Actualités du 8 au 15 novembre 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

PLFSS : Les remises aux pharmaciens pour les biosimilaires et hybrides intégrées dans le texte

Suite au non-vote du PLFSS 2025 par l’Assemblée nationale, le Gouvernement a adressé au Sénat le PLFSS qu’il sera chargé d’examiner. Le Gouvernement a retenu les amendements qu’il souhaitait, et qui avait été déposés lors de la lecture à l’Assemblée nationale. La demande d’autoriser les pharmaciens à bénéficier de remises sur les biosimilaires et hybrides figure bien dans le texte. Le Gouvernement a intégré un article 9 ter qui répond à cette demande. Si le Sénat ne le retire pas, cet article figurera donc bien dans la LFSS pour 2025. Ensuite, si l’article est adopté le taux de remise sera négocié et une liste des médicaments biosimilaires non substituables sera établie. Au total, le processus s’étalera sur 3 à 6 mois, d’après le président de la FSPF. Oubliés, en revanche, l’arrêt du remboursement des tests de dépistage du Covid-19 réalisés sans prescription médicale, pourtant adopté par les députés juste avant, ou des mesures supplémentaires pour lutter contre les ruptures de stock des médicaments. Le texte sera discuté en séance publique les 18, 19, 20, 21, 22, (éventuellement) 23 et 26 novembre 2024.

Source : BTA.

 

Déserts médicaux – Le sénateur Rojouan veut s’appuyer sur les professionnels de santé non-médecins

Le sénateur Bruno Rojouan (LR – Allier) a remis hier, mercredi 13 novembre, son rapport sur les « Inégalités territoriales d’accès aux soins ». En tant que membre de la commission de l’Aménagement du territoire et du développement durable, ce rapport a été rédigé au nom de cette commission, donc en traitant la question de l’accès aux soins sous l’angle territorial. Le sénateur parle d’une « décennie noire médicale » : la France a perdu 2 500 généralistes et la baisse pourrait se poursuivre jusqu’en 2028. Le sénateur soutient l’extension des compétences des professionnels de santé qui permet de « s’appuyer efficacement sur les professions qui sont les mieux représentées dans les territoires », parmi lesquels les pharmaciens. Saluant les nouvelles compétences données aux pharmaciens, le sénateur plaide pour une loi sur les pharmaciens, pour définir un cadre propice à une redéfinition du rôle de chaque professionnel de santé. Sur la question des formations, le sénateur insiste sur le fait que le « manque de lisibilité et la complexité de la réforme « PASS-LAS » ont engendré une diminution des lauréats ».

Lien vers le rapport : https://www.senat.fr/rap/r24-137/r24-1371.pdf

 

Campagne pour l’attractivité de l’officine : on recommence en 2025 !

La FSPF a décidé de continuer sur sa lancée et renouvelle, en 2025, toutes ses actions de communication pour l’attractivité du métier. De plus, le syndicat participera au Salon européen de l’éducation, organisé par la revue « L’Étudiant », les 15, 16 et 17 novembre, Porte de Versailles à Paris. Enfin, il proposera la vidéo « C’est quoi ton job » réalisée en partenariat avec « L’Étudiant ». Cette vidéo sera disponible dès janvier 2025 pour l’ouverture de Parcoursup sur les sites Internet et réseaux sociaux de « L’Étudiant » et de la FSPF.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Le bon traitement, ce n’est pas forcément un médicament

Dans l’esprit de certains patients, une consultation chez un médecin doit forcément s’accompagner d’une prescription de médicaments. Or un traitement médicamenteux n’est pas toujours la meilleure option. C’est le message que souhaite faire passer l’assurance-maladie, qui lance une campagne de communication sur ce sujet. « En France, près de 8 consultations médicales sur 10 se terminent par une prescription de médicaments ». Bien plus que dans la majorité des pays européens.

Pour en savoir plus : https://www.ameli.fr/assure/sante/medicaments/medicaments-moins-consommer-prendre-soin-sante

 

Bon usage du médicament : 7 propositions pour répondre à E.Leclerc

Après le spot publicitaire d’E.Leclerc pour tenter d’asseoir sa légitimité sur la vente de médicament OTC, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) formule 7 propositions. Ne s’improvise pas pharmacien qui veut.

Lien vers le communiqué de presse et les 7 propositions : https://uspo.fr/bon-usage-des-medicaments-les-propositions-de-luspo/

 

Une deuxième version d’ASAFO en janvier

Malgré quelques difficultés techniques, les pharmaciens prennent peu à peu en main l’outil ASAFO (Alerte sécurisée aux fausses ordonnances), disponible via amelipro.fr. En plus de donner des chiffres sur l’utilisation de ce dispositif, l’assurance-maladie a également confirmé qu’une deuxième version d’ASAFO serait mise en place vers la mi-janvier. Les ordonnances établies comme fausses après avoir été renseignées sur ASAFO concernent à 35 % des produits ou médicaments du diabète (analogues du GLP-1, capteurs…). Si l’on effectue un état des lieux par classes de médicaments, ce sont les antalgiques qui sont le plus souvent l’objet d’ordonnances frauduleuses (13 % des cas), juste devant les antidiabétiques (12 %), l’insuline (10 %) puis les narcoleptiques, les capteurs ou les anticoagulants. À noter que les pharmaciens pourront percevoir une ROSP associée à l’utilisation d’ASAFO pour 2024. Après modification obtenue par les syndicats, les officinaux devront simplement se connecter quatre fois au mois de décembre puis le déclarer pour percevoir cette rétribution de 100 euros, prévue dans l’avenant conventionnel signé cette année.

 

Alan prend le virage de l’intelligence artificielle avec son assistant santé « Mo »

La santé se modernise. Et les start-up ne sont jamais très loin quand il s’agit d' »innover ». La start-up Alan, connue comme le spécialiste français de la complémentaire santé, poursuit ses efforts et dévoile un assistant IA baptisé Mo mis à disposition des utilisateurs pour répondre à leurs questions de santé en temps réel.

Lien vers l’article : https://www.usine-digitale.fr/article/alan-prend-le-virage-de-l-intelligence-artificielle-avec-son-assistant-sante-mo.N2221794

 

La pseudoéphédrine pourrait passer en liste I

Déconseillée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), la pseudo-éphédrine par voie orale pourrait basculer sur la liste I. Le 7 novembre dernier, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), a été informé par l’ANSM de sa volonté de considérer l’inscription des médicaments à base de pseudoéphédrine sous forme orale sur la liste I. Pour les pharmaciens, la vigilance est de mise. « Faites attention à vos stocks, ils pourraient passer en liste I dans un délai assez bref », précise Philippe Besset.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Négociations salariales : l’Etat met un coup de pression sur les employeurs

Les organisations syndicales de la branche pharmacie, représentant les employeurs et les salariés, ont été convoquées par la Direction générale du travail (DGT) en vue d’échanger sur les salaires à l’officine. Les représentants des salariés espèrent une revalorisation de la valeur du point de 1,8 %. Cette convocation permettra-t-elle de l’obtenir ? « Réellement, il s’agit plus d’un coup de pression mis sur les représentants des employeurs, quelques jours avant la dernière réunion sur la valeur du point de 2024. Espérons qu’il soit positif », conclut David Brousseau.

 

Santélien : une révolution dans la coordination des soins en Île-de-France ?

L’Agence régionale de santé (ARS) Île-de-France et le Groupement d’intérêt public (GIP) Sesan ont annoncé ce mercredi l’ouverture du dossier de coordination Santélien, un outil numérique destiné à transformer la prise en charge des patients et améliorer la coordination entre les acteurs de santé.

Santélien propose un ensemble de services pour les professionnels de santé :

  • messagerie instantanée ;
  • cahier de liaison numérique ;
  • tableau de bord des tâches ;
  • notifications en temps réel ;
  • accès à une équipe ressource.

Ces outils visent à faciliter la gestion des parcours de soins et à renforcer la communication entre les différents intervenants. Selon les informations fournies, de nouvelles fonctionnalités seront ajoutées progressivement, incluant des parcours thématiques et un accès direct aux informations des patients.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Défaillances d’entreprises : la pharmacie sur la sellette

Une étude du groupe Altares met en exergue  « des si­gnaux d’alerte » dans le so­cial et le mé­di­cal qui en­re­gistrent 200 fer­me­tures en trois mois. Si la plu­part des ac­ti­vi­tés B2C « re­passent dans le vert », comme c’est le cas de la par­fu­me­rie ou l’op­tique, « l’évo­lu­tion reste dé­ce­vante pour la phar­ma­cie », avec 18 fer­me­tures (+ 38 %) en un tri­mestre. Un chiffre co­hé­rent avec les es­ti­ma­tions des syn­di­cats ta­blant sur plus de 300 dis­pa­ri­tions d’of­fi­cines pour l’an­née 2024, contre 276 en­re­gis­trées en 2023 se­lon les don­nées du GERS Data.

Source : le pharmacien de France.

 

À Marseille, des pharmaciens s’unissent contre les vols et les fausses ordonnances

Dans le centre-ville de Marseille, les pharmaciens sont épuisés par les vols à l’étalage et les nombreuses fausses ordonnances. Préparateur et époux d’une pharmacienne installée sur la Canebière, Abdelkader Ben Rhouma a décidé de créer un groupe WhatsApp pour que les officinaux de son secteur puissent s’entraider. Le groupe privé permet aux pharmaciens de se partager des photos de voleurs issus des caméras de vidéosurveillance de leur établissement, d’alerter les confrères lorsqu’un voleur vient de sévir dans une officine. « Généralement quand un vol se produit dans une pharmacie du secteur, l’individu vient dans notre pharmacie quelques minutes plus tard. Lorsqu’une personne est signalée sur le groupe, on est prévenu et on peut l’empêcher d’entrer dans l’établissement », détaille-t-il. « C’est difficile de l’évaluer précisément mais notre comptable a estimé nos pertes liées aux vols à 15 000 ou 20 000 euros par an environ. Certains n’hésitent pas à revenir plusieurs fois dans l’année, en mettant une casquette ou en se laissant pousser la barbe pour ne pas être reconnu mais à force, et sans le vouloir, nous sommes devenus des spécialistes de la reconnaissance faciale », ironise-t-il. Il s’inquiète aussi pour l’avenir des officines dans son quartier. « Beaucoup de pharmaciens essaient de vendre, certains depuis 3 ou 4 ans et n’y arrivent pas… Personne ne veut plus s’installer ici », ne peut-il que constater.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

CHIFFRES

 

L’entretien d’accompagnement des patients sous traitement antalgique sera possible dans les pharmacies dès janvier 2025. Destiné aux patients de plus de 18 ans sous antalgiques opiacés de palier II (tramadol, poudre d’opium, codéine, dihydrocodéine, nalbuphine), cet entretien permettra aux pharmaciens de rappeler, lors du premier renouvellement de traitement, les règles de bon usage, les risques de mésusage et d’évaluer le risque de dépendance. Cette mission, rémunérée 5 €, formalise une pratique peu ou prou existante. Source : le moniteur des pharmacies.

 

Alors que la vaccination contre 14 maladies a sauvé 154 millions de vies en cinquante ans et 20 millions pendant la pandémie de Covid selon l’Organisation mondiale de la santé, seule la moitié des personnes éligibles à la double immunisation grippe-Covid envisagent de se protéger cet hiver en France. Source : le quotidien du médecin.

 

« Aujourd’hui, les préservatifs remboursables, essentiellement vendus en boîtes de 24, représentent 20% des ventes en volume. » Selon l’Assurance maladie, près de 500 000 boîtes de dispositifs auraient été remboursées de janvier à mai 2024 (pour 1,9 million d’euros), en recul de 10,4% comparé à la même période en 2023. « La gratuité des préservatifs pour les moins de 26 ans est mal connue du public », poursuit Patrick Pisa, fondateur du laboratoire Polidis et de la gamme Reflex Condoms.

 

8 Français sur 10 adoptent au quotidien des comportements leur permettant de mener une vie saine (79%). Mais près d’un français sur 2 ne fait pas régulièrement d’examens de dépistage des maladies (54%). Paradoxalement, les Français sont déterminés à agir pour leur santé : 7 sur 10 sont prêts à changer leur mode de vie pour la préserver (69%) et c’est entre 35 et 49 ans que leur motivation atteint son niveau le plus élevé (77%). Particulièrement volontaires, ils seraient disposés à faire plus de sport (53%), à avoir une alimentation plus équilibrée (48%) et à être plus vigilants sur leur sommeil (46%). Pour en savoir plus sur le sondage : https://www.odoxa.fr/wp-content/uploads/2024/11/Odoxa-pour-Harmonie-mutuelle-Les-Francais-et-leur-sante-National-13-novembre.pdf

 

Du 12 novembre et jusqu’au 19 novembre, les pharmaciens au même titre que les autres professionnels sont invités à relayer la campagne d’information sur la dénutrition dans le cadre de la Semaine nationale dédiée à cette maladie qui touche 2 millions de Français, personnes âgées en perte d’autonomie, mais pas que.

 

20 milliards d’euros. C’est le montant du déficit de la Sécurité sociale attendu par la Cour des comptes en 2028 en l’absence de mesures urgentes de redressement. Lors de son audition devant la commission des Affaires sociales du Sénat, Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, a averti sur une situation « insoutenable », qui menace la pérennité du système.

 

En moyenne, le remboursement moyen par assuré dépasse les 410 euros par an, et croît avec l’âge. Il dépasse les 700 euros pour les 65-79 ans et les 1 000 euros pour les plus de 80 ans.

 

Très attendu dans le traitement de l’obésité, Mounjaro (tirzépatide) est disponible en pharmacie depuis quelques jours aux dosages 2,5 mg et 5 mg. Il est également indiqué dans le diabète de type 2. Ses conditions de prescription sont drastiques et il n’est pas encore remboursé. Son prix ? « Autour de 275 euros pour un mois de traitement pour les dosages de 2,5 mg et 5 mg », précise le laboratoire, qui vise une prise en charge par l’assurance-maladie. Source : le quotidien du pharmacien.

 

Selon le Baromètre Cancer de l’Institut national du cancer, 54,8% des personnes interrogées pensent que « faire du sport permet de se nettoyer les poumons du tabac », ce qui est pourtant faux.

 

Alors qu’a débuté la 9e édition du Mois sans tabac, la France continue de compter 24,5% de fumeurs quotidiens chez les adultes, contre une moyenne de 18,4% en Europe, et de 11,3% aux États-Unis. La majorité des fumeurs quotidiens (33,6%) appartient au tiers de la population dont les revenus sont les plus bas. Quant aux chômeurs, ils sont 42,3% à fumer, contre 26,1% pour les actifs. Des chiffres qui interrogent la stratégie française contre le tabac, qui repose surtout sur la fiscalité. « L’augmentation du prix du paquet, au lieu de faire arrêter ces populations, a renforcé leur vulnérabilité sociale, car ils ont continué à acheter des cigarettes », indique Jean-Michel Delile, psychiatre addictologue et président de la Fédération addiction.

 

25 287 : C’est le nombre de communes sans pharmacie et sans médecin, soit 72 % des communes françaises. « Un chiffre très inquiétant concernant l’accès à la santé en France », selon La Longue Vue.

 

À partir du 1er janvier 2025, l’Assurance-maladie prendra en charge un bilan dentaire annuel gratuit chez les 3-24 ans. Une façon de mieux lutter contre les inégalités de santé. Selon une étude publiée cet été, 92% des enfants de cadres n’ont aucune carie en grande section de maternelle, contre 70% pour les enfants d’ouvriers. En classe de troisième, 5% des enfants de cadres ont des dents cariées non soignées contre 14% des enfants d’ouvriers, note La Croix. Jusque-là, le bilan pris en charge par la Sécurité sociale avait lieu tous les trois ans, dans le cadre du programme « M’T dents ». Lancé en 2007, ce dispositif, qui bénéficie chaque année à deux millions de patients environ, a nettement fait décliner le taux de jeunes atteints de caries.

L’Assurance maladie dresse un panorama de la consommation de médicaments en France. Près de 70% des assurés ont bénéficié d’un remboursement d’antalgiques en 2023, dans la plupart des cas légers.

Au 31 octobre, 28 % des pharmacies ont effectué un entretien femme enceinte au cours des dix derniers mois. À raison de cinq entretiens en moyenne, de 14 pour 10 % des pharmacies concernées. Un chiffre balbutiant certes mais en progression de 76 % par rapport à 2023. Concernant les entretiens pharmaceutiques, GERS Data, à l’origine de ces statistiques, relève une progression de 85 % par rapport à l’année dernière. En moyenne, les 18 % d’officines à s’être engagées dans cette mission ont effectué 14 entretiens depuis janvier. Et même jusqu’à 26 pour 10 % d’entre elles.

En 2024, 91% des officines ont une activité d’administration de vaccins, rapporte la présidente de l’Ordre des pharmaciens, Carine Wolf-Thal, en saluant « une preuve, s’il en fallait une, que les pharmaciens sont aujourd’hui des acteurs incontournables pour améliorer la couverture vaccinale des Français ».

Trente hôpitaux français ont été touchés par une cyberattaque entre 2022 et 2023, selon un rapport de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi). Ces attaques ont eu diverses conséquences, dont le déplacement de patients et l’interruption de certains services. En 2022, lors de l’attaque contre le centre hospitalier sud-francilien à Corbeil-Essonnes, les nouveau-nés du service de néonatologie avaient été transférés vers un autre hôpital, et les automates d’analyse biologique étaient paralysés, rappellent Les Échos. Néanmoins, selon l’Anssi, les hôpitaux aujourd’hui parviennent mieux à maîtriser les conséquences de ces attaques.

À l’occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, Libération donne la parole aux jeunes atteints de vitiligo, une maladie qui dessine des tâches dépigmentées sur la peau. « Mes camarades ne voulaient pas jouer avec moi, ils pensaient que j’étais contagieuse », se rappelle Marie, qui a 23 ans aujourd’hui. Ce souvenir fait écho aux résultats d’une étude publiée en février 2024 par l’Ifop. 31% des jeunes craignent que le vitiligo soit contagieux, alors qu’il ne l’est pas. Pire encore: seuls 34% des collégiens accepteraient un contact physique avec une personne atteinte de vitiligo, et seuls 38% accepteraient d’interagir avec elle.

Selon une nouvelle étude publiée dans le journal BMC Medicine, avoir une activité physique le matin, aux alentours de 8 heures, et le soir, vers 18 heures, réduit le risque de ce cancer digestif de 11%. Pour parvenir à cette conclusion, l’équipe dirigée par Michael Leitzmann de l’université de Ratisbonne, en Allemagne, a analysé les données de 86.252 individus, âgés de 42 à 79 ans, répertoriées dans la grande base de données de santé britannique UK Biobank. Ces adultes avaient la particularité de suivre leur activité physique grâce à un accéléromètre à leur poignet. Source : Courrier International.

97 % des consommateurs estiment que le Nutri-Score est un critère de référence pour leurs achats alimentaires. Ils influencent les décisions de 56 % d’entre eux, selon une nouvelle étude réalisée par Kantar.

Dans un document envoyé aux syndicats représentatifs de la profession et dont « Le Quotidien du pharmacien » a pu avoir copie, le Comité économique des produits de santé (CEPS) a révélé la liste des génériques qui devraient subir des baisses de prix au 1er février 2025. Le sujet sera évoqué lors d’une prochaine réunion, prévue le 12 décembre. Pour quatre molécules (imatinib, létrozole, anastrozole et fluconazole) une baisse de 25 % est mise sur la table par l’organisme interministériel. Sont également citées dans ce tableau, les molécules tamsulosine (taux de baisse proposée de 23 %), exémestane et ézétimibe (18 %), nébivolol (15 %), cétirizine (11 %) et enfin, pour compléter la liste, alfuzosine (10 %). Avec ces mesures tarifaires, « les économies attendues en année pleine sont évaluées à 62,1 millions d’euros, dont 49,7 millions d’euros sur les médicaments génériques », estime le CEPS. De telles dispositions, si elles sont appliquées telles que présentées ici, occasionnerait une baisse de la marge officinale. Montant estimé de la perte : 3,9 millions d’euros.

En plein examen du budget de la Sécurité sociale, les sénateurs se sont prononcés mercredi en faveur d’une augmentation de la durée de travail annuelle de sept heures pour le même salaire. En contrepartie, les entreprises verseraient 2,5 milliards d’€ de cotisations supplémentaires afin de financer les politiques en faveur des personnes âgées et handicapées. Cela reviendrait à une seconde « journée de solidarité », mais sans supprimer un jour férié de plus, précisent Les Échos. Matignon a laissé entendre que le Premier ministre n’était pas favorable à la proposition, qui trouve toutefois des soutiens à l’Assemblée.

Une proposition de loi transpartisane visant à « stopper l’aggravation des inégalités d’accès aux soins » en France a été présentée mercredi à l’Assemblée nationale. Selon le socialiste Guillaume Garot, elle a été signée par 237 députés de tous les groupes à l’exception du RN et de ses alliés UDR, note Le Figaro. Ce texte propose de lutter contre les déserts médicaux en régulant l’installation des médecins, qui ne pourraient s’établir dans les zones les mieux dotées que si un praticien de la même spécialité y cesse son activité. En France, la densité médicale s’est dégradée dans 69 départements depuis 2010, et s’est améliorée dans 31 départements.

Invitée de France info le mercredi 13 novembre, Geneviève Darrieussecq a jugé intéressante l’idée d’imposer à tous les médecins nouvellement diplômés d’exercer « un an ou deux » dans une zone en difficulté. Elle a par ailleurs invité l’Ordre des médecins à réfléchir à un mécanisme de limitation des installations dans les zones bien dotées…Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/acces-aux-soins/un-service-sanitaire-dun-ou-deux-ans-obligatoire-pour-tous-les-jeunes

En 2024, 81% des Français ont rapporté leurs médicaments non utilisés (MNU) en pharmacie au moins une fois dans l’année. Cyclamed, l’éco-organisme créé par les pouvoirs publics pour la collecte de ces déchets, estime ainsi collecter plus de 70% des MNU. « On les brûle, pour produire de l’électricité ou de la chaleur », explique Thierry Moreau-Defarges, président de l’association. « S’ils étaient tous regroupés sur un seul incinérateur, nous pourrions éclairer pendant une année entière une ville de 13.000 habitants comme Cassis.

Un arrêté publié au Journal officiel du 7 novembre étend la prise en charge de Cibinqo (abrocitinib), du laboratoire Pfizer, à l’adolescent, à partir de 12 ans. Indiqué dans la dermatite atopique modérée à sévère qui nécessite un traitement systémique (en échec des traitements topiques), ce médicament d’exception, particulièrement coûteux, s’est vu attribuer un service médical rendu (SMR) important par la Haute autorité de Santé (HAS) chez les plus de 12 ans en juillet 2024, compte tenu de la toxicité de la ciclosporine, contre-indiquée chez les adolescents de moins de 16 ans. Le taux de remboursement est de 65 %, hors exonérations liées aux conditions particulières de prise en charge de l’assuré.

Selon une étude menée par la coopérative Ospharm auprès de ses 11 000 adhérents, 98 % des pharmaciens se sont déjà approprié au moins une des nouvelles missions.

Environ 10 % d’erreurs diagnostiques, selon la Haute Autorité de santé. Source : le quotidien du médecin.

L’Inserm a dévoilé, mercredi 13 novembre, une étude sur la vie sexuelle des Français, dressant un panorama inédit depuis 2006. On y apprend notamment que 87,2% des femmes et 92,3% des hommes déclaraient utiliser un moyen contraceptif lors du premier rapport en 2023, contre 97,1% des hommes et 98,3% des femmes en 2006. Une baisse qui s’observe dans l’usage du préservatif: seulement 75,2% de femmes et 84,5% d’hommes ont eu recours au préservatif lors d’un premier rapport, l’an dernier, note Libération. La couverture vaccinale contre les IST reste par ailleurs insuffisante. Chez les 15-29 ans, seuls 50,6% des femmes et 20,2% des hommes sont vaccinés contre les papillomavirus humains.

1,3 c’est, en million, le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus vivant à leur domicile affectées par une perte d’autonomie. Ce nombre est toutefois en recul, passant de 10 % à 8 % en sept ans, selon une enquête de la Drees, menée en 2022 auprès de 22.300 personnes.

La Journée mondiale du diabète était organisée le 14 novembre. L’occasion pour Santé publique France de rappeler que la maladie touche près de 4 millions de personnes en France et qu’elle continue de progresser chaque année, notamment chez les jeunes de moins de 20 ans atteints d’un diabète de type 1.

En 2023, 677.800 bébés sont nés en France, soit une baisse de 6,6% par rapport à 2022, selon le bilan démographique de l’Insee. Si le recul des naissances est constant depuis 2010, jamais les chiffres n’avaient été aussi bas, note La Croix. Fait notable: la diminution des naissances a pour la première fois, depuis 2010, concerné les mères les plus âgées: -4,2% chez les 35-39 ans et -5% chez les 40 ans et plus. « La baisse chez les jeunes mères est tendancielle, le vrai changement, c’est pour les mères plus âgées chez lesquelles le nombre de naissances avait jusque-là progressé, en raison du recul de l’âge de la maternité », analyse Hélène Thélot, à l’Insee.

Les établissements de l’AP-HP imposent à nouveau le port du masque face à l’explosion du nombre de cas de bronchiolite et à la circulation toujours active de la Covid. La règle s’applique à la fois aux professionnels et aux patients, même ceux en ambulatoire et qui ne séjournent donc pas à l’hôpital. D’après les données de Santé publique France, 1.659 enfants de moins de 2 ans ont dû être amenés aux urgences pour bronchiolite lors de la seule semaine du 4 au 10 novembre. Source : Le Point.

 

GROUPEMENT

 

Well&Well intègre pour la première fois le palmarès des « meilleures enseignes 2025 »

Le magazine Capital s’est associé à l’institut Statista pour publier le classement du palmarès des « Meilleures enseignes 2025 ». L’enseigne well&well intègre le classement cette année pour la première fois. Elle s’est vue décerner la 4ème place au classement des enseignes de pharmacie. L’enquête en ligne, organisée pour la 9ème année consécutive a été réalisée par l’institut Statista du 25 juin au 31 juillet 2024. Celle-ci a été réalisée de façon anonyme auprès de 20 000 consommateurs, qui ont évalué la qualité du service client de 1920 enseignes. Du fait de la qualité de service de ses pharmacies adhérentes, well&well s’est distinguée parmi ce palmarès 2025 des meilleures enseignes. Elle se classe en 4ème position dans la catégorie « Pharmacies », derrière Pharmacie Lafayette, Giphar et Aprium Pharmacie, avec la très belle note de 7,79/10.

Source: pharm-enews.fr

 

AILLEURS

 

La pharma n’est pas encore prête à introduire l’étiquetage spécifique « UK » en Irlande du Nord

Le secteur des médicaments génériques britannique prévient qu’il ne sera pas prêt à appliquer les nouvelles règles d’étiquetage « UK only » pour les produits destinés à l’Irlande du Nord, prévues pour le 1er janvier 2025. Selon le British Generic Manufacturers Association (BGMA), dont les membres représentent 85% du marché britannique des génériques en termes de volume, seuls 60% des 100 millions de boîtes envoyées chaque mois à l’Irlande du Nord répondent actuellement aux exigences d’étiquetage introduites après le Brexit, note le Financial Times. Même en atteignant 90%, 10 millions de boîtes resteraient non conformes, posant un risque de pénurie. Le BGMA exhorte le gouvernement britannique à repousser l’application de cette politique pour éviter des conséquences « sévères » pour les patients, mais ni le Royaume-Uni ni l’Union européenne n’envisagent de délai, invoquant le Windsor Framework.

Source : The Financial Times.

 

Islande : les décès liés aux médicaments atteignent un niveau record

La Direction de la santé a rapporté 56 décès en 2023, contre 35 en 2022. Les chiffres étaient de 47 en 2021, 37 en 2020 et 30 en 2019. « Les décès liés à des produits pharmaceutiques étaient les plus fréquents dans les groupes d’âge de 18 à 29 ans (15) et de 30 à 44 ans (23). Sur les 56 décès liés aux produits pharmaceutiques en 2023, 34 étaient dus à des empoisonnements par opioïdes et 22 à des empoisonnements par d’autres drogues et médicaments créant une dépendance », précise l’autorité.

Source : The Reykjavik Grapevine.