Actualités du 10 au 14 février 2025

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Vente en ligne de médicaments sans ordonnance : l’âpre bataille entre plateformes et pharmacies

Assaillis sur tous les fronts, les pharmaciens préparent la contre-attaque et ont annoncé le lancement d’un projet de portail en ligne, baptisé « Ma pharmacie en France ». Il permettra aux professionnels qui souhaitent s’y abonner de disposer d’une palette d’outils : vente en ligne de médicaments sans ordonnance, livraison à domicile, prise de rendez-vous… « Il faut qu’on prenne notre destin en main. Si nous ne le faisons pas, d’autres inonderont le marché », explique Alain Grollaud, président du syndicat de groupements et d’enseignes de pharmacies Federgy, à l’initiative du projet. Ce dernier a bataillé pendant un an pour fédérer l’ensemble des syndicats et groupements de la profession. « Tout le monde commande en ligne. Nous devons donc évoluer sur ces usages, mais nous voulons le faire d’une façon qui préserve la pharmacie française », précise Laurent Filoche, président de l’Union des groupements de pharmaciens d’officine. Le site devrait être lancé au cours de l’été.

Source : Le Monde.

Lien : 

https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/02/14/vente-en-ligne-de-medicaments-sans-ordonnance-l-apre-bataille-entre-plateformes-et-pharmacies_6545962_3234.html

 

DoktorABC lance un nouveau service de livraison de médicaments

La plateforme de télémédecine DoktorABC, lancée en 2017 et également présente en Allemagne, étend son service gratuit, rapide et sécurisé de livraison de médicaments à la France. Les médicaments livrés chez soi dans un délai de 24 à 72h. Les patients remplissent un questionnaire en ligne détaillé et confidentiel, ils reçoivent une ordonnance en ligne, délivrée par un des médecins de DoktorABC. S’ils le souhaitent, ils peuvent opter pour le service de livraison à domicile de leur traitement. Dans ce cas, la prescription est transférée de manière ultra-sécurisée à une pharmacie française agréée. Celle-ci va préparer les médicaments puis les expédier aux patients grâce à un service spécialisé. Rapide et gratuit, ce nouveau service de livraison à domicile permet ainsi de recevoir son traitement personnalisé chez soi dans un délai de 24 à 72 heures. L’anecdote, l’ordonnance est gratuite pour tous les traitements avec le code FLEUR25 pour la Saint Valentin.

Lien vers le site web : https://www.doktorabc.com/fr

Source: pharm-enews.fr

 

Adopté par le Parlement, le PLFSS 2025 n’attend plus que sa validation par le Sénat

La troisième et dernière partie du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), consacré aux dépenses, a été adoptée le 12 février par 49.3 après le rejet d’une nouvelle motion de censure. Le texte devrait désormais être adopté définitivement par le Sénat en début de semaine prochaine. En cas de modification par la Chambre haute, il reviendrait de nouveau à l’Assemblée nationale. Le texte prévoit un déficit de plus de 22 milliards d’€, au lieu de 16 milliards, après la suppression de plusieurs mesures d’économies en santé, dont la hausse des franchises, précise Le Monde.

 

Flucelvax Tetra : quelques points clés sur ce vaccin antigrippal

Le laboratoire CSL Seqirus, groupe australien présent sur le marché de la vaccination antigrippale depuis 1916, annonce mettre à disposition en France le vaccin contre la grippe Flucelvax Tetra. Flucelvax est indiqué pour la prévention de la grippe saisonnière chez l’adulte et l’enfant à partir de 2 ans, uniquement dans les populations recommandées dans le calendrier vaccinal en vigueur. Flucelvax Tetra est disponible en précommande pour la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière 2025-2026. Le vaccin sera livré dans sa version trivalente pour répondre aux recommandations de l’Agence européenne des médicaments. Le prix hors honoraires de dispensation de la boîte de 1 seringue préremplie de 0,5 ml de suspension injectable (CIP : 34009 301 766 0 3) est fixé à 11,75 €. Flucelvax est remboursé à 65 % par la Sécurité sociale. Pour toute information complémentaire, l’exploitant du vaccin CSL Vifor peut être contacté au 01 41 06 58 90.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

La taxe lapin se profile

La « taxe lapin » qui vise à pénaliser les patients indélicats a été conservée dans le projet de loi de financement de la Sécu (PLFSS) pour 2025. Il s’agit selon la ministre Catherine Vautrin (Travail, Santé, Solidarités, Familles) d’une « question de responsabilité », un rendez-vous non honoré étant « une perte de chance pour un autre patient ». Face à cette situation critique, l’exécutif opte pour la méthode forte : 5 euros d’amende par consultation oubliée. Inspiré des modèles allemands, belges et suisses, ce dispositif vise à responsabiliser les patients et fluidifier l’offre de soins. Mais comment appliquer cette sanction ? Plusieurs options sont sur la table, notamment le prélèvement automatique via l’empreinte bancaire enregistrée sur Doctolib. Une méthode qui fait grincer des dents. « La médecine n’est pas un commerce et les patients ne doivent pas avancer des frais aux plateformes », réagit l’Union française pour une médecine Libre (UFML-S).

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Hausse des salaires en officine : pas d’accord trouvé

Représentants des salariés et des titulaires se sont retrouvés lundi 10 février à l’occasion d’une commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation (CPPNI). Au centre des discussions, une nouvelle hausse des salaires pour les salariés de l’officine. La première proposition formulée par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a toutefois été rejetée à l’unanimité. Le 10 février, la FSPF a mis sur la table une nouvelle proposition. « Premièrement, une hausse du point de 0,2 % pour les salariés cadres et de 0,8 % pour les non-cadres, explique Christelle Degrelle, préparatrice et représentante du syndicat CFE-CGC, à la sortie de la CPPNI. Puis la FSPF a proposé une augmentation de 0,5 % pour tout le monde. Ces deux possibilités ont été rejetées à l’unanimité », rapporte-t-elle. L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) n’a pas fait de proposition, n’ayant pas de mandat. Syndicats de titulaires et de salariés doivent maintenant se retrouver le 10 mars pour une nouvelle séance de négociations.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Fauteuils roulants remboursés à 100 % : une réforme qui inquiète les prestataires de santé à domicile

À compter du 1er décembre, l’achat de fauteuils roulants sera intégralement pris en charge par la Sécurité sociale. La liste des appareils concernés a déjà été publiée au « Journal officiel ». Très attendue par les patients, cette réforme suscite toutefois des inquiétudes. Alors que le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), Philippe Besset, avait déjà alerté sur la baisse envisagée des tarifs de location des fauteuils roulants, les prestataires de santé à domicile (PSAD) ont également exprimé leurs doutes dans un communiqué (signé par la FEDEPSAD, l’UNPDM et l’UPSADI). En l’état et au regard des textes publiés « sans garantie financière », cette réforme « conduira inévitablement à des inégalités d’accès aux soins et à l’équipement pour l’ensemble des usagers faute d’acteurs de santé de proximité en capacité de la mettre en œuvre ». Les prestataires reprochent plus précisément au gouvernement de mettre en place cette réforme « avec un financement très nettement sous-dimensionné » et d’avoir « fait le choix de sacrifier certains de nos concitoyens : les personnes âgées dépendantes et celles ayant des besoins ponctuels d’un fauteuil roulant, qui subiront la réduction drastique du dispositif de location ».

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers le journal officiel :

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051141909

 

Week-end studieux pour un hackathon sur l’IA chez Doctolib sur le thème « One Health »

Doctolib organise un hackathon baptisé « One Health » qui réunira une centaine de participants, spécialistes d’intelligence artificielle, les 15 et 16 février, à l’occasion du Sommet international pour l’Action sur l’Intelligence artificielle. L’objectif est de réfléchir aux défis de la santé et de l’environnement. Le hackathon est organisé aux côtés de plusieurs partenaires majeurs : Back Market, Mistral AI, Nvidia, RAISE Summit, Scaleway, SIA Partners et Sweep. Le hackathon doit dessiner un futur durable sur l’intelligence artificielle.

Lien vers l’article : https://www.larevuedudigital.com/week-end-studieux-pour-un-hackathon-sur-lia-chez-doctolib-sur-le-theme-one-health/

 

Sérialisation : encore trop d’erreurs évitables

Les erreurs de manipulation des pharmaciens génèrent encore trop de fausses alertes pour que le dispositif de sérialisation soit optimal. France MVO rappelle les bonnes pratiques :

  • Désactiver « uniquement lors de la dispensation conformément aux exigences du Règlement Délégué. Cela évitera les scans inutiles et assurera une gestion plus fluide des alertes au niveau France MVO » ;
  • Réaliser une vérification du statut des boîtes à leur réception, sans procéder à une désactivation. « Cela permet de contrôler le statut des boîtes et de garantir leur conformité tout en évitant des désactivations prématurées » ;
  • Vérifier que les lecteurs optiques soient compatibles avec le LGO. « Nous vous encourageons à contacter votre éditeur de LGO pour reparamétrer ou remplacer, si nécessaire, vos équipements. »

Des habitudes à instaurer rapidement car si la dispensation du médicament est encore possible malgré les alertes pendant la période de stabilisation, une fois celle-ci terminée, « toute boîte générant une alerte ne pourra plus être dispensée au patient et devra être mise en quarantaine pour investigation », alerte France MVO. Avec impact sur les ventes et la gestion de l’officine.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Mal-être des pharmaciens : l’USPO lance un appel à témoignages

Pour faire prendre conscience aux autorités des difficultés que connaît la profession aujourd’hui, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) lance un appel à témoignages auquel les pharmaciens sont tous invités à participer. En plus de cet appel à témoignages, le syndicat va diffuser en début de semaine prochaine un sondage qui interrogera les pharmaciens sur les difficultés économiques de leur officine, mais aussi sur celles de la profession dans son ensemble. Des chiffres qui serviront là aussi à nourrir l’argumentaire de l’USPO face aux autorités. Les résultats de ce sondage seront dévoilés le 8 mars à Paris lors du salon PharmagoraPlus. Source : le quotidien du pharmacien.

 

Sondage sur la digitalisation en pharmacie

L’USPO souhaite connaître votre niveau de connaissance et vos besoins sur la digitalisation en pharmacie. Ce sondage s’inscrit dans le cadre du CREPOFF, un cercle de réflexion réunissant étudiants, assistants et adjoints pour échanger et progresser sur des sujets transversaux essentiels à l’avenir de notre profession. Il sondage sera également diffusé via le CPAOF aux adjoints et via l’ANEPF aux étudiants. Une restitution des résultats et la mise en place de groupes de travail sont prévues début mars.

Lien vers le sondage :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdvy-1OaR4RUlfb6jhVPxbqe1CZTKVfQseff-9JiFEviqXMcw/viewform?pli=1&pli=1

 

Administration des vaccins : la formation des préparateurs entre dans le DPC

Ce n’était pas attendu avant la prochaine période d’obligation triennale (2026-2028), mais la formation des préparateurs à l’administration des vaccins est finalement intégrée au développement professionnel continu. Une évolution qui vient corriger une différence de traitement entre pharmacien et préparateur. Mais avant de pouvoir suivre des actions de formation validantes pour le DPC, il faut encore attendre que les organismes de formation déposent des dossiers auprès de l’ANDPC et que l’Agence les valide. L’Agence a indiqué travailler sur les modalités permettant d’accélérer cette étape, afin que les préparateurs puissent, sans trop de délais, bénéficier de formations validant une action de DPC.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

CHIFFRES

 

500 000 professionnels de santé devraient être formés au numérique intégrant l’IA en cinq ans, selon la stratégie du gouvernement, qui vise à intégrer un cycle dédié dès la rentrée universitaire 2025. 119 millions d’euros sont investis et un campus dédié à l’IA en santé est annoncé.

La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a annoncé le 10 février au soir qu’un test salivaire utilisé pour le diagnostic de l’endométriose, encore au stade expérimental, serait remboursé à compter de du 11 février 2025 pour certaines patientes. « C’est un coût de 800 € par femme», qui sera pris en charge par l’assurance maladie », a précisé la ministre sur France 2. Ces tests détectant l’endométriose par la salive grâce à l’analyse et au séquençage de l’ARN (« Endotest ») ont été conçus par la biotech lyonnaise Ziwig. Les 2 500 premières patientes qui bénéficieront de cette prise en charge seront incluses dans une étude clinique dont les résultats conditionneront une éventuelle généralisation du remboursement.

Plus de 60 % des Françaises interrogées déclarent avoir un problème de santé et, dans 40 % des cas, il s’agit d’une maladie chronique, pointe le Baromètre Femmes de Santé 2024. 1 femme sur 4 affirme cumuler plusieurs pathologies, principalement en rhumatologie, santé digestive, santé mentale, cardiologie et endocrinologie. Or 1 sur 10 ne trouve pas de médecin, 1 sur 5 n’a pas trouvé de solution médicale à son problème. Pour compléter ce tableau, 1 sur 4 regrette de ne pas avoir accès aux ressources médicales suffisantes pour être en bonne santé. Les pharmaciens ont leur rôle à jouer dans ce contexte. « Ils sont cités en très bonne position comme étant des opérateurs potentiels pour délivrer de l’information aux femmes », analyse le Dr Catherine Azoulay, gynécologue et membre du collectif Femmes de santé. 30 % des femmes citent en effet le pharmacien comme « la personne la mieux placée pour informer sur sa santé », derrière le médecin et les autres professionnels de santé. Source : le quotidien du pharmacien.

La santé mentale des futurs médecins inquiète. Une enquête menée par les syndicats étudiants révèle des chiffres alarmants : plus d’un étudiant en médecine sur cinq affirme avoir eu des idées suicidaires au cours de l’année. Une dégradation qui souligne l’impact d’un système de formation exigeant, marqué par un manque d’encadrement et une surcharge de travail. Source : le moniteur des pharmacies.

Le Gouvernement s’engage à compléter de 15 millions d’euros le budget consacré à la lutte contre les cancers pédiatriques. Ces 15 millions viendront compléter les 60 millions d’euros supplémentaires déjà dédiés à la recherche sur les cancers pédiatriques. Lien vers le communiqué de presse : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/le-gouvernement-s-engage-completer-de-15-millions-d-euros-le-budget-consacre-la-lutte-contre-les-98519#:~:text=les%20cancers%20p%C3%A9diatriques-,Le%20Gouvernement%20s’engage%20%C3%A0%20compl%C3%A9ter%20de%2015%20millions%20d,recherche%20sur%20les%20cancers%20p%C3%A9diatriques.

L’antiarythmique Rythmodan 250 mg LP étant en rupture de stock, le Laboratoire Cheplapharm met à disposition une spécialité néerlandaise à la place. Attention : les boîtes importées comportent 60 comprimés alors que la boîte française n’en comporte que 20. Source : le quotidien du pharmacien.

62 % des professionnels de santé interrogés déclarent avoir un niveau de compréhension moyen, voire faible de l’IA, selon le Panorama de l’IA en santé dans le Grand Ouest, 2024. Un défi majeur pour son adoption et son intégration efficace.

La grippe a fait 500 à 600 morts chaque semaine en janvier (très majoritairement de plus de 65 ans), le taux de couverture vaccinal n’était pas bon et la DGS a été obligée de prendre la sage décision de prolonger la campagne de vaccination. Source : nile.

Les logiciels de gestion de l’officine (LGO), qui auraient dû être adaptés à l’arrivée de l’ordonnance numérique depuis plusieurs mois déjà, pourraient à nouveau ne pas être opérationnels pour l’échéance du 1er mars. Les syndicats s’inquiètent de ce retard qui pourrait faire obstacle au bon fonctionnement des officines. En fonction du logiciel utilisé, le système de télétransmissions des ordonnances pourrait ne plus remplir son rôle. Quatre éditeurs seulement se partagent plus de 96 % des parts de marché, soit un peu plus de 19 000 officines. Selon les estimations de l’organisme payeur, pour trois d’entre eux, au moins 75 % des pharmacies qui utilisent leurs logiciels auront exécuté une ordonnance sécurisée avec succès au 1er mars. Quant à SmartRX, le troisième éditeur du quatuor de tête en termes de parts de marché (14,8 % soit 2 953 officines), il est loin derrière. L’assurance-maladie, lors de la CTPPN, a estimé à seulement 10 % les pharmacies utilisant ce logiciel qui auront exécuté avec succès une ordonnance sécurisée au 1er mars 2025 et, selon Philippe Besset, ce serait 500 pharmacies qui attendraient encore la mise à niveau permettant la télétransmission. Source : le quotidien du pharmacien.

L’hôpital – public comme privé – est aujourd’hui le troisième secteur le plus touché par des cyberattaques en France, après les collectivités locales et les petites et moyennes entreprises. En 2023, les incidents déclarés sont toutefois en légère baisse (581) par rapport à 2022 (592) et 2021 (733 incidents). « La menace est toujours au même niveau, mais les conséquences sont plus faibles », indique au Figaro Laurent Pierre, conseiller numérique à la Fédération hospitalière de France (FHF). Bien gérée, une cyberattaque a en effet un impact limité à l’hôpital, qui peut toutefois devenir dramatique lorsque les choses échappent aux équipes: en 2023, les cyberattaques contre les hôpitaux ont ainsi entraîné la mise en danger potentielle de 69 personnes.

Dans un entretien au Point, le Pr Jacques Robert, ex-président de la Société française du cancer, dénonce une « désinformation » croissante. Dans sa ligne de mire, les nombreux débats sur les produits accusés d’avoir de potentiels effets cancérigènes, comme l’aspartame. Une récente étude suggère en effet que sa consommation « pourrait augmenter de 10% le risque de développer un cancer, alors que ce même risque est multiplié par 25 avec le tabac, soit une augmentation de 2 500% ». « Ce qui est particulièrement inquiétant, c’est que si ‘les jeunes’ abandonnent le Coca Light pour le Coca sucré original par peur de l’aspartame, nous risquons une augmentation de l’obésité, avec une augmentation bien plus réelle du risque de cancer. »

Cet été, les laboratoires Boiron annonçaient le lancement de leur nouvelle gamme de compléments alimentaires, les huiles CBD by Boiron®, composées de CBD d’origine naturelle, issu de Cannabis sativa, conçues pour améliorer le bien-être au quotidien. Ces huiles sans effet psychotrope, euphorisant, addictif ou dopant démontré, sont disponibles en trois concentrations différentes : 10%, 15% et 20%. Le 1er prix Top Santé vient de leur être décerné. Source: pharm-enews.fr

Plus des trois quarts des patients de plus de 90 ans sont polymédiqués. La grande majorité des patients consomment 5 médicaments ou plus par jour. C’est ce qui ressort d’une étude de cohorte, réalisée à partir des données de 2022 du Système national des données de santé, concernant les personnes âgées de 90 ans et plus affiliées au régime général d’assurance maladie. Au total, près de 700 000 sujets ont été inclus dans l’étude. La majorité étaient des femmes (73,2%). 75% étaient âgés de 90 à 94 ans et 2,9% avaient plus de 100 ans. Source : egora.

La fédération du e-commerce et de la vente à distance a présenté jeudi 13 février le bilan annuel du e-commerce en France pour 2024. Celui-ci confirme son dynamisme et les ventes en ligne atteignent un chiffre d’affaires record de 175,3 milliards d’euros, en hausse de 9,6% par rapport à 2023. Cette croissance est portée principalement par une reprise des transactions et les premiers effets du ralentissement de l’inflation.

La hausse de 1,8 % du point sur la grille des salaires, obtenue en novembre dernier pour les officines adhérentes USPO ou FSPF, est étendue à l’ensemble des pharmacies, et prend effet le 14 février 2025. Source : le quotidien du pharmacien.

Les « puffs » vont disparaître. Le Parlement a adopté définitivement la loi proscrivant ces cigarettes électroniques jetables qui ciblent les adolescents, par un vote du Sénat, jeudi 13 février. Ces « dispositifs de vapotage à usage unique » visent en priorité les jeunes, attirés par leur prix modique. En France, 15 % des adolescents de 13 à 16 ans en ont déjà vapoté, et 47 % estiment avoir commencé leur dépendance à la nicotine par ce biais (Enquête BVA pour Alliance contre le tabac en 2023). Source : le quotidien du pharmacien.

Equasens (ex-Pharmagest) a rapporté le 6 février un chiffre d’affaires en baisse de 1,4% en données publiées et de 3,7% à périmètre constant et hors effet du Ségur numérique, à 216,8 millions d’euros en 2024. La division Pharmagest, spécialisée dans l’informatique officinale, a notamment rapporté 163,5 millions d’euros et les solutions de télésuivi (e-Connect) ont cédé 25,3% à 11,2 millions d’euros du fait d’une comparaison défavorable avec l’exercice 2023, gonflé par une « opportunité réglementaire ponctuelle ». La contribution de Ségur du numérique en santé au chiffre d’affaires de l’année est estimée à 1,1 million d’euros et celle des acquisitions à 7,2 millions d’euros. Equasens « aborde 2025 avec confiance », et prévoit une croissance faciale de près de 10% au second semestre, ainsi qu’un basculement de ses activités en SaaS (software as a service). Il publiera ses résultats détaillés le 28 mars. Source : tic pharma.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a autorisé la délivrance à l’unité des spécialités de quétiapine depuis la semaine du 10 février. Un dispositif rendu obligatoire pour la forme LP 50 mg, en raison des fortes tensions qui touchent spécifiquement ce dosage. Dans ce cadre, les pharmaciens pourront effectuer un déconditionnement et dispenser une seule plaquette de 10 comprimés au patient. La facturation s’effectuera à l’unité, comme pour la délivrance à l’unité des antibiotiques. Source : le moniteur des pharmacies.

L’expérimentation menée en pharmacie qui consistait à délivrer la quantité exacte de médicaments prescrits en fonction des besoins du patient n’a pas été reconduite. Depuis le 31 janvier 2025, les pharmaciens ne peuvent plus facturer le code acte DAD. « On abandonne un dispositif qui était une usine à gaz, avec une solution de remplacement qui n’est pas prête » a conclu Philippe Besset. Pour autant, l’idée n’est pas abandonnée. Source: pharm-enews.fr

19 154 médecins à diplôme hors Union européenne (Padhue) sont inscrits, au 1er janvier 2025, au tableau de l’Ordre des médecins, exerçant ou non une activité, contre seulement 7 963 en 2010, soit une augmentation de 141 % sur la période, rapporte Le Quotidien du Médecin.

Le Quotidien du Pharmacien note l’entrée « fracassante » d’Amazon dans le bilan IQVIA 2024 du marché de la vente libre. Le groupe américain fait ainsi pour la première fois partie des circuits de vente pris en compte pour analyser le marché. Ses ventes en France métropolitaine représentent moins de 1% du marché, comparé aux circuits historiques de l’officine, la parapharmacie et l’e-commerce. Mais, avec une croissance de 44% par rapport à 2023, sa dynamique est très forte « par rapport au e-commerce (+6,1%) comprenant le e-pharma et les pure players en parapharmacie », explique Antoine Collet directeur du panel Pharmastat. Les consommateurs achètent sur Amazon en priorité de l’hygiène et de la beauté, dans les mêmes proportions (43%) que sur les plateformes d’e-commerce (47%), des premiers soins, tests et dispositifs médicaux (8% contre 3%) et des compléments alimentaires (27% contre 26%). Ils y commandent, en revanche, peu de médications familiales (6% contre 15%). Le circuit de choix pour la « bobologie » reste, en effet, l’officine où elle représente 35% des ventes, suivi par les premiers soins, tests et dispositifs (24%), puis l’hygiène et la beauté (19%).

360 thérapies numériques sont désormais disponibles, dont 140 ont obtenu un accès au marché avec remboursement. L’Allemagne est en tête avec 56 thérapies numériques remboursées, tandis qu’aux États-Unis, 41 sont accessibles sans prescription depuis début 2024. Par ailleurs, 801 dispositifs médicaux activés par l’intelligence artificielle étaient disponibles en 2024, selon l’étude Digital Health Trends 2024 d’IQVIA Institute for Human Data Science.

Le Monde dresse un « bilan amer » de la loi « handicap », 20 après son adoption. Le texte voté en 2005 contenait de grandes avancées, qui ne se sont pas concrétisées, déplore le journal, en citant la mise aux normes des établissements publics: fin 2024, les délais sont écoulés et plus de la moitié des établissements ne sont pas accessibles.

– 85 % : c’est l’évolution des volumes délivrés de spécialités à base de pseudoéphédrine dans le mois suivant leur listage. Source : le pharmacien de France.

Les pharmaciens doivent se conformer à l’obligation légale d’éliminer les déchets perforants issus de la vaccination. Pour cela, ils ont jusqu’au 15 avril pour souscrire au service Dasri Pro pour l’année 2025, ou renouveler leur souscription. Source : le moniteur des pharmacies.

Tour d’horizon des cinq usages majeurs de l’IA en officine : 1. Sécuriser la dispensation grâce à l’IA. 2. Gérer les stocks avec des algorithmes prédictifs. 3. Automatiser les tâches administratives. 4. Faciliter l’accompagnement des patients avec des chatbots. 5. Prédire et personnaliser la prévention. Source : le moniteur des pharmacies.

 

GROUPEMENTS

 

Substitution des biosimilaires : s’y préparer pour mieux performer

Sept groupes de médicaments biosimilaires sont suspendus à la publication d’un arrêté ministériel pour pouvoir être substitués par les pharmaciens. Un arrêté qui ne saurait tarder. Pour se préparer au mieux aux spécificités de ces médicaments, le groupement Totum a d’ores et déjà formé ses pharmaciens. Une table ronde était organisée sur le sujet, jeudi 6 février, pour rappeler le rôle central que les officinaux auront à jouer, mais aussi celui des pouvoirs publics. « Si l’élargissement aux 7 autres médicaments avait été permis dès l’an dernier, il aurait dégagé 130 millions d’euros d’économie pour l’Assurance maladie », confirme David Syr, directeur général de Gers Data. On ne refera pas l’histoire, mais les promesses d’économies pour l’année à venir sont particulièrement séduisantes, et permettront ensuite d’investir dans la recherche. Chez Totum, afin d’engager plus avant les pharmaciens sur la voie des biosimilaires, les formations ont notamment porté sur les conditions de substitution, « qu’il s’agisse des conditions techniques et administratives d’information du médecin et du patient, de la mise à disposition par les laboratoires de dispositifs factices pour montrer le fonctionnement aux patients, ou encore de la nécessité de maintenir une continuité du traitement… », détaille Mehdi Djilani. Rien n’est laissé de côté. « Peu à peu la liste des biosimilaires va s’élargir. J’aime à dire que c’est comme le vélo, il faut apprendre à pédaler avec les premières molécules pour pouvoir ensuite assurer de bonnes conditions de substitution le moment venu. » Pour aller plus loin dans ce sens, le groupement a développé une plateforme ouverte à tous – www.biomedinfo.fr – qui regroupe l’ensemble des informations de bon usage des médicaments biosimilaires.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Tests de dépistage de substances dans les boissons

NeutraPharma diffuse, aujourd’hui dans 300 à 400 pharmacies et notamment via le groupement PharmaVie, son test Check Your Drink (CYD) qui « permet de vérifier en seulement une minute si une boisson contient des substances telles que le GHB, la MDMA et plus de 600 autres drogues potentiellement dangereuses ». Et aussi la kétamine, la scopolamine… « Au-delà de la kétamine, le produit détecte toutes les amines », précise Michaël Maurin, consultant chez NeutraPharma Europe, preuves à l’appui : il présente les différents certificats d’efficacité et de conformité de son test, « effectués par des laboratoires indépendants et des universités ». Résultats pour la détection du GHB : sensibilité et spécificité sont évaluées à 95,12 %. La pochette de 5 tests est vendue 8,90 euros. Et d’autres tests devraient arriver en pharmacie, certains fabricants bien connus travaillant aussi sur le sujet. Par ailleurs, lors de son premier point presse du 29 janvier, l’Ordre des pharmaciens se montrait cependant plus que sceptique sur la place des tests de boisson anti-soumission chimique en officine.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

AILLEURS

 

Amazon inaugure sa première parapharmacie physique à Milan : une tentative en douceur de capter le monopole ?

Le 11 février 2025, Amazon a ouvert à Milan sa première boutique physique dédiée à la parapharmacie, « Amazon Parafarmacia & Beauty ». Située place Cadorna, à proximité de la gare centrale, cette ouverture marque une nouvelle tentative d’Amazon de s’impliquer davantage dans le secteur concurrentiel de la vente de produits de santé et de beauté. Une initiative qui pourrait changer les règles du jeu, mais qui suscite aussi des interrogations sur sa véritable valeur ajoutée pour les consommateurs. Dans ce point de vente, Amazon combine sa plateforme numérique avec l’expertise locale de professionnels de santé. Les clients y trouvent une large sélection de produits de soin et de beauté, incluant des marques comme Vichy, Eucerin ou Avène, ainsi que des médicaments en vente libre. Si l’objectif est de reproduire l’expérience des para-pharmacies traditionnelles, la relation humaine avec les consommateurs, pilier de ce secteur, semble reléguée au second plan au profit de l’approche digitale. Le véritable attrait de cette para-pharmacie réside dans son approche technologique. Les clients peuvent interagir avec des écrans digitaux, des étiquettes électroniques et des bornes « Place & Learn » qui permettent de scanner et d’obtenir des informations sur les produits. Un « derma-bar » offre également une analyse de peau gratuite, avec des recommandations personnalisées. Pourtant, si l’on reconnaît l’innovation, on peut aussi se demander si cette expérience, bien qu’efficace sur le plan technologique, ne manque pas de l’humanité et du conseil personnalisé que l’on attend traditionnellement d’une parapharmacie. Selon des informations non confirmées, le groupe envisagerait d’étendre son modèle de para-pharmacie à d’autres pays européens, tels que l’Allemagne, la France, l’Espagne et le Royaume-Uni, dès 2025. Cependant, aucune annonce officielle n’a été faite, laissant planer une incertitude sur la véritable ampleur de cette offensive.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Face aux pénuries de médicaments, les Russes se tournent vers Internet

Dans une enquête rapportée par Courrier International, le journal russe d’opposition Novaïa Gazeta Europe alerte sur les pénuries de médicaments essentiels qui s’aggravent en Russie. Antibiotiques, anticancéreux, insuline, traitements contre l’épilepsie, la migraine, la tuberculose, le VIH ou encore le paludisme… En un an, 134 médicaments dits ‘essentiels’ ont disparu des rayons de pharmacie, note le média. En cause, les restrictions des laboratoires étrangers aux exportations de produits en Russie. S’y ajoute la politique de substitution de Moscou, qui accentue le phénomène en interdisant les achats de médicaments fabriqués à l’étranger. Face à ces ruptures, les patients russes se tournent massivement vers des canaux clandestins. Sur Telegram, la revente illégale de médicaments est en hausse: l’année dernière, 1.280 traitements y ont été recherchés, faute de disponibilité en pharmacie, contre cinq en 2021. En face, des groupes de revente publient quotidiennement des propositions pour des traitements anticancéreux. Ces canaux attirent un public croissant: en 2024, leurs membres ont posté en moyenne 17.500 annonces par mois, soit 2,5 fois plus qu’un an auparavant. Source : Courrier International.

 

Indonésie : 60 millions de personnes bénéficiaires d’un bilan de santé gratuit

L’Indonésie a lancé lundi un programme de dépistage médical gratuit visant 60 millions de personnes dans un premier temps. L’objectif est de détecter précocement les maladies cardiovasculaires, les troubles congénitaux chez les enfants et d’autres affections. Ce programme fait partie des nombreuses promesses de protection sociale formulées lors de la campagne électorale de Prabowo, arrivé au pouvoir en octobre dernier. Il s’ajoute à un programme de repas gratuits pour lutter contre le retard de croissance dû à la malnutrition, lancé en janvier.

Lien vers l’article : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/indonesie-60-millions-de-personnes-beneficiaires-d-un-bilan-de-sante-gratuit-20250210

 

Au Royaume-Uni, le premier ministre effectue un test public de dépistage du VIH

Keir Starmer s’est soumis à un autotest devant les caméras dans le cadre d’une initiative nationale visant à encourager le dépistage du virus de l’immunodéficience humaine, responsable du sida, selon des images diffusées par Downing Street. « Surpris » d’apprendre qu’il était le premier dirigeant d’un pays du G7 à se dépister contre le VIH, il explique au micro du média britannique LBC: « Essayons d’encourager d’autres dirigeants à faire la même chose. » Environ 107.000 personnes vivent avec le VIH au Royaume-Uni. Selon les chiffres relayés par le gouvernement britannique, 4.700 patients en seraient atteints sans le savoir.

Lien vers l’article :

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/02/10/au-royaume-uni-le-premier-ministre-effectue-un-test-public-de-depistage-du-vih_6540375_3210.html

 

Portugal : le bon élève de la vaccination

Depuis cinq ans, la vaccination antigrippale des séniors au Portugal dépasse les recommandations de l’OMS (75 %), affichant même un pic à 88 % en 2021. « C’est aussi le cas pour les malades chroniques et les femmes enceintes », s’est réjoui le pneumologue Carlos Robalo Cordeiro, doyen de l’université de Coimbra, lors d’une séance de l’Académie de médecine en décembre dernier. Deux groupes de population enregistrent néanmoins des taux insuffisants : les professionnels de santé, sous la barre des 50 % (environ 20 % en France), et les 60-64 ans. Pour améliorer la couverture vaccinale, « la Direction générale de la santé promeut désormais la vaccination antigrippale dès 60 ans », ajoute le pneumologue. Ses conseils ? Des plans de communication personnalisés, la garantie de la disponibilité des vaccins, en particulier en pharmacie, et une forte recommandation des professionnels de santé.

Source : le pharmacien de France.