ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES
« Ils viennent en fin de journée car il est plus difficile de joindre le médecin » : ces fausses ordonnances qui mettent les pharmaciens en alerte
Depuis quelques années, les pharmaciens constatent « une augmentation des fausses ordonnances ». Si auparavant, les fraudes visaient davantage à détourner l’usage d’un médicament, aujourd’hui, c’est tout un trafic qui s’est organisé, notamment sur les réseaux sociaux. « De plus en plus, nous avons affaire à des trafics en bandes organisées qui collectent des médicaments obtenus au moyen de fausses ordonnances et en rémunérant des personnes recrutées sur les réseaux sociaux pour aller récupérer les produits en pharmacie, afin de les revendre à l’étranger », alerte l’Assurance maladie. Au total, plus de 1 000 actions contentieuses ont été engagées.
Source : egora.
« Perte de crédibilité », déploiement insuffisant : l’Igas propose de supprimer l’agence nationale du DPC
Deux rapports de l’Igas sur l’agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC) pointent le bilan décevant du pilotage du dispositif. Les experts suggèrent une harmonisation avec la certification périodique et avancent des recommandations décoiffantes dont la suppression de cette agence et le transfert de ses moyens à la HAS ! Sans oublier la fin de l’obligation de DPC pour les professions à Ordre…L’IGAS donne nettement la préférence au développement de la certification périodique, qui est une nouvelle obligation pour les professions de santé à ordre, et qui devait être opérationnelle au 1er janvier 2023. Mais qui n’est toujours pas prête. Le champ de la certification périodique couvre les obligations du DPC, mais y ajoute deux autres axes : les relations avec les patients, et la santé du professionnel de santé. Autre grande différence : « Le manquement à cette obligation peut donner lieu à sanction ordinale », évoque l’IGAS.
Sources : le quotidien du médecin et du pharmacien.
Déserts médicaux : la proposition de loi transpartisane enfin inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale
L’Assemblée nationale a officiellement inscrit à l’ordre du jour la proposition de loi contre les déserts médicaux, d’initiative transpartisane. Le texte sera discuté en séance publique au cours de la semaine du 31 mars au 4 avril. La proposition de loi du duo mayennais est sévèrement critiquée par de nombreux médecins et des syndicats professionnels estimant que les mesures proposées sont contre-productives et ne régleront aucun problème lié à la désertification médicale. La régulation de l’installation de généralistes dans les zones sous-dotées est sans doute le point qui fait le plus polémique.
Pour en savoir plus :
Lien vers la proposition de loi : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/files/2025/03/PPL-n%C2%B0966.pdf
Le gouvernement annonce de nouvelles mesures pour protéger les soignants contre les violences commises par leurs patients
Le ministère de la Santé annonce notamment un meilleur suivi et des dispositifs de protection contre les violences et cyberviolences. Une proposition de loi sera discutée en mai. Elle prévoit notamment « des peines aggravées en cas d’agression ou de vol dans un établissement de soins », « la création d’un délit d’outrage sur les professionnels de santé » ou encore « une procédure de dépôt de plainte facilitée ».
Lien vers l’article : https://www.francetvinfo.fr/sante/le-gouvernement-annonce-de-nouvelles-mesures-pour-proteger-les-soignants-contre-les-violences-commises-par-leurs-patients_7125879.html
Substituts nicotiniques : les 3 régions où le pharmacien pourra prescrire
La possibilité de prescription de traitements nicotiniques de substitution (TNS) par le pharmacien d’officine se précise. Trois régions ont été pressenties pour mener, d’ici à la fin l’année, une expérimentation : les Hauts-de-France, la Nouvelle-Aquitaine et la Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’expérimentation sur deux ans de la prescription et de la délivrance de substituts nicotiniques par le pharmacien a été discutée en comité de liaison officinale (CLO) du 13 mars. Pour l’heure, les modalités restent à écrire. Tous les territoires des régions citées seront-ils concernés ? Combien d’entretiens composeront cet accompagnement ? Sera-t-il rémunéré à l’acte ou par forfait ?… Il faut aussi fixer les indicateurs qui permettront d’évaluer l’expérimentation. Les questions restent nombreuses et devraient trouver réponse au cours du deuxième trimestre.
Source : le quotidien du pharmacien.
Le Parlement lance l’examen de la réforme du métier d’infirmier
L’Assemblée nationale a approuvé, en première lecture, une proposition de loi visant à rénover le métier d’infirmier, attendue depuis près de deux ans. Elle définit quatre « missions socles » pour la profession: la réalisation de soins, le suivi du parcours de santé, la prévention et la participation à la formation. Avec comme première ambition d’actualiser les pratiques et les compétences des infirmiers, qui ont beaucoup évolué depuis des « textes fondateurs devenus obsolètes », indique au Monde Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat national des professionnels infirmiers. Ensuite, la réforme doit graver dans le marbre deux « notions centrales »: celle de la consultation infirmière, en lien direct avec le diagnostic posé par l’infirmier, et celle de la prescription par l’infirmier, en reconnaissant à ce dernier la possibilité de prescrire certains produits de santé et examens, dont la liste sera arrêtée ultérieurement. Entre le vieillissement de la population et la hausse attendue des maladies chroniques, les besoins en soins infirmiers devraient augmenter d’environ 55% d’ici à 2040, selon la Drees.
Source : Le Monde.
Agnès Buzyn veut mettre la science au cœur des politiques
L’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, annonce le lancement du think tank « Évidences », dédié à la défense de la science dans la société. « Depuis quelques années, la science et ses apports n’apparaissent plus dans les discours publics. Ce désinvestissement m’inquiète, car la recherche et l’innovation jouent un rôle dans la croissance du pays et pour notre souveraineté, mais aussi pour la démocratie. Le lien est fort entre la science et le débat public éclairé, fondé sur des faits communs et le réel, caractérisant la démocratie », explique-t-elle au Quotidien du Médecin. « L’ambition du think tank est de remettre la culture scientifique au cœur de la vie publique. » Elle rappelle aussi les enjeux de progrès et de croissance portés par la science. « Voulons-nous que la France du XXIe siècle soit une société de la connaissance et de l’innovation, ou bien qu’elle se transforme en grand parc d’attractions vivant du tourisme, de son patrimoine et de ses services ? C’est un choix réel, y compris pour les échéances électorales à venir. »
Source : Le quotidien du médecin.
CHIFFRES
La France pourrait bientôt compter seulement 15.000 officines, selon le réseau de cabinets d’expertise comptable, CGP. En 2024, de nombreuses pharmacies fragilisées financièrement ont fermé, avec une hausse alarmante des disparitions sans reprise: « Les concurrents attendent leur mort », souligne Nicolas Trikian, membre du bureau de CGP. Le phénomène touche particulièrement les petites officines (moins d’un million d’€ de chiffre d’affaires annuel), qui représentent 65% des fermetures. Par ailleurs, les regroupements de pharmacies ralentissent nettement (30 en 2024 contre 39 auparavant). Source : le quotidien du pharmacien.
Le 7 mars, les 15 cabinets d’expertise comptable du groupement Conseil Gestion Pharmacie (CGP) ont dévoilé leurs statistiques pour 2024. Le chiffre d’affaires augmente en trompe l’œil et l’excédent brut d’exploitation (EBE) se contracte, avec 10 000 euros de moins en moyenne par pharmacie par rapport à 2023.
CVS Health se prépare à lancer aux Etats-Unis 12 petits magasins axés principalement sur les services de pharmacie, avec un espace minimal pour le commerce de détail général, rapporte le Wall street Journal. Ces points de vente, d’environ 450m2 chacun, feront moins de la moitié de la taille d’un CVS normal et devraient ouvrir au cours de l’année 2026 dans plusieurs endroits, a ajouté le WSJ. Les nouveaux magasins ne proposeront que des produits de santé essentiels et n’offriront pas de marchandises générales.
Un médecin a été mis en examen pour homicide involontaire ce mercredi 5 mars. En 2023, un collégien qu’il venait de vacciner contre le papillomavirus avait fait un malaise, 15 minutes après la vaccination, entrainant une chute mortelle. Le médecin « a été placé sous contrôle judiciaire, comme requis, avec l’interdiction d’entrer en contact avec les autres protagonistes du dossier », a ajouté Antoine Leroy. Source : egora.
Dans ce contexte de recrudescence saisonnière attendue dans les semaines à venir, les autorités demandent aux professionnels de santé de vérifier le statut vaccinal contre la rougeole de tous les patients et, le cas échéant, de procéder au rattrapage vaccinal. Toutes les personnes nées depuis 1980 et chez qui le vaccin n’est pas contre-indiqué devraient avoir reçu au total deux doses de vaccin trivalent rougeole-oreillons-rubéole, en respectant un délai minimal d’au moins un mois entre les deux doses, quels que soient les antécédents vis-à-vis de ces trois maladies. Tout cas clinique évocateur de rougeole – fièvre ≥ 38,5 °C associée à une éruption maculo-papuleuse et au moins l’un des signes suivants : conjonctivite, rhinite, toux, signe de Köplik – doit être signalé sans délai à l’agence régionale de santé (ARS). Les patients sont contagieux 5 jours avant l’apparition de l’éruption et jusqu’à 5 jours après son apparition. Sources : DGS-Urgent et le moniteur des pharmacies.
« Notre objectif était de sauver 20 000 femmes en cinq ans. Nous en avons déjà dépisté 15 000 en un peu plus de trois ans », s’enthousiasme la Pr Claire Mounier-Vehier, cardiologue, chef du Service de médecine vasculaire et hypertension artérielle à l’Institut Cœur Poumon du CHU de Lille, et cofondatrice d’Agir pour le cœur des femmes. Le bus du cœur a repris sa tournée de 16 étapes entre le 6 mars au le 21 novembre. Source : le quotidien du médecin.
Interrogés sur leur niveau de trésorerie et de rentabilité comparé à la sortie de la crise sanitaire, plus de 8 pharmaciens sur 10 estiment que la situation s’est détériorée depuis 3 ans. La flambée des charges, notamment salariales, la baisse continue des prix des médicaments et des dispositifs médicaux, la perte de certains produits comme les produits de contraste ont contribué à alourdir considérablement les dépenses des officines. Cette situation a engendré une impossibilité d’investir dans son officine l’année dernière pour plus de 50 % de la profession, faute de moyens suffisants. On constate aussi que 84 % d’entre eux jugent que les ressources humaines demeurent un vrai problème, que ce soit pour recruter du personnel ou pour le fidéliser. Lien vers le communiqué de presse : https://uspo.fr/economie-officinale-luspo-devoile-un-sondage-inquietant/
En 2023, les femmes gagnaient 22,2% de moins que les hommes dans le privé, toutes activités prises en compte, selon les derniers chiffres de l’Insee. L’écart reste donc considérable même s’il baisse, puisqu’il était de près de 34% en 1995. Il « s’explique en partie par des différences de volume de travail annuel moyen: d’une part, les femmes sont moins souvent en emploi que les hommes au cours de l’année, d’autre part, elles occupent plus fréquemment un emploi à temps partiel, situations pouvant aussi bien relever d’un choix qu’être subies », souligne l’institut.
Les fortes chaleurs de l’été 2024 ont provoqué 3.700 morts en France, selon des chiffres publiés mardi par Santé publique France. Plus de 17.000 recours aux soins d’urgence pour les hyperthermies, les déshydratations et les hyponatrémies (baisse du taux de sodium dans le plasma) ont également été enregistrés. Si pendant les journées de canicules, « ce recours aux soins est multiplié par 3 ou 4 », « 80% de ces recours aux centres d’urgence ont lieu hors des canicules », précise Guillaume Boulanger, chercheur qui a coordonné ce bilan. Source : les échos.
Le Leem (Les entreprises du médicament) relance sa campagne « Réduisons le volume » de sensibilisation au bon usage des médicaments en direction des personnes âgées. Selon un sondage Odoxa de mai 2024, les plus de 65 ans déclarent prendre en moyenne trois médicaments par jour et 14% déclarent même en prendre plus de cinq par jour. « En réduisant la consommation excessive de médicaments, nous améliorons la qualité de vie des patients tout en réalisant des économies significatives pour la sécurité sociale », souligne le président du Leem Thierry Hulot. Source : le moniteur des pharmacies.
51 % des femmes considèrent que les symptômes décrits à leur médecin ont été « au moins une fois minimisés ou non pris au sérieux parce qu’elles sont des femmes ». Un peu plus d’un tiers (34%) affirment en outre avoir déjà reçu des « commentaires inappropriés sur leur apparence physique ou leur vie personnelle » venant de professionnels de santé, d’après une étude menée par l’institut Ipsos pour la Fédération hospitalière de France.
La Fédération européenne des associations de l’industrie pharmaceutique conteste devant la Cour de justice de l’Union européenne de devoir supporter, avec l’industrie cosmétique, 80 % des surcoûts de la dépollution des eaux usées. Une décision disproportionnée, selon les industriels. Les génériqueurs estiment même qu’un tel poids financier provoquerait des pénuries de médicaments. Source : le quotidien du pharmacien.
Selon une enquête de la FSPF, près de 9 titulaires sur 10 déclarent avoir été victimes d’au moins une agression au cours des deux dernières années. Un taux, intolérable, qui fait écho aux diverses manifestations de professionnels de santé organisées en France le 12 mars pour dénoncer les violences faites aux professionnels de santé.
Des assurés de toute la France peuvent désormais se présenter à l’officine avec l’appli carte Vitale. Téléchargeable depuis le 11 mars, elle sera pourtant lancée officiellement le 18 mars. La carte Vitale physique, elle, continuera d’exister. Source : le quotidien du pharmacien.
Les médecins du territoire de Menton, en raison de leur avancée en âge, n’assurent plus les gardes de nuit, et les urgences de l’hôpital de Menton sont fermées la nuit. Il n’y a plus d’ordonnances délivrées la nuit, les pharmaciens ont donc décidé de ne plus assurer les gardes de nuit en semaine. 60 % des consultations lors des gardes à Menton n’aboutissent pas à la délivrance d’une ordonnance. Pas de besoin en médicament la nuit, pas besoin de garde. Source : le quotidien du pharmacien.
La pharmacie de Laplace à Montmedy, dans le département de la Meuse (55), se voit faussement réclamer par la CPAM 400 000 euros d’indus pour un médicament cher délivré à un seul patient. Une pétition est en cours. Lien vers la pétition : https://www.change.org/p/soutien-%C3%A0-la-pharmacie-de-la-place-%C3%A0-montmedy?recruiter=1367235794&recruited_by_id=e5efe2c0-fa86-11ef-ae21-fbf19e5168dd&utm_source=share_petition&utm_campaign=psf_combo_share_initial&utm_term=3b89e83a2d974b5d9a9c83b61ecb80b9&utm_medium=copylink&utm_content=cl_sharecopy_490456223_fr-FR%3A5
Les femmes représentent 56 % des titulaires d’officine et près de 79 % des adjoints en officine, pourtant, elles restent sous-représentées aux postes de dirigeants nationaux dans la profession. Source : le quotidien du pharmacien.
Selon la deuxième vague du Baromètre Femmes de Santé x CSA, la santé personnelle reste une priorité pour les femmes, mais elle demeure reléguée derrière celle de leurs proches. Sur une échelle de 0 à 10, la santé de l’entourage obtient une note moyenne de 8,9, contre 7,1 pour leur propre bien-être. Le travail reste en queue de classement, avec une moyenne de 7,3. Source : le moniteur des pharmacies.
D’abord attendue pour le début de cette année, la généralisation de l’ordonnance numérique doit être effective fin 2025, portant sur la prescription de médicaments et de dispositifs médicaux mais également d’actes de biologie médicale et de prises en charge par des professionnels paramédicaux. Pour rappel, l’e-prescription s’applique à tous les types d’ordonnances : stupéfiants et assimilés stupéfiants, médicaments d’exception, etc. Source : le moniteur des pharmacies.
La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a trouvé un accord avec FO et l’UNSA (qui représentent à eux deux plus de 50 % des salariés) sur une hausse du point officinal de 1,1 %. L’accord sera officiellement signé en début de semaine prochaine et s’appliquera à tous les salariés payés à la grille (syndiqués ou non) dès sa publication au « Journal officiel », normalement avant le début de l’été. Source : le quotidien du pharmacien.
Sous l’impulsion des doyens de pharmacie, un arrêté permet désormais l’accès en deuxième ou troisième année d’études de pharmacie après l’obtention d’une licence scientifique (« Chimie », « Physique-Chimie », « Sciences de la Vie », et « Sciences pour la santé ») ou d’un bachelor universitaire de technologie (BUT) (spécialité « Génie biologique » et « Chimie »). Source : le moniteur des pharmacies.
Redoutant le prochain départ à la retraite de trois généralistes (sur quatre), la mairie de Mios, en Gironde, a pris une initiative originale : une pétition en ligne demandant à l’ARS de classer la commune en zone prioritaire éligible aux aides. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/liberal-soins-de-ville/exercice/bientot-privee-de-ses-generalistes-la-ville-de-mios-petitionne-pour-etre-classee-en-zone-prioritaire?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20250307%5D&utm_content=20250307&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm
– 12 % : c’est la baisse des achats de cigarettes chez les buralistes français en 2024. Elle atteint même -15% sur les deux premiers mois de l’année par rapport à la même période de 2024. Si la consommation de tabac continue de diminuer en France, cette baisse s’explique aussi par des achats massifs hors de l’Hexagone, où les taxes sont beaucoup moins élevées.
Après deux années de tests, la carte vitale est désormais officiellement dématérialisée, permettant de justifier de ses droits médicaux à partir d’un smartphone, rapporte Libération. Toutefois, seules les personnes qui disposent du nouveau format de carte d’identité, fabriqué depuis mars 2021, peuvent y prétendre. En outre, le personnel médical doit disposer des outils adéquats pour scanner le QR Code. Il est donc conseillé de conserver sa carte vitale physique encore quelque temps. Cette nouvelle fonctionnalité a pour objectif « de fluidifier les relations entre professionnels de santé et assurés », commente l’Assurance-maladie.
Un rapport de l’Académie de médecine met en garde contre le risque d’un surplus de praticiens d’ici à 2035. A cet horizon, « la France atteindra tout juste 69 millions d’habitants, population qui devrait décroître à partir de 2044 », note le rapport. « Le vieillissement de la population nécessitera plus de temps de prise en charge globale, mais l’augmentation modérée de 10% du nombre de médecins généralistes devrait suffire. » Selon le rapport, 56.000 praticiens généralistes en 2035 seront alors suffisants, contre 51.000 actuellement. Source : Le Point.
Huit Etats appellent Bruxelles à aller plus loin dans la protection des industriels de la chimie, en protégeant 15 molécules aujourd’hui fabriquées dans l’UE. « L’industrie chimique est cruciale pour notre économie. Ses molécules peuvent servir à la production de médicaments, dans l’agroalimentaire, le plastique, l’aéronautique… Il y a une question de dépendance à ces molécules: on ne peut pas accepter de perdre en souveraineté. Et, si ces industries s’en vont, il y a un risque de délocalisation des autres industries qui en dépendent en aval », explique le cabinet du ministère français de l’Industrie et de l’Energie. Parmi les 15 molécules citées se trouvent notamment le dichlore et l’hydroxyde de sodium. Source : Les Echos.
Depuis 2017, ce qui était un petit groupement d’intérêt économique (GIE) de neuf pharmaciens baptisé Elsie est devenu un réseau national leader en pariant sur les plus grandes pharmacies françaises. Il en compte désormais 230, qui « détiennent » 12 % de parts de marché. Source : Sud-Ouest.
Le cannabis médical bientôt autorisé en France ? Clairement favorable à son utilisation dans certaines indications, le ministre de la Santé Yannick Neuder a annoncé devant le Sénat faire le nécessaire pour l’inscrire dans le droit et, en attendant, prolonger l’expérimentation d’un an. Source : le quotidien du pharmacien.
Le chiffre d’affaires de l’officine poursuit sa croissance sur les neuf premières semaines de l’année, à 4,4 %. Celle-ci est tirée pour près de la moitié par le médicament remboursable qui affiche une hausse de 3,3 %. « Les médicaments chers (prix supérieur à 1930 euros) ne sont pas les seuls facteurs de cette évolution. Leur poussée a même tendance à ralentir avec seulement une hausse de 1 % de leur chiffre d’affaires en février par rapport à février 2024, alors même que le nombre de présentations a augmenté de 8 %. Quant aux médicaments dont le prix excède 468,97 euros, ils connaissent une progression de 6 % de leur chiffre d’affaires en février comparé à février 2024 », signale David Syr, directeur général de GERS Data. Les vaccins – et pas uniquement le vaccin grippe – se positionnent comme deuxième facteur de croissance du chiffre d’affaires. Ils réalisent un bond de 43,7 %, suivis de la médication familiale. Tous les segments de l’officine voient leur activité progresser à l’exception du rayon maman & bébé, en involution de 0,6 %. Source : Gers Data.
90 % des étudiants en santé ont déjà eu recours à l’IA générative, un besoin urgent de formation s’exprime. Malgré une fréquence d’utilisation modérée, les futurs médecins expriment un besoin urgent de formation pour maîtriser pleinement les outils dopés aux algorithmes. Source : le quotidien du médecin.
Neuf personnes ont attaqué en justice la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam), ainsi que cinq caisses primaires (CPAM), pour avoir refusé de prendre en charge leurs soins de transition. Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/acces-aux-soins/neuf-personnes-transgenres-portent-plainte-contre-lassurance-maladie-pour
Pour la première fois, les honoraires de dispensation enregistrent un recul de 1,85 %, selon le panel des pharmaciens clients du groupement de d’experts-comptables CGP. « En 2023, les honoraires de dispensation avaient progressé de 7 %. En 2024, nous observons un net coup de frein, que nous attribuons à la baisse des consultations de ville et du nombre de boîtes délivrées », analyse Bastien Legrand, président du groupement CGP.
En un an, les MDD ont vu leur chiffre d’affaires progresser de près de 13 %, malgré un trafic quasi stable dans les pharmacies. On estime que les marques de distributeur (MDD) sont vendues 30 à 40 % moins cher que les produits équivalents des marques nationales. Sur l’ensemble des groupements, 78 % disposent actuellement, en marque propre ou en MDD, d’une gamme de compléments alimentaires et 67 % de produits dermocosmétiques. Suivent les accessoires (pour 61 % des groupements), les dispositifs médicaux en vente libre (61 %), le matériel de maintien à domicile (50 %) et les tests d’automesures (50 %) (Chiffres Les Échos Études). Source : le moniteur des pharmacies.
GROUPEMENTS
Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
Un an de travail et un lancement imminent. Alain Grollaud, président de Federgy, annonce l’arrivée en juin prochain du service de livraison en ligne « Ma pharmacie en France ». Dans une interview exclusive, réalisée sur PharmagoraPlus, il livre le calendrier de déploiement et les objectifs de cette plateforme visant à structurer et sécuriser la livraison de médicaments via les officines.
Lien vers la vidéo : https://youtu.be/On1ADz4tFgE?si=CIn3nmQXoELpMDGS
Boticinal se déploie en Espagne
Dès le lancement, déjà une dizaine de pharmacies espagnoles signataires se sont engagées pour relever ensemble ce défi et renforcer leur présence sur le marché. Les premières pharmacies Boticinal seront présentes lors du prochain salon Infarma (https://www.infarma.es/en/)
Source : LinkedIn.
Les membres du Collège des pharmacies de la FCA annoncent leur feuille de route 2025
Jean-Pierre Dosdat, membre du Collège des pharmacies de la FCA (Fédération du commerce coopératif et associé), représentant de la coopérative Welcoop, et Dominique Pautrat, membre du bureau du Collège des pharmacies de la FCA, représentant la coopérative Welcoop, font le point sur les volontés du Collège, quatre mois après sa création. L’objectif de ce Collège faire un tour de France avec comme première cible les pouvoirs publics. Source : le moniteur des pharmacies.
EUROPE
Un nouveau plan européen pour éviter les pénuries de médicaments essentiels
Face aux pénuries récurrentes, la Commission européenne a proposé mardi 11 mars un nouveau règlement visant à renforcer la production et la résilience des chaînes d’approvisionnement pharmaceutiques en Europe. La proposition vise à renforcer les investissements dans la fabrication de médicaments essentiels et les ingrédients clés au sein de l’UE, réduisant les dépendances externes. Une mesure clé est une sorte de principe «acheter européen», qui introduit des critères de récompense des marchés publics qui priorisent la sécurité de l’offre sur le seul prix.
Pour en savoir plus : https://www.touteleurope.eu/economie-et-social/un-nouveau-plan-europeen-pour-eviter-les-penuries-de-medicaments-essentiels/
https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_25_733