Actualités du 4 au 23 juillet 2025

GOUVERNEMENT

 

Franchise sur les médicaments, révision des ALD… Ce que François Bayrou veut changer

Lors de sa conférence de presse du 15 juillet, le Premier ministre François Bayrou a présenté un plan de redressement des finances publiques. En 2024, le déficit public a atteint 5,8 % du PIB et la dette représente près de 114 % du PIB, faisant de la France le troisième pays le plus endetté de la zone euro, derrière la Grèce et l’Italie. L’objectif affiché est de ramener le déficit à 2,9 % d’ici 2029.

Ce plan articulé autour de deux axes – maîtrise des dépenses et relance de la production – inclut plusieurs mesures concernant les dépenses de santé. Dans un contexte de forte consommation de médicaments par la population (« les Français consomment, par exemple, deux fois plus d’antibiotiques qu’en Allemagne », illustre le Premier ministre), le gouvernement vise une réduction de 5 milliards d’euros par an des dépenses sociales. Parmi les mesures annoncées pour y parvenir, François Bayrou propose tout d’abord de responsabiliser les patients en doublant la franchise annuelle sur les remboursements de médicaments, qui passerait donc de 50 euros à 100 euros. Autre mesure annoncée, la révision de la prise en charge des affections de longue durée (ALD) : ce statut concerne « 20 % des Français contre 5 % des Allemands. François Bayrou a également annoncé le recours obligatoire au Dossier médical partagé (DMP) pour les professionnels de santé, afin que chacun ait accès à la totalité des examens suivis. Enfin, François Bayrou souhaite « mettre fin à une dérive » des arrêts maladie. Il a souhaité qu’un salarié puisse reprendre le travail après 30 jours d’arrêt maladie, sans repasser par le médecin du travail. L’ensemble de ces propositions seront reprises à l’automne dans le prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026.

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers l’article de l’Ordre des pharmaciens : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/plan-pluriannuel-du-gouvernement-quelles-propositions-concernent-les-pharmaciens

 

Franchise médicale récupérée au comptoir ? Pour les pharmaciens, c’est non

Les pharmaciens ont bien entendu dans le discours du Premier ministre et de la ministre de la Santé, le 15 juillet, que les franchises annuelles sur les médicaments passeraient de 50 à 100 euros et seraient récupérées au comptoir. Ce qui a fait bondir la profession. Interrogé sur la question, Cyril Colombani, président de l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO) des Alpes-Maritimes estime que « doubler le montant de la franchise annuelle sur les médicaments n’est pas un problème, mais pourquoi ce serait au pharmacien de les récupérer ? C’est à l’État de le faire », déplore-t-il. « D’autant que le gouvernement est en mesure de prélever directement ces sommes en diminuant les aides versées à l’assuré, ou en augmentant ses impôts… Une fois de plus, l’État veut faire travailler les professionnels de santé gratuitement », s’agace-t-il.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Rapport des inspections IGAS et IGF sur les « Causes et effets de la financiarisation du système de santé »

En conclusion de leur analyse approfondie, IGAS et IGF reconnaissent que la financiarisation a eu, « dans plusieurs secteurs, certains effets positifs sur l’efficience, le volume, l’accessibilité, ou la modernisation », mais identifient aussi « des dérives, parfois graves ». Les auteurs considèrent que la mise en place de barrières juridiques pour limiter l’entrée d’investisseurs en capital est une fausse bonne idée et qu’il ne serait pas opportun de chercher à réguler l’intervention des acteurs financiers par une limitation des possibilités d’apports en fonds propres. Le rapport préconise plutôt de renforcer la transparence vis-à-vis des ordres professionnels, d’encadrer strictement la gouvernance des structures médicales et de rénover les codes de déontologie pour les rendre plus facilement opposables.

Lien vers le rapport :

 https://igas.gouv.fr/sites/igas/files/2025-07/Rapport%20Igas-IGF%20Financiarisation%20syst%C3%A8me%20de%20sant%C3%A9%20%282025%29_4.pdf

 

Le ministère chargé de la Santé publie une version révisée du guide sur l’élimination des déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI)

Le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles publie une nouvelle version du guide national sur les DASRI. Très attendue par les professionnels, cette révision vise à clarifier le cadre réglementaire en vigueur, renforcer la sécurité sanitaire et accompagner les acteurs dans une gestion plus responsable et écologique des déchets de soins qu’ils produisent au cours de leur activité professionnelle.

Pour en savoir plus : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/le-ministere-charge-de-la-sante-publie-une-version-revisee-du-guide-sur-l-elimination-des-dechets-d-activites-de-soins-a-risques-infectieux-dasri

 

PLFSS 2026 : calendrier serré, menaces en vue pour les pharmaciens

Début des débats à l’Assemblée le 21 octobre, vote final attendu le 3 décembre. Dans un contexte de rigueur budgétaire, les pharmaciens redoutent de nouvelles coupes dans leurs missions et leurs rémunérations. Ce contexte macroéconomique tendu fait planer de lourdes incertitudes sur les postes budgétaires qui concernent directement les officines. À commencer par les rémunérations sur objectifs de santé publique (Rosp), la prise en charge des nouvelles missions (dépistages, vaccinations, entretiens pharmaceutiques, prévention), les modalités de financement des préparations magistrales, ou encore la stabilité des remises commerciales, déjà fragilisées par les arbitrages de Bercy.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Plafond de remise à 30 % sur les génériques : quelle date d’application ?

Matignon a rendu son arbitrage concernant le plafond de remise sur les médicaments génériques et biosimilaires, soit un taux à 30 % pour les premiers et à 15 % pour les seconds. Une proposition jugée « inacceptable » par les syndicats qui ont déjà annoncé des actions d’ampleur pour la rentrée, en plus d’un durcissement immédiat de la grève des gardes. Si rien n’est encore définitif, une question se pose déjà : à partir de quand ce taux de 30 % pourrait-il s’appliquer ? Pour Philippe Besset, il ne pourra pas l’être dès le 1er août et ce, pour des raisons techniques. Si le gouvernement décide de maintenir un plafond à 30 % pour les génériques dans le prochain arrêté, « il ne pourrait donc s’appliquer réellement qu’à partir du 1er octobre », évoque Philippe Besset, ajoutant que « rien n’est sûr » à ce stade. « Par un trait de plume, la mesure peut s’appliquer dès le 1er août mais ce serait totalement inapplicable, en plus d’être injuste et inefficace », résume-t-il.

Liens vers les communiqués de presse de la profession :

https://www.federgy.com/wp-content/uploads/2025/07/CdP-commun-16-juillet-2025.pdf

https://www.federgy.com/wp-content/uploads/2025/07/COMMUNIQUE%CC%81-DE-PRESSE-actions-greve-17-juillet-2025.pdf

Lien vers le reportage TV : https://fr.linkedin.com/posts/fspf_nous-%C3%A9tions-%C3%A0-linstant-au-jt-de-france-2-activity-7349036673764122624-aJAH

 

Pétition : Non aux déserts pharmaceutiques !

Les syndicats de la profession et des groupements lancent un nouveau pavé dans la mare : une pétition en ligne. Intitulée « Non aux déserts pharmaceutiques », elle a réuni plusieurs milliers de signataires depuis sa mise en ligne hier après-midi. Outre les remises, cette pétition dit également “non au doublement des franchises médicales et à leur encaissement en pharmacie”, l’une des pistes d’économie envisagées par François Bayrou pour le budget 2026. La FSPF a également présenté son nouveau calendrier d’actions renforcées, accessible en ligne sur son site mobilisationpharmaciens.com.

Sont à prévoir à la rentrée :

  • Grève de l’organisation des gardes à partir du 1er septembre 2025, qui ne « seront plus assurées que sous réquisition préfectorale» indique la Fédé sur son site,
  • Grève des piluliers en EHPAD à partir du 10 septembre 2025, un « service essentiel mais ignoré des pouvoirs publics»,
  • Fermeture nationale des pharmacies le 18 septembre, « une journée noire pour dénoncer l’effondrement du modèle économique des pharmacies de proximité»
  • Fermeture tous les samedis à partir du 27 septembre.

Source : la revue pharma.

Lien vers la pétition : https://chng.it/MdtkTy8Wsd

 

Gel des revalorisations : les médecins appelés à retourner leur plaque

Pour dénoncer le gel des revalorisations des médecins spécialistes, kinés et dentistes, le SML appelle les praticiens libéraux à retourner leur plaque professionnelle. Cette action « visible et pacifique » a débuté lundi 14 juillet.

Source : egora.

 

Aide de 20 000 euros pour les pharmacies fragiles : comment en bénéficier ?

Promise il y a plus d’un an, lors de la signature de l’avenant 1 à la convention, l’Assurance maladie a désormais la possibilité de verser une aide de 20 000 euros maximum pour soutenir les officines fragiles. En particulier les pharmaciens « des communes rurales et isolées : environ un quart des officines sont les seules de leur commune », souligne la Cnam. À date, 200 pharmacies françaises ont été identifiées par les ARS comme étant en territoires fragiles. Les officines qui souhaitent postuler à ce coup de pouce « doivent candidater entre le 18 et le 30 juillet, pour recevoir l’aide d’ici la fin de l’automne », a fait savoir Philippe Besset, le président de la FSPF. Dans le cadre de la proposition de loi Mouiller, 1 000 officines pourraient devenir éligibles à cette aide. Déjà votée au Sénat, elle doit encore être adoptée par l’Assemblée nationale.

Source : la revue pharma.

Lien vers la fiche de synthèse de l’Assurance maladie pour pouvoir bénéficier de l’aide :  https://www.ameli.fr/paris/pharmacien/actualites/comment-beneficier-du-dispositif-d-accompagnement-financier-des-officines-en-territoire-fragile

 

Asafo muscle (un peu) son jeu

Asafo continue sa mue. Début juillet, l’Assurance maladie a implémenté deux nouveautés dans son téléservice de signalements des fausses ordonnances. Tout d’abord, la possibilité lors du signalement à la CPAM d’une ordonnance suspecte, de préciser si le contact avec le prescripteur a déjà été engagé et si le caractère frauduleux de l’ordonnance a pu être confirmé par le prescripteur. Avec, le cas échéant, le motif évoqué : signature falsifiée, patient inconnu, bloc d’ordonnance volé, etc. Autre nouveauté, attendue de longue date des confrères, la fin de la prise en compte des majuscules et des minuscules lors de la recherche des signalements.

Source : la revue pharma.

 

Cystite, cancer colorectal, vaccination… les biologistes demandent (encore) un élargissement de leurs compétences

Dans un communiqué commun, les syndicats de biologistes médicaux dénoncent les conclusions d’un récent rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) sur la pertinence et l’efficience des dépenses dans leur secteur. Les biologistes alertent sur un risque d’affaiblissement de leur réseau et appellent au contraire à étendre leurs domaines de compétences, notamment en matière de prévention.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Alerte de la DGCCRF : défaut d’information en cas de rappel et de retrait de produits cosmétiques

La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes souhaite appeler l’attention des pharmaciens d’officine en matière de mise en œuvre des mesures de rappel des produits, spécialement en ce qui concerne l’information apportée aux consommateurs par les pharmacies. Des produits cosmétiques vendus notamment en pharmacies d’officine ont fait l’objet de deux alertes de sécurité, en raison de contaminations microbiologiques pouvant conduire à des infections cutanées, oculaires et à des irritations, s’agissant :

  • de produits de protection solaire de marque LABORATOIRES DERMOSUN (Spray Expert Sensitive 30, Spray Expert Sensitive 50, Spray Expert Bronzage 30, Spray Expert Bronzage 50, Spray Expert Sensitive 50+ Enfants, Crème visage Expert Sensitive 50, Spray Expert Sensitive 50 Voyage) le 22 mai 2025
  • d’un gel douche de marque NEUTRADERM, le 24 avril 2025.

Lien vers l’article de l’Ordre des pharmaciens : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/alerte-de-la-dgccrf-defaut-d-information-en-cas-de-rappel-et-de-retrait-de-produits-cosmetiques

 

Une thérapie numérique améliore l’activité de la spondylarthrite axiale et l’état fonctionnel des patients

Une thérapie numérique spécifique comprenant un programme d’exercices physiques personnalisé, l’éducation du patient et une prise en charge complète de la maladie, avec des éléments de gamification structurés, a été associée à une amélioration de l’activité de la maladie, de l’état fonctionnel et de la qualité de vie des patients atteints de spondylarthrite axiale sous traitement pharmacologique stable, selon les résultats d’un essai randomisé contrôlé présenté mi-juin au congrès de l’European Alliance of Associations for Rheumatology (EULAR) à Barcelone.

Source : tic pharma.

 

Renforcement de la sécurité des soignants : que prévoit la nouvelle loi ?

La proposition de loi visant à renforcer la sécurité des soignants a été publiée au « Journal officiel » du 10 juillet. Le code pénal reconnaît désormais le vol et les violences, notamment sexuelles, sur un personnel soignant comme une circonstance aggravante (si elles sont commises dans le cadre de l’exercice de son activité). Le délit d’outrage à un professionnel de santé, puni de 7 500 euros d’amende et d’une peine de travail d’intérêt général, est institué. Par ailleurs, les peines sont alourdies si elles sont commises dans un lieu de santé, même si la victime n’est pas un soignant. Autre nouveauté de la loi : après avoir recueilli l’accord écrit de la victime, son employeur peut désormais porter plainte à la place de celle-ci. Une prérogative dont disposent aussi les ordres professionnels. Concernant les faits de violences, quatre niveaux de peine, en fonction de la gravité des faits, sont applicables lorsque les violences sont commises sur « une personne exerçant au sein d’un établissement de santé, d’un centre de santé, d’une maison de santé, d’une maison de naissance, d’un cabinet d’exercice libéral d’une profession de santé, d’une officine de pharmacie, d’un prestataire de santé à domicile, d’un laboratoire de biologie médicale, d’un établissement ou d’un service social ou médico-social ». D’abord, les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’ayant entraîné aucune incapacité de travail sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros. Ensuite, les violences ayant entraîné une incapacité totale de travail pendant plus de huit jours sont punies de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Quant aux violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente, elles sont punies de 15 ans de réclusion criminelle. Enfin, si les violences commises ont entraîné la mort sans intention de la donner, la peine s’élève à 20 ans de réclusion criminelle.

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers l’article de l’Ordre des pharmaciens : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/securite-des-professionnels-de-sante-la-loi-promulguee

 

Études de pharmacie : l’Académie redemande une voie d’accès directe

Face au désintérêt croissant pour la filière et aux places vacantes en 2e année, l’Académie nationale de Pharmacie plaide pour une expérimentation urgente d’un accès spécifique dès la L1. La situation étant préoccupante, l’Académie nationale de Pharmacie et la Conférence des doyens des facultés de pharmacie demandent la création d’une voie directe d’entrée en pharmacie dès la première année universitaire, distincte du tronc commun PASS/LAS. Cette proposition est également soutenue par la Conférence des doyens de médecine, signe d’un consensus académique élargi.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Situations médicales dans lesquelles la substitution peut être effectuée par le pharmacien au sein d’un groupe hybride

Un arrêté du 8 juillet 2025 vient modifier l’arrêté du 31 janvier 2023 précisant, en application de l’article L. 5125-23 du code de la santé publique, les situations médicales dans lesquelles la substitution peut être effectuée par le pharmacien au sein d’un groupe hybride.

Pour en savoir plus : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/situations-medicales-dans-lesquelles-la-substitution-peut-etre-effectuee-par-le-pharmacien-au-sein-d-un-groupe-hybride

 

Traitements hormonaux pour les transitions de genre : quelles modalités ?

La Haute Autorité de santé (HAS) a publié ses recommandations quant aux bonnes pratiques concernant les transitions de genre. L’autorité sanitaire inclut un volet sur les traitements hormonaux et leurs dosages, bien que ces spécialités n’aient pas d’AMM pour ces indications.

Pour en savoir plus :

https://www.has-sante.fr/jcms/p_3636735/fr/transidentite-prise-en-charge-de-l-adulte

 

CHIFFRES

 

Six projets d’antennes de pharmacie sont confirmés à ce jour, dont deux déjà opérationnels. Si ces établissements pharmaceutiques d’un genre nouveau doivent apporter une solution à des territoires où l’accès aux médicaments n’est plus assuré de manière satisfaisante, ils posent aussi de nombreuses questions. Leur expérimentation, prévue pour durer au minimum trois ans, doit notamment permettre de savoir si ce modèle peut être rentable. Dans plusieurs régions françaises, des pharmaciens ont décidé de se lancer dans l’aventure. Le 3 juin, l’antenne de pharmacie de Coupiac est officiellement devenue la deuxième à ouvrir ses portes en France, après celle de Cozzano en Corse. Elle sera suivie, en août, par celle de Puycasquier, dans le Gers, et celle de Châteauneuf-de-Randon, en Lozère. D’autres projets, à La Chapelle-d’Angillon, dans le Cher, et à Cremaux, dans la Loire, sont aussi en gestation. En tout, douze projets, au maximum, pourraient voir le jour d’ici à la fin de l’année. Source : le quotidien du pharmacien.

À partir du 15 juillet 2025, une baisse des remboursements de certains dispositifs médicaux est appliquée et de nouvelles obligations d’information doivent être respectées. Le réétiquetage de l’ensemble des produits en stock n’étant pas possible, la vente des produits comportant des étiquettes avec des informations inexactes est autorisée jusqu’au 14 juillet 2026, sous des conditions strictes d’information. Source : le moniteur des pharmacies.

50 % : C’est l’augmentation minimale des prix du tabac, de l’alcool et des boissons sucrées que l’OMS recommande d’ici 2035 pour réduire les maladies chroniques, générer des revenus publics et prévenir 50 millions de décès prématurés sur 50 ans.

Un rapport du Sénat s’attaque aux nombreuses agences de l’Etat, avec 2.000 structures identifiées. Selon ses auteurs, leur restructuration permettrait d’économiser 540 millions d’€, à politique inchangée. Ils préconisent notamment la suppression des agences régionales de santé (ARS), en charge entre autres de l’organisation de la prise en charge médico-sociale dans les territoires. Dans ce scénario, ces entités disparaîtraient, mais les politiques publiques qu’elles mènent ne seraient pas abandonnées. Leurs missions seraient transférées à d’autres services internes à l’État, comme les ministères ou les préfectures, précise Le Figaro.

En Roumanie, l’ »exode massif » des jeunes médecins continue, constate La Croix. Les internes dénoncent « des gardes à rallonge », un « système opaque » et des pratiques « mafieuses ». « Dès l’internat, on doit se plier aux desiderata de son coordinateur, sinon on est ostracisé. Pour décrocher un poste, ça se fait sous le manteau: en province, d’où je viens, c’est 50.000 €. Soit on s’endette, soit on part », raconte à La Croix, Cristina Blot, médecin spécialiste en endocrinologie et diabétologie. Ioana, partie en France, évoque de son côté « 70 à 80 patients par tour de garde » et l’interdiction « perçue comme un luxe » d’aller aux toilettes.

Leo Pharma a profité des 60 ans de son site de Vernouillet pour inaugurer une nouvelle ligne de remplissage en conditions aseptiques de l’usine, fruit d’un investissement de 40 millions d’€, annoncé en février 2021.

Les agents autonomes s’imposent comme l’un des grands tournants technologiques de 2025, et tout indique que la tendance va s’accélérer. D’ici 2028, 68 % des interactions de service client seront gérées par des agents IA autonomes, selon une étude de Cisco.

Selon le cabinet Robert Half, 30 % des salariés souhaitent être formés à l’IA dans les 12 mois à venir, avec un intérêt particulièrement marqué chez les 45-65 ans, où cette proportion grimpe à 32 %.

Vismed, Optive, Théalose… Une trentaine de collyres indiqués dans le traitement de la sécheresse oculaire vont subir une double baisse de tarif dans les prochains mois, selon un avis publié au Journal officiel du 17 juillet. La première, de l’ordre de 3 à 5 %, sera effective le 1er août prochain. La seconde, autour de 2 %, concernera un peu moins de spécialités et entrera en vigueur le 2 janvier 2026. Lien vers le JO : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051901852

La défiance des Européens envers leurs systèmes de santé atteint un niveau critique. Selon le Stada Health Report, présenté fin juin, seulement 56 % des citoyens du vieux continent se disent satisfaits de leur système de soins. Un niveau « historiquement bas », souligne Stada, en recul de 18 points par rapport à 2020.

Le prix de vente du vaccin méningococcique du groupe B Bexsero sera revu à la baisse (-4 euros) à la rentrée. À compter du 2 septembre, le prix de vente du vaccin contre le méningocoque B Bexsero (GSK) sera de 79,11 euros, selon un avis publié au « Journal officiel » du 23 juillet, contre un prix actuel hors honoraire de dispensation de 83,70 euros. Source : le quotidien du pharmacien.

Baisse du plafond de remise des génériques, agressivité de certains patients, ruptures de stock, contraintes administratives… Pour cerner l’ampleur du mal-être des pharmaciens, l’URPS Pharmaciens PACA lance un questionnaire anonyme en ligne sur le vécu au travail. Le but : faire remonter des données factuelles. Date butoir pour répondre : le 20 septembre. Pour participer à l’enquête : https://www.urps-pharmaciens-paca.fr/questionnaire-charge-morale/

25 % des médecins généralistes exerçant en libéral sont en situation de burn-out critique, selon une enquête menée par l’association SPS et Doctolib auprès de 1.550 soignants. L’épuisement touche aussi 14% des spécialistes, et plus globalement, près de deux répondants sur trois se disent « usés » en fin de journée, note Le Quotidien du Médecin.

Le ministre de la Santé Yannick Neuder s’est déclaré « très favorable à la sieste dans le milieu professionnel ou à l’école » en présentant une feuille de route interministérielle « en faveur d’un sommeil de qualité ». Les chiffres mis en avant font état d’un tableau assez dégradé du sommeil des Français, obscurci ces dernières années avec l’omniprésence des écrans et l’impact de la crise sanitaire de la Covid-19, note La Croix. Ainsi, un Français sur cinq dort moins de six heures par nuit. Ce déficit touche surtout les plus jeunes: 30% des enfants et 70% des adolescents dorment insuffisamment.

Les négociations sur le travail lancées par François Bayrou devraient notamment aborder la question des arrêts-maladie. Selon Les Echos, le gouvernement étudie l’idée de décaler au 7e jour, contre au 4e aujourd’hui, la date à laquelle l’Assurance-maladie intervient pour indemniser les personnes en arrêt, en demandant aux entreprises et à leurs assureurs de prendre son relais. Le projet fait bondir les entreprises. « C’est explosif », prévient Amir Reza-Tofighi, le patron de la CPME. Si les organisations patronales ne cachent pas leur inquiétude et leur agacement face à la multiplication des arrêts de travail, elles n’ont en effet pas envie de passer à la caisse à la place de la « Sécu ».

L’ARS Pays de la Loire alerte sur une recrudescence « atypique » de cas d’hépatite A à Nantes, avec 25 patients identifiés depuis avril, dont au moins 21 sur les seules dernières semaines. Ce pic local s’inscrit dans une tendance européenne haussière, mais reste inédit dans la région. La plupart des cas sont liés à des retours de voyage ou à des situations de précarité, précise la Pr Anne-Marie Roque Afonso, directrice du Centre national de référence. L’agence appelle à renforcer la vigilance clinique et à élargir la vaccination, notamment chez les enfants et voyageurs exposés. Source : Le Figaro.

Dans une tribune publiée par Les Echos, l’économiste Frédéric Bizard appelle à transformer en profondeur la gestion des affections de longue durée (ALD), qui représentent deux tiers des dépenses de santé. Il plaide pour une réforme immédiate du dispositif, estimant qu’ »une baisse de 10% de la prévalence des ALD ferait économiser 13 milliards d’€ par an ». Il dénonce en revanche les mesures envisagées, comme le déremboursement partiel des patients en rémission de cancer, qu’il juge « à faible rendement financier, à haut risque politique ». « Ce n’est pas à Bercy, mais bien à Ségur de mettre sur la table un plan de refondation. »

Les soignants manquent toujours dans les Ehpad, constate Le Monde. Au sein du groupe Emeis (ex-Orpea), le faible taux d’occupation (inférieur à 85%) l’amène à ajuster ses effectifs à la baisse, en particulier dans les établissements déficitaires. Une logique dénoncée par les syndicats, qui alertent sur un sous-encadrement « au détriment des résidents ». Dans certains Ehpad qui disposent d’unités pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, « il arrive qu’une seule aide-soignante veille sur 14 résidents », alerte Kéline Sivadier, déléguée centrale CGT.

47 % des pays européens affichent une liste des médicaments en pénurie de plus de 400 références. C’est l’un des constats alarmants du rapport du Groupement pharmaceutique de l’Union européenne, qui pointe notamment les psychotropes, les antibiotiques et les traitements cardiovasculaires parmi les classes les plus touchées.

2 415 actes de dépistage et de suivi des patients hypertendus ont été réalisés depuis février 2025 dans 71 pharmacies de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur dans le cadre de l’expérimentation « Pharm’HTA ». Les résultats sont prometteurs: 157 actes de dépistage ont par exemple conduit à une orientation vers un médecin.

En l’espace de trente ans, le nombre de cancers de la peau a plus que triplé. Chaque année, de « 141.200 à 243.500 cas sont diagnostiqués », indique Santé publique France. A Douai par exemple, la pharmacie Lafayette a opté pour la solution développée par Anapix medical qui repose sur un smartphone, un dermatoscope et une tablette avec l’application dédiée et sécurisée de la start-up. Source : Libération.

Présentée comme une réponse à la crise agricole de janvier 2024, la loi Duplomb, qui prévoit la réintroduction d’un insecticide interdit, l’acétamipride, fait l’objet d’une opposition citoyenne inédite, avec une pétition demandant son abrogation signée par un million de personnes. Le texte, rédigé par Eléonore Pattery, une étudiante de 23 ans, dénonce « une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire ». Mais aussi une « attaque frontale contre la santé publique ».

Douze foyers de transmission du chikungunya ont été identifiés en France métropolitaine, pour un total d’une trentaine de cas, a indiqué Santé publique France. « Le nombre de foyers illustre le risque important de transmission autochtone de ces virus en France hexagonale », avertit l’agence dans son dernier bilan hebdomadaire. Le plus vaste foyer, à Salon-de-Provence, compte 13 cas confirmés, dont deux à Grans et Lambesc. Cette progression précoce s’expliquerait par la récente épidémie survenue à La Réunion et Mayotte, d’où plusieurs centaines de cas ont été importés, précise Le Figaro.

Huit bébés sont nés en bonne santé au Royaume-Uni après avoir été conçus par FIV à partir de l’ADN de trois personnes, selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine. Cette technique de « don mitochondrial », pionnière au Royaume-Uni depuis 2015, vise à prévenir la transmission de maladies génétiques rares. « La procédure consiste à féconder l’ovule de la mère avec le sperme du père, puis à transférer le matériel génétique du noyau dans un ovule de donneuse sain et fécondé dont le noyau a été retiré », précise le Guardian, dans un article rapporté par Courrier International. Les résultats de cette expérimentation, menée auprès d’une vingtaine de femmes, sont jugés « très encourageants » par la communauté scientifique.

1,6 : C’est le nombre moyen d’enfants par femme en France en 2024, contre 2,0 dix ans plus tôt. Selon l’Ined, cette baisse continue reflète un recul généralisé du désir d’enfants, marqué par des conceptions plus égalitaires du couple et des inquiétudes pour l’avenir.

27 % des traitements antipoux testés en pharmacie se révèlent réellement efficaces contre les poux et leurs œufs, selon une étude française, publiée dans le Cureus Journal of Medical Science. Les chercheurs alertent ainsi sur la qualité et la lisibilité des promesses de ces produits vendus en officine.

Après des années de lutte pour sa survie, la maternité des Lilas devrait arrêter d’assurer la prise en charge des accouchements d’ici à la fin de l’année, minée par des difficultés financières. Fondée en 1964, l’établissement s’est rapidement construit une identité féministe: elle a été l’une des premières à pratiquer les méthodes « d’accouchement sans douleur » avec un accompagnement au plus près de la volonté des patientes. Source : Libération.

100 pharmacies ont mis la clé sous la porte entre janvier et avril 2025 alors que la profession redoute une accélération des cessations d’activité avec la baisse envisagée des plafonds de remises commerciales sur les médicaments génériques.

Pharmacie Lafayette déploie « Mon Point Santé », un concept consacré à la prévention, conçu pour répondre à l’évolution des usages des clients-patients et aux nouvelles missions des pharmaciens (vaccination, téléconsultation, dépistage, etc.). Objectif : rendre l’offre de services plus lisible grâce à une identité visuelle cohérente. Déjà implanté dans plus de la moitié du réseau, ce dispositif s’accompagne de résultats encourageants : + 72 % de kits de dépistage colorectal distribués entre janvier et mars 2025, + 20 % de couverture vaccinale grâce à l’outil Apodis, et une hausse significative de l’activité liée aux tests rapides d’orientation diagnostique. Source : le moniteur des pharmacies.

Aprium a un chiffre d’affaires global de 2 milliards d’euros (+13,5%). Le groupement mise sur ses pharmacies dites « ultra-marchandes » comme vecteur de rentabilité. Celles-ci représentent un cluster d’une cinquantaine d’officines d’un CA moyen de 6 millions d’euros. Source : LSA.

 

GROUPEMENTS

 

Baisse des remises sur les génériques : les groupements ripostent

Extraits : « Dans ce contexte, les groupements fourbissent leurs armes. D’abord en soutenant les officines dans la grève, via des appels à manifestation et différentes actions. « Nous avons transmis à nos adhérents une communication type à envoyer aux différentes ARS régionales pour signaler une grève de garde pour ceux qui désirent la faire », explique, par exemple, Alexis Berreby, co-fondateur de LeaderSanté. De même, Wellpharma a apporté une aide concrète à ses adhérents souhaitant participer à la manifestation du 1er juillet. « Nous avons mis en relation certains titulaires avec nos partenaires proposant des solutions d’intérim, afin qu’ils puissent se libérer du temps pour manifester », relate Guillaume Paquin, président du groupement. Le coût de cette solution reste toutefois à la charge de la pharmacie. « Le scénario d’une éventuelle grève de longue durée pourrait probablement voir le jour à partir de fin août ou début septembre. Nous aurons le temps de nous organiser pour venir en aide à nos adhérents. En tant que coopérative, la notion de solidarité entre membres est très importante », souligne, de son côté, Benoît Le Gavrian, directeur général de Giphar. Dans les semaines à venir, les groupements prévoient des actions plus marquées de la part des officines. « Si cela n’a toujours pas bougé d’ici fin juillet, nous pourrons demander aux pharmacies de travailler à volet fermé et à moitié fermé pour faire réagir le gouvernement », met en garde Gilles Unglik, directeur général opérationnel de Giropharm. »

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Hygie31 opère un nouveau rapprochement stratégique avec le Réseau P&P

Acteur de référence dans le secteur de la santé, Hygie31 étend son maillage territorial à travers un rapprochement stratégique avec le groupement bordelais P&P, conciergerie officinale fondée en 2016 par Sébastien Rouyer et Hanna Vuaillat. Aujourd’hui, P&P fédère 114 pharmacies principalement en Nouvelle Aquitaine. Son chiffre d’affaires 2024 s’élève à 150 millions d’euros HT.

Avec ce 6e partenariat noué avec un groupement de pharmacies de proximité, Hygie31 conforte l’accès à la santé dans les régions et son objectif de consolider le maillage officinal national. Ce nouvel ancrage, complémentaire des groupements déjà intégrés à son “écHosystème”, porte à 1800 le nombre de points de vente fédérés en France, dont 1551 pharmacies ce qui élève la part de marché officinal d’Hygie31 à 8%, permettant au Groupe de peser significativement sur les marchés et auprès des laboratoires. Hygie31 a pour ambition de représenter 10% de part de marché d’ici fin 2025.

Source : Hygie31.

 

Sarah Guatel à la tête d’Alphega Pharmacie

Docteure en pharmacie, diplômée en marketing de la santé et en journalisme scientifique, Sarah Guatel affiche un parcours singulier. Elle a exercé pendant 16 ans en tant que pharmacienne titulaire, avant de fonder le réseau Escale Santé (120 pharmacies) et de co-fonder le grossiste répartiteur Alfa Pharma. Elle a également occupé des postes marketing chez Novartis Pharma et GSK. Développement de marketplaces, lancement de marques propres, création d’une application de recrutement… Elle est également à l’initiative de plusieurs projets liés à la digitalisation de l’officine. À la tête du réseau Alphega, soutenu par Cencora, elle hérite d’une feuille de route ambitieuse : renforcer le positionnement du réseau, enrichir son offre et accélérer sa digitalisation.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Évolupharm défend ses remises génériques face à la réforme annoncée

François Douère ne mâche pas ses mots à la suite de l’arrêt prévoyant, à partir du 1er août, un abaissement du plafond des remises sur les génériques, qui pourrait passer de 40 % à 20-25 %. « Le gouvernement donne l’impression de n’avoir aucune idée de l’impact d’une telle mesure sur le maillage, à moins qu’il considère que 15 000 pharmacies suffisent en France », dénonce-t-il. « Je m’attends à beaucoup de casse compte tenu de la fragilité économique des pharmacies. »

Lien vers l’article : http://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/evolupharm-defend-ses-remises-generiques-face-la-reforme-annoncee?xtor=EPR-6-%5BNL_flash%5D-%5B20250715%5D&utm_content=20250715&utm_campaign=NL_flashinfo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph&check_logged_in=1

 

L’IA en pharmacie : la rentabilité sans compromis vue par Mediprix

Bien utilisée, l’intelligence artificielle peut :

  • Automatiser les tâches répétitives
  • Suivre les marges et les stocks en temps réel
  • Réduire les pertes invisibles
  • Piloter à partir des données, plutôt qu’à l’instinct

Mais soyons lucides :

L’IA est aussi performante que les données qu’elle exploite. Ce qui fait la vraie puissance de l’IA, c’est la qualité des données en entrée. Chez MÉDIPRIX, un algorithme de pricing ultra performant a été lancé, uniquement parce que le groupement se base sur les données de vente réelles des pharmacies du réseau. Pareil pour la gestion des stocks.

Lien vers le post : https://fr.linkedin.com/pulse/lia-en-pharmacie-la-rentabilit%C3%A9-sans-compromis-j%C3%A9r%C3%B4me-escojido–jhsee

 

La Fondation Médiprix financera 24 bourses étudiantes par an

Face aux tensions de recrutement dans les officines, Médiprix annonce la création de la Fondation Médiprix, un dispositif de soutien aux étudiants en pharmacie. Chaque année, un étudiant par faculté de pharmacie sera sélectionné pour bénéficier d’une bourse mensuelle de 250 € pendant 10 mois (2 500 € par étudiant). Cette aide financière vise à accompagner les étudiants se destinant à la filière officine.

Source : le quotidien du pharmacien.  

 

Jérémy Buchinger prend les rênes de Groupe Univers Santé

Lors de son séminaire national à Europa Park, devant 250 pharmaciens et partenaires, le fondateur du Groupe Univers Santé, Daniel Buchinger, a confié la direction générale des groupements à son fils Jérémy. Pharmacien titulaire, diplômé de l’ESSEC, travaillant dans le groupe depuis plus de cinq ans, Jérémy Buchinger prend les rênes opérationnelles du groupe. Le Groupe Univers Santé regroupe 450 officines sous 6 enseignes : Univers Pharmacie, Forum Santé, Escale Santé, DL Santé, Pharma’O Naturel, Univers Matériel Médical.

Source : le quotidien du pharmacien. 

 

PharmaVie structure l’offre des services de santé

 « PharmaVie & Vous » est un programme clé en main destiné à aider les pharmaciens à animer et mettre en œuvre leurs nouvelles missions de santé à l’officine. Accessible sur MyPharmaVie.fr, un espace dédié propose aux adhérents du groupement plusieurs outils : des guides pratiques et protocoles clairs pour réaliser des TROD, des fiches de mise en place et des outils métiers pour organiser ces services, des supports patients (brochures, affiches, vidéos) pour expliquer et valoriser ces consultations.

Source : le quotidien du pharmacien. 

 

Neuf marques émergentes sélectionnées par GipharLab

Près de soixante marques émergentes en santé et bien-être ont envoyé leur candidature à l’incubateur de Giphar lancé en mai dernier. Après sélection par un jury, neuf d’entre elles ont été choisies pour être incubées durant trois mois au sein de pharmacies Giphar. Les marques lauréates seront présentées au réseau les 19 et 20 septembre à Marseille. Une deuxième session d’incubation débutera à l’automne.

Source : le quotidien du pharmacien. 

 

Lucien Bennatan : pour un nouveau modèle économique de l’officine

Extraits choisis : « Le problème auquel nous nous heurtons est fondamental, structurel. Il appelle à la révision du mode de rémunération de l’officinal. Il nous faut revenir à une logique d’entreprise. Je milite pour une activité servicielle assortie d’une liberté de fixation de prix. Il convient de sortir de la rémunération au volume pour aller vers une rémunération à la ligne, j’entends par là que le pharmacien soit rémunéré qu’il délivre ou non le médicament, avec un honoraire qui corresponde au rôle qu’il joue dans l’observance, la iatrogénie, le mésusage du médicament, un rôle aujourd’hui occulté et non rémunéré. »

Lien vers l’article : https://pharm-enews.fr/2025/07/16/lucien-bennatan-pour-un-nouveau-modele-economique-de-lofficine/

 

Le groupe Rocade sous le soleil basque

Le 26 juin, le groupe Rocade a réuni ses pharmaciens et leurs équipes, ainsi que ses partenaires lors de sa soirée blanche annuelle, organisée au Blue Cargo à Bidart (Pyrénées-Atlantiques). Cet événement estival, devenu un rendez-vous attendu par les membres du groupement, vise à renforcer les liens entre les officines, les équipes et les partenaires du réseau. L’occasion de célébrer une année riche en évènements.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Entretien avec Christophe Legall, président de l’UNPF sur BFM Business

Christophe Legall revient sur le manque d’attractivité de la pharmacie, le changement des règles du jeu et l’écroulement des officines.

Lien vers la vidéo : https://www.dailymotion.com/video/x9ms9dw

 

NOMINATIONS

 

Noémie Chantrel-Richard, étudiante rouennaise, élue présidente de l’Anepf

C’est Noémie Chantrel-Richard qui prend la tête de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) pour l’année prochaine. Étudiante en pharmacie à l’Université de Rouen Normandie, en 5e année filière officine, Noémie Chantrel-Richard a été élue, à l’issue de l’Assemblée générale du 61e congrès de l’Anepf, à Grenoble, qui « s’est clôturée par l’élection à l’unanimité du bureau national 2025-2026 », précise l’asso.

Lien vers le nouveau bureau : https://anepf.org/le-bureau-national/

 

Nomination à la présidence de Cyclamed

Grégory Moses Strategic Leader in Healthcare and Beauty prend la tête de la présidence du Conseil d’Administration de Cyclamed. Il succède à Thierry Moreau-Defarges, qui a occupé cette fonction pendant 18 ans. Directeur de la Business Unit Pharma chez Viatris, Grégory Moses possède une solide expérience dans l’industrie pharmaceutique, en France comme à l’international. Son parcours, marqué par un engagement fort envers les enjeux sanitaires et environnementaux, s’inscrit pleinement dans la mission de Cyclamed.

Source : LinkedIn.

 

AILLEURS

 

Belgique : Vers une hausse du ticket modérateur pour freiner la surconsommation de médicaments

Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) propose de relever le seuil minimal du tiers payant à 1 ou 2 euros pour les médicaments et de limiter les remboursements de certains produits, dont les anti-cholestérols et antiacides, rapporte L’Echo. Ainsi, une personne qui paie actuellement 4,70 euros pour une boite de pantoprazole de 40 mg (soit 56 pilules) devrait à l’avenir débourser 15,20 euros. Alors que le budget des médicaments croît de 7 à 8 % par an, le gouvernement entend ainsi contenir ces dépenses à 17 % du budget Inami, soit une économie de 432 millions d’euros dès 2026. Thierry Christiaens, président du Centre belge d’information pharmacothérapeutique (CBIP), doute cependant que le problème de surconsommation de médicaments puisse être résolu par le seul facteur du prix. « Cela n’a jamais été prouvé, sauf si on se réfère aux personnes qui n’en mènent pas large financièrement. »