Actualités du 10 au 21 novembre 2025

PLFSS 2026

 

Les amendements déposés pour la séance publique au Sénat

Le délai de dépôt des amendements pour l’examen du PLFSS 2026 au Sénat en Séance publique était fixé au 17 novembre à midi. 1269 amendements ont été déposés, dont certains au nom de la commission des Affaires sociales qui a examiné le rapport des rapporteurs samedi. Sans grande surprise, le Sénat tâche de revenir au texte initial de Gouvernement et propose notamment de supprimer les articles additionnels adoptés à l’Assemblée nationale. On notera principalement 4 sujets : les antennes, la pénétration des biosimilaires, la suppression de la procédure de référencement. Federgy a suggéré aux sénateurs deux amendements : un sur les antennes et l’autre sur la suppression de l’article 35. Le texte est examiné en séance publique depuis le 19 novembre. Il sera (éventuellement) discuté les 23, 24 et 25 novembre 2025.

Lien vers l’ensemble des amendements :

https://www.senat.fr/amendements/2025-2026/122/accueil.html

Lien vers l’article du pharmacien de france sur les derniers amendements : https://lepharmaciendefrance.fr/bientot-des-vaccins-chez-tous-les-effecteurs/

 

Budget de la Sécu : les médecins menacent à nouveau d’un mouvement historique

Le PLFSS pour 2026 rallume les braises d’une contestation latente. Dans un texte publié sur Facebook, le docteur Jérôme Marty, président du syndicat UFML-S, charge frontalement la trajectoire budgétaire retenue pour la médecine de ville et dénonce une succession de mesures « coercitives » qui, selon lui, « déchirent la médecine libérale ». L’appel à un « mouvement historique » marque un tournant : le syndicat estime que la combinaison des contraintes financières et réglementaires crée un point de rupture.

Pour en savoir plus : https://www.caducee.net/actualite-medicale/16690/jerome-marty-charge-le-plfss-2026-et-appelle-les-medecins-a-un-mouvement-historique.html

 

« Il est temps d’agir » : les médecins nordistes appelés à boycotter le DMP et les ordonnances numériques
Contre les attaques de l’Assemblée nationale, la CSMF des Hauts-de-France a décidé de lancer une première action collective. Elle appelle les médecins de la région à stopper dès maintenant l’alimentation du DMP ainsi que la réalisation d’ordonnances numériques. 

Source: egora.

 

MG France s’oppose aux orientations du PLFSS 2026

Alors que le PLFSS est actuellement examiné au Parlement, MG France, signataire de la convention, affirme ses inquiétudes et sa colère.

Lien vers le communiqué : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/238109/mg-france-soppose-aux-orientations-du-plfss-2026-communique/

 

Les médecins du travail regardent avec inquiétude les évolutions du PLFSS 2026

Les débats parlementaires ont notamment ciblé la visite médicale obligatoire après congé maternité, brièvement rendue optionnelle avant d’être rétablie en commission. Pour les professionnels, cet examen demeure pourtant crucial pour adapter le poste après des séquelles physiques ou protéger les femmes allaitantes exposées à des risques chimiques. Autre point de tension: la limitation légale des durées d’arrêt maladie (1 mois pour une première prescription, 2 mois pour un renouvellement). Les médecins dénoncent une logique comptable et un risque de retours prématurés au travail. Source: Le Monde.

 

L’obligation vaccinale des soignants ressurgit avant l’examen sénatorial

Rejetée de peu par les députés, la mesure imposant la vaccination contre le Covid-19 aux soignants réapparaît dans le texte transmis aux sénateurs. Le Rassemblement national dénonce une manœuvre politique, tandis que le gouvernement invoque le strict respect des règles constitutionnelles régissant les lois de financement de la Sécurité sociale. Par ailleurs, la Haute Autorité de santé (HAS) vient de publier une note de cadrage sur l’évaluation de la pertinence de la mise en place d’une obligation vaccinale contre la grippe saisonnière notamment pour les professionnels de santé libéraux et les personnels des établissements de santé et médicosociaux. Le Ministre chargé de la santé avait saisi l’autorité sur ce sujet le 31 mars 2025. La recommandation de la HAS devrait être rendue au printemps 2026.

Sources : le moniteur des pharmacies, le quotidien du pharmacien.

Lien vers l’article du quotidien : 

http://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/lobligation-vaccinale-reapparait-au-senat?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20251117%5D&utm_content=20251117&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Pas d’impôts en moins pour les pharmaciens adhérant aux groupements coopératifs

Dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, l’Assemblée nationale avait introduit un dispositif d’exonération sociale et d’allégement d’impôt sur les sociétés pour les coopératives pharmaceutiques. Le Sénat l’a supprimé le 20 novembre en séance publique au motif que la commission n’est pas favorable à l’instauration de nouvelles niches sociales mais également que « cet article instaure non seulement une niche sociale, mais aussi une niche fiscale » et enfin « qu’aucun élément de coût n’a été évoqué » sur cette mesure.

Sources : le moniteur des pharmacies, Sénat.

 

Fraudes : ce que les mesures prévues dans le PLFSS pourraient changer à l’officine

Le projet de budget de la Sécurité sociale renforce l’arsenal contre les fraudes et reconfigure plusieurs mécanismes de contrôle. Ces dispositions modifient l’environnement de prise en charge, qu’il s’agisse de prescriptions, tiers payant, validité des droits ou sanctions des prescripteurs. Autant de points concrets pour les officines.

Lien vers l’article : 

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/legislation/justice/fraudes-ce-que-les-mesures-prevues-dans-le-plfss-pourraient-changer-a-lofficine?utm_source=sendinblue&utm_campaign=24h_infos_21_11_2025&utm_medium=email

 

Les amendements à retenir à l’Assemblée nationale

L’examen du PLFSS 2026 à l’Assemblée nationale a été interrompu le 12 novembre dans la nuit, les députés ayant dépassé le délai d’examen autorisé par la Constitution. Le Gouvernement a alors interrompu les débats pour envoyer le texte au Sénat tout en précisant que le texte ainsi transmis intégrerait les 329 amendements adoptés à l’Assemblée nationale. A noter, les articles 33 (biosimilaires) et 35 (procédure de référencement), n’ont pas été discutés. Aucun amendement n’a donc été adopté sur ces articles. De plus, à noter, parmi les articles du PLFSS initiaux supprimés par amendements :

  • Les trois premiers articles du PLFSS, qui rectifient les équilibres Recettes et dépenses pour 2025 ainsi que les Ondam et sous-Ondam pour 2025.
  • Article 6 qui prévoit le gel du barème de la CSG pour 2026.
  • Article 7 qui prévoit une contribution exceptionnelle sur les complémentaires santé
  • Article 18 qui étend les participations forfaitaires et franchises médicales aux consultations dentaires et dispositifs médicaux.
  • Article 26 qui instaure une surcotisation sur les revenus des activités non conventionnées pour répondre aux dépassements d’honoraires des professionnels de santé.
  • Article 44 qui introduit le gel des prestations sociales pour 2026.

Lien vers le texte du Sénat : https://www.senat.fr/leg/pjl25-122.html

Lien vers l’article d’egora : https://www.egora.fr/actus-pro/politiques/medecine-esthetique-equipe-de-soins-traitante-docteurs-juniors-retour-sur-les

 

Médicaments génériques : les députés veulent reprendre la main sur le plafond des remises pour les pharmacies

Ce samedi 8 novembre, les députés ont voté en première lecture pour fixer à 40 % le plafond des remises commerciales que peuvent accorder les laboratoires sur les médicaments génériques. À l’origine du débat, un arrêté du 4 août qui avait plafonné au 1er septembre dernier ces remises à 30 % du prix hors taxes au lieu de 40 % auparavant.  Les députés ont approuvé à la quasi-unanimité des amendements identiques venant d’un côté comme de l’autre de l’hémicycle, dont l’un du rapporteur général Thibault Bazin (LR), contre l’avis du gouvernement. La ministre de la Santé Stéphanie Rist s’est dite défavorable à cette mesure, soulignant qu’à la suite de l’arrêté du mois d’août, une mission avait été lancée « sur la transparence des prix, sur les flux financiers », confiée à l’Inspection générale des finances et à l’Inspection générale des affaires sociales, qui doit rendre son rapport « à la fin de l’année ». À la suite de quoi une « concertation […] sera lancée en janvier pour redéfinir le modèle économique des pharmacies ».  « Ce que vous faites ici avec ce plafond, c’est que vous allez rigidifier, là où on essaie de se dire “on fait un diagnostic commun avec le rapport, on se met tous autour de la table et on redéfinit le modèle” », a-t-elle déploré. A noter que Federgy avait notamment été force de proposition sur ce sujet et avait porté cet amendement.

Source : Ouest France.

Lien vers les amendements adoptés :

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/1907/AN/5

 https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/1907/AN/1164

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/1907/AN/2238

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/1907/AN/1862

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/1907/AN/882

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/1907/AN/472

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/1907/AN/374

 

47 % du chiffre d’affaires pour 0,7 % des volumes : le débat sur la transparence des prix des médicaments chers ne fait que commencer

Face aux alertes des industriels sur l’impact de la transparence des prix des médicaments, le député Hendrik Davi dénonce un chantage et plaide pour un contrôle démocratique. Les pharmaciens, eux, pointent les risques financiers et appellent à repenser un système jugé obsolète, entre pertinence clinique et confidentialité stratégique. Le vote de l’amendement visant à rendre publics les prix réels des médicaments a fait fortement réagir l’industrie pharmaceutique. Pour le député porteur de l’amendement, Hendrik Davi, certains laboratoires ont « brandi la menace de quitter le marché français. Un chantage inacceptable qui prend les patients en otage ». Selon lui, le Parlement doit pouvoir contrôler les prix réellement payés par la collectivité, afin de « restaurer un contrôle démocratique sur des coûts cachés colossaux. »

Lien vers l’amendement : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/1907/AN/378

L’analyse de sa position : https://www.politis.fr/articles/2025/11/prix-des-medicaments-refuser-la-prise-dotage-de-lindustrie-pharmaceutique/

 

La « croix orange », nouveau repère dans le parcours de soins ?

C’est une petite révolution : la croix orange pourrait rejoindre la croix verte des pharmacies et la croix rouge des urgences, dans le paysage de la santé. En discussion dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, cette signalétique désignerait de nouvelles structures de soins non vitaux immédiats.

Lien vers l’article : 

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/profession/socio-professionnel/la-croix-orange-nouveau-repere-dans-le-parcours-de-soins?utm_source=sendinblue&utm_campaign=24h_infos_15_11_2025&utm_medium=email

 

« Le risque, c’est que tout le monde se barre en secteur 3 » : le déremboursement des prescriptions des médecins déconventionnés voté à l’Assemblée

Les députés ont adopté, dimanche 9 novembre en séance plénière, un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 visant à dérembourser les actes, produits de santé et prestations prescrits par les médecins déconventionnés à partir de 2027. Une exception : les prescriptions réalisées à titre gracieux. « Il y a une injustice entre médecins conventionnés ou non », a déclaré Thibault Bazin, rapporteur général du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026, estimant que « les premiers doivent rendre des comptes à l’Assurance maladie ». « Dans certains territoires désertifiés, les patients sont otages des praticiens qui ont choisi de se déconventionner », a poursuivi le député membre du groupe « Droite Républicaine », accusant les médecins en secteur 3 de ne plus respecter « la philosophie initiale de l’Assurance maladie ».

Source : egora.

 

Frédéric Valletoux souligne l’urgence d’une réforme structurelle

Député Horizon de la Seine-et-Marne et président de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, Frédéric Valletoux était l’invité, le 5 novembre, des Contrepoints de la santé. L’occasion de faire le point sur les enjeux qui entourent l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2026, au Parlement, ces prochaines semaines. Interrogé par Sophie Beaupère, déléguée générale d’Unicancer, Frédéric Valletoux s’est dit favorable à une loi de programmation pluriannuelle afin de permettre aux acteurs du système de santé de travailler plus sereinement sur leur investissement, la prévention et la recherche ; domaine « pour lesquels il est difficile de raisonner à un an ». Il faut selon lui davantage de « modernité dans la gestion de la politique publique, ce qui demande à s’inscrire dans une pluriannualité, a-t-il insisté. Cependant, dans ce domaine, « les parlementaires sont empêchés » car les règles de la dépense publique ne peuvent être modifiées que par le gouvernement.

Lien vers l’article : https://www.weka.fr/actualite/sante/article/plfss-2026-frederic-valletoux-souligne-l-urgence-d-une-reforme-structurelle-206690/

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Soins des plaies, retrait de tique…: demain en pharmacie et dans les Maisons France Santé

C’est une étape décisive pour OSyS : son déploiement national s’appuiera entre autres sur le réseau des Maisons France Santé. L’annonce a été faite par la ministre de la Santé, Stéphanie Rist, lors de la Journée nationale des porteurs de projets d’expérimentations en santé (article 51). Le réseau de 5 000 Maisons France Santé doivent voir le jour d’ici 2027 sur tout le territoire et pour lequel le gouvernement a annoncé débloquer 130 millions d’euros. La mission de ces Maisons France santé sera de garantir à chaque citoyen l’accès à un professionnel de santé en moins de 48 heures et à moins de trente minutes de chez lui. Dans cette organisation repensée, l’officine prendra une place centrale : dans de nombreuses zones rurales, la pharmacie constituera à elle seule une Maison France Santé. Les officines éligibles bénéficieront d’un forfait annuel de 50 000 euros destiné à renforcer les équipes ou à réaménager les espaces.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Des entretiens pharmaceutiques en cours d’élaboration

Dès l’automne 2026, les officinaux devraient pouvoir proposer des entretiens à leurs patients diabétiques de type 2. 4 millions de personnes pourraient être concernées par le futur accompagnement pharmaceutique dédié au diabète de type 2. Évoquée au cours de la dernière commission paritaire nationale des programmes d’accompagnement (CPNPA) qui regroupe représentants de l’Assurance maladie et des pharmaciens, cette nouvelle mission fait actuellement l’objet de travaux. Sept thèmes d’accompagnement ont d’ores et déjà été définis (compréhension de la pathologie, traitements, observance, complications, suivi du diabète pour éviter les complications, règles hygiéno-diététiques, activité physique) et la CNAM se prépare à communiquer. L’Assurance maladie prévoit une large campagne de communication début 2026 par le biais d’une vidéo explicative, ces entretiens étant prévus de démarrer au début de l’automne 2026.

Sources : pharm-enews, le pharmacien de France.

Lien vers l’article du pharmacien de France : https://lepharmaciendefrance.fr/entretiens-diabete-en-vue-a-lofficine/

 

Vaccins délivrés en officine : pourquoi l’État veut appliquer une marge unique

Mardi 18 novembre, une réunion entre les syndicats de pharmaciens titulaires et la Direction générale de la santé (DGS) a fait émerger une option inattendue : appliquer une marge unique aux vaccins antigrippaux normodosés, adjuvantés et hautement dosés. Officiellement motivée par un objectif d’équité, cette piste est interprétée par les syndicats comme un instrument d’économie budgétaire dont l’impact dépasserait largement le seul périmètre vaccinal.

Lien vers l’article :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/nouvelles-missions/vaccination/vaccins-delivres-en-officine-pourquoi-letat-veut-appliquer-une-marge-unique?utm_source=sendinblue&utm_campaign=24h_infos_19_11_2025&utm_medium=email

 

Fraude sociale : les pharmaciens dans le collimateur

Adopté par le Sénat le 18 novembre, le projet de loi antifraude durcit nettement le contrôle des professionnels de santé. Sanctions cumulées, plaintes obligatoires et accès élargi aux données financières : les officines entreront dans un environnement de surveillance renforcée dès 2026. La principale mesure qui, selon le gouvernement, permettra d’avoir « plus d’impact » contre les professionnels de santé au « comportement abusif » est le cumul, pour une même fraude, des sanctions financières et des sanctions conventionnelles, ce qui était jusqu’à présent interdit. En clair, les professionnels de santé fraudeurs pourront recevoir deux sanctions pour la même action quand elle est caractérisée et importante. « On est dans une logique de proportionnalité », précise le cabinet de Stéphanie Rist. Autre mesure envisagée : l’obligation pour les organismes de la Sécurité sociale de concevoir et de mettre en place un programme de contrôle et de lutte contre la fraude, et l’obligation de déposer plainte lorsqu’une fraude constatée dépasse un certain seuil (à fixer par décret), que la fraude soit commise par un professionnel de santé ou non. Pour sécuriser les demandes de remboursement, il est également question de favoriser les échanges d’informations entre les organismes complémentaires et la Caisse nationale de l’assurance-maladie (CNAM) dans le cadre de suspicions de fraude. L’un des enjeux est de respecter la confidentialité des données de santé des assurés. A noter, il a notamment adopté un amendement visant à suspendre temporairement le tiers payant pour les assurés sanctionnés pour fraude. Par ailleurs, les agents de l’assurance-maladie auront accès aux données patrimoniales, aux transactions immobilières et aux contrats d’assurance vie, de capitalisation ou de placements, pour pouvoir accomplir leurs missions de contrôle et de recouvrement des fraudes sociales, entre autres par les professionnels de santé.

Source : le quotidien du pharmacien.

Pour en savoir plus : https://www.senat.fr/dossier-legislatif/pjl25-024.html

 

Lutte contre le gaspillage de médicaments : les infirmiers s’estiment les plus efficaces

Le récent rapport de la Cour des comptes sur la délivrance à l’unité (DAU) fait vivement réagir Convergence Infirmière. Alors que le document place très largement les pharmaciens au centre de ses propositions, les infirmiers affirment qu’ils sont les mieux placés pour agir. Pour Convergence infirmière, « des économies durables et massives ne sont possibles dans les soins à domicile qu’avec l’investissement des infirmiers libéraux. » Le syndicat chiffre même le gaspillage à 1,476 milliard d’euros par an, imposant d’aller bien plus loin que la seule délivrance à l’unité : « La lutte contre le gaspillage doit être globale et concerner aussi les dispositifs médicaux et petits matériels. »

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Son suppléant refuse de siéger : Stéphanie Rist candidate à sa réélection en tant que députée

Alors que son suppléant a refusé de siéger au Parlement, la ministre de la Santé, Stéphanie Rist, a annoncé candidater à sa réélection pour la législative partielle de la 1ère circonscription du Loiret.  Une élection législative partielle doit donc se tenir dans un délai de trois mois dès que le siège de député sera laissé vacant, ce qui n’est pas encore le cas.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/politiques/son-suppleant-refuse-de-sieger-stephanie-rist-candidate-sa-reelection-en-tant

 

Une proposition de loi veut interdire la vente de tabac à tous les jeunes nés après 2014

Le député écologiste Nicolas Thierry a annoncé, mardi 4 novembre, le dépôt d’une proposition de loi transpartisane visant à interdire la vente de tabac à toutes les personnes nées après 2014. Objectif : créer la première génération sans tabac. Le texte est soutenu par des associations de patients et anti-tabac.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/politiques/une-proposition-de-loi-veut-interdire-la-vente-de-tabac-tous-les-jeunes-nes#:~:text=En%20pratique%2C%20%C3%A0%20compter%20du,contre%20le%20tabac%20(ACT).

La carte Vitale sur smartphone désormais accessible à tous les Français

La carte Vitale dématérialisée est accessible à compter de ce mardi 18 novembre à tous les assurés, qui peuvent l’utiliser via une application dédiée. Ce format n’est pas destiné à remplacer la version physique de la carte Vitale. Déjà expérimentée dans plusieurs départements, l’application carte Vitale est en effet généralisée dans tout le territoire depuis ce mardi 18 novembre. Depuis mars, cette fonctionnalité était disponible pour tous les utilisateurs en se connectant via France Identité. Ils peuvent à compter d’aujourd’hui s’identifier – quel que soit leur département – grâce à un système de reconnaissance facile, en réalisant une courte vidéo de leur visage et en présentant une pièce d’identité. Le dispositif est plébiscité par les officines, qui sont 65 % à avoir déjà pris en charge l’appli carte Vitale et 80 % dans les régions où les deux parcours d’identification étaient déployés. En Île-de-France, c’est une pharmacie sur deux qui a déjà pris en charge l’appli carte Vitale (contre seulement 12,5 % pour les médecins généralistes). Lors du passage au comptoir, le patient présentera le QR Code affiché dans l’application ou, en « sans-contact », en utilisant un lecteur NFC compatible.

Source : egora, le quotidien du pharmacien.

 

« Reprendre le gouvernail » : dixit Christophe Le Gall, co-fondateur de l’UPGF

Pharmacien titulaire à Angers et président de l’UNPF, Christophe Le Gall détaille la genèse et les ambitions de l’UPGF, syndicat mixte lancé avec l’UDGPO. Défenseur d’un modèle libéral et équilibré, il plaide pour la valorisation du temps officinal, un plancher de 15 € par acte, la reconnaissance de la PDA à 1 €/jour/patient, et une gouvernance ouverte à tous les pharmaciens. Pour les lecteurs qui ne vous connaîtraient pas encore… Christophe Le Gall : Je suis installé depuis trente ans à Angers et je passe encore quarante heures par semaine au comptoir. Je suis venu au syndicalisme un peu par hasard, grâce à des rencontres avec des confrères comme Éric Myon et Vincent Kuntz, des pharmaciens profondément attachés à leur métier. Ma conviction est que la place du pharmacien est au cœur de l’équipe et au contact du patient. Notre rôle, c’est de soigner, d’écouter, de conseiller, pas de se disperser dans des tâches administratives. Être au comptoir, c’est comprendre la réalité du métier et défendre ce qui en fait la valeur : la proximité, la compétence, la confiance.

Source : pharma 365.

 

Vaccination en pharmacie : un syndicat infirmier attaque les officinaux

Une campagne virale menée par Convergence Infirmière dénonce la vaccination en officine à coups d’images choc et de témoignages anonymes. Derrière cette offensive, un enjeu beaucoup plus stratégique : le futur des missions de premier recours. La présidente du syndicat Convergence Infirmière a mené, durant une semaine, une campagne contre la vaccination à l’officine, à coups de témoignages anonymes et d’images non sourcées. « Chercher à jeter le discrédit sur toute une profession à partir d’une dizaine de témoignages anonymes et de photos douteuses met à mal les relations interprofessionnelles », réagit Delphine Chadoutaud, présidente de l’URPS d’Île-de-France et présidente USPO de l’Essonne qui a été choquée par ces tweets. « Comme dans toutes les professions, il existe des moutons noirs, mais au niveau local, les relations sont apaisées. Ce que fait Convergence Infirmière est contre-productif car nous avons besoin d’être solidaires face au pouvoir public. » L’élue rappelle que tous les pharmaciens ont été formés avant de vacciner et que l’acte est rémunéré 7,50 euros. « On est loin de la machine à fric. »

Sources : pharma 365 et le quotidien du pharmacien.

 

Téléservice ADAC : un outil utile mais perfectible

Afin de renforcer la lutte contre les fraudes, améliorer la dispensation et mieux maîtriser les dépenses de santé, un nouveau téléservice dénommé « Aide à la détection d’atypies de consommation » (ADAC) a été lancé par l’Assurance maladie. Accessible sur amelipro depuis le 9 octobre dernier via votre carte CPS ou e-CPS, cet outil vous permet de repérer, préalablement à la délivrance, des pratiques de consommation atypiques pour quatre types de produits sensibles susceptibles de faire l’objet de trafics, de fraudes, de surconsommations ou de dépassements des seuils annuels, en l’espèce :

  • les bandelettes de glycémie ;
  • les capteurs de glucose interstitiel ;
  • le Subutex® et ses génériques ;
  • et les médicaments anticancéreux onéreux.

La FSPF regrette que le téléservice ADAC ne soit pas directement intégré dans les logiciels de gestion d’officine (LGO), afin de permettre aux pharmaciens d’officine de consacrer davantage de temps à leurs patients plutôt qu’à la réalisation de nouvelles tâches administratives.

Lien vers l’article : https://www.fspf.fr/teleservice-adac-un-outil-utile-mais-perfectible/

 

Dénigrement de la profession : l’USPO porte plainte

L’USPO a constaté plusieurs vagues de dénigrements de notre profession par d’autres professionnels de santé, à travers la voix de leur Président(e) de syndicat via les réseaux sociaux. Ces agissements portent atteinte d’une part à la légitimité des missions de santé publique assurées par les pharmaciens et d’autre part à leur statut de professionnel de santé déontologiquement responsable.

L’USPO a donc décidé de porter plainte auprès de l’Ordre national des pharmaciens pour signaler, dénoncer et faire condamner ces propos tapageurs inacceptables pour notre profession.

 

Vaccins, Osys : excédés par le dénigrement, les pharmaciens portent plainte contre des infirmiers et des médecins

L’Ordre national des pharmaciens saisit la justice après une multiplication d’attaques publiques visant les pratiques vaccinales et les missions issues de l’expérimentation Osys. L’USPO s’associe à la plainte. La FSPF choisit la conciliation, tout en dénonçant des dérives nuisibles à la coopération interprofessionnelle. Pour l’USPO, cette plainte vise non seulement à stopper des attaques jugées infondées, mais aussi à réaffirmer la légitimité des missions confiées aux pharmaciens en matière de santé publique. En déposant plainte, l’Ordre entend réaffirmer l’exigence de respect entre professions de santé. L’objectif est également de clore une séquence jugée préjudiciable à la crédibilité du réseau officinal, à un moment où la nécessité d’améliorer la couverture vaccinale appelle à une coopération renforcée.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Jugement du Tribunal judiciaire de Paris dans l’affaire opposant l’Ordre à Livmed’s

Le 6 novembre 2025, le tribunal judiciaire de Paris a fait droit aux demandes du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens dans le cadre du contentieux l’opposant à la société SAS Livmed’s. Dans ce jugement, il confirme que cette plateforme ne se limite pas à une simple activité de livraison à domicile mais participe, en fournissant des moyens techniques et technologiques, à un commerce électronique de médicaments. Il lui ordonne de se mettre en conformité avec la législation en vigueur et confirme la position constante de l’Ordre.

Lien vers l’article de l’Ordre : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/jugement-du-tribunal-judiciaire-de-paris-dans-l-affaire-opposant-l-ordre-a-livmed-s

Lien vers la décision :

https://www.courdecassation.fr/decision/690cf78f1f8a20b910ffde9e?search_api_fulltext=pharmacie&op=Rechercher&date_du=&date_au=&judilibre_juridiction=all&page=1&previousdecisionpage=1&previousdecisionindex=2&nextdecisionpage=1&nextdecisionindex=4

 

En Lozère, la pharmacie ouvre dans la mairie

À Châteauneuf-de-Randon, commune de 500 habitants située en Lozère, une antenne de pharmacie a été installée dans les locaux de la mairie. Une solution qui soulage les patients dans ce village sans médecins, habitués à effectuer des dizaines de kilomètres pour se faire soigner et acheter leurs médicaments. L’antenne de Châteauneuf-de-Randon est rattachée à la pharmacie-mère des Sources à Bagnols-les-Bains, à 21 kilomètres du village. Elle est livrée en médicaments deux fois par jour lors des jours d’ouverture. Elle n’est pas qu’un lieu de dispensation : le cahier des charges de l’ARS précise que la pharmacienne peut également vacciner les patients, effectuer des Trods et remettre les kits de dépistage du cancer colorectal. Des articles de parapharmacie sont aussi proposés au sein de l’antenne.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Usurpation d’identité aux fins de vente en ligne de spécialités pharmaceutiques : les bons réflexes

Le secteur pharmaceutique connaît une recrudescence de cyberattaques, lesquelles se traduisent notamment par la création de faux contenus en ligne qui usurpent l’identité de pharmacies d’officine, aux fins de la vente en ligne de spécialités pharmaceutiques et autres produits de parapharmacie. L’Ordre national des pharmaciens attire l’attention des pharmaciens sur les bons réflexes à adopter.

Lien vers l’article : 

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/usurpation-d-identite-aux-fins-de-vente-en-ligne-de-specialites-pharmaceutiques-les-bons-reflexes

Allonger la date de péremption des médicaments : la piste devient sérieuse

Entre autres mesures visant à lutter contre le gaspillage, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) plaide pour allonger les durées de conservation des médicaments. Elle lance un appel à l’industrie pharmaceutique pour entrer dans une phase pilote, baptisée « Longue vie aux médicaments ».

Lien vers l’article : 

http://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/allonger-la-date-de-peremption-des-medicaments-la-piste-devient-serieuse?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20251121%5D&utm_content=20251121&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

CHIFFRES

 

Selon une enquête flash, réalisée par Jeunes Médecins Ile-de-France, les médecins franciliens sont largement opposés au projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026. Ils sont plus de 50% à être prêts à se mobiliser contre ce texte.   Source : egora.

La consommation d’antibiotiques a progressé de 5,4% en un an en 2024, révèle Santé publique France mardi 18 novembre. Le nombre de doses journalières délivrées dans les officines de ville s’est établi chaque jour à 22,1 pour 1 000 habitants, contre 20,9 en 2023, « retrouvant des niveaux comparables à ceux d’avant la pandémie de Covid-19 », selon l’agence sanitaire. « Avec plus de 860 prescriptions d’antibiotiques pour 1 000 habitants par an, nous sommes encore loin de l’objectif cible de 650 prescriptions pour 1 000 habitants par an d’ici 2027, fixé par la Stratégie nationale de prévention des infections et de l’antibiorésistance », déplore Caroline Semaille, la directrice générale de Santé publique France.  Source : France info.

Selon l’Inserm, la délivrance à l’unité permettrait une baisse de 10 % des quantités délivrées, soit un gain théorique de 450 millions d’euros. Mais cette économie serait absorbée par les coûts d’adaptation : refonte des systèmes de tarification et de facturation, modification des chaînes industrielles voire équipement en robots pour les officines, estimé entre 1 et 4 milliards d’euros. Résultat : la Cour des comptes juge qu’une généralisation serait économiquement défavorable et organisationnellement risquée, sans impact significatif sur la dépense globale. Source : le moniteur des pharmacies.

« Votre objectif doit être de 95 à 97 % de substitution de biosimilaires. C’est la seule voix pour nous permettre de sortir la tête de l’eau l’année prochaine », a lancé Philippe Besset, président de la FSPF, à ses confrères. Source : la revue pharma.

Le mode d’exercice reste majoritairement individuel (65 %) et le nombre de titulaires par officine s’établit à 1,37 en moyenne : les associations comptant deux ou trois titulaires ne représentent que 33 % de l’ensemble du réseau. Le nombre de collaborateurs s’établit à 5,2 en moyenne, avec une importante variation selon la localisation : 4,5 en moyenne en milieu rural, 5,5 en ville et 9,8 en centre commercial. Les officines dont le chiffre d’affaires (CA) est compris entre 1,3 et 2,6 millions d’euros sont les plus nombreuses (52 %), celles pesant moins de 1,3 million d’euros représentant 20 % du réseau. Selon Bertrand Cadillon, expert-comptable chez Fiducial, « une centaine de pharmacies font plus de 10 millions d’euros de CA, 650 se situent entre 5 et 10 millions, 2 200 entre 3 et 4 millions d’euros ». Source : le pharmacien de France.

Le logiciel médical en ligne Weda a été la cible d’une « tentative d’intrusion » lundi 10 novembre. Par mesure de sécurité, l’accès à la plateforme a été suspendu durant quatre jours. On ignore encore si des données appartenant aux patients ou aux professionnels de santé utilisateurs ont pu être dérobées. Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/sante-numerique/cyberattaque-sur-weda-23-000-professionnels-de-sante-impactes

L’agence de sécurité du médicament (ANSM) sévit contre les contrefaçons de traitements de l’obésité. Après avoir sommé, en septembre, dix sites marchands de retirer de la vente certains produits, elle a annoncé récemment une batterie de sanctions contre ceux qui ont ignoré ses ordres. Seuls eBay, Cdiscount et Amazon ont en effet réagi à la demande de l’autorité de santé, alors que les autres (clairezon.com, ethereallives.com, jourvefgrt.com, sainetbeau.com, slimsculed.com, raindewmen.com et denanica.com), tous détenus par Hamjouy Limited et Zongest Limited, deux sociétés basées à Hong Kong, ont ignoré l’avertissement. Sur leur site, les consommateurs peuvent encore trouver des patchs, anneaux nasaux ou encore solutions buvables présentés comme des « analogues de GLP1 » (aGLP1). Or, la distribution de ces produits en dehors du circuit officinal est illégale en France.

205 millions d’euros versés pour des résultats « inefficaces » : la Cour des comptes tacle les aides à l’installation des médecins libéraux. « Coûteuses », pour la plupart « inefficaces » et qui ne répondent « que partiellement aux critères de choix des médecins pour décider de leur lieu d’exercice ». Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/acces-aux-soins/205-millions-deuros-verses-pour-des-resultats-inefficaces-la-cour-des

En Angleterre, des milliers d’internes du NHS mènent une grève de cinq jours pour dénoncer des conditions de travail dégradées et une érosion salariale de 20% depuis 2008, rapporte franceinfo. Le mouvement, débuté le 14 novembre, pourrait s’amplifier avec l’entrée possible des médecins hospitaliers. Les internes dénoncent des semaines pouvant atteindre 72 heures, des services sous-dotés au point de rediriger des enfants vers des cliniques pour adultes, et un moral en chute libre. Le Royaume-Uni compte 3,2 médecins pour 1.000 habitants, bien en dessous de l’Allemagne (4,5). Et l’exode s’accélère: plus de 4.000 médecins ont quitté le NHS en 2024, un record décennal.

La Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) a été reconnue coupable d’homicide involontaire après le suicide d’une médecin-conseil en décembre 2023 sur son lieu de travail. Elle a été condamnée à une amende de 50 000 euros. Source : egora.

Pierrette Maury, 102 ans, se retrouve sans médecin traitant depuis que la généraliste qui la suivait depuis des années, surmenée, s’est vu contrainte de la retirer de sa patientèle. Relayée par la presse locale, cette décision a suscité une vive émotion, mais elle est conforme au code de déontologie médicale. Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/conditions-dexercice/une-generaliste-signalee-lordre-pour-avoir-retire-une-centenaire-de

Environ 500 médecins exerçant dans des cliniques privées cesseront de travailler le 3 décembre dans les Alpes-Maritimes. Ils expriment leur colère face aux « menaces » qui pèsent sur leur exercice, l’attractivité du métier et l’accès aux soins. Originalité : ce mouvement libéral se veut apolitique et asyndical. Source : le quotidien du médecin.

Une enquête nationale révèle un intérêt massif et inattendu des étudiants en pharmacie pour l’histoire de leur discipline. Treize unités de formation et de recherche (UFR) ont décidé de s’associer à la Société d’Histoire de la Pharmacie afin d’installer durablement cet enseignement dans les cursus. Derrière cette mobilisation, un objectif clair : renforcer la culture professionnelle, nourrir la réflexion et consolider l’identité du métier. Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/profession/socio-professionnel/lhistoire-de-la-pharmacie-sera-desormais-etudiee-a-la-fac?utm_source=sendinblue&utm_campaign=24h_infos_18_11_2025&utm_medium=email

Les boîtes jaunes restent un réflexe professionnel installé : 86 % des pharmaciens les proposent (72 % systématiquement). Mais là encore, quelques nuances dans certaines régions notamment dans le Sud-Est, avec 64 % de proposition systématique, et  65 % en outre-mer. Chez les pharmaciens, la montée en puissance des boites violettes est encore insuffisante. En 2025, 59 % d’entre eux proposent une boîte violette aux patients concernés (31 % systématiquement, 28 % de temps en temps). Une progression de plus six points par rapport à 2024, mais encore loin du niveau des boîtes jaunes (86 %). Les écarts territoriaux sont importants : 62 % en province, 63 % en zones rurales, 49 % en Île-de-France, 26 % en outre-mer. Source : le moniteur des pharmacies.

La Haute Autorité de santé met à jour ses recommandations concernant la vaccination contre le covid-19. Désormais, en plus des vaccins à ARNm, le vaccin à protéine recombinant Nuvaxovid de Sanofi intègre les recommandations. Cette décision est motivée par la volonté de procurer une alternative aux patients ne voulant pas ou ne pouvant pas recevoir de vaccin à ARNm.

L’Agence européenne du médicament vient de donner un avis favorable à la commercialisation de Teizeild, un anticorps monoclonal indiqué dans le diabète de type 1, qui retarde la progression de la maladie. Ce nouveau médicament, développé par Sanofi, permet de retarder l’apparition d’un diabète de type 1 de stade 3 chez les adultes et les enfants à partir de 8 ans atteints de diabète de type 1 de stade 2. Source : le quotidien du pharmacien.

Thybon 20 Henning prend le relais de la spécialité Cynomel, qui n’est plus commercialisée depuis le 31 octobre. Pour éviter les erreurs de dosage entre les deux spécialités et les confusions avec d’autres médicaments à base de thyroxine, les nouvelles boîtes porteront une étiquette. Source : le quotidien du pharmacien.

De fortes tensions d’approvisionnement en tolvaptan 15mg et 45mg devraient persister au moins jusqu’en mars 2026. L’ANSM, en collaboration avec les laboratoires concernés, a mis en place un plan d’approvisionnement. Pour en savoir plus : https://www.fspf.fr/tensions-dapprovisionnement-tolvaptan-15mg-et-45mg/

Chaque année, les Trophées de la pharmacie récompensent les pharmacien(ne)s, les titulaires, les adjoint(e)s et les préparateurs/préparatrices dans plusieurs catégories. Pour participer gratuitement, rendez-vous sur le site internet de l’événement pour inscrire son officine et son équipe. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 1er février 2026. La cérémonie de remise des trophées, à laquelle Alain Grollaud participera en tant que président du jury, se déroulera le dimanche 15 mars 2026 à 11h à l’occasion du salon Pharmagora. Pour en savoir plus : https://les-trophees-de-la-pharmacie.org/

Ayant comme objectif de devenir le premier producteur mondial de bandes de compression médicale, l’entreprise Urgo va construire une nouvelle usine à Andrézieux-Bouthéon, dans la Loire. Un bâtiment de 35 000 m², fruit d’un investissement de 60 millions d’euros d’ici à 2029. « Cette usine va nous permettre d’atteindre notre ambition de devenir le leader mondial de la compression médicale » tout en maintenant 100 % de sa production en France, a indiqué à l’AFP Guirec Le Lous, l’un des dirigeants du groupe et petit-fils du fondateur Jean Le Lous. Source : Ouest France.

1 milliard de dollars. C’est le montant qui manque encore à l’OMS pour boucler son budget 2026-2027. Après le retrait des financements américains et une coupe globale de 20% de son budget, de 5,3 milliards à 4,2 milliards de $, l’OMS n’a réuni que 75% des ressources nécessaires.

Skello, spécialiste de la gestion RH, qui connaît une croissance de 45 % annuelle depuis trois ans, veut poursuivre son développement et devenir « leader en Europe ». La startup lance un agent IA pour assister les gestionnaires RH. « Notre mission est de simplifier la vie des équipes de terrain : dans les restaurants, les hôtels, les supermarchés, les pharmacies ou dans le BTP », souligne Emmanuelle Fauchier-Magnan. Lien vers l’article : https://www.maddyness.com/2025/11/19/skello-vise-desormais-les-100-millions-deuros-de-revenus/?mtm_campaign=maddynews&mtm_source=newsletter&utm_source=MaddyNews&utm_campaign=121187f616-EMAIL_CAMPAIGN_2025_11_19_06_31&utm_medium=email&utm_term=0_0800d260f2-121187f616-71182069

Environ 750 patients ont envoyé des données à Mon espace santé issues du capteur de glycémie FreeStyle Libre d’Abbott, premier service référencé dans le catalogue de services de Mon espace santé synchronisable, a annoncé la délégation au numérique en santé (DNS) début novembre lors du comité de suivi (Cosui) du Ségur du numérique. La DNS a aussi communiqué les chiffres concernant les ajouts de documents effectués par les utilisateurs de Mon espace santé pour le compléter. La moitié des 23 millions d’utilisateurs actifs ont envoyé au moins un document, pour un total de 7 millions sur les 12 derniers mois.  Source : tic pharma.

À partir de septembre 2026, les officines devront utiliser une plateforme agréée pour recevoir leurs factures dématérialisées. Il est temps de choisir sa plateforme, selon le président de l’Ordre des experts-comptables et le directeur du projet au sein de la Direction générale des finances publiques (DGFIP). Ils étaient réunis par Digipharmacie, qui a développé sa propre plateforme agréée. Source : le quotidien du pharmacien.

Près de 47 % des expérimentations lancées dans le cadre du dispositif OSyS du ministère de la Santé ont été généralisées après avoir atteint leur terme. Cela devrait être le cas d’OSyS (Orientation dans le système de soins) dont l’avis favorable du Comité technique de l’innovation en santé (CTIS) est attendu sous peu. Source : le quotidien du pharmacien.

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé hier le lancement d’une nouvelle procédure accélérée pour autoriser, en 14 jours, certains essais menés sur l’homme. Cette procédure « fast-track » sera effective à partir du premier trimestre 2026. Elle concernera les essais de phase I et phases I et II intégrées dans le même essai. Ainsi que les essais à intérêt particulièrement important, en particulier ceux portant sur une maladie grave, rare ou invalidante, sans traitement disponible, et ceux « ciblant un traitement dont le mécanisme est entièrement nouveau », et/ou « favorisant l’inclusion d’adolescents dans des essais d’adultes ».

La bronchiolite continue de progresser en France. Après l’Ile-de-France, la Normandie est désormais officiellement en phase épidémique, selon Santé publique France. Entre le 10 et le 16 novembre, 1.736 nourrissons de moins d’un an ont été admis aux urgences pour bronchiolite et 504 hospitalisés. Plusieurs régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Hauts-de-France, Pays de la Loire) devraient suivre, déjà classées en pré-épidémie. Les pédiatres déplorent un manque de prévention, alors que moins d’un bébé éligible sur deux a reçu Beyfortus® (nirsévimab), dont le remboursement reste partiel, malgré son efficacité démontrée pour réduire les formes graves. Source : francebleu.

L’ANSM va tester les notices numériques sur plus de 500 médicaments. Cette expérimentation, qui entre dans le cadre d’une démarche européenne et écologique, concernera plus précisément 420 médicaments disponibles à l’hôpital (anticancéreux, antibiotiques…) et 170 médicaments disponibles en pharmacies, dont le paracétamol, des statines utilisées pour lutter contre le cholestérol ou des maladies cardiovasculaires, des vaccins ou encore des médicaments utilisés pour réduire l’acidité de l’estomac. Une évaluation auprès des patients et des professionnels de santé sera ensuite menée. Source : 20 minutes.

Les résultats du Baromètre de Santé publique France publiés aujourd’hui montrent que près d’un adulte sur six a vécu un épisode dépressif caractérisé en 2024. Parmi ces personnes, plus d’une sur deux n’a pas consulté de professionnel de santé ou de santé mentale.

Capvaxive est un vaccin conjugué antipneumococcique 21-valent qui sera commercialisé dans les prochains jours en France. Il peut être utilisé, au même titre que le vaccin à 20 valences Prevenar 20, chez les adultes de 65 ans et plus et chez les adultes à risque âgés de 18 à 64 ans. À ce jour, il n’est pas encore remboursé. Source : le quotidien du pharmacien.

Les présidents des URPS pharmaciens, médecins, infirmiers et sage-femme d’Auvergne-Rhône-Alpes ont organisé une séance de vaccination collective le 17 novembre dans les locaux de la mairie du 7e arrondissement de Lyon. Un événement auquel a notamment participé Olivier Rozaire, président de l’URPS pharmaciens, même si ce dernier avait déjà été vacciné contre la grippe il y a plusieurs semaines. « J’ai pu vacciner la présidente de l’URPS médecins libéraux. Cette image aurait été de la science-fiction il y a 10 ans. Cela montre bien le chemin qui a été parcouru », tient-il à souligner. Source : le quotidien du pharmacien.

Deux nouveaux groupes font leur apparition au répertoire des groupes génériques de l’ANSM. L’un concerne un traitement de l’hypertension artérielle pulmonaire et l’autre de la schizophrénie. Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/therapeutique/medicaments/fiches-medicaments/ansm-generiques?utm_source=sendinblue&utm_campaign=24h_infos_20_11_2025&utm_medium=email

500 médecins exerçant dans des cliniques privées cesseront de travailler le 3 décembre dans les Alpes-Maritimes. Ils expriment leur colère face aux « menaces » qui pèsent sur leur exercice, l’attractivité du métier et l’accès aux soins. Ce mouvement libéral se veut toutefois apolitique et asyndical, note Le Quotidien du Médecin.

Le Monde rapporte l’inquiétude des soignants après les déclarations de Sébastien Lecornu sur une réforme « en profondeur » des agences régionales de santé (ARS). Les conférences hospitalo-universitaires redoutent de « fragmenter encore un peu plus la régulation du système de santé ». « Cette réforme, présentée comme une simplification, revient en réalité à éclater la santé en 101 politiques locales différentes », alerte la Dr Julie Chastang, médecin généraliste au centre municipal de santé de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Aurélien Rousseau, ex-ministre de la santé, signe de son côté une tribune conjointe avec d’autres anciens ministres, dont Roselyne Bachelot, Agnès Buzyn et Frédéric Valletoux, mettant en garde contre le risque d’affaiblir la qualité de la prise en charge des Français.

61 % des Français voient l’IA comme une opportunité pour la santé. Ils jugent en outre l’industrie pharmaceutique deux fois plus innovante que la moyenne des autres secteurs ; et les professionnels de santé trois fois plus, selon le Baromètre Image 2025 du Leem.

La campagne nationale de vaccination en milieu scolaire est reconduite et élargie. En plus d’une vaccination gratuite contre les papillomavirus humains (HPV), les collégiens de 11 à 14 ans pourront ainsi bénéficier d’une vaccination contre les méningocoques ACWY. Selon le gouvernement, cette mesure répond à la nécessité de mieux prévenir des méningites fulgurantes, responsables de dizaines de décès chaque année. Ce vaccin pourra être administré simultanément avec celui contre les HPV. Source : franceinfo.

Les pharmaciens d’officine ont signalé plus de 15.000 ordonnances suspectes en un an via le logiciel Asafo de la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam), a fait savoir cette dernière par communiqué le 23 octobre.

Depuis l’an 2000, la prévalence de l’hypertension chez les enfants a doublé. Du fait d’une hétérogénéité des pratiques et des définitions de l’HTA pédiatrique, cette fréquence pourrait être sous-estimée. Source : le quotidien du pharmacien.

Le circuit officinal concentre 84 % de l’ensemble du marché français de la parapharmacie en chiffre d’affaires, en 2025. Et, selon les derniers chiffres de Gers Data, partenaire des Echos Etudes sur la production de cet observatoire, sa croissance est supérieure à 13 % entre août 2023 et août 2025, une dynamique, qui s’explique par « la quête d’une relation personnalisée et de proximité » pour les achats de produits de santé familiale et de bien-être.

À quelques mois des élections municipales, la santé constitue désormais la toute première attente des Français (70 %), vis-à-vis de leur prochain édile ! Et ce, devant la sécurité des biens et des personnes (68 %), la lutte contre les incivilités (62 %) et la gestion des finances et de la dette de la commune (57 %). Tel est le principal enseignement du sondage réalisé par l’institut CSA pour France Assos Santé, tandis que se tient dans la capitale le salon des maires et des collectivités locales.

Depuis le début de l’année, 31 communes ont perdu leur dernière pharmacie. En 2024, 54 villages ont connu le même sort. Le projet Action pharmacie rurale (APR) de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) alerte sur cette érosion du maillage qui laisse craindre l’apparition de déserts pharmaceutiques.

La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) annonce la signature d’un avenant à la convention qui lie le syndicat à la plateforme de gestion du tiers payant Almerys. Cet avenant entre rétroactivement en vigueur au 1er janvier 2025 et prévoit, afin de valoriser la qualité des flux et la réduction des anomalies, « une indemnité de 1 euro par facture rejetée à tort alors qu’elle contient une accréditation Visiodroits », précise la FSPF dans un communiqué diffusé le 20 novembre. En contrepartie, l’indemnité de télétransmission est abandonnée.

La présentation AURICULARUM poudre et solvant pour suspension pour instillation auriculaire associée au code CIP 3400930192252 (flacon de poudre + ampoule de solvant de 10 ml) a été mentionnée par erreur sur la liste des radiations au remboursement et à l’agrément aux collectivités publiée au « Journal officiel » du 14 novembre 2025.

En réalité, Auricularum actuellement commercialisé (CIP 3400930192252) n’est pas radié et reste remboursable à 15 % au prix public TTC de 5,25 euros, et agréée aux collectivités. Lien vers l’article : http://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/medicament/auricularum-derembourse-par-erreur?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20251121%5D&utm_content=20251121&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

GROUPEMENTS

 

Pharmacology : une pharmacie de proximité modernisée et performante

Anciennement directeur commercial d’Arkopharma, Dorian Barberan s’est associé aux deux cofondateurs de Médiprix pour créer le nouveau groupement, Pharmacology. Extraits choisis : « Les pharmacies qui nous ont rejoint génèrent un chiffre d’affaires qui varie entre 2 et 4 M€. Nos adhérents sont fédérés autour de nos partenaires : LGO (logiciel de gestion d’officine), génériqueurs et grossistes. Enfin, si le « full concept » n’est pas imposé, la pose de l’enseigne est obligatoire. D’ailleurs, une de nos spécificités est de ne pas proposer de contrat dans la durée : notre seul engagement réciproque, c’est la performance. Si celle-ci n’est pas au rendez-vous, libre à chaque partie de résilier à tout moment. Un de nos marqueurs sera le lancement d’une gamme de compléments alimentaires premium Pharmacology pour les maux du quotidien (vitalité, sommeil, etc.) tout en permettant à nos titulaires de recruter sur une marque exclusive à forte rentabilité ».

Lien vers l’article : https://www.lesechos-etudes.fr/blog/actualites-21/interview-une-pharmacie-de-proximite-modernisee-et-performante-13223

 

PharmaPrix : Identité visuelle et design packaging

Numéro 1 de la distribution pharmaceutique en France à travers 4 réseaux distincts, OCP souhaitait regrouper tous ses produits à marque propre sous une seule et même enseigne. C’est donc à d’Artagnan que le groupe a confié le soin d’incarner le positionnement de sa nouvelle offre PharmaPrix dans une identité visuelle, des packagings et un territoire de communication à la fois experts et accessibles. Aux petits soins. Parce que votre santé mérite le meilleur prix.

Pour en savoir plus : https://www.dartagnan-design.com/portfolio-item/identite-visuelle-design-packaging-pharmaprix/

 

Pharmacies mutualistes chez Pharmacorp : les coulisses d’une décision

Le GAM et la Mutualité française reviennent sur les raisons du rapprochement de leurs 32 pharmacies mutualistes avec le groupement Pharmacorp. Suite à un audit mené en 2020, qui recommandait de renforcer l’efficacité des achats et des accords commerciaux, il a été demandé à la commission officinale du GAM d’explorer « s’il serait pertinent de se rapprocher d’un autre groupement d’achat », explique le directeur du GAM. En comptant ces 32 nouveaux adhérents, à partir du 1er janvier 2026, le groupement présidé par Laurent Filoche, représentera 700 officines. Surtout, comme les quelque 1 790 pharmacies fédérées à Hygie31, soit 1 550 officines en France, elles bénéficieront des accords négociés à l’échelle européenne. Ces officines resteront « gérées par les unions mutualistes, avec des pharmaciens salariés à leur tête ». Ce rapprochement ne signerait pas la fin du modèle mutualiste. Au contraire, selon la Mutualité française, « il a vocation à en garantir la pérennité et à limiter le risque de nouvelles fermetures ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

L’IA en pharmacie, le référencement intelligent, la force du groupement

Extraits de la newsletter de Jérôme Escojido : « le vrai sujet, ce n’est pas d’avoir tous les produits. C’est d’avoir les bons ». La force du groupement c’est d’avoir grâce au partage des données entre officines, « l’algorithme qui pourra identifier les best-sellers par catégorie dans les pharmacies d’un même cluster de ressemblance : même typologie, même zone, mêmes contraintes. Concrètement :  il vous proposera les meilleurs produits que vous ne référencez pas encore, et il pointera du doigt les références les moins rentables au sein de chaque catégorie ».

Lien vers le post : https://fr.linkedin.com/pulse/lia-en-pharmacie-le-r%C3%A9f%C3%A9rencement-intelligent-j%C3%A9r%C3%B4me-escojido–0nove

 

Mélanomes : une plateforme d’IA fait son entrée chez Pharmavie

Le groupement PharmaVie annonce l’arrivée dans ses officines de la première plateforme d’intelligence artificielle certifiée CE IIb, HUVY, dédiée à la détection précoce du mélanome. Développée par la start-up HUVY, avec laquelle PharmaVie collabore depuis 2022, cette technologie permet désormais aux équipes officinales de proposer un service rapide, accessible et inédit. En moins de 12 secondes, la plateforme fournit un résultat clair et directement exploitable, décliné en trois niveaux, chacun associé à une recommandation immédiate de conduite à tenir. Si le test soulève un doute, le pharmacien réoriente le patient vers un médecin ou un dermatologue. Les officines du réseau PharmaVie équipées de cette technologie peuvent ainsi proposer un service de test et de conseil préventif accessible à grande échelle, au tarif de 20 euros pour une série de 5 clichés. Pour repérer et orienter les patients, les pharmaciens bénéficient d’une formation et d’un protocole d’orientation et de documents patients précis. Le protocole se déroule sous gouvernance médicale, avec un comité scientifique de référence, et se conforme au cadre légal HDS (Hébergement de Données de Santé) & RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) avec une possibilité de traçabilité intégrale.

Source : pharm-enews.

 

Portrait de groupement : Leader Santé

Extraits : « Chez Leader Santé, nous sommes très en avance sur les missions et nos pharmaciens en réalisent plus que la moyenne nationale. Par exemple, environ 40 % des officines Leader font régulièrement des bilans de prévention, contre 5 % à l’échelle nationale. Nous avons d’ailleurs mis en place un concept d’agencement dédié à la santé, « Leader Santé Clinic », pour théâtraliser ces nouvelles missions et les réaliser dans un corner à part. Nous sommes dans une approche très dynamique et fédératrice et ils font continuer à aller plus loin sur les entretiens opiacés, les entretiens grossesse ou encore les bilans partagés de médication. »

Lien vers l’article : https://www.revuepharma.fr/2025/10/malgre-le-marasme-actuel-et-la-jugulation-des-depenses-je-pense-que-la-profession-a-encore-de-belles-annees-a-vivre-devant-elle/?utm_source=brevo&utm_campaign=NL%20Transac%20octobre%202025%2015&utm_medium=email

 

Nouveau syndicat UPGF : une adhésion prise en charge par les groupements

Laurent Filoche, président de Pharmacorp et de l’Union des groupements de pharmaciens d’officine, officialise la création de l’Union des pharmaciens des groupements de France (UPGF). Soutenu par l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF), ce nouveau syndicat entend fédérer une génération plus jeune de titulaires et réinventer la représentation officinale, avec une adhésion automatique financée par les groupements. Le principe fondateur de l’UPGF repose sur un modèle d’adhésion inédit. Chaque pharmacien sera automatiquement membre du syndicat, sauf opposition expresse. La cotisation annuelle, fixée à 50 euros, sera intégralement prise en charge par les groupements. Le syndicat se veut ainsi un laboratoire de gouvernance nouvelle, avec des titulaires formés aux enjeux économiques, réglementaires et numériques. L’UPGF bénéficie du soutien de l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF), qui apporte son expérience, ses outils de communication et ses bases d’adhérents. « C’est un partenariat d’appui, pas de tutelle. L’UNPF nous transmet son savoir-faire et nous aide à structurer nos premiers pas, mais l’UPGF reste indépendante dans sa gouvernance et dans sa ligne syndicale. », souligne Laurent Filoche.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

RETAIL

  

Amazon lance « Help Me Decide », une IA qui choisit vos produits à votre place

Amazon poursuit son virage vers l’intelligence artificielle avec le lancement de Help Me Decide, une fonctionnalité qui promet de simplifier les décisions d’achat. Help Me Decide se déclenche lorsqu’un utilisateur hésite entre plusieurs articles. L’IA analyse alors ses recherches, son historique d’achat et même les tendances du moment pour proposer trois recommandations : le produit principal, une alternative haut de gamme, et une option plus économique. Amazon assure que chaque recommandation est accompagnée d’une explication claire, afin d’expliquer pourquoi ce produit répond à vos besoins, quelles sont ses caractéristiques clés, et en quoi il se démarque des autres options disponibles.

Lien vers l’article : https://siecledigital.fr/2025/11/03/amazon-lance-help-me-decide-une-ia-qui-choisit-vos-produits-a-votre-place/