Actualités du 14 au 18 octobre 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
 

Budget de la sécurité sociale : sans soutien du Gouvernement, les fermetures d’officines vont s’accentuer

La Commission des comptes de la Sécurité sociale s’est réunie ce lundi matin en présence des ministres chargés de la santé et du budget. Dans son intervention, Philippe BESSET, président de la FSPF, a rappelé l’urgence d’un soutien de l’Etat aux pharmacies d’officine à la veille de l’examen du PLFSS pour 2025 : « Les grandes lignes du prochain budget de la sécurité sociale qui sont esquissées aujourd’hui ne nous inquiètent pas moins que les années précédentes. Le secteur de la pharmacie d’officine est en souffrance. Et à chacun des maux dont il souffre, il semble que les pouvoirs publics ne souhaitent apporter que l’exact opposé des solutions nécessaires. Au-delà de son appel répété à un changement de paradigme, indispensable à un système de santé de proximité efficient, la FSPF demande que soient autorisées, dans le PLFSS pour 2025, les remises sur les médicaments biosimilaires et hybrides. Elles assureront des économies intelligentes pour les comptes sociaux et une source de revenus supplémentaires au soutien de l’ensemble des pharmacies ».

Source : FSPF.

 

PLFSS 2025 : aucun article biosimilaire dans le texte

Les biosimilaires et la notion de remise associée n’apparaissent pas dans le texte du PLFSS. Federgy a notamment fait part aux députés de l’importance des biosimilaires et des SRA. Plus de 1500 amendements ont été portés par les différents députés. Le texte sera étudié en commission des affaires sociales à partir de lundi 21 octobre. On notera notamment deux amendements : un qui souhaite casser le maillage souhaité par LFI-NFP et un autre pour le moins surprenant qui souhaite interdire les groupements porté par le député Modem, médecin, Cyrille Isaac-Sibille, dans le cadre d’une soit disant « concurrence déloyale » et « financiarisation ». Même s’il a peu de chances d’aboutir, cela montre l’intérêt et la nécessité d’un syndicat de groupements pour défendre notre profession ! Federgy a rédigé un communiqué de presse pour s’opposer à l’interdiction des groupements et de ses membres ! « C’est scandaleux et infondé ! » a affirmé Alain Grollaud, le président de Federgy.

Lien vers les amendements:

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/0325/CION-SOC/AS1375

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/0325/CION-SOC/AS423

Lien vers le communiqué de presse de Federgy : https://www.federgy.com/wp-content/uploads/2024/10/CP-Amdt-Isaac-Sibille-VF.pdf

Lien vers l’article du pharmacien de France qui reprend la position de Federgy : http://www.lepharmaciendefrance.fr/actualite-web/1-523-amendements-quelques-bizarreries

 

PLFSS 2025 : une menace pour l’accès aux soins et le secteur des médicaments génériques

Le Gemme, le syndicat des médicaments génériques, a rédigé un communiqué de presse sur le PLFSS. Pour lui, ce PLFSS est à charge contre le secteur des génériques : triplement de la clause de sauvegarde, uniquement pour les génériques et renforcement des sanctions financières notamment en cas de non-respect des stocks de sécurité. Ces mesures vont à l’encontre de la mission première du secteur : favoriser un accès durable à tous les patients aux traitements à coût raisonnable. Elles vont aggraver les pénuries de médicaments. Le GEMME appelle d’urgence le gouvernement à poursuivre le dialogue pour assurer la pérennisation du système de santé sans dégrader l’accès aux soins.

Lien vers le communiqué de presse :

https://www.medicamentsgeneriques.info/sites/default/files/press/20241011_-_cp_gemme_plfss2025_vd_.pdf

 

Le plan de lutte de l’ANSM est de retour

Pour la deuxième année consécutive, l’Agence du médicament active son plan hivernal pour lutter contre les ruptures de stock et met en place un suivi plus fin des molécules en tension. L’objectif étant que « les patients sortent de l’officine avec tous les médicaments prescrits ». Pour ce faire, trois grands marqueurs sont surveillés : les indicateurs épidémiologiques suivis par Santé publique France (SPF) sur les infections respiratoires aiguës (grippe, Covid-19 ou bronchiolite) ; les indicateurs sur l’approvisionnement générés par les données transmises par les industriels sur leurs prévisions, les grossistes sur leurs stocks, et les pharmaciens sur leurs ventes ; les indicateurs basés sur les remontées de terrain des pharmaciens et des patients. Treize molécules dites « sentinelles » ont ainsi été placées sous surveillance renforcée pour la saison 2024-2025 parce qu’elles ont déjà fait l’objet de ruptures ou de fortes tensions l’an passé et sont les plus prescrites dans les infections respiratoires. La liste, évolutive, comprend : l’amoxicilline buvable (250 mg/5 ml, et 500 mg/5 ml) et l’amoxicilline orale 1 000 mg, l’amoxicilline/acide clavulanique orale (500 mg/62,5 mg) et buvable (100 mg/12,5 mg), et les macrolides azithromycine buvable (40 mg/ml) et clarithromycine buvable (25 mg/ml et 50 mg/ml), le corticoïde oral prednisolone (20 mg et 5 mg) et le corticoïde inhalé fluticasone en suspension 50 µg, ainsi que le bronchodilatateur salbutamol en suspension de 100 µg. Treize réunions incluant la profession sont déjà programmées pour suivre ces divers marqueurs. Par ailleurs, l’article 19 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, consacré aux ruptures, prévoit également des mesures qui viendront compléter ce plan de l’ANSM.

Source : le pharmacien de France.

 

Imbroglio autour des Trod cystite

Alors que le dépistage de la cystite peut être réalisé dans les pharmacies depuis cet été, des interrogations sur les conditions de sa prise en charge demeurent. La bonne mise en œuvre des Trod cys­tite à l’of­fi­cine est en­core sou­mise à une in­cer­ti­tude pour le moins pro­saïque : où doit être réa­lisé le re­cueil des urines pour que la prise en charge par l’As­su­rance ma­la­die puisse être ef­fec­tive ?  « Une af­faire ri­di­cule », se­lon Phi­lippe Bes­set, qui a été l’ob­jet d’une « prise de bec » avec le di­rec­teur gé­né­ral de l’As­su­rance ma­la­die lors d’un ren­dez-vous in­for­mel le 15 oc­tobre, a in­di­qué le pré­sident de la FSPF dans son Live heb­do­ma­daire du 18 oc­tobre.

Lien vers l’article du pharmacien de France : http://www.lepharmaciendefrance.fr/actualite-web/imbroglio-autour-des-trod-cystite

 

Le gouvernement veut tuer la poule aux œufs d’or

Sur une idée originale de Marc Ferracci devenu, le 21 septembre dernier, ministre de l’Industrie, le gouvernement envisage de réduire les aides à l’apprentissage. Un projet contre lequel la FSPF compte bien peser de tout son poids. Ce serait d’autant plus dommageable que « la réforme de l’apprentissage faite au cours du premier quinquennat d’Emmanuel Macron » a permis à 1 million de jeunes de décrocher un contrat d’apprentissage et d’avoir un emploi qualifié, ce qui a infléchi la courbe du chômage, rappelle Philippe Besset.

Lien vers l’article : http://www.lepharmaciendefrance.fr/actualite-web/le-gouvernement-veut-tuer-la-poule-aux-oeufs-dor

 

Un nouvel entrepôt de données pour le Gers

Gers SAS, filiale de la société Cegedim, a annoncé récemment dans un communiqué avoir reçu l’autorisation de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) pour créer SOG Health, un entrepôt de données constitué à partir des transmissions quotidiennes des pharmacies partenaires sur les délivrances de médicaments. Son entrepôt hébergera sur le cloud de Cegedim des informations concernant les produits délivrés, les actes pratiqués, la quantité prescrite, le prix des produits, ainsi que l’année de naissance du patient, son sexe, la spécialité médicale du prescripteur et l’unité géographique d’analyse (UGA) du lieu de prescription. Il est destiné à la recherche et une liste des études menées avec ces données sera consultable sur son site.

Source : tic pharma.

 

Faute de rendez-vous chez le dermatologue, cette pharmacie utilise l’intelligence artificielle pour détecter les cancers de la peau

La start-up Skinmed à Ribérac en Dordogne permet, grâce à l’intelligence artificielle, de détecter les possibles cancers de la peau en pharmacie. En raison de la difficulté à obtenir un rendez-vous rapide avec le dermatologue, cette initiative ne remplace pas l’avis médical, mais permet de rassurer les patients en cas de doute.

Lien vers l’article : https://www.ladepeche.fr/2024/10/11/faute-de-rendez-vous-chez-le-dermatologue-cette-pharmacie-utilise-lintelligence-artificielle-pour-detecter-les-cancers-de-la-peau-12254472.php

 

Doctolib … l’IA se déploie dans la santé et touche le point sensible des données

Alors que Doctolib instaure une assistance IA à la consultation pour les médecins à partir de ce mardi 15 octobre, le traitement des données recueillies questionne. Après plusieurs mois de test, la start-up spécialisée dans la prise de rendez-vous en ligne, lance son assistant de consultation à destination des généralistes et des pédiatres. « Au lieu de prendre des notes sur son ordinateur, le médecin se concentre davantage sur l’échange avec le patient », avance Nacim Rahal, responsable IA et data de Doctolib. Source : challenges.

Dossier pharmaceutique : bilan à trois mois de la généralisation du nouveau régime

Le 19 juin 2024, le nouveau régime du dossier pharmaceutique (DP) s’est généralisé. La plupart des officines sont désormais équipées d’un logiciel compatible. Cet été, le DP a franchi une nouvelle étape avec :

  • le passage au régime d’ouverture automatique de DP par l’Ordre national des pharmaciens, pour tous les patients ;
  • l’arrêt de la clôture de DP dans toutes les officines. Désormais le patient pourra initier la démarche soit auprès du portail de gestion des droits (après passage en pharmacie et collecte des coordonnées par le pharmacien) soit directement auprès de l’Ordre, en renseignant un formulaire sur la page dédiée. À ce jour, l’Ordre dénombre :
  • près de 3 millions de coordonnées collectées en officine ;
  • plus de 350 000 DP créés sur le nouveau portail de gestion des droits ;
  • 19 millions de DP avec une Identité Nationale de Santé (INS) renseignée en officine.

Lien vers l’article :

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/dossier-pharmaceutique-bilan-a-trois-mois-de-la-generalisation-du-nouveau-regime

 

Le Vrai / Faux des adjoints – Épisode 1

Le pharmacien adjoint est-il un maillon essentiel au sein de l’officine ? La tenue du registre des stupéfiants incombe-t-elle uniquement au pharmacien titulaire ? Les élus du Conseil central D répondent en duo face caméra aux principales questions des pharmaciens adjoints.

Lien vers l’article de l’Ordre : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-videos/le-vrai-faux-des-adjoints-episode-1

 

L’ANEPF présente sa stratégie de lutte contre la précarité des étudiants en pharmacie

30% des étudiants se sont déjà privés de soins faute de moyens, 1 étudiant sur 5 saute un ou plusieurs repas par semaine, sans parler de la majorité des étudiants qui doivent choisir entre étudier pour réussir ou travailler pour financer leurs études. Connaissant ce contexte, l’Anepf appelle la profession à aider ces jeunes étudiants au travers de dons défiscalisés à hauteur de 66% via un fonds de dotation! L’Anepf a créé un lien HelloAsso, une plateforme sécurisée permettant ces dons : https://lnkd.in/eMBxKkWD

Pour en savoir plus : https://www.linkedin.com/posts/anepf_activity-7252690681138229248-R1wE

 

Procès Pharmazon-Google : Pharmazon 1 – Google 0

Pharmazon, acteur de la vente en ligne de produits pharmaceutiques vient de gagner la première manche de son procès contre Google. Depuis août, le géant du net remettait, en effet, en question le modèle économique de la plateforme arguant de l’impossibilité pour l’officine à être un point de livraison. Selon Audrey Lecoq, fondatrice de Pharmazon, « c’est une première étape encourageante dans notre combat pour défendre le modèle de la pharmacie de proximité face à des décisions injustifiées. Nous sommes déterminés à continuer à lutter pour la reconnaissance de nos pharmacies partenaires et à garantir une offre de service adaptée aux besoins des patients. »

L’audience, en référé, aura lieu le 24 octobre.

Sources : le moniteur des pharmacies et les échos.

 

Les autotests combinés grippe/Covid sont-ils suffisamment fiables ?

Dans un communiqué publié ce 17 octobre, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) alerte sur le manque de fiabilité de plusieurs tests combinés grippe/Covid actuellement commercialisés en France. Le syndicat a saisi l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) sur cette question et appelle les officinaux qui délivrent ces produits à se montrer vigilants pour ne pas risquer de poursuites.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

L’ex-ministre Agnès Firmin Le Bodo condamnée pour avoir reçu des cadeaux d’Urgo

L’ex-ministre de la Santé Agnès Firmin Le Bodo a été condamnée lundi devant le tribunal judiciaire du Havre à une amende de 8.000 €, dont 4.000 € avec sursis, pour des cadeaux illicites reçus en tant que pharmacienne. En plus de l’amende de 8 000 euros, la députée s’est vue retirer les cadeaux reçus. L’actuelle députée de Seine-Maritime était visée par une enquête judiciaire pour avoir reçu, en tant que pharmacienne au Havre, des cadeaux des laboratoires Urgo de 2015 à 2020 pour une valeur de 20.000 €, sans les déclarer. “Il n’y a ni conflit d’intérêts, ni avantage en nature, ni cadeau, il y a des négociations commerciales”, avait-elle assuré fin décembre 2023, quand l’affaire avait été révélée. Le procureur du Havre, Bruno Dieudonné, a précisé que « cette condamnation n’est pas définitive » et que « les parties peuvent faire appel dans les 10 jours ».

Sources : Le Monde et le moniteur des pharmacies.

 

Suicide d’un pharmacien à Paris : un drame lié à des difficultés économiques

Il y a quelques jours, dans le dixième arrondissement de Paris, un pharmacien s’est suicidé dans sa pharmacie. Il était en proie à des difficultés économiques. L’USPO a mis en place plusieurs dispositifs de soutien pour l’épouse du titulaire, notamment en activant divers fonds d’aide. « Elle m’a envoyé un SMS pour me dire qu’elle ne pouvait pas rouvrir l’officine. C’était trop éprouvant pour elle de s’y rendre », explique le président de l’USPO. Pour l’aider, le syndicat et l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) lancent aujourd’hui un appel aux pharmaciens retraités, les invitant à se mobiliser pour permettre la réouverture de l’officine.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Selon E.Leclerc, 3 Français sur 4 veulent acheter des médicaments dans les grandes surfaces

Leclerc lance une nouvelle offensive pour pouvoir vendre des médicaments en libre accès dans ses parapharmacies. Le distributeur a publié les résultats de la dernière enquête de son observatoire des nouvelles consommations. Ils montrent d’abord que l’état de santé des Français se détériore. Les sondés attribuent en effet la note de 6,5/10 à leur état de santé général, soit 0,6 point de moins qu’en 2019. Concernant les médicaments, “53% des Français pensent qu’il va devenir de plus en plus difficile d’en acheter dans les cinq années à venir”, note l’étude. En cause, leur prix trop élevé (dans les pharmacies faut-il comprendre) alors que Leclerc pourrait naturellement leur proposer des tarifs bien plus attractifs.

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers l’article du pharmacien de France : http://www.lepharmaciendefrance.fr/actualite-web/leclerc-attaque-encore-le-monopole

 

CHIFFRES

 

Plus de 20 % des officines présentent un bilan négatif et 34 % un bilan positif mais inférieur à 4 % de leur chiffre d’affaires. Plus de la moitié des pharmacies sont donc en difficulté.  Les jeunes installés (moins de 2 ans) sont particulièrement touchés : plus de 40 % présentent un bilan négatif. Les pharmacies de centre-ville (29 % de bilans négatifs) souffrent plus encore que les pharmacies rurales (15 %). Le constat n’est pas moins inquiétant en termes de trésorerie : 73 % des répondants ont vu celle-ci baisser cette année, avec, ici encore, une prévalence plus importante pour les officines de centre-ville (81 % contre 66 % en milieu rural). Et près de 20 % de nos confrères ont une trésorerie négative alors qu’ils étaient 12 % il y a un an. Ces résultats viennent confirmer les chiffres inquiétants des experts-comptables, qui ont constaté en 2023 une baisse de l’excédent brut d’exploitation. C’est un phénomène inédit depuis plus de 15 ans ! Source : FSPF.

La vaccination contre le Covid-19 et la grippe saisonnière permet de réduire considérablement la survenue de complications, le risque d’hospitalisation et de décès. Pour rappel, à partir du 15 octobre 2024 et jusqu’au 31 janvier 2025, les deux campagnes de vaccination seront menées de manière conjointe. Rappels des codes actes : Vaccination grippe : code acte VGP à 7,50 € et vaccination covid-19 : code acte INJ à 7,90 €. Sources : DGS Urgent et USPO.

La taxe M est une clause de sauvegarde qui a été plafonnée à 2 % du chiffre d’affaires hors taxe des génériques par la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2024. Cependant, cette disposition n’est que temporaire et ne s’applique qu’à l’année 2024. À droit constant, la clause de sauvegarde triplerait uniquement pour les produits à bas prix et à faibles marges, soit 330 M€ en 2025. La rentabilité du secteur serait alors de – 2,4 % en 2025, dénonce le Gemme (l’association regroupant 24 entreprises dans le domaine des génériques et biosimilaires). Le Gemme sollicite  d’ailleurs, dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, l’exemption pure et simple des médicaments génériques, hybrides et biosimilaires du champ de cette contribution. Source : le moniteur des pharmacies.

« Seul l’Ordre donnera des chiffres stabilisés, mais, en effet, au regard du nombre de fermetures depuis le début de l’année, nous risquons de dépasser le chiffre de 300 d’ici la fin 2024 », constate Guillaume Racle, conseiller en économie et offre de santé à l’USPO.

Selon Philippe Besset, le réseau devrait ainsi se stabiliser entre 19 000 et 20 000 officines. « Il s’agit du nombre de pharmacies dont le pays a besoin. Il y a une volonté politique forte sur le sujet. » Un argument balayé par Guillaume Racle. «Prétendre vouloir sauver les officines en se préoccupant des territoires fragiles est un écran de fumée. Nous avons eu les premières réunions avec les ARS. Seules une à trois officines par région bénéficieront des aides. Nous ne sommes pas sur des volumétries permettant de compenser ces pertes. Si nous continuons sur cette dynamique, nous risquons de perdre 4 000 à 5 000 officines dans les années à venir, soit un réseau réduit à 15 000 pharmacies. »

80 % : soit, en pourcentage, le chiffre d’affaires généré par la gestion des assortiments de produits. (Source : Externis Group).

La mairie de Barjac (Gard) a décidé d’employer les grands moyens. Pour attirer un praticien dans la commune, elle a investi dans une villa de plus de 500 000 euros, comprenant une piscine et un terrain de pétanque.  Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/acces-aux-soins/une-villa-500-000-euros-avec-piscine-et-terrain-de-petanque-ce-village

Cette semaine, une étude du cabinet Altares portant sur les défaillances et les sauvegardes d’entreprises a révélé que, cet été, pas moins de 18 officines ont encore baissé le rideau, soit 38 % de plus qu’un an auparavant à la même époque. Ce taux place la pharmacie au deuxième rang des secteurs les plus sinistrés, après le commerce d’articles de sport et les auto-écoles, dans le non alimentaire et hors textile-habillement. Source : USPO.

Pour la grippe, trois vaccins quadrivalents sont disponibles : Vaxigrip Tetra, Influvac Tetra et Fluarix Tetra. Ils sont tous les trois indiqués chez l’adulte et l’enfant à partir de 6 mois. Ces vaccins peuvent être utilisés indifféremment (sans indication préférentielle). En revanche, le vaccin haute dose Effluelda n’est pas disponible pour cette saison vaccinale. Source : le quotidien du pharmacien.

Pour le Covid, un seul vaccin est distribué durant la campagne hivernale, via un stock État. Il s’agit de Comirnaty JN.1, vaccin adapté au dernier variant circulant. Les anciennes versions de Corminaty ont été retirées. Quant aux vaccins Nuvaxovid, Spikevax et VidPrevtyn Beta, ils ne sont pas proposés à la commande en 2024-2025. Source : le quotidien du pharmacien.

À l’officine, l’équipement du sportif repose en grande partie sur le rayon des orthèses, un marché qui a compté plus de 7 millions d’unités vendues pour 341 millions d’euros sur un an (IQVIA Pharmastat). Stables en valeur (+1,89%), comme en volume (+0,39%), les ventes d’orthèses orchestrées par des acteurs historiques (Enovis/Donjoy et Compex Activ, Innothera/Gibaud, Bauerfeind…) s’appuient sur des segments phare : le maintien du poignet avec 27% des parts en volume, les genouillères qui occupent 23% des dispositifs vendus et les chevillières en 4e position avec 18% des parts (juste derrière les ceintures lombaires). Plus modestes, les segments regroupant les dispositifs dédiés aux pieds (bottes), à l’épaule, les coudières, les cuissards mais aussi les molletières plus récentes sur le marché, viennent compléter l’offre en rayon. Source : le quotidien du pharmacien.

76 % des médecins membres du réseau social Sermo aux États-Unis utilisent un grand modèle de langage (LLM), une IA capable de comprendre et générer des textes, dans la prise de décision clinique, selon une enquête de Fierce Healthcare. Plus de 60% utilisent des outils comme ChatGPT pour vérifier les interactions médicamenteuses.

47 % : C’était la couverture vaccinale de la population cible pour la vaccination contre la grippe pour la saison 2023-2024, contre 51% un an plus tôt. De même, seulement 30% des personnes de plus de 65 ans sont vaccinées contre la Covid-19 cette année, note Santé publique France. La grippe saisonnière a pourtant provoqué 14.000 hospitalisations et plus de 1.860 morts la saison dernière.

Parmi les 8 Français sur 10 qui déclarent déposer leurs médicaments non utilisés en pharmacie, 59% les  rapportent principalement pour préserver l’environnement, surpassant la motivation pour la sécurité sanitaire au domicile (38%), rapporte Cyclamed.

3 000 pharmacies sont déjà connectées au dispositif ASAFO (Alerte sécurisée aux fausses ordonnances), selon la Cnam. Lancé début août, il permet aux officinaux de signaler et vérifier des ordonnances potentiellement frauduleuses.

La FDA américaine a ordonné la suspension d’un essai clinique de Novavax sur un vaccin combiné contre la grippe et la Covid-19 et d’un autre sur le vaccin antigrippal autonome de la biotech. Cette décision fait suite à un “signalement spontané d’une réaction indésirable grave de neuropathie motrice” (déficit moteur lié à l’atteinte de nerfs) chez un participant à l’essai de phase II. Ce patient ne réside pas aux États-Unis et a reçu le vaccin testé en janvier 2023, précise la déclaration.

54 % des pharmaciens ont décidé de faire appel aux services de l’éco-organisme DASTRI pour la collecte des déchets issus de la vaccination, selon les résultats du baromètre annuel IFOP-DASTRI, rapportés par Le Quotidien du Pharmacien.

La désertification médicale s’aggrave à Grenoble, avec la fermeture annoncée de trois cabinets d’ici la fin d’année, qui devrait laisser près de 10.000 patients sans médecin traitant. “C’est une zone où il y a plus de départs que d’installations”, indique à La Tribune Anne-Maëlle Cantinat, directrice départementale adjointe de l’Isère de l’ARS Rhône-Alpes Auvergne.

 

GROUPEMENTS

 

La position d’Hervé Jouves sur la financiarisation

Hervé Jouves, président du groupe Hygie 31, partage cette analyse. « Le prix de certaines pharmacies sur le marché, à 10 ou 15 millions d’euros, fait qu’on arrive à une taille critique où il est plus difficile de trouver des financements. » Selon lui, ce n’est pas tant la provenance des fonds que le montage plus ou moins favorable au repreneur qui pose question. Pour parer à ces mauvaises surprises, Hygie développement lancera en 2025, en coopération avec AB Finances, une plateforme d’accompagnement pour offrir aux pharmaciens des solutions de financement. « En tout état de cause, il s’agira d’une solution agréée, en toute transparence avec les instances de la profession », assure Hervé Jouves.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Le booster d’apport : l’exemple de Giropharm

Moyennant une adhésion de cinq ans minimum et un passage à l’enseigne, une quarantaine de pharmaciens ont ainsi bénéficié en deux ans de Giroboost, le booster d’apport du groupement Giropharm. « Ce fonds est abondé exclusivement par des adhérents Giropharm et ces obligations vont agir comme des quasi-fonds propres. Les intérêts seront remboursés pendant les douze premières années, le capital la treizième année », expose Gilles Unglik, directeur général opérationnel du groupement. Ce financement des pairs par des pairs est selon lui le plus vertueux. Mais il va plus loin. Le modèle coopératif est, selon lui, la seule alternative à la financiarisation.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

NOMINATION

 

Séverine Lemoine prend la direction des opérations de Moderna en France

Docteur en pharmacie et riche de plus de 25 ans d’expérience au sein de grandes entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques, elle succède à Sandra Fournier, qui a rejoint la société en juin 2021 pour superviser la mise en place des opérations de Moderna France. Basée à Paris, Séverine Lemoine rapporte à Chantal Friebertshäuser, vice-présidente Senior Commerciale Europe, Moyen-Orient, Australie et Canada de Moderna.