils sont informés sur les biosimilaires (efficacité et tolérance similaires à la biothérapie), 83% des patients sous biothérapie accepteraient de passer à un traitement biosimilaire si leur professionnel de santé le leur proposait. Source : AFLAR.

Les Échos s’intéressent au modèle suédois du sport en entreprise, parfois obligatoire. Au sein de l’entreprise Bjorn Borg par exemple, “tout le monde assiste à la séance hebdomadaire, mais à son rythme”, indique Emma Bengtsson, la responsable marketing. Une marque que l’entreprise revendique. “Lors des recrutements, les candidats qui viennent nous voir le savent, nous communiquons beaucoup dessus, ceux qui n’y adhèrent pas ne viennent pas”, affirme Amelie Johnk, responsable RH. La société n’est pas la seule à mettre l’exercice physique au planning professionnel. L’entreprise publique de distribution de l’eau Kalmar Vatten impose elle aussi deux heures de sport hebdomadaire à ses 120 salariés.

Le taux d’emploi des jeunes diplômés des grandes écoles est moins bon que les années précédentes constatent Les Échos. Dans son enquête annuelle sur l’insertion des diplômés, la Conférence des grandes écoles (CGE) indique en effet qu’il est de 70,9% cette année, contre 75%, l’an dernier. À titre de comparaison, il était de 73,3% en 2021, après une chute à 64,5% en 2020 sous l’effet de la pandémie. La CGE évoque un retour “à l’équilibre”, en ajoutant cependant que les salaires, eux, sont au beau fixe.

En 2021, 84,4 % des Franciliens âgés de 18 à 75 ans déclarent être favorables à la vaccination contre 82,1 % dans les autres régions. Près de 75 % des Franciliens interrogés considèrent l’obligation vaccinale pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018 comme une bonne mesure. Source : L’Institut Paris Region.

La pétition lancée en amont de la journée de grève du 30 mai et dénonçant la précarité du réseau, les ruptures… a déjà recueillie plus de 3 millions de signatures, de quoi faire pression sur le gouvernement en place mais aussi celui qui sera nommé post législatives. Source : pharm-enews.fr

Les spécialités à base d’acarbose 50 mg sont en rupture de stock et la situation devrait s’améliorer à partir de juillet 2024. Dans cette attente, les pharmaciens sont invités à ne délivrer ces médicaments qu’aux patients déjà sous traitement, et à donner les formes sécables d’acarbose 100 mg en priorité aux patients traités par acarbose 50 mg, afin qu’ils puissent facilement prendre un demi-comprimé. Source : le quotidien du pharmacien.

22,9 % des 18-24 ans consommaient du cannabis en 2023, contre 26,9 % en 2017, selon le dernier rapport de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT).

Dans un rapport publié, l’OMS évalue à 2,6 millions le nombre de décès, en 2019, liés à la consommation d’alcool dans le monde, soit près d’un décès sur 20 chaque année. Selon le rapport, 1,6 million de ces décès sont liés à des maladies non transmissibles, dont 474.000 de maladies cardiovasculaires et 401.000 de cancers. Les 724.000 décès supplémentaires résultent de blessures, dont des accidents de la route et de l’automutilation.

Sanofi a lancé un appel d’offres initial pour sa division de santé grand public de 20 milliards de $, rapporte Bloomberg News. Les offres du premier tour sont attendues pour la mi-juillet, alors que la société pharmaceutique travaille en parallèle sur une éventuelle scission de la division en une société cotée en bourse. Les fonds Blackstone, CVC Capital Partners, Advent International, PAI Partners et Clayton Dubilier & Rice pourraient notamment s’intéresser au dossier. Sanofi devrait conserver de son côté une participation minoritaire dans l’entreprise.

61% des Français déclarent pratiquer du sport au moins une fois par semaine, mais une proportion significative (30%) ne pratique jamais ou presque (moins d’une fois par mois) la moindre activité sportive, y compris modérée. Rester en bonne santé est, de loin, la principale motivation des Français pour pratiquer du sport avec 71 % de citations. Son corollaire – améliorer sa condition physique – arrive en 2ème position avec 51 % de citations, devant le besoin de se détendre ou d’évacuer son stress (38 %) et l’envie de perdre du poids (34 %). L’inactivité physique et la sédentarité sont responsables annuellement du décès de 40 000 à 50 000 personnes. Et le coût social de l’inactivité physique est énorme : il a été estimé à 140 milliards d’euros par an. Source : Observatoire Sport-Santé.

Dans un contexte économique difficile pour les officines, 24/7 Services annonce une réduction de ses tarifs allant jusqu’à 11%, applicable dès le 15 juin 2024. Une initiative qui vise à soutenir ses clients pharmaciens et favoriser l’embauche de remplaçants ou de personnel en renfort. Source : pharm-enews.fr.

Quand 80 % des préparateurs se disent prêts à compléter leur formation par une licence, 84 % des titulaires estiment qu’un préparateur mieux formé serait un atout pour leur équipe. Voici l’un des enseignements du sondage mené par l’Association nationale des préparateurs en pharmacie (Anprep) et le site communautaire Pharmechange.

Au lieu de le rapporter en officine, un patient sur deux (55 %) envisage de garder dans son armoire à pharmacie après utilisation un médicament sujet à pénurie. Une attitude quantifiée par une étude menée en mai 2024 par l’institut CSA auprès de 1 000 personnes à la demande de l’éco-organisme Cyclamed. Dans cette étude, le quart des répondants (26 %) disent avoir été confrontés à une pénurie de médicaments au cours des six derniers mois. Les autres, ceux qui ne l’ont pas été, disent qu’ils vont prendre malgré tout cette précaution dans 16 % des cas.

Véritable enjeu de santé publique, les allergies alimentaires toucheraient près de 10% de la population. Impulsée, en France, par le Syndicat Français des Allergologues (SYFAL) et la Fédération Française d’Allergologie (FFAL), la Semaine mondiale de l’Allergie fait donc le choix stratégique de les mettre au menu de sa deuxième édition tricolore. Du 24 au 29 juin 2024, l’événement se dotera d’un dispositif en ligne et 100% gratuit, pour sensibiliser les particuliers et professionnels, partout en France. Pour en savoir plus : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/222409/semaine-mondiale-de-lallergie/

L’éco-organisme DASTRI a publié ses résultats pour l’année 2023. Un bilan qui montre que le taux de collecte des DASRI patients sans électronique reste stable par rapport à l’année précédente et que plus de 9 500 pharmacies ont commandé des boîtes violettes. Source : le quotidien du pharmacien.

43 % des médecins interrogés par Le Quotidien du Médecin voteront en faveur de la majorité présidentielle aux élections législatives, un chiffre en retrait de 9 points par rapport à 2022. Chez les médecins spécialistes, la majorité présidentielle frôle les 50% pour le premier tour.

En collaboration avec des start-up, l’Hôpital américain de Paris développe une plateforme de jumeaux numériques pour ses patients. Chaque patient aura ainsi accès à une application contenant des scores de risques de développer telle ou telle maladie. “Le but n’est pas de faire peur. Nous parlons de probabilité d’avoir telle maladie qui est plus élevée chez certaines personnes”, précise Benoît Gallix, professeur de médecine et radiologue. L’établissement entend ainsi renforcer sa spécialité en prévention. “Nous avons ouvert un centre de prévention, check-up center, en 1991. En 2023, 8000 bilans ont été effectués”, explique Robert Sigal, directeur général de l’établissement, à L’Usine Digitale.

Le président du groupe mutualiste Vyv, Stéphane Junique, s’est montré sceptique sur la proposition de Gabriel Attal d’une mutuelle santé à 1 € par jour, pour des personnes aujourd’hui non couvertes. “Je ne saurais pas expliquer à nos adhérents que pour un certain nombre de personnes, l’accès à la mutuelle soit facilité, alors que la cherté des cotisations va être encore plus grande pour les adhérents existants”, a-t-il indiqué. Source : La Tribune.

En 2023, 16 630 officines ont réalisé leur auto-évaluation au sein de leur pharmacie. Source : Ordre des pharmaciens.

33 % de la population mondiale, soit 1,8 milliard de personnes ne bougent pas assez, ce qui menace leur santé physique et mentale, selon une étude parue dans le Lancet Global. Cette sédentarité est en hausse de cinq points par rapport à 2010 et devrait atteindre 35% d’ici à 2030, alors que l’OMS porte un objectif mondial de réduction de l’inactivité physique de 15% sur la période.

 

GROUPEMENTS

 

Jeux olympiques et paralympiques : les groupements dans les starting-blocks

Pour les groupements, cet événement unique au monde pourrait être l’occasion de se démarquer de la concurrence. Mais gare à l’excès de zèle ! En effet, « si l’on souhaite profiter des Jeux olympiques et paralympiques pour enrichir sa communication, il y a des limites à ne pas dépasser. La reprise du logo ou de la mascotte des Jeux, ou même faire référence à ces derniers via un hashtag est interdit, à moins d’être partenaire officiel », rappelle le groupement Pharmabest. Et le Comité Olympique veille…Résultat, Pharmabest et d’autres groupements, comme Giphar, optent pour la publication d’affiches et de visuels à thématique sportive (et non olympiques), arborant les couleurs bleu-blanc-rouge du drapeau français et un champ lexical lié au sport. La mise en avant de plusieurs produits liés à la pratique sportive (compléments alimentaires, sparadraps, compresses…) est également de mise.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/jeux-olympiques-et-paralympiques-les-groupements-dans-les-starting-blocks

 

Avec la campagne « tant qu’il y aura… », Giphar valorise le rôle des pharmaciens

Le groupement Giphar a lancé le 23 mai 2024 une nouvelle campagne de communication. Intitulée « tant qu’il y aura… », elle met en scène des archétypes de patients bien connus des pharmaciens, comme le père de famille débordé par ses nouvelles responsabilités, la jeune « cyber-condriaque » paniquée par ce qu’elle a pu lire sur Internet ou la cliente embarrassée par une demande ou un achat un peu gênant…Face à ces situations parfois délicates que rencontrent les officinaux, Giphar souhaite rendre hommage au rôle des pharmaciens dans le système de santé et promouvoir ses solutions pour les soutenir dans leur pratique quotidienne. D’autres scénarios sont en préparation pour nourrir cette saga des « patients d’aujourd’hui pour les pharmaciens d’aujourd’hui », qui sera diffusée toute l’année.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Hello Pharmacie accélère sur les nouvelles missions

Très impliqué dans l’exercice des nouvelles missions, Hello Pharmacie a organisé fin mai sa première Journée des relais santé publique. Présidée par Maxime Denis, pharmacien responsable santé-services chez Hello Pharmacie et Marc Mougenot, président du groupement, cette journée a abordé l’accompagnement des patients autour de pathologies chroniques (diabète, cancérologie, insuffisance veineuse) et la mise en place des nouvelles missions (prescription des vaccinations, TROD, entretiens pharmaceutiques…). Hello Pharmacie a justement présenté sa stratégie à ses adhérents : faire de ces nouvelles missions, trop souvent délaissées par les officinaux, une routine. Leur bénéfice pour les patients est évident. « Mai est le mois du dépistage de l’hypertension chez Hello Pharmacie. Nous avons dépisté 5 365 patients cette année, et 25 % d’entre eux ont découvert qu’ils avaient des chiffres tensionnels supérieurs aux normes. Ces constats ont permis de les orienter vers le médecin. Potentiellement, ce sont des vies sauvées. » Pour promouvoir ces activités, Hello Pharmacie publie régulièrement des campagnes de communication. Ce mois-ci, Hello Pharmacie ayant un partenariat avec l’Établissement français du sang (EFS), c’est le don du sang qui est à l’honneur, avec des vidéos qui visent à informer les patients des besoins en transfusions sanguines à l’approche des congés d’été. Les mois de juillet, d’août et de septembre seront respectivement dédiés à la contraception, à la protection solaire, et au repérage de l’endométriose.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

PharmaVie propose des gummies pour les enfants

PharmaVie lance un complément alimentaire sous forme de gummies à destination des enfants de 3 ans et plus. Le produit, qui devrait être le premier d’une nouvelle gamme, se présente sous la forme d’une boîte de 30 gommes à consommer entre 15 à 30 jours après ouverture, avec un prix public conseillé de 6,90 euros. Selon PharmaVie, « près d’une personne sur deux s’arrête avant le nombre de jours recommandés pour une cure complète de compléments alimentaires, entraînant une perte d’efficacité. Pour contrer cette problématique, la galénique de gummies est un atout et permet de toucher une cible plus jeune ». Avec ce lancement, le groupement cherche à « répondre au mieux aux besoins des patients » dans le domaine de l’équilibre nutritionnel, « essentiel pour maintenir un état de bonne santé sur la durée ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Pharmabest présente sa nouvelle gamme « Pureté »

Pharmabest a lancé le 14 juin une nouvelle marque de distributeur (MDD), baptisée Pureté. Portée par 3 produits phares, il s’agit d’une gamme courte de produits dermatologiques « innovants et respectueux de l’environnement », selon le groupement de David Abenhaïm, et dont les prix sont 20 à 30 % inférieurs à ceux de leurs équivalents de marque nationale. Il s’agit de la troisième MDD du groupement, après Pharmascience et Pharmabiotic, dont 800 000 unités ont été écoulées en 2023.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Totum fait évoluer son identité visuelle

Plus de 10 ans après sa création, Totum Pharmaciens a décidé de mettre un coup de neuf dans son identité visuelle, modifiant son logo ainsi que sa charte graphique et son code couleur. La différence la plus notable se retrouve au sein des outils de communication du groupement, qui a travaillé sur 3 univers : la communication santé (oncologie, diabète, nouvelles missions…), la communication commerciale (affiches de promotion, étiquetage des rayons, carte de fidélité) et la communication institutionnelle (développement du réseau, campagnes à destination des étudiants, compagnonnage…). Chaque univers possède désormais son propre code couleur : le bleu marine « Totum » qui sert de lien pour chaque univers, avec l’ajout de rouge et de jaune pour le commercial, tandis que la communication institutionnelle utilise également le bleu cyan et le vert clair.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Rocade lance une campagne de recrutement d’étudiants

Pour lutter contre les difficultés de recrutement, le groupement Rocade a lancé en mai une campagne de communication à destination des étudiants en santé, et tout particulièrement ceux ayant opté pour la pharmacie. Objectif : les encourager à s’engager, via un stage ou une alternance, au sein d’une officine Rocade.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

RETAIL

 

Le groupe Carrefour inaugure son premier magasin Atacadao en France

Un premier magasin de l’enseigne brésilienne d’offres de gros Atacadao a été inauguré à Aulnay-sous-Bois, jeudi 20 juin, par le groupe Carrefour. Présent à l’inauguration, le PDG du groupe Carrefour, Alexandre Bompard, a vanté une offre de produits « à des prix qu’on ne trouve pas en France », et un type d’enseigne adapté aux « zones populaires » et aux professionnels. Le modèle sous franchise de l’enseigne est critiqué par la CFDT. La branche services de la CFDT a assigné Carrefour en justice « pour pratique abusive de la location-gérance et de la franchise », l’accusant d’avoir externalisé plus de 300 magasins et 23 000 salariés à ce jour en confiant la gestion à des franchisés. Alexandre Bompard a récemment défendu cette politique permettant à Carrefour de ne pas fermer de magasins, dans un contexte « extraordinairement difficile » sous la « pression concurrentielle » de spécialistes du discount « dont le modèle social n’a rien à voir avec le nôtre ».

Source : Stratégies et Le Monde.

Pour en savoir plus : https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/06/23/dans-le-premier-magasin-discount-atacadao-de-france-decor-minimal-petits-prix-et-un-peu-le-bazar_6242586_3234.html