ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Défaite cinglante de Bayrou et après ?
À une large majorité, 364 voix contre 194 pour, les députés ont décidé de ne pas voter la confiance au Premier ministre après son discours de politique générale sur le déficit public lundi 8 septembre. La crise politique s’accentue et le budget proposé par François Bayrou sera sans doute abandonné. En attendant, le décret sur la baisse des remises génériques continue à s’appliquer. Partent avec lui les mesures qui prévoient une économie de 5,5 milliards d’euros sur la santé, dont le doublement des franchises médicales et des participations forfaitaires sur le médicament, avec collecte par les pharmaciens. Une disposition que la profession avait d’emblée rejetée, tout comme les associations de patients, puis le Conseil de l’assurance-maladie qui, le 4 septembre, s’était prononcé contre les trois projets de décret visant à augmenter les franchises. Dans l’attente d’un nouveau gouvernement (et d’un onzième ministre de la Santé), celui de Bayrou est chargé d’expédier les affaires courantes. Pour la suppression de l’arrêté du 4 août fixant les nouvelles règles des remises sur les médicaments génériques, hybrides et biosimilaires, c’est donc avec le nouveau gouvernement que devront travailler les représentants de la profession.
Sources : pharm-enews.fr, le quotidien du pharmacien.
Sébastien Lecornu nommé Premier ministre, en remplacement de François Bayrou
Emmanuel Macron a donc choisi de nommer hier soir Sébastien Lecornu Premier ministre, quelques heures après la démission de François Bayrou. Un choix qui n’est finalement pas une surprise, Sébastien Lecornu étant dans les « premiers ministrables » depuis plusieurs mois maintenant. Âgé de 39 ans, Sébastien Lecornu est un proche de Bruno Le Maire dont il fut collaborateur dès 2008 avant de devenir, à 22 ans, le plus jeune conseiller ministériel du gouvernement Fillon. Ancien maire de Vernon (2014) puis président du Conseil départemental de l’Eure (2015), il est un historique du gouvernement depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Entré au gouvernement dès 2017 comme secrétaire d’État auprès de Nicolas Hulot, puis ministre délégué aux Collectivités territoriales, il a ensuite été ministre des Outre-mer (2020-2022), avant d’être nommé ministre des Armées en mai 2022, fonction qu’il a occupée sous quatre Premiers ministres successifs. Dans son communiqué, l’Élysée a précisé que Sébastien Lecornu ne proposera un gouvernement qu’à l’issue de discussions avec les partis politiques. Sa mission prioritaire sera de bâtir des accords pour faire adopter le budget 2026 et assurer la stabilité institutionnelle. Ce choix de continuité reflète aussi l’importance donnée à la défense et à l’indépendance nationale, dans un contexte international tendu.
Source : BTA.
Le 18 septembre, la pharmacie joue son avenir : Mobilisation générale !
Comme annoncé, les pharmaciens feront donc front uni ce jeudi 18 septembre, par une fermeture massive des officines et des manifestations partout sur le territoire. Et alors qu’ils lutteront pour leur survie, le Comité économique des produits de santé a choisi de se réunir, le même jour, pour acter une nouvelle baisse des prix des médicaments et une nouvelle dégradation de l’économie officinale. Cette provocation ne fait que décupler notre colère et notre détermination.
Lien vers les documents de mobilisation : https://www.fspf.fr/mobilisation-des-pharmaciens-dofficine/
https://uspo.fr/mobilisation-2025/
https://www.pharmonweb.fr/telechargement/videos
Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, se range du côté des pharmaciens
Sur les réseaux sociaux,, le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’oppose au plafonnement des remises commerciales sur les génériques. Il alerte sur le risque de fermetures d’officines, notamment dans les zones rurales.
Pour en savoir plus : https://www.cnews.fr/france/2025-09-12/le-prochain-gouvernement-devra-retirer-ce-decret-bruno-retailleau-prend-fait-et
L’Assurance maladie bloque les décrets sur l’AME
Le conseil de la Cnam a refusé d’examiner les textes gouvernementaux visant à restreindre l’Aide médicale d’État (AME). Les syndicats saluent un retrait qu’ils jugent décisif, mais le répit pourrait n’être que temporaire.
Source : le moniteur des pharmacies.
Et si les pharmaciens se mettaient à produire des médicaments génériques ?
Face à l’abaissement du plafond des remises, des groupements étudient une riposte : lancer leurs propres génériques en s’appuyant sur des façonniers. Pour les partisans, c’est un moyen de reprendre de la valeur et de sécuriser l’approvisionnement. Pour les sceptiques, un glissement de métier coûteux, risqué, et sans garantie de rentabilité. Le débat a changé d’échelle avec les chiffres : là où 100 M€ étaient évoqués au départ, environ 350 M€ basculeraient des pharmacies vers les laboratoires. « Si on nous capte une part vitale de la valeur, soit on meurt, soit on intègre la chaîne », tranche Guillaume Racle, élu national à l’Union des syndicats de pharmaciens d’officines (USPO). Alain Grollaud, président de Federgy, un groupement de groupements pose la question frontalement : « Qui profite du crime ? L’arbitrage s’est fait au profit des laboratoires et au détriment des officinaux. ». Si selon lui, les pouvoirs publics prennent désormais la mesure de cette erreur d’appréciation, au comptoir, la conséquence est double : érosion de marge et vulnérabilité accrue en cas de pénuries. D’où l’idée, désormais assumée par certains leaders, d’intégrer une part de la chaîne.
Source : le moniteur des pharmacies.
Procès avec Pharmazon : Google contre-attaque
Pharmazon a gagné en première instance son procès contre Google. Mais ce succès aura été de courte durée. Le géant du Web a décidé d’interjeter appel de la décision du tribunal de commerce d’Orléans, rendue le 28 novembre 2024. L’avenir de la plateforme d’achats de produits d’hygiène et de cosmétiques, livrés en pharmacie, se retrouve donc à nouveau sur la sellette. Pharmazon reste cependant inextricablement lié à Google, qui génère 45 % des commandes réalisées sur Pharmazon.fr.
Source : le quotidien du pharmacien.
Interview de Frédéric Bizard, économiste sur le site de l‘UNPF
Selon lui, il est absurde de vouloir faire des économies sur un levier d’économies, les génériques.
Frédéric Bizard pense que « l’État joue au docteur en fixant les compétences et les tâches de chacun, alors que c’est le rôle des professionnels de le faire, profession par profession ! La réforme de l’échelon macro doit justement permettre à chaque profession de libérer son potentiel sanitaire, social et économique, en lieu et place du gâchis actuel. Doté d’une responsabilité territoriale et populationnelle, le pharmacien pourra choisir par exemple de s’occuper de la iatrogénie au niveau du territoire, de s’investir dans le suivi de tel ou tel parcours ALD ou encore dans la prévention, chacun selon sa sensibilité. C’est du terrain que vient l’innovation et elle doit pouvoir s’exprimer. Si un médecin ou un pharmacien veut sortir de son cabinet ou de sa pharmacie pendant une journée par semaine, pour effectuer une mission de santé publique, il doit pouvoir le faire et de façon rémunérée ».
Lien vers l’article : https://www.unpf.eu/actualites/actualites/stop-aux-mesures-absurdes-et-vite-une-vraie-reforme-interview-de-frederic-bizard
Vente en ligne de médicaments vétérinaires : nouvelles règles
Un décret publié au Journal officiel du 7 septembre apporte des modifications législatives à la vente en ligne de médicaments vétérinaires non soumis à prescription, notamment par les pharmaciens. Une déclaration préalable à l’ANSES devient la règle.
Pour en savoir plus : https://pharm-enews.fr/2025/09/09/vente-en-ligne-de-medicaments-veterinaires-de-nouvelles-regles-sappliquent/
Toujours à fond dans la santé, Apple propose de détecter l’hypertension
Les montres connectées du groupe californien pourront bientôt réaliser un premier diagnostic. Cette nouvelle fonctionnalité doit encore être validée par l’autorité américaine du médicament.
Lien vers l’article : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/toujours-a-fond-dans-la-sante-apple-propose-de-detecter-l-hypertension-20250910
Dépistage cutané en officine : l’Ordre alerte
L’Ordre national des pharmaciens a récemment été alerté par l’association France Asso cancer & peau sur l’utilisation, dans près de 500 officines en France, d’un dispositif médical de dépistage cutané reposant sur un dermatoscope couplé à une application d’intelligence artificielle et à un service de téléexpertise dermatologique. L’Ordre a saisi le 22 août 2025 les services du ministère chargé de la santé (Direction générale de la santé et Direction générale de l’offre de soins) et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) afin que des investigations et une analyse soient menées, notamment s’agissant de la conformité réglementaire de ce dispositif. L’Ordre appelle à une vigilance renforcée et à un encadrement strict du recours à l’intelligence artificielle en dermatologie.
Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/depistage-cutane-en-officine-l-ordre-alerte
Alerte sur les risques associés à l’achat sur internet d’aGLP-1 contrefaits
L’Agence européenne du médicament (EMA) et le réseau des chefs d’agence du médicament (HMA) dont fait partie l’ANSM, alertent sur la multiplication d’offres et de ventes illégales de médicaments présentés comme des agonistes du GLP-1 (aGLP-1) (sémaglutide, liraglutide, tirzépatide, dulaglutide…) sur les plateformes en ligne et les réseaux sociaux. La vente en ligne de ces médicaments est interdite, notamment en France. Par ailleurs, ces produits sont souvent contrefaits. Les aGLP-1 sont des médicaments disponibles uniquement sur ordonnance qui ne peuvent être vendus qu’en pharmacie. L’obtention de tout médicament par un autre biais présente un risque pour la santé.
Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/alerte-sur-les-risques-associes-a-l-achat-sur-internet-d-aglp-1-contrefaits
Un site pour connaître les fermetures d’officine en temps réel
La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) lance un outil inédit : une page Internet recensant et cartographiant les fermetures de pharmacies de proximité. Objectif affiché : rendre visible, chiffres à l’appui, l’érosion continue du maillage officinal et alerter sur le risque sanitaire et territorial qu’elle engendre.
https://www.fspf.fr/action-pharmacie-rurale/
Le plan d’action de l’Ordre pour défendre le maillage
Face à la baisse des remises génériques, l’Ordre national des pharmaciens aussi est mobilisé, parce que le maillage officinal et l’accès aux soins sont menacés. Rencontres politiques, tour de France des élus et Fête de l’Huma sont au programme.
L’ANEPF ne se prononce pas sur les questions économiques, notamment sur la problématique des remises sur les génériques qui mobilise les officinaux depuis l’été. Pourquoi ce choix ?
Réponse de la présidente Noémie Chantrel-Richard : « En tant qu’étudiants, et notamment de différentes filières, nous ne pensons pas que notre rôle soit de se positionner sur ces questions. En revanche, nous participons à la sensibilisation de nos étudiants sur les questions de maintien de l’offre de soins et du maillage territorial. Pour les étudiants qui ne lisent pas la presse pharmaceutique, il peut être difficile de comprendre ce sujet. Aussi, nous nous efforçons de vulgariser ce sujet sur nos réseaux sociaux ». Source : le quotidien du pharmacien.
CHIFFRES
« La journée du 18 septembre a trois objets d’interpellation des Français et de leurs élus, rappelle encore le président de la FSPF : protester contre la parution au milieu de l’été d’un arrêté qui met à mal l’économie de l’officine ; demander au nouveau Premier ministre de le remplacer par un nouvel arrêté qui conserverait le taux antérieur et de lancer des travaux afin de sécuriser l’économie de la pharmacie ; aller à la rencontre des parlementaires pour leur proposer un amendement à la loi en cas de rejet par le gouvernement. » À noter que « si jamais le Premier ministre s’engage, d’ici au 18 septembre, à retirer purement et simplement l’arrêté et à remettre le plafond à 40 %, nous ne ferons pas grève le 18. Nous préférons nous remettre au travail et être dans nos officines plutôt que dans la rue », ajoute Philippe Besset.
Pour les officines, c’est une catastrophe économique. Selon le statisticien Offisanté, une pharmacie type perdra plus de 20 000 euros en un an avec un plafond à 30 %, plus de 33 000 euros avec un plafond à 25 % et plus de 48 000 euros avec un plafond à 20 %, soit plus de 100 000 euros au cours des 3 prochaines années cumulées.
Un slogan sans détour – « Pharmacie en danger, santé menacée » – un QR code renvoyant vers la pétition de l’intersyndicale, et un support inattendu : l’étiquette collée sur les boîtes de médicaments. L’idée, proposée par la société Phealing, spécialisée dans les solutions informatiques pour les officines, a rencontré un succès fulgurant. En 36 heures, le dispositif a séduit les pharmaciens et enflammé les réseaux sociaux. Plus de 100 000 étiquettes ont déjà été envoyées à une centaine d’officines, tandis que les demandes affluent, y compris de groupements et d’industriels.
À partir de 2026, pour chacun de ses patients, chaque médecin traitant percevra 5 € par indicateur de prévention validé (vaccination, dépistage, suivi des pathologies chroniques) même si les actes ont été effectués par un autre professionnel de santé. Dans un contexte de baisse des remises génériques et de restrictions budgétaires, les pharmaciens ont l’impression d’un « deux poids, deux mesures ». Source : le moniteur des pharmacies.
Un nouveau tour de vis budgétaire frappe le médicament en 2025. Selon les dernières données de Gers-Data, les baisses de prix décidées dans le cadre de la Loi de financement de la Sécurité sociale atteindront 1,003 milliard d’euros en prix net sur les médicaments délivrés en ville. Un niveau inédit qui fragilise directement les marges des pharmacies, à activité identique. Source : le moniteur des pharmacies.
Une croissance globale du marché estimée à +4,7 % en 2025, atteignant près de 47,7 milliards d’euros. Le segment des médicaments remboursables reste le principal moteur, avec une progression régulière (+4,4 %) mais avec une baisse des ventes en unités (-2,2%). Source : IQVIA.
Le chiffre d’affaires moyen des officines en France (CA) repart à la hausse, mais la marge nette recule légèrement, rapporte l’Observatoire Fiducial 2025 des pharmaciens (données recueillies en 2025 sur la base des résultats arrêtés en 2024). En 2024, le chiffre d’affaires moyen hors taxes s’établit à 2,26 millions d’euros, soit une progression de 7,8 % par rapport à l’année précédente, tandis que la marge brute recule : elle représente 29,2 % du chiffre d’affaires hors taxes (CAHT) en 2024, contre 29,8 % en 2023. Une érosion qui « s’explique une nouvelle fois par le poids croissant des médicaments chers, qui totalisent désormais 16 % des achats revendus », analyse l’organisme de statistiques. Second élément qui poursuit sa progression : les charges de personnel, qui représentent 11 % à 12 % du CA, selon le type d’officine. Une conséquence directe de la hausse du point en novembre 2024, qui s’accompagne de tensions persistantes sur le marché de l’emploi. Par ailleurs, on note la fermeture annuelle de 250 à 300 officines et une tendance au regroupement ou à l’agrandissement des officines restantes. Ainsi, le nombre de salariés par pharmacie croît légèrement (5,2 en 2024 contre 5,1 en 2023), et la marge par salarié se hisse de 118 000 euros à 127 000 euros.
Selon une enquête de 60 Millions de consommateurs publiée jeudi, 90% des aliments destinés aux jeunes sont ultra-transformés, trop sucrés ou bourrés d’additifs, et souvent accompagnés d’un marketing trompeur. L’association a décortiqué 43 produits alimentaires couramment consommés par les familles, comme les portions de fromage, les petits gâteaux pour le goûter, les céréales, les yaourts aromatisés, les nuggets ou encore les compotes. Pour lutter contre cette dérive, 60 Millions de consommateurs demande la création d’un étiquetage clair, qui permettrait, comme le Nutri-Score, de repérer rapidement à quel point un produit est transformé.
La consommation de tabac, d’alcool et de cannabis des adolescents de 16 ans a drastiquement diminué en France sur la dernière décennie, selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies. « En dix ans, la part des ados de 16 ans fumant tous les jours des cigarettes a été divisée par cinq », passant de 16% en 2015 à 3,1% en 2024. L’expérimentation du cannabis a, elle, été divisée par trois en dix ans. Environ 8,4% des jeunes de 16 ans en avaient déjà consommé en 2024, contre 31% en 2015. Quant à l’alcool, sept adolescents français sur dix avaient déjà essayé en 2024, un niveau qui reste « élevé », bien que « la France figure dans le tiers des pays européens affichant la plus faible consommation de boissons alcoolisées ». Source : Le Parisien.
La canicule d’août 2025 a causé une surmortalité de 280 personnes, toutes âgées de plus de 75 ans, selon Santé publique France. Entre le 8 et le 19 août, la mortalité a augmenté de 4,7% par rapport à la normale, précise Libération. L’épisode a concerné 41 départements, soit 40% de la population, avec une intensité et une durée jugées remarquables. La Charente et les Alpes-de-Haute-Provence figurent parmi les zones les plus touchées. C’est la deuxième surmortalité estivale après celle de juin (+480 morts), portant à 760 décès en excès le bilan de l’été.
Au Royaume-Uni, plus d’une naissance sur deux est désormais médicalisée. Selon le National Maternity and Perinatal Audit (NMPA) publié le 11 septembre, 50,6% des 592.594 accouchements recensés en 2023 ont nécessité une césarienne ou l’usage d’instruments, contre 40% en 2018-2019. La part des césariennes atteint 39,5% des naissances, contre 27,6% quatre ans plus tôt. Les déclenchements médicaux progressent aussi (33,9% en 2023), tandis que l’usage de forceps ou ventouse diminue légèrement (11,1%). Pour la professeure Shuby Puthussery (Université du Bedfordshire), cette évolution reflète le recul de l’âge des mères, la hausse de l’obésité, du diabète et de pathologies chroniques.
En 2025, l’obésité est devenue plus fréquente que la sous-nutrition chez les enfants et adolescents de 5 à 19 ans, alerte l’Unicef. Selon ses données, 188 millions de jeunes sont concernés, soit 9,4% de cette tranche d’âge, contre 9,2% en insuffisance pondérale.
La vaccination contre le virus de l’hépatite B (VHB) diminuerait de 15% le risque de diabète, selon une étude qui sera présentée au congrès annuel de l’Association européenne pour l’étude du diabète, du 15 au 19 septembre.
2,3 : C’est le nombre de points de PIB que la France pourrait perdre chaque année d’ici à 2060 si la surexposition des enfants aux écrans continue de dégrader leur santé mentale et leurs capacités cognitives, selon une étude publiée par le ministère de l’Economie. L’impact, déjà évalué à 0,6 point aujourd’hui, résulte de troubles psychologiques, de la baisse des performances scolaires et d’une productivité affaiblie.
L’officine type est dirigée par une femme (57 % des exploitants) et exerce en individuel. Elle est située plutôt en zone urbaine. 19% des pharmacies sont robotisées et elles ont en moyenne 46 jours de stock. Lien vers l’infographie de Fiducial :
Le Leem annonce la signature du premier accord de branche dédié à l’insertion et au maintien en emploi des salariés seniors, une réponse directe à l’allongement des carrières lié à la réforme des retraites. Paraphé le 8 juillet 2025 par la CFE-CGC, la CFTC, FO et l’UNSA, représentant la majorité syndicale (60,49%), cet accord vise à renforcer la place des seniors dans un secteur stratégique. Il engage les entreprises pharmaceutiques à anticiper les fins de carrière via un suivi spécifique des salariés exposés aux risques professionnels, une meilleure information sur les dispositifs existants et des mesures d’aménagement de poste. Il prévoit aussi de faciliter le recrutement des seniors éloignés du marché du travail, en élargissant l’accès au contrat de valorisation de l’expérience dès 57 ans. Enfin, il introduit un mécanisme permettant aux salariés de financer une réduction progressive d’activité grâce à leur indemnité de départ en retraite, abondée par l’entreprise, garantissant une transition plus douce. En France, seuls 39% des 60-64 ans étaient en emploi en 2023, contre 51% en moyenne dans l’Union européenne.
Pour aligner le droit français sur les règles européennes, la Cour de cassation vient d’acter le principe suivant lequel un salarié qui tombe malade pendant ses vacances a « le droit de voir son congé payé reporté », deux ans après avoir imposé l’acquisition de congés durant les arrêts maladie. Source: pharm-enews.fr.
Une étude menée par l’association Soins aux professionnels de la santé (SPS) et le site de rendez-vous en ligne Doctolib, menée au mois de mars 2025 auprès de 1 500 soignants libéraux, alerte une nouvelle fois sur la situation de souffrance au travail des professionnels de santé libéraux. Parmi les soignants interrogés, 18 % ont déjà reçu un diagnostic formel de burn-out, et 19 % ont été diagnostiqués pour une dépression. Plus de la moitié (60 %) ressentent « souvent » ou « tout le temps » une fatigue générale liée spécifiquement à leur travail, et seulement 50 % estiment disposer des ressources suffisantes pour préserver leur santé mentale. Source : unapl.
MSD France lance une campagne de vaccination contre le papillomavirus (HPV) pour ses salariés de moins de 27 ans, notamment les alternants et stagiaires. « Nous avons la conviction, en tant qu’entreprise de santé, d’avoir un rôle essentiel à jouer dans la prévention et l’éducation à la santé », explique Clarisse Lhoste, présidente de MSD France. L’initiative s’inscrit dans le cadre du plan « Cancer et travail » déployé par le laboratoire depuis juillet, et vise à protéger les jeunes collaborateurs tout en sensibilisant au rôle de la prévention dans la lutte contre le cancer.
Le laboratoire Novo Nordisk cessera de commercialiser Victoza ((liraglutide), agoniste des récepteurs du GLP-1) en Europe et dans l’Espace économique européen au plus tard en décembre 2026, a confirmé l’Agence européenne du médicament (EMA). Une décision qui repose sur un choix purement stratégique. Un arrêt progressif qui pourrait entraîner un risque de pénurie intermittente.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a recommandé, dans un courrier aux professionnels de santé le 8 septembre, un suivi des patients sous clozapine (Leponex et génériques) plus souple : la surveillance de la numération formule leucocytaire (NFL) devient moins fréquente après la première année de traitement, et seul le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (PNN) est pris en compte.
Selon une enquête OpinionWay pour MMA, rapportée par Egora, 55% des Français cherchent d’abord des réponses à leurs symptômes sur Internet (Doctissimo, Ameli, HAS, ministère de la Santé…), et 31% recourent à l’automédication. A l’inverse, seuls 15% consultent sans attendre un professionnel de santé. Les plus jeunes privilégient la recherche en ligne ou les conseils de proches, tandis que les plus de 50 ans optent plus souvent pour l’autonomie. Si les sites institutionnels ou grand public restent les plus visités, les outils d’auto-évaluation de symptômes par intelligence artificielle séduisent déjà 27% des 18-24 ans et 22% des 25-34 ans, avec un taux de satisfaction de 86%.
La France vise « une diminution de 70% » des PFAS – surnommés polluants éternels – rejetés dans l’eau par l’industrie d’ici à la fin février 2028, selon un décret publié mardi. Cet objectif intermédiaire, qui se base sur les émissions de 2023, vise à permettre à la France de tenir l’objectif de cesser tout rejet en 2030, précise La Croix. Les ONG saluent cette trajectoire, mais déplorent le manque de précision du décret, notamment au sujet des contrôles.
Selon une analyse de Morningstar, les projets de Donald Trump d’imposer des droits de douane pouvant atteindre 250% sur les produits pharmaceutiques et de contraindre les laboratoires à baisser leurs prix resteront « gérables » pour les grands groupes du secteur. L’impact maximal représenterait environ 4% du bénéfice d’exploitation de base, après mesures d’atténuation. Le rapport souligne en revanche que le risque d’une baisse drastique et immédiate des prix des médicaments est « extrêmement faible », car elle limiterait l’accès des patients aux traitements.
Le laboratoire Orion Pharma annonce la mise à disposition de Nomanesit, première et seule association fixe sumatriptan 85 mg/naproxène sodique 500 mg, en comprimés pelliculés. Il est conseillé de l’administrer dès le début de la crise de migraine mais il est efficace lorsqu’il est administré à n’importe quel stade de la crise céphalique. Source : https://pharm-enews.fr/
Sur les huit premiers mois de l’année 2025, en particulier à partir du mois de juillet, une recrudescence de cas d’hépatite A est observée à l’échelle nationale, le nombre de cas entre le 1er janvier et le 9 septembre (1 021) ayant déjà dépassé le nombre de total de cas en 2024 (1 010). Cette maladie est à signalement obligatoire auprès de votre Agence Régionale de Santé de préférence via le formulaire dédié disponible sur le site internet suivant : (Liste des maladies à déclaration obligatoire). La vaccination contre le virus de l’hépatite A constitue une mesure de prévention efficace. Lien vers le DGS Urgent : https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/dgs-urgent_n2025-23_hepatite_a_national.pdf
En l’espace de quatre ans, les Pays de la Loire ont perdu 65 pharmacies. Après les déserts médicaux, les déserts pharmaceutiques progressent. Les petites officines de quartier et rurales vivotent et peinent à trouver des repreneurs. La baisse du plafond des remises octroyées par l’industrie pharmaceutique aux pharmaciens sur les médicaments génériques aggrave la situation. Source : Ouest France.
Marcher 7000 pas chaque jour fait considérablement baisser le risque d’avoir de nombreux problèmes de santé graves, selon la plus vaste étude de données probantes à ce jour, publiée jeudi. Facile à mémoriser et repris dans des applications mobiles pour smartphones, l’objectif des 10.000 pas quotidiens ne se base sur aucune étude médicale. Marcher 7000 pas par jour ferait baisser de 38% le risque de démence, de 22% celui de dépression et de 14% le risque de diabète. Cela réduirait aussi le risque d’avoir un cancer et de faire des chutes. Source : Lancet Public Health.
Lancée en 2023, l’initiative Pharma-recharge, meuble de vente en vrac de produits iconiques de dermocosmétique, entre dans sa deuxième phase. Après Avène, Mustela, Bioderma et La Rosée, quatre nouveaux laboratoires rejoignent le collectif : SVR, Uriage, Biocodex et Léa Nature.
La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière sera, cette saison encore, couplée à la vaccination Covid-19 et débutera le 14 octobre. Sauf si la circulation du Covid-19 s’intensifie avant.
Les difficultés de recrutement d’étudiants en pharmacie perdurent d’année en année. Près de 200 places sont vacantes à la rentrée 2025-2026. Un déficit qui se stabilise par rapport à l’année passée, où 230 à 250 sièges étaient restés vacants. « On peut regarder le verre à moitié vide ou à moitié plein, commente Vincent Lisowski, président de la Conférence des doyens et doyen de la faculté de pharmacie de Montpellier. Le déficit s’est légèrement résorbé, mais le sous-recrutement perdure. » Un résultat en demi-teinte, donc, qui ne doit pas faire oublier les 1 800 places vacantes dans les années supérieures à la deuxième année. Source : le quotidien du pharmacien.
Le prix à payer pour devenir médecin ne cesse d’augmenter, constate l’Anemf dans son indicateur du coût de la rentrée 2025 pour les étudiants en quatrième année (DFASM1). La douloureuse s’élève en moyenne à plus de 5 800 euros et grimpe même à 7 200 euros avec une prépa privée. Source : le quotidien du pharmacien.
Dans le territoire rural de la Meuse, le maillage officinal est mis au pied du mur par les baisses des remises sur les génériques. Proactifs, les trois quarts des pharmaciens du département étaient déjà en grève le 10 septembre.
Comment expliquer à un enfant ce qu’est un médicament, pourquoi il en prend et comment l’utiliser en toute sécurité ? L’association Sparadrap propose une vidéo pédagogique spécialement conçue pour répondre à ces questions avec des mots simples et des illustrations adaptées dès l’âge de 3 ans. Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=CZkrd0kmrJA&t=2s
Comme chaque année depuis 8 ans, l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) publie les résultats de son enquête sur le coût de la rentrée. Et ce début d’année universitaire se place, encore, sous le signe de l’inflation. En effet, un étudiant en 2è année devra débourser 3 190,10 euros, soit environ 100 euros de plus qu’en 2024. Source : le pharmacien de France.
GROUPEMENT
Hygie31 opère un nouveau rapprochement stratégique avec le réseau Pharm’Auvergne
Acteur régional, Pharm’Auvergne est un groupement de pharmaciens fondé en 2018 par Sébastien Manlhiot, basé dans la région de Clermont-Ferrand. Le réseau rassemble aujourd’hui 70 pharmacies adhérentes et réalise un chiffre d’affaires d’environ 90 millions d’euros. Ce nouveau partenariat permet à Hygie31 de renforcer l’accès aux soins dans les territoires et de consolider son maillage officinal national. Grâce à cet ancrage régional complémentaire, le Groupe fédère désormais 1850 pharmacies en France et en Espagne et accroît son poids auprès des laboratoires et sur les marchés. Hygie31 met à disposition ses services et son expertise pour accompagner les pharmaciens indépendants, poursuivant ainsi sa mission: rendre la santé accessible à tous grâce à un réseau de pharmaciens indépendants et autonomes partout en Auvergne.
Lien vers l’article : https://hygie31.com/hygie31-opere-un-nouveau-rapprochement-strategique-avec-le-reseau-pharmauvergne/