Actualités du 21 au 28 février 2025

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Ubérisation : la profession gronde

Pour lutter contre l’ubérisation de la pharmacie, les confrères se sont mis en ordre de bataille. Ils contre-attaquent avec le lancement de « Ma Pharmacie en France ». Laisser la vente en ligne de médicaments aux mains des géants du e-commerce ? Un scénario que la profession veut à tout prix éviter. Alors, depuis juin 2023, Federgy, syndicat de groupements et enseignes de pharmacies représentant près de 12 000 officines en France, aux côtés de l’UDGPO, le Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine (CNGPO) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) ainsi que La Poste travaillent à la création de « Ma pharmacie en France », un portail numérique de services et de vente en ligne de médicaments hors prescription ouvert à toutes les pharmacies d’officine. « C’est à nous d’anticiper et de prendre notre destin en main », assure Alain Grollaud, président de Federgy. Source : la revue pharma.

 

Substitution biosimilaire : 6 nouvelles molécules autorisées

La liste des médicaments biologiques que le pharmacien peut substituer par un biosimilaire est désormais étendue à 6 nouvelles molécules, avec autant de conditions spécifiques de substitution. D’autres groupes se font attendre. Les insulines sont belles et bien exclues. Après le filgrastim (médicament de référence : Neupogen) et le pegfilgrastim (Neulasta), puis le ranibizumab (Lucentis) en fin d’année 2024, les pharmaciens peuvent désormais substituer dans six autres groupes biologiques : tériparatide (Forsteo), étanercept (Enbrel), adalimumab (Humira), énoxaparine (Lovenox), follitropine alfa (Gonal-F) et époétine (Eprex). La liste, attendue depuis le 31 décembre 2024, est fixée par un arrêté publié au « Journal officiel » du 27 février. Si l’on retire des quelque 24 groupes biologiques reconnus par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), les formes hospitalières et les avis négatifs de l’agence sur une substitution par le pharmacien (insulines, somatropine), les pharmaciens attendent encore la mise à disposition d’un biosimilaire d’aflibercept (médicament de référence : Eylea) pour enrichir la liste. Pour tous les biosimilaires, les laboratoires sont tenus de mettre à disposition des dispositifs d’administration factices auprès des professionnels de santé et des patients, est-il noté dans l’arrêté.

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers l’arrêté : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051253918

 

Tramadol et codéine : une mesure dérogatoire pour les ordonnances émises en mars

A compter du 1er mars 2025, les médicaments contenant du tramadol, de la codéine ou de la dihydrocodéine doivent être prescrits sur une ordonnance sécurisée, avec une durée de prescription maximale réduite à 12 semaines pour ceux contenant de la codéine ou de la dihydrocodéine. Les ordonnances émises en mars 2025 sur un format non sécurisé seront acceptées à titre dérogatoire jusqu’au 31 mars 2025.

Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/actualites/tramadol-et-codeine-les-nouvelles-regles-de-prescription-et-delivrance-entrent-en-vigueur-le-1er-mars-2025

 

PLFSS 2025 : le Conseil constitutionnel censure 14 articles, dont la « taxe lapin »

Saisi par le groupe LFI sur plusieurs articles du PLFSS 2025, le Conseil constitutionnel a rendu le 28 février 2025 sa décision sur le budget de la Sécurité sociale pour 2025 et décidé de censurer 14 articles du texte adopté par le Parlement. Le Conseil constitutionnel a notamment censuré la création de la « taxe lapin », sur laquelle portait notamment la saisine du groupe LFI, mais également certains éléments de la carte vitale numérique ou encore les mesures incitatives à l’utilisation du DMP.

Pour en savoir plus : https://www.conseil-constitutionnel.fr/actualites/communique/decision-n-2025-875-dc-du-28-fevrier-2025-communique-de-presse

 

Nouveau service d’information médicale en ligne

Le groupe Vidal et la société britannique Datapharm ont annoncé le 25 février un partenariat visant à offrir aux professionnels de santé français un service d’information médicale en ligne, accessible via vidal.fr. Ce service, baptisé SRD Search (Scientific Response Document Search), permet d’obtenir 24 heures/24 et 7 jours/7 des réponses scientifiquement validées aux questions fréquentes sur l’usage des médicaments. Il est déjà utilisé au Royaume-Uni et en Allemagne. Il s’appuie sur la plateforme electronic medicines compendium (emc) de Datapharm, qui « héberge le contenu de plus de 320 entreprises pharmaceutiques internationales ».

Lien vers le communiqué de presse :

https://www.vidalfrance.com/media/pages/ressources/presse/vidal-et-datapharm-s-allient-pour-mettre-a-disposition-un-service-d-information-medicale-en-ligne/3e98d67e56-1740473336/cp-datapharm-vidal.pdf

 

Vers une refonte de la représentativité syndicale dans les URPS

Les professionnels de santé souhaitent faire évoluer le mode d’élection de leurs représentants syndicaux. Une réunion au ministère de la Santé s’est tenue le 13 février pour réfléchir à des pistes de réformes, en présence des syndicats de pharmaciens. Le ministère de la Santé propose notamment aujourd’hui de transformer ces élections : les électeurs ne voteront plus pour une liste de candidats, mais pour une étiquette syndicale. Initialement prévues pour 2026, les élections des URPS pourraient être repoussées. Philippe Besset estime en effet que la mise en œuvre de ce projet de réforme pourrait décaler le scrutin à une échéance postérieure à l’élection présidentielle d’avril 2027. Ce délai offrirait également l’opportunité d’envisager d’autres réformes, notamment en ce qui concerne le système conventionnel.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Une proposition de loi veut créer un Ordre des audioprothésistes

Réclamée par le Collège national d’audioprothèse et le Syndicat des audioprothésistes, la création de cette instance fait, depuis le 18 février, l’objet d’une proposition de loi (PPL) déposée par le député François Gernigon.

Lien vers l’article : https://opticien-lunetier.media/2025/02/20/une-proposition-de-loi-veut-creer-un-ordre-des-audioprothesistes/

 

Bruno Maleine candidat à la présidence de l’Ordre

Bruno Maleine, président de la section A à l’Ordre (titulaires), a fait connaître sa candidature à la présidence du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP). La présidente sortante, Carine Wolf-Thal est, elle aussi, candidate à sa réélection. Les candidatures au conseil national sont ouvertes jusqu’en juin, selon la date de première réunion du conseil central d’appartenance.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

CHIFFRES

 

77 % des patients de 45 ans ou plus avaient l’habitude, fin 2023, de consulter un seul et même omnipraticien pour la plupart de leurs problèmes de santé, rapporte Le Quotidien du Médecin, en citant une nouvelle étude de la Drees. Toutefois, selon l’étude, le nombre d’interlocuteurs des patients varie selon leur état de santé: « 30% des patients se considérant en mauvaise santé déclarent être pris en charge par plusieurs professionnels de santé, contre 10% de ceux jugeant leur santé excellente. »

Le Dr Saïd Ouichou, qui endosse le rôle de porte-parole des soignants agressés, appelle à la mobilisation de ses confrères le 12 mars. Il réagit à la condamnation d’un patient à « seulement » trois semaines de travaux d’intérêt général après l’agression d’un médecin de Seine-St-Denis. « Son agresseur rigolait pendant le procès. Il a pris trois semaines de travaux d’intérêt général et 2.000 € d’amende » détaille-t-il, « quand on sait que le médecin agressé a eu trois fractures du nez et 15 jours d’ITT, ce jugement est loin de nous satisfaire ». Deux organisations ont d’ores et déjà répondu favorablement à cet appel, l’UFML, deuxième syndicat majoritaire des généralistes, et le collectif Médecins pour demain. Source : franceinfo.

Yannick Neuder a appelé vendredi à intensifier la vaccination des enfants et adolescents contre les infections invasives à méningocoques. Une soixantaine de décès ont été rapportés depuis l’été dernier. Le ministre de la Santé a donc souhaité, lors d’une visite dans un centre de PMI à Paris, « redire aux parents, à la communauté soignante, éducative, que la vaccination contre les méningocoques est obligatoire pour les nourrissons depuis le 1er janvier ». « Ce n’est peut-être pas encore assez rentré dans les esprits », et « la vaccination est un sujet dont il faut en permanence rappeler les bienfaits », a déclaré Yannick Neuder. Source : Le Figaro.

La marque de pansements Urgo est en réalité un champion mondial ayant dégagé quelque 900 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024. Une croissance comprise entre 8 et 10 % chaque année. Son combat : le made in France. Aux manettes de l’entreprise, la famille Le Lous. Trois générations de Bretons qui se sont enracinés presque par hasard dans cette Bourgogne industrieuse. L’exemple parfait de ce capitalisme familial qui manque tant à la France et fait encore la force du modèle allemand. En un peu plus de soixante-dix ans d’existence, l’entreprise et sa kyrielle de marques sont entrés dans toutes les armoires à pharmacie de France. Source : L’express.

Deux rapports de l’ANSM montrent une baisse de prescription des fluoroquinolones. Leur usage est passé de 4,8 millions de délivrances pour 3,5 millions d’utilisateurs en 2014 à 2,2 millions pour 1,7 million d’utilisateurs en 2023, une consommation inférieure à la moyenne européenne, mais deux fois plus élevée qu’en Allemagne, Angleterre, Danemark, Irlande ou Belgique. La moitié des prescriptions sont hors AMM et 80% des prescripteurs sont des généralistes, note Le Quotidien du Pharmacien.

Entre le 17 et le 28 février (journée mondiale des maladies rares), l’Alliance maladies rares mobilise les officines pour être un relais d’information sur ces pathologies qui touchent trois millions de personnes en France. Sa présidente Hélène Berrué-Gaillard, pharmacienne, détaille pour Pharmaceutiques les enjeux de cette initiative. Lien vers l’interview : https://pharmaceutiques.com/actualites/en-vue/helene-berrue-gaillard-alliance-maladies-rares-acteurs-de-sante-publique-les-pharmaciens-doivent-sensibiliser-aux-maladies-rares/

C’est acté ! Au 1er mars, plus de prise en charge des tests Covid réalisés en officine, sauf si les patients sont munis d’une ordonnance. Les arguments avancés par les syndicats en termes de santé publique n’auront pas suffi. Impact : 70 millions de perte de marge pour le réseau. Source : pharm-enews.fr

Mars bleu est le mois de la mobilisation contre le cancer colorectal. Pilotée par le Ministère de la santé et l’Institut national du cancer (INCa), l’opération vise à sensibiliser la population et les professionnels de santé à l’importance du dépistage. Le cancer colorectal touche chaque année 43 000 nouvelles personnes en France, c’est le 3ème cancer le plus fréquent et le 2ème le plus meurtrier. 40% des décès surviennent dans les 5 ans.

Un arrêté, publié le 23 février 2025 au Journal Officiel, fixe le prix de vente au public des préparations magistrales à base de quétiapine prises en charge par l’Assurance maladie jusqu’à la remise à disposition du médicament concerné. Les tarifs de dispensation sont loin des propositions syndicales. Les frais de dispensation tels que définis par l’arrêté publié le 23 février varient entre 2,89 euros pour la quétiapine à libération immédiate 30 gélules dosées à 100 mg et 150 mg (prix de vente respectifs au public 36,65 euros et 37,57 euros TTC), à 7,33 euros pour la quétiapine à libération immédiate 240 gélules dosées à 100 mg (prix de vente au public 97,93 euros). Entre les deux on retrouve un tarif de dispensation à : 3,81 euros pour 60 gélules dosées à 150 mg (prix de vente au public 47,03 euros TTC) ; 4,14 euros pour 60 gélules à 100 mg (prix de vente au public 46,15 euros TTC) ; 4,68 euros pour 120 gélules à 100 mg (prix de vente au public 66,12 euros TTC) ; et 5,60 euros pour 120 gélules à 150 mg (prix de vente au public 68,92 euros TTC). Source : pharm-enews.fr

Le mois de janvier enregistre une progression de + 5,40 % et confirme de grosses disparités d’une officine à l’autre. La fracture entre les officines s’accélère avec des évolutions plus significatives pour les officines dont le CAHT est supérieur à 1 900 000 euros. Dans le même temps, les officines de moins de 1 000 000 euros peinent à progresser. Les médicaments chers (> 150 euros) poursuivent leur croissance bien que plus modérée (+10,01 %). L’activité de ce début d’année 2025 semble renouer avec une augmentation des volumes et de la fréquentation mesurés par l’évolution des honoraires de dispensation (+6,44 %). Source : Barofar LLA.

Selon un rapport publié lundi par l’Académie de médecine, les femmes sont beaucoup moins bien prises en charge en cas d’infarctus, avec un retard moyen de 30 minutes par rapport aux hommes. Elles pâtissent aussi d’un retard de diagnostic dans les services d’urgence, tandis que leur mortalité hospitalière est plus de deux fois supérieure (9,6% contre 3,9%) à celle des hommes. En outre, elles bénéficient « significativement moins » que les hommes du traitement optimal post infarctus recommandé en Europe et aux États-Unis, incluant statines et bétabloquants, ainsi que de l’accès à la réadaptation. Source : Ouest-France.

Le gouvernement prévoit de scinder en deux le projet de loi sur la fin de vie, mais les deux textes seront déposés par les députés eux-mêmes, rapporte La Croix. Ces textes, l’un sur les soins palliatifs porté par le député Horizons Frédéric Valletoux, l’autre sur l’aide active à mourir porté par le MoDem Olivier Falorni, seront examinés les semaines des 12 et 19 mai. Fait rare, ils feront l’objet d’une discussion commune, puis d’un vote le même jour.

Le Quotidien du Médecin rapporte la fermeture de plusieurs centres de santé 100% privés dans toute la France en raison de la liquidation judiciaire de leur gestionnaire Sagéo. Des milliers de patients se retrouvent du jour au lendemain sans médecins. Le journal cite l’exemple d’un centre, au Havre, qui employait quatre médecins généralistes, deux sages-femmes et une infirmière. Selon la presse locale, 5 000 patients sont privés de médecin traitant. Cette fermeture pose également la question de la pérennité économique des centres de santé.

Ixchiq, premier vaccin contre le chikungunya, commercialisé par le laboratoire Valneva, est disponible dans les officines et les centres de vaccinations internationales depuis novembre 2024, mais non remboursé en France. « Il est super cher », confie discrètement la vendeuse d’une officine du sud-ouest de la Réunion à Libération. Sur l’île, il faudrait débourser jusqu’à 250 euros pour l’obtenir quand les prix moyens observés varient entre 150 et 200 euros. Chez Pharmar, un des trois grossistes de l’île, on vend désormais le vaccin 180 euros hors taxe, soit 20 % d’augmentation en quelques jours, pointe un pharmacien. Les deux autres grossistes seraient en rupture de stock. Des tarifs que les patients n’ont pas les moyens s’assumer. « Il y a une pression énorme au comptoir, on nous accuse de se faire de l’argent sur leur dos » reconnaît encore un pharmacien. Source : pharm-enews.fr

Le capteur FreeStyle Libre 2 Plus est désormais remboursé par l’Assurance maladie et les commandes en pharmacie ont débuté. Attention cependant, le lecteur de première génération FreeStyle Libre n’est pas compatible avec ce nouveau capteur et une ordonnance explicite sous la dénomination FreeStyle Libre 2 Plus est nécessaire pour être assuré du remboursement. Source : pharm-enews.fr

Les territoires d’Outre-Mer ne disposent d’aucune faculté de pharmacie, alors même que les DROM-COM ont un besoin crucial de pharmaciens formés et prêts à exercer sur place. Une écrasante majorité des étudiants ultramarins en pharmacie (89,09%) exprime d’ailleurs le souhait de travailler en Outre-Mer au cours de leur carrière, témoignant d’un fort attachement à ces territoires. Pour en savoir plus : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/files/2025/02/n%C2%B01-Note-Flash-Les-proble%CC%81matiques-des-e%CC%81utdiants-en-pharmacie-ultramarins.pdf

Alors que la campagne de vaccination contre la grippe et le Covid s’arrête le 28 février, l’épidémie de grippe décline, mais reste soutenue sur tout le territoire. Ainsi, « compte tenu de la faible efficacité du vaccin contre la grippe chez les 65 ans et plus pour cette saison, l’adoption systématique des gestes barrières au sein de la population générale reste primordiale pour contribuer à limiter la circulation des virus respiratoires », insiste Santé publique France.

Huit femmes ont présenté des symptômes sévères de botulisme entre août et septembre 2024, après avoir reçu des injections illégales de Botox dans un même centre en région parisienne. Le centre a été fermé et l’agence du médicament a saisi le procureur de la République. Source : le quotidien du pharmacien.

D’après les données du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), mises à jour le 21 février, seuls quatre régions de la France métropolitaine sont classés jaune (niveau de risque moyen) : Bretagne, Pays de la Loire, Normandie et Hauts-de-France. Les ¾ du pays sont déjà en alerte rouge (niveau de risque élévé) aux pollens.

18 millions de personnes ont activé leur compte sur Mon espace santé, soit 25 % de la population et nous recensons deux millions de visiteurs uniques par semaine, ce qui est quand même beaucoup », a affirmé Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée à gestion et à l’organisation des soins de la CNAM.

Décarboner le secteur de la santé, poids lourd des émissions de gaz à effets de serre (GES), soit 8 % des émissions nationales, est une priorité du gouvernement. Après plusieurs mois de travail, les autorités liées à la santé et à l’industrie ont validé la première grille méthodologique permettant à l’industrie pharmaceutique d’évaluer l’impact carbone de chacune des présentations de ses médicaments. L’objectif ? Viser des « achats durables » et des « prescriptions écoresponsables », selon les autorités, en commençant par les établissements de santé. La note carbone cumule les émissions de GES à chaque étape du cycle de vie du médicament, « du berceau à la tombe, c’est-à-dire jusqu’à l’excrétion du médicament par le patient », hors déplacement des patients. Obligation pour les industriels, l’éco-score ne sera pas posé sur les boîtes de médicaments et ne sera pas connu du grand public. Source : le quotidien du pharmacien.

1,6 million de téléconsultations ont été réalisées en 2024 par les pharmacies, soit une augmentation de 76,4 % en 2 ans. Une dynamique que constate également David Syr, directeur général de GERS Data. « Pour 2024, ce sont 29 % des officines qui ont réalisé au moins une téléconsultation, confirme-t-il. En moyenne, les officines qui la proposent effectuent 218 téléconsultations par an. Sur le nombre d’actes, nous sommes sur une hausse de 26 % par rapport à la moyenne observée en 2023. Les pharmacies du premier décile en sont même à une moyenne de 508 par an », complète l’expert. Source : le quotidien du pharmacien.

Le régime des aides à l’embauche d’un apprenti (aide unique et aide exceptionnelle) est modifié par décret. L’aide exceptionnelle, destinée aux apprentis préparant un niveau entre Bac +2 et Bac +5 (et qui peut donc concerner les préparateurs) a été arrêtée au 31 décembre 2024, mais elle vient d’être réactivée à partir du 24 février 2025. Par ailleurs, le montant des deux aides est abaissé à 5 000 euros contre 6 000 euros auparavant. Source : le quotidien du pharmacien.

Le marché des chaussures thérapeutiques et des semelles orthopédiques en pharmacie se distingue par sa stabilité autant en volume de vente (-1,4 %) qu’en valeur (-1 %) (IQVIA Pharmastat).

11073 : nombre de pharmacies ayant exécutées au moins une ordonnance numérique. Source : USPO.

3,8 % : c’est le taux de patients en ALD n’ayant pas de médecin traitant en décembre 2024, contre 5,4% en 2022, selon les derniers chiffres de la Cnam, rapportés par Egora. La tendance à la baisse devrait se poursuivre, et ce, malgré la « baisse du nombre des médecins généralistes libéraux » en exercice et « une entrée annuelle de nouveaux patients en ALD » toujours « assez significative ».

30% des Français estiment avoir déjà été confronté à une errance médicale, soit une absence de diagnostic, soit une difficulté d’accès au traitement approprié, selon un sondage réalisé par OpinionWay pour Medintech, le rendez-vous des nouvelles technologies dans la médecine, les 10 et 11 mars prochains à Paris. 92% des interrogés expliquent cette errance par le manque de médecins spécialistes. En Île-de-France notamment, 88% des personnes interrogées n’ont pas accès à la gynécologie, 76 % pour la pédiatrie, et « il y a aussi la dermatologie », indique Sidi-Mohammed Ghadi, vice-président régional de France Assos Santé. Source : francebleu.

Un enfant américain est mort de la rougeole mercredi aux Etats-Unis. Cette première depuis dix ans, sur fond de chute de la couverture vaccinale, a été minimisée par le ministre de la Santé, Robert F. Kennedy Jr. « Ce n’est pas inhabituel, on a des épidémies de rougeole tous les ans », a-t-il déclaré aux journalistes, bien que le nombre de cas recensés depuis début 2025 excède déjà l’ensemble de ceux totalisés chaque année de 2020 à 2023. Avant l’introduction du vaccin en 1963, la maladie faisait des ravages aux Etats-Unis, causant la mort de 400 à 500 enfants chaque année. Source : le Monde.

La proposition de loi « visant à protéger la population des risques liés aux substances per- et polyfluoroalkylées », appelées Pfas, a été définitivement adoptée jeudi, après un ultime vote de l’Assemblée nationale. Le texte, soutenu par le gouvernement, interdit, à partir de l’an prochain, la « fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché » de trois catégories d’articles de grande consommation contenant des Pfas: les produits cosmétiques, le fart pour les sports d’hiver et les textiles d’habillement (chaussures comprises). Il prévoit aussi l’extension de cette interdiction, en 2030, à « tout produit textile » contenant des Pfas, à l’exception des vêtements de protection. Source : Libération.

Si rien ne change, les nouveaux cas et les décès par cancer du sein auront augmenté respectivement de 38 % et 68 % d’ici à 2050 dans le monde, alerte le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) dans un rapport. Soit une femme sur 20 dans le monde qui recevra un diagnostic de cancer de sein dans sa vie et 1 sur 70 qui en mourra. D’où la nécessité de mettre en place dès maintenant de nouvelles stratégies de prévention et de prise en charge pour enrayer cette augmentation.

Une pharmacienne titulaire d’officine a formé une plainte disciplinaire contre une autre pharmacienne qui, moins de deux ans après avoir exercé dans sa pharmacie en qualité de pharmacienne adjointe, s’est installée en qualité de pharmacienne titulaire dans une autre officine lui faisant concurrence. Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/installation-d-une-pharmacienne-titulaire-faisant-concurrence-a-une-officine-dans-laquelle-elle-etait-auparavant-adjointe

 

RETAIL

 

Reportage sur la première parapharmacie d’Amazon en Europe

Nouvelle incursion d’Amazon dans le commerce physique en Europe, après ses expériences dans la grande distribution alimentaire et la beauté, le géant de l’e-commerce expérimente le secteur de la parapharmacie. Situé au Piazzale Cadorna à Milan, ce magasin Parafarmacia & Beauty propose une large gamme de produits de beauté et de soins personnels de marques reconnues telles que Eucerin, La Roche-Posay, Vichy et Avène, ainsi que des médicaments en vente libre. Contrairement à une pharmacie traditionnelle, ce point de vente ne vend pas de médicaments soumis à prescription, mais met à disposition des pharmaciens pour conseiller les clients sur leurs achats.

Lien vers l’article :

https://www.republik-retail.fr/strategie-retail/enseignes/decouvrez-la-premiere-parapharmacie-d-amazon-en-europe.html?nl=197011&utm_source=email&utm_id=196935&utm_campaign=newsletter-retail-2025-02-26

 

Leclerc, Intermarché, Carrefour… Qui est vraiment le moins cher ?

Dans son numéro de mars, le magazine 60 Millions de consommateurs propose un classement de nos grandes surfaces en fonction des prix pratiqués dans les rayons. Sans surprise, d’une manière générale, ce sont les hypermarchés E. Leclerc qui arrivent en tête en proposant les tarifs les plus bas (-5,5 % par rapport à la moyenne des prix relevés au second semestre 2024), restant le plus compétitif au niveau global mais aussi sur quasiment presque tous les rayons. Intermarché et Carrefour restent au contact, respectivement sur la deuxième (-2,3 %) et la troisième marche du podium (-2 %). Les magasins Super U et Hyper U se classent quatrième (-0,3 %). Quant à Auchan (+0,9 %), Carrefour Market (+2,2 %) et Monoprix (+16,7 %), ils accèdent au podium des grandes surfaces les plus chères par rapport à la moyenne établie, toutes gammes confondues. À noter que 60 Millions de consommateurs a choisi de ne pas inclure les hard discounters Lidl et Aldi dans ses classements, car « il ne s’agit pas de grandes surfaces, hypermarchés et supermarchés ». A noter, les produits sous MDD sont en moyenne 20 à 30 % moins chers que leurs équivalents de marque… même si ces gammes de produits alimentaires ont aussi vu leurs prix augmenter. Remplir son chariot de produits distributeurs pourrait toutefois avoir un autre coût : les produits affichant un Nutri-Score (le principal indice de qualité nutritionnelle) « E » ou « D », les valeurs les plus faibles, sont majoritaires en rayon. La faute notamment aux additifs, aux risques pour la santé encore mal connus : émulsifiants, nitrates et antioxydants sont monnaie courante dans la composition de ces aliments « low cost », pointe 60 millions de consommateurs.

Sources : 60 millions de consommateurs, l’Union, le dauphiné.

 

GROUPEMENTS

 

Les pharmacies Boticinal en passe de changer de mains

G Square a mandaté Rothschild & Co pour trouver un nouvel actionnaire à ce réseau connu pour ses méga-pharmacies. Le début des enchères devrait intervenir dans le courant du deuxième trimestre. Soutenue depuis 2016 par ce fonds spécialisé dans la santé, l’enseigne compte aujourd’hui une cinquantaine de pharmacies et parapharmacies en France. Elle est accrochée sur des officines de taille XXL à Paris (comme la Pharmacie du RER à la Défense, celle des Champs-Elysées ou celle de la Bourse) et dans d’autres grandes villes (Marseille, Lille, Rennes, Caen…) mais aussi dans des villes petites et moyennes.

Source : L’informé.

 

Aprium : deux nouveaux accompagnements destinés aux femmes

En juillet, les rendez-vous Santé seront ainsi dédiés à l’intimité de la femme et déclinés sur plusieurs thématiques : contraception, hygiène intime ou encore ménopause. En novembre, les pathologies cardio-vasculaires des femmes seront abordées, en association avec le fonds de dotation Agir pour le cœur des femmes, et plus précisément l’opération du Bus du cœur des femmes.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Optique Rocade : et de quatre !

Optique Rocade a ouvert son quatrième magasin à Bruges, en Gironde. Fondée en mai 2024, l’enseigne optique s’implante rapidement autour du bassin d’Arcachon. Dirigée par Adrien Loos, fils du cofondateur du groupement de pharmacies Rocade, l’enseigne s’appuie sur une stratégie de maillage géographique complétant celle des pharmacies du groupe.

Source : le quotidien du pharmacien.

Pour en savoir plus sur le groupement :

https://www.revuepharma.fr/2025/02/portrait-de-groupement-groupe-rocade/?utm_source=brevo&utm_campaign=NL%20Transac%20janvier%2013&utm_medium=email

 

Astera retail, une entité dédiée au commerce de détail

Le groupe coopératif Astera crée une nouvelle entité dédiée au commerce de détail, ou services retail, pour ses sociétaires : Astera Retail. Cette nouvelle structure regroupe quatre groupements : Santalis, qui mise sur un modèle coopératif axé sur l’optimisation commerciale et la performance ; UniQ, conçu pour les pharmacies à fort chiffre d’affaires avec une approche premium centrée sur l’expérience client ; Paraph, qui privilégie la mutualisation des achats et la formation continue ; et well&well, spécialisé dans le bien-être et la santé naturelle.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

START, l’accompagnement personnalisé de Giropharm

Giropharm lance START, un programme structuré en trois piliers – accompagnement, financement et formation – pour aider les jeunes pharmaciens à surmonter les défis entrepreneuriaux de l’installation. L’accompagnement « personnalisé » repose sur des experts du secteur et des pharmaciens expérimentés du réseau, offrant opportunités de reprise, analyse de projet et appui juridique. Le financement s’appuie sur Giroboost, un dispositif éthique et intergénérationnel permettant d’obtenir jusqu’à 500 000 euros en quasi-fonds propres grâce aux coopérateurs investisseurs, sans prise de participation. Enfin, la formation inclut un coaching sur trois ans pour préparer les futurs titulaires à toutes les facettes du métier. Le réseau, qui fédère plus de 700 officines indépendantes, renforce ainsi son engagement envers les professionnels de demain.

Source : le quotidien du pharmacien.