ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Lutte contre la financiarisation : friture sur la ligne entre les représentants de la profession
La semaine dernière, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a refusé de signer le rapport sur la financiarisation et les leviers pour préserver l’indépendance des pharmacies. Un travail sur lequel l’ensemble des représentants de la profession a planché pendant plus d’un an. Après avoir pris acte de la décision de la FSPF, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) veut rappeler qu’elle s’oppose, elle aussi, à l’entrée de tout acteur extérieur à la pharmacie dans le capital des officines. Pierre-Olivier Variot, le président de l’USPO, n’espère pas un revirement de la FSPF. « J’espère pouvoir présenter ce rapport avant la fin du mois d’avril. L’assemblée générale de la FSPF a voté pour ne pas le signer, ils ne vont pas revenir en arrière. Quoi qu’il arrive, l’USPO le signera et nous avons l’accord des autres parties (l’Ordre, la CAVP, l’ANEPF), qui, elles aussi, se sont aussi engagées à le signer », assure Pierre-Olivier Variot. D’ici là, d’autres travaux sont attendus. L’inspection générale des affaires sociales (IGAS) et la direction générale des finances (DGF) rendront en effet un rapport sur la financiarisation du système de santé le 11 avril.
Sources : le quotidien du pharmacien, le pharmacien de France
Lien vers l’article du pharmacien de France : http://www.lepharmaciendefrance.fr/actualite-web/la-financiarisation-cest-non
Réforme de la représentativité syndicale : c’est acté
Le nouveau schéma qui se dessine enterre le mécanisme articulé sur l’élection aux unions régionales des professionnels de santé (URPS). Philippe Besset a annoncé qu’« il n’y aura pas d’élection URPS en 2026 et que nous devons nous préparer à fonder une élection de représentativité syndicale en nom propre. Les pharmaciens voteront directement pour un syndicat dans chaque département et les représentants aux URPS seront nommés par le syndicat ». De fait, les cabinets de Catherine Vautrin et de Yannick Neuder ont validé le principe d’une réforme orientée vers la mesure de l’audience des professions soumises à l’élection dans le cadre d’un scrutin de sigle, ainsi que la désignation des représentants aux URPS par les organisations syndicales. Une prochaine réunion entre toutes les parties prenantes déterminera l’organisation de groupes de travail dévolus aux critères permettant à une organisation syndicale de se présenter à l’élection.
Source : le pharmacien de France.
Les députés valident la régulation de l’installation des médecins
L’Assemblée nationale s’est prononcée pour l’encadrement de l’installation des médecins afin de lutter contre les déserts médicaux, contre l’avis du gouvernement. Le vote, 155 voix contre 85, a été porté par la gauche, mais aussi par certains élus du centre et de la droite républicaine, convaincus qu’il est temps de « sortir des sentiers battus » pour enrayer l’aggravation des inégalités territoriales d’accès aux soins. « Chacun reconnaît que la situation sanitaire est insupportable », leur fait écho Guillaume Garot, député PS de Mayenne. « Il nous faut agir de toute urgence. Pourquoi s’empêcher de réguler les installations des médecins alors que cela fonctionne pour d’autres professions de santé ? » Selon le texte, l’installation des médecins, généralistes ou spécialistes devrait être soumise à autorisation administrative dans les 13% du territoire où l’offre de soin est « au moins suffisante ». Une condition sera alors de remplacer un confrère pratiquant la même spécialité. De plus, la mesure concerne tous les médecins, qu’ils soient libéraux, salariés, conventionnés ou non. La bataille est toutefois loin d’être terminée. Les débats sur le reste du texte, prévoyant notamment le rétablissement d’une obligation de participation des médecins à la permanence des soins reprendront les 6 et 7 mai.
Source : articles de presse divers.
Simplification administrative : 100 propositions pour alléger le quotidien des pharmaciens
L’année 2025 doit marquer un tournant pour la profession officinale : la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) publie un livre blanc contenant 100 mesures concrètes pour réduire la charge administrative des pharmaciens. Objectif : mobiliser les pouvoirs publics, les éditeurs de logiciels et l’Assurance maladie pour réformer en profondeur les processus. La FSPF entend désormais ouvrir une concertation avec la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam), les éditeurs et les représentants de la profession. Parmi les idées avancées :
- l’instauration d’un taux unique de remboursement pour tous les vaccins remboursables ;
- la possibilité pour le pharmacien d’effectuer certaines modifications mineures des prescriptions sous sa propre responsabilité ;
- l’obligation pour les éditeurs de logiciels d’intégrer des outils d’aide à la conformité réglementaire. « Nous serons actifs et vigilants. Notre ambition est que l’essentiel de ces propositions soient mises en œuvre d’ici deux à trois ans. Ce chantier doit être bouclé en 2027, pour permettre à la profession de se projeter vers une nouvelle convention pharmaceutique », conclut Antonin Bernard, président de la FSPF Rhône-Alpes.
Source : le moniteur des pharmacies.
Mesure de glycémie sans piqûre : des appareils trompeurs et dangereux pour les diabétiques
L’ANSM et la DGCCRF alertent sur les montres, bagues ou autres moniteurs connectés qui prétendent pouvoir mesurer la glycémie sans piqûre ou sans traverser la peau. Ces appareils sont trompeurs car ils ne peuvent pas donner de valeurs de glycémie fiables, et mettent ainsi en danger la santé des personnes diabétiques.
Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/actualites/mesure-de-glycemie-sans-piqure-lansm-et-la-dgccrf-alertent-sur-les-risques-pour-la-sante-des-montres-bagues-ou-autres-moniteurs-connectes
Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée
Une mesure s’applique, sans dérogation, au 1er avril : la délivrance de tramadol, de codéine et de dihydrocodéine doit être réalisée sur ordonnance sécurisée et la durée maximale de prescription pour la codéine et la dihydrocodéine est alignée sur celle du tramadol. C’est-à-dire à 12 semaines. Rappelons qu’après plusieurs reports, l’obligation de dispensation sur ordonnance sécurisée de ces molécules a été mise en place au 1er mars 2025, avec toutefois une période de transition autorisant les pharmaciens à honorer les ordonnances non sécurisées entre le 1er et le 31 mars. Concernant les ordonnances non sécurisées émises avant le 1er mars, les autorités de santé ont confirmé qu’elles demeuraient « valables jusqu’à la fin de la durée de traitement prescrite mais ne pourront pas être renouvelées sous l’ancien format ».
Source : le quotidien du pharmacien
François Bayrou ouvert à l’idée de réguler l’installation des médecins
Le Premier ministre François Bayrou s’est déclaré favorable mardi à une « régulation » de l’installation des médecins, alors qu’une proposition de loi transpartisane sur ce sujet sera débattue ce mercredi à l’Assemblée nationale. « Il faut probablement une régulation, comme l’ont décidé, conscientes de la difficulté, nombre de professions de santé », a affirmé le chef du gouvernement. Cette proposition de loi, portée par le député PS Guillaume Garot et cosignée par 255 députés de tous bords politiques, vise à soumettre l’installation des médecins à autorisation dans les 13% du territoire où l’offre de soins est « au moins suffisante ». Selon Libération, la mesure répond à « un fléau qui frappe désormais plus du tiers de la population ». « Il y a urgence à agir pour que chacun puisse se soigner, quel que soit son code postal », souligne Guillaume Garot, cité par le journal.
Bas de compression, ceintures lombaires… : prévoir des baisses de prix à partir du 2 mai
Annoncées il y a plusieurs mois, les propositions pour de nouveaux tarifs sur les orthèses élastiques de contention des membres, les ceintures médico-chirurgicales et les bandages herniaires sont publiées au « Journal officiel ». Les baisses de prix devraient s’appliquer à partir du 2 mai, et se poursuivraient en 2026. Selon un avis publié au « Journal officiel » du 1er avril, les baisses de prix s’appliqueront en deux vagues : une décote de 2 % sur les tarifs au 2 mai 2025 et une décote de 1,80 % au 2 mai 2026. La liste des produits concernés est longue, mais les tarifs des orthèses sur mesure ne bougent pas. Les acteurs concernés (distributeurs, fabricants…) ont 20 jours pour se manifester. Le CEPS table sur une économie de 12,7 millions d’euros sur les bas de compression et de 3,2 millions d’euros sur les orthèses de petit appareillage.
Lien vers le JO :
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051401967
Dispensation à l’unité : les syndicats alertent, la Cour des comptes s’interroge
La Cour des comptes poursuit une évaluation de la dispensation à l’unité (DAU), dans un rapport attendu pour juin 2025. Auditionné le 20 mars, le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), Pierre-Olivier Variot, a mis en évidence les obstacles économiques, réglementaires et pratiques à une généralisation de la DAU à l’officine. Selon lui, le modèle est inapplicable sans réforme structurelle. « La dispensation à l’unité, c’est la mauvaise réponse à deux bonnes questions : la lutte contre le gaspillage et l’amélioration de l’observance. »
Source : le moniteur des pharmacies.
Préparateurs en pharmacie : les syndicats de titulaires appellent à une reconnaissance
Salaire, compétences, reconnaissance : les enjeux concernant les préparateurs en pharmacie occupent les priorités des syndicats de titulaires. L’urgence de faire évoluer leur statut se pose face à un réseau officinal fragilisé. Pourtant, ni la grille salariale ni la classification actuelle ne traduisent cette évolution. La convention collective prévoit depuis 2022 une refonte complète de la classification des préparateurs. Le chantier est en cours et figure à l’ordre du jour d’une commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation (CPPNI) programmée le 28 avril 2025. À suivre…
Source : le moniteur des pharmacies.
Les pharmaciens adjoints pourraient-ils devenir des collaborateurs libéraux ?
À la demande de la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP), la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) ouvrent la voie à une réforme inédite du statut des pharmaciens adjoints. Objectif : créer un statut de collaborateur libéral, pour sortir du salariat sans pour autant devenir titulaire. Aujourd’hui, seuls les pharmaciens titulaires cotisent à la CAVP. Les 28 000 pharmaciens salariés exerçant en officine en sont donc exclus. Le statut de collaborateur libéral, déjà existant dans d’autres professions de santé (avocats, kinésithérapeutes), pourrait permettre à une fraction de ces adjoints d’exercer à titre indépendant, tout en restant dans l’officine. Le collaborateur libéral n’est pas nécessairement associé. « Ce n’est pas un adjoint qui prend des parts – un adjoint salarié peut détenir jusqu’à 10 % du capital de l’officine NdlR – C’est un pharmacien qui exerce à titre libéral, sans lien de subordination », insiste Philippe Besset.
Source : le moniteur des pharmacies.
L’ordonnance numérique, comment ça marche chez Id ?
Christophe Juge, responsable groupements chez Pharmagest, nous explique en deux minutes comment fonctionne l’ordonnance numérique au comptoir, avec le logiciel de gestion de l’officine.
Lien vers l’article :
https://www.lequotidiendupharmacien.fr/video-lordonnance-numerique-comment-ca-marche
Ordonnance Numérique : cas concrets pour une délivrance
Dans ce tutoriel de Smart Rx, on explique :
- Comment récupérer et lire une ordonnance numérique avec un simple QR code
- Comment éviter les erreurs de délivrance grâce à la dématérialisation
- Comment assurer une délivrance fluide et sécurisée pour vos patients
Lien vers la vidéo :
https://youtu.be/dIbSM91bltQ?si=WOZaySXcWRjt0rGE
Ordonnance numérique : pré-série validée pour un 5e logiciel pharmaciens
Le logiciel pharmaciens WINPHARMA (version : 9.6, EVERYS) a terminé avec succès sa présérie « Ordonnance numérique » (e-prescription) le 3 avril 2024, portant à 5 le nombre de logiciels pharmaciens autorisés à déployer l’ordonnance numérique dans la France entière, pour 9 logiciels médecins en déploiement.
Source : sesam-vitale.fr
Apple: bientôt un médecin IA pour coacher les utilisateurs dans l’application santé
Apple travaillerait sur une refonte de son application santé, avec un coach doté d’intelligence artificielle (IA) pouvant agir comme un vrai médecin et proposer des recommandations personnalisées pour améliorer sa santé.
Lien vers l’article : https://www.bfmtv.com/tech/apple/apple-bientot-un-medecin-ia-pour-coacher-les-utilisateurs-dans-l-application-sante_AN-202503310238.html
CHIFFRES
3 750 : c’est le nombre annuel de nouveaux cas de cancer colorectal dans le Grand Est. En cette fin de Mars Bleu, mois dédié à la sensibilisation au dépistage de cette maladie, le Centre de dépistage des cancers de la région rappelle l’importance du dépistage, qui ne prend que 5 minutes à réaliser.
Les résultats de la campagne de vaccination des adolescents contre le papillomavirus (HPV), lancée en 2023 dans les collèges français, ne sont « pour l’instant pas au rendez-vous », a déploré, vendredi, la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, désireuse d’aller « plus loin ». Une hausse de plus de 20 points de la couverture vaccinale (au moins une dose) a été constatée chez les élèves nés en 2011, à 48% chez les garçons et à 62% chez les filles, mais sans atteindre l’objectif fixé de 80% à l’horizon 2030, selon Santé publique France. Source : Le Monde.
Une quinzaine de cas de rougeole ont été rapportés entre le 12 et le 27 mars en Isère, selon l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes. Douze cas sont confirmés, les autres en cours d’analyse. L’épidémie aurait démarré après le Salon de l’Agriculture, impliquant des élèves du lycée agricole local. Une campagne de vaccination ciblant élèves et personnels au schéma vaccinal incomplet débute ce lundi dans deux établissements. Source : Le Parisien.
La comédienne Laura Felpin, 35 ans, a révélé lundi être atteinte d’un cancer thyroïdien. Elle précise qu’elle devra prochainement se faire retirer cette glande située à la base du cou, et suivre un traitement médicamenteux à vie. Interrogée par Libération, Livia Lamartina, médecin à l’institut Gustave Roussy et spécialiste des cancers de la thyroïde, explique que ce type de cancer est « devenu le deuxième cancer le plus fréquent chez les jeunes adultes », mais une opération permet de le soigner dans la grande majorité des cas.
Le programme M’T dents est une visite de prévention chez le chirurgien-dentiste offerte aux jeunes de 3 à 24 ans. Depuis ce 1er avril, ce rendez-vous est proposé tous les ans, contre tous les 3 ans auparavant. Un message que les pharmaciens sont invités à relayer. Source : le quotidien du pharmacien.
Des chercheurs de Stanford Medicine ont observé que des adultes ayant été vaccinés contre le zona étaient 20 % moins susceptibles de présenter une démence que ceux qui ne l’étaient pas. Source : le quotidien du médecin.
En 2022, les chiffres donnent le vertige : 13 443 tonnes de médicaments non utilisés (MNU) ont été générées dans l’Hexagone. Cyclamed en a collecté 9 415 tonnes, soit un taux de recyclage de 70 %. Mais jusqu’ici, la logique restait immuable : qu’ils soient périmés, avec une date de validité encore bonne mais entamés ou parfaitement intacts, tous connaissaient le même sort et finissaient incinérés. « Jusqu’à présent, la porte d’une réutilisation était totalement fermée. Le simple fait d’ouvrir la discussion constitue une étape collective de prise de conscience », déclare Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée de la Cnam, manifestement décidée à bousculer les habitudes bien ancrées du secteur. Source : le moniteur des pharmacies.
140 : C’est le nombre d’ouvertures de procédures collectives qui ont touché le milieu officinal en 2024. Une hausse significative due en grande partie à l’augmentation des tarifs de l’énergie, à un niveau élevé des taux d’intérêt, et à la fin des aides accordées par l’État aux entreprises, aides mises en place pendant la crise sanitaire. Cependant, cette hausse doit être relativisée par rapport au taux de défaillance global, tous secteurs confondus. En effet, la France a enregistré un nombre record de défaillances d’entreprises en 2024, atteignant 67 830 procédures, un niveau inédit depuis au moins 2009 (source : Altares). Source : le moniteur des pharmacies.
Sur un marché de la transaction en recul de 10 %, en ce qui concerne le nombre d’opérations en 2024, un net infléchissement des prix est noté sur la plupart des fonds cédés. Mais pas suffisamment pour prendre en compte l’érosion de la rentabilité des officines, relève Interfimo dans son étude 2025. La prudence s’impose donc sur un marché où les officines de grande taille séduisent de plus en plus les acquéreurs.
52 %. C’est le pourcentage de dossiers étudiés pour les premières installations, représentant plus de 450 opérations en 2024. Une preuve s’il en est que le métier attire toujours. Source : le moniteur des pharmacies.
8,6 %. C’est ce que représente l’excédent brut d’exploitation en pourcentage du chiffre d’affaires en 2024. Un chiffre historiquement bas, dû à la baisse de la marge brute et à la croissance des frais de personnel et généraux. Source : le moniteur des pharmacies.
60 800 euros par an, c’est la rémunération médiane (hors charges TNS) perçue par les titulaires d’officine, exerçant en SEL, en 2023. Interfimo, qui diffuse cette donnée dans son étude (1) parue le 1er avril, pointe une baisse de 3 % par rapport à l’année précédente. « Elle retrouve les niveaux observés en 2019 avant la crise sanitaire. » Sauf que le coût de la vie a considérablement augmenté depuis cette période. La profession a donc, mécaniquement, perdu du pouvoir d’achat. Cette baisse conséquente résulte d’un arbitrage opéré par les titulaires. « Les difficultés de trésorerie rencontrées par un certain nombre de pharmacies imposent aux titulaires une meilleure maîtrise de leurs charges, en commençant par leur rémunération », poursuit Interfimo dans son analyse.
Depuis le 1er avril 2025, l’Assurance maladie a réduit l’indemnisation des arrêts maladie pour les salariés du privé. Ce montant ne pourra pas dépasser 1,4 Smic, soit 2522,52 euros bruts par mois. 13 millions de personnes concernées. Source : pharm-enews.fr
Un arrêté publié dans le « Journal officiel » du 2 avril autorise les pharmaciens réunionnais à vacciner contre le chikungunya sur prescription médicale. Une annonce attendue avec impatience par les pharmaciens locaux alors que le nombre de cas a fortement augmenté ces derniers jours et que le pic de l’épidémie n’est attendu que pour la mi-avril. L’ARS de La Réunion annonçait que près de 6 000 nouveaux cas avaient été signalés au cours de la semaine du 17 au 23 mars. En tout, plus de 20 000 cas ont été recensés depuis août, pour 129 hospitalisations de plus de 24 heures et deux décès. Un chiffre bien inférieur à celui de l’épidémie de 2005-2006 (260 000 cas, 225 morts) mais qui est sans doute largement sous-estimé.
Publié ce lundi 31 mars, le baromètre 2025 des droits des personnes malades, réalisé par France assos santé avec BVA Xsight, montre que pour 37% des Français, l’obtention d’un rendez-vous médical s’apparente à une « expérience négative ». « Un irritant qui ne s’améliore pas par rapport aux années précédentes », souligne la fédération.
Le Ségur numérique en santé franchit de nouveaux jalons. Les patients se saisissent de plus en plus de Mon espace santé, avec plus de 19 millions d’activations. Après avoir atteint une masse critique de documents, la progression continue avec une augmentation de 27% sur les 12 derniers mois. Source : ANS.
94 % des professionnels de santé plaident pour l’intégration de l’IA dans leur exercice, selon une enquête mondiale menée par Johnson & Johnson. 72% des soignants interrogés jugent que la technologie peut réduire l’épuisement professionnel, et 94 % affirment que des innovations générant des données optimiseraient la formation médicale et chirurgicale.
Le président Donald Trump a annoncé des « droits de douane réciproques », individualisés par pays, avec un taux plancher à 10%. De façon générale, les produits européens qui entrent aux Etats-Unis seront taxés à 20%, les vietnamiens à 46%, les taïwanais à 32%, les chinois 34%, les japonais à 24%, les indiens à 26%, les suisses à 31%, les sud-coréens à 25%, les britanniques à 10%… Toutefois, selon une fiche d’information de la Maison-Blanche publiée peu après le discours de Trump, ces droits excluent les « produits pharmaceutiques ». Source : le Parisien.
Le Parisien s’étonne des routines « skin care » de certaines adolescentes, qui développent une préoccupation cutanée allant jusqu’à la névrose. « Le maximum, c’est dix produits sur le visage ! » raconte une lycéenne de Maisons-Alfort. La tendance profite pleinement au marché des soins de la peau, qui a progressé de 9% en pharmacie l’an dernier. Mais elle inquiète la Société française d’esthétique en dermatologie. « Vous n’avez pas besoin d’autant de produits ! Pour beaucoup, on manque d’études ! », met-elle en garde.
« Le délistage peut faire économiser à l’Assurance maladie jusqu’à 377 millions d’euros ».Ce montant se répartit entre 177 millions d’euros liés à l’achat de médicaments non remboursés et 200 millions d’euros résultant de la diminution des consultations médicales évitables. Cette estimation est fondée sur les ventes de l’année 2023 hors renouvellements et selon une méthodologie validée par la Direction de la Sécurité sociale (DSS). Source : le moniteur des pharmacies/Nérès.
Jusqu’à présent, les apprentis étaient totalement exonérés de cotisations salariales dans la limite de 79 % du SMIC. Depuis le 31 mars 2025, seuls ceux dont la rémunération est inférieure ou égale à 50 % du SMIC continueront à bénéficier de cette exonération. En mars 2025, avec un SMIC fixé à 1 801,80 € brut par mois, cela signifie que seuls les salaires jusqu’à 900,90 € resteront exonérés. Au-delà de ce seuil, des cotisations salariales seront appliquées. Source : pharm-enews.fr
Bexsero, vaccin méningococcique du groupe B (GSK) est désormais remboursable chez les enfants et jeunes adultes de 15 à 24 ans qui souhaitent se faire vacciner.
GROUPEMENTS
Un complément alimentaire Giphar rappelé pour risque microbiologique
Un lot de compléments alimentaires pour favoriser la circulation veineuse de marque propre Giphar est rappelé pour risque microbiologique. Il s’agit du produit Circulation, 180 gélules, commercialisé entre le 10 mars et le 28 mars 2025, potentiellement contaminé par la bactérie Klebsiella pneumoniae. Il a été mis en rayon dans 19 pharmacies en France. Le lot rappelé (lot 3664696000866 PH25162, date de péremption 29 février 2028) a été commercialisé entre le 10 mars et le 28 mars 2025. Consommer ces gélules risque de provoquer des symptômes tels que « fièvre, maux de tête, symptômes digestifs et toux, en particulier chez les personnes immunodéprimées, plus à risque », précisent les services de contrôle de sécurité alimentaire, via le site gouvernemental Rappel Conso. Il est recommandé de ne pas consommer ni toucher le produit et de le ramener au point de vente, où il pourra être échangé ou remboursé. En cas d’apparition de symptômes, consulter son médecin ou son pharmacien.
Source : le quotidien du pharmacien.
Entretien avec Stéphane Solinski, Directeur général du groupe Laf Santé à BFM Business
La promesse des pharmacies Lafayette c’est la santé pour tous, le pouvoir d’achat et l’accès facilité du parcours de soin. Le CA moyen des pharmacies Lafayette est de 4,7 millions d’euros en moyenne (50%centré sur le médicament). Lafayette a investi 1 million d’euros sur l’IA. L’objectif est de faciliter la vie du pharmacien afin de lui permettre d’être encore plus performant sur l’essence même de son métier qui est de s’occuper de son patient.
Lien vers la vidéo :
https://youtu.be/yHQId4r-Gcg?si=KYLJSmyjor8b_4K7
Valbiotis accélère sur le marché officinal
Valbiotis signe deux accords stratégiques avec les groupements pharmaceutiques Apothical et Solution Réseau d’Achat (SRA). Ces partenariats marquent une accélération décisive dans le déploiement de sa stratégie B2B et le renforcement de sa présence sur le marché officinal. Ces nouveaux partenariats s’inscrivent dans une stratégie de développement visant à faire de Valbiotis un acteur incontournable de la protection santé en pharmacie.
Lien vers l’article : https://www.boursier.com/actions/actualites/news/valbiotis-accelere-sur-le-marche-officinal-954398.html
AILLEURS
Ukraine : vers une baisse de 50 % des prix des médicaments.
La réforme du marché pharmaceutique pourrait faire chuter le prix de près de la moitié des médicaments, selon le député Serhiy Kuzmykh. Après la baisse de 100 produits dès mars, l’instauration d’un système de prix de référence est prévue d’ici fin avril, basé sur une moyenne de quatre pays. Un catalogue national fixera les prix plafonds. Le député pointe aussi les « paiements marketing » aux pharmacies comme un facteur majeur de surcoût. Source : RBC-Ukraine.
Suède : la hausse du reste à charge sur le médicament fait polémique
Malgré une forte opposition des agences publiques, associations de patients et médecins, le gouvernement entend faire passer le plafond annuel de dépenses de 126 à 174 euros dès juillet 2025. En outre, un patient devra payer 80 euros supplémentaires pour ses médicaments sur une période de 12 mois jusqu’à ce que le coût total atteigne 345 euros pour obtenir ensuite le plafonnement de ses futures dépenses. « Il y a un risque que les patients ne retirent pas leurs médicaments et ne terminent donc pas leur traitement », alerte le Conseil national de la santé et de la protection sociale. L’association suédoise des entreprises pharmaceutiques de recherche, LIF, soutient toutefois la proposition du gouvernement, prônant une « durabilité à long terme du financement pharmaceutique », selon sa PDG, Sofia Wallström.
Source : EurActiv.