PLFSS 2026
Le résumé du projet de loi
Le projet de loi a été déposé le 14 octobre 2025 sur le bureau de l’Assemblée nationale. Les députés examineront le texte en commission des affaires sociales le 23 octobre et en séance publique à partir du 4 novembre 2025. Le nouveau PLFSS table sur une réduction du déficit, de 23 milliards à 17,5 milliards d’euros, qui repose sur d’importantes économies. Cette réduction repose sur d’importantes économies : la progression des dépenses d’assurance-maladie serait seulement réduite à 1,6 % pour arriver à 270,4 milliards, soit bien moins que l’augmentation naturelle des dépenses. Le gouvernement prévoit ainsi 7,1 milliards d’économies dans le champ de la santé (contre 5,5 milliards d’euros d’économie dans le projet de François Bayrou), notamment sur les arrêts-maladie, les médicaments et les dispositifs médicaux, ou en « transférant » aux complémentaires santé des dépenses.
On notera en particulier les articles suivants :
– Article 18 : étendre le champ des participations forfaitaires et franchises
La franchise sur les boîtes de médicaments et les actes paramédicaux s’élèvera à 2 euros. Et ce n’est pas tout : une franchise de 0,50 euro sera créée sur les dispositifs médicaux, jusqu’ici exemptés. La franchise sur les transports sanitaires s’élèvera à 8 euros. La participation forfaitaire sur les actes médicaux s’élèvera à 4 euros. Une franchise de 1 euro sera appliquée aux consultations dentaires, elles aussi exemptées jusqu’ici. Les plafonds annuels doubleraient aussi, passant chacun de 50 à 100 euros par patient. La mesure s’appliquerait par décret et il est prévu qu’elle entre en vigueur le 1er janvier 2027. Économies réalisées : 2,3 milliards d’euros. L’idée d’un paiement direct chez les professionnels de santé n’est pas oubliée… Sur ce dernier point, l’article renvoie à un décret en Conseil d’Etat la définition des conditions de paiement des franchises. Il envisage néanmoins plusieurs options :
- Franchise acquittée par l’assuré auprès du professionnel de santé, qui la reverse alors à l’assurance maladie
- Franchise récupérée par l’Assurance maladie
- Franchise directement récupérée auprès de l’assuré.
Aujourd’hui, la participation forfaitaire est payée directement par l’assuré à l’assurance maladie via prélèvement sur son compte bancaire.
– Article 20 : cet article prévoit d’obliger les professionnels de santé à se faire vacciner contre la grippe ainsi que la rougeole. Si elle est maintenue par les parlementaires, cette mesure restera suspendue à une recommandation de la Haute Autorité de santé (HAS).
-Article 21 : faciliter la création d’une officine dans les communes ayant perdu leur dernière pharmacie. Une mesure directement issue de la proposition de loi (PPL) « tendant à préserver l’accès aux pharmacies dans les communes rurales » adoptée par les sénateurs en avril 2024.
– Article 31 : rendre obligatoire l’alimentation et la consultation du DMP
L’obligation pour les professionnels de santé de compléter le DMP existe déjà. L’article 31 vise à renforcer cette obligation en définissant des sanctions, en cas de non-respect. Un manquement d’alimentation serait sanctionné de 2 500 euros d’amende, dans la limite de 10 000 euros par an. Même pénalité pour chaque défaut de consultation par un prescripteur. Les modalités d’application de cet article sont définies par décret en Conseil d’État, pour entrer en vigueur au plus tard le 1er juillet 2027.
– Article 33 : améliorer la pénétration des biosimilaires et génériques en ville
L’article propose une série d’actions visant à « atteindre des niveaux de pénétration des médicaments biosimilaires comparables aux objectifs fixés pour les génériques, c’est-à-dire supérieurs à 80% ».
- Instaurer un mécanisme de tiers-payant contre biosimilaires (et hybrides)
- Supprimer l’obligation pour le prescripteur de préciser le nom de marque à côté de la DCI pour les biosimilaires
- Modifier les conditions de remboursement du biologique de référence si la non-substitution n’est pas justifiée
- Accélérer l’entrée en vigueur du tarif de remboursement ajusté pour les génériques.
– Article 35 : expérimenter le référencement de certains médicaments
Comme lors du PLFSS 2023 (article 30), les médicaments matures sont toujours dans le viseur du gouvernement. Il propose de ne référencer que certains médicaments au sein des groupes substituables (génériques, biosimilaires et hybrides) pour leur remboursement afin de faire baisser les prix, au nom de la lutte contre les pénuries de médicaments et de l’environnement. Dans son article 35 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, le gouvernement ressort du tiroir le référencement sélectif des médicaments matures, une mesure qui consiste à ne rembourser que certains médicaments, sélectionnés sur appel d’offres. Il s’agit donc de mener une expérimentation de 5 ans maximum, avec le Comité économique des produits de santé (CEPS) au centre du jeu. Les médicaments sélectionnés ne pourront pas être référencés plus de deux ans. Pour une même référence, le marché sera attribué à plusieurs laboratoires. Le gouvernement estime ainsi économiser 13 millions d’euros. Cerise sur le gâteau, la mesure pourrait s’étendre à des groupes jugés thérapeutiquement équivalents hors médicaments génériques et biosimilaires (par exemple : des statines, des inhibiteurs de pompes à protons…).
Sources : le Monde, le quotidien du pharmacien, BTA.
Les souhaits du syndicat FSPF pour le PLFSS
La FSPF va demander aux parlementaires l’ajout de deux mesures actuellement absentes du PLFSS. En premier lieu, le syndicat souhaite que le plafond de remises pour les génériques, hybrides et biosimilaires soit inscrit dans la loi et non plus simplement dans un arrêté ministériel. Échaudés, les pharmaciens n’ont pu que déplorer cet été la facilité avec laquelle ce texte pouvait être modifié ou supprimé. En second lieu, Philippe Besset propose de porter au PLFSS les dispositions pour l’officine contenues dans la PPL du sénateur Mouiller visant à améliorer l’accès aux soins dans les territoires. Adoptée par la chambre haute en mai dernier, celle-ci prévoit, d’une part, de confier au pharmacien l’évaluation et la prise en charge de six pathologies bénignes selon les protocoles du dispositif Osys, et, d’autre part, d’étendre les aides conventionnelles aux petites officines seules dans leur commune hors territoires fragiles.
Source : le pharmacien de France.
Les entreprises du médicament alertent sur le risque du référencement sélectif
Le Leem (Les entreprises du médicament) dénonce les risques de pénuries que pourrait provoquer la sélection de laboratoires, sur appel d’offres, pour produire pendant deux ans certaines spécialités pharmaceutiques, seules éligibles au remboursement. Ce dispositif, dont l’expérimentation est inscrite au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, risque selon le Leem de produire « le contraire de l’effet recherché ».
Le gouvernement veut surtaxer les dépassements d’honoraires, les spécialistes vent debout
Pour inciter les praticiens à réduire les dépassements d’honoraires, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS 2026) introduit une « surcotisation » des revenus tirés des tarifs l’activité non conventionnée (secteur 2 et hors convention), dont le taux serait réévalué par décret. Les syndicats sont vent debout.
ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Annulation des baisses de TFR sur plusieurs groupes génériques : mesure définitive ou simple sursis ?
Une décision publiée au « Journal officiel » annule la modification des tarifs forfaitaires de responsabilité (TFR) qui devait s’appliquer à 16 groupes génériques. La publication de ce texte résulte cependant de la nécessité de corriger une erreur technique et n’écarte pas définitivement le risque de voir cette mesure entrer en vigueur d’ici à la fin de l’année.
Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/annulation-des-baisses-de-tfr-sur-plusieurs-groupes-generiques-mesure-definitive-ou-simple-sursis
Stéphanie Rist prend les rênes de la Santé dans un contexte budgétaire explosif
La rhumatologue et députée Renaissance du Loiret Stéphanie Rist, qui a notamment porté une proposition de loi ouvrant l’accès direct aux kinés et paramédicaux, est nommée au ministère de la Santé. Elle succède à Catherine Vautrin, qui devient ministre des Armées, et à Yannick Neuder, qui avait annoncé dimanche ne pas vouloir intégrer le gouvernement de Sébastien Lecornu. Elle aura d’abord pour mission de faire adopter le plus sereinement possible le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2026. Celui-là même qui, il y a un an, avait été fatal à Michel Barnier, censuré après avoir engagé l’article 49.3 de la Constitution sur ce texte. Autre tête déjà connue des représentants de la profession, Michel Fournier, président des maires ruraux de France, est nommé ministre délégué chargé de la ruralité. De bon augure pour défendre les territoires dits fragiles.
Sources : Les échos, Libération, le quotidien du pharmacien.
Lésions cutanées : l’URPS PACA expérimente la télé-expertise à l’officine
L’URPS Pharmaciens Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) a lancé une expérimentation afin d’évaluer le recours à la télé-expertise pour des soins non programmés en dermatologie. L’URPS a proposé à une centaine de pharmacies de tester, gratuitement, une application Picataderm qui permet de solliciter un avis médical à distance, pour des lésions cutanées. « Il ne s’agit pas de dépistage de cancers cutanés, si la demande du patient concerne un grain de beauté, le pharmacien l’oriente vers une consultation physique régulière », précise Felicia Ferrera, présidente de l’URPS PACA. Il le fera également si l’observation avec un dermatoscope est nécessaire. Pictaderm recommande sur son site de facturer le service au patient, à hauteur de 5 euros. Dans l’expérimentation, le patient ne paie rien. L’URPS PACA fixe la rémunération du pharmacien à 10 euros : « 5 euros pour l’application de télé-expertise et 5 euros pour l’action de donner des conseils avisés, pris en charge par l’URPS », explique Felicia Ferrera. « Nous verrons en fonction de l’évaluation si ce dispositif de télé-expertise est efficace, il pourrait alors être un gisement de rémunération supplémentaire pour le pharmacien. »
Source : le quotidien du pharmacien.
Les pharmacies, ces proies très tentantes pour les investisseurs
Les pharmacies françaises, qui attirent de plus en plus les investisseurs malgré un cadre légal censé garantir l’indépendance des titulaires. Des fonds d’investissement proposent des « boosters d’apport » à de jeunes pharmaciens via des obligations convertibles, puis orientent leur gestion vers le rendement. « Tenu financièrement, le praticien finit par perdre en indépendance vis-à-vis d’un créancier qui va le pousser à faire du chiffre », alerte Noémie Chantrel-Richard, présidente de l’Anepf. La Cour des comptes et le Sénat dénoncent une dérive où les marges sont dopées au détriment du conseil. « Il y a un vrai risque de perte d’indépendance des pharmaciens », prévient la sénatrice Corinne Imbert. Et pourtant les tiers non-professionnels peuvent détenir 25 % du capital, pas plus.
Source : le Point.
Mobilisation de l’Ordre : à l’écoute des acteurs locaux, élus et professionnels
Dans un contexte où les déserts médicaux progressent, les pharmaciens d’officine demeurent souvent le dernier recours de proximité, au service des patients. C’est tout le sens de cette initiative portée par l’Ordre des pharmaciens : aller à la rencontre des acteurs locaux, élus et professionnels, pour écouter, comprendre et construire ensemble des solutions durables pour maintenir le maillage officinal sur tout le territoire.
Sécurisation du circuit de facturation du médicament : utiliser la carte Vitale est crucial
Afin de limiter les risques de détournements de médicaments et au regard du taux de flux dégradés des officines particulièrement préoccupant, les dispositifs de dispensation ont été renforcés dans les engagements conventionnels (article 11 de l’avenant 1 de la convention pharmaceutique). Ainsi, l’utilisation de la carte Vitale (physique ou numérique) dans l’exercice du tiers payant doit être systématisée pour sécuriser la délivrance des médicaments. Pour certains d’entre eux, l’Assurance Maladie souhaite que le tiers payant soit conditionné autant que possible à la présentation de la carte Vitale.
Lien vers l’article de l’Ordre : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/securisation-du-circuit-de-facturation-du-medicament-utiliser-la-carte-vitale-est-crucial
DMP : le Conseil d’État confirme l’accès des non-professionnels de santé
Le Conseil d’État a tranché : les personnes qui ne disposent pas du statut de professionnel de santé peuvent bel et bien accéder au dossier médical partagé (DMP), dès lors qu’elles font partie de l’équipe de soins. Mais l’arrêté d’octobre 2023, qui encadrait ces modalités d’accès, a été partiellement annulé pour erreur de droit.
Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/profession/socio-professionnel/dmp-le-conseil-detat-confirme-lacces-des-non-professionnels-de-sante
Livraison de médicaments : Nexum Pharma mise sur la tech en officine
Nexum Pharma s’attaque aux défis de la livraison pharmaceutique en France, un secteur économique fragile. En proposant une solution simple et sécurisée pour les produits OTC et ceux de parapharmacie, la plateforme soutient la digitalisation des officines. Nexum Pharma s’appuie sur un double savoir-faire : la maîtrise des outils digitaux appliqués à la pharmacie et l’expertise logistique d’Uber dans la livraison urbaine courte distance. Le défi n’est pas seulement technique ou logistique, il est aussi économique, réglementaire et culturel. C’est pourquoi certains projets plus institutionnels, comme Ma Pharmacie en France, peinent à voir le jour. Annoncé comme une plateforme encadrée pour fédérer les pharmaciens autour d’un outil commun, le projet a finalement été reporté. Selon nos informations, il ne devrait pas être opérationnel avant 2026, en raison notamment des interrogations liées à la sécurité des données et à la traçabilité des livraisons. Nexum Pharma se rémunère grâce à une commission de 5 % prélevée auprès de la pharmacie, auxquels s’ajoutent les frais de livraison (autour de 4,90 €, montant qui peut varier selon la localisation) et de service (à partir de 2 €) réglés par le client. À date, 210 pharmacies sont partenaires, réparties dans toute la France. En moyenne, une officine enregistre quatre commandes par jour, avec un panier moyen autour de 30 €.
Source : le moniteur des pharmacies.
Les Ordres des médecins, pharmaciens et dentistes contrôlés par surprise par l’Inspection des finances
L’Inspection générale des finances (IGF) a lancé une opération de contrôle au sein de trois ordres de santé, a appris Egora de sources concordantes. Les Ordres des médecins, des pharmaciens et des chirurgiens-dentistes sont concernés pour le moment. Les inspecteurs reviendraient encore de manière épisodique au sein des institutions ordinales.
Source : egora.
ESCAP : l’outil de coordination est prêt dans deux régions
La Messagerie de santé sécurisée (MSS) destinées aux Équipes de soins coordonnées avec le patient (ESCAP) est disponible en Normandie et en Auvergne-Rhône Alpes. Le déploiement se poursuit dans les autres régions. Un forfait de 100 euros sera versé dès lors qu’un professionnel de santé aura participé à 5 ESCAP minimum par an et, en supplément, un forfait de 100 euros sera versé pour l’utilisation de la MSS.
CHIFFRES
« Je demande solennellement aux industriels de jouer le jeu du nouvel arrêté et de remonter à 40 % les lignes qui étaient tombées à 30 % au mois de septembre. Certains le font déjà », a tenté le président de la FSPF. Plus globalement, c’est un appel à la substitution des biosimilaires que lance Philippe Besset, avec un objectif ambitieux : « 95 à 97 % de substitution. Ce doit être votre objectif de tous les jours, celui des titulaires, celui de leurs équipes. C’est la seule voie pour l’année prochaine, tant pour l’assurance-maladie que pour les pharmaciens, de sortir la tête de l’eau ». Philippe Besset explique : « C’est un accord gagnant-gagnant pour tout le monde : les laboratoires, l’assurance-maladie, nos patients, l’économie des officines, mais aussi pour l’innovation, pour permettre de financer des thérapeutiques innovantes pour les Français. » Source : le quotidien du pharmacien.
La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière et contre le Covid-19 a débuté le 14 octobre 2025. Elle se poursuivra jusqu’au 31 janvier 2026. Elle vise à protéger les personnes les plus fragiles et les professionnels des établissements de santé et médico-sociaux. Les deux vaccinations peuvent être réalisées le même jour. Source : Assurance Maladie.
Lien vers l’article de l’Ordre des pharmaciens : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/grippe-saisonniere-lancement-de-la-campagne-de-vaccination-2025-2026
19 millions : c’est le nombre de bons qui ont été envoyés par l’Assurance maladie et la Mutualité sociale agricole (MSA) pour inviter les assurés à risque à se faire vacciner contre la grippe.
Grâce à la mobilisation des équipes officinales, près de 55 % des vaccins antigrippaux et plus de 90 % des vaccins Covid-19 sont désormais réalisés en pharmacie : une réussite collective qui illustre la confiance des patients et le rôle central du pharmacien dans la prévention. Source : USPO.
Dans une alerte datant du 16 octobre, le laboratoire Cheplapharm, en accord avec l’Agence nationale de sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé (ANSM), informe les pharmaciens du retrait de 18 lots de l’anticancéreux Hydrea 500 mg, indiqué notamment dans les leucémies myéloïdes chroniques résistantes. Ce rappel fait suite à la mise en évidence d’une non-conformité lors du test d’aptitude d’écoulement de la poudre hors de la gélule à 24 mois. Ainsi, la poudre peut rester agglomérée, ce qui pourrait entraîner un risque de sous-dosage si les gélules sont ouvertes avant administration. Ce risque ne concerne que les patients procédant de la sorte, et uniquement pour des gélules utilisées au-delà du 30 novembre 2025, soit 24 mois après leur fabrication. Les lots concernés ont été distribués entre le 12 septembre 2024 et le 11 juin 2025. Pour toute question relative aux produits rappelés, Cheplapharm France met à disposition une ligne d’information médicale au 0809 54 20 23 ainsi qu’une adresse de contact : info@cheplapharm.fr.
L’ANSM annonce une mise à jour de la liste des médicaments biosimilaires, avec l’ajout de six nouvelles références. Lien vers la décision : https://x.com/ansm/status/1978122220867117449
Réformer l’entrée en études de santé d’ici à la rentrée 2026 ? C’est l’échéance qu’avait avancée, en mars dernier, l’ancien ministre chargé de la Santé lors d’une audition devant les commissions des Affaires sociales et de la Culture, de l’éducation et du sport du Sénat. « Nous souhaitons aller le plus vite et le plus haut possible pour former vite et mieux », avait assuré Yannick Neuder, devant les sénateurs. Sept mois plus tard, le projet est à l’arrêt. Et le calendrier semble difficilement tenable. « Cette réforme ne peut pas se mettre en place de façon brutale […] Il faut faire une évolution progressive », a affirmé mercredi 8 octobre la Pre Isabelle Laffont, lors d’un point presse de rentrée. Pour la présidente de la Conférence nationale des doyennes et doyens de médecine, une réforme dès 2026 « paraît extrêmement ambitieu[x], voire non réaliste ». Source : egora.
Mon pronostic, c’est que 50% des publicités seront générées avec au moins une partie d’IA générative d’ici 36 mois. Source : Emmanuel Vivier, Cofondateur et Principal Analyst du HUB Institute.
Entre 2018 et 2023, la résistance aux antibiotiques a augmenté dans plus de 40 % des associations agent pathogène-antibiotique faisant l’objet d’une surveillance. « La résistance aux antimicrobiens va plus vite que les progrès de la médecine moderne et menace la santé des familles dans le monde entier, a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. Nous devons utiliser les antibiotiques de manière responsable et veiller à ce que tout le monde ait accès aux bons médicaments, à des outils de diagnostic de qualité garantie et à des vaccins. Notre avenir dépend également du renforcement des systèmes de prévention, de diagnostic et de traitement des infections, ainsi que de la mise au point d’antibiotiques de nouvelle génération et de tests moléculaires rapides utilisables sur le lieu de prestation des soins. » Un argument de plus en faveur des TRODs, s’il en fallait un. Source : le quotidien du pharmacien.
Avec 389,4 cas de cancer pour 100.000 habitants, la France figure en tête mondiale des pays les plus touchés, avec Monaco. Une donnée pour le moins inquiétante, même si le pays fait partie de ceux ayant le taux de mortalité associé au cancer le moins élevé, grâce à un système de soins plus efficace. Elle s’explique d’abord par un nombre de dépistages plus élevés que dans des pays à faible revenu. Mais le système français est aussi en retard par rapport aux autres pays européens. Ainsi, le taux de participation au dépistage du cancer du sein est de 46% en France contre 54% en Europe, et de 62% contre 69% concernant le cancer du col de l’utérus. L’écart est particulièrement marqué pour le cancer colorectal, avec un taux de participation de 29% en France contre 44% en moyenne en Europe. Source : Le Monde.
Le secteur des laits infantiles accuse une baisse (- 4,1 %, en valeur) qui affecte quasiment tous les acteurs en lice et tous les segments, sauf exception. La faute à la chute du nombre de naissances, invoquent, en chœur, tous les fabricants. En toute logique, « le marché décroît aussi bien en officine qu’en grandes surfaces », indique Nathalie Lovko, directrice marketing de la business unit Menarini Santé Familiale pour la marque laboratoire Novalac. Source : le moniteur des pharmacies.
En 2025, de grandes entreprises pharmaceutiques ont suspendu ou annulé près de 2 milliards de livres d’investissements au Royaume-Uni, suscitant de vives inquiétudes sur l’avenir des sciences de la vie et les patients. Le point de friction majeur réside dans la politique de prix des médicaments. Le ministère de la Santé a présenté aux industriels une offre qualifiée de « généreuse », rapidement rejetée par l’ensemble du secteur. Les laboratoires dénoncent en particulier le mécanisme de « clawback », une redevance qui prélève actuellement 23,5 % des revenus générés par les nouveaux médicaments. Source : le moniteur des pharmacies.
Après plusieurs mois d’hésitations, l’administration Trump a décidé d’exclure les médicaments génériques de son projet de droits de douane sur les produits pharmaceutiques étrangers, rapporte le Wall Street Journal. L’enquête, menée au titre de la section 232 de la loi sur l’expansion du commerce de 1962, visait à déterminer si la dépendance aux importations constituait une menace pour la sécurité nationale. Mais elle a surtout démontré les effets pervers d’une telle mesure: hausse des prix, pénuries et inefficacité économique face à des produits très bon marché, majoritairement fabriqués en Inde et en Chine. Source : Wall Street journal.
Selon le directeur général de l’assurance-maladie, Thomas Fatôme, « les taux de feuilles de soins électroniques sont en train de progresser de manière substantielle : on est passé de 70 % de FSE en septembre 2024 à 78 % en septembre 2025 », se félicite-t-il, en ajoutant que son « objectif n’est pas d’arriver à 0 % de flux en mode dégradé : je n’ai pas demandé aux CPAM de courir après chaque pharmacien. Je rappelle simplement les règles. Faisons progresser l’utilisation de la carte Vitale, avec une attention particulière pour certains médicaments », conclut le directeur général.
Une vaste étude de l’Inserm et de l’université Paris Cité révèle que plus d’un tiers des 11-24 ans présentent des signes de troubles anxieux ou dépressifs et 38% envisagent d’arrêter leurs études pour cette raison. Les filles sont deux fois plus touchées que les garçons. « L’objectif est d’évaluer qui, parmi les jeunes, va mal et pourquoi, mais aussi d’identifier, à travers un suivi longitudinal, les déterminants de la santé mentale », précise Karine Chevreul, professeure à l’Inserm. Le sentiment de solitude concerne quatre jeunes sur 10, et un sur deux cite la pression scolaire comme facteur majeur. L’usage intensif des écrans aggrave la situation: parmi ceux qui y passent plus de cinq heures par jour, 60 % présentent une détresse modérée à sévère.
La France compte 4 millions de fumeurs quotidiens en moins en dix ans, selon les nouvelles données publiées par Santé publique France. Moins de 20% des adultes déclarent aujourd’hui fumer tous les jours, contre 30% il y a dix ans. « Pour une fois, on a une très bonne nouvelle », indique au Parisien Caroline Semaille, directrice générale de SPF. Pour Bernard Basset, président d’honneur d’Addictions France, cette baisse résulte d’ »une action résolue pendant de nombreuses années avec un ensemble cohérent de mesures ». La vape progresse: 6% des adultes vapotaient quotidiennement en 2023. Mais « on commence à avoir des indices de preuves selon lesquels la vape pourrait être une aide efficace au sevrage, au côté des substituts. Mais l’arrêt total du tabac doit rester l’objectif », indique Viêt Nguyen Thanh, responsable de l’Unité addictions à SPF.
La mobilisation des maires franciliens face à la désertification médicale s’intensifie, constatent Les Echos. Alors que plus de 62% des Franciliens vivent désormais dans une zone d’intervention prioritaire, selon l’ARS, les communes multiplient les initiatives: centres municipaux de santé, primes à l’installation, bourses ou logements réservés. A Saint-Denis, « le coût de cette politique santé représente 5% du budget de la ville, soit 14 millions d’€ », indique Katy Bontinck, première adjointe. Près de 57% des édiles d’Ile-de-France disposent aujourd’hui d’un adjoint à la santé, un poste beaucoup plus rare il y a dix ans. L’accès aux soins devient ainsi un indicateur de réussite municipale.
Sur le mois de septembre 2025, le bureau d’études La Longue Vue enregistre 119 changements de titulaires dont 66 reprises de pharmacie. Sont notifiés 4 modifications d’un titulaire, 4 regroupements de pharmacie, 24 ajouts d’un ou plusieurs titulaires et 21 suppressions d’un ou plusieurs titulaires. En septembre, le cabinet d’études comptabilise 32 transferts et 29 fermetures d’officine (vs 14 en juillet), réparties sur l’ensemble du territoire national : Grand Est, Centre Val de Loire, Nouvelle Aquitaine, PACA et Occitanie. Au total, le réseau compterait 20107 pharmacies d’officine en septembre vs 20131 au mois d’août. Depuis le début de l’année, 174 officines ont disparu du territoire. Dans 25 communes, il s’agissait de la seule pharmacie, laissant des habitants sans accès direct à un service de santé. Aujourd’hui, 120 pharmacies vont pouvoir entrer dans le dispositif conventionnel mais le cadre législatif doit encore évoluer pour aller plus loin. Source : https://pharm-enews.fr/
Largactil 25 mg (chlorhydrate de chlorpromazine), du laboratoire Neuraxpharm France SAS, en tension en ville et à l’hôpital depuis le 2 octobre, ne connaîtra pas de retour à la normale avant mi-avril 2026.
Septembre confirme des évolutions significatives sur le marché officinal :
- Croissance en valeur : +5,3 % en cumul mobile annuel, pour un marché estimé à 48,1 Mds €.
- Pression sur les volumes : baisse des ventes en unités (-0,2 %), malgré la progression en chiffre d’affaires.
- Segments dynamiques : parapharmacie et OTC affichent une meilleure résilience, portés par la dermocosmétique et les compléments alimentaires.
- Le panier moyen est de 40,08 euros.
- Points de vigilance : contraction du maillage officinal et impact des honoraires sur la marge.
Source : IQVIA.
Selon un arrêté publié au Journal officiel, le vaccin Prevenar 20® est désormais pris en charge pour toutes les personnes âgées de 65 ans et plus (avec ou sans comorbidité). Pour rappel, cette indication thérapeutique remboursable (ITR) s’ajoute à l’ITR actuelle : adultes de 18 ans et plus présentant un risque élevé d’infection.
18 jours. C’est le délai médian, en 2025, pour un rendez-vous de contrôle en ophtalmologie, contre 66 jours en 2019, selon la dernière enquête du Syndicat national des ophtalmologistes de France (Snof). Même pour les consultations liées à l’apparition de symptômes, le délai médian est désormais de 4 jours contre 10 en 2019. Cette amélioration est portée par le travail aidé, la délégation de tâches et l’essor des prises de rendez-vous en ligne, note Le Quotidien du Médecin.
Un collectif de chercheurs, soignants et acteurs de la société civile alerte dans Le Monde sur « la négligence qui pèse encore sur la santé des femmes ». « Chaque jour en France, près de 200 femmes meurent d’une maladie cardiovasculaire. C’est désormais la seconde cause de mortalité féminine. L’endométriose touche une femme sur dix, mais il faut en moyenne sept ans pour obtenir un diagnostic. Près de 12% des adolescentes souffrent de troubles psychiques sévères, un chiffre en forte hausse depuis la crise sanitaire. Et si les femmes vivent plus longtemps que les hommes – 85 ans en moyenne contre 80 – elles ne vivent pas mieux : leur espérance de vie en bonne santé est quasiment identique, environ 64 ans.
Le gouvernement va instaurer en 2026 une taxe exceptionnelle de 2,05% sur les complémentaires santé, rapporte BFM. Cette mesure, justifiée par « les hausses successives des cotisations des adhérents », s’ajoutera à la taxe de solidarité additionnelle (13,27% pour les contrats responsables).
L’Assurance-maladie a annoncé une baisse de la rémunération des radiologues dès novembre, notamment sur les « forfaits techniques » des IRM et scanners, afin de réaliser 300 millions d’€ d’économies sur trois ans, rapporte Les Echos. Le niveau de rentabilité du secteur est jugé « anormalement élevé » par l’Igas et l’IGF, qui dénoncent un financement « particulièrement généreux » des équipements lourds. La Sécurité sociale pointe de son côté des dépenses d’imagerie en hausse de plus de 20% depuis 2019 pour dépasser les 6 milliards d’€. Les syndicats, qui ont refusé de signer un protocole d’accord avec la Cnam, dénoncent une décision brutale. « On vient de déclarer la guerre à la médecine spécialisée libérale », a réagi Patrick Gasser, président d’Avenir Spé.
La commission d’instruction de la Cour de justice de la République (CJR) a rendu, le 7 juillet, un arrêt de 1.482 pages concluant à un non-lieu pour Agnès Buzyn, Olivier Véran et Edouard Philippe dans la gestion de la Covid-19. Selon Le Monde, le dossier dresse toutefois un réquisitoire sévère. Les juges estiment en effet que « nombre de décès (…) auraient pu être évités », pointant « un manque d’anticipation crucial » et « l’inefficacité structurelle d’un système ». Ils jugent que « le pays était mal préparé et mal équipé », avec « une insuffisance des stocks stratégiques » et « une politique de dépistage tardive ».
Le manque de donneuses d’ovocytes relance le débat sur une possible indemnisation, rapporte Le Monde. En 2024, l’Agence de la biomédecine comptabilisait 929 donneuses pour 2.770 couples ou femmes seules en attente, avec un délai moyen de 24 mois. Pour Mikaël Agopiantz, président de l’Association nationale du don d’engendrement, une indemnisation forfaitaire permettrait de « valoriser » ce geste altruiste et plaide pour un dédommagement pouvant atteindre 1.000 €.
125 milliards d’euros. C’est le coût total de l’alcool pour les économies européennes, en incluant cancers, cirrhoses, accidents et pertes de productivité, selon les estimations de l’OMS et du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). En France, l’alcool est impliqué dans environ 16.000 nouveaux cas de cancer chaque année, soit 8% des diagnostics, et engendre plus de 7 milliards d’euros de pertes économiques annuelles.
Les ophtalmologistes ont l’année 2050 en ligne de mire : c’est l’horizon à partir duquel la myopie touchera la moitié de la population mondiale, selon les projections d’une importante méta-analyse sur la prévalence de la maladie, publiée en 2016 dans la revue Ophtalmology. Les myopies fortes devraient représenter 10 % des cas. Ces taux élevés, en progression depuis plus de vingt ans et bien avant le boom des écrans, ne sont pas uniquement liés à des causes génétiques. L’évolution de la myopie est surtout liée à des phénomènes environnementaux, à savoir la diminution de l’exposition à la lumière naturelle, l’augmentation du temps passé en intérieur, le travail de près et la diminution des activités de loin. Source : le pharmacien de France.
Un rapport conjoint de l’Académie nationale de pharmacie (ANP) et de l’Académie nationale de médecine (ANM) se penche sur les défaillances de la réforme d’entrée dans les études de santé PASS/LAS. Une réforme responsable d’un déficit conséquent d’étudiants en pharmacie, qui pourrait se matérialiser dès 2026 par une pénurie de diplômés. D’après l’étude, le nombre de pharmaciens diminuerait de 2 % en 2050 si des places en deuxième année des études de pharmacie (DFGSP2) restaient vacantes. Il augmenterait à l’inverse de 5 % si la capacité actuelle est pourvue, et même de 10 % si cette capacité est augmentée de 1 % par an. Source : le moniteur des pharmacies.
Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens condamne un titulaire breton pour la seconde fois pour des faits de charlatanisme. Cinq ans d’interdiction d’exercer la pharmacie ont été prononcés. Source : le quotidien du pharmacien.
Un tiers des 18-30 ans se tourne vers l’intelligence artificielle en cas de pépin de santé, selon notre nouveau sondage exclusif #MoiJeune OpinionWay. Mais seuls 25 % lui font réellement confiance, loin derrière les médecins ou même leurs proches. Lien vers l’article : https://www.20minutes.fr/sante/4176015-20251002-quand-souci-sante-quart-18-30-ans-consultent-intelligence-artificielle
À la Réunion, 45 % de la population est touchée par l’obésité ou le surpoids. Cette situation fait le lit de nombreuses maladies (diabète, hypertension, cancer) et elle est aggravée par des mutations génétiques plus fréquentes dans cette région que dans le reste du monde, certaines étant même exclusives à la population locale. Source : le quotidien du pharmacien.
Sur la totalité des quelque 5 500 kilomètres de littoral qui longent l’Hexagone, l’eau de mer et l’écosystème marin recèlent des pesticides, des herbicides et des résidus de médicaments. Ce bilan affligeant émane d’une étude publiée par l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) à l’issue d’une campagne inédite par son ampleur géographique mais aussi par la quantité de substances organiques recherchées (102).Source : le quotidien du pharmacien.
À l’occasion de la Journée mondiale de la Ménopause (18 octobre), Astellas Pharma France rappelle l’impact invisible de la ménopause dans le monde du travail.
Une enquête OpinionWay x Astellas révèle que :
- 1 femme sur 4 cache ses symptômes de la ménopause par peur d’être discriminée.
- 40 % estiment que la ménopause est encore un sujet tabou au travail.
- Seulement 2 % des femmes ont bénéficié d’un accompagnement spécifique au travail
Lien vers le communiqué de presse :
GROUPEMENTS
L’UNPF et les groupements bousculent le jeu syndical
Un nouveau syndicat pourrait voir le jour. Les représentants des groupements de pharmacie et le président de l’Union nationale des pharmacies de France défient la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union syndicale des pharmaciens d’officine (USPO). Si ces derniers ne leur confient pas un rôle plus important dans les négociations sur la refonte du modèle officinal, l’UNPF et l’Union des groupements de pharmacies d’officines (UDGPO) se constitueront en un syndicat mixte. Si les deux syndicats majoritaires n’acceptent pas d’ici au 20 octobre de s’engager contre la rémunération « tout honoraires » évoquée par Philippe Besset, et ne donnent pas aux groupements une place à la table des négociations pour la refonte du modèle économique officinal, l’UDGPO et l’UNPF se constitueront en syndicat mixte. Une Union des pharmaciens groupés de France (UPGF) pourrait ainsi voir le jour. Federgy, la Chambre syndicale de groupements et enseignes de pharmacie est invitée à se joindre à eux.
Source : le quotidien du pharmacien.
Alain Grollaud : la lecture économique des groupements
De leur côté, les groupements adoptent une approche différente. Alain Grollaud, président de Federgy, met en avant une logique de régulation des flux : « Nous voulons travailler avec tous les syndicats via des commissions pour définir les flux liés à la distribution et à la promotion des génériques et biosimilaires, en écartant le tout honoraire. » Sur la création d’un troisième syndicat, il insiste : « Pas de fusion avec l’UDGPO et pas de volonté de créer un syndicat d’officine. »
Source : le moniteur des pharmacies.
Succès de la marque propre d’Aprium
La marque propre Aprium enregistre cette année une progression notable de ses ventes, doublant en valeur et augmentant de 2,3 fois en volume par rapport à l’an dernier. Elle gagne 24 places au classement des parts de marché et bénéficie d’une notoriété en hausse de 5 points, reflétant la confiance des patients et des équipes officinales. Source : newsletter de l’Observatoire LPC.
Elsie Santé présente sa nouvelle enseigne : SELIA PHARMA+
Avec un lancement prévu en janvier 2026, ce projet vise à soutenir durablement le développement des officines indépendantes grâce à des outils, services et dynamiques adaptés aux enjeux actuels de la santé publique, et vise les CA de 3 millions d’euros en moyenne.
Pour en savoir plus :
Nouveau nom pour le Cercle des pharmaciens coopérateurs : Kare santé
Kare Santé, c’est un nouveau nom, une nouvelle image… Un changement de marque important pour le groupement, qui lui permet de clarifier la structure de ses entités, tout en affirmant son positionnement avec une mission inchangée : prendre soin, accompagner, protéger. Voici les différentes déclinaisons du Kare :
- Kare Pharma : la pépinière, l’incubateur pour les pharmacies réalisant un CA < 5 M€. Un véritable tremplin vers Kare Pharma Plus.
- Kare Pharma Plus : les pharmacies réalisant un CA > 5 M€
- Kare Para : les parapharmacies
- Kare Le Club : le programme de fidélité
Pour en savoir plus :
Santécial : Réunir les groupements régionaux de l’alliance Evecial au sein d’une structure commune
Evecial annonce la création de Santécial, une structure commune qui rassemble les groupements régionaux : Be Pharma, Dynamis, Flexi Plus Pharma, Solipharm et Pharmidée (250 pharmacies).
Cette initiative confirme la volonté d’Evecial de renforcer son maillage territorial, de développer des synergies et de soutenir le développement des pharmacies grâce à une organisation nationale structurée et performante. L’alliance vise un développement continu avec un objectif de 500 pharmacies d’ici 2030.
Lien vers l’article : https://www.evecial.com/santecial-reunir-les-groupements-regionaux-de-lalliance-evecial-au-sein-dune-structure-commune/
RETAIL
Temu et La Poste, un partenariat qui fait couler beaucoup d’encre
Après Shein, c’est au tour de Temu de faire polémique. Le géant chinois du e-commerce a signé un partenariat stratégique avec La Poste pour la livraison de colis. Un accord qui passe mal auprès des acteurs du commerce français.
Lien vers l’article : https://www.capital.fr/entreprises-marches/temu-et-la-poste-un-partenariat-qui-fait-couler-beaucoup-dencre-1519736
AILLEURS
Australie : du cannabis à foison
En Australie, médecins et pharmaciens dénoncent une prescription excessive de cannabis médical sans contrôle suffisant. « Des mesures sont nécessaires afin que le cannabis médical soit prescrit, délivré et réglementé comme tout médicament pouvant entraîner une dépendance », a déclaré Danielle McMullen, présidente de l’Association médicale australienne (AMA). L’organisation alerte sur des ordonnances délivrées pour des troubles, comme l’anxiété ou l’insomnie, « sans preuves scientifiques solides ». Elle pointe aussi les surprescripteurs, comme un médecin de la société Montu qui aurait émis 72.000 prescriptions en deux ans.
Source : Ouest France.