GOUVERNEMENT
Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a remis sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée, annonce l’Elysée
A peine formé, le gouvernement de Sébastien Lecornu a implosé. Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a remis sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée, a annoncé l’Elysée lundi 6 octobre en milieu de matinée. Tout juste reconduit au ministère de l’Intérieur, Bruno Retailleau avait critiqué dimanche une « composition du gouvernement [qui] ne reflète pas la rupture promise », et convoqué un conseil stratégique de son parti, Les Républicains.
Démission du Premier ministre, quelles conséquences pour les pharmaciens ?
« Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) ne va pas être présenté cette semaine comme cela était prévu, précise pour commencer Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Les missions de l’IGF et de l’IGAS, la proposition de loi de Philippe Mouiller (sénateur LR) pour améliorer l’accès aux soins dans les territoires, la publication de nombreux textes réglementaires attendus par la profession… Tout cela est inévitablement retardé. Les conséquences de cette démission sont catastrophiques, il faut être clair », analyse-t-il. À noter que ces soubresauts politiques risquent également d’avoir des conséquences sur les baisses de prix des génériques. Exception faite de deux textes, dont l’un sur les TFR, la décision du CEPS n’a, à ce jour, toujours pas été publiée au « Journal officiel ».
ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
La baisse des remises commerciales sur les génériques suspendue pendant trois mois
La baisse des remises commerciales que les laboratoires peuvent consentir sur les médicaments génériques aux pharmaciens, contre laquelle ces derniers protestaient vivement depuis l’été, a été suspendue pour trois mois, selon un arrêté publié mardi au Journal officiel. Le précédent arrêté, daté du 4 août, prévoyait une baisse du plafond des remises à 30% du prix hors taxes et jusqu’à 20% au 1er janvier 2028. Le nouveau texte rétablit donc jusqu’au 31 décembre les 40% de remise autorisée sur le prix des médicaments génériques. Concernant les biosimilaires, le texte maintient la création d’un plafond de remises de 15% pour développer les médicaments biosimilaires substituables.
Lien vers le JO : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000052367131
Pourquoi la campagne de vaccination contre le Covid ne sera pas avancée
La reprise des cas de Covid-19, observée en France depuis quelques semaines, n’est pas assez marquée pour avancer le lancement de la campagne de vaccination prévu le 14 octobre, ont estimé les autorités sanitaires.
Source : le quotidien du pharmacien.
Entretien avec Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens sur la profession et l’avenir du réseau
Elle aborde l’attractivité de l’officine dans un contexte économique de plus en plus difficile et d’un manque de visibilité de la filière auprès des jeunes.
Lien vers la vidéo :
Une initiative de la FSPF auprès de l’ensemble des pharmaciens
Les 3 prochains mois voire plus seront marqués par les travaux de la mission IGAS/IGF sur les flux financiers du circuit de distribution du médicament. Cette mission, durant laquelle le plafond de remises sur les génériques est rétabli à 40%, pourra déboucher sur de nouvelles propositions de rémunération du réseau. Afin de se préparer pleinement à cette étape, la FSPF annonce lancer une grande consultation auprès de l’ensemble des pharmaciens. Cette consultation sera menée par les syndicats départementaux adhérents à la FSPF qui recueilleront la vision de l’avenir et les solutions envisagées par les participants. Ces contributions seront ensuite agrégées à l’échelle nationale, pour constituer un socle de propositions et nourrir les travaux de refondation du modèle de l’économie officinale.
Source : https://pharm-enews.fr/
Réforme de la rémunération officinale : quelles sont les propositions sur la table ?
Honoraires à l’ordonnance renforcés, valorisation des actes gratuits, revalorisation des missions de santé publique… Les syndicats affûtent leurs propositions pour bâtir un modèle économique décorrélé des volumes. Les pistes concrètes de réforme et leurs enjeux.
Lien vers l’article :
Mapjaro : 2 sites pour trouver le meilleur prix
Le site participatif mapjaro.fr, qui cartographie les prix de Mounjaro (tirzépatide) en pharmacie, a fait une pause début septembre, trois mois après son lancement. Créé pour répondre au besoin des patients, confrontés à de fortes variations de tarifs, de trouver cet analogue du GLP-1 au meilleur prix, le site a vite été un succès. Il est alimenté surtout par les patients, parfois par les pharmacies, et référençait fin août plus de 1 600 prix dans près de 1 000 officines. Dans l’intervalle, une autre initiative n’a pas tardé à surgir pour combler le vide, reprenant le principe d’une remontée communautaire des prix, en changeant simplement le nom du domaine (.org). « L’idée est de garder une plateforme simple, collaborative, afin d’apporter de la transparence aux patients », précise un certain Romain par e-mail. Mapjaro.org a ensuite référencé les tarifs des autres analogues du GLP-1 du marché… y compris Ozempic, pourtant remboursé par l’assurance-maladie et donc à prix fixe.
Source : le quotidien du pharmacien.
Paracétamol : quel est cet appel d’offres qui entraînera des baisses de prix ?
Le PLFSS pour 2026 pourrait introduire l’idée d’appels d’offres nationaux pour certaines spécialités matures, dont le paracétamol. Derrière un affichage budgétaire, laboratoires et pharmaciens redoutent une réforme qui fragiliserait la production française et complexifierait l’accès aux soins. La Direction de la sécurité sociale (DSS) a présenté fin septembre un scénario qui bouscule l’équilibre du marché officinal : instaurer des appels d’offres nationaux sur des classes thérapeutiques matures, à commencer par le paracétamol. Les spécialités retenues seraient remboursées pour deux ans, les autres automatiquement exclues.
Source : le moniteur des pharmacies.
« Notre profession a un énorme potentiel » : Noémie Chantrel-Richard – présidente de l’Anepf
Présente dans les cortèges du 18 septembre dernier, la nouvelle présidente de l’Anepf témoigne de l’intérêt des futurs adjoints et titulaires pour les nouvelles missions et appelle à des réformes du mode de la rémunération officinale ainsi que de la formation universitaire.
Lien vers l’entretien : https://lepharmaciendefrance.fr/notre-profession-a-un-enorme-potentiel/
Guide de référence du pharmacien adjoint : publication de la troisième édition
La section D de l’Ordre national des pharmaciens met à disposition des pharmaciens adjoints d’officine et autres exercices un guide de référence. La nouvelle édition, toujours présentée sous la forme d’un abécédaire pratique, s’est enrichie.
Pour en savoir plus : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/guide-de-reference-du-pharmacien-adjoint-publication-de-la-troisieme-edition
Sécurité numérique : vigilance face aux tentatives de fraude à la e-CPS
L’Agence du Numérique en Santé (ANS) a récemment signalé plusieurs utilisations frauduleuses de l’application mobile e-CPS et du portail ProSantéConnect (PSC). Ces fraudes reposent sur des procédés d’ingénierie sociale, où des individus se font passer pour le « service client CPS » afin d’obtenir les codes nécessaires à la création d’une e-CPS au nom d’un professionnel de santé légitime. Bien que le nombre de cas identifiés soit actuellement limité, les auteurs de ces fraudes semblent demeurer actifs. Les enquêtes menées par l’ANS, en lien avec l’Assurance Maladie et les Groupements Régionaux d’Appui à la e-Santé (GRADeS), confirment l’absence de faille technique dans les systèmes ProSantéConnect et dans le processus d’enrôlement de la e-CPS. Les attaques observées reposent exclusivement sur des tentatives de manipulation des utilisateurs.
Lien vers l’article :
Campagne vaccinale 2025-2026 : les biologistes déplorent l’absence des textes réglementaires leur permettant de participer à la mobilisation
Le 7 octobre, la Direction générale de la santé (DGS) a rappelé, via un DGS-Urgent, l’importance d’une mobilisation collective face aux infections respiratoires aiguës (IRA) – grippe, Covid-19 et virus respiratoire syncytial (VRS) – alors que débute la campagne vaccinale hivernale. Les biologistes partagent pleinement cet objectif de santé publique. Mais ils déplorent qu’une fois encore, leur intégration dans le dispositif vaccinal reste lettre morte, faute de textes réglementaires publiés à temps.
Source : SDBIO.
CHIFFRES
À l’occasion de la 10ᵉ édition du Mois sans tabac, organisée tout au long du mois de novembre prochain, Santé publique France, en partenariat avec l’Ordre national des pharmaciens et les syndicats officinaux, reconduit le dispositif visant à valoriser le rôle de conseil et d’accompagnement du pharmacien dans l’arrêt du tabac. Ainsi, les kits d’accompagnement au sevrage seront disponibles en pharmacie. Dans le cadre de l’opération, un prestataire proposera aux pharmacies d’officine, entre le 6 et le 31 octobre 2025, la pose d’une vitrophanie adaptée ainsi que la remise de kits d’aide à l’arrêt du tabac, dont la quantité pourra être choisie selon leurs besoins. « Les pharmacies qui n’auraient pas été contactées avant le 31 octobre, ou celles souhaitant se réapprovisionner, auront la possibilité de commander directement sur le site dédié aux partenaires », indique l’Ordre national des pharmaciens.
17 600 décès liés à la grippe ont été recensés durant l’hiver 2024-2025 par Santé publique France, qui évoque une épidémie « d’une ampleur et d’une sévérité importante ». Environ 3 millions de personnes ont consulté pour des symptômes grippaux et 30.000 ont été hospitalisées. « La couverture vaccinale n’a pas été optimale et le vaccin a été d’une efficacité modérée », a indiqué Caroline Semaille, directrice générale de l’agence, rappelant que « les gestes barrières ont aussi été un petit peu oubliés ».
« Opération Bruxelles », c’est le nom d’un projet de mobilisation mené par l’UCDF, l’union des chirurgiens de France. Du 11 au 14 janvier 2026, les chirurgiens sont appelés à la grève avec 3 jours « d’exil » dans la capitale européenne pour éviter les réquisitions. L’enjeu de cette mobilisation, alerter contre les menaces qui pèsent sur les dépassements d’honoraires autorisés pour les praticiens en secteur 2. Lien vers l’article : https://france3-regions.franceinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/operation-bruxelles-les-chirurgiens-menacent-de-s-exiler-pour-une-greve-choc-contre-la-fin-des-depassements-d-honoraires-3228509.html
Avec plus de 33.000 nouveaux cas de Covid-19 fin septembre, la demande d’autotests explose en pharmacie, rapporte BFMTV. « On a eu beaucoup de demandes depuis la rentrée et depuis que la fraîcheur est arrivée », indique Alain Thouzeau, pharmacien à Nantes. Certaines officines sont déjà en rupture de stock. Selon Fabien Larue, directeur du fabricant AAZ, « 150.000 autotests ont été vendus la semaine dernière, soit 33% de plus que la semaine précédente ». L’industriel dit avoir livré « plus de 60.000 tests, dont la majorité pour enfants et seniors ». Cette hausse coïncide avec la circulation du nouveau variant XFG, dit « Frankenstein ».
Partout en France, les pharmaciens vendent de plus en plus d’autotests pour la Covid, ou combinés Covid/grippe voire Covid/grippe/VRS (virus de la bronchiolite). Avec la reprise épidémique, les malades sont nombreux à vouloir mettre un nom sur leurs symptômes… « Et les gens en prennent souvent plusieurs d’un coup, pour toute la famille », indique Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO, au Parisien. Le groupe français AAZ, a livré « plusieurs dizaines de milliers d’autotests à des pharmaciens ou des grossistes la semaine dernière, contre seulement quelques centaines par semaine pendant l’été « , témoigne son directeur, Fabien Larue. « On en livre aussi beaucoup plus qu’avant aux services d’urgences, mais les hôpitaux préfèrent les triplex Covid/grippe/VRS. »
Dans une tribune publiée par Les Echos, Sébastien Groyer, entrepreneur et docteur en philosophie économique, alerte sur la double charge supportée par les actifs pour financer à la fois les retraites et la santé des générations âgées. Alors que la France comptera 20 millions de retraités en 2035, il souligne que les plus de 65 ans représentent 21% de la population, mais plus de la moitié des dépenses de santé, soit 250 milliards d’€ par an. L’auteur propose un financement intragénérationnel de la santé: chaque génération contribuerait à ses propres soins, grâce à un impôt santé progressif pour les retraités aisés.
Plus de 3.500 soignants dénoncent dans Le Monde les projets de décret visant à restreindre l’aide médicale d’Etat (AME), estimant qu’ils relèvent de « calculs électoraux » plus que de santé publique. Les textes prévoient un durcissement des critères: justificatifs d’identité avec photo, prise en compte des revenus du conjoint et réduction du panier de soins. « L’AME n’est pas une faveur, mais un dispositif de santé publique qui protège l’ensemble de la société », rappellent-ils, alertant sur « des conséquences désastreuses » pour les plus vulnérables. Selon l’Irdes, les bénéficiaires de l’AME ne consomment pas davantage de soins que les autres.
Amazon annonce le lancement d’Amazon Pharmacy Kiosks, un nouveau service permettant aux patients de retirer leurs prescriptions quelques minutes après leur consultation. Les premiers kiosques seront déployés dès décembre 2025 dans plusieurs cabinets One Medical du Grand Los Angeles, avant une extension progressive à d’autres sites. Ce service vise à réduire le nombre de prescriptions non honorées aux Etats-Unis, estimé à près d’un tiers chaque année, en simplifiant l’accès aux médicaments. Les patients pourront commander via l’application Amazon et récupérer immédiatement leurs traitements sur place.
Avec l’obtention de son autorisation environnementale, Ipsophène franchit une étape clé dans son projet d’usine de paracétamol à Toulouse, rapporte L’Usine Nouvelle. « Nous devrions pouvoir commercialiser nos premiers lots de paracétamol fin 2027 », déclare Jean Boher, PDG du laboratoire. L’usine, installée sur le site d’Arianegroup, sera classée Seveso seuil bas et produira jusqu’à 4.000 tonnes par an.
L’écart salarial entre les femmes et les hommes continue de se réduire, mais reste une réalité. Selon Libération, il s’élevait à 2,3% en 2025, contre 3,8% en 2024, à poste équivalent d’après Deloitte. La transposition de la directive européenne sur la transparence des rémunérations, prévue avant juin 2026, devrait renforcer le dispositif existant. « La directive ira bien plus loin que l’index », assurait en mars la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet. Les entreprises de plus de 250 salariés devront publier chaque année leurs écarts de rémunération par catégorie de travailleurs. En cas d’écart injustifié supérieur à 5%, une évaluation conjointe avec les représentants du personnel sera obligatoire. « Ce sera désormais à l’employeur de prouver qu’il est en règle », souligne la CGT.
La santé mentale des étudiants français atteint un niveau critique, selon le baromètre national réalisé par Ipsos pour teale et l’IESEG. Seuls 45% des étudiants se déclarent en bonne santé mentale, tandis que trois sur cinq présentent des signes de détresse psychologique. Plus alarmant, 38% envisagent d’abandonner leurs études en raison de leur mal-être. « Nos étudiants sont sous pression, isolés, déprimés, anxieux », résume l’étude. Les symptômes les plus fréquents incluent le stress (56%), les troubles du sommeil (52%) et la perte de confiance en soi (42%). Source : le Parisien.
La Haute Autorité de santé a été saisie pour se prononcer sur l’obligation vaccinale des soignants contre la grippe saisonnière. Elle devrait prendre position début 2026. En 2023, elle avait rendu un avis très réservé en maintenant le statut de simple recommandation vaccinale. Seuls 21 % des personnels soignants dans les EHPAD étaient vaccinés contre la grippe saisonnière en 2024-2025, selon une estimation de Santé publique France.
Selon l’Observatoire français des drogues (OFDT), 2,6% des 18-64 ans ont déjà expérimenté la kétamine, surtout les 25-34 ans (4,8%). « Il y a quelques années, la kétamine était un épiphénomène, de l’ordre du marché de niche, surtout dans le domaine des rave-partys, pour un usage occasionnel », souligne Joëlle Micallef, cheffe du service de pharmacologie clinique et de pharmacosurveillance de l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille. « Mais désormais, les profils des usagers sont variés, et les consommations toujours plus régulières, à l’origine de complications sanitaires graves, dont des addictions rendant plus difficile l’arrêt du produit. »
L’Angleterre a mis en œuvre le 1er octobre ses nouvelles restrictions contre la publicité pour les aliments trop gras, sucrés ou salés. Les promotions du type « un acheté, un offert » ou les recharges gratuites de sodas sont désormais interdites, tout comme la diffusion de publicités pour ces produits avant 21 h. L’ambition du gouvernement est de freiner l’explosion de l’obésité, qui touche un quart des adultes et un cinquième des enfants. « Réduire de 8,5% les calories quotidiennes pourrait diviser par deux le taux d’obésité », estime l’association Nesta. Si les ventes d’aliments gras ont déjà chuté de 7%, The Economist reste prudent: « Mettre en place une telle politique, c’est comme faire un régime: pas facile du tout. » Source : Courrier International.
Prevenar 20, vaccin contre les infections invasives à pneumocoques, est désormais remboursé chez toutes les personnes de 65 ans ou plus, et non plus seulement chez celles présentant des comorbidités. Une évolution qui rend le calendrier vaccinal plus lisible : à 65 ans, les vaccinations recommandées sont celles contre la grippe, le Covid-19, le zona et le pneumocoque, ainsi qu’un rappel contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.
L’OMS alerte sur « une nouvelle vague alarmante de dépendance à la nicotine » liée aux e-cigarettes, qui séduisent désormais plus de 15 millions d’enfants âgés de 13 à 15 ans dans le monde, rapporte Le Figaro. Au total, plus de 100 millions de personnes vapotent, surtout dans les pays riches. « L’industrie du tabac cible agressivement les jeunes et compromet des décennies de progrès », dénonce Etienne Krug, directeur à l’OMS. Si le nombre de fumeurs a reculé à 1,2 milliard en 2024, un adulte sur cinq demeure dépendant. « Les gouvernements doivent agir plus fermement pour endiguer ces nouveaux produits à base de nicotine », exhorte le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus. Source : Le Figaro.
Comme il a achevé 2024, le chiffre d’affaires se comporte de manière identique au premier semestre 2025 avec une hausse de 4,68 %, selon les données communiquées par le réseau CGP à l’occasion de la « Journée de l’économie de l’officine ». Le segment de TVA à 2,1 % progresse de 5,73 %, celui de TVA à 20 % de 4,63 % et les produits de TVA à 5,5 % connaissent une hausse de 3,24 % de leurs ventes. Les vaccins et tests sont en augmentation de 22 % par rapport à la même période de 2024 et rapportent en moyenne 2 756 euros à l’officine. Les médicaments dont le prix excède 150 euros, mais proportionnellement peu générateurs de marge, connaissent une croissance de 9 % de leurs ventes, à 372 281 euros. Ceux d’un prix supérieur à 1930 euros voient leur chiffre d’affaires augmenter de 0,66 %, à 162 577 euros. Dans ce contexte, le chiffre d’affaires -hors médicaments chers- n’évolue plus que de 3 % pour atteindre en moyenne, 927 430 euros.
D’après les données consolidées par OffiSanté, qui collecte chaque jour les flux de ventes et de stocks sur un panel couvrant environ 50 % des officines françaises, les médicaments les plus touchés ces dernières semaines sont : Colchicine 1 mg, Chibro-Cadron collyre, Dermoval 0,05 %, Clarelux crème. Selon une enquête de l’URPS Pharmaciens PACA, 75 % déclarent subir des comportements agressifs de patients et 90 % se disent épuisés moralement. « Le matin, le pharmacien veille à l’observance, et l’après-midi il doit annoncer qu’il n’a plus le médicament. C’est intenable », résume Félicia Ferrera, présidente de l’URPS Paca (FSPF).
Le laboratoire Cheplapharm annonce la remise à disposition de Pegasys (peginterféron alfa-2a) dans ses trois dosages : 90, 135 et 180 microgrammes. Après des mois de tensions d’approvisionnement, l’accès au traitement s’améliore.
Le test Elecsys phospho-Tau (181P) Plasma a obtenu cet été un marquage CE. Il devient le premier test sanguin d’aide au diagnostic de la maladie d’Alzheimer approuvé en Europe. Source : le quotidien du médecin.
Le risque autour de la grippe ne concerne pas que les personnes âgées. Selon une étude médico-économique réalisée par Viatris, inclure dans les recommandations vaccinales françaises les 50-64 ans, même avec une couverture d’uniquement 54%, pourrait réduire les complications de la grippe dans la population française de 20 à 25%.
Le laboratoire Zydus France procède, en accord avec l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), au rappel de deux lots de l’antifongique Terbinafine Zydus 250 mg, comprimé sécable, un générique de Lamisil 250 mg comprimé sécable. Les médicaments rappelés appartiennent aux lots M312059 et M312060, qui ont tous les deux une date de péremption à septembre 2026.
Damien Charrier, président du Conseil national de l’ordre des experts-comptables, a rappelé aux pharmaciens l’importance d’anticiper dès maintenant les impacts concrets de la réforme, déclarant : « La mise en œuvre de la facture électronique est prévue dans moins d’un an. Il est donc urgent de s’emparer du sujet et de se rapprocher de son expert-comptable pour définir une stratégie adaptée aux deux échéances de 2026 et 2027, et la déployer sans tarder. » Et Sébastien Rabineau, directeur du projet Facturation électronique au sein de la Direction générale des Finances publiques (DGFiP), d’ajouter : « Nous encourageons même les plus petites entreprises à anticiper en démarrant les réceptions le plus tôt possible afin d’éviter les engorgements et tensions liés à la mise en conformité obligatoire. »
Marcher régulièrement 5 minutes pour préserver sa santé. Lien vers l’article : https://www.anses.fr/fr/content/marcher-regulierement-5-minutes-pour-preserver-sa-sante
Spécialiste des questions de santé, le sénateur LR des Deux-Sèvres Philippe Mouiller a été retrouvé inanimé en bas de son domicile parisien. L’élu a été placé en cellule de dégrisement après avoir résisté aux secours, a indiqué le parquet le 8 octobre. Philippe Mouiller a indiqué avoir été victime d’une « violente agression ». Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/sante-societe/paris-le-senateur-philippe-mouiller-expert-des-questions-de-sante-retrouve-inanime-et-blesse-dans-la?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20251008%5D&utm_content=20251008&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm
Huit pharmaciens ont été condamnés lundi 7 octobre à Marseille à des peines d’amendes pour avoir accepté des avantages fournis par les laboratoires Urgo, en violation de la loi dite anti-cadeaux. Les amendes prononcées varient selon le montant des avantages perçus et s’échelonnent de 6 000 euros, dont 2 000 euros avec sursis, à 50 000 euros, dont 30 000 euros avec sursis. Source : el quotidien du médecin.
60 000 psychologues de la fonction publique étaient appelés à se mobiliser le 9 octobre à Paris pour dénoncer le sous-effectif chronique dans les hôpitaux, établissements scolaires, Ehpad ou services de PMI. Alors que la santé mentale est déclarée « grande cause nationale » 2025, les syndicats pointent des délais d’attente pouvant atteindre six mois dans les centres médicaux sociaux et des conditions d’exercice dégradées, avec parfois trois établissements suivis par un seul praticien.
Challenges déplore dans un édito le retard de la France dans la vaccination contre les HPV, responsable du cancer du col de l’utérus, alors que la maladie pourrait être éradiquée d’ici à 2035 en Australie, 2040 au Danemark et même 2027 en Suède. En France, le taux de couverture vaccinale plafonne à 58%, loin des 90% recommandés par l’OMS pour stopper la circulation du virus. Selon la Haute Autorité de santé, les HPV sont responsables de « près de 6 400 nouveaux cas de cancer et 35 000 lésions précancéreuses « chaque année.
La police indienne a arrêté le propriétaire de Sresan Pharmaceuticals, dont le sirop pour la toux est soupçonné d’avoir causé la mort de plus d’une vingtaine d’enfants ces deux derniers mois. Selon le ministère fédéral de la Santé, des tests effectués en laboratoire sur le sirop avalé par les victimes, toutes âgées de moins de 5 ans, ont révélé la présence de diéthylène glycol (DEG), une substance mortelle même à faible dose. Un scandale similaire avait déjà secoué la pharma indienne en 2022. Un sirop contre la toux est en effet composé d’un solvant, qui sert à dissoudre les principes actifs. Généralement, les fabricants utilisent de la glycérine de qualité pharmaceutique ou du propylène glycol, un liquide clair, sucré et visqueux. Mais, pour réduire les coûts, certaines usines utilisent de la glycérine industrielle, qui sert à fabriquer des cosmétiques, note Courrier International. Celle-ci peut contenir du diéthylène glycol et de l’éthylène glycol, qui, s’ils sont consommés, peuvent provoquer des vomissements, des douleurs abdominales, une insuffisance rénale et souvent la mort.
La campagne de vaccination contre la grippe débute le 14 octobre avec, pour la première fois en France, deux vaccins spécifiquement destinés aux seniors, rapporte Ouest-France. L’Eflueda® de Sanofi, contenant quatre fois plus d’antigènes que le Vaxigrip®, et le Fluad® de CSL, enrichi d’un adjuvant, visent à stimuler une réponse immunitaire plus forte chez les plus de 65 ans. « Ils ont été conçus pour augmenter la réponse immunitaire chez les personnes âgées », rappelait la Haute Autorité de santé en mai. Sanofi a prévu 2,5 millions de doses pour cette première saison.
1 milliard d’euros. C’est le montant du plan annoncé par la Commission européenne pour accélérer l’adoption de l’intelligence artificielle dans les secteurs stratégiques, dont la santé et la pharmacie. Baptisée « Apply AI », cette initiative vise à réduire la dépendance technologique vis-à-vis des Etats-Unis et de la Chine, tout en favorisant une culture « AI first » en Europe. Les financements, issus notamment d’Horizon Europe et du programme Europe numérique, devraient par exemple permettre la création d’un réseau de centres avancés de dépistage exploitant l’IA.
Le Nouvel Obs consacre sa une à « la vie avec le cancer ». Le magazine y rapporte notamment le témoignage de jeunes adultes touchés par la maladie, alors que les cas de cancer chez les moins de 40 ans devraient augmenter de 12% d’ici 2050. Mais ces patients, exclus des parcours pédiatriques ou gériatriques, constituent un angle mort du système de soins. « Une fois qu’ils sont sortis de la bulle des soins, ils ont tendance à disparaître des radars », expose Sandrine Bretonnière, sociologue, coautrice de « Vivre et vaincre le cancer » (éd. Autrement, 2016). Or « la survenue d’un cancer à ce moment de la vie pose la question de l’après, une fois le sujet guéri. La toxicité des traitements entraîne des problèmes très spécifiques, comme l’infertilité, la fatigue au travail, l’invalidité », souligne le professeur Fabrice André, directeur de la recherche à l’hôpital Gustave-Roussy, à Villejuif.
31 % : c’est la part moyenne d’aliments ultratransformés dans le régime alimentaire des adultes en France, rapporte Le Monde. Le journal pointe un enjeu grandissant de santé publique, alors que le lien entre ces produits et le risque de développer certaines maladies est désormais attesté par de nombreuses études.
Près de 8 femmes sur 10 trouvent difficile d’aborder le sujet de la dépression post-partum avec leurs proches. Un silence lourd de conséquences, qui retarde le dépistage et la prise en charge de cette maladie. Pour en savoir plus : https://tolunacorporate.com/fr/les-francais-et-la-depression-post-partum/
Au terme de son évaluation, la HAS recommande un dépistage plus rapproché du cancer du col de l’utérus, pour les femmes immunodéprimées. Les intervalles recommandés sont les suivants :
- de 25 à 29 ans, la réalisation d’une cytologie annuelle est recommandée ;
- de 30 à 65 ans, un premier test HPV est à réaliser à 30 ans, puis tous les 3 ans, dès lors que le résultat du test est négatif ;
- à partir de 65 ans, la poursuite ou l’arrêt du dépistage du CCU devra être décidé selon le résultat du dernier test HPV et en tenant compte des antécédents médicaux.
Dans le cadre de son engagement en faveur de la réduction des inégalités en santé et de la promotion de l’activité physique adaptée (APA), l’Agence régionale de santé (ARS) Île-de-France lance en octobre 2025, le dispositif « Prescri’Pass ». Plus de 4 000 Franciliens issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) bénéficieront gratuitement d’un programme d’activité physique adaptée. Cette initiative est financée intégralement par l’ARS Île-de-France à hauteur de 1,3 million d’euros.
Malgré un chiffre d’affaires en hausse de 6 % en 2025, les grossistes-répartiteurs enregistreront une perte d’exploitation de 8 millions d’euros, selon la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP). Le secteur, en déficit chronique depuis plus de dix ans, alerte sur la nécessité de revoir son modèle de rémunération et de renforcer la reconnaissance de ses services logistiques. Source : le moniteur des pharmacies.
Le Leem (Les Entreprises du Médicament) relance aujourd’hui sa campagne nationale de sensibilisation sur le bon usage du médicament, notamment chez les +65 ans. Objectif : alerter sur les risques liés à la polymédication et encourager le dialogue avec les professionnels de santé pour réévaluer régulièrement les traitements, pour un usage plus sûr, efficace et responsable du médicament. Lien vers le communiqué de presse : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/files/2025/10/CP-LEEM-BUM-2025.pdf
Les biosimilaires représentent moins de 100 millions d’euros de rémunération supplémentaire pour l’ensemble du réseau, contre plus d’un milliard pour les génériques. Un rapport de dix à un qui montre l’ampleur du chemin à parcourir. Source : le moniteur des pharmacies.
À l’horizon 2030, 34 biomédicaments doivent tomber dans le domaine public. Une perspective de croissance majeure pour les pharmacies d’officine, évaluée à 1,5 milliard d’euros. Quel que soit le scénario, le taux de croissance annuel moyen sera proche de 20 %. Source : les échos études.
Les médecins sont prêts à continuer leur activité après 70 ans pour 20 % d’entre eux, une proportion plus forte chez les libéraux que les hospitaliers, pointe une étude réalisée par Medscape France.
Depuis les années 1990, l’incidence du cancer du sein chez les femmes de moins de 40 ans augmente de 0,9 à 1,5 % par an sans interruption, révèle une étude de la Société française de médecine prédictive et personnalisée en partenariat avec l’Institut du cancer et Santé publique France.
GROUPEMENTS
D Pharma : un nouveau Président
Rémi Roussel reprend les rênes du groupement D pharma. À 40 ans, Rémi a déjà presque 20 années d’expérience au sein du groupe Pharmodel. Il a relevé plusieurs défis avec engagement et succès : accompagnement des pharmaciens, management de l’organisation commerciale, des achats, du digital (…), jusqu’à occuper, depuis plus de cinq ans, la fonction de directeur général.
Source : D Pharma.
Réflexe aidants chez Totum, un dispositif pour soutenir les aidants en officine
Entre 8 et 11 millions de Français accompagnent un proche malade ou dépendant. Avec le dispositif Réflexe aidants, déployé dans les officines du réseau Totum, les pharmaciens peuvent identifier et accompagner ces proches qui donnent sans compter. Coordonné et financé par Nestlé Health Science, le dispositif Réflexe aidants a été testé dans une dizaine d’officines du réseau, en mai et juin derniers. « L’expérimentation s’est révélée concluante : au-delà de l’écoute au comptoir, les équipes officinales ont apprécié de pouvoir apporter des solutions concrètes », poursuit Laure Manceron. Le dispositif n’a d’ailleurs « pas vocation à rester cantonné au réseau Totum, mais à s’étendre à toutes les pharmacies françaises », précise Mehdi Djilani, pharmacien et président de TotumLab. Le service est gratuit pour les aidants. Mais « un entretien d’une quinzaine de minutes, dans le contexte économique actuel, devrait être rémunéré au pharmacien », estime Laure Manceron. Par qui ? Des discussions sont en cours avec plusieurs mutuelles.
Source : le quotidien du pharmacien.
GIPHAR prend une dose de S/4 pour booster ses données
La coopérative pharmaceutique GIPHAR entame une migration vers S/4HANA pour moderniser son SI et ouvrir la voie à la transformation digitale de ses 1 250 officines adhérentes. D’un point de vue technique, le but sera donc de faciliter l’interopérabilité avec d’autres outils – en premier lieu le portail de e-commerce pour les pharmaciens (déjà interfacé au travers d’un bus) et demain avec d’autres solutions. La coopérative réfléchit également à plusieurs cas d’usage dans l’intelligence artificielle. Elle déploie un chatbot client pour aider le service client et elle envisage l’analyse automatique des comptes rendus de ses commerciaux (avec l’IA générative). Des algorithmes de recommandation, enrichis de données exogènes (épidémies, météo), pourraient aussi renforcer les capacités prédictives du portail « Je commande ». Ces recommandations pourraient aider les pharmaciens à développer leur activité, par exemple en proposant des produits pour aider le patient.
Lien vers l’article : https://www.lemagit.fr/etude/GIPHAR-prend-une-dose-de-S-4-pour-booster-ses-donnees
En partenariat avec GalileoLife, Hygie 31 s’implante en Italie
Après l’Espagne en 2022, Hygie 31 s’implante en Italie. Le groupe toulousain qui fédère divers réseaux de pharmacies, dont les pharmacies Lafayette, annonce un partenariat stratégique avec le groupe italien GalileoLife qui rassemble 690 pharmacies.
Fondée en 2002 à Maglie (Pouilles) par Vincenzo Cosi et Andrea Donno, GalileoLife est une société italienne qui opère le programme de fidélité Uniclub, aujourd’hui déployé dans un réseau de 690 pharmacies et parapharmacies partenaires. La société apporte une offre unique, à forte valeur ajoutée :
- Pour les clients-patients : la carte Uniclub permet de cumuler des points lors d’achats de produits de parapharmacie, ouvrant droit à des cadeaux et avantages exclusifs disponibles dans un catalogue en ligne.
- Pour les pharmacies partenaires : Uniclub représente un puissant levier de fidélisation et de croissance du chiffre d’affaires, tout en capitalisant sur la notoriété de la marque.
En complément de ce programme de fidélité, GalileoLife met à disposition des pharmaciens un catalogue de plus de 80 références de marques propres, des outils digitaux et d’aide à la gestion du back-office, une offre de formation propriétaire ainsi qu’un accompagnement commercial via des consultants spécialisés.
Lien vers le communiqué de presse : https://hygie31.com/hygie31-conclut-un-partenariat-strategique-avec-galileolife-pour-accelerer-son-developpement-en-europe-de-louest/
EUROPE
Bruxelles met la pression pour une pharmacie durable
Limiter le gaspillage, encadrer la collecte des médicaments non utilisés, renforcer la formation des professionnels : l’Europe fixe sept recommandations pour réduire l’empreinte écologique du médicament. La France, déjà en action, entend jouer un rôle moteur dans la révision de la législation pharmaceutique. Les sept recommandations sont les suivantes pour réduire l’impact environnemental du médicament :
- renforcer le bon usage, notamment des antibiotiques, pour contenir l’antibiorésistance ;
- former les étudiants et les professionnels de santé aux enjeux écologiques ;
- informer le public et les soignants sans verdissement excessif, en encadrant les allégations des titulaires d’AMM ;
- limiter le gaspillage grâce à des conditionnements adaptés, des emballages durables et une durée de conservation allongée ;
- réduire et mieux trier les déchets médicaux ;
- développer la collecte des médicaments non utilisés (MNU), dans une logique de responsabilité élargie du producteur (REP) ;
- intégrer une expertise environnementale dans les comités d’évaluation des médicaments.
Ces mesures sont appelées à nourrir la révision de la législation pharmaceutique européenne attendue pour 2026.
Source : le moniteur des pharmacies.
En Espagne, le gouvernement approuve l’usage du cannabis médicinal
Le Conseil des ministres a approuvé un décret royal réglementant l’usage médicinal du cannabis, notamment dans des préparations standardisées. Sa dispensation sera toutefois limitée aux services hospitaliers, et il ne sera pas vendu en pharmacie. « Le décret répond à la nécessité d’offrir une alternative thérapeutique dans les cas où les traitements conventionnels ne sont pas efficaces », précise le ministère de la Santé.
Lien vers l’article :
Belgique : le ministre de la Santé impose 80 millions d’euros d’économies sur les médicaments
Frank Vandenbroucke entend contenir le budget de remboursement des médicaments proche de 7 milliards d’euros, en imposant une baisse linéaire de 1,3% des prix, sauf en cas de risque de pénurie. « Si nous ne prenons pas de mesures, on aura une vraie explosion du budget des médicaments qui va augmenter de plus de 25 % d’ici la fin de la législature », avertit-il. Les organisations industrielles Pharma.be et Medaxes dénoncent une décision « unilatérale » et préviennent du danger pour l’accès aux traitements. « Ce n’est pas faisable pour les fabricants de mettre ces médicaments sur le marché belge à des prix aussi bas », prévient Caroline Ven, directrice générale de Pharma.be, qui craint des pénuries liées aux exportations parallèles.
Lien vers l’article : https://www.rtbf.be/article/baisse-des-prix-des-medicaments-le-ministre-de-la-sante-frank-vandenbroeck-exige-80-millions-d-euros-d-economies-a-l-industrie-pharmaceutique-qui-fulmine-11607872