Actualités du 1 au 5 septembre 2025

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Crise des remises : sale coup à Matignon

Après les ministres de la Santé, la veille, les syndicats représentatifs de la profession ont été reçus en urgence par les conseillers du Premier ministre, ce 4 septembre, pour expliquer à nouveau l’ampleur des dégâts provoqués par la baisse du plafond des remises génériques sur l’économie officinale. Un ultime rendez-vous pour que le gouvernement supprime, voire suspende, l’arrêté du 4 août. La réunion aura duré plus d’une heure, mais Matignon est resté sourd. « On a redéfendu les choses mais on ne se rejoint pas », déplore Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). « Ils nous ont dit qu’ils avaient envie de continuer de travailler avec nous, de trouver une sortie de crise, mais ils ne nous ont fait aucune proposition », résume Philippe Besset, président de la FSPF. Résultat des courses : les pharmaciens sont appelés à poursuivre la mobilisation, et même à l’accentuer. « La grève du 18 est plus que jamais au rendez-vous et on ne fera pas de cadeau à l’État », attaque le président de l’USPO, prêt à dégainer des recours en justice. Même si Matignon se dit prêt pour continuer à travailler sur le dossier, y compris après le 8 septembre et la potentielle chute de François Bayrou, Philippe Besset a posé l’ultimatum : le gouvernement a jusqu’au mercredi 17 septembre, midi, pour au moins suspendre l’arrêté du 4 août. Sans quoi les pharmaciens seraient dans la rue. Philippe Besset qui vise l’adhésion de 289 parlementaires annonce également le lancement le 18 septembre du site jesoutiensmapharmacie.fr. Celui-ci permettra de suivre en temps réel sur une carte de l’Hexagone, la position des parlementaires contactés par les présidents départementaux de la FSPF et les actions qui seront menées. Sous réserve qu’un PLFSS voie rapidement le jour. Ce qui reste, dans la situation politique actuelle que connaît le pays, plutôt hypothétique.

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers le communiqué de presse de la FSPF : https://www.fspf.fr/le-gouvernement-a-choisi-la-mobilisation-continue/

Lien vers le communiqué de presse de l’USPO : https://uspo.fr/matignon-enterre-la-pharmacie-et-bafoue-lacces-aux-soins-des-francais/

 

Crise des remises génériques : les pharmaciens déterrent la hache de guerre

Le refus de Matignon de revenir sur la baisse des remises génériques décide syndicats et groupements de pharmaciens de se lancer dans un vaste mouvement de contestation. Le 18 septembre, les pharmaciens sont appelés à faire grève par leurs deux syndicats représentatifs ainsi que par les représentants des groupements. Comme en mai 2024, les officines baisseront le rideau et les pharmaciens se retrouveront dans la rue. « La grève du 18 est plus que jamais au rendez-vous et on ne fera pas de cadeau à l’État », met en garde Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), enjoignant ses élus à sensibiliser par voie de pétition la population et les parlementaires. Une position partagée par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). 20 000 kits du manifestant (chasuble, sifflet, casquette et badges) ainsi qu’affiches et pétitions sont déjà prêts. Philippe Besset, président de la FSPF, appelle lui aussi ses présidents départementaux à user d’imagination pour exprimer leur colère.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/crise-des-remises-generiques-les-pharmaciens-deterrent-la-hache-de-guerre?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20250905%5D&utm_content=20250905&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Remises génériques : coup de pression sur le gouvernement

Les syndicats ont été reçus le 3 septembre par Mme Catherine Vautrin, ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles et par M. Yannick Neuder, ministre chargé de la santé et de l’accès aux soins. Courtoise et constructive, la réunion entre les ministres de la Santé, Catherine Vautrin et Yannick Neuder et les deux syndicats de pharmaciens a permis à chacune des parties de faire valoir sa position. Ont été discutés deux points : le plafond des remises génériques de quelques points à environ 33 % et la suspension de l’arrêté du 4 août. En cas d’échec des discussions, les deux syndicats qui ont, séparément, déposé un recours auprès du Conseil d’État, ont prévu d’emprunter de concert la voie législative. Un texte d’amendement va être soumis aux parlementaires afin qu’ils le déposent au Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. Il s’agit de rendre au législateur le pouvoir de fixer les plafonds de remises, résume Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), qui propose une réécriture complète de l’article L. 138-9 du code de la Sécurité sociale. À l’issue de la rencontre entre les deux syndicats et les ministres Catherine Vautrin et Yannick Neuder, la conférence de presse organisée par l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) s’est transformée en conférence de presse intersyndicale. En ordre de bataille, Philippe Besset, président de la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (FSPF), Alain Grollaud, président de Federgy, la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacie et Carine Wolf-Thal, présidente de l’Ordre des pharmaciens se tenaient, graves, autour de Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO. Concernant les actions, il a été décidé :

  • le maintien de la grève des gardes et du tiers payant,
  • la poursuite de la pétition,
  • le maintien de la journée du 18 septembre : une journée particulière à double titre. Les officines fermeront à nouveau leurs portes, tandis qu’une réunion entre les syndicats et le Comité économique des produits de santé (CEPS) est prévue. Les grèves seront locales/régionales.

Sources : le quotidien du pharmacien, Federgy.

Lien vers le communiqué de presse de l’intersyndicale : https://uspo.fr/les-syndicats-de-pharmaciens-appellent-a-une-mobilisation-historique-en-labsence-de-solutions-concretes-du-ministere-de-la-sante/

Pour en savoir plus sur la mobilisation :

https://www.mobilisationpharmaciens.com/pharmaciens

https://uspo.fr/mobilisation-2025/

Un autre exemple d’appel à la grève dans la santé le 18 septembre : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/236045/face-aux-coupes-budgetaires-sur-la-sante-mobilisation-communique/

 

Remises sur les génériques : l’Ordre des pharmaciens se mobilise

Dans un message publié sur LinkedIn, la présidente de l’Ordre des pharmaciens, Carine Wolf-Thal, alerte sur les dangers du plafonnement des remises sur les génériques et les biosimilaires. Elle détaille les premières actions engagées pour défendre le maillage officinal et la qualité d’accès aux soins. Les prochaines étapes devraient mêler plaidoyer institutionnel et production de données économiques pour peser dans les arbitrages à venir.

Lien vers le post : https://www.linkedin.com/posts/carine-wolf-thal_les-annonces-relatives-au-plafonnement-de-activity-7368936415910346752-_a4m?utm_source=share&utm_medium=member_desktop&rcm=ACoAAAweGCwBDlJQ8BYKhUIcTOXhrCzmqUudlYQ

 

Le ministre de la Santé en visite dans la pharmacie du président de la FSPF

Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), a reçu le 2 septembre le ministre de la Santé, Yannick Neuder, dans son officine de Limoux (Aude). Le président de la FSPF a alerté sur l’imminence du danger pour le réseau. La perte moyenne estimée de 30 000 euros par an et par officine, provoquée par la baisse des remises génériques, entraînerait la disparition de 791 pharmacies, selon une étude du cabinet de conseil La longue vue menée en partenariat avec la FSPF. 2 300 emplois seraient menacés et l’accès au médicament de 884 208 Français serait compromis.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Publicité dans « Le Parisien » : la FSPF s’adresse aux Français

La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a publié une page de publicité dans « Le Parisien » et « Aujourd’hui en France ». Objectif affiché : rallier la représentation nationale à leur cause, en passant par les électeurs. Une loi votée par le Parlement supplanterait l’arrêté ministériel abaissant les remises génériques.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/publicite-dans-le-parisien-la-fspf-sadresse-aux-francais

 

Doublement des franchises médicales : la Sécu est contre

Consulté sur trois projets de décrets portant sur la hausse des franchises médicales, le Conseil de l’assurance-maladie a rendu un avis négatif, à titre consultatif. Le Conseil de la CNAM rejoint donc, au rang des détracteurs de cette mesure, les associations de patients et les syndicats de pharmaciens. Ceux-ci avaient immédiatement dénoncé une mesure qui frapperait en premier lieu les patients polymédiqués. Leur réaction a été d’autant plus vive que le 15 juillet, au cours de l’allocution de François Bayrou, Catherine Vautrin, ministre de la Santé, avait émis l’éventualité de mettre à contribution les officinaux. Selon ses déclarations, la franchise sur les conditionnements de médicaments devrait être perçue au comptoir des officines. La mesure attribuerait aux pharmaciens une nouvelle mission, les transformant en collecteurs de franchise médicale.

Source : le quotidien du pharmacien.

Pour en savoir plus sur l’opposition des patients également : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/236079/doublement-des-franchises-medicales-et-participations-forfaitaires-nos-organisations-denoncent-un-passage-en-force-du-gouvernement-et-votent-contre-communique/

 

Pourquoi il faut encore pousser le TROD angine à l’officine

Le parcours de soins doit être remodelé pour que les patients aient recours à un TROD angine en officine au lieu de solliciter systématiquement leur médecin, propose la Cour des comptes dans un rapport sur le bon usage des produits de santé. Les officinaux sont bons élèves en ce qui concerne le recours au TROD, selon un rapport de la Cour des comptes. En 2020, 5 000 tests ont été réalisés, un chiffre qui grimpe à 370 000 entre janvier et octobre 2024 dans 14 000 officines sur les 20 000 que compte le réseau, rapporte la Cour. Toutefois, le recours à ces tests doit être plus fréquent. Au regard des 9 millions d’angines enregistrées par an, dont 40 % seraient d’origine bactérienne chez l’enfant, mais pas plus de 25 % chez l’adulte, l’instance invite l’assurance-maladie à poursuivre ses efforts pour inciter les pharmaciens à proposer ces tests, et inciter les patients à se rendre en officine en cas de suspicion d’angine, au lieu consulter systématiquement un médecin. Le recours massif au TROD répondrait donc à la problématique croissante de l’antibiorésistance et à celle du mésusage du médicament, argumentent les Sages.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Une carte interactive sur les fermetures des pharmacies

La FSPF met au point un site internet avec une carte interactive pour objectiver l’avancée des déserts pharmaceutiques. Une carte interactive, d’ores et déjà présentée au ministère de la Santé, permet de visualiser les fermetures de pharmacies en différenciant celles qui sont seules sur leurs communes. Pour la FSPF, ce site est important non seulement pour objectiver l’avancée des déserts pharmaceutiques, mais également pour humaniser son impact. Des vidéos de titulaires, de patients, de maires permettront de raconter des histoires humaines.

Source : pharm-enews.fr

 

Mesure de la représentativité patronale en Pharmacie d’officine : la FSPF conforte sa place de première organisation patronale

Au terme d’une enquête de représentativité de plusieurs mois, un arrêté de la ministre du travail, publié ce jour au Journal officiel, fixe la liste des organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives dans la branche professionnelle de la Pharmacie d’officine pour les quatre prochaines années. Comme lors des deux dernières mesures d’audience, la FSPF est la première organisation patronale en Pharmacie d’officine et se félicite de la progression de ses effectifs qui l’autorise à revendiquer près de 75 % des entreprises syndiquées et plus de 72 % de leurs salariés.

Lien vers le JO : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000052183618

Lien vers le communiqué de presse :

https://www.fspf.fr/wp-content/uploads/2025/09/COMMUNIQUE-DE-PRESSE-FSPF-Representativite.pdf

 

AME en restriction

Le gouvernement a transmis à la Caisse nationale d’assurance maladie plusieurs projets de décrets visant à restreindre l’aide médicale d’Etat (AME) destinée aux étrangers sans papiers, révèle Le Monde. « Lorsque vous demandez des efforts aux Français (…) ce n’est pas possible que les étrangers que nous accueillons et que nous aidons ne soient pas associés à cet effort », a justifié le Premier ministre François Bayrou sur BFM. Parmi les mesures envisagées figurent la prise en compte des revenus du conjoint, l’exclusion de certains soins, comme la balnéothérapie et un délai de carence élargi à neuf mois pour des prestations telles que l’optique ou les prothèses dentaires. Selon Matthias Thibeaud, de Médecins du Monde, ces mesures « pourraient priver d’AME entre 40.000 et 60.000 personnes, des femmes surtout ».

 

Nouvelle reconversion pour le Dr Olivier Véran, bientôt star de la télé ?

L’ancien ministre de la Santé rebondit dans une émission télévisée dédiée aux innovations médicales et technologiques, sur « Mieux », la nouvelle chaîne santé lancée au mois de septembre par Michel Cymes.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/sante-societe/nouvelle-reconversion-pour-le-dr-olivier-veran-bientot-star-de-la-tele?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20250905%5D&utm_content=20250905&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm

 

CHIFFRES

 

50 millions d’euros de baisses de prix sur les médicaments seront imposés par le CEPS d’ici à la fin 2025, en particulier sur novembre et décembre, rapporte Le Moniteur des Pharmacies. Cette trajectoire, revue à la baisse par rapport aux 100 millions initialement prévus, risque de peser sur les marges officinales. « En cas de baisse de prix, le pharmacien absorbe mécaniquement la plus grosse part », rappelle Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO.

600.000 : c’est le nombre de doses de Beyfortus® (nirsevimab) que Sanofi a pré-allouées à la France pour la campagne 2025-2026 de prévention de la bronchiolite du nourrisson, lancée cette année dès le 1er septembre. Lors de l’hiver 2023-2024, ce traitement avait permis une baisse moyenne de 81% des admissions en soins intensifs pour bronchiolite dans cinq pays, dont la France.

Dans une étude rapportée par Les Echos, la Drees passe en revue l’impact des dépenses de santé sur les différentes catégories de ménages. D’une façon globale d’abord, ces dépenses représentent en moyenne 15% du revenu des Français, soit 6.800 € par an en cumulant les cotisations sociales et taxes finançant l’Assurance-maladie, les primes d’assurance versées aux complémentaires santé (couramment appelées mutuelles) et les restes à charge, D’après d’après la Drees, les retraités très aisés ne consacrent « que » 11% de leur revenu à la santé. C’est moins que les actifs en emploi avec un niveau de vie équivalent (18%), du fait de cotisations plus élevées (cotisations sociales maladies, CSG) qu’ils paient sur leurs revenus.

L’Assurance-maladie renforce sa pression sur les médecins accusés de prescrire trop d’arrêts de travail. 500 d’entre eux ont reçu une proposition de « mise sous objectifs », afin de les inciter à réduire de 20 à 30% leur prescription. En cas de non-respect, une amende peut être infligée. La méthode est dénoncée par les praticiens. « Accepter revient à admettre que j’ai fauté, que j’ai accordé des arrêts non justifiés par l’état de santé de mes patients », témoigne Olivier Decroix, médecin généraliste à Pessac (Gironde). La CPAM lui reproche de son côté un nombre d’indemnités journalières par patient actif de 9,3, contre 4,3 pour des prescripteurs comparables. Le praticien, qui a rejeté la proposition, entrera, forcé, dans le dispositif de mise sous accord préalable à partir du 1er octobre, pour quatre mois. Source : Le Parisien.

L’Assemblée de la Polynésie française a voté, vendredi, l’interdiction totale de l’importation et de l’usage des cigarettes électroniques et de leurs dérivés à compter du 1er juillet 2026. Le président de la Polynésie française, Moetai Brotherson, a cependant averti que cet amendement risquait « fort d’être retoqué » par la justice administrative, en raison du « principe de la liberté de commerce et de la proportionnalité des interdictions de commerce » inscrit dans la Constitution française. Source : Les Echos.

La FFMKR, premier syndicat de kinésithérapeutes, appelle à la mobilisation dès le 8 septembre – journée mondiale de la physiothérapie – par des actions reconductibles, et à la grève des kinésithérapeutes le 18 septembre. Depuis l’annonce de la suspension de leurs revalorisations conventionnelles, prévues au 1er juillet 2025, les kinésithérapeutes ont entamé des actions nationales et locales afin d’alerter sur la forte baisse de leur pouvoir d’achat (20% en dix ans) et d’appeler à des mesures fortes en faveur de la profession. Lien vers le communiqué de presse : https://www.ffmkr.org/assets/press_release_document/2025/09/01/5718d259-3687-4ac3-8cd4-8c2e68c43a35-ffmkr-cp-mobilisation-18-septembre.pdf?s=36c6907690d56500c42616b2dc1950b5

Le conseil d’État a rejeté le pourvoi en cassation formé par une pharmacienne de l’Essonne (Île-de-France), sanctionnée en 2023 par l’Ordre national des pharmaciens. La chambre de discipline lui avait interdit d’exercer pendant un an, dont trois mois avec sursis, suite à une inspection de l’Agence régionale de santé. Un des manquements relevés : sa conseillère en dermocosmétique et phytothérapie délivrait des médicaments. La Chambre de cassation souligne notamment « l’absence de mise en place d’une organisation de nature à garantir une présence pharmaceutique sur l’ensemble de la plage horaire d’ouverture de la pharmacie permettant d’assurer la surveillance des tâches effectuées par le personnel non-pharmacien, notamment en période d’affluence ». L’interdiction temporaire d’exercer est donc maintenue. Source : le quotidien du pharmacien.

La huitième édition de l’enquête de l’ANEPF, publiée le 3 septembre, évalue le coût moyen de la rentrée pour un étudiant en 2ème année de pharmacie à 3190,10€, soit une hausse de +3,06 % par rapport à 2024. Une précarité bien présente. Source : pharm-enews.fr.

Un seul groupe criminel serait derrière plusieurs milliers de sites frauduleux de vente de médicaments en ligne, s’appuyant sur « une infrastructure cybercriminelle sophistiquée et coordonnée », selon le rapport trimestriel sur la menace de Gen, une entreprise spécialisée sur la cybersécurité, publié fin juillet. « Plus de 5.000 domaines ont été identifiés, tournant en permanence pour échapper à la détection », détaille le rapport, qui a baptisé « MediPhantom » ce groupe cybercriminel. »Ce cyber gang a orchestré une vaste infrastructure évolutive avec une précision remarquable », décrit le document. « MediPhantom s’appuie sur des techniques avancées, comme le détournement de site médicaux légitimes, la manipulation des résultats de recherche Google et l’exploitation de plateformes publiques d’hébergement ». Source : tic pharma.

Depuis le 1er septembre 2025, les traitements antidiabétiques analogues du GLP-1 sont pris en charge par l’assurance-maladie uniquement sur présentation, lors de la dispensation, du formulaire d’accompagnement à la prescription. Le formulaire, mis en place le 1er février 2025, est à remplir par le médecin sur amelipro et propose un résultat « dans l’AMM » ou « en dehors de l’AMM ». Si la prescription est associée à la mention « en dehors de l’AMM », le prescripteur doit porter la mention « non remboursable » sur l’ordonnance et informer son patient que le traitement ne sera pas pris en charge par l’assurance-maladie. Source : le quotidien du pharmacien.

Les prix de toutes les spécialités Oramorph (sulfate de morphine, Laboratoire Grünenthal) augmentent à partir du 16 septembre, selon un avis publié au « Journal officiel ». Sa prescription, rédigée en toutes lettres sur ordonnance sécurisée, est limitée à 4 semaines. Oramorph est réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 6 mois, il n’appartient à aucun groupe générique. Lien vers le JO : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/medicament/hausse-de-prix-pour-oramorph?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20250902%5D&utm_content=20250902&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

Plusieurs centaines de médecins seraient prêts, selon le ministre chargé de la Santé, à se déplacer en renfort dans les déserts médicaux sur la base du volontariat. Le dispositif, opérationnel « dès la semaine prochaine », assure une « prime d’engagement » de 200 euros par jour aux généralistes qui feront preuve de solidarité. Source : le quotidien du pharmacien.

Le complément alimentaire Berocca Énergie gommes, disponible en pharmacie et parapharmacie, fait l’objet d’un rappel jusqu’au 30 novembre. Six lots sont concernés (lots 20604257, 22236058, 28891256, 29586013, 223336103 et 31771105) avec une date de début/fin de commercialisation du 1er août 2023 au 30 avril 2027. « Seuls les produits non ouverts sont à rapporter sur le lieu d’achat. Le défaut concerne uniquement l’emballage et n’altère en rien la qualité intrinsèque des produits », indique Bayer Healthcare. Source : le quotidien du pharmacien.

Le vaccin contre les méningocoques ACWY Menveo est désormais remboursable lorsqu’il est prescrit chez les adolescents et les jeunes adultes de 11 ans à 24 ans avec ou sans facteurs de risque, au même titre que les vaccins Nimenrix et Menquadfi. Cette extension permet d’aligner le périmètre de remboursement sur les recommandations de la HAS de mars 2024. Menveo reste remboursable à partir de 2 ans dans des populations particulières. Source : le quotidien du pharmacien.

Nomanesit est désormais remboursable à 65 % sur prescription médicale. Commercialisée en janvier 2025, cette association de sumatriptan et de naproxène est indiquée dans le traitement aigu des crises de migraine. Source : le quotidien du pharmacien.

Dans le Vaucluse, la pharmacie Fourcade a remporté le trophée de la pharmacie 2025 dans la catégorie « Top équipe ». La cohésion des professionnelles de santé y est une arme redoutable pour résister à la concurrence des grosses officines de la région. Derrière les comptoirs, au fond d’un espace de vente de 40 m², la titulaire Caroline Fourcade reconnaît chacun des visages. Lien vers l’article :https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/business/economie/strategie-et-gestion/pharmacie-fourcade-une-officine-familiale-primee-pour-sa-cohesion-dequipe

Dans un entretien au Quotidien du Médecin, le directeur général de la Cnam, Thomas Fatôme, assume le ciblage des 500 généralistes prescrivant trop d’arrêts de travail. « Sur le terrain et concrètement, les choses se déroulent de manière sereine », assure-t-il. « Ce sont des objectifs [de baisse des IJ] fixés sur plusieurs mois, que les médecins peuvent refuser. Ce n’est pas l’alpha et l’oméga de notre relation avec la profession ! En parallèle, nous avons engagé des travaux de régulation des plateformes de téléconsultation, avec la mise en place d’un agrément et le fait qu’elles ne puissent pas prescrire des arrêts de travail de plus de trois jours. »

Sur Europe 1, le ministre de la Santé Yannick Neuder a jugé que le raccourcissement de la durée de formation des médecins pouvait faire partie de la réponse aux difficultés d’accès aux soins. La proposition n’est pas nouvelle, mais Le Quotidien du Médecin s’interroge sur la logique du ministère qui vient de faire passer la durée des études de médecine générale de neuf à dix ans, en partie contre la volonté des premiers concernés.

Une étude européenne souligne le retard français en matière d’éducation sexuelle des jeunes. Seuls 24% des 18-30 ans citent l’école comme source d’information, loin derrière la Finlande (51%) ou l’Autriche (53%), rapporte Le Parisien. Dans ce vide éducatif, les réseaux sociaux prennent le relais: 53% des 15-30 ans y cherchent des réponses, selon l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP). Dans ce contexte, médecins et gynécologues sont appelés à devenir influenceurs pour éviter la propagation de fausses informations. « J’ai bien conscience de l’impact et de la responsabilité que cela donne », souligne le Dr Olivier Marpeau, alias MonGyneco, suivi par près de 2 millions d’abonnés.

Un quart des jeunes Français âgés de 15 à 29 ans présenteraient des symptômes dépressifs, selon une enquête publiée le 3 septembre par l’Institut Montaigne, la Mutualité française et l’Institut Terram, relayée par Le Monde et Le Parisien. Au centre des préoccupations, la question de l’omniprésence des écrans occupe une large place. Selon ce sondage, plus l’usage des réseaux sociaux est prolongé, plus le bien-être déclaré se détériore.

Lilly a confirmé par le biais de courriers adressés aux professionnels de santé l’arrêt définitif de commercialisation des antidépresseurs Prozac 20 mg gélule et Cymbalta 30 mg et 60 mg gélules gastrorésistantes, au 31 octobre 2025.

La Cour des comptes chiffre entre 561 millions et 1,73 milliard d’euros le coût du gaspillage de médicaments. L’institution appelle à renforcer le suivi, améliorer le conditionnement et à envisager la redispensation des traitements onéreux.

 

GROUPEMENTS

 

Un dispositif de sécurité renforcé pour Ma pharmacie en France

La cybercriminalité pousse la profession à renforcer le dispositif de sécurité du portail « Ma pharmacie en France » qui sera lancé fin 2025-début 2026. « La nature a horreur du vide », commente Alain Grollaud, président de Federgy, à l’initiative du projet de portail « Ma pharmacie en France ». « Et cela ne fait que s’aggraver avec les pénuries de médicaments. Les consommateurs cherchent à tout prix leur médicament en ligne et ne vérifient pas qui le vend. C’est pourquoi il faut un portail, verrouillé au niveau de la sécurité, qui amène les personnes jusqu’à de vraies pharmacies, qui existent physiquement et sont tenues par des officinaux. » Face à ces attaques, le portail « Ma pharmacie en France » est donc une solution. Son lancement, prévu initialement en octobre, a été repoussé à fin 2025 – début 2026. « Nous avons renforcé le cahier des charges. Non seulement nous verrouillons la connexion via France Connect, pour protéger les données de santé, mais nous sommes extrêmement vigilants sur la sécurisation du portail », poursuit Alain Grollaud.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

« Redonner de l’oxygène » : Pharmacology, un nouveau réseau né près de Montpellier veut réinventer la pharmacie indépendante en France

Le groupe basé à Pérols ouvre sa seconde adresse au quartier du Mas Drevon à Montpellier. L’objectif est de mailler le territoire national en début d’année 2026 avec près d’une cinquantaine d’adresses. Son ambition « Redonner de l’oxygène aux pharmaciens indépendants en les accompagnant dans la gestion quotidienne » pour reprendre l’expression de Dorian Barberan, cofondateur de l’enseigne.

Source : Midi libre.

 

Mediprix fait appel aux pharmaciens

Le groupement a créé un outil ultra-simple : en moins de 15 secondes, vous pouvez trouver votre député et lui envoyer  un courrier type.

Lien vers l’outil : https://pharmaciensunis.fr/?trk=public_post_comment-text

 

Une communication d’une pharmacie Apothical sur l’accompagnement

La pharmacie qui accompagne à chaque étape de la vie la jeune mère via les produits associés.

Lien vers la vidéo :

https://www.tiktok.com/@apothical.dourdan/video/7545177118934568214

 

NOMINATION

 

Nouvelle aventure professionnelle pour Hélène Decourteix

Elle va rejoindre la Caisse nationale de l’Assurance Maladie  (CNAM) en tant que Directrice de mission Santé Numérique au sein de la Direction Opérationnelle du Numérique et de l’Innovation en Santé (DIONIS).

Lien vers le post : https://fr.linkedin.com/posts/helenedecourteix_santenum-newchallenge-fierdeprot%C3%A9ger-activity-7367787131932401664-5E44

 

AILLEURS

 

Le Japon va autoriser la vente libre de la pilule du lendemain en pharmacie

Le ministère de la Santé japonais a donné fin août son accord pour élargir l’accès à la contraception d’urgence pour les femmes en pharmacie, sans ordonnance ni limitation liée à leur âge. La délivrance de la « pilule du lendemain » était jusqu’à présent soumise à une consultation médicale préalable et à la possession d’une ordonnance. Le ministère a aussi évité la mise en place de restrictions, comme l’accord des parents ou l’établissement d’une limite d’âge, précise Courrier International. Il s’agit d’une victoire pour les militantes féministes, qui réclamaient un meilleur accès à la contraception d’urgence hormonale, face notamment à l’Association japonaise des gynécologues, qui s’y opposait, au prétexte d’une éducation sexuelle insuffisante dans le pays, supposée donner lieu à un risque de consommation abusive. Le gouvernement avait déjà autorisé en novembre 2023, à titre d’essai, la vente en pharmacie pour les femmes âgées d’au moins 16 ans. La décision du ministère, qui sera néanmoins soumise à une consultation publique – les Japonais enverront des commentaires pour déclarer leur avis sur le sujet – sera officialisée d’ici trois à quatre mois.

Source : Courrier international.