Actualités du 30 septembre au 2 octobre 2024

GOUVERNEMENT et PLFSS 2025

 

Michel Barnier envisage de réduire la prise en charge des consultations médicales

Michel Barnier a profité hier de son discours de politique générale pour rendre hommage aux « aides-soignants, infirmiers, médecins » qui « ont toujours moins de temps pour soigner toujours plus de patients ». Le Premier ministre a réaffirmé son intention de faire de la lutte contre les déserts médicaux une « priorité ». Sans pour autant annoncer de nouvelles mesures d’ampleur. Il s’agit en effet surtout d’ »amplifier l’effort engagé » par ses prédécesseurs: déploiement des assistants médicaux, des bus de santé, des maisons pluriprofessionnelles de santé, de la téléconsultation, tout comme la mise en place d’un « cumul favorable emploi-retraite »» pour inciter les médecins à poursuivre leur exercice au-delà de l’âge légal. Il a également annoncé un « programme Hippocrate » afin d’envoyer les internes exercer dans les territoires médicalement sous dotés, mais sur la base du « volontariat ». Pour « regagner du temps médical », Michel Barnier entend renforcer les délégations de tâches entre médecins et autres professionnels de santé. La loi « infirmières, infirmiers », visant à mieux reconnaître leur expertise et élargir leurs compétences, est au programme. Les pharmaciens et les kinésithérapeutes pourraient voir aussi leur rôle élargi dans la prise en charge des patients. Selon Les Échos, le gouvernement envisage par ailleurs d’augmenter le « ticket modérateur » des consultations médicales. Ce reste à charge des patients, qui peut être remboursé par les mutuelles, pourrait ainsi grimper jusqu’à 40%, contre 30% actuellement. De quoi neutraliser la hausse de la consultation chez les médecins généralistes, qui passera de 26,50 € à 30 € en fin d’année. La Sécurité sociale entend ainsi économiser 1 milliard d’€. Par ailleurs, le Premier ministre a décidé de ne pas solliciter de vote de confiance. Le PS a déjà annoncé qu’il déposerait une motion de censure du gouvernement d’ici la fin de semaine.

Sources : Les échos, BTA.

 

Budget : Marc Ferracci prévient les industriels de la santé que des «efforts» seront nécessaires

Le budget tendu de la France et de la Sécurité sociale vont contraindre pouvoirs publics et industriels de la santé à « des efforts » et des « arbitrages difficiles », notamment sur les prix des produits, a prévenu mardi le ministre délégué à l’Industrie, Marc Ferracci. « Nous allons nous battre pour l’industrie de santé. Cela va supposer des efforts, des efforts partagés, des efforts à la fois sur les volumes, mettre en œuvre des mesures de bon usage » et « sans doute également sur les prix », a déclaré Marc Ferracci, dans un discours à l’ouverture des 13e « Rencontres du G5 santé », qui regroupent les huit principales entreprises françaises de produits de santé.

Source : Europe 1.

 

Examen du PLFSS 2025

Discussion en séance publique du lundi 28 octobre au mercredi 30 octobre puis du lundi 4 novembre au mardi 5 novembre (vote solennel). L’on présume que l’examen du texte en commission des affaires sociales devrait avoir lieu au cours de la semaine du 21 octobre, au plus tard. L’agenda de la commission n’est pas encore stabilisé. Pour rappel, préalable à l’examen du PLFSS, le projet de loi d’approbation des comptes de la sécurité sociale pour 2023 sera examiné en séance publique à compter du mardi 15 octobre.

Source : BTA.

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Enquête Harris Interactive : des patients prêts à payer plus pour se soigner, étonnant non ?

« Proposer un large choix de marques pour une même indication, pour les maux du quotidien, avec toujours la présence et les conseils du pharmacien ou de son équipe. », voilà ce qui résulte de l’enquête Toluna Harris Interactive pour Viatris portant sur les idées reçues sur l’automédication. De ce sondage, qui intègre les regards croisés des pharmaciens et des consommateurs, on peut notamment retenir que « pour les deux cibles, le médicament sans ordonnance se caractérise, premièrement, par son mode de procuration puis par son mode d’action, son utilisation et son non-remboursement. » Il existe cependant des divergences puisque, pour les consommateurs, un médicament sans ordonnance se définit comme tel ou par son accessibilité. Il peut aussi être assimilé à un traitement d’une pathologie plus légère et/ou traitable seule. Les pharmaciens estiment, quant à eux, que ces produits se caractérisent par leur intervention en tant que conseiller.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Télétransmission : le « retour NOEMIE » évolue

À compter du jeudi 3 octobre, un nouveau système de nommage des anomalies va être adopté par l’assurance-maladie concernant les factures envoyées en télétransmission par les pharmaciens.

Aujourd’hui, lorsqu’un pharmacien télétransmet une facture à l’assurance-maladie, cette dernière lui adresse ensuite un retour d’informations électronique appelé « retour NOEMIE » (Norme ouverte d’échange entre la maladie et les intervenants extérieurs), ainsi qu’un courrier de « retours sur traitement de lots ». Le retour NOEMIE « se présente sous la forme d’un catalogue national de structures de fichier correspondant à des types de retour différents. Chaque type de retour est appelé “référence” et est identifié par un numéro », rappelle l’assurance-maladie. À partir du jeudi 3 octobre, l’assurance-maladie, en partenariat avec la Mutualité sociale agricole (MSA), va mettre en place un nouveau système de nommage des anomalies, ceci afin « d’harmoniser ces retours d’information ».

Pour en savoir plus : https://www.ameli.fr/hauts-de-seine/pharmacien/actualites/factures-teletransmises-changement-des-libelles-d-anomalies-compter-du-3-octobre

 

Dépister plus tôt le diabète de type 1

En 2023, plus de 4 enfants ou adolescents de moins de 15 ans sur 10 ont été diagnostiqués trop tard d’un diabète de type 1 (DT1) avec une acidocétose modérée ou sévère (complication métabolique aiguë du diabète), voire un coma diabétique. Pour favoriser un diagnostic précoce et limiter les conséquences graves qui peuvent en découler, l’Aide  aux Jeunes Diabétiques (AJD) a lancé ce jour un appel à l’action : « Ensemble, repérons les signes du diabète de type 1 avant qu’il ne soit trop tard » chez l’enfant et l’adolescent.  La FSPF s’associe à l’AJD pour relayer cette campagne de sensibilisation nationale qui se déroulera jusqu’en juin 2025. L’incidence du DT1 a doublé en 15 ans en France et touche actuellement 30 000 enfants et adolescents de moins de 15 ans. En tant que professionnel de santé, vous pouvez, dans le cadre d’une campagne de prévention du diabète, effectuer le dépistage du diabète auprès de vos patients. Pour aller plus loin dans le dépistage et sensibiliser vos patients aux signes énonciateurs du DT1, un kit de communication réalisé par l’association Aide aux Jeunes Diabétiques (AJD) est à votre disposition : affiche à imprimer, film à diffuser sur vos écrans en officine et sondage à partager au comptoir.

Source : FSPF

Lien vers le kit : https://www.ajd-diabete.fr/app/uploads/2024/10/KIT-COM-PdS.zip

 

La campagne grippe et Covid en pratique

La campagne de vaccination contre la Covid-19 et la grippe va débuter le 15 octobre. La FSPF fait le point sur les vaccins disponibles, les publics concernés, la coadministration et les modalités de commande et de facturation. Depuis le 23 septembre, les vaccins sont disponibles à la commande via la plateforme Santé publique France, chaque semaine, les lundis et mardis. La livraison s’effectue le jeudi ou le vendredi de la semaine suivante. Lors de son Live hebdomadaire du 27 septembre, Philippe Besset, président de la FSPF, a enjoint ses confrères à constituer « un petit stock », sans pour autant surstocker. « Vous en aurez [des vaccins] tout le temps de la campagne, vous pouvez prévoir. Il y a dix semaines de délai de conservation au réfrigérateur, ce qui permet de couvrir la durée de la campagne. […] Nous allons essayer de faire en sorte d’  »aller vers » et de proposer la vaccination à tout le monde, à la différence des années précédentes », a-t-il déclaré en se réjouissant des conditions propices, cette année, pour réaliser « une bonne campagne ».

Lien vers l’article : http://www.lepharmaciendefrance.fr/actualite-web/la-campagne-grippe-covid-en-pratique

 

Le pionnier des cabines de télémédecine en liquidation judiciaire

Le couperet est tombé jeudi 26 septembre : la société H4D, pionnière des télécabines qui a équipé plusieurs départements, a été placée en liquidation judiciaire. Du jour au lendemain, ses quelques 150 cabines ont cessé de fonctionner. Employant 57 salariés, cette société avait pour clients des collectivités territoriales, notamment les départements de Seine-et-Marne, des Yvelines ou encore de l’Ain, et des entreprises, le volet médecine du travail.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/sante-numerique/le-pionnier-des-cabines-de-telemedecine-en-liquidation-judiciaire

 

Attractivité du métier de pharmacien : campagne de l’Académie de Pharmacie

Une initiative intitulée « Et si toi aussi, tu devenais pharmacien ? » mobilise les membres de l’Académie nationale de pharmacie : à travers sept vidéos diffusées sur Youtube entre le 25 septembre et le 4 octobre, des pharmaciens vantent les atouts de leurs branches respectives – pharmacien industriel, hospitalier, d’officine, biologiste, mycologue, distributeur ou encore enseignant-chercheur. – « Le format vidéo nous permet de toucher des publics peu familiers du monde de la pharmacie et de les sensibiliser à l’intérêt de la profession », explique Jean-Louis Beaudeux, doyen de la faculté de pharmacie de Paris et président honoraire de l’Académie nationale de pharmacie.

Pour en savoir plus :

https://www.acadpharm.org/publications/video-breves.php?id_doc=7412&rub=249&rb1=50

 

Trois nouveaux médicaments en libre accès

Un médicament de phytothérapie – Activox rhume pélargonium – et deux d’homéopathie – Sevameo et Zelaceo – font désormais partie de la liste des médicaments en libre accès.

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/medicament/trois-nouveaux-medicaments-en-libre-acces-0?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20241002%5D&utm_content=20241002&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Le bon usage du Doliprane, version rap

Face au manque de connaissances des patients sur le bon usage du Doliprane, Michaël A. Cohen, pharmacien d’officine à Paris, a réalisé un clip musical intitulé « Le Doliprane, c’est quand t’as mal au crâne ! », combinant humour et prévention.

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/shorts/gSgjpgxClIM

 

CHIFFRES

 

Pour la deuxième année, les collégiens de 5e, filles comme garçons, peuvent se faire vacciner gratuitement contre le papillomavirus (HPV), rapporte La Croix. Tous les établissements publics ainsi que les privés sous contrat qui le souhaitent participent à cette campagne de vaccination. Comme en 2023, son objectif est d’augmenter la couverture vaccinale et de prévenir l’infection, responsable chaque année de 6.000 nouveaux cas de cancer et de 30.000 lésions précancéreuses du col de l’utérus. L’État souhaite atteindre 80% d’enfants vaccinés contre les HPV en 2030.

Après une activité soutenue en juillet 2024 comptabilisant deux jours ouvrables de plus qu’en 2023 (+8.32 %), le chiffre d’affaires moyen d’août 2024 enregistre une augmentation de +3,28 % par rapport au mois d’août 2023.Les médicaments chers continuent leur progression et contribuent grandement à l’évolution de l’activité avec de grandes disparités entre les officines. L’activité des officines normandes sur les 8 premiers mois de l’année enregistre une évolution de +3.82 % bien en deçà de la moyenne nationale (+5.97 %). Source : Barofar LLA.

71 % des Français estiment que la dépendance est l’une des situations face à laquelle ils se sentent les moins préparés financièrement, selon une enquête Odoxa réalisée pour la Mutualité française. Un chiffre en hausse par rapport à 2023 où ils étaient 66%.

Le droit à l’oubli pour les malades du cancer et de l’hépatite C a été ramené à cinq ans en 2022. Deux ans après, cette réforme est toutefois encore mal prise en compte par les assureurs. « Je ne comprends pas pourquoi les compagnies ne mettent pas à jour leur questionnaire de santé et mentionnent encore le délai de dix ans », s’interroge une courtière en assurance. « Je reçois beaucoup d’appels en ce moment de personnes ayant été atteintes d’un cancer et qui ne savent pas quoi répondre », déplore-t-elle. Source : Les Échos.

À Grenoble, trois étudiants victimes de méningites ont dû être hospitalisés entre le 16 et le 20 septembre. Une campagne de vaccination va être organisée par l’ARS d’Auvergne-Rhône-Alpes et le service de santé étudiante, d’ici à la mi-octobre, rapporte France Bleu. L’ARS en profite pour rappeler les symptômes de cette maladie qui peut être mortelle : fièvre, forts maux de tête, vomissements, et surtout des taches rouges ou violacées qui peuvent apparaître d’un coup. Source : 20minutes.

L’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) a été condamnée lundi à une amende avec sursis de 50.000 € après la découverte d’un patient atteint de la maladie d’Alzheimer mort dans une aile désaffectée d’un hôpital, quinze jours après sa disparition du service d’hématologie. Les juges ont considéré que « le défaut de sécurisation de l’aile désaffectée et l’inefficacité des recherches sont bien des causes déterminantes du décès ».

L’ANSM publie le premier rapport de pharmacovigilance sur l’anticorps monoclonal nirsévimab (Beyfortus®) après la première campagne d’immunisation 2023-2024. « Ces résultats, ainsi que les études conduites sur l’efficacité, confirment la balance bénéfices-risques positive du Beyfortus® contre la bronchiolite », indique l’agence. Quelque 198 cas de pharmacovigilance ont été déclarés sur la période étudiée, dont la grande majorité (74,7%) fait état d’une moindre efficacité ou d’une inefficacité du Beyfortus®. Il n’en reste pas moins que l’efficacité reste importante de 76% à 81%, selon deux études menées par l’Institut Pasteur et Santé publique France. Source : Le Quotidien du Médecin.

2 780 rapports d’effets indésirables, liés aux nouveaux médicaments antidiabétiques et amincissants, ont été soumis à l’Agence des médicaments et des soins de santé britannique (MHRA) depuis le début de l’année. Ce chiffre est attribué à la facilité croissante d’accès à ces médicaments en ligne et à leur popularité accrue parmi ceux qui cherchent à perdre du poids rapidement.

Le député écologiste Sébastien Peytavie, lui-même en fauteuil roulant, a soumis vendredi une proposition de loi à l’Assemblée nationale pour le remboursement intégral des fauteuils roulants, rapporte Libération. L’initiative, soutenue par plus de 200 députés, s’inscrit dans la ligne de la promesse d’Emmanuel Macron, en avril 2023. Mais l’enthousiasme a rapidement fait place aux doutes quant à l’application du projet, face aux stricts plafonds alors proposés par le gouvernement. Et, pour l’heure, les fauteuils ne sont toujours pas intégralement remboursés, en dépit des annonces.

Alors que la campagne de vaccination des nourrissons contre la bronchiolite a débuté, les spécialistes rappellent que les personnes âgées sont aussi concernées. Chez le sujet âgé, les symptômes ressemblent à celui d’un simple rhume, note Le Figaro. Mais la maladie peut évoluer vers des atteintes respiratoires chroniques (bronchites, pneumonies…) voire une décompensation cardiaque, des complications graves pouvant conduire à l’hospitalisation, voire au décès. On estime que chaque année en France, près de 25 000 hospitalisations et 1 800 décès sont directement attribuables à une infection au VRS chez le sujet âgé.

Une revalorisation du salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) de 2 % dès le 1er novembre 2024 pourrait modifier les négociations salariales 2024 à l’officine. A l’officine, 16 coefficients ont été rattrapés par le Smic, malgré les augmentations de la valeur du point accordées en 2023. La prochaine réunion de négociation sur l’augmentation de la valeur du point est fixée au 18 octobre prochain. Source : le moniteur des pharmacies.

Selon le « Panorama 2023 des cancers en France », on guérit désormais 93 % des mélanomes, 88 % des cancers du sein, 63 % des cancers du côlon et du rectum et du col de l’utérus. « Les guérisons pour le cancer colorectal grimpent même à 90 % quand il est détecté très tôt, reprend Frédéric de Bels, responsable du département prévention à l’Institut national du cancer (INCa). Si nous arrivons à notre objectif de 65 % de participation pour le dépistage organisé de ce cancer précis, nous éviterons plus de 6 000 décès chaque année. »

Du 1er au 31 octobre 2024 se tient la 31ème campagne d’information et de mobilisation sur le dépistage précoce et de lutte contre les cancers du sein.

+ 1 672 : c’est la hausse du nombre de médecins en 2024, soit +0,8%, selon les chiffres de l’édition 2024 de l’Atlas de la démographie médicale, qui évoque un « frémissement » positif, malgré des inégalités territoriales qui continuent de se creuser.

Une pharmacienne de Nice (Alpes-Maritimes) est jugée pour plusieurs chefs d’accusation, dont le détournement de 726 312 euros à l’assurance-maladie via des surfacturations et des fausses ordonnances. Et elle n’en est pas à sa première fraude. Selon un rapport de l’assurance-maladie, 330 millions d’euros de fraude à la Sécurité sociale étaient imputables aux professionnels de santé en 2023, dont 60 millions d’euros liés à des infractions commises par les pharmaciens. Source : le quotidien du pharmacien.

La baisse des tarifs au 1er novembre sur les orthèses élastiques de contention des membres, bandes herniaires et autres ceintures médico-chirurgicales inquiète l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Le syndicat redoute les conséquences pour le réseau officinal mais aussi pour les fabricants français. Annoncée au « Journal officiel » du 21 septembre, cette mesure assortie d’une diminution des prix limites de vente (PLV) au public inquiète d’autant plus l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) qu’elle sera suivie, le 1er novembre 2025, d’une nouvelle baisse de 1,8 %. Source : le quotidien du pharmacien.

Selon les estimations des Echos Etudes, en 2030, la mesure visant à favoriser la substitution en officine pourrait apporter un surcroit de croissance de 1,5 milliards d’euros au marché français. Que le scénario envisagé soit conservateur ou optimiste, le taux de croissance annuel moyen serait d’environ 20%. L’avenir du marché des biosimilaires s’annonce donc particulièrement prometteur.

 

GROUPEMENTS

 

Pharmabest soutient l’Institut Curie pour Octobre Rose

Le groupement Pharmabest s’engage aux côtés de l’Institut Curie pour Octobre Rose, en lançant une campagne de produit-partage dédiée à la recherche contre le cancer du sein. Une initiative visant à sensibiliser les clientes au dépistage précoce tout en contribuant financièrement à la lutte contre la maladie.

Lien vers l’article : https://www.pharma365.fr/actualites/pharmabest-soutient-linstitut-curie-pour-octobre-rose/

 

Le booster d’apport : un sésame attractif pour les groupements, mais sous conditions

Avec la hausse des taux d’intérêt, la capacité d’endettement des acquéreurs s’est réduite, et l’apport personnel exigé par les banques est, lui, plus conséquent. Si bien que les boosters d’apport des groupements, des grossistes-répartiteurs ou de la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP) sont devenus des leviers essentiels dans la chaîne de financement des pharmacies d’officine. D’ailleurs, la plupart s’adressent aux primo-accédants. C’est le cas, par exemple, d’InterPharmaciens, le fonds d’aide de la CAVP. Tous les boosters fonctionnent sensiblement sur le même principe mais avec deux grands modes de financement distincts. La CAVP, l’OCP, la CERP Rouen et Leadersanté ont fait le choix d’accorder des prêts in fine. Certains acteurs comme Giropharm ont, eux, opté pour des contrats obligataires. En contrepartie, les pharmaciens doivent respecter quelques engagements. « Nos deux prêts participatifs permettent d’apporter une somme d’argent au capital du titulaire, sans que cela ne rentre dans le compte de résultat. C’est une solution saine et avantageuse qui ne remet pas en cause l’indépendance des pharmaciens. Autre avantage par rapport à une banque : les frais de dossier ne sont que de 1 % », affirme François Douère, directeur des opérations chez Evolupharm.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

RETAIL

 

Avec son premier programme de fidélité, Maisons du Monde casse les codes

Avec « Ma Maison du Monde », Maisons du Monde réinvente la fidélisation client. Ce nouveau programme de fidélité ne se limite pas aux avantages transactionnels, mais propose une expérience sur-mesure, alliant proximité et émotion, pour renforcer l’attachement à la marque. Le programme « Ma Maison du Monde » repose sur trois niveaux de fidélité : Likers (0 à 199€ de dépenses), Lovers (de 200 à 999€) et Addicts (à partir de 1000€ de dépenses), permettant à chacun de ses 4,5 millions de clients de choisir un statut en fonction de sa relation avec la marque. « Ces statuts ne sont pas le fruit d’une décision interne, mais bien des choix exprimés par nos clients eux-mêmes, explique Guillaume Lesouef. Cette co-création se reflète dans les noms des statuts, qui tournent autour de la passion et de l’émotion. » Maisons du Monde offre ainsi une fidélisation plus personnelle et immersive, loin des modèles traditionnels purement transactionnels.

Lien vers l’article : https://www.republik-retail.fr/experience-client/relation-client/avec-son-premier-programme-de-fidelite-maisons-du-monde-casse-les-codes.html?nl=196086&utm_source=email&utm_id=196061&utm_campaign=newsletter-retail-2024-10-02

 

AILLEURS

 

Au Québec, Pharmaprix teste un projet pilote d’espaces cliniques de pharmaciens

L’enseigne a ouvert l’an dernier dans ses officines du Québec cinq établissements qui concentrent les soins délégués aux pharmaciens depuis deux ans pour désengorger les urgences. Elles ont ainsi permis de prendre en charge plus de 30.000 patients avec des conditions non urgentes, classés « P4 » ou « P5 » aux urgences. Près d’un tiers de ces consultations concernaient des problèmes de santé courants, comme l’infection urinaire, le reflux gastrique ou l’eczéma. Les pharmaciens ont aussi pris en charge 9.000 patients suivis pour des maladies chroniques. Le reste des consultations étaient surtout liées à des tests de dépistage et à la vaccination. En saluant le succès de cette phase pilote, Pharmaprix entend ouvrir 20 nouveaux espaces cliniques, principalement dans le grand Montréal, au cours des prochains mois. Toutes les nouvelles officines de l’enseigne seront en outre équipées d’un espace clinique. « Les gens sont démunis à trouver des endroits où aller chercher des soins de santé. On voit que ça répond à un besoin », explique Jean Thiffault, vice-président du développement stratégique et des affaires professionnelles chez Pharmaprix. « On ne fait rien qu’une autre pharmacie ne peut pas faire, mais on le fait d’une autre façon », ajoute-t-il, en précisant que la clinique, ressemblant à celle du médecin en cabinet, permet aussi de mieux faire connaître les soins que les pharmaciens peuvent donner aux patients. En pleine pénurie de main-d’œuvre, ces cliniques ouvertes six jours sur sept sont aussi un atout de recrutement.

Source : Le Journal de Québec.

 

Les pharmaciens britanniques menacent de réduire leurs horaires pour peser sur le budget

La National Pharmacy Association (NPA) prévoit d’organiser un vote inédit auprès de ses membres au Royaume-Uni pour limiter strictement l’ouverture des pharmacies aux 40 heures hebdomadaires prévues dans le contrat avec le gouvernement. Elle entend ainsi dénoncer le « trou noir financier auquel sont confrontées les pharmacies communautaires ». « Les pharmacies sont régulièrement tenues de délivrer les médicaments du NHS à perte. 1.500 ont été contraintes de fermer leur porte au cours des dix dernières années, tandis que d’autres ont dû réduire leurs heures d’ouverture pour tenter de joindre les deux bouts », dénonce Paul Rees, directeur général de la NPA. Et les patients sont durement touchés. Selon Nick Kaye, qui préside la NPA, une réduction des heures d’ouverture pourrait pousser les patients vers d’autres secteurs du NHS, qui sont « déjà en difficulté ». Il regrette une « décision difficile » qui pourrait empêcher les clients d’avoir accès aux médicaments au moment où ils le souhaitent, ou aux conseils « rapides et faciles d’un professionnel de la santé ». Selon la NPA, le financement de base des pharmacies par le gouvernement en Angleterre a chuté de 40% après ajustement de l’inflation, depuis 2015-16. L’association réclame ainsi une augmentation annuelle de 1,3 milliard de livres sterling pour combler le « trou financier ». Les membres de la NPA pourront de leur côté voter sur la proposition de travailler en horaires restreints d’ici à la fin de l’année. Il leur sera également demandé s’ils sont favorables à l’arrêt des services non couverts par le contrat avec le gouvernement central, comme certaines consultations et les vaccinations contre la grippe ou la Covid.

Source : BBC.

 

Allemagne : des médecins et pharmaciens mettent en garde contre des pénuries de médicaments

Environ 500 médicaments sur ordonnance sont actuellement concernés, ce qui pourrait entraîner des problèmes d’approvisionnement pour les patients cet hiver. Bien que le ministre de la Santé, Karl Lauterbach, ait introduit des réformes pour améliorer la situation, telles que la simplification des substitutions de médicaments indisponibles ou le stockage de médicaments essentiels, « les améliorations promises sont à peine perceptibles », déplore le président de l’association des pharmaciens, Hans-Peter Hubmann.

Source : Tagesschau.