Actualités du 3 au 7 novembre 2025

PLFSS 2026

 

PLFSS : une recherche de compromis sans garantie

Après son rejet par la commission des affaires sociales dans la soirée du 31 octobre, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) est arrivé en séance publique le 4 novembre. 2 432 amendements ont été déposés en vue de l’examen du PLFSS 2026 en séance publique à l’Assemblée nationale. “Le PLFSS va être le juge de paix de la survie du gouvernement”, nous exposait le député socialiste Jérôme Guedj — rappelons-nous que l’équipe de Michel Barnier était tombée sur ce texte l’an passé. Concernant les amendements, nos trois sujets sont repris par les députés :

  1. Supprimer l’article 35, protocole de référencement de certains médicaments par le CEPS
  2. Modalités de création d’une officine dans les communes de moins de 2 500 habitants
  3. Revenir sur les règles de plafonds des remises

Sources : BTA, contexte.

 

Financiarisation : comment les députés veulent privilégier les groupements coopératifs

Surprise à l’Assemblée nationale ce 6 novembre, avec l’adoption d’un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 visant à proposer des exonérations fiscales pour les pharmaciens qui s’engagent dans des groupements établis en coopératives. Le député Bertrand Bouyx (Calvados, Horizons) d’une part, et le député Cyrille Isaac-Sibille (Rhône, Les Démocrates) d’autre part, ont déposé chacun leur tour le même amendement. Le but : lutter contre la financiarisation. Thibault Bazin, rapporteur général du PLFSS estime que les deux députés vont « très très loin ». « Je ne suis pas sûr que cela soit la méthode la plus efficace, poursuit le rapporteur général. Il faut qu’on s’attelle au problème de la financiarisation, mais ce n’est pas l’objet d’un PLFSS. ».

Lien vers l’amendement : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/1907/AN/797

 

« Lisibilité, efficacité » : exit les CPTS, place aux « communautés France Santé », annonce Stéphanie Rist

À Montpellier, lors des Journées des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), la ministre Stéphanie Rist a annoncé leur transformation en… « communautés France Santé » pour soutenir le futur réseau de structures labellisées. Un amendement du gouvernement au PLFSS a été déposé en ce sens, soulevant de nouvelles questions des libéraux.

Source : le quotidien du médecin

Lien vers l’amendement :

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/1907/AN/2568

 

Retraités étrangers : la France, paradis du soin gratuit ?

Grâce à la Protection universelle maladie (PUMA), certains retraités étrangers ont accès aux soins en France sans verser de cotisation à la Sécurité sociale. Un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 veut désormais instaurer une participation financière.

Lien vers l’article :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/profession/socio-professionnel/retraites-etrangers-la-france-paradis-du-soin-gratuit?utm_source=sendinblue&utm_campaign=24h_infos_06_11_2025&utm_medium=email

 

PLFSS : après l’Assemblée nationale, la mobilisation se poursuit au Sénat !

Auditionnés ce matin par le Sénat sur le PLFSS, la FSPF a rappelé ses demandes :

  • sécurisation des remises commerciales,
  • développement des biosimilaires,
  • suppression du recouvrement des franchises médicales par les professionnels de santé,
  • extension de l’accompagnement financier des officines en difficulté au-delà des territoires fragiles,
  • élargissement du rôle du pharmacien dans le parcours de soins.

Lien vers l’article : https://www.fspf.fr/plfss-apres-lassemblee-nationale-la-mobilisation-se-poursuit-au-senat/

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

La mission Igas-IGF ouvre la boîte noire des remises

L’Igas et l’IGF ont lancé leurs auditions sur le « circuit » du médicament générique. Leur mission doit permettre de suivre les flux financiers entre industriels, grossistes et officines pour « éclairer les choix de régulation » et redéfinir le modèle de rémunération des pharmaciens. Les inspections devront déterminer qui capte aujourd’hui les marges et proposer un rééquilibrage du système. La mission compte parmi ses membres Alain Morin, co-auteur du rapport Igas de 2011 sur les officines, qui prônait déjà une décorrélation entre prix et volumes. Cette fois, la réforme pourrait aller plus loin : de nouveaux honoraires pourraient être proposés pour refonder la rémunération des pharmaciens autour de la valeur ajoutée professionnelle plutôt que du nombre de boîtes délivrées. L’enjeu de transparence est donc central pour la mission Igas-IGF. « L’objectif est de déterminer, clarifier et ensuite d’avoir des solutions pour l’avenir, pour le réseau », explique Philippe Besset. Les inspecteurs prévoient d’analyser les comptes d’un échantillon d’une dizaine d’officines pour remonter ensuite la chaîne de valeur, des pharmacies jusqu’aux laboratoires, afin d’évaluer la répartition réelle des marges.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Des pharmacies en grève entre Noël et le jour de l’an ?

L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine des Bouches-du-Rhône (USPO 13) a officiellement déposé un préavis de grève pour la période du 26 décembre 2025 au 1er janvier 2026. Une action qui vise à maintenir la mobilisation engagée cet été par la profession contre la baisse du plafond de remise sur les génériques. Dans le même temps, les représentants de la profession ont appris que l’arrêté suspendant justement la baisse de ces remises serait prolongé jusqu’au 31 décembre 2026. Pour Philippe Besset, en revanche, cette promesse de la ministre change les perspectives. « Stéphanie Rist s’est engagée à prolonger la suspension de l’arrêté jusqu’au 31 décembre 2026. Ce texte sera publié dans les prochains jours. Je vais donc écrire aux députés pour leur dire de mettre l’amendement au PLFSS bien au chaud en vue de l’année prochaine. » Philippe Besset rappelle que le Premier ministre a fait « un geste de confiance » envers la profession en suspendant l’arrêté et s’oppose à tout projet de grève pendant les fêtes. Pas sûr que toute la profession soit sur la même longueur d’onde…

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Remises génériques : l’arrêté prorogé d’un an avant le verrou de la loi

La FSPF maintient ses demandes et souhaite l’adoption d’un budget pour la Sécurité sociale. Mais elle reste consciente que, sans vote global du texte, son amendement ne pourra produire ses effets. Ordonnance ou loi spéciale, rien ne garantit le succès de l’opération. Pour prévenir ce risque, la FSPF a obtenu de la ministre de la Santé, Stéphanie RIST, la prolongation jusqu’au 31 décembre 2026, par voie règlementaire, du plafond de 40 %. Un arrêté sera publié en ce sens au Journal officiel dans les prochains jours. Son effet immédiat préservera l’officine et le niveau des remises des aléas politiques, que le PLFSS soit adopté ou non.

Lien vers l’article : https://www.fspf.fr/communique-de-presse-remises-generiques-larrete-proroge-dun-an-avant-le-verrou-de-la-loi/

 

Remise des génériques : L’USPO refuse une solution « fragile »

La ministre de la Santé a annoncé la prolongation jusqu’à fin 2026 de la suspension de l’arrêté du 4 août qui porte sur le plafonnement des remises sur les génériques. Pour le syndicat USPO, il s’agit d’un sursis, et seule une loi pourrait, selon lui, garantir la stabilité économique du réseau officinal.

Lien vers l’article : https://www.pharma365.fr/je-m-informe/actualites-2/remise-des-generiques-luspo-refuse-une-solution-fragile/

 

La suspension de la baisse du plafond des remises sur les génériques jusqu’à fin 2026 menacée ?

Il y a quelques jours, la ministre de la Santé, Stéphanie Rist, s’était engagée à publier un arrêté permettant de suspendre jusqu’à fin 2026 la baisse du plafond des remises sur les génériques. Une promesse désormais remise en cause…En l’état actuel, la profession semble donc se diriger vers un quitte ou double. Si le vote du PLFSS échoue et sans nouvel arrêté prolongeant la suspension de la baisse du plafond des remises des génériques, celle-ci prendra fin le 31 décembre 2025, ouvrant donc la porte à un retour du plafond à 30 %. Un pari risqué dont seul l’avenir saura dire s’il est payant.

Lien vers l’article : http://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/la-suspension-de-la-baisse-du-plafond-des-remises-sur-les-generiques-jusqua-fin-2026-menacee?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20251107%5D&utm_content=20251107&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Leclerc revient à la charge pour les médicaments en grande surface !

Non, un médicament ce n’est pas un bien de consommation comme un autre !

Pour en savoir plus :

 https://www.instagram.com/p/DQUatJXDMlg/

https://www.e.leclerc/e/rendre-la-sante-accessible

 

Le Cnop obtient la condamnation de Livmed’s pour commerce illicite de médicaments à prescription obligatoire

Le Conseil national de l’ordre des pharmaciens (Cnop) a obtenu la condamnation de la société de livraison de médicaments à domicile Livmed’s pour sa participation à un commerce de médicaments à prescription obligatoire, selon une décision du tribunal judiciaire de Paris. Le tribunal a estimé que Livmed’s a violé plusieurs dispositions du code de la santé publique relatives au commerce électronique de médicaments, et lui a ordonné de retirer les médicaments soumis à prescription obligatoire (PMO) de sa plateforme.

Source : APM.

 

Doctolib condamné à une amende de 4,6 millions pour « abus de position dominante »

Doctolib vient d’être condamné par l’Autorité de la concurrence pour « abus de position dominante », à une amende de 4,6 millions d’euros. La licorne française annonce d’ores et déjà qu’elle va faire appel de cette décision. La licorne française, et spécialiste de la prise de rendez-vous, vient d’être condamnée par l’Autorité de la concurrence, à une amende de 4,6 millions d’euros. L’autorité administrative lui reproche d’avoir « abusé de sa position dominante » sur les marchés de la prise de rendez-vous médicaux et de la téléconsultation. Elle avait été saisie par une plainte de Cegedim Santé, un des principaux acteurs français du logiciel de santé en 2019.

Lien vers l’article : https://www.maddyness.com/2025/11/06/doctolib-condamne-a-une-amende-de-46-millions-pour-abus-de-position-dominante/?mtm_campaign=maddynews&mtm_source=newsletter&utm_source=MaddyNews&utm_campaign=75b085a380-EMAIL_CAMPAIGN_2025_11_06_05_57&utm_medium=email&utm_term=0_0800d260f2-75b085a380-71182069

 

Rétrocession : pourquoi elle doit rester exceptionnelle

Face à la dégradation des conditions de remises et à la hausse des charges, certains titulaires cherchent à mutualiser leurs approvisionnements pour optimiser leur politique d’achat. Mais derrière cette apparente entraide, les rétrocessions entre confrères soulèvent d’importantes questions juridiques et comptables. Bertrand Cadillon, expert-comptable, en charge du marché de la pharmacie chez Fiducial revient sur la pratique des rétrocessions et ses effets sur la marge, la présentation des comptes et la lecture économique de l’officine. Extraits choisis : « La clé, c’est la transparence comptable. Dès qu’une officine pratique des rétrocessions, il faut les isoler dans la comptabilité : une ligne distincte dans le plan de comptes, un suivi séparé dans les tableaux de bord, et une réintégration analytique pour recalculer la marge réelle de l’activité principale. Cela permet d’avoir deux lectures : la performance “globale” et la performance “opérationnelle”. Ensuite, il faut adapter les ratios de pilotage. Par exemple, ne pas se contenter du taux de marge global, mais calculer la marge brute “corrigée” des ventes sans marge. Enfin, sur le plan organisationnel, il est préférable d’utiliser au travers des groupements les structures légales déjà existantes : SRA ou centrales d’achat autorisées, elles assurent une traçabilité conforme et évitent toute ambiguïté juridique ».

Lien vers l’article : http://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/retrocession-pourquoi-elle-doit-rester-exceptionnelle?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20251030%5D&utm_content=20251030&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

« Nous voulons être le premier syndicat de France » – Entretien exclusif avec Laurent Filoche, cofondateur de l’UPGF

L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) et l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO) annoncent la création d’un nouveau syndicat mixte : l’Union des Pharmacies Groupées de France (UPGF).

Extraits choisis : « Les groupements ne sont pas des entités concurrentes du pharmacien : ils en sont les partenaires économiques naturels. L’intérêt économique des groupements est indissociable de celui des officines. Ils accompagnent les titulaires dans leurs achats, leurs négociations, leur formation, leur communication. Ils ont contribué à maintenir à flot des centaines d’officines ces dernières années. L’économie officinale étant devenue trop complexe, il est logique que les groupements participent à la réflexion stratégique sur l’avenir du réseau.  Les groupements n’ont aucune participation dans les pharmacies. Le capital officinal est sanctuarisé par le Code de la santé publique. Il faut cesser d’agiter le spectre de la financiarisation. Les groupements ne possèdent pas les officines : ils leur rendent des services. Que des capitaux non pharmaciens soient présents dans certains groupements n’a rien d’inquiétant : c’est une question de moyens. Ces fonds permettent d’investir dans la logistique, la formation, la digitalisation ou la prévention ».

Lien vers l’article : https://www.pharma365.fr/je-m-informe/actualites-2/nous-voulons-etre-le-premier-syndicat-de-france-entretien-exclusif-avec-laurent-filoche-cofondateur-de-lupgf/

 

UPGF ou le retour du spectre de la financiarisation

L’annonce de la création d’un nouveau syndicat d’officinaux a donné l’occasion au président de la FSPF de tracer une ligne claire entre la Fédération et cette nouvelle organisation. Pour Philippe Besset, cette alliance entre l’UNPF, avec à sa tête Christophe Le Gall, et l’UDGPO, présidée par Laurent Filoche, un « ancien membre de l’UNPF à l’époque où il était pharmacien à Blagnac », n’est en effet que le prolongement du « modèle ultra libéral prônant la financiarisation et la possibilité d’avoir des chaînes à l’intérieur des pharmacies », historiquement défendu par l’UNPF.

Lien vers l’article :

https://lepharmaciendefrance.fr/upgf-ou-le-retour-du-spectre-de-la-financiarisation/

 

L’ANSM interdit la publicité pour une pseudo-thérapie prétendant traiter l’autisme et le diabète

Une société turque faisant la promotion d’une thérapie par cellules souches et exosomes non autorisée en France a été épinglée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Ce traitement, dont l’efficacité n’a jamais été démontrée scientifiquement, prétend traiter plusieurs troubles ou maladies dont l’autisme ou le diabète.

Lien vers la décision : https://ansm.sante.fr/actualites/promotion-illegale-de-therapie-cellulaire-nous-prenons-une-decision-de-police-sanitaire-a-lencontre-de-la-societe-linden-clinics

 

CNOM et départements unissent leurs forces pour attirer les médecins

Le 30 octobre, le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) et les Départements de France ont signé une convention afin de faire reconnaître le département comme un échelon stratégique des politiques de santé et améliorer l’attractivité des territoires pour les jeunes médecins.

Lien vers le communiqué de presse :

https://www.conseil-national.medecin.fr/publications/communiques-presse/convention-cnom-departements-france

 

DASTRI alerte les pharmaciens sur un mail frauduleux à ne surtout pas ouvrir

Plusieurs pharmaciens ont reçu ces derniers jours un mail émanant d’un mystérieux « Bureau de vérification et sécurisation des DASRI ». Un courrier qui invite les officinaux à compléter et renvoyer un document en y renseignant des informations personnelles. Il s’agit d’une tentative de fraude et l’éco-organisme DASTRI appelle les pharmaciens à la vigilance. . Le courrier est intitulé « la conformité 2025-2028 » et invite les pharmaciens à « vérifier et suivre les obligations » en cliquant sur un lien indiquant « activation en pièce jointe ». En nom d’expéditeur, on peut lire le terme « DASRI ». Une adresse semble revenir souvent : « bougiepremium@bougiemedia.fr », qui n’a, de près ou de loin, aucun rapport avec l’éco-organisme.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Nouvelle vidéo d’un étudiant en pharmacie

Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens dévoile son nouveau film de campagne interactif qui invite à explorer les différentes spécialités du métier – officine, industrie, hôpital, biologie, distribution – à travers le parcours d’un étudiant. Ici, le pouvoir change de main : le spectateur devient acteur de l’histoire. Une expérience immersive et ludique, pensée pour mieux faire connaître la diversité du métier et susciter des vocations.

Lien vers le film interactif dès maintenant : https://player.stornaway.io/watch/a288872b

 

L’Europe lance #ItTakesATeam contre les pénuries de médicaments

L’Agence européenne des médicaments (EMA) lance une campagne #ItTakesATeam pour renforcer la gestion et la prévention des pénuries de médicaments en Europe.

Pour en savoir plus : https://www.ema.europa.eu/en/human-regulatory-overview/post-authorisation/medicine-shortages-availability-issues/fighting-medicine-shortages-it-takes-team

 

Dispensation à l’unité : la Cour des comptes dit oui

Dans son rapport sur la délivrance à l’unité des médicaments (DAU), communiqué le 7 novembre à la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, la Cour des comptes émet des recommandations pour un déploiement de cette pratique, sous conditions. Les pharmaciens seront appelés à délivrer la quantité de médicament requise en initiation et en ajustement d’un traitement chronique ou onéreux, une mesure qui sera encadrée de manière réglementaire. Une tarification spéciale devra par ailleurs être instituée, d’ici à la fin de 2027, pour la vente du médicament à l’unité au public, indépendante et complémentaire de la tarification à la boîte. Quant à la PDA, elle devra être encadrée dès 2026 par un cadre juridique comme mode de délivrance à l’unité et bénéficier d’une tarification correspondante. Cette activité par le pharmacien devra faire l’objet d’une déclaration obligatoire aux ARS. Enfin, dernière recommandation, dès 2026, un régime de mutualisation ou de sous-traitance de la PDA devra faire l’objet d’une expérimentation article 51 « pour améliorer le suivi des traitements chroniques par les officines de proximité ». La Cour des comptes s’appuie dans cette proposition sur l’exemple néerlandais qui ouvre la PDA à l’ensemble des patients polymédicamentés à domicile.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Le bon traitement, ce n’est pas forcément un médicament

En France, près de 8 consultations médicales sur 10 se concluent par une prescription de médicaments, ce qui place le pays parmi les plus gros consommateurs en Europe. Cette surconsommation comporte des risques importants, notamment d’interactions médicamenteuses, responsables de plus de 10 000 décès par an. C’est pourquoi il est important d’encourager un usage raisonné des médicaments et de rappeler que l’enjeu de sobriété médicamenteuse est l’affaire de tous. À cet effet, l’Assurance Maladie relance une grande campagne de sensibilisation diffusée sur tous les écrans depuis le 2 novembre.

Source : Ameli

 

Pénuries de médicaments : vers un renforcement de la réglementation européenne

La commission des affaires européennes du Sénat a examiné la proposition de règlement de la commission européenne visant à lutter contre les pénuries de médicaments. Elle appelle à un texte plus ambitieux et également à favoriser les entreprises dont une part significative de la production de médicaments critiques est réalisée sur le territoire de l’Union, et souhaite continuer à imposer des obligations de stocks de sécurité aux entreprises de la chaîne d’approvisionnement, afin de limiter l’impact des pénuries sur les patients. Elle suggère également que les États membres puissent « demander aux entreprises le remboursement des aides perçues lorsque les engagements d’approvisionnement ne sont pas tenus »et qu’ils continuent à leur « imposer des obligations de stocks de sécurité ».

Sources : pharm-enews.fr et what’s up doc.

Pour en savoir plus : https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/penuries-de-medicaments-le-senat-veut-sanctionner-les-labos-en-cas-de-rupture

 

Upsa veut afficher son « Made in France » : l’ANSM dit non

Le laboratoire d’Agen, qui fabrique notamment Dafalgan et Efferalgan, vient d’obtenir pour l’ensemble de sa production le label « Origine France Garantie ». Une première dans le secteur pharmaceutique. Mais l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) lui interdit de faire figurer cette mention sur ses boîtes, au motif qu’elle relèverait de la publicité.

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/business/laboratoires/upsa-veut-afficher-son-made-in-france-lansm-dit-non?utm_source=sendinblue&utm_campaign=24h_infos_06_11_2025&utm_medium=email

 

Dossier Pharma : l’application du Dossier Pharmaceutique (DP) de l’Ordre rejoint le catalogue de Mon espace santé

Présentée à l’occasion de la dernière Journée de l’Ordre, Dossier Pharma est une application gratuite proposée par l’Ordre national des pharmaciens, destinée au grand public, qui permet entre autres d’accéder au contenu de son dossier pharmaceutique (DP). Elle est désormais référencée dans le catalogue des applications de Mon espace santé.

Lien vers l’article :

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/dossier-pharma-l-application-du-dossier-pharmaceutique-dp-de-l-ordre-rejoint-le-catalogue-de-mon-espace-sante

 

CHIFFRES

 

D’après Gers Data, 91 % des pharmacies françaises appartiennent à un groupement ou à un GIE. En 2025, l’Observatoire LPC (Labo Pharma Conseils) en recensait 98. Trois grandes familles se dessinent : les coopératives, les structures soutenues par des fonds d’investissement et les fédérations d’indépendants et GIE. Source : le quotidien du pharmacien.

Depuis le 1er novembre a débuté la dixième campagne du Mois sans tabac. Une opération menée par Santé publique France, en partenariat avec l’Ordre national des pharmaciens et les syndicats officinaux, dont le succès ne se dément pas d’année en année. « Les pharmacies qui n’auraient pas été contactées par les partenaires de la campagne, ou celles souhaitant se réapprovisionner, auront la possibilité de commander directement sur le site dédié aux partenaires », indique l’Ordre national des pharmaciens. Pour en savoir plus : https://partenaires-mois-sans-tabac.tabac-info-service.fr/

Doctolib est désormais rentable « depuis quelques semaines », a annoncé son cofondateur et PDG Stanislas Niox-Château sur BFM. Douze ans après sa création, la plateforme d’e-santé entre dans « une nouvelle phase de croissance, centrée sur l’intelligence artificielle ». En 2024, elle affichait un revenu annuel récurrent de 348 millions d’€, en hausse de 22,5%, mais encore une perte d’EBITDA ajusté de 53,8 millions. Le modèle de Doctolib, qui compte 3.000 salariés, repose sur la vente de logiciels médicaux SaaS, combinant gestion de cabinet, téléconsultation et prise de rendez-vous, dont 99 % du chiffre d’affaires provient des abonnements des professionnels de santé. Source : l’Usine digitale.

En deux semaines, « le nombre de doses délivrées, avec 3,8 millions de vaccins contre la grippe, devient le plus beau lancement hors Covid depuis 2019 », souligne David Syr, directeur général de GERS Data. C’est 33 % de plus qu’en 2024-2025, et 0,8 % de plus qu’en 2019-2020 (juste avant la pandémie de Covid-19).

Dans le contexte de fortes tensions en Largactil 100 mg en comprimés, les pharmaciens peuvent dispenser, en remplacement, des comprimés de Largactil 25 mg, sans que le patient n’ait à lui présenter une nouvelle ordonnance. Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/actualites/tensions-dapprovisionnement-en-largactil-chlorpromazine-100-mg-comprimes-utilisez-les-comprimes-de-25-mg-en-remplacement

Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, veut consacrer 130 millions d’€ dans le budget de la Sécurité sociale aux futures maisons France Santé, a-t-il annoncé, jeudi, à l’occasion d’un déplacement à Carentan (Manche). Ces structures prendront place dans des lieux déjà existants, comme des maisons de santé (animées par des médecins libéraux) ou des centres de santé (où des médecins salariés exercent), qui recevront chacune un « forfait de 50.000 € ».Dans les zones rurales, la pharmacie pourra devenir la seule structure labellisée.

2 500 € : c’est le montant maximal de l’amende qu’un médecin encourra pour chaque manquement à l’obligation d’alimenter ou de consulter le dossier médical partagé (DMP), selon le PLFSS 2026. Le plafond annuel atteindra 10.000 € par praticien et jusqu’à 100.000 € pour un établissement, note Le Quotidien du Médecin. Les députés ont adopté ces sanctions malgré les critiques de plusieurs élus et syndicats, qui redoutent une charge administrative accrue et un risque de pénalisation excessive pour des outils encore imparfaitement déployés.

25% des recherches web devraient disparaître d’ici 2026 au profit des réponses générées directement par les IA conversationnelles. Source : Gartner.

Une publiée dans Nature Cardiovascular Research montre qu’à effort équivalent, les femmes voient leur risque de maladie coronarienne diminuer plus fortement que celui des hommes. Pour réduire de 30% ce risque, les hommes doivent cumuler environ 530 minutes d’activité physique modérée à intense chaque semaine, tandis que les femmes atteignent ce même effet protecteur avec seulement 250 minutes. Les recommandations actuelles des autorités de santé, qui préconisent 150 minutes d’activité physique par semaine, sont donc plus proches du seuil réellement efficace pour les femmes que pour les hommes. Source : Le Figaro.

La Croix revient sur le succès de la France dans la lutte contre le tabac. Avec 4 millions d’adultes fumeurs en moins qu’il y a dix ans, le journal salue un ensemble cohérent de politiques publiques, de la loi Veil (1976), qui limite la publicité pour le tabac et impose un message sanitaire sur les paquets, à la hausse du prix du paquet, passé de 3,20 € à 12,50 €. « Il ne faut surtout pas relâcher les efforts. La lutte contre le tabac est un ressort sur lequel il faut rester appuyé en permanence », insiste Viêt Nguyen-Thanh, responsable de l’unité addictions de Santé publique France.

1,2 million d’utilisateurs de ChatGPT ont tenu des conversations contenant des « indicateurs explicites de planification ou d’intention suicidaire potentielle », selon OpenAI. L’entreprise estime aussi que chaque semaine, près de 600.000 personnes qui échangent avec l’IA présentent des signes d’urgence de santé mentale liés à des épisodes psychotiques ou maniaques.

Chaque année, 35.000 Français meurent d’un accident vasculaire cérébral (AVC), première cause de mortalité féminine et seconde masculine, rappelle Le Monde. Malgré des progrès thérapeutiques majeurs, dont la thrombolyse et la thrombectomie, la Haute Autorité de santé (HAS) et la Cour des comptes dénoncent de fortes inégalités territoriales de prise en charge. Selon cette dernière, seule la moitié des victimes est conduite dans une unité neurovasculaire, privant environ 70.000 personnes d’un traitement optimal. Un tiers des patients nécessitant une rééducation n’y accèdent pas. « On a fait tellement de progrès scientifiques qu’il faut maintenant se concentrer sur l’offre de soins », souligne la neurologue Charlotte Cordonnier.

Le Parisien alerte sur les échographies de « plaisir » en France, réalisées par des non-professionnels en dehors du suivi régulier des femmes enceintes. Ces séances, souvent proposées dans des commerces sous couvert de « rencontre avec bébé », permettent d’obtenir des photos ou vidéos en 3D et 6D, parfois pour 300 €. « C’est de l’exercice illégal du métier de médecin et de sage-femme », dénonce Isabelle Derrendinger, présidente du Conseil national de l’ordre des sages-femmes, qui a déposé six plaintes en 2025. En juin, une première condamnation à 3.500 € avec sursis a été prononcée à Dunkerque.

Dans un rapport cité par euronews, l’association Pro Generika e.V. alerte l’Allemagne sur sa dépendance aux médicaments chinois. Les trois-quarts (76%) de toutes les substances actives importées en Allemagne pour les antibiotiques proviennent par exemple de Chine. Et même lorsque les médicaments vendus en Allemagne sont fabriqués en Inde ou aux Etats-Unis, ils contiennent, le plus souvent, des composants chinois. L’étude cite également la metformine, un médicament contre le diabète, dont l’un des composants essentiels est presque exclusivement produit en Chine.

313 communes ont perdu leur dernière pharmacie entre 2009 et 2024. En zone rurale les fermetures s’accélèrent. En dix ans, l’Hexagone a perdu 2000 officines, passant sous la barre des 20000 en 2023 en métropole. Source : Le Monde.

Sanofi a annoncé l’installation du nouveau siège de ses activités françaises au cœur du quartier des affaires de La Défense, un projet qui devrait être achevé dans le courant du second semestre 2027. Les 2.700 collaborateurs du laboratoire vont prendre place dans l’immeuble CB3, l’ancien siège de Technip, après une phase de restructuration. « C’est bien plus qu’un déménagement. C’est un projet stratégique pour le groupe, une ouverture sur la science et l’innovation, avec les meilleurs standards environnementaux », déclare Audrey Duval à La Tribune. Ce déménagement est aussi l’occasion de renforcer l’attractivité du site pour les salariés, avec 1.400 m² de terrasses et 1.500 m² d’espaces de sport.

927 : c’est le nombre de médecins non conventionnés (secteur 3) dont les prescriptions pourraient ne plus être remboursées par l’Assurance-maladie à partir de 2027, selon une mesure adoptée dans le cadre du PLFSS 2026. Le gouvernement espère ainsi inciter ces praticiens, qui représentent une fraction marginale du corps médical, à rejoindre la convention médicale, note Le Quotidien du Médecin.

Depuis le 1er novembre, les Maldives sont devenues le premier pays au monde à interdire le tabac aux personnes nées à partir du 1er janvier 2007. Cette annonce s’inscrit dans une grande campagne antitabac lancée par le gouvernement. Selon des statistiques des autorités de santé du pays, la majorité des maladies et des décès aux Maldives seraient liés à la consommation de tabac. Cette lutte a valu au président Mohamed Muizzu un prix spécial lors de la Journée mondiale sans tabac, remis par l’Organisation mondiale de la Santé, en mai dernier, note Le Parisien.

Les laboratoires Innothera procèdent au retrait d’un lot de chaussettes Actys 20 Homme pour un problème de taille, non sans conséquences pour les patients. Conduite à tenir pour les pharmaciens. En raison d’une erreur de conditionnement, le lot 842245 de chaussettes Actys 20 Homme gris en taille 3 (hauteur normale) avec la référence 3664540026004, doit être retourné aux laboratoires Innothera, signale le fabricant dans un courrier adressé aux pharmaciens. Il s’agit d’un mélange entre deux lots, et une taille 1 (hauteur normale) se retrouve à la place d’une taille 3 (hauteur normale). Pour toute question ou information, contacter le fabricant au 0 800 400 067 ou commandes@innothera.com. Source : le quotidien du pharmacien.

L’arrêté portant extension de l’avenant du 28 avril 2025 sur la classification des emplois de la pharmacie d’officine a été publié au Journal officiel le 26 septembre. En conséquence, de nouveaux coefficients s’appliquent aux préparateurs et aux pharmaciens adjoints à partir du mois de novembre. La valeur du point, elle, reste inchangée par rapport à la dernière augmentation de mai 2025 (5,215 €). Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/profession/grille-des-salaires/grille-des-salaires-pour-les-pharmacies-dofficine?utm_source=brevo&utm_campaign=NL_Porphyre_Buzz_03_11_2025&utm_medium=email

86 % des Français jugent leur système de santé surchargé, un record mondial, et 75% identifient le manque de personnel comme le principal problème, contre 45% en moyenne mondiale, selon l’étude « Health Service Report 2025 » réalisée par Ipsos et CESI école d’ingénieurs.

Les radiologues libéraux appellent à une grève nationale le 10 novembre, rapporte Le Quotidien du Médecin. En cause: la baisse de plusieurs tarifs d’imagerie à compter du 5 novembre, décidée unilatéralement par la Cnam dans le cadre du protocole 2025-2027, et deux articles du PLFSS 2026 jugés hostiles à la profession. Le président de la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR), Dr Jean-Philippe Masson, dénonce des mesures « économiquement absurdes et médicalement irresponsables » qui entraîneraient « un allongement des délais d’accès aux examens » et « la fermeture de cabinets en zones rurales ».

Pour l’heure, selon les projections de la Cour des comptes, si aucun effort notable n’est entrepris pour enrayer la dérive, le déficit de la branche maladie – qui s’accroît cette année de 3,4 milliards d’euros pour atteindre 17,2 milliards d’euros – continuera à se creuser. De manière globale, les comptes de la Sécu qui se sont fortement dégradés cette année avec un déficit de 23 milliards d’euros, soit deux fois plus qu’en 2023 et du jamais vu depuis 2012 (hors période Covid), accuseront un trou de 28,7 milliards d’euros en 2026 si rien n’est entrepris. D’où un PLFSS pour 2026 conçu pour enrayer cette dérive avec 9 milliards d’euros d’économies, dont le doublement des franchises et participations (2,3 milliards d’euros) et des baisses de prix des produits de santé conjuguées à des pratiques de bon usage (2,3 milliards d’euros).

1,4 point : c’est la hausse de la CSG adoptée par l’Assemblée sur les revenus du capital pour porter le taux de 9,2% à 10,6%. Cette mesure devrait générer 2,8 milliards d’euros pour le financement de la Sécurité sociale, précise La Tribune.

Le directeur de l’Institut national du cancer, Nicolas Scotté, annonce un partenariat avec Doctolib afin de renforcer la sensibilisation au dépistage et à la prévention des cancers. Le dispositif « Rappels de santé » de Doctolib permettra d’adresser des messages ciblés aux 50 millions d’utilisateurs de la plateforme pour encourager la participation aux dépistages. Pour en savoir plus : https://www.cancer.fr/presse/l-inca-initie-un-partenariat-avec-doctolib

« On est loin des 7 milliards et 587 millions d’euros sur lesquels tablait l’Assurance maladie dans l’avenant 1. Il manque donc quelque 118 millions entre la trajectoire prévue et nos estimations. Ce n’est pas rien », poursuit Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO, qui a toujours jugé que la négociation conventionnelle de 2024 répondait insuffisamment aux problématiques économiques de l’officine.

Avec 81 % des officines engagées dans le TROD angine et 77 % dans le TROD cystite, ces nouvelles missions comptent parmi les meilleurs scores détenus dans le bilan du premier semestre 2025 effectué pour l’Observatoire de l’économie de l’officine, communiqué le 5 novembre. Si le taux reste stable par rapport à l’année 2024 pour le TROD angine, le TROD cystite semble mieux ancré dans les pratiques et gagne 9 points par rapport à l’année dernière. Ces deux missions ne sont devancées que par la vaccination antigrippale – pratiquée par 92 % du réseau – et par le rappel vaccinal (93 %). La remise des kits de dépistage du cancer colorectal est, quant à elle, assurée par 94 % des officines. Le tableau de ces performances est cependant terni par l’implication des pharmaciens dans les autres missions. Les entretiens AVK, AOD et asthme, dans lesquels seulement 13 % des pharmacies se sont investies au cours des six premiers mois de l’année, font figure de lanternes rouges. Recueillant un taux identique, les entretiens chimiothérapie orale stagnent d’une année à l’autre. Pire : les bilans partagés de médication ne sont plus pratiqués que par 11 % des officines quand ils l’étaient encore par 19 % en 2024. Autre signal alarmant : l’entretien femme enceinte, loin de décoller, régresse. Il est proposé par seulement 30 % des officines, contre 43 % en 2024. Une lueur d’espoir cependant : les rendez-vous prévention s’installent peu à peu dans les pratiques, gagnant 3 points. Ils sont pratiqués par 14 % du réseau, tandis que les rendez-vous antalgiques de palier II sont proposés par 18 % des officines. Source : le quotidien du pharmacien.

62 % de l’Ile-de-France est classée en zone d’intervention prioritaire (ZIP), selon l’ARS et l’Association des maires franciliens, signe d’une « sous-densification massive de l’offre de soins ». La Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne et le Val-d’Oise sont les plus touchés. Pour y remédier, les autorités misent sur de nouvelles Maisons France Santé, le dispositif des « docteurs juniors » et des aides communales renforcées.

Un sondage Elabe pour Les Echos souligne la forte opposition des Français aux économies en santé. 71% des personnes interrogées estiment qu’il ne faut pas réduire les dépenses, « même si cela creuse le déficit public, car la santé est prioritaire ». A l’inverse, 28% jugent que les soins « pèsent trop sur les finances publiques ». Alors que le gouvernement multiplie les pistes d’économies pour 2026, peu de mesures trouvent grâce aux yeux des Français. Ils sont 75% à rejeter l’idée d’une contribution exceptionnelle sur les contrats des mutuelles et assurances santé, 66% à s’opposer au doublement des franchises médicales et 68% à dénoncer la création de nouvelles franchises sur les dispositifs médicaux, notamment.

D’ici 2050, la France comptera 700.000 seniors supplémentaires en perte d’autonomie, pour un total de 2,8 millions de personnes dépendantes, selon l’Insee. Un défi financier majeur: le coût de l’inaction atteindrait 48 milliards d’€ par an, prévient l’économiste Frédéric Bizard. Il recommande donc d’agir dès aujourd’hui. Deux « virages » sont à prendre: le domiciliaire (en privilégiant le soutien à domicile des personnes âgées plutôt que l’hébergement en Ehpad) et le préventif (en repérant le plus tôt possible les seniors fragiles pour leur proposer un programme afin de retarder, voire d’éviter, l’entrée dans la dépendance). Source : Le Figaro.

Pour éviter les dérives, seules sept plateformes ont reçu l’agrément officiel du ministère de la Santé : Medadom, Tessan, Qare, Medaviz, MédecinDirect, Livi et EOS Care. Lien vers l’article : https://www.passeportsante.net/magazine/sante?doc=teleconsultation-arret-maladie-cerfa-securise

L’organisme de répression des fraudes publie les résultats de son enquête sur la qualité des compléments alimentaires. Près d’un tiers des établissements contrôlés présentait une anomalie. Des sanctions ont été prononcées. Emploi d’allégations thérapeutiques interdites, emploi d’allégations non justifiées, problèmes de composition… La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) publie les résultats de son enquête menée en 2023 sur les compléments alimentaires disponibles sur le marché. Sur un panel de 270 établissements contrôlés – laboratoires de fabrication, parapharmacies, salles de sport, sites Internet et commerces de détail – une anomalie a été constatée dans un tiers des cas. Des mentions d’étiquetage à rectifier, des allégations interdites ou fausses et des écarts plus ou moins importants entre les dosages annoncés et les dosages réels ont été recensés. 37 % des produits destinés aux adultes présentaient une anomalie, et 20 % de ceux destinés aux enfants. Pour en savoir plus : https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/laction-de-la-dgccrf/les-enquetes-et-les-controles/complements-alimentaires-des-anomalies-encore-trop-nombreuses

Neuf classes thérapeutiques rejoignent le registre officiel des groupes hybrides. Une évolution majeure pour la substitution, la continuité des traitements et la maîtrise des coûts. Lien vers l’article : https://www.pharma365.fr/je-m-informe/cote-medicament/21-nouveaux-groupes-hybrides-arrivent/

Tous les deux mois, sur l’heure du déjeuner (12 h 30-13 h 30), des étudiants en pharmacie présenteront, en visioconférence, leur sujet de thèse à des pharmaciens d’officine franciliens. Quinze minutes maximum : dix pour exposer leur travail, cinq pour échanger. Pour en savoir plus : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/business/rh-et-management/carriere/thesez-vous-etudiants-en-pharmacie-et-titulaires-se-couperont-ils-la-parole?utm_source=sendinblue&utm_campaign=24h_infos_05_11_2025&utm_medium=email

L’expérimentation de « Suivi à domicile des patients sous anticancéreux oraux », dite Onco’link, qui devait s’arrêter au 31 octobre, sera reconduite pour 18 mois avant d’être généralisée, selon une communication du ministère de la Santé. Au total, 2 719 pharmaciens étaient impliqués dans les parcours Onco’link (chiffres de décembre 2023). Le parcours protocolisé fait l’objet d’une rémunération au forfait, avec trois séquences distinctes permettant le retrait progressif de l’équipe hospitalière, le forfait pour le pharmacien étant compris entre 40 et 80 euros selon les séquences. Pour en savoir plus : https://therapiesorales-onco-link.fr/les-professionnels-de-sante/le-pharmacien-oncolink/

Une nouvelle étude française montre une augmentation du risque de troubles neurodéveloppementaux, en particulier du trouble du développement intellectuel, chez les enfants dont le père a été traité par valproate dans les quatre mois précédant leur conception.

Lien vers l’article :

http://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/medicament/valproate-chez-le-pere-les-risques-pour-lenfant-naitre-se-confirment?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20251107%5D&utm_content=20251107&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

GROUPEMENTS

 

Faut-il mieux réguler les groupements de pharmacie ?

Député (Les Démocrates) du Rhône et médecin de profession, Cyrille Isaac-Sibille veut mieux réglementer les groupements de pharmacie. Après avoir déposé sans succès un premier amendement dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, l’élu est revenu à la charge cette année avec une nouvelle proposition, qui vise cette fois à interdire certains d’entre eux. Président de Federgy, la chambre syndicale des groupements et enseigne de pharmacies, Alain Grollaud avait tenu à réagir par un communiqué dès la publication de l’amendement. « Vengeance un an après ? Incompétence ? Compromission ? », interrogeait Federgy au sujet de cet amendement qualifié de « scandaleux et d’insensé ». « Il y a un mélange des genres, on confond tout. Ce député s’enferme dans son erreur. Un an après, il n’a toujours rien compris. Le capital des officines et celui des groupements, cela n’a rien à voir, tient à préciser Alain Grollaud. Federgy a toujours été contre la financiarisation des officines. Nous sommes prêts à travailler sur ce point avec les syndicats. Empêcher des tierces personnes d’entrer au capital des pharmacies c’est un sujet, mais qu’est-ce que cela a à voir avec le capital des groupements ? », demande-t-il de nouveau, révolté contre cette volonté d’interdire certaines des structures que son organisation défend.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

François Douère : « On a remonté les remises directement sur la facture »

Coopérative détenant sa propre gamme de génériques, EvoluPharm a pu ajuster les remises dans les 24 heures suivant les annonces réglementaires et politiques. Selon son directeur général, François Douère, cet avantage sera plus qu’utile dans les mois à venir pour atténuer l’impact des décisions sur la trésorerie des adhérents. « Le fait d’avoir notre propre gamme de génériques et d’être une entreprise à taille humaine nous a permis de réagir vite », se félicite François Douère. Dès la publication du décret du 4 août, EvoluPharm a baissé ses remises sur les génériques à 30 %, avant de les remonter à 40 % dès l’annonce de la suspension de l’arrêté le 25 septembre après la publication de l’arrêté de suspension, le 7 octobre. Aujourd’hui, le groupement affirme arrive à maintenir un taux de 40 % sur la majorité de ses produits, sauf contraintes imposées par le laboratoire. EvoluPharm a négocié avec ses partenaires (Biogaran, EG Labo, TEVA, Arrow) un système permettant de remonter les remises directement sur la facture, sans délai ni avance. Un moyen de rassurer les pharmaciens sur leur trésorerie.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Apothical : un calendrier de l’avent pour la 5ème année

Le calendrier de l’avent Apothical contient 350 € de produits et est vendu 59,90 €. Sous l’impulsion de Véronique Duché Orillard et avec un travail colossal mené par Marie Zeroukian et les équipes du siège, ce pari un peu fou est devenu un succès national. Ce calendrier est avant tout une manière de dire merci aux patients. Il touche toutes les générations et est perçu comme un cadeau original apportant indéniablement une touche de jeunesse au formidable métier de pharmacien.

Lien vers le post : https://fr.linkedin.com/posts/adrien-soumet-2aa1351b6_apothical-innovation-pharmacie-activity-7387514359591350272-DzXG

Lien vers les vidéos « humoristiques » des pharmacies sur le calendrier :

https://www.tiktok.com/@pharmaciecheminlong/video/7567475716107947286

https://www.instagram.com/reels/DQlYp0EDSeG/

 

Pharmabest : un partenariat solidaire et antigaspi au service des familles

En France, près d’1 bébé sur 5 naît dans une famille en situation de précarité alimentaire d’après l’Insee.
Pour répondre à cet enjeu, PharmaBest s’associe au Laboratoire Modilac – Groupe Savencia et à COMERSO afin de donner une seconde vie aux boîtes de lait infantile à date de durabilité minimale courte, encore parfaitement consommables. Grâce à ce dispositif, les pharmacies PharmaBest identifient les produits concernés, Comerso organise leur collecte et leur redistribution et les associations locales partenaires les offrent directement aux familles qui en ont besoin.

Pour en savoir plus : https://fr.linkedin.com/posts/pharmabest-r-seau-pharmacies_pharmabestnews-solidarit%C3%A9-antigaspi-activity-7384126199264083968-tM9t

 

Hygie31 : un écosystème au service de la santé pour tous et partout

Ni groupement ni simple réseau, Hygie31 s’impose comme un acteur européen original, fédérant enseignes, plateformes e-commerce et groupements régionaux autour d’une même ambition : renforcer la pharmacie indépendante et garantir un accès équitable à la santé pour tous et partout. Interview avec Hervé Jouves, président de Hygie31. Hygie31 revendique un modèle exclusivement tourné vers les pharmaciens indépendants.

Lien vers l’article : https://www.pharma365.fr/je-m-informe/hygie31-un-ecosysteme-au-service-de-la-sante-pour-tous-et-partout/

 

Giphar lance « l’Offre Responsable » : un nouveau référentiel vertueux en pharmacie

Le groupement Giphar déploie un dispositif inédit baptisé Offre Responsable, associant scoring environnemental indépendant et visibilité en officine. Objectif : valoriser les produits les plus engagés et accompagner la transition durable du réseau, sans bouleverser le référencement existant.

Lien vers l’article : https://www.pharma365.fr/je-gere-mon-officine/mon-service-en-plus/giphar-lance-loffre-responsable-un-nouveau-referentiel-vertueux-en-pharmacie/

 

RETAIL

 

Joybuy, concurrent e-commerce chinois d’Amazon, ouvre en France

Joybuy, filiale du géant chinois JD.com, ouvre sa plateforme française en concurrence d’Amazon. JD.com est la société qui a récemment racheté le détaillant allemand de produits high tech Ceconomy, actionnaire de Fnac Darty (à 22%).  Le site joybuy.fr ouvre en version béta avec une diversité de produits dans la mode, l’électroménager, la high-tech (Apple, Samsung, … ), des boissons, de l’épicerie, des aliments pour animaux, des cosmétiques, etc.  Joybuy est déjà lancé en Allemagne, en Grande-Bretagne ou en Belgique. Il propose tous types d’articles et se positionne en termes de prix face à Amazon plutôt que des prix cassés de Temu ou Shein. Joybuy apparaît comme une menace de plus pour le e-commerce français.

Lien vers l’article : https://www.larevuedudigital.com/joybuy-concurrent-e-commerce-chinois-damazon-ouvre-en-france/

Lien vers le site web de Joybuy : https://www.joybuy.fr/

 

AGENDA

 

3-30 novembre 2025 : nouvelle campagne de communication de l’INCa sur la vaccination contre les HPV. Cette campagne s’adressera en priorité aux parents d’enfants de 11 à 14 ans. Les différents canaux : radio et audio-digital, digital et affichage dynamique dans les maisons de santé. Cette communication s’inscrit dans le cadre de la 3ème campagne de vaccination dans les collèges. Elle a pour objectif de continuer à accroître la notoriété de la vaccination, informer sur ses bénéfices, ainsi que de rassurer sur l’efficacité et la sûreté du vaccin. Pour en savoir plus : https://www.info.gouv.fr/actualite/papillomavirus-humain-pourquoi-vacciner-les-jeunes