ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Carine Wolf-Thal brigue un quatrième mandat à la tête de l’Ordre des pharmaciens
Carine Wolf-Thal, présidente de l’Ordre national des pharmaciens depuis 2017, annonce sa candidature pour un quatrième mandat en 2025. Elle met en avant la continuité et la stabilité institutionnelle pour mener à bien les projets en cours et défendre l’évolution du rôle des pharmaciens.
Lien vers la vidéo : https://youtu.be/Zj4i7vNOg0s
Élections : plus qu’une semaine pour se présenter en sections A et E
En 2025, l’Ordre national des pharmaciens organise un nouveau scrutin pour le renouvellement de la moitié de ses 700 élus. Les pharmaciens titulaires (section A) et d’Outre-mer (section E) ont jusqu’au 27 février pour déposer leur candidature aux élections à l’Ordre. Les pharmaciens adjoints (section D) ont, eux, jusqu’au 21 mars.
Pour en savoir plus : https://www.ordre.pharmacien.fr/l-ordre/l-institution/les-elections-ordinales
Après le vote conforme du Sénat, le PLFSS pour 2025 est définitivement adopté
Les sénateurs ont adopté le 17 février 2025 par 225 voix pour et 104 voix contre en nouvelle lecture le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, transmis par l’Assemblée nationale la semaine dernière au terme d’un ultime recours au 49.3. Sans modification apportée, c’est une adoption conforme, donc définitive.
Source : AEF info.
« Alors comme ça, vous avez des problèmes avec l’Ordre ? » : la tumultueuse saga de LivMed’s, le Uber des médicaments
La jeune pousse, qui fait de la livraison de médicaments, entre en médiation avec l’Ordre des pharmaciens. Retour sur une aventure entrepreneuriale jonchée d’obstacles judiciaires. Il est surnommé le « Uber des médicaments » par ses adeptes ou le « bébé Amazon » par ses détracteurs. En créant LivMed’s en 2020, Talel Hakimi pensait simplement faciliter la vie des pharmaciens, il s’est finalement mis les représentants de la profession à dos. Après deux ans de bataille judiciaire, l’Ordre des pharmaciens et la start-up entrent finalement en médiation, une procédure à l’amiable, qui, si elle aboutit à un compromis, permet d’abandonner le procès. « Pour l’instant, rien n’est gagné », prévient Me Mrejen-Berreby. L’avocate spécialisée en droit des affaires constate une tendance à « l’assouplissement » de la règle. Source : les échos.
Territoires fragiles : une juriste de l’USPO fait le point sur le recours du syndicat
Le recours de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) auprès du Conseil d’Etat sur le décret « Territoires fragiles » suit son cours. Le ministère de la Santé a adressé une première réponse aux objections du syndicat. Juriste spécialisée en droit de la santé au sein de l’USPO, Lucie-Hélène Pagnat revient sur la première étape de l’instruction de ce dossier. « Si le ministère est aussi réactif que nous, ces échanges prendront fin avant l’été et le Conseil d’Etat fixera alors une audience. Si la FSPF veut faire tomber la qualification de territoire fragile, cela voudra dire rouvrir la loi et passer par des débats parlementaires. Ce ne sera pas du ressort du ministère. »
Source : le moniteur des pharmacies.
« A acte égal, rémunération égale » : les sages-femmes aussi veulent la consultation à 30 euros
Boycott des bilans de prévention, facturation de dépassements… Les sages-femmes libérales ont lancé un mouvement de contestation pour obtenir l’ouverture de négociations conventionnelles afin d’aligner leurs tarifs sur les revalorisations accordées aux médecins. Depuis le 1er janvier 2025, le frottis réalisé par une sage-femme coute 3,77€ de moins que chez le médecin généraliste. Vous trouvez ça normal ? », lance Caroline Combot, présidente de l’Organisation syndicale des sages-femmes (ONSSF) sur le réseau Linkedin.
Source : egora.
« Un affront aux IPA » : les consultations en accès direct non prises en charge par l’Assurance maladie
Mis en application par le décret du 20 janvier, l’accès direct aux infirmières en pratique avancée (IPA) se heurte à un obstacle de taille : dans l’attente de négociations conventionnelles, les actes effectués dans ce cadre ne pourront pas être facturés. Une situation que dénonce le syndicat de la profession. Le remboursement par cette dernière n’est pour l’instant possible que lorsque le patient a été orienté au préalable par un médecin », confirme l’Assurance maladie.
Source : egora.
Portrait : « Paradoxalement une grande pharmacie est plus compatible avec une vie de famille »
Unis par le mariage mais aussi par des valeurs professionnelles communes, Julien et Mélanie Chhuy ont choisi d’exercer leur métier ensemble. En 2022, le couple a repris la pharmacie Saint-Caprais à L’Union, en Haute-Garonne, avec l’ambition d’investir dans une officine plus importante et d’être épaulé par une équipe. L’enseigne Pharmacie Lafayette, qui a créé dans leur pharmacie un concept d’enseigne sur mesure, bouleversant les codes traditionnels. « L’animatrice réseau nous a apporté une aide précieuse », estime Julien Chhuy, dont le rôle à l’officine est davantage centré sur les achats. « Je suis souvent en rendez-vous avec les commerciaux », résume-t-il.
Source : le moniteur des pharmacies.
Sondage USPO : Situation économique et conditions d’exercice des officines
Depuis la sortie de la crise sanitaire, plusieurs facteurs cumulatifs se sont succédé pour aboutir à un constat globalement partagé par l’ensemble de la profession : une grande partie des officines connaît des difficultés sur le plan économique. L’USPO lance ce sondage, pour lui permettre d’avoir un vrai retour de terrain des officinaux, qui viendra utilement compléter les chiffres des experts-comptables et des cabinets spécialisés.
Lien vers le sondage : https://fr.surveymonkey.com/r/MSMTXY8
Réussir médecine sans payer 8000 euros : à Marseille, une « prépa sociale et solidaire » relève le défi
Ouverte en 2020, elle fait de plus en plus parler d’elle. Première prépa quasi gratuite, « l’écurie » Médenpharmakiné, comme on l’appelle à Marseille, accueille 110 étudiants de Pass et de LAS. Pendant un an, ces derniers préparent le concours d’admission aux filières de santé, épaulés par des tuteurs omniprésents. La clé de la réussite ? Deux fois par semaine, le mardi et jeudi, ces étudiants de deuxième et troisième année – qu’ils soient en médecine, pharmacie, dentaire, maïeutique ou kiné – organisent « l’écurie ». « C’est une pédagogie informelle », précise Aïssa Grabsi. Pas d’enseignant pour faire cours, ce sont les étudiants qui, par binôme, préparent la « colle » du jour. « Aujourd’hui, il y a 20 questions qui portent sur l’éthique en médecine, c’est le cours de sciences humaines et sociales », détaille Baptiste, lui aussi étudiant en deuxième année de médecine à Aix-Marseille Université.
Source : egora.
L’évolution de la réforme d’entrée dans les études de santé doit inclure une voie spécifique d’accès à la filière Pharmacie
Les conséquences néfastes de la Réforme d’Entrée dans les Études de Santé (REES), mise en place en 2020, ont été récemment constatées dans le Rapport de la Cour des comptes du 11 décembre 2024. En accord avec les recommandations de cette instance, l’Académie nationale de Pharmacie demande instamment la mise en place d’une voie spécifique d’entrée dans les études de pharmacie, complémentaire des évolutions de la réforme PASS/LAS.
Lien vers le communiqué de presse :
https://www.acadpharm.org/dos_public/CP_REES_2025__VF.PDF
Un village du Gers se bat pour ouvrir son antenne de pharmacie
Puycasquier, village gersois d’à peine plus de 400 habitants, vient de perdre son officine. Prévenu de cette fermeture en amont, le maire de la commune se mobilise depuis déjà deux ans pour obtenir l’autorisation d’ouvrir une antenne de pharmacie à la place. Un projet auquel participent également l’ex-titulaire de l’officine fermée et un autre pharmacien habitant le village. Reste donc à attendre l’aval définitif de l’ARS et la publication par le ministère d’un arrêté autorisant l’ouverture de l’antenne. Dans le meilleur des cas, cette dernière ne pourra être opérationnelle avant quelques mois.
Source : le quotidien du pharmacien.
CHIFFRES
Du jamais vu depuis le début de la décennie, le prix moyen des officines franchit allègrement le cap des 2,5 millions d’euros, selon les statistiques CMV Médiforce 2024. Par ailleurs, en marge de cette étude, CMV Médiforce relève une détérioration très nette de la marge brute des officines françaises. Elle atteint 30 % du chiffre d’affaires, en retrait de deux points par rapport à 2023. Source : le quotidien du pharmacien.
30 départements du sud-ouest au sud-est de la France ont déjà été placés en vigilance rouge pour des risques allergiques liés aux pollens par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA). Habituellement, les allergies aux pollens interviennent plutôt au printemps, mais le climat doux, sec et ensoleillé de ces régions au cours des derniers jours pourrait expliquer la précocité du phénomène.
Avec un déficit anticipé de 22,1 milliards d’€, le trou de la Sécurité sociale est de retour, constate Le Parisien. Le dérapage repose principalement sur la branche maladie (-15 milliards). « On retrouve les niveaux de déficits rencontrés pendant la crise de la Covid, voire pendant la crise financière de 2008 », s’alarme Élisabeth Doineau, la rapporteuse générale centriste au Sénat du budget de la Sécu. « Mais cette fois, on n’a pas d’excuse. » La situation est d’autant plus étonnante qu’en 2018, la ministre de la Santé de l’époque, Agnès Buzyn, laissait entrevoir la fin des déficits de la Sécu pour 2019, avec un excédent de 600 millions d’€. Depuis, le mouvement des Gilets jaunes, la pandémie et les 13 milliards d’€ du Ségur de la santé pour revaloriser les soignants, non financés, sont passés par là.
Près de 3.000 patients ont été pris en charge en hospitalisation à domicile (HAD) en Île-de-France en 2023, rapporte Le Parisien. Une progression de 6% par rapport à l’année précédente, selon le dernier rapport de la Fédération nationale de l’hospitalisation à domicile. Soit 1.300.000 journées en milieu hospitalier évitées. La fédération, qui regroupe 281 structures en France, ambitionne de « faire de l’HAD le premier hôpital de France ».
Le développement d’un biosimilaire nécessite 6 à 9 ans et 90 à 200 millions de dollars d’investissements contre 3 ans pour un générique et 250 000 à 25 millions de dollars. Cette contrainte forte, couplée à une faible rentabilité du marché, à des conditions de fixation des prix peu attractives et à un manque d’incitation pour les industriels et les prescripteurs, entrave le déploiement. Aujourd’hui, 70 % des molécules biologiques dont le brevet expirera d’ici 2028 n’ont pas de version biosimilaire en développement. Source : le quotidien du pharmacien.
En 2024, les pharmaciens ont enregistré un taux de pénétration pour le pegfilgrastim de 94 %, soit 4 points de plus que la moyenne nationale. Quant au filgrastim, le score atteint par les adhérents Totum dépasse d’un point le niveau de pénétration national (95 %). Ces deux molécules sont substituables depuis trois ans, comme le souligne GERS Data.
Les débats houleux sur l’aide médicale d’État se sont rejoués lors des séances sur le projet de loi de finance pour 2025. La loi adoptée, l’AME reste en place sans modification du panier de soins, mais avec un budget compliqué. Alors que le Sénat avait proposé de réduire de 200 millions d’euros le budget alloué par l’ex-Premier ministre Barnier pour 2025 et d’adapter le modèle de prise en charge des soins programmés non urgent, l’AME voit finalement son budget diminuer de 111 millions d’euros, restant ainsi à son niveau de 2024 à environ 1,3 milliard d’euros. Le panier de soins n’a pas été modifié. L’enveloppe reste donc constante, dans un contexte où le nombre de bénéficiaires s’accélère, d’après le rapport sur l’AME rédigé par Claude Evin et Patrick Stefanini en décembre 2023. Source : le quotidien du pharmacien.
Le marché de la vente libre en France poursuit sa progression en 2024, atteignant 16,4 milliards d’euros, soit une hausse de 4 % par rapport à l’année précédente, selon Iqvia. Ce dynamisme repose principalement sur la performance des dispositifs hors AMM, qui génèrent 70 % du chiffre d’affaires total, avec une croissance de 5,2 %. Trois catégories concentrent 78 % du marché de la vente libre : la médication familiale, l’hygiène-beauté, les premiers soins, tests et dispositifs médicaux. L’hygiène-beauté, en particulier les compléments alimentaires, se démarque en contribuant à 63 % de la croissance cumulée en 2024. Sources : iqvia, le moniteur des pharmacies.
Un enfant scolarisé de trois ans est mort dans la Drôme des suites d’une méningite aussi grave que rare, dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 février. Les 38 enfants de son établissement scolaire et 5 adultes en contact dernièrement avec la jeune victime ont été prévenus et doivent se voir administrer un traitement antibiotique préventif. Les méningites sont en recrudescence en France, à un niveau aujourd’hui supérieur à la période d’avant-Covid. Plus de 500 cas ont été recensés entre janvier et novembre 2024, selon l’Institut Pasteur, contre 298 cas entre janvier et septembre 2019. Source : Libération.
74 % des consommateurs achètent des produits hors prescription en officine. Près de 39 % privilégient l’autosoin avec des médicaments recommandés par leur pharmacien, tandis que seulement 15 % consultent directement un médecin. Sources : iqvia, le moniteur des pharmacies.
La dernière enquête CoviPrev, menée auprès d’un échantillon de 2.000 personnes, montre que seuls 13% des Français portent systématiquement un masque lorsqu’ils ont des symptômes, se trouvent en présence de personnes fragiles ou dans des lieux très fréquentés (contre 80 % en octobre 2020). Dans ces situations, 16% de sondés indiquent porter « souvent » un masque et 43% ne le font « jamais ». Ils sont par ailleurs 7% à ne jamais se laver les mains avec du savon ou du gel hydroalcoolique. « Il y a une certaine nonchalance vis-à-vis des virus respiratoires », observe Bruno Lina, virologue à l’hôpital de la Croix-Rousse, à Lyon. « Aujourd’hui les gens ne se testent plus et n’observent plus beaucoup les gestes barrières pour essayer de freiner la diffusion des virus. »
Depuis le 1er février 2025, la traçabilité de la dispense adaptée (DAD) a été supprimée. Par ailleurs, un nouveau code a été introduit pour assurer la traçabilité de la Prescription RenfoRcée (PRR) des analogues du GLP1. Source : USPO.
Le Parisien alerte sur le marché illégal des aphrodisiaques, où boissons et bonbons prétendument « 100% naturels » contiennent des substances dangereuses. Des breuvages comme Attoté, vendus en épiceries, renferment du sildénafil, principe actif du Viagra®, non mentionné sur l’étiquette. En 2023, le CHU de Bordeaux avait analysé le liquide et conclu que deux verres à thé, la dose quotidienne indiquée, équivalaient à 380 mg de sildénafil alors que la dose recommandée de ce vasodilatateur oscille entre 50 et 100 mg. Ce surdosage peut provoquer des maux de tête, des vertiges et, chez les consommateurs hypertendus, des AVC et des infarctus.
Une tribune, publiée dans Le Monde plaide pour faire de la vaccination des femmes enceintes, des jeunes mamans et de leurs enfants une priorité de santé publique. Les 52 signataires pointent trois « freins importants » pouvant être levés: « le manque de clarté de l’information, l’insuffisante perception du risque et la complexité du parcours vaccinal ». Ils proposent en réponse de remettre un calendrier vaccinal spécifique aux femmes enceintes, mais aussi d’améliorer l’accès à la vaccination et de lancer une campagne de sensibilisation. Lien vers l’article : https://www.lemonde.fr/sciences/article/2025/02/18/la-vaccination-maternelle-doit-etre-une-priorite-de-sante-publique_6552457_1650684.html
Si l’affaire du « paracétamol challenge » sur TikTok a été démentie par la presse, l’ANSM constate bien de son côté une hausse des intoxications volontaires au paracétamol par des enfants et des adolescents. « Des remontées de terrain récentes font état d’intoxications volontaires au paracétamol par des enfants ou adolescents. Nous alertons et appelons à la vigilance sur ces pratiques mettant gravement en péril leur santé », insiste l’autorité de santé. Elle rappelle que le surdosage en paracétamol est la 1re cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France. « Des remontées de terrain récentes et des publications sur les réseaux sociaux illustrent la nécessité d’avoir une vigilance particulière quant à ces comportements à risque. » Source : franceinfo.
Sanofi officialise la vente de 50 % d’Opella à CD&R, un fonds d’investissement américain. Si cette opération vise à recentrer le groupe sur la biopharmacie, elle soulève aussi des questions sur la souveraineté industrielle. Source : le moniteur des pharmacies.
Selon les informations communiquées par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) : « Si le chiffre d’affaires est en progression de 4,6 % par rapport à l’exercice précédent, la marge affiche quant à elle une augmentation de 2,1 %, mais de seulement 1,2 % si l’on intègre les 100 millions d’euros de perte liés à l’abandon d’une majeure partie de l’activité dévolue à la lutte contre la Covid-19 ». Mais attention, le montant des charges n’est pas encore connu. « Même si la courbe de l’inflation s’est infléchie, les charges devraient venir raboter ce bilan tout juste positif et ramener l’évolution de la marge à un niveau proche de zéro » commente le syndicat, marquant une stabilisation conforme à ses prévisions.
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a décidé mi-février 2025 de créer deux nouvelles entrées au sein du répertoire des groupes génériques. La première concerne le bleu patenté V sodique 2,50 mg/100 ml en solution injectable par voie intraartérielle ou sous-cutanée. La spécialité de référence de ce colorant pour repérage vasculaire est Bleu patenté V sodique Guerbet 2,5 %. Le second groupe inscrit au répertoire est la métopimazine anti-émétique 15 mg en gélule, avec pour princeps Vogalène 15 mg. Ce groupe s’ajoute à ceux déjà existants de métopimazine 7,5 mg en lyophilisat oral (Vogalène lyoc) et métopimazine 7,5 mg en lyophilisat oral édulcoré à l’aspartam (Vogalib 7,5 mg sans sucre). Source : le moniteur des pharmacies.
Par un ultime vote à l’Assemblée nationale, la France se dote d’une loi restreignant la fabrication et la vente de produits contenant des composés per- et polyfluoroalkylés (PFAS). L’article phare de la proposition de loi prévoit d’interdire à partir du 1er janvier 2026 la fabrication, l’importation et la vente de tout produit cosmétique, produit de fart (pour les skis) ou produit textile d’habillement contenant des PFAS, à l’exception, jusqu’en 2030, de certains textiles industriels ou « nécessaires à des utilisations essentielles » (vêtements de protection pour les professionnels de la sécurité et de la sécurité civile). Une taxe visant les industriels dont les activités entraînent des rejets de PFAS, sur le principe du « pollueur-payeur », figure également dans le texte. La redevance (100 euros par 100 grammes de PFAS rejetés dans l’eau), qui entrera en vigueur un an après la promulgation de la loi, sera versée aux agences de l’eau pour financer les traitements de plus en plus onéreux des captages d’eau potable. Source : le quotidien du médecin.
Face à la recrudescence des violences envers les personnels de santé, le ministre de la Santé, Yannick Neuder, s’est rendu samedi à l’hôpital privé des Pays de Savoie (HPPS) à Annemasse, où quatorze soignants des urgences ont été agressés par deux hommes mercredi dernier. Il a réaffirmé sa volonté d’agir avec fermeté et prôné une « tolérance zéro » face à ces actes inacceptables. Parmi les pistes évoquées : un renforcement des dispositifs de sécurité dans les hôpitaux, des sanctions plus sévères contre les agresseurs et une amélioration du suivi des plaintes déposées par les soignants. Source : le moniteur des pharmacies.
Les ventes de médicaments anti-rhume à base de pseudoéphédrine ont chuté de 89,5 % en janvier 2025 par rapport à l’an dernier, suite au listage de la molécule décidé par l’ANSM le 11 décembre dernier. Depuis cette date, les pharmaciens se retrouvent seuls à négocier la reprise de leurs stocks d’hiver avec les laboratoires qui imposent chacun leur propre politique commerciale. Source : le quotidien du pharmacien.
En France, près de 3 millions de personnes sont atteintes de maladies rares, pathologies qualifiées comme telles car elles concernent chacune moins d’une personne sur 2 000. Au comptoir, les pharmaciens peuvent accompagner et orienter ces patients pour qui le parcours de soins s’avère souvent compliqué. Lien vers l’opération de l’Alliance maladies rares: https://alliance-maladies-rares.org/jimr/professionnels-de-sante/
GROUPEMENTS
Le groupe Hygie31 veut dépasser les 1 750 points de vente cette année
Le groupe toulousain Hygie31, qui fédère 1 519 points de vente (1410 pharmacies), signe une année 2024 en croissance de 22 % (3,3 Mds€ de chiffre d’affaires). La MDD distribuée dans les officines représente aujourd’hui 14 M€ de chiffre d’affaires, en progression de 40 %. Le groupement de pharmacies et de magasins d’optique et de matériel médical vient d’annoncer l’acquisition de Pascal Coste Shopping, site de vente en ligne de produits capillaires professionnels, créé par le montalbanais Pascal Coste, par ailleurs fondateur d’un réseau de salons de coiffure éponyme. Acteur majeur du secteur de la santé et du matériel médical, le géant toulousain met ainsi un pied dans l’univers du bien-être. En parallèle, le groupe est également très présent sur le web via sa filiale Dhygietal qui pilote quatre sites de vente en ligne spécialisés, dont l’activité a globalement légèrement baissé entre 2023 et 2024 pour s’établir à 90,6 M€ (-2,2 %). Il vise désormais 3,7 Mds€ de chiffre d’affaires en 2025, dont 139 M€ grâce au e-commerce.
Sources : la lettre M, LSA, la gazette du midi.
Le groupement de pharmaciens Médiprix franchit le cap du milliard d’euros de chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires cumulé des 247 pharmacies adhérentes au réseau héraultais Médiprix dépasse pour la première fois le seuil du milliard d’euros (contre 850 M€ en 2023). Pour expliquer sa réussite, le groupe met avant plusieurs choix stratégiques, comme le fait d’internaliser le développement et l’automatisation de ses solutions : des outils conçus autour du traitement de data et de l’intelligence artificielle sont proposés aux pharmaciens adhérents afin d’accélérer leur croissance. En outre, le groupe indique qu’il privilégie des partenariats de proximité (près de 90 % des laboratoires partenaires sont français), de sorte à déployer une offre adaptée au marché national. Après avoir levé 16 millions d’euros en 2023 auprès de NextStage AM, Médiprix confirme son ambition de continuer à croître en France et en Europe.
Sources : le journal des entreprises, la lettre M.
AILLEURS
Inde : Objectif : 350 milliards pour les exportations pharmaceutiques d’ici 2047
L’industrie pharmaceutique indienne ambitionne d’atteindre 350 milliards de dollars d’exportations en 2047, soit une croissance de 10 à 15 fois. « L’Inde doit intensifier ses efforts pour renforcer son industrie des matières premières (API), lever les barrières non tarifaires à l’exportation et établir des stratégies d’exportation adaptées à chaque pays, » souligne Viranchi Shah, président de l’Indian Drug Manufacturers’ Association (IDMA). Les exportations de biosimilaires, actuellement à 0,8 milliard, devraient atteindre 4,2 milliards en 2030 et 30 à 35 milliards en 2047. « En investissant massivement dans les génériques spécialisés, les biosimilaires, les vaccins et les thérapies avancées, nous visons à atteindre l’objectif des 350 milliards de dollars d’exportations, » affirme Raja Bhanu, directeur de Pharmexcil. Lien vers l’article : https://www.business-standard.com/economy/news/india-s-pharma-exports-set-for-10x-growth-targeting-350-billion-by-2047-125020900272_1.html
Les pharmacies brésiliennes confrontées à des vols de médicaments pour maigrir
Malgré les controverses qui entourent ces traitements, de nombreux Brésiliens souhaitant perdre du poids se les arrachent. Quitte à enfreindre la loi quand ils ne peuvent pas se les offrir. Ces traitements sont d’autant plus convoités dans un pays où l’apparence est extrêmement valorisée, mais où l’obésité est en hausse: selon une étude du ministère de la Santé, le pourcentage d’adultes considérés comme obèses dans les plus grandes villes est passé à environ 24% en 2023, contre près de 12% en 2006. Mais nombreux sont les Brésiliens qui ne peuvent pas s’offrir ces médicaments: certains d’entre eux enfreignent donc la loi pour s’en procurer, ou pour les revendre. Face au risque, de nombreuses officines ont pris la décision de ne plus stocker ces traitements directement en magasin.
Source : le Parisien.
Portugal : des officines qui diversifient leurs services
Au Portugal, la profession de pharmacien a également évolué avec une diversification des services proposés. « Nous réalisons des tests diagnostiques, organisons des consultations en nutrition et administrons des vaccins », relève Ema Paulino, pharmacienne à Almada. Depuis 2021, les pharmaciens portugais peuvent administrer une large gamme de vaccins, y compris ceux contre le Covid-19 et la grippe. En 2023, plus de 2,5 millions de vaccinations ont été réalisées en pharmacie, et l’accès aux traitements hospitaliers s’élargit, facilitant ainsi la prise en charge des patients atteints de maladies chroniques.
Source : le moniteur des pharmacies.