Actualités du 9 au 13 décembre 2024

ACTUALITES POLITIQUES

 

François Bayrou nouveau Premier ministre

François Bayrou a été nommé Premier ministre par Emmanuel Macron et succède à Michel Barnier. Âgé de 73 ans, le président-fondateur du MoDem, septième groupe politique de l’Assemblée nationale, a été trois fois candidat à l’élection présidentielle (en 2002, 2007, 2012), avant de s’allier à Emmanuel Macron en 2017, dont il a été un soutien de la première heure. François Bayrou travaillerait à « un gouvernement resserré, de 20 ministres », ce qui ferait environ trois ministres MoDem pour contenter tous les partis.

Pour en savoir plus : https://www.lefigaro.fr/politique/francois-bayrou-premier-ministre-la-gauche-s-indigne-alors-que-le-rn-annonce-qu-il-ne-censurera-pas-son-gouvernement-20241213

 

Projet de loi spéciale : la Sécu va pouvoir emprunter

Le projet de « loi spéciale » pour assurer la continuité de l’Etat à partir de janvier, faute de budget 2025 voté, a été présenté ce mercredi en conseil des ministres. Il contient trois articles destinés à éviter la paralysie budgétaire en autorisant le Gouvernement à lever les impôts et dépenser les crédits sur la base du budget de l’année en cours.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/politiques/projet-de-loi-speciale-la-secu-va-pouvoir-emprunter

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

La délivrance de pseudoéphédrine orale désormais soumise à ordonnance !

Selon une décision de l’Agence des médicaments et des produits de santé dévoilée le 9 décembre, la dispensation à l’officine des spécialités françaises à base de pseudoéphédrine est, depuis le 11 décembre, soumise à prescription médicale. Sont concernées par cette décision les présentations suivantes : Actifed Rhume, Actifed Rhume jour et nuit, Dolirhume Paracétamol et Pseudoéphédrine, Dolirhumepro Paracétamol Pseudoéphédrine et Doxylamine, Humex Rhume, Nurofen Rhume, Rhinadvil Rhume, Ibuprofène/Pseudoéphédrine, Rhinadvilcaps, Rhume Ibuprofène/Pseudoéphédrine. Au total, cette décision devrait contenter une majorité de pharmaciens, qui, à en croire le sondage réalisé sur LeQuotidiendupharmacien.fr, se disaient favorables, à hauteur de 28 %, au listage de la molécule. Même si 41 % d’entre eux seraient allés, jusqu’à la suppression des AMM. Par ailleurs, le laboratoire Sanofi indique que l’ANSM n’a demandé aucun rappel de lot. « Les pharmacies peuvent continuer à vendre leur stocks avec le packaging en l’état jusqu’à épuisement », précise l’industriel. Mais dorénavant ce sera uniquement sur ordonnance.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Pseudoéphédrine : que vont devenir les stocks des pharmaciens ?

Désormais listée et entachée d’une réputation de dangerosité, la pseudoéphédrine sera vraisemblablement peu prescrite  par les médecins, une situation susceptible de compromettre l’écoulement des stocks dormants dans les officines. Aucun texte n’oblige les industriels à récupérer les stocks des pharmaciens. « À ce stade, la seule option pour forcer les fabricants à reprendre les  invendus serait une demande explicite de l’ANSM, accompagnée de la mention « liste 1 » sur les boîtes de médicaments », précise Guillaume Racle, élu au bureau national de l’USPO. Certains acteurs du secteur, comme le laboratoire Urgo, ont déjà pris des mesures préventives. Selon nos sources, il aurait recommandé à ses distributeurs de constituer des stocks de médicaments de sa gamme ne contenant pas de pseudoéphédrine, anticipant un basculement des ventes vers ces produits. Si cette stratégie proactive pourrait permettre à certains de limiter les pertes, la situation demeure difficile à maîtriser pour les pharmaciens.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Des avancées pour les biosimilaires ?

Fin décembre, l’Ansm devrait publier la liste des médicaments biosimilaires substituables. La Rosp relative à ces substitutions permettra d’impliquer davantage les pharmaciens et de leur permettre de prendre au plus vite connaissance des molécules concernées. La liste a été discutée lors de la Commission paritaire nationale afin que les syndicats puissent mettre en avant les avantages et inconvénients de certains médicaments. « Le Lucentis a été ajouté tout récemment à la liste des médicaments biosimilaires, mais nous espérons que le taux de substitution nécessaire ne sera pas trop haut dès le départ afin que l’on puisse bénéficier de cette Rosp », souligne Guillaume Racle. Et de poursuivre : « Nous voudrions que d’autres molécules telles que le Rivaroxaban soient intégrées. Les pharmaciens jouent vraiment le jeu du Xarelto. Il est temps que nous bénéficions des économies que nous faisons faire à l’assurance maladie. »

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Le vaccin contre le zona Shingrix (enfin) remboursé

À compter du 14 décembre, le vaccin contre le zona Shingrix sera pris en charge par l’assurance-maladie, en partie. Il fait partie des vaccinations que le pharmacien peut prescrire et administrer. Rappel des recommandations et mode d’emploi. Inscrit dans le calendrier vaccinal depuis le printemps 2024 et remplaçant de Zostavax, Shingrix, vaccin contre le zona, vient d’obtenir son remboursement, selon un arrêté publié au « Journal officiel » du 10 décembre. À compter du 14 décembre, Shingrix sera pris en charge par l’assurance-maladie à hauteur de 65 %. Son prix : 188,37 euros TTC (sans honoraire de dispensation). Il bénéficiait déjà d’une prise en charge dérogatoire à 100 % dans certains établissements de santé. Shingrix est recommandé chez les adultes immunocompétents de 65 ans et plus et, c’est nouveau pour la vaccination anti-zona, chez les personnes âgées de 18 ans et plus immunodéprimées (déficit immunitaire primitif ou acquis, traitements immunosuppresseurs) chez qui la vaccination avec Zostavax, vaccin vivant atténué, était contre-indiquée. Le schéma vaccinal repose sur deux doses espacées de deux mois (M0, M2). La nécessité d’une dose de rappel après cette primovaccination n’est pas établie à ce jour. La deuxième dose peut être administrée entre 2 et 6 mois après la première dose si une flexibilité du schéma vaccinal est nécessaire, mais il sera nécessaire de recommencer la série vaccinale en cas de dépassement du délai de six mois.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Rémunérations forfaitaires : les déclarations sont ouvertes

À partir de ce lundi 9 décembre et jusqu’au 28 février, les pharmaciens peuvent déclarer sur amelipro leurs indicateurs 2024 liés à plusieurs rémunérations forfaitaires. Pour effectuer cette démarche, il suffit de se rendre sur le portail amelipro en renseignant son identifiant et son mot de passe. Il est également possible de se connecter avec sa carte CPS ou CPE mais aussi avec Pro Santé Connect.

Lien vers ameli pro :

https://authps-espacepro.ameli.fr/oauth2/authorize?response_type=code&scope=openid%20profile%20infosps%20email&client_id=csm-cen-prod_ameliprotransverse-connexionadmin_1_amtrx_i1_csm-cen-prod%2Fameliprotransverse-connexionadmin_1%2Famtrx_i1&state=24bR6LMcXpGvfl3LBmtt1Y2PoXw&redirect_uri=https%3A%2F%2Fespacepro.ameli.fr%2Fredirect_uri&nonce=Gg34ecfB0SJeQoFHNvopY253ixdmsNHUsMmDvd2bBvw

 

Docaposte, filiale numérique de La Poste, lance une campagne de notoriété auprès des décideurs

Docaposte, filiale numérique du groupe La Poste, lance une campagne publicitaire de notoriété.  Il s’agit de développer sa notoriété en tant que « leader de la confiance numérique en France » et de valoriser son image d’entreprise numérique engagée. La campagne comprend cinq annonces présentant les convictions de La Poste pour un numérique responsable éthique et souverain. Elle vise à conforter la notoriété de Docaposte auprès des décideurs des grandes entreprises, de la banque-finance-assurance, de la santé et des acteurs du secteur public, notamment l’État et les institutionnels.

Pour en savoir plus : https://www.larevuedudigital.com/docaposte-filiale-numerique-de-la-poste-lance-une-campagne-de-notoriete-aupres-des-decideurs/

 

Complémentaires santé : l’USPO s’alarme d’une perte de 18M€ par an pour les officines !

Alors que la santé économique des pharmacies est en péril, les dernières décisions prises par la FSPF aggravent encore davantage la situation. En effet, en signant de nouvelles conventions avec certains représentants de l’Assurance Maladie Complémentaire (Viamedis, Isanté, SpSanté…), sans concertation préalable avec la profession, la FSPF a supprimé des acquis historiques essentiels, notamment l’indemnité forfaitaire de 0,03 € pour chaque facture.

Lien vers le communiqué de presse de l’USPO : https://mailchi.mp/4b83bca4f2ae/communique-presse-uspo-11122024?e=9189e9cf0f

 

Guide du management par PHSQ

Face à la pénurie de collaborateurs diplômés et à la difficulté de recruter, l’association Pharma Système Qualité (PHSQ) publie un guide du management pour apporter des réponses pratiques à ses adhérents. La dernière étude menée par PHSQ sur le sujet a confirmé que près d’une officine sur deux (44,1%) rechercherait un collaborateur. Dans 45 % des cas, il s’agirait d’un préparateur et dans 37 % des cas d’un adjoint. Dans une pharmacie d’officine, quelle que soit sa taille, les tâches du quotidien sont multiples et variées. « Il est donc essentiel que chaque membre de l’équipe, tout en étant polyvalent, sache précisément quelles missions lui incombent plus spécifiquement » explique Laëtitia Roche, titulaire au Plessis Grammoire (Maine-et-Loire). D’où l’intérêt d’une matrice des tâches qui, contribuant à organiser la polyvalence et à déterminer les priorités, permet à chacun de savoir ce qu’il doit faire et au titulaire d’avoir une vue d’ensemble sur l’organisation du travail de l’équipe officinale.

Source : pharm-enews.fr

Pour en savoir plus : https://pharmasystemequalite.com/2024/11/29/recruter-entrainer-fideliser-les-equipes-officinales/

 

Études de santé : la PASS/LAS étrillée par la Cour des comptes, favorable à une voie d’accès unique d’ici 2026

Manque de diversité sociale, taux d’échec encore élevé, disparités persistantes entre les filières PASS et LAS, fuite des étudiants à l’étranger, etc. Quatre ans après sa mise en œuvre, la réforme de l’accès aux études de santé n’a pas tenu ses promesses, estime la Cour des comptes dans un rapport accablant. Bien que l’augmentation globale de 20 % des effectifs ait été prévue avec le numerus apertus, les résultats restent contrastés. « Le nombre de médecins et dentistes formés a effectivement augmenté mais les filières pharmacie et maïeutique souffrent d’un déficit d’attractivité, avec des places vacantes à l’issue des choix des étudiants », a-t-il souligné. Pour répondre à ces défis, la Cour des comptes recommande plusieurs ajustements, notamment la création expérimentale de voies d’accès post-bac en pharmacie et maïeutique afin d’améliorer l’attractivité de ces filières. Une révision du statut de l’Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS) et de ses moyens, jugés « très faibles », est également nécessaire pour lui permettre de remplir ses missions.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/jeunes-medecins/formation-initiale/etudes-de-sante-la-passlas-etrillee-par-la-cour-des-comptes-favorable-une-voie-dacces-unique-dici?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20241211%5D&utm_content=20241211&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm&check_logged_in=1

 

Medadom lance une plateforme de formation pour « harmoniser les pratiques » des médecins qui téléconsultent

Lancée le 1er octobre dernier, la Med’academy regroupe, en accès libre et gratuit, toutes les vidéos de formation réalisées pour le compte de Medadom. L’objectif est de faciliter l’usage de la téléconsultation par les médecins et de promouvoir les bonnes pratiques. Pour la généraliste, Chloé Fèvre, continuer à se former tout au long de sa carrière est essentiel. «Maintenir à jour ses connaissances, c’est un vrai challenge du quotidien. Pour un médecin généraliste dans son cabinet, c’est quand même compliqué. C’est à lui d’aller chercher l’information, on s’éparpille vite et on oublie rapidement de mettre à jour nos connaissances surtout que la science évolue très vite, reconnaît la généraliste. La Med’Acadamy permet donc d’avoir un accès plus facile à l’information.»

Source : egora.

 

Activité vaccinale des pharmaciens

Un décret et trois arrêtés, relatifs à la vaccination par certains pharmaciens, préparateurs et étudiants en pharmacie, ont été publiés au Journal Officiel du 5 décembre dernier. Tour d’horizon des évolutions induites par ces textes.

Pour en savoir plus : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/activite-vaccinale-des-pharmaciens-quatre-nouveaux-textes-publies

 

Tests antigéniques : que faire en cas de démarchage frauduleux ?

L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a été alertée par plusieurs pharmacies récemment démarchées par des sociétés prétendant vouloir livrer des tests antigéniques à des professionnels de santé en effectuant la facturation à leur place. Les officinaux sont donc appelés à la vigilance. « On ne sait pas si ces entreprises sont réellement en possession de tests antigéniques, ni si elles veulent vraiment en livrer. Nous sommes peut-être devant une arnaque pure et simple, explique Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO. Même s’il s’agit d’une société honnête, le pharmacien ne doit pas donner suite à une telle proposition car, dans tous les cas, les tests doivent partir de la pharmacie et pas d’une société extérieure », rappelle-t-il.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Monoprix recrute des pharmaciens

 « De nombreux candidats qualifiés ont déjà postulé – mais il reste encore des opportunités ! » peut-on lire sur la page LinkedIn de HiTalento qui recrute pour 7 postes de pharmacien vacants chez Monoprix, présent dans plus de 200 villes en France, avec plus de 500 magasins. HiTalento, plateforme internationale de recrutement, se réjouit de l’intérêt porté au recrutement mené pour Monoprix et de l’excellence des candidatures reçues. 7 postes restent néanmoins ouverts à Paris, Nice, Enghien (Val d’Oise), Asnières sur Seine (Hauts-de-Seine), Villeurbanne, Toulouse, ainsi que dans les Yvelines à Saint-Germain-en-Laye et Versailles. Monoprix poursuit donc sa stratégie de développement sur le créneau du « prendre soin de soi et des autres », en dotant ses magasins de diplômés en pharmacie qui « conseillent » et « guident » les clients.

Source: pharm-enews.fr

 

CHIFFRES

 

Seules 2 millions de personnes ont reçu une dose de vaccin contre la Covid-19 depuis le début de la campagne mi-octobre, soit deux fois moins que l’an dernier à la même période. Chez les seniors, la couverture vaccinale reste loin des 30% atteints difficilement l’an dernier. Alors qu’en Angleterre, elle arrive déjà à près de 60% cette année. « Clairement, la vaccination Covid patine », déplore Delphine Chadoutaud, pharmacienne à Orsay (Essonne). À son comptoir, elle entend quotidiennement les arguments des réticents: « C’est un vaccin qui atténue les formes graves, mais qui n’empêche pas d’avoir le Covid; Tout le monde l’a et c’est juste un rhume; On peut se retrouver 24 heures au lit après la vaccination… » Source : Le Parisien.

Les points de vente Afflelou qui possèdent une cabine de téléconsultation sont référencés depuis septembre dans la catégorie ophtalmologues de la plateforme en ligne Doctolib. Après deux ans de tests, le dispositif est désormais déployé dans 200 magasins, et bientôt 300. La prestation coûte 30 € soit le coût de la consultation d’un ophtalmologue en secteur 1. Malgré la séparation qu’exige la loi avec l’activité commerciale de l’opticien, la pratique rapporte des clients. Les dirigeants d’Afflelou estiment à plus de 80 % le nombre d’utilisateurs qui commandent ensuite chez eux leur paire de lunettes. Source : Les Échos.

« Les adhérents génèrent 3,3 milliards d’euros de chiffres d’affaires et représentent 2,1 milliards d’euros de sell-in en 2024. Cela nous permet de peser sur les marchés », remarque Hervé Jouves, président de Hygie31 qui entend « devenir l’un des leaders européens de la santé ». Et si Médiprix parvient « seulement » pour la première fois au milliard de chiffre d’affaires cumulé cette année, son cofondateur, le titulaire Bertrand Pagès, se veut optimiste. « Nous étions 12 au lancement de Médiprix il y a 8 ans. Aujourd’hui, nous sommes 250, fédérés avec des services différenciants internalisés. Et la valeur immatérielle pour nos partenaires – les laboratoires —, c’est d’être transnational. » Source : le quotidien du pharmacien.

Refus de reprendre un lit médicalisé infesté de punaises de lit, erreurs de délivrance ou facturation abusive pour plus de 1 million d’euros de tests antigéniques Covid-19 à l’assurance-maladie : voici les cas marquants de plaintes contre les pharmaciens examinées en chambre de discipline en 2023. Sur 312 plaintes disciplinaires déposées contre les pharmaciens toutes sections confondues en 2023, par des patients mais aussi par des professionnels de santé (y compris des pharmaciens) ou par des autorités de santé, l’Ordre a prononcé en première instance 150 sanctions pour erreur ou refus de délivrance, délivrances abusives, ouverture en l’absence de pharmacien, non-respect du service de garde, mauvaise gestion de l’officine, fraude, etc. Source : le quotidien du pharmacien.

Près d’un quart des seniors de 50 ans et plus déclarent avoir vécu des discriminations au cours de leur carrière. Et un tiers d’entre eux se disent inquiets quant à leur avenir professionnel, pointe un baromètre publié mercredi, par le Défenseur des droits, qui a réalisé cette enquête en partenariat avec l’Organisation internationale du travail (OIT). L’enquête cite en particulier des discriminations liées à l’âge ou à l’état de santé. Source : La Tribune.

Santé publique France (SpF) publie un nouveau volet de l’étude épidémiologique sur le bien-être et la santé mentale des enfants de 3 à 11 ans scolarisés en France (Enabee). En s’appuyant sur un échantillon représentatif de plus de 2.600 enfants, elle révèle que 8,3% des enfants en maternelle ont « au moins une difficulté de santé mentale probable, de type émotionnel, oppositionnel ou inattention/hyperactivité, impactant leur vie quotidienne ».

Selon une étude publiée hier par Santé publique France, seulement 5,3% des enfants de 5 à 11 ans ont été vaccinés en France contre la Covid-19, contre 38% en Italie et 24% aux États-Unis. L’étude évoque aussi « un échec de la stratégie vaccinale chez les enfants présentant une comorbidité », alors que moins de 8% des enfants à risque de forme grave ont reçu une injection, note Libération.

29 % des Français de 18 à 75 ans vivant en métropole se disent défavorables à la vaccination contre la Covid, contre seulement 6% pour le vaccin antigrippal ou 4% pour celui protégeant du papillomavirus, selon une étude de Santé publique France.

Six nouveaux groupes génériques sont ouverts, concernant trois molécules, dont un antiépileptique. Il n’appartient pas à la liste des médicaments à marge thérapeutique étroite. Les génériques ne sont pas encore disponibles en France. Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/actualites/decision-du-05-12-2024-modification-au-repertoire-des-groupes-generiques-mentionne-a-larticle-r-5121-5-du-code-de-la-sante-publique

La moitié des infirmières déclarent avoir été victimes de violences sexistes et sexuelles (VSS) dans le cadre de leur exercice, l’auteur pouvant être un patient, un soignant, un visiteur ou un supérieur, selon une enquête de l’Ordre des infirmiers (ONI) publiée mercredi 11 décembre. Source : egora.

+ 4,9 % : C’est la hausse du marché de la vente libre (avec prescription médicale facultative) à fin août 2024 par rapport à 2023, selon les données d’IQVIA Consumer Health et son réseau Pharmastat. Ce marché, qui pèse pas moins de 10,7 milliards d’ €, est réparti sur la pharmacie, la parapharmacie et l’e-commerce.

600 : c’est le nombre de défis réalisés par les étudiants depuis le 15 septembre, dans le cadre du jeu-concours “Bouge ta pharma”, organisé avec l’ANEPF pour mieux faire connaître la filière des études de pharmacie !

Alors que le coût de la rentrée universitaire 2024 a été évalué à plus de 3 000 €, le Fonds de Dotation de l’ANEPF alerte sur le fait que, dans un contexte d’augmentation constante du coût de la vie, près de 30 % des étudiants en pharmacie doivent renoncer à leurs propres soins, faute de moyens. D’après une enquête réalisée par l’association, parmi les étudiants qui travaillent en officine ou ailleurs, 50 % d’entre eux éprouvent un épuisement lié à la problématique de conjuguer leurs études et un travail destiné à les financer. Pour faire un don : https://www.helloasso.com/associations/fonds-de-dotation-de-l-anepf-association-nationale-des-etudiants-en-pharmacie-de-france/formulaires/1

Une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a révélé la mise en œuvre d’une pratique commerciale trompeuse à l’occasion de la vente de parfums dans douze pharmacies. Les pharmaciens entretenaient la confusion entre les parfums vendus dans leurs officines et les parfums de marques de luxe françaises. Les pharmaciens concernés s’exposent, pour ce délit de pratique commerciale trompeuse, à une amende dont le montant peut s’élever jusqu’à 300 000 euros. Source : le quotidien du pharmacien.

Le prix Galien, qui distingue des innovations en santé à disposition du public et des travaux de recherche, a été remis ce jeudi 12 décembre à l’Abbaye du Val-de-Grâce de Paris. L’édition 2024 récompense huit lauréats (6 Prix Galien et deux Coups de cœur), dont deux médicaments : Opzelura indiqué dans le vitiligo et Camzyos dans la cardiomyopathie hypertrophique obstructive.

Pour en savoir plus :

https://prixgalien.fr/wp-content/uploads/2024/12/WEB-FINAL_GALIEN_COMMUNIQUE_PRESSE_2024-1.pdf

 

Entreprendre des TROD ciblant l’angine permet de générer un apport supplémentaire moyen de 1 230 euros par officine et par an, estime Luc Besançon, délégué général de l’association de laboratoires pharmaceutiques Nérès.

 

Les missions liées au dépistage ont ainsi pris leur envol cette année : 99 % des pharmacies ont dispensé un kit de dépistage du cancer colorectal (contre 89 % en 2023), 75 % ont procédé à un Trod angine (contre 65 % l’an passé) et 56 % des pharmacies ont réalisé le nouveau Trod cystite généralisé cette année. Du côté des vaccinations antigrippales, 99 % des pharmacies ont procédé à un vaccin en 2024 et 93 % à un rappel vaccinal (contre 89 % l’an passé). L’ensemble des actes liés au Covid-19 ont quant à eux diminué : – 6 % de tests antigéniques, – 30 % de dispensation d’autotests, et -3 % de vaccination. Source : CNAM/Moniteur des pharmacies.

 

La lente adoption des ordonnances numériques, avec une généralisation du déploiement, est prévue pour le second trimestre 2025. Cependant, près de 7 000 pharmacies ne disposent pas encore des équipements nécessaires, alors que des prescriptions exclusives en format numérique pour certains médicaments comme le Tramadol sont annoncées. Source : https://pharm-enews.fr/

 

Le dispositif OSyS élargi à trois régions depuis septembre 2023 touchera bientôt à sa fin. L’expérimentation, initiée par Pharma Système Qualité en 2022, qui a enregistré à fin novembre 8 000 « triages » de patients en pharmacie, fera l’objet d’un compte rendu d’évaluation au printemps 2025. Source : le quotidien du pharmacien.

 

Parce que 3 adultes sur 10 âgés de 18 à 25 ans affirment être des fumeurs quotidiens, et qu’il n’y a pas de raison que cette proportion soit différente chez les étudiants en pharma, la faculté de Montpellier vient d’intégrer le dispositif « Et si on fumait moins ». Soutenue, pour une durée de trois ans, à hauteur de 163 000 euros par l’ARS Occitanie, l’initiative a pour but de réduire le tabagisme passif en définissant certaines zones du campus comme non-fumeurs, d’une part ; mais aussi de réduire la consommation globale de tabac chez ses 3 000 étudiants et 400 personnels, d’autre part. Source : le quotidien du pharmacien.

 

Acarizax, traitement de désensibilisation contre les allergies aux acariens, vient d’être approuvé en Europe chez les enfants de 5 à 11 ans dans la rhinite allergique. Auparavant, il ne pouvait être administré qu’à partir de 12 ans dans cette indication. Source : le quotidien du pharmacien.

 

GROUPEMENTS

 

Pharma 10 rejoint Apsagir

Grâce à l’arrivée de Pharma 10, groupement coopératif réunissant plus de 140 pharmacies réparties essentiellement dans l’Aube, la Seine-et-Marne et l’Yonne, Apsagir franchit la barre des 1 000 adhérents. Ce sont désormais 13 groupements qui totalisent 5 % de part de marché en France sous cette fédération de groupements régionaux indépendants.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Mediprix crée sa société d’investissement

En créant Mediprix Corporate, le groupement qui dénombre plus de 220 adhérents entend apporter sa contribution à la transmission et à la pérennité du maillage officinal en proposant « des solutions de financement appropriées, déontologiques et transparentes ». En effet, loin des modèles de financement, type fonds d’investissement, décriés « pour leurs pratiques intrusives et leurs attentes financières élevées », Mediprix Corporate, fondé et géré par des pharmaciens associés indépendants, promet que le capital sera détenu « à 100 % par des pharmaciens membres du groupement Mediprix ». Ce système de financement s’adresse à des jeunes diplômés ou à des pharmaciens en quête de solution de financement auquel il permettra d’accéder à un emprunt remboursable sur une période de six à douze ans, sans indemnité de remboursement anticipé (IRA), précise le groupement.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Hygie31 innove dans le référencement et la logistique

Le groupe Hygie31 a investi 12 millions d’euros dans l’extension de sa plateforme Dhygietal à La Veuve (Marne). Outre les 25 000 références rendues disponibles à plus d’un millier d’officines adhérentes des groupements régionaux associés au groupe, une logistique spécifique permettra en 2025 aux pharmacies Lafayette d’accéder à des nouveautés, marques exclusives et déstockage. Et dans un proche avenir de bénéficier de livraisons groupées grâce à une ouverture aux accords-cadres avec les laboratoires. « L’idée est de réduire le maximum le direct et de livrer via notre plateforme nos pharmaciens adhérents afin qu’ils puissent réduire leur stock », expose Hervé Jouves. Une stratégie qui poursuit deux objectifs : diminuer les coûts de trésorerie et libérer de l’espace de vente.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Leader Santé renforce son réseau tout en soignant le maillage officinal

Pour préserver l’indépendance des pharmaciens, Leader Santé accentue son innovation et renforce son aide à l’installation en revisitant le booster d’apport qu’il avait créé il y a désormais huit ans.  « Nous voulons donner aux pharmaciens la possibilité d’être souverain et de ne plus dépendre d’une banque », énonce Alexis Berrebi qui promet aux candidats à l’installation une réaction plus agile, plus souple que sur le marché bancaire. « Leader Santé va emprunter à un taux plus élevé (3,5 %) qu’il ne prêtera aux pharmaciens (2,5 %) », promet-il. Quinze à vingt futurs titulaires pourront bénéficier de ce dispositif chaque année. Pour l’heure, cinq ont déjà pu profiter de l’offre pour acquérir une officine d’un prix de 2,5 à 3 millions d’euros en moyenne. Cinq autres devraient prochainement accéder à un financement « Oncle Pharm », le groupement recevant en moyenne une cinquantaine de demandes. 2025 verra l’ouverture du dispositif à des pharmaciens investisseurs qui pourront souscrire au sein du programme et ainsi rémunérer leur trésorerie « mieux qu’à la banque ou que chez un grossiste », affirme Alexis Berrebi. C’est aussi, selon eux, un moyen d’appréhender le phénomène de concentration qui s’empare du marché des groupements. « Il est inéluctable. Dans cinq ans, les industriels ne négocieront plus qu’avec une dizaine de groupements. »

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Welcoop Génération, un dispositif d’aide à la transmission des officines : un programme d’aide à l’installation

Accompagner les pharmaciens dans leur parcours professionnel, de l’installation jusqu’à la cession de l’officine, en passant par les différentes étapes de leur carrière. C’est tout l’enjeu de Welcoop Génération, un programme lancé en cette fin d’année par la coopérative Welcoop. Dans le cadre de cette mission d’accompagnement dès l’installation, Welcoop Génération s’appuie notamment sur Pharm’Access. Cette filiale de la coopérative est spécialisée dans le conseil et les transactions, avec une expertise en montage juridique, financement et gestion de patrimoine. La coopérative propose également Welcoop’Install, via Pharm’Access, « une offre de complément d’apport personnel qui s’adresse aux primo-installants disposant d’un apport personnel d’au moins 40 000 euros ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Pharmethical : pour une officine éthique et écoresponsable

Présent en Île-de-France depuis une dizaine d’années, le groupement Pharmethical franchit une nouvelle étape en se déployant au niveau national. Dirigé par Philippe Viratelle, directeur des opérations d’ipharm pendant plus de cinq ans, propose d’aborder la rentabilité commerciale de ses adhérents grâce à une approche éthique et innovation. C’est ainsi qu’il a passé un accord d’exclusivité sur cinq ans avec la société Exafact, éditrice du logiciel éponyme. Celui-ci permet en effet de vérifier les accords génériques et grossistes et de dégager jusqu’à 10 000 euros de gain par audit.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Un test pour prévenir la soumission chimique : PharmaVie agit pour la sécurité des usagers

Face à la montée en flèche des cas de soumission chimique dans les environnements festifs, PharmaVie, acteur majeur du réseau officinal, frappe un grand coup avec le lancement d’un test de prévention inédit, disponible en avant-première dans son réseau de pharmacies. Ce test, baptisé CYD (Check Your Drink), est présenté comme une réponse immédiate et proactive pour éviter des drames liés à l’introduction de drogues dans les boissons.

Lien vers l’article : https://www.pharma365.fr/actualites/prevention-et-depistage/un-test-pour-prevenir-la-soumission-chimique-pharmavie-agit-pour-la-securite-des-usagers/

 

AILLEURS

 

Le Québec veut obliger les médecins à exercer cinq ans dans le public à la fin de leurs études

Le ministre de la Santé québécois a déposé, début décembre, un projet de loi visant à contraindre les jeunes médecins formés dans la province à exercer pendant cinq ans dans le public à la fin de leurs études. Cette obligation concernerait les généralistes comme les spécialistes, sous peine de lourdes amendes. Le projet est dénoncé par la Fédération des médecins résidents et résidentes du Québec (FMRQ) qui s’est dit « inquiète des nouvelles contraintes que le gouvernement du Québec » souhaite « imposer aux médecins en début de pratique ».

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/acces-aux-soins/le-quebec-veut-obliger-les-medecins-exercer-cinq-ans-dans-le-public-la