Actualités du 10 au 14 juin 2024

Bonsoir,

Pour votre information. Vous trouverez également ci-joint un document réalisé par le cabinet BTA sur les amendements portés par le Rassemblement national lors du PLFSS 2024.

Bien cordialement,

Olivia Barrier 

 


ACTUALITÉS POLITIQUES

 

Élections européennes du 9 juin 2024

Les Français étaient appelés aux urnes, ce dimanche 9 juin 2024, pour élire leurs 81 députés au Parlement européen. Premier scrutin intermédiaire depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022, ces élections européennes de 2024 viennent de livrer leur verdict. Le Rassemblement national sort vainqueur du scrutin avec près de 32% des voix, loin devant le camp de la majorité présidentielle qui sauve sa seconde place malgré une percée de la liste PS-Place publique. Les Insoumis devancent, eux, Les Républicains. “Bardella triomphe, Macron dissout la Chambre”, titre de son côté le quotidien italien Il Sore 24 Ore, après la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par le président français lors d’une allocution télévisée, après les premières estimations de résultats. Le chef de l’Etat “répond ainsi à une demande du Rassemblement national, qui a clairement remporté le vote”, après que Jordan Bardella a demandé à Emmanuel Macron de convoquer de nouvelles élections législatives compte tenu de la percée historique de son parti lors du scrutin européen. Par ailleurs, le taux de participation serait en hausse à la fois dans l’ensemble de l’Union et en France selon les dernières estimations. D’après le Parlement européen, ce chiffre s’élèverait à 51 % dans l’UE, soit une très légère hausse par rapport à 2019, scrutin lors duquel la mobilisation avait atteint 50,66 %. En France, le ministère de l’Intérieur estime le taux de participation à 51,49 %, à savoir près d’1,5 point de plus qu’en 2019. “Les résultats, même incomplets, sont sans ambiguïté. Les conservateurs du PPE progressent et confirment leur place de première formation politique au Parlement strasbourgeois”, résume Le Monde. Ainsi, le Parti populaire européen de la présidente sortante de la Commission européenne, Ursula von der Leyen “reste[rait] le premier groupe au Parlement européen” avec 184 sièges contre 176 à la veille des élections [Euronews].

Source : touteleurope.eu.

La synthèse des résultats dans les pays européens : https://results.elections.europa.eu/

 

Dissolution de l’Assemblée nationale

En réaction aux résultats des élections européennes – échec de la majorité et score historique de l’extrême droite, – le Président de la République a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale et de convoquer de nouvelles élections législatives.

>> Celles-ci se tiendront le 30 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second.

Le Président de la République a motivé sa décision par :

Le mauvais score de la majorité : “Ce n’est pas un bon résultat pour les partis qui défendent l’Europe, dont celui de la majorité présidentielle.”

La montée du nationalisme : “C’est une situation à laquelle je ne peux me résoudre.”

Sa confiance “en la capacité du peuple français à faire le choix le plus juste pour lui-même”

A noter :

  • A l’Assemblée nationale, la fin de législature entraîne la caducité des projets et propositions de loi en instance. Les projets de loi dont l’Assemblée nationale était encore saisie au moment où ses pouvoirs ont expiré deviennent caducs, qu’ils aient ou non fait l’objet d’une ou de plusieurs lectures devant l’une des assemblées du Parlement.
  • Emmanuel Macron s’exprimera dans les prochains jours sur les orientations qu’il compte donner à la suite de son quinquennat.
  • Stéphane Séjourné, Secrétaire général de Renaissance a annoncé que la majorité ne présentera pas de candidat contre les députés sortants “faisant partie du champ républicain”
  • Les nouveaux députés seront élus pour 5 ans, jusqu’en 2029. Pour “reprendre la main”, le prochain Président de la République pourra dissoudre à son tour l’Assemblée nationale en 2027.
  • La nouvelle session s’ouvrira le jeudi 18 juillet, pour 15 jours.

Source : BTA.

Les conséquences de la dissolution : https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/dissolution-de-lassemblee-nationale-quelles-consequences

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/dissolution-de-l-assemblee-nationale-quelles-consequences-pour-les-textes-en-cours

 

Conférence de presse d’Emmanuel Macron : principales annonces

Emmanuel Macron s’est exprimé ce mercredi 12 juin pour détailler les axes de campagne de la majorité présidentielle. La conférence de presse s’est tenue au Pavillon Cambon Capucines, dans le 1er arrondissement de Paris, et non à l’Elysée. Tous ses ministres étaient présents – à noter, l’absence d’Edouard Philippe (Horizons). Pour rappel, le président de la République a exclu hier dans Le Figaro toute démission de sa part : « Ce n’est pas le RN qui écrit la Constitution, ni l’esprit de celle-ci. Les institutions sont claires, la place du président, quel que soit le résultat, l’est aussi. C’est un intangible pour moi. » Il l’a confirmé de nouveau durant la conférence de presse. Le Président propose aux élus du centre gauche et du centre droit de rejoindre la majorité, avant et après les élections législatives, en intégrant certaines de leurs propositions dans une logique de co-construction.

Source : BTA.

 

Frédéric Valletoux est candidat aux élections législatives

Elu en juin 2022, l’actuel ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention briguera à nouveau le mandat de député de la 2e circonscription de Seine-et-Marne. L’ancien maire de Fontainebleau et président de la Fédération hospitalière de France (FHF) aura pour suppléante Juliette Vilgrain, qui l’avait remplacé à l’Assemblée après sa nomination au Gouvernement.

Source : egora.

 

Les mesures Santé de l’Alliance Nouveau Front populaire

Le Nouveau Front populaire propose plusieurs mesures, allant de l’organisation des hôpitaux à l’accès aux médicaments :

  1. Sur ces 100 premiers jours, le NFP prévoit une “grande loi santé”, qui serait l’occasion de :
  • Réguler l’installation des médecins dans les déserts médicaux et rétablir des permanences de soin des soignants libéraux dans les centres de santé
  • Conditionner l’ouverture des cliniques privées à la participation à la permanence des soins et à la garantie d’un reste à charge zéro
  • Engager un plan pluriannuel de recrutement des professionnels du soin et du médico-social et de revalorisation des métiers et des salaires
  • Créer un pôle public du médicament avec renforcement des obligations de stocks
  1. L’alliance égrène ensuite plusieurs mesures Santé tout au long de son programme, notamment des propositions relatives aux médicaments :
  • Défendre la levée des brevets sur les vaccins et les moyens médicaux de lutte contre les pandémies.
  • Engager un plan de reconstruction industrielle, pour mettre fin à la dépendance de la France et de l’Europe, notamment dans les médicaments et les technologies de pointe.
  • Faire une loi de programmation de la recherche plus ambitieuse.

Source : BTA.

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Convention : la FSPF signe dans l’urgence

La FSPF a signé l’avenant à la convention pharmaceutique ce lundi 10 juin, à 18 heures. En effet, pour le syndicat, la dissolution de l’Assemblée nationale précipite les choses et les textes tant attendus pour débloquer la situation économique des pharmacies doivent être publiés avant la constitution d’un nouveau gouvernement, au plus tard le 7 juillet. Mais les promesses de Frédéric Valletoux sur la substitution des biosimilaires et des hybrides, qui occupe une place centrale dans l’avenant économique à la convention pharmaceutique, ont du plomb dans l’aile. Pour mémoire, les syndicats avaient en partie ciblé les discussions de la négociation conventionnelle sur la substitution des biosimilaires et des hybrides et exigeaient trois éléments : une rémunération digne de l’assurance-maladie, un engagement du gouvernement à publier un arrêté fixant l’égalité des marges et la promesse du ministre délégué à la Santé de presser la mise en place de remises accordées par les industriels, sur le modèle de la substitution des génériques. Si une rémunération est bien fixée dans le texte conventionnel de l’assurance-maladie, l’arrêté des marges est toujours en attente et les remises dépendent maintenant de l’influence d’un homme, Frédéric Valletoux, aujourd’hui sur la sellette. De son côté, l’USPO n’accepte pas l’avenant économique en l’état et ne le signe pas. « Avec la dissolution surprise de l’Assemblée nationale annoncée le 9 juin par le président de la République, la profession aurait eu une opportunité en or de pouvoir peser sur ces élections législatives, sur les futurs députés et le futur gouvernement ! Or cette signature précipitée compromet gravement l’influence des pharmaciens auprès des candidats puisque leur cas sera désormais considéré comme réglé », regrette le président de l’USPO. Pour autant, il « n’entend pas céder un pouce de terrain » et poursuit le combat.

A noter, l’avenant économique entrera en vigueur au lendemain de la publication au Journal officiel de l’arrêté ministériel d’approbation. En revanche, toutes les mesures de revalorisation économique portant sur des dispositions existantes ou nouvellement créées, entreront en vigueur dans un délai de six mois à compter de l’approbation de la convention nationale pharmaceutique comme l’impose l’article L.162-16-1 du Code de la sécurité sociale.

Source : le quotidien du pharmacien.

La liste des revalorisations : http://www.lepharmaciendefrance.fr/actualite-web/quelles-revalorisations-en-pratique

 

La substitution biosimilaires/hybrides : cœur des négos

La substitution des biosimilaires et des hybrides a constitué l’un des points majeurs de ces négociations conventionnelles. Car c’est une manne d’économies pour l’assurance-maladie et une source de rémunération pour les officinaux, estimée à un milliard d’euros par an pour les trois prochaines années, selon l’USPO. Une somme que l’assurance-maladie et les pharmaciens pourraient se partager, mais l’assurance-maladie a déjà mis les médecins sur le coup. Dans la convention médicale signée avec les syndicats médicaux le 4 juin, la CNAM promet de reverser aux médecins 50 % des économies réalisées en 2025 sur la substitution du ranibizumab (Lucentis). « Il ne restera rien pour les pharmaciens », s’agace Pierre-Olivier Variot. La FSPF table une même échelle d’économie : 1,4 milliard d’euros à horizon 2027 pour les biosimilaires et 1,4 milliard d’euros sur les hybrides, soit 2,8 milliards d’euros. « En 2027, cette convention rapporte, hors aides pour les officines fragiles, 27 000 euros par an en moyenne par pharmacie. Si on rentre les biosimilaires, c’est au minimum 37 000 euros par an et par pharmacie. Il y a 10 000 euros de plus de remise de biosimilaires au minimum, sur des hypothèses d’un taux de substitution de 50 % sur un répertoire moyennement élargi et au taux de remise à 15 % », calcule de son côté Philippe Besset, président de la FSPF. L’USPO est bien plus mitigée. « On ne connaît pas le champ d’application de la substitution des biosimilaires car c’est encore entre les mains de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), ni la hauteur des mesures. Il faut savoir jusqu’à combien les laboratoires peuvent donner. » C’était tout l’enjeu des engagements de Frédéric Valletoux.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Avenant économique à la convention pharmaceutique : sur les gardes, des avancées intéressantes

La refonte du système de garde tant attendue est en marche. Les honoraires d’astreinte n’avaient pas été révisés depuis 2019. Depuis plusieurs mois, les syndicats revendiquaient aussi une majoration des honoraires de dispensation et de l’honoraire « nuit profonde ». Sur ces points, ils ont obtenu des satisfactions.

  • Les astreintes seront rémunérées 200 euros contre 190 euros aujourd’hui.
  • De 20 h 00 à minuit et de 06 h 00 à 08 h 00, l’honoraire à l’ordonnance est majoré de 10 euros.
  • Un honoraire à l’ordonnance « nuit profonde » pour la tranche minuit-06 h 00 a été créé. Son montant s’élève à 20 € TTC.
  • Enfin, 6 euros seront accordés pour la délivrance d’une ordonnance un dimanche ou un jour férié entre 8 heures et 20 heures et 2 euros pour la délivrance d’une ordonnance en jour ouvrable en dehors des heures d’ouverture.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

La  publication des textes en souffrance pourrait sécuriser davantage l’avenant

Philippe Besset pense que les arrêtés sur les Trod et les biosimilaires ainsi que le décret sur les territoires fragiles seront publiés avant la fin du mandat de Frédéric Valletoux au ministère de la Santé. Avec ces nouveaux textes, le détricotage de l’avenant économique reste possible mais plus complexe. « Le texte de l’avenant doit aussi être relu par l’Ordre des pharmaciens, l’Union nationale des complémentaires santé (UNOCAM) et la Direction de la sécurité sociale. C’est serré, mais on peut y arriver. Une publication sous un délai aussi court, c’est déjà arrivé, sous Xavier Bertrand en 2012 », se souvient Philippe Besset.

Source : le moniteur des pharmacies.

Lien vers l’article du pharmacien de France : http://www.lepharmaciendefrance.fr/actualite-web/course-contre-la-montre

 

Avenant à la convention pharmaceutique : des pharmaciens mécontents se lâchent sur les réseaux sociaux

L’annonce de la signature de l’avenant conventionnel par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) n’a pas fait l’unanimité dans la profession. Des pharmaciens ont inondé de posts parfois haineux et violents le réseau social Facebook. Sur les groupes Facebook « Pharma Cool » et « Pigeons pharmaciens » les commentaires fusent : « Aller foutre le bordel à leur convention surtout quand Besset va faire la bise à Fatôme son grand copain. Murer l’entrée au siège de ce syndicat », « La FSPF a signé….Profondément dégoûté du manque de courage de nos représentants », « Ce n’était pas la peine de fermer pour ça ». Si certains annoncent vouloir quitter la Fédération ou créer un nouveau syndicat, d’autres se sont montrés particulièrement virulents… « La décision de signer a été prise démocratiquement », rappellent en chœur Lysa Da Silva, présidente de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) et Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) . « Peut-être est-elle intervenue trop tôt après la grande mobilisation du 30 mai pour être comprise ? », esquisse Lysa Da Silva. Philippe Besset reconnaît également que dans le sprint final avec la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam), il a manqué de temps pour suffisamment bien expliquer aux pharmaciens.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Généralisation d’Asafo : tout comprendre en 5 points clés

Afin de mettre un coup d’arrêt à l’ensemble des fraudes, le logiciel Asafo permettant de vérifier le caractère frauduleux d’une ordonnance s’est généralisé le 12 juin prochain à l’ensemble des pharmacies françaises.

1- A quoi sert Asafo ?

Alerte sécurisée fausse ordonnance (Asafo) est un outil permettant de signaler et consulter des ordonnances soupçonnées d’être frauduleuses. Concrètement, cette base de données référence les fausses ordonnances. Le pharmacien peut ainsi la consulter s’il a un doute sur une prescription. Inversement, les officinaux peuvent aussi y déposer des ordonnances soupçonnées d’être falsifiées.

2- Quels pharmaciens sont concernés ?

Pour l’instant, Asafo était utilisé uniquement en Île-de-France mais depuis le 12 juin il est amené à se déployer sur l’ensemble du territoire.

3- Est-il facile d’utilisation ?

Asafo est relié au portail Amélipro et non au logiciel métier. De fait, son usage peut se révéler contraignant et oblige le pharmacien à plusieurs manipulations.

4- L’usage d’Asafo est-il obligatoire ?

Selon un arrêt de la Cour de Cassation, le pharmacien doit déployer tous les outils à sa disposition pour détecter une fausse ordonnance. S’il devait ne pas souscrire à cette obligation, l’Assurance maladie pourrait refuser la prise en charge et lui imposer un indu.

5- Les connexions à Asafo sont-elles rémunérées ?

Grâce à la Rosp « Bon usage du médicament », le pharmacien touchera 100 euros par an s’il s’est connecté, au minimum, une fois par semaine pendant 46 semaines au cours de l’année civile.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

ROSP Exceptionnelle en 2024 : 950 euros

L’assurance-maladie a ainsi « trouvé une incitation financière » pour amorcer en 2024 certaines missions :

  • Réalisation d’au moins un TROD angine au sein de l’officine : 50 euros ;
  • Réalisation d’au moins un accompagnement des femmes enceintes : 50 euros ;
  • Aménagement des locaux ou pour disposer de locaux adaptés au public en 2024 en vue de dépister une infection urinaire (ces adaptations feront l’objet d’une déclaration au moyen d’un téléservice accessible depuis le portail Internet de l’assurance-maladie dédié aux professionnels de santé) : 100 euros ;
  • Substitution d’un hybride et d’un biosimilaire : 100 euros ;
  • Remise d’un nombre de kits de dépistage du cancer colorectal supérieur d’au moins 10 % par rapport à 2023 : 250 euros. Pour les pharmaciens nouvellement installés ou ayant débuté leur activité après le 1er janvier 2023, la référence utilisée pour 2023 correspondra à 50 kits remis ;
  • Réalisation d’au moins un entretien auprès de patients atteints de maladies chroniques (anti-asthmatique, anticancéreux, AVK, AOD ou bilan partagé de médication) : 400 euros.

« L’idée est d’utiliser les 6 mois restants de 2024 comme booster. Pour les accompagnements, le fait d’en faire un permet de lancer le dispositif. Une fois qu’on en a fait un, les autres suivront », s’enthousiasmait Philippe Besset lors de la présentation de l’avenant durant le Congrès national des pharmaciens, le 8 juin.

Bénéfice total : 950 euros. Les ROSP devraient être versées au 1er semestre 2025 (sous réserve de publication de l’avenant conventionnel au « Journal officiel »…).

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Pharmacies fragiles : les 7 critères pour prétendre à 20 000 euros d’aides

Une aide de 20 000 euros est proposée aux pharmacies situées dans des territoires fragiles. Celles souhaitant y prétendre doivent toutefois remplir une série de critères cumulatifs. Différents critères cumulatifs sont nécessaires pour pouvoir y prétendre :

  • la demande doit être faite par le titulaire de l’officine à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) ;
  • la pharmacie doit se trouver dans un des territoires « fragiles » listés par les arrêtés des directeurs généraux des agences régionales de santé (DGARS) ;
  • l’officine doit se situer dans une zone d’intervention prioritaire (ZIP) médecin et dans une zone d’action complémentaire (ZAC) ;
  • le chiffre d’affaires déclaré à l’agence régionale de santé doit être inférieur à un seuil de 1 000 000 € TTC par an ;
  • une seule officine par commune pourra y prétendre ;
  • le pharmacien ne doit pas avoir été condamné pour fraude ;
  • l’ensemble des autres financements publics perçus doit être déclaré.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Oncofficine : une nouvelle plateforme web gratuite à destination des pharmaciens d’officine pour améliorer le suivi et accompagner les patients traités à domicile par anticancéreux oraux en Nouvelle-Aquitaine

L’ARS Nouvelle-Aquitaine lance, à compter de juin 2024, la plateforme oncofficine.fr avec l’appui de l’OMEDIT Nouvelle-Aquitaine et en partenariat avec les professionnels de santé et les organismes institutionnels de la région. Cette plateforme permet d’apporter aux pharmaciens d’officine des outils, informations et formations nécessaires pour l’accompagnement des patients traités par médicament anticancéreux par voie orale à domicile, avec comme principaux enjeux l’adhésion du patient à son traitement, la prévention et la gestion des effets indésirables et, au final, une meilleure qualité de vie. Il bénéficie notamment du soutien du Conseil régional de l’Ordre des pharmaciens de Nouvelle-Aquitaine et de partenaires nationaux : Société Française de Pharmacie Clinique (SFPC) et Société Française de Pharmacie Oncologique (SFPO).

Lien vers le communiqué de presse :

 https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/files/2024/06/CP_Oncofficine_04_06_2024_Def.pdf

Lien vers la plateforme : https://oncofficine.fr/

 

Elargissement du RPPS : les LDS appellent à la vigilance et à un changement de nom du répertoire

Les Libéraux de santé, intersyndicale regroupant 10 organisations représentatives des professionnels de santé, sont très inquiets de l’intégration de nouvelles professions dans le répertoire professionnel partagé de santé (RPPS) (audioprothésistes, épithésistes, ocularistes, opticiens-lunetiers, orthopédistes-orthésistes, orthoprothésistes, podo-orthothésistes et psychologues). Or, parmi ces professions, certaines ne sont pas exercées par des professionnels de santé reconnus dans le Code de la santé publique. Les LDS y voient une ligne rouge, d’autant que l’Agence du numérique en santé (ANS) a également précisé que d’autres professions, comme les chiropracteurs ou les ostéopathes doivent rejoindre le répertoire prochainement. Les LDS demandent à la fois un changement de nom du répertoire RPPS par RPPSS « Répertoire professionnel partagé de la santé et du social » et la mise en œuvre technique d’une distinction claire des professions au sein de l’annuaire de santé consultable par les patients.

Lien vers le communiqué de presse :

https://www.lesliberauxdesante.fr/communiqu%C3%A9s/elargissement-du-rpps-les-lds-appellent-la-vigilance-et-un-changement-de-nom-du

 

Pass/Las : on en sait plus sur les nouvelles modalités d’accès en médecine

Deux projets de décret et d’arrêté modifiant les conditions d’entrée en deuxième année d’études de santé ont été présentés, mardi 11 juin, au Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser). Fin 2023, le Conseil d’Etat avait enjoint le Gouvernement de revoir ces modalités d’accès. L’exécutif a jusqu’au 30 juin pour en proposer de nouvelles. Le projet de décret présenté ce mardi – et adopté par les membres du Cneser – vient ainsi modifier le code de l’éducation afin d’encadrer “davantage les conditions et les modalités du second groupe d’épreuves d’admission en filière MMOP”, soit celles orales prévues en fin d’année de Pass ou de LAS. Ces épreuves, qui interviennent après de premiers examens écrits, sont ainsi définies. Selon le projet de décret, ces oraux “évalue[ent] des compétences transversales telles que l’aptitude à l’analyse et à la synthèse, à l’expression orale, à la communication, au travail individuel et collectif, au repérage et à l’exploitation des ressources documentaires, ainsi que des compétences numériques et de traitement de l’information et des données. Il comporte une ou plusieurs épreuves orales et peut comporter une ou plusieurs épreuves écrites majoritairement rédactionnelles.” Le contenu et les modalités de ces épreuves orales – dont le nombre varie “de deux à quatre” – sont aussi “précisés par arrêté”. Ces oraux, dont la durée par épreuve doit durer “dix minutes hors temps de préparation”, ne “peuvent porter sur la présentation du projet professionnel de l’étudiant”, souligne, de son côté, le projet d’arrêté. La pondération de ces épreuves orales, largement décriée par les étudiants comme leurs parents, est aussi encadrée. Jusqu’alors, cette pondération variait selon les universités “de 30% de la note finale [leur permettant d’intégrer les filières MMOP, NDLR] à parfois 70%”, assurait en décembre dernier l’avocat du collectif national Pass/LAS.  Le projet de décret met fin à ses variations et fixe la pondération de ces épreuves à 30% de la note globale obtenue par les élèves à l’issue des deux groupes d’épreuves (écrites et orales). “Une variation de cette pondération peut être prévue par les universités, dans la limite de 5% en plus ou en moins. Les modalités d’organisation et de déroulement des épreuves du second groupe sont précisées par un arrêté des ministres chargés de l’enseignement supérieur, de la santé et du ministre de la défense”, indique le texte. Ce dernier vient aussi préciser le calendrier d’admission en filières santé. A partir de la rentrée 2024, il prévoit que les universités “déterminent avant le 1er octobre de l’année, pour chacune des formations MMOP, leur capacité d’accueil d’étudiants en deuxième et troisième années du premier cycle, pour l’année universitaire suivante”. D’autres modalités sont également retouchées, et notamment celles du nombre de places dans les études de santé. Selon le projet de décret, un arrêté des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Santé viendra “fixer le pourcentage minimal de places proposées pour chaque formation” MMOP, et ce “pour un parcours ou un groupe de parcours qui ne peut excéder 50 % du nombre total de places proposées”, rapporte AEF Info. Jusqu’alors, le code de l’éducation donnait compétences aux ministres pour fixer un nombre de places précis, ne pouvant excéder 50% le nombre de places proposées. Enfin, des dispositions de l’arrêté du 4 novembre 2019 – relatif à l’accès aux formations MMOP – ont été abrogées et intégrées dans le projet de décret, notent nos confrères. Ces dernières concernent, entre autres, “la définition du groupe de parcours, la dérogation permettant une troisième candidature exceptionnelle”, ou encore, “la réorientation des étudiants ayant validé un Pass ou une LAS”, détaille une note de présentation, jointe aux projets présentés ce mardi.  

Source : egora.

 

Thierry Hulot est réélu à la présidence du Leem

Le Conseil d’administration du Leem a réélu, Thierry Hulot (président-directeur général de Merck en France) à la présidence du syndicat professionnel, pour un mandat de deux ans. Il entame son deuxième mandat avec une feuille de route 2024-2026 construite autour de quatre piliers: la souveraineté sanitaire, la soutenabilité économique, la responsabilité sociétale, et une Europe de la santé forte. “L’industrie pharmaceutique est une chance pour l’économie et un atout pour l’autonomie stratégique et sanitaire de notre pays et de l’Europe. Nous, entreprises du médicament, croyons fermement qu’une France championne industrielle en santé, est une ambition atteignable”, indique Thierry Hulot. Le conseil d’administration du Leem a par ailleurs coopté deux nouveaux administrateurs: Eric Vacaresse, directeur du centre R&D de Sanofi à Montpellier, dans la famille des Grands laboratoires français; et Frédéric Girard, président de France Biotech, dans la famille des personnalités qualifiées.

Source : https://www.leem.org/presse/thierry-hulot-reelu-la-presidence-du-leem

 

Opinion|Santé : le pharmacien doit reprendre son rôle de premier relais

Face à un système de santé dysfonctionnel, des rémunérations injustes et des pénuries, les pharmaciens d’officine ne sont pas épargnés. Hervé Jouves exhorte le gouvernement à proposer un plan ambitieux pour corriger cette situation. Aujourd’hui, les pharmaciens participent activement aux campagnes de vaccination, de dépistage et offrent des services de téléconsultation. Malgré cet engagement renforcé, leur rémunération reste insuffisante, créant une dissonance entre les responsabilités assumées et la reconnaissance financière”, indique-t-il.

Lien vers l’article :

https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-sante-le-pharmacien-doit-reprendre-son-role-de-premier-relais-2101337

 

Grande pharmacie de Bayonne : une officine XXL

Dans le centre-ville de Bayonne, Morgan Remoleur a repris, avec deux autres titulaires, la Grande pharmacie sous l’enseigne Boticinal, qui était connue pour pratiquer les prix les plus bas de la région sur la parapharmacie. La nouvelle équipe s’emploie à la moderniser et à lui rendre sa rentabilité en la réorientant vers son cœur de métier. Premier acte de la transformation : les fameuses gondoles rouges de Boticinal ont été raccourcies pour passer de 2 mètres à 1,60 mètre de hauteur. « C’est aussi une façon de mettre davantage d’humain », illustre Morgan Remoleur. « L’équipe avait un très gros potentiel qui n’était pas entièrement exploité. Chaque préparatrice est ambassadrice d’un univers. Ce sont aussi elles qui vont nous aider à trouver les bons produits et les mettre au bon endroit. » Entre novembre et février, le nombre journalier d’ordonnances est déjà passé de 180 à 210 en moyenne. « La preuve que nous sommes dans la bonne direction », se réjouit Morgan Remoleur.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Interview de Pharmonweb sur BFM Business – Focus PME

Pharmonweb est une Agence Conseil en Marketing Officinal née il y a 28 ans. C’est une trousse à outils marketing de communication en pharmacie. L’agence travaille aujourd’hui avec plus de 4 000 pharmacies clientes et avec plus de 50 groupements de pharmaciens.

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=0LJNHZMJnzI

 

Dispositifs médicaux – Les pharmaciens impliqués dans la 1ère “patch” pompe en boucle

L’USPO soutient l’arrivée des pompes patch en boucle semi-fermée. Les pharmaciens ont toujours soutenu l’arrivée de toutes les innovations pour les personnes vivant avec un diabète. Avec Timkl, l’USPO porte un modèle innovant dans la prestation en santé, associant un infirmier expert en insulinothérapie et le pharmacien référent du patient.

Lien vers le communiqué de presse : https://www.timkl.fr/2024/06/07/timkl-sengage-a-accompagner-larrivee-des-pompes-patch-en-boucle-semi-fermee/

 

Déclaration de chiffres d’affaires de votre officine avant le 30 juin (rappel)

La déclaration réglementaire du chiffre d’affaires et du nombre de pharmaciens adjoints d’une pharmacie doit obligatoirement être effectuée de manière dématérialisée à partir du portail de déclaration. Cette année, le portail est ouvert du 2 avril 2024 au 30 juin 2024 (date limite de réponse).

Source : USPO.

 

Ibuprofène Biogaran Conseil 400 mg : retrait de 4 lots

Le laboratoire Biogaran retire du marché quatre lots de sa spécialité Ibuprofène Biogaran Conseil 400 mg en boîte de 10 capsules molles (CIP : 34009 302 586 1 3). L’Autorisation de mise sur le marché de ce médicament a en effet été suspendue car une réévaluation européenne a conclu à l’absence de bioéquivalence entre ce générique et sa spécialité de référence.

Les boîtes des lots concernés doivent être retournées aux grossistes-répartiteurs :

  • lot L230097 (péremption 02/2026),
  • lot L230094 (péremption 02/2026),
  • lot L230194 (péremption 03/2026),
  • et lot L230801 (péremption 10/2026).

De nouveaux lots de la spécialité seront commercialisés lorsqu’une nouvelle étude de bioéquivalence aura été réalisée.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Vaccination contre le VRS : feu vert de la HAS pour Abrysvo

La Haute Autorité de santé (HAS) a publié une recommandation intégrant le vaccin Abrysvo dans la stratégie de prévention des infections par le virus respiratoire syncytial (VRS) chez le nourrisson. « Avec l’arrivée de ce vaccin, les parents pourraient ainsi avoir le choix – dès septembre – entre deux possibilités pour protéger leur nourrisson contre les infections causées par le VRS », souligne la HAS. L’Autorité va même jusqu’à récapituler dans un tableau les avantages et les inconvénients de la vaccination maternelle ou de l’injection au nourrisson de l’anticorps monoclonal Beyfortus. La HAS recommande « la tenue concomitante de la campagne de vaccination des mères par Abrysvo et de la campagne d’immunisation des nouveau-nés et des nourrissons par Beyfortus ». Soit de septembre à janvier en métropole. Abrysvo pourra être administré en même temps qu’un vaccin contre la grippe. Mais il faudra respecter un intervalle minimum de deux semaines avant de vacciner la femme enceinte contre la diphtérie-tétanos-coqueluche (dTca).

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Équipes de soins coordonnées avec le patient : bientôt une expérimentation ?

L’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) s’est déclarée favorable à une expérimentation sur les équipes de soins coordonnées avec le patient (ESCAP). Cependant, le ministère aura-t-il le temps de publier l’arrêté approuvant le texte de l’avenant avant les élections législatives ? À noter que l’ESCAP est comptabilisée uniquement si au moins trois professionnels de santé facturent un code traceur à un même patient. Bien que définissant très précisément les conditions de cette expérimentation, ce texte réclame encore la publication d’un arrêté du ministère de la Santé avant une signature par l’UNPS et l’assurance-maladie, prévue le 20 juin. Une course contre la montre s’est donc engagée puisque l’issue des élections législatives pourrait suspendre les travaux ministériels.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Une expérimentation pour recycler le plastique des stylos injecteurs Sanofi et Lilly

Dans le cadre d’une expérimentation menée dans quatre régions, les pharmaciens peuvent désormais utiliser les boîtes violettes pour le recyclage du plastique des stylos injecteurs des laboratoires Lilly France et Sanofi Winthrop. Ce programme, baptisé Recypen, est expérimenté pour une durée d’un an dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Grand Est, Hauts-de-France et Occitanie, comme prévu par deux arrêtés datés du 3 mai. Pour les pharmaciens qui souhaiteraient participer à cette expérimentation, les modalités de commande, de stockage et de collecte des boîtes violettes restent inchangées. Chaque pack commandé contient une enveloppe de 8 boîtes violettes et une grande caisse carton violette permettant de les stocker une fois rapportées pleines par les patients. Les boîtes de recyclage peuvent être commandées sur le site dastri.fr et celles-ci sont toujours collectées à un rythme de deux fois par an.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Groupes génériques : trois inscriptions au Répertoire

Le Répertoire des groupes génériques de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) accueille trois nouvelles entrées : apremilast 30 mg en comprimé pelliculé (avec pour spécialité de référence Otezla), et degarelix en poudre et solvant pour solution injectable dosé à 80 mg et 120 mg (Firmagon).

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Reiki, Access Bar, décodage biologique dentaire… Ces charlatans encore présents sur Doctolib

Doctolib s’est engagé à lutter contre la présence de pratiques déviantes sur sa plateforme, mais le site continue d’héberger de nombreux profils problématiques. Ces soignants agissent dans une “zone grise” du droit. “Il n’existe, par exemple, aucun texte interdisant à un médecin de pratiquer le chamanisme, tant qu’il ne propose pas ces pratiques non conventionnelles dans le cadre du soin”, note le journal.

Source : L’Express.

 

CHIFFRES

 

Les syndicats ont cependant obtenu gain de cause sur plusieurs points, notamment sur une revalorisation de leur cœur de métier qu’est la dispensation. Ainsi, l’honoraire lié à l’ordonnance passe ainsi de 0,51 euro à 0,61 euro TTC en 2025, puis à 0,66 euro TTC en 2027 (sous réserve de la clause de revoyure à la mi-2026). Quant à l’honoraire lié à l’âge, il augmentera de 10 centimes au 1er janvier 2026 pour atteindre 1,68 euro TTC. « Ces augmentations d’honoraires devraient apporter au réseau 110 millions d’euros, soit l’équivalent de 5 500 euros par pharmacie », précise Pierre-Olivier Variot.

En 2023, 276 000 Trod angine ont été réalisés par 12 597 pharmacies. Source : Egora.

Le ralentissement de la croissance se confirme. Avec une hausse moyenne de 1,7 point, le chiffre d’affaires enregistré par le réseau officinal en 2023 suit une évolution comparable à ce que la profession a connu dans les années 2017-2018. Cependant, modèrent les experts-comptables du réseau KPMG à l’origine de ces statistiques, « en retraitant les activités liées à la COVID la progression reste soutenue, avec une évolution de 6,8 % ». Le chiffre d’affaires moyen de la pharmacie française se situe désormais à 2,253 millions d’euros, un niveau corroboré par d’autres réseaux de cabinets d’experts-comptables. Plus que jamais, la croissance est portée par les produits de TVA à 2,1 %. Et phénomène désormais connu par les médicaments chers. Le segment enregistre une hausse de 8,2 %, contre 1,5 % pour les produits de TVA à 5,5 % et à 10 %. La croissance de ces rayons du selfcare (automédication, dispositifs médicaux, compléments alimentaires) continue de ralentir après avoir connu un bel essor pendant la crise sanitaire. Sans doute, en raison d’un retour à la normal de l’accès aux professionnels de santé, analyse KPMG. La progression de la parapharmacie (TVA 20 %), avoisine quant à elle les 6 %. Source : le quotidien du pharmacien.

72 médicaments génériques sont visés en France par une suspension d’autorisation de mise sur le marché (AMM), selon une décision de l’Agence européenne des médicaments (EMA). On y retrouve notamment des génériques de l’olanzapine, du tadalafil ou encore du darunavir, précise Le Quotidien du Pharmacien.

Le marché de l’anti-âge, bien que mâture, ne cesse de progresser, un fait suffisamment inhabituel pour être souligné. Avec une progression annuelle proche de 10 % à avril 2023 (IQVIA Pharmastat), ses ventes ont encore gagné près de 9 % en volume cette année (CMA à avril 2024). « La beauté et le soin de soi sont des préoccupations majeures pour les femmes, ce qui tend à préserver le marché de la crise », explique Alexandrine Renaud, directrice marketing France chez Filorga.

Sur la France entière, le salaire moyen d’un préparateur en pharmacie, toute expérience confondue, est de 1954 € net mensuel à temps plein (soit 35 heures par semaine). Sans surprise, à Paris, où le niveau de vie est plus élevé, le salaire médian atteint 2299 €, suivi de Nice (2171 €) et Strasbourg (2030 €). Dans toutes les autres villes, le salaire médian des préparateurs descend sous la barre des 2000 €. Et l’écart se creuse encore un peu plus à l’échelle régionale où seule l’Île-de-France affiche un salaire médian supérieur à 2000 €, soit 2179 €. À l’inverse, la Corse se distingue par le plus faible niveau de salaire médian, soit 1731 €. Cela pourrait aussi être lié à l’âge moyen des préparateurs et à leur niveau d’expérience. En effet, le salaire médian d’un débutant (entre 1 et 3 ans d’expérience) se situe à 1708 €, tandis que le salaire médian d’un préparateur aguerri (plus de 20 ans d’expérience) s’élève à 2017 €. Source : le moniteur des pharmacies.

Bilans de prévention : 20 millions de patients concernés par le dispositif en 2025. Frédéric Valletoux, ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, a annoncé lors du conseil des ministres du 12 juin 2024 que les masseurs-kinésithérapeutes rejoindraient « prochainement » les médecins, infirmiers, pharmaciens et sages-femmes autorisés à réaliser les entretiens de prévention. Source : le moniteur des pharmacies.

L’Autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA) de la Commission européenne a signé, au nom de 15 États membres, un contrat-cadre d’achat de 665.000 doses du vaccin prépandémique contre la grippe zoonotique des souches H5 auprès du laboratoire australien CSL Seqirus. Le contrat est accompagné d’une option pour 40 millions de doses supplémentaires. La France et la Finlande font partie des acheteurs, mais pas l’Allemagne, selon Bruxelles, qui n’a pas communiqué la liste complète. Ces doses seront destinées aux “personnes les plus exposées” à la transmission potentielle de la grippe aviaire par les oiseaux ou les animaux, comme les travailleurs des élevages de volailles et les vétérinaires, précise franceinfo.

Trois quarts des hommes (72,9%) et un peu plus de la moitié des femmes (59,3%) de 18 à 85 ans atteignaient en 2021, en métropole, les recommandations d’activité de l’OMS (soit 150 à 300 minutes d’activité physique modérée, ou au moins 75 à 150 minutes d’activité physique soutenue par semaine), rapporte Santé publique France, dans une nouvelle enquête sur les connaissances, les attitudes et les habitudes de santé. Côté sédentarité, plus d’un adulte sur cinq de l’Hexagone a déclaré passer plus de sept heures par jour assis et près de quatre sur dix (39%) plus de trois heures quotidiennes devant un écran pour ses seuls loisirs, note Le Parisien. Seul bon point: plus de neuf adultes sur dix ont dit se lever au moins toutes les deux heures en cas de position assise prolongée.

Dans une étude publiée jeudi, l’Insee passe en revue l’addiction grandissante des jeunes aux écrans et ses effets néfastes sur leur développement. 37% des 15-19 ans et 43% des 20-29 ans déclarent ainsi limiter leur temps de sommeil pour rester sur leur écran, note Le Parisien. Ils sont aussi 18% parmi les 20-24 ans à négliger leurs autres activités de loisirs. Les hommes sont davantage concernés que les femmes: entre 20 et 24 ans, 51% (contre 35% des femmes) retardent leur coucher pour profiter de leur téléphone ou de leur tablette. “Certains en oublient de dormir, de manger, préfèrent se disputer avec leur famille plutôt que de s’en passer et y pensent toute la journée, cela devient obsédant”, commente Justine Atlan, directrice générale de l’association e-Enfance.

Le CHU de Nantes a procédé à la fermeture de 30 lits, faute de personnel pour s’occuper de l’ensemble des patients. Selon une source médicale, les unités de psychiatrie y seraient particulièrement fragilisées en raison de 15 arrêts de travail ponctuels. Des absences qui complètent environ 50 autres vacances de poste, en arrêt de longue durée. La direction du CHU de Nantes confirme au Figaro être confrontée à une multiplication d’arrêts d’infirmiers. “Pour compenser ces absences et maintenir une offre de soins adaptée, des mesures d’organisation interne sont mises en œuvre”, indique le centre hospitalier

Sept centres de santé sont menacés de fermeture “imminente” en Île-de-France en raison de difficultés financières. Ils risquent de laisser des dizaines de milliers de patients sans médecin traitant, préviennent les organisations représentatives du secteur, appelant les pouvoirs publics à un “plan de sauvegarde”. Elles citent les 20.000 patients accueillis chaque année par le centre Richerand, dans le XXe arrondissement de Paris. Les six autres centres sont gérés par la Croix-Rouge, à Paris et dans les Hauts-de-Seine. Source : Le Figaro.

Une vingtaine de maires des Côtes-d’Armor ont signé des arrêtés municipaux pour forcer l’État à agir afin de garantir l’égalité d’accès aux soins. Dans un arrêté municipal, les communes mettent ainsi en demeure l’État et l’ARS de prendre des mesures urgentes afin de répondre “aux troubles à l’ordre public suscités par une offre sanitaire manifestement insuffisante”. Selon ce même arrêté, surtout, la non-exécution de ces mesures engage les services de l’État au “paiement d’une astreinte de 1.000 € par jour de retard”, à compter de sa notification. Source : Le Quotidien du Médecin.

Trois étudiants des facultés de Toulouse, Angers et Dijon sont les lauréats du 16e Prix inter-facultés de dispensation d’ordonnance. La remise des prix s’est déroulée le 7 juin à la faculté de Paris. Le thème choisi pour cette édition était celui de l’insuffisance cardiaque. Les lauréats ont su se distinguer par leurs qualités de conseil, d’écoute et d’accompagnement et leur compétence. Source : le quotidien du pharmacien.

Les tensions d’approvisionnement de l’anti-arythmique Rythmodan 250 mg LP (disopyramide) sont terminées, et la spécialité est donc de nouveau disponible sans restriction. En parallèle de cette annonce, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) abroge de ce fait l’autorisation donnée aux pharmaciens de dispenser Rythmodan 100 mg à la place de Rythmodan 250 mg LP. Source : le moniteur des pharmacies.

Sur le marché des transactions et cessions en 2023, l’officine tient le haut du pavé dans le paysage commercial français, selon les statistiques publiées par Altarès. Avec un prix de vente en hausse de 8,3 %, elle détient aussi la plus forte valorisation. Le nombre de mutations -841- représente également la plus forte progression. Seul point noir au tableau, l’isolement des officines dans les communes de moins de 2 000 habitants s’accélère, les petits commerces, notamment les boulangeries, se cédant de moins en moins. Source : le quotidien du pharmacien.

Toute une offre de collagène à prendre sous forme de comprimés et de poudre à diluer s’est développée ces dernières années en pharmacie, rapporte Le Figaro. Il ne s’agit encore que d’un tout petit marché de 60 millions d’€ par an, mais qui se développe à vitesse grand V en France. Plus largement, la croissance des ventes de collagène est l’une des facettes de l’engouement des Français pour les compléments alimentaires. Les ventes ont décollé depuis la pandémie, avec le désir des Français de prendre soin de leur santé. Les ventes ont encore progressé de 9% entre 2022 et 2023.

Dans un avis publié au Journal Officiel du 6 juin 2024, le Comité économique des produits de santé (CEP) fait connaître son intention de baisser le prix de cession en euros HT, le tarif et prix limite de vente au public en euros TTC de certains dispositifs médicaux pour autosurveillance de la glycémie, au 1er juillet 2024, puis au 1er juillet 2025. Les exploitants et distributeurs au détail des références concernées, ou les organisations les représentant, sont appelés à faire connaître au CEP sous 20 jours leur intention de prendre part à la négociation commune et communiquer les éléments permettant d’établir leur part du montant remboursé (au moins 10 % du montant relatif des produits et prestations concernés remboursé par l’Assurance maladie obligatoire). Source : pharm-enews.fr

Le laboratoire NaturAvignon (groupe SP2L), a interrogé plus de 3 100 personnes afin de savoir comment les Français définissaient leur bien-être et ce qu’ils étaient prêts à faire pour l’atteindre. Pour les Français, le bien-être c’est d’abord le bonheur, puis la santé et enfin l’argent. 89 % d’entre eux aimeraient un accompagnement pour optimiser leur bien-être. Il ressort de cette enquête menée par NaturAvignon, qui propose de compléments alimentaires et produits de santé depuis 2003, que tout le monde souhaite investir dans son bien-être à des niveaux différents : 6 % des Français sont disposés à y consacrer moins de 50 € par mois, près de 52 % à dépenser une somme comprise entre 120 € et 150 € et seulement 17 % à dépasser les 150 € par mois. Source : pharm-enews.fr

Moderna est la première entreprise pharmaceutique à fournir des résultats d’essais de phase 3 pour son vaccin combiné grippe/Covid-19, mRNA-1083, chez les adultes de 50 ans et plus. Le vaccin, appelé mRNA-1083 et qui utilise la technologie de l’ARN messager, combine le vaccin « dernière génération » contre le Covid-19 de Moderna (mRNA-1283) et son vaccin candidat contre la grippe (mRNA-1010), qui n’ont pas reçu d’autorisation pour le moment. Source : pharm-enews.fr

2.166 cas importés de dengue ont été recensés en France métropolitaine depuis janvier, selon le dernier bulletin de Santé publique France (SPF). C’est treize fois plus que l’an dernier pour la même période.

Selon une étude de Santésuisse et Interpharma, les prix des médicaments protégés par un brevet étaient en moyenne 8,9% plus chers en Suisse que chez les pays voisins en 2023. La différence est encore plus élevée pour les génériques, presque moitié moins chers (45,3%), et les biosimilaires (29,9% de moins). “Les génériques représentent une part de marché de 1,4 milliard de francs suisses en Suisse. En abaissant les prix au niveau moyen des pays de référence (55%), au moins 370 millions de francs suisses seraient économisés immédiatement et sans perte de qualité”, insiste la directrice de Santésuisse Verena Nold.

 

GROUPEMENTS

 

Pharmacie sous enseigne : un concept qui peine à être adopté ?

Les officines sous enseigne restent minoritaires dans le paysage pharmaceutique français. En cause : le besoin d’indépendance des titulaires, une réticence aux changements de la part de la profession et le coût. La jeune génération semble toutefois plus encline à adopter ce dispositif. « Le concept d’enseigne est mûr, mais il se développe doucement dans un milieu encore assez conservateur », constate Alain Berthaud, président de Labo Pharma Conseils. Selon le dernier panorama de cette agence, un peu plus de 7 100 pharmacies seraient sous enseigne en France, sur un total de 19 900 officines. « L’enseigne représente aujourd’hui 35 % du parc des officines », résume Alain Berthaud. Si la plupart des groupements n’imposent pas l’enseigne à leurs adhérents, l’incitation est forte. À l’instar de Giropharm, qui a récemment lancé Girosignature, un panel de services assortis d’une mise sous enseigne extérieure et intérieure obligatoire. « Aujourd’hui, nous comptons 300 pharmacies à l’enseigne, sur les 500 qui ont adhéré à Giropharm », informe Gilles Unglik, son directeur général et opérationnel. De son côté, le groupement Leadersanté propose quatre franchises : Leadersanté, Côté Pharma, Artisan Pharma et Groupapharm. « L’enseigne est obligatoire pour les deux premières offres, optionnelle chez Artisan Pharma et n’est pas proposée chez Groupapharm. Nous n’imposons pas des travaux d’aménagement intérieur, mais la façade est obligatoire », détaille Alexis Berreby, président de Leadersanté Groupe et titulaire de la Pharmacie Moderne, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). 70 % du réseau est sous enseigne Leadersanté ou Côté Pharma. Pour sa part, la coopérative Wellcoop, à travers son groupement Objectif Pharma, dispose de deux offres d’enseigne : Wellpharma et Anton & Willem. « La première est orientée sur la prévention santé tandis que la seconde est spécialisée en médecine naturelle », précise Michel Dailly, directeur général d’Objectif Pharma. Sur les 500 adhérents que compte le groupement, 105 sont sous enseigne Wellpharma et 75 sous enseigne Anton & Willem. « Cette dernière, très standardisée, repose sur une mise au concept total de l’officine comprenant l’aménagement intérieur et la façade », pointe Michel Dailly.

Source : le pharmacien manager.

 

Giropharm : le prix du Digital

Giropharm, coopérative moderne et dynamique, est très fière d’annoncer qu’elle a gagné, dans le cadre des des awards 2024 de L’Express Franchise & Commerce associé, le prix du DIGITAL, dans la catégorie commerce associé ! C’est une consécration pour Giropharm, la reconnaissance d’un travail collectif entre experts digitaux du siège et pharmaciens, et la démonstration de la valeur d’innovation que Giropharm développe depuis plusieurs années en étant pionnier sur différents sujets.

Source : Linkedin.

 

Campagne anti-inflation chez Giphar

Giphar met à disposition des 1 200 pharmacies du groupement un dispositif anti-inflation. Jusqu’au 31 juillet (l’opération a commencé début mai), les petits prix et les offres promotionnelles de l’officine sont valorisés sur des produits à usage quotidien (brosse à dents, bain de bouche, gel douche, crème solaire, etc.). Vidéos, affiches, mobiles à suspendre, autocollants de comptoir… autant de supports pour soutenir cette opération.

Source : le pharmacien manager.

 

Mediprix : direction l’Espagne

Jérôme Escojido, cofondateur (aux côtés de Bertrand Pagès) de Médiprix, à l’origine d’un concept d’officines dotées d’outils digitaux, annonce que le chiffre d’affaires (CA) du groupement va très prochainement atteindre le milliard d’euros. Après 7 ans d’existence, Médiprix, auquel adhèrent 240 pharmacies au CA moyen de 4 millions d’euros (soit deux fois plus que la moyenne nationale), compte se déployer à l’international en s’implantant en Espagne, une destination décidément très prisée des groupements. « Nous devrions compter, cette année, 10 pharmacies adhérentes à la filiale espagnole, pour ensuite parvenir au rythme de croisière que nous connaissons en France, soit une trentaine de nouveaux adhérents par an », prévoit Jérôme Escojido. Ce dernier indique également sa volonté de créer une fondation pour accompagner les jeunes, qu’ils s’agissent des étudiants ou des lycéens, vers le métier de pharmacien. À suivre…

Source : le pharmacien manager.

 

RSE

 

Enquête UNPS – transition écologique et démarche éco-responsable

L’Union Nationale des Professionnels de Santé (UNPS) lance une enquête à destination des PS libéraux concernant la transition écologique et les actions éco-responsables intégrées dans leur pratique professionnelle. Pour répondre à l’enquête, cliquez sur le lien suivant (6 minutes en moyenne sont nécessaires pour répondre au questionnaire) :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfSNfl2rL8HEwMuSXsABQzuXA05WP_Fd9-1SMXq-iWLMvup_Q/viewform

 

Un nouveau test de consigne chez U (et bientôt Carrefour)

Trois Super U du Nord inaugurent un nouveau dispositif de consigne « Rapportez-moi pour réemploi ». Sur le papier, le distributeur, ainsi que les industriels et partenaires embarqués, tiennent ce qui ressemble à un projet « ultime » : une boucle unique pour le client, adaptée à des emballages variés, dans le cadre d’un programme européen qui associe un grand nombre de partenaires. Sur le papier, donc, l’arrivée des premiers produits consignés, le 7 juin, dans les Super U de La Madeleine, Merville et Grand Fort Philippe marquera peut-être l’histoire comme le jour où la bascule vers une économie de la consigne à grande échelle s’est opérée.

Pour en savoir plus : https://www.olivierdauvers.fr/2024/06/12/un-nouveau-test-de-consigne-chez-u-et-bientot-carrefour-je-vous-dis-pourquoi-cest-interessant/

 

AILLEURS

 

Etats-Unis : rappels importants au sein de CVS Health

Les médicaments de la marque de la chaîne américaine de pharmacies CVS Health (CVS) ont un taux de rappel environ deux fois plus élevés que ceux de Walgreens Boots Alliance et trois fois plus que ceux de Walmart. Le magazine cite les problèmes de fabrication d’une usine de Floride, spécialisée dans les médicaments contre la douleur et la fièvre, qui utilisait de l’eau contaminée. Une autre usine, située en Inde et produisant des médicaments contre les allergies, s’est avérée avoir des colonies de levures et de moisissures dans son unité de purification de l’air. Un troisième établissement a fabriqué des médicaments pour enfants trop puissants.

Source : Bloomberg

 

En Australie, le gouvernement trouve un accord avec les pharmaciens sur les ordonnances longues

Canberra a bouclé un accord de 3 milliards de dollars AUS, soit environ 1,8 milliard d’euros, avec les pharmacies. Ces dernières bénéficieront notamment d’un paiement de 4,80 dollars supplémentaires pour chaque ordonnance de plus de 60 jours délivrée, note le Sydney Morning Herald. Avec cette mesure, le ministre de la Santé, Mark Butler, entend lever un frein à sa réforme, adoptée l’an dernier, qui vise à doubler la durée des prescriptions de 320 médicaments pour des maladies chroniques, comme le cholestérol, la maladie de Crohn ou l’hypertension. Elle doit permettre aux patients d’économiser de l’argent et aux médecins de voir plus de patients, grâce à des consultations plus espacées. Les pharmacies avaient toutefois réagi vivement au plan, en pointant son impact sur les officines rurales en particulier. La Pharmacy Guild avait alors menacé de faire campagne contre le gouvernement Albanese en placardant des affiches du Premier ministre sur les vitrines des magasins. Canberra a par ailleurs annoncé le gel, cette année, du ticket modérateur général (31,60 dollars), et de celui des retraités (7,70 dollars) pendant cinq ans.

Source: The Sydney Morning Herald.

 

Des pharmaciens belges dénoncent le retrait du marché de deux antidépresseurs

Pour des raisons économiques, le laboratoire pharmaceutique danois Lundbeck a décidé de retirer du marché belge deux médicaments, Nortrilen (nortriptyline) et Redomex (amitriptyline), indiqués dans le traitement de la dépression sévère et des douleurs neuropathiques intenses. Une perspective qui inquiète pharmaciens et psychiatres belges.

Source : le quotidien du pharmacien. 

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