Actualités du 11 au 15 mars 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

L’Assurance maladie, meilleure alliée des pharmaciens ?

Lors du débat du Moniteur des pharmacies consacré aux négociations conventionnelles actuelles, organisé le 9 mars 2024 lors du salon PharmagoraPlus, les sujets de la financiarisation et du maillage territorial ont été abordés. Pour l’Assurance maladie, il n’est pas question de laisser le réseau officinal aux mains de financiers ou de détricoter le maillage territorial. « L’Assurance maladie, le ministère et la Direction de la sécurité sociale sont convaincus de l’importance du pharmacien d’officine et de la préservation du monopole. Il faut faire la preuve du modèle qui existe. Les pharmaciens ont des arguments pour défendre le monopole pharmaceutique car leurs missions ont évolué. Ce n’est pas juste du corporatisme. Ce sera différent dans les discussions qui vont avoir lieu », a commenté Marguerite Cazeneuve. Et d’affirmer : « Je le dis aux professionnels de santé libéraux : l’Assurance maladie est votre meilleure alliée ». Quant au maillage territorial, Marguerite Cazeneuve a été catégorique : « C’est absolument essentiel. Je pense qu’il n’y a pas de débat ». L’Assurance maladie est d’ailleurs prête à mettre la main à la poche pour préserver le maillage officinal « quel qu’en soit le coût » ou presque selon Marguerite Cazeneuve. « C’est non négociable, on ne laissera pas des officines fermer dans des zones désertifiées ; on a besoin de cette offre de soins. On mettra les moyens pour soutenir ces officines », a-t-elle insisté.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

De nouveaux gestes en faveur des médecins libéraux

Après avoir prévu d’augmenter le prix de la consultation de base chez le généraliste de 26,50 à 30 euros, l’Assurance Maladie propose de créer une consultation longue à 60 euros pour la prise en charge des personnes handicapées ou âgées de plus de 80 ans.Elle permettra notamment de mieux rémunérer la gestion de leur sortie d’hospitalisation ou la création de dossiers certifiant qu’ils sont éligibles à une aide. “Les axes et les orientations correspondent à nos demandes”, a salué Agnès Giannotti, la présidente du principal syndicat de médecins généralistes libéraux, MG France, qui ne cesse d’insister pour que les médecins accompagnant dans la durée des patients compliqués soient mieux rémunérés. Mais “face aux revalorisations importantes que nous mettons sur la table, nous voulons des objectifs quantitatifs précis sur une dizaine de sujets”, a insisté le directeur de la Cnam, Thomas Fatôme. Les objectifs ont été clairement affichés jeudi: l’Assurance-maladie veut faire baisser la consommation d’antibiotiques (400 millions d’€) de 10% dès 2025 et de 25% à l’horizon 2027. Elle veut aussi réduire de 20% le nombre de patients “polymédiqués”; favoriser le développement des biosimilaires; limiter le gaspillage sur les dispositifs médicaux du quotidien; généraliser les transports sanitaires partagés, diminuer les actes d’imagerie redondants; ou encore de réduire drastiquement les examens biologiques inutiles, en particulier le dosage de la vitamine D, la TSH ou le groupe sanguin, liste Le Figaro. L’Assurance-maladie souhaite en outre que les médecins stabilisent la part des patients en affection longue durée (ALD) sans médecin traitant; qu’ils augmentent leur patientèle moyenne; qu’ils embauchent plus d’assistants médicaux ou encore qu’ils participent davantage à la prise en charge des soins non programmés et d’urgences. Une longue liste qui fera encore l’objet d’une réunion fin mars ou début avril pour finaliser la copie.

Sources : les échos, le figaro.

Lien vers l’article des échos : https://www.lesechos.fr/economie-france/social/de-nouveaux-gestes-en-faveur-des-medecins-liberaux-2082811

 

Mobilisation des infirmières

« Alors que l’inflation touche de plein fouet les Idel, il est inadmissible que la valorisation de nos lettres clés n’ait pas évoluée depuis 2009 » s’insurgent le Sniil et le collectif « Infirmiers libéraux en colère » dans un communiqué diffusé le 4 mars. Mais aussi de leur indemnité de déplacement, qui est restée bloquée à 2,50 € depuis plus de dix ans, alors qu’elle est de 4 € chez les kinésithérapeutes et de 10 € chez les médecins. En parallèle les deux organisations revendiquent l’ouverture de travaux sur la reconnaissance de la pénibilité du métier et sur les simplifications à apporter afin de retrouver une qualité de vie au travail. « Le système de santé ne peut pas se payer le luxe de voir cette profession disparaitre à petit feu dû à l’épuisement et au découragement de ces acteurs qui demeurent les rares professionnels de santé à encore se rendre au domicile des patients » avancent le Sniil et le collectif qui appellent à une journée de mobilisation mardi 19 mars.

Lien vers le communiqué de presse : https://www.sniil.fr/sniil-collectif-infirmiers-liberaux-colere-mobilisation/

 

Future licence des préparateurs : la profession y est favorable, sauf les adjoints !

Le projet d’une année de formation de grade licence, optionnelle, pour les préparateurs en pharmacie officinale (PPO) finira-t-il par se concrétiser ? Dimanche 10 mars, sur le salon PharmagoraPlus, lors d’un débat animé par Christine Julien, rédactrice en chef du mensuel professionnel Porphyre, les acteurs de la branche et Vincent Lisowski, président de la conférence des doyens d’universités de pharmacie, ont réaffirmé leur intérêt pour ce projet et détaillé son contenu. 82 % des répondants – préparateurs en pharmacie d’officine (PPO), apprentis, titulaires, adjoints confondus – jugent qu’un préparateur mieux formé serait un atout pour l’équipe, et tous voient l’intérêt d’une montée en compétences sur le matériel médical, la santé publique, la conciliation médicamenteuse, la gestion, le travail collaboratif et l’accompagnement. En revanche, une majorité d’adjoints (64 %) sont défavorables à l’idée d’une plus grande autonomie des PPO. Idem pour 40 % des titulaires qui évoquent la crainte de voir apparaître des tensions dans l’équipe, un risque de confusion avec le rôle de l’adjoint et des inégalités ressenties entre deux niveaux de diplômes pour un même métier.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Négociations conventionnelles : pas de revalorisation, pas de signature

Lors de son point presse du 15 mars 2024, Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a fait le point sur les négociations de l’avenant économique. Voici les propositions des syndicats qui pourraient faire pencher la balance. En tout cas, Pierre-Olivier Variot s’est montré ferme : « S’il n’y a pas de revalorisation des honoraires, les syndicats ne signeront pas ».

Lien vers l’article du moniteur des pharmacies :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/negociations-conventionnelles-pas-de-revalorisation-pas-de-signature.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Avenant économique à la convention : les négociations vues par Marguerite Cazeneuve (Cnam)

« Moi je suis optimiste et on a rouvert cette discussion aussi parce  qu’on pensait que c’était possible d’aboutir. L’objectif étant d’atterrir d’ici l’été.

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=IZ6PNp7YK6Q

 

Accélérer les coopérations et les partages de tâches entre professionnels de santé

Dans un système de santé confronté à de multiples défis, les coopérations et les partages de tâches entre professionnels de santé permettent de réduire les délais d’accès aux soins, renforcer l’attractivité des métiers et améliorer la qualité des services rendus. Dès 2008, la Haute Autorité de Santé (HAS) et l’Observatoire national des professions de santé (ONDPS), plaidaient ensemble pour un « cadre rénové créant les conditions favorables au développement des nouvelles formes de coopération qui améliorent la qualité du système de santé ». 15 ans plus tard, la HAS publie une position dans laquelle elle souhaite que cette politique publique franchisse un nouveau cap. « Ces coopérations méritent d’être développées parce qu’elles sont de nature à réduire les délais d’accès aux soins, à renforcer l’attractivité des métiers et à améliorer la qualité des services rendus », estime la HAS. Mais des « complexités administratives et des obstacles organisationnels et financiers doivent encore être levés », remarque-t-elle. « La rémunération à l’acte bloque le développement des coopérations », pointe l’autorité qui prône « la création d’un forfait de coopération suffisamment valorisant pour tous ». Elle déplore ainsi que la rémunération ne soit toujours pas fixée sur le protocole de coopération entre médecins et infirmiers pour la prise en charge à domicile des patients âgés ou en situation de handicap et en difficulté pour se déplacer aux cabinets médicaux.

Lien vers l’article de l’Ordre : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/accelerer-les-cooperations-et-les-partages-de-taches-entre-professionnels-de-sante

 

Salaires : toujours pas d’augmentation à l’horizon en 2024

Le 11 mars, la réunion entre les partenaires sociaux au sujet des salaires a tourné court. La valeur du point ne sera donc pas augmentée. Du moins pas avant la prochaine réunion, en mai 2024.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Campagne d’informations ANSM : « Enceinte, les médicaments, c’est pas n’importe comment ! » 100% digitale, elle est prévue pour un mois à compter du 12 mars 2024.

Axée sur le bon usage des médicaments pendant la grossesse, cette campagne a deux objectifs :

  • Sensibiliser le grand public et les professionnels de santé sur cet enjeu essentiel de santé publique ;
  • Inciter les femmes au dialogue avec les professionnels de santé.

Le pharmacien d’officine joue un rôle crucial dans la communication de 4 messages-clés importants :

  • Bien préparer sa grossesse avec un professionnel de santé (médecin, sage-femme) ;
  • Ne pas faire d’automédication et toujours demander conseil auprès de son pharmacien ;
  • Ne pas commencer ou arrêter seule un traitement ;
  • Informer tous les professionnels de santé consultés de sa grossesse ou de son projet de grossesse.

Le pharmacien peut également proposer aux femmes enceintes un accompagnement pharmaceutique court (5 minutes) au comptoir.

Source : USPO.

Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/medicaments-et-grossesse

 

Les pharmaciens remontent la pente

En dépit des défis liés aux ruptures de stock, l’optimisme prime chez les pharmacies de montagne, qui affichent une bonne santé cette année, après une belle saison 2022-2023. « Cette année, on ne va pas cacher le fait que nous ne sommes pas riches en neige », constate Benjamin Castex, titulaire à la grande pharmacie de Morzine (Haute-Savoie) et président de l’association des pharmacies de montagne. « Toutefois, les retours des confrères indiquent que la fréquentation est très bonne. Car les stations ont fait un gros travail d’adaptation sur les pistes, avec de l’enneigement artificiel et la mise en place d’activités annexes, ce qui attire du monde », affirme-t-il.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Proposition de loi au Sénat visant  à “préserver l’accès aux pharmacies dans les communes rurales”

Ce texte compte un seul article qui vise à assouplir les conditions d’ouverture des officines dans les petites communes en proposant notamment  “L’ouverture d’une officine par voie de transfert ou de regroupement peut être autorisée dans une commune de moins de 2 500 habitants si elle se trouve dans une zone géographique constituée d’un ensemble de communes contiguës dépourvues d’officine dont le nombre d’habitants est conforme au seuil prévu au premier alinéa du présent I. » Guylène Pantel, sénatrice RDSE de Lozère, a été désignée rapporteur du texte. Pour l’heure, la date d’examen du texte au Sénat n’a pas encore été définie. « Cette PPL remettrait en cause le maillage actuel. Or, selon l’Ordre, en 2022, 18 % des pharmacies sont situées dans des communes de moins de 2 000 habitants », a argumenté Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO.

Source : BTA.

Lien vers la proposition de loi : https://www.senat.fr/leg/ppl23-355.html

 

Un pas de plus vers la pharmacie écoresponsable

Se fixer des objectifs en matière d’écoresponsabilité, améliorer ses pratiques et le faire savoir : c’est le but du label ECOR lancé fin 2023 par l’association Pharma Système qualité (PHSQ). 135 pharmacies pilotes ont déjà adhéré à l’initiative. Leur parcours commence, après l’inscription, par un autodiagnostic en ligne pour permettre une première approche du niveau de sensibilisation et d’actions écoresponsables. Dans le mois qui suit, un accompagnant ECOR PHSQ, spécialisé dans la démarche écoresponsable, réalise un debriefing individuel pour expliquer la démarche, les outils et flécher les plans d’actions prioritaires. Un an après, la pharmacie fait son autodéclaration en ligne ; cette démarche est obligatoire pour décrocher son label. Une évaluation sur site est ensuite réalisée par un auditeur qui détermine le niveau du label : pharmacie « engagée », pharmacie « confirmée » ou, le plus élevé, pharmacie « avancée ». Le label est attribué pour 3 ans, sous réserve de la continuité contractuelle, de l’acceptation de visites sur site, de la réalisation des déclarations de données. Tout au long du parcours, les pharmacies sont accompagnées (réseau collaboratif, ateliers…).

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Violences contre les professionnels de santé : des sanctions renforcées

L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité et en première lecture, le 14 mars, les mesures d’une proposition de loi visant à renforcer la sécurité des professionnels de santé. Le texte comprend une aggravation des peines en cas de violence, mais aussi de vol de matériel. De plus, il élargit aux soignants le délit d’outrage, prévu en cas d’atteinte à la dignité de personnes dépositaires de l’autorité publique. Il doit désormais être transmis au Sénat. Cette proposition de loi prévoit l’aggravation des sanctions encourues en cas de violences sur les professionnels de santé et le personnel des structures de santé, sociales et médico-sociales, qui pourront atteindre jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Les circonstances aggravantes seront étendues au vol de matériel médical et paramédical et au vol en établissement de santé. Le texte élargit aussi aux soignants le délit d’outrage, prévu en cas d’atteinte à la dignité de personnes dépositaires de l’autorité publique et puni de 7 500 euros d’amende.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

France Assos Santé demande le maintien des notices en version papier

Alors que des notices dématérialisées doivent bientôt être proposées sur certaines boîtes de médicaments via un QR code, dans le cadre d’une expérimentation, France Assos Santé demande de conserver les notices en version papier, afin de ne pas pénaliser les patients qui ne sont pas à l’aise avec les outils numériques.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/france-assos-sante-demande-le-maintien-des-notices-en-version-papier?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240314%5D&utm_content=20240314&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

La pharmacie : objectif n° 1 de Tessan

Jordan Cohen, fondateur de Tessan, une société spécialisée dans le développement de solutions de téléconsultation augmentée, reconnaît que les partenariats signés avec Monoprix et Carrefour pour installer des cabines de télémédecine dans leurs magasins ont pu semer le trouble. « À l’époque, notre vision était qu’il fallait apporter l’accès à la santé pour tous, rappelle-t-il. C’est pour cela que nous avons voulu tester d’autres canaux que les pharmacies ou les opticiens. Le problème, c’est qu’en faisant cela, les groupements partenaires n’ont pas compris notre démarche. De plus, la solution n’a pas bien fonctionné, car il n’y avait pas toujours le même niveau d’accompagnement du patient qu’en officine. Nous avons en plus pas mal de dégradations et d’outils volés. » Tessan a donc retiré toutes ses cabines installées dans les magasins Carrefour. « Nous sommes actuellement en train de repenser l’intégralité de notre solution et sa mise à disposition auprès des patients avec Monoprix, précise Jordan Cohen. L’objectif étant désormais de nous concentrer sur les pharmacies, car ce modèle fonctionne, en essayant de le dupliquer à l’international. »

Source : le pharmacien manager.

 

Julien Sfeir, pharmacien, dénonce avec un humour féroce le gaspillage de médicaments

Il vient de sortir un nouveau titre accompagné d’un clip très féroce tourné en Vendée. Il y dénonce l’absurdité qu’il vit dans son quotidien de pharmacien.Des centaines de tonnes de boîtes de médicaments encore valables sont détruites chaque année. « Y’en a des millions pour qui ça pourrait changer la vie. Et si tu veux mon avis, ils s’en tapent ici », chante-t-il.

Lien vers l’article : https://actu.fr/pays-de-la-loire/sille-le-guillaume_72334/video-cet-artiste-pharmacien-denonce-avec-un-humour-feroce-le-gaspillage-de-medicaments_60698947.html

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=PvYzqOBPhZg

 

Les études de santé à Reims : la LAS  le seul moyen d’accéder aux études de santé

Lien vers la vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=fC0jYLDvBsc&ab_channel=Universit%C3%A9deReimsChampagne-Ardenne

 

L’IA remplacera-t-elle le pharmacien ?

Déjà présente dans de nombreuses activités pharmaceutiques et officinales, l’intelligence artificielle a connu une progression fulgurante depuis 18 mois, à l’image du lancement du module ChatGPT qui a simplifié son usage tout en la mettant à la portée du grand public. Si certains y voient un fantastique « assistant », y compris au sens pharmaceutique du terme, d’autres redoutent qu’elle remplace un jour la plupart des pharmaciens. La réalité est bien plus nuancée, estiment les pharmaciens interrogés par le « Quotidien du pharmacien ».

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/lia-remplacera-t-elle-le-pharmacien

 

CHIFFRES

 

Des journalistes du magazine de « France 2 » Envoyé spécial se sont rendus dans plusieurs pharmacies pour acheter des médicaments anti-rhume contenant de la pseudoéphédrine et voir quels conseils leur prodiguaient les officinaux. Alors que ces spécialités sont aujourd’hui déconseillées par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), quatre pharmaciens, sur neuf sollicités, ont délivré ces médicaments sans poser de question. Source : le quotidien du pharmacien.

Entre le 15 et le 29 février, Que Choisir s’est rendu dans 40 pharmacies franciliennes pour se procurer un médicament contre le rhume à base de peudoéphédrine. Dans un tiers d’entre elles (14), la délivrance a été effectuée sans qu’aucune question ne soit posée au patient. Source : le moniteur des pharmacies.

Chaque année, Medaviz présente son étude sur la téléconsultation. En 2023, celle-ci s’appuie sur 11 500 praticiens de santé répartis en France métropolitaine et en Outre-mer. Premier constat : le nombre de médecins spécialistes pratiquant la téléconsultation enregistre « une hausse notable » avec 55,7 % des usages, contre 43 % pour les généralistes. Parmi les praticiens de santé ayant participé à l’étude, les sage-femmes arrivent en tête des usages (19,1 %) avec un recours à la téléconsultation qui a presque doublé en un an. Les psychologues et psychiatres (10,2 %) arrivent en deuxième position, suivis des anesthésistes (8,9 %). A noter aussi que les effectifs rajeunissent : en 2023, 70 % de praticiens actifs de moins de 50 ans, contre 55,4 % en 2022. Et 53 % des professionnels de la santé suivaient plus de 50 patients en téléconsultation ou en télésoin, contre 60 % en 2022.

10% des officines se trouveraient bien dans une situation économique difficile, reconnait Marguerite Caseneuve, directrice déléguée de l’Assurance maladie, lors de la table ronde « Rémunération officinale : un avenant conventionnel à l’économie » qui s’est tenue samedi 9 mars dans le cadre du salon PharmagoraPlus.

Le conseil de l’ordre n’a pas encore fait le bilan de 2023, mais en 2022, 366 agressions (verbales, physiques ou vols) ont été recensées en France. Loin du pic des 600 agressions de la crise sanitaire de 2020, mais en hausse de 17 % par rapport à 2019. Plus de quatre professionnels sur 10 ont renoncé à pousser la porte du commissariat. Tous les pharmaciens que nous avons interrogés en Île-de-France semblent unanimes sur le constat de Jean-Louis, responsable d’une officine à Paris : « Il y a toujours eu des vols en pharmacie, mais aujourd’hui, il y en a beaucoup plus ! Et avec l’inflation, on voit des gens qui ne volaient pas avant. » Source : le Parisien.

Depuis trois ans, nous avons soutenu, à hauteur de près d’1 milliard d’€, la production et la relocalisation de médicaments critiques. Nous avons récemment mis 50 millions d’€ pour rapatrier 25 médicaments identifiés comme prioritaires. Cela donne déjà̀ des résultats: en Occitanie, les toutes premières boites de médicaments contre le mélanome sortiront dans les mois qui viennent. Dans le Var, un médicament contre le cancer du pancréas a été́ relocalisé. Nous sommes également en train de relocaliser la fabrication de curare et d’amoxicilline”, indique Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Énergie. Le gouvernement va par ailleurs annoncer le 24 avril la création d’une alliance européenne du médicament, sur le modèle de celle pour les batteries. L’idée est de concerter tous les acteurs – industriels, États membres, associations de patients – pour éviter les pénuries.”

À l’occasion de la campagne Mars bleu, qui sensibilise les plus de 50 ans à la détection du cancer colorectal, Le Parisien salue un dépistage efficace et moins contraignant qu’il n’y paraît. Grâce à un kit remis à la pharmacie, le prélèvement, sous la forme d’un recueil des selles, est réalisé chez soi avant d’être envoyé au laboratoire. Les résultats ne mettent pas plus d’une semaine à arriver. En cas de retour positif, une coloscopie est réalisée pour vérifier l’origine de l’alerte. A un stade précoce, les polypes ou adénomes peuvent être retirés directement lors de l’examen.

50 % des besoins estimés de soins palliatifs ne sont pas couverts en France, selon une estimation de la Cour des comptes publiée en juillet 2023. Ainsi, parmi les quelque 380.000 patients susceptibles de bénéficier d’une prise en charge palliative en 2023, seule la moitié y aura eu accès.

85% des 2,3 millions de rendez-vous pris en moyenne chaque mois pour un mineur sur Doctolib le sont par des femmes. Un chiffre qui ne bouge pas depuis quatre ans. “Ce chiffre vient simplement confirmer ce que je vois dans ma pratique quotidienne. En tant que pédiatre, je vois que la parentalité et la gestion de la santé de l’enfant sont encore clairement plus supportées par les femmes. Encourageons les pères à prendre leur place”, commente la Dr Anna Boctor, pédiatre et membre du Comité médical de Doctolib. Seulement 3% des comptes d’enfant sur le site sont gérés par deux adultes. Source : egora.

La DGCCRF souhaitait s’assurer de la sécurité et de la validité de produits vendus en GMS et en pharmacies. 9 tests sur les 22 retenus ont été jugés non conformes. C’est mieux qu’en 2017, où près de la moitié des autotests analysés par la DGCCRF étaient non conformes, mais c’est encore beaucoup. Cinq tests de grossesse (sur 14) présentaient un défaut de sensibilité, une absence de marquage CE ou une absence de notice en français. Pour deux tests d’ovulation (sur 6), la performance n’était pas indiquée ou les coordonnées du fabricant étaient incorrectes. Les deux tests de ménopause analysés présentaient un défaut de sensibilité ou une absence de notice en français. Source : le moniteur des pharmacies.

L’Assurance maladie a publié, le 1er février 2024, le bilan de ses remboursements de frais de santé en 2023. Dans un contexte marqué par la fin de la pandémie de Covid-19, la hausse des remboursements de soins a ralenti en 2023 pour atteindre + 2,8 % en 2023, contre +4,8 % en 2022 en données corrigées des variations saisonnières. Source: Klésia. 

Le panorama annuel du marché français de la santé montre qu’une majorité de pharmaciens souhaite développer une offre de services au vu de l’évolution des actes entre 2022 et 2023 : +53% pour la vaccination anti-Covid, +4,3% pour celle contre la grippe, +334% pour les TROD. Source : le moniteur des pharmacies.

Voici les chiffres concernant le développement des nouveaux services en 2023 : 80 % des pharmaciens déclarent réaliser le rappel vaccinal, 19 % l’entretien court de la femme enceinte et 70 % distribuent le kit de dépistage du cancer colorectal. Source : IQVIA.

En 2023, le chiffre d’affaires hors taxes (CA HT) des officines a progressé de 1,68 % (+ 5,90 % hors activité liées au Covid-19) pour passer de 2,32 M€ HT à 2,36 M€ HT. Ce sont les officines rurales qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu avec une progression de 2,95 % de leur CA HT, devant les pharmacies de bourg (+ 1,98 %) et celles des centres commerciaux (+ 0,48 %). Les pharmacies installées en zone urbaine ont, elles, vu leur CA reculer de 0,38 %. L’étude CGP fait ressortir une forte disparité en fonction des tailles de pharmacies. Les officines dont le CA HT est inférieur à 1,5 M€ enregistrent une évolution négative, alors que les officines de plus de 2,5 M€ voient leur CA HT progresser. Source : le moniteur des pharmacies.

En 2023, la marge des officines a chuté de 8,25 % pour ressortir à 29,23 %. Elle était de 32,50 % en 2022. Cela représente une baisse en valeur de 62 400 €. Selon CGP, c’est la première fois que la marge passe sous la barre symbolique des 30 %, et toutes les typologies d’officine sont concernées, quel que soit leur niveau de CA ou leur emplacement géographique. Les honoraires de dispensation concentrent à eux seuls près de 60 % de la marge sur le médicament remboursable, et alimentent un tiers de la marge brute globale des officines. Source : le moniteur des pharmacies.

La rémunération moyenne du titulaire atteint 60 500 euros en 2023, soit une baisse de 2,86 % par rapport à l’année précédente. Cette inflexion est encore plus drastique pour les gérants de pharmacies des zones urbaines, ceux dont la rémunération est déjà la plus basse et qui a subi un coup de rabot de 5,22 % en 2023, à 53 300 euros. Dans les zones commerciales, le titulaire tire son épingle du jeu en s’accordant près de 69 000 euros de rémunération, en baisse de 1,4 % similaire à celle subie par leurs confrères des gros bourgs qui touchent 66 600 euros. Quant aux pharmaciens des zones rurales, leur rémunération annuelle atteint 54 600 euros en moyenne, soit 1 % de moins qu’un an auparavant. Sources : CGP/le quotidien du pharmacien.

Interrogé par le gouvernement, le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française, a tranché : les entreprises devront rémunérer leurs salariés arrêtés pour des maladies non professionnelles. La France devra bien se mettre en conformité avec l’Europe. La durée minimale des congés payés est de quatre semaines par an en Europe contre cinq semaines en France, mais dans l’Hexagone, les absences pour maladie d’origine non professionnelle ne donnaient jusqu’ici pas lieu à l’acquisition de congés payés. Le Conseil d’Etat a par ailleurs limité à trois ans la rétroactivité des indemnités dues aux salariés qui ont été malades et ont perdu pour cela des congés depuis le 1er décembre 2009, date d’entrée en vigueur du traité de Lisbonne. Source : pharm-enews.fr

6h42 : c’est la durée moyenne de la nuit d’un Français, en semaine, en 2024. Soit seize minutes de moins qu’en 2023, selon l’enquête OpinionWay de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV), dévoilée ce vendredi à l’occasion de la Journée du sommeil. Le temps de sommeil atteint 7 heures et 25 minutes pour les nuits de week-end ou des jours de congé.

Suite à la diffusion sur les réseaux sociaux de montages photos à caractère sexuel entre 2017 et 2019, un étudiant en pharmacie à l’université de Poitiers a écopé d’une exclusion de sa faculté pendant cinq ans, en plus de sa précédente condamnation à dix mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende à verser aux huit victimes. Par ailleurs, six des sept étudiantes visées par les montages sont toujours suivies psychologiquement. Source : le quotidien du pharmacien.

300.000 : c’est le nombre d’appels reçus chaque année en provenance de professionnels de santé, d’établissements ou d’industriels par le service client de l’Agence du Numérique en Santé, rapporte David Sainati.

L’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales – maladies infectieuses émergentes (ANRS MIE) a alerté hier sur la prise en charge souvent tardive des personnes vivant avec le VIH en France. Elle cite les résultats d’une étude menée entre 2002 et 2016 auprès de 64.400 patients hospitalisés. Parmi eux, 51% seulement arrivaient à l’hôpital à un stade précoce de l’infection; 20% arrivaient à un stade intermédiaire; et 28,4% se présentaient à l’hôpital avec une maladie à un stade avancé, note Le Monde.

Les pathologies qui frappent le système nerveux, comme les démences de type Alzheimer, mais aussi les migraines ou les conséquences d’un AVC, sont désormais la principale cause mondiale de problèmes de santé, devant les pathologies cardiovasculaires. Selon une vaste étude publiée ce vendredi dans le Lancet Neurology, 43% de la population mondiale – soit 3,4 milliards de personnes – était en effet touchée par un trouble neurologique en 2021.

“Ces cinq dernières années, 53% des lancements aux États-Unis étaient des traitements de pathologies rares”, rappelle ainsi IQVIA. Néanmoins, la nécessité de réduire les dépenses de santé pourrait rendre plus difficile la mise sur le marché de ces produits, souvent très coûteux, et pousser ainsi les laboratoires à se concentrer davantage sur les maladies courantes, comme le diabète, Alzheimer, Parkinson, l’obésité ou les maladies cardiovasculaires. Le groupe prédit une croissance de 5% par an d’ici à 2028 pour le marché français du médicament.

“Environ 20% des étudiants qui ont été reçus au concours de fin de première année en médecine arrêtent après, entre la deuxième année et l’internat”, avance Flore Grèze, en charge des affaires de santé à la Fage. Un problème aussi identifié par Jérôme Teillard. “Nous avons travaillé avec les directeurs et les régions, dont ils dépendent, pour proposer dès le stade de Parcoursup des séquences d’information avec des professionnels et étudiants, ainsi qu’un questionnaire obligatoire, afin d’aider les candidats à se poser les bonnes questions et à tester leur intérêt réel pour la filière”, indique-t-il. Source : La Croix.

L’épidémie de grippe s’achève dans la plupart des régions de la métropole française, hormis en Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui reste la seule pleinement touchée, indique Santé publique France dans son dernier bulletin. La semaine dernière, “l’ensemble des indicateurs continuait de diminuer, avec 12 des 13 régions en phase post-épidémique” dans la métropole, ajoute Le Parisien. La Covid, qui enregistre plusieurs flambées par an, est au creux de la vague, tandis que, chez les bébés, l’épidémie de bronchiolite a clairement pris fin, à part outre-mer à Mayotte.

Indépendant et coté depuis octobre 2023, Sandoz a dévoilé une robuste croissance, mais un bénéfice 2023 en chute, qui a été ramené en un an de 850 à 80 millions de $(73 millions d’€). Selon Les Échos, le spécialiste des génériques est né lesté de problèmes non réglés, d’où d’importantes charges ayant grevé son résultat net en 2023, liées à l’extinction de poursuites en justice aux États-Unis et à la restructuration d’usines. Sandoz affiche toutefois des perspectives intéressantes, notamment dans le domaine des biosimilaires, où ses ventes ont augmenté de 15%, à 2,2 milliards de $ l’an dernier, et même de 26% au quatrième trimestre.

Moderna a perdu les trois quarts de sa valeur en Bourse depuis ses plus hauts de 2021, constate Investir, qui défend toutefois le riche portefeuille du spécialiste de l’ARNm. Ce dernier espère désormais obtenir le 12 mai le feu vert de la FDA américaine pour lancer un vaccin à ARNm contre la bronchiolite des seniors. D’ici à la fin 2025, le groupe compte en outre mettre sur le marché trois autres nouveaux vaccins à ARNm: contre la grippe saisonnière, contre une nouvelle version de la Covid et aussi une combinaison inédite de la grippe et de la Covid.

Spécialiste de la livraison à la demande, Uber Direct, développé en marque blanche d’Uber, est présent en France depuis février 2022. « Notre solution est disponible dans 360 villes en France, couvrant ainsi 80 % de la population urbaine du pays », se réjouit Marion Hatt. Son grand avantage est de s’adapter aux besoins de tous les commerçants, grands et petits, et œuvrant sur tous les marchés, bricolage, cosmétique, électronique ou encore fleurs, tout ce que l’on veut jusqu’à des colis de 33 kilos maximum, eu égard aux livraisons qui s’effectuent à vélos – on n’a encore rien trouvé de mieux pour circuler en villes… Lien vers l’article : https://www.republik-retail.fr/experience-client/livraison/tout-sur-la-livraison-enjeu-cle-de-la-relation-clients.html?nl=194845&utm_source=email&utm_id=194817&utm_campaign=newsletter-retail-2024-03-13

Les cyberattaques, avec demandes de rançon, ont concerné, dans 10 % des cas, des établissements de santé en 2023. Source : le quotidien du pharmacien.

66 596,25 : c’est le prix public TTC en euros d’Amvuttra, nouveau médicament le plus cher actuellement disponible en pharmacie de ville. Source : le pharmacien de France.

Les titulaires qui proposent à leurs salariés la vaccination antigrippale ont jusqu’à la fin du mois pour renvoyer leur formulaire à l’Apgis. La prise en charge s’élève à 18,50 eu­ros par sa­la­rié, un mon­tant qui couvre à la fois le coût du vac­cin et ce­lui de l’in­jec­tion. Pour en bé­né­fi­cier, il suf­fit de com­plé­ter le for­mu­laire idoine et de le re­tour­ner à l’Ap­gis avant le 31 mars 2024. Cette dé­marche est va­lable même si votre of­fi­cine n’est pas as­su­rée par l’Ap­gis pour la pré­voyance et la santé de vos sa­la­riés. Source : le pharmacien de France.

Entre « 40% à 50% des volumes vendus par la grande distribution en France sont négociés par des centrales d’achat implantées à l’étranger », selon un rapport parlementaire. Une pratique qui faciliterait le contournement éventuel de la loi française, symbolisée par les textes Egalim, censés garantir une meilleure rémunération des agriculteurs. Lien vers l’article : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/distribution/grande-distribution-pres-de-la-moitie-des-produits-vendus-sont-negocies-par-des-centrales-en-dehors-de-la-france-992847.html

Une start-up ambitionne d’ouvrir 12 centres médicaux dédiés à la santé de la femme d’ici deux ans. En janvier 2023, la start-up Sorella a ouvert un premier centre pluridisciplinaire dédié à la santé de la femme à Issy-les-Moulineaux (Ile-de-France). Elle ambitionne de créer un réseau national. Source : egora.

La pharmacie n’est pas le seul secteur à être touché par l’accroissement du nombre de fermetures. Le commerce dans son ensemble est durement touché : 11 985 dépôts de bilan ont été enregistrés à fin mai 2023, selon la Banque de France. Si la liquidation, en septembre 2022, du groupe Camaïeu, une marque grand public longtemps emblématique, a suscité un choc, la tendance ne s’est pas franchement améliorée depuis. Minelli, André, Go Sport, Cop. Copine, Habitat… On ne cite plus le nombre de chaînes qui, depuis deux ans, sont placées en redressement judiciaire. Si bien que la vacance commerciale s’est accélérée tant en centre-ville que dans les centres commerciaux. Entre augmentation des prix, baisse de la fréquentation, et essor de l’omnicanalité, le commerce qui n’a pas su s’adapter aux nouvelles habitudes de consommation souffre. Source : le pharmacien manager.

3 : c’est le nombre de téléconsultations réalisées chaque jour en 2023 dans les officines équipées d’une solution Tessan. Ce chiffre a doublé en un an…Source : le pharmacien manager.

63 % des pharmacies en France sont adhérentes d’un groupement. Parmi les différents groupements, l’hexagone compte 17 réseaux nationaux, 29 régionaux et 26 locaux. Source : L’observatoire Labo Pharma Conseils.

 

GROUPEMENTS

 

Financiarisation : des groupements s’associent pour préserver l’indépendance

La Fédération du commerce et associé (FCA) vient de créer un collège pharmacie qui réunit désormais neuf groupements coopératifs : Giphar, Astera, Giropharm, Welcoop, Totum, Elsie Santé, Socopharm, Cos pharmacie et GFC pharma coopérative. Ainsi, la FCA portera les spécificités du modèle coopératif en pharmacie à travers des actions de lobbying auprès des pouvoirs publics, des institutions, des instances du patronat et du commerce. Son axe de communication sera centré sur la pharmacie indépendante, contre l’ouverture du capital et la fin du monopole pharmaceutique. La première réunion du collège pharmacie de la FCA se tiendra le 22 mars prochain.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Bilan partagé de médication : faut-il croire à ce dispositif ?

Le bilan partagé de médication (BPM) n’a, jusqu’à présent, pas suscité l’engouement des pharmaciens. L’Association pour le bon usage du médicament a réuni, à l’occasion du salon PharmagoraPlus qui s’est tenu à Paris les 9 et 10 mars 2024, les représentants de la profession pour envisager les leviers de développement de ce dispositif. Le recrutement des patients pose problème, affirme Pascal Louis, président de l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) de Bourgogne-France-Comté et du Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine (CNGPO) : « Ce qu’on ne sait pas faire, c’est proposer à un patient quelque chose qu’il n’a pas envie de partager avec nous. Il y a un d’apprentissage à faire du côté du pharmacien. On n’est pas très bon sur le  « push» et pourtant c’est le pharmacien qui doit aller au-devant des patients pour les convaincre ».

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Une nouvelle enseigne arrive chez Boticinal

La première pharmacie sous la nouvelle enseigne Officinal By Boticinal ouvrira en mai 2024. Elle vise plutôt une typologie « de pharmacie de proximité, experte en santé et prévention, offrant des gammes naturelles et prônant la santé avant tout et pour tous ! », déclare François Rochet, PDG de Boticinal. Les maîtres-mots associés à cette nouvelle bannière : proximité, performance, professionnalisme et partage. Les futurs adhérents d’Officinal By Boticinal seront encadrés par des experts de terrain et du siège. « Ils bénéficieront de services spécifiques, notamment en termes d’achats et d’outils digitaux. Nous leur assurerons un développement commercial et un accroissement de leur rentabilité. », ajoute François Rochet.

Source : le pharmacien manager.

 

Les groupements affûtent leur stratégie

Alors que cette année encore, les négociations commerciales annuelles ont été soumises à de nouvelles tensions, trois groupements font le point sur ce moment crucial : Pharmabest, Giphar et Totum Pharmaciens. Pour tirer son épingle du jeu, chaque groupement a adapté sa stratégie. Giphar s’est ainsi concentré sur la maîtrise des coûts d’achats afin de protéger la rentabilité des adhérents. « Dans ce but, nous nous sommes mis d’accord commercialement avec les laboratoires plus tôt cette année, avec une envie commune d’investir notre temps au développement de nos affaires », explique Giphar. Chez Pharmabest, « Nous sommes organisés en équipe de 6 à 8 titulaires pour négocier chaque famille de produits, ce qui nous permet d’être plus affûtés sur les prix et les volumes », explique David Abenhaim. Le groupement va accélérer le déploiement de son offre MDD en hygiène, et travaille au lancement d’une offre de couches-culottes pour répondre aux besoins des familles. Enfin, Totum a fait le choix de la diversification : « Nous avons accru le nombre de partenariats dans des domaines où nous étions peu présents jusqu’alors. Nous couvrons maintenant 100 % des besoins des pharmaciens », revendique Quentin Delambarie.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

APSAGIR : Jean-Claude Pothier nommé Président

Jean-Claude Pothier, Secrétaire de Federgy a été nommé Président d’Apsagir. Apsagir est composé de 12 groupements et de plus de 1000 pharmacies.

Pour en savoir plus sur Apsagir : https://www.linkedin.com/company/apsagir?trk=public_post-text

 

APTIPHAR sur Focus PME (BFM Business)

Aptiphar a été créé en 1987, regroupe 100 pharmaciens en Ile de France et est géré à 100% par des pharmaciens bénévoles. Il espère avoir entre 120 et 130 pharmacies d’ici 5 ans.

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=rltI5-E9xYc

 

AILLEURS

 

Etats-Unis: Eli Lilly s’associe à Amazon pour la livraison du Zepbound et d’autres médicaments

Eli Lilly a annoncé mercredi un partenariat avec Amazon pour la livraison de médicaments via son service de vente directe aux consommateurs, LillyDirect. Les médicaments commandés, dont le traitement de l’obésité Zepbound®, seront ainsi livrés directement par Amazon Pharmacy ou Truepill, selon la couverture maladie du patient. Le vice-président des services de santé de Lilly, Frank Cunningham, a dit prévoir de scinder les commandes entre les deux entreprises. Il ajoute que Lilly était “très heureux” avec le nombre de commandes passées via LillyDirect sans communiquer de chiffres.

Lien vers l’article : https://www.challenges.fr/high-tech/etats-unis-eli-lilly-s-associe-a-amazon-pour-la-livraison-du-zepbound-et-d-autres-medicaments_886673.amp

 

Bruxelles soupçonne AliExpress de vente illégale de médicaments en ligne

La Commission Européenne vient d’ouvrir une “enquête formelle” concernant le géant chinois de l’e-commerce qui enregistre 104 millions de clients en Europe ! La filiale d’Alibaba est soupçonnée de ne pas avoir respecté ses obligations en matière de lutte contre la vente de produits dangereux. Parmi les produits concernés, on trouve de faux médicaments, des jouets suspects ou encore -très en vogue à l’approche de l’été- des compléments alimentaires jugés dangereux pour la sécurité des consommateurs.

Lien vers l’article : https://www.mac4ever.com/divers/181734-bruxelles-soupconne-aliexpress-de-vente-illegale-de-medicaments-en-ligne

 

AGENDA

 

Jeudi 4 avril 2024 : Dans les locaux de BCTG Avocats (53 rue des Belles Feuilles – 75116 Paris) de 9h-10h30 Comment sécuriser la participation des entreprises à des organisations professionnelles ? Pour s’inscrire : https://survey.zohopublic.eu/zs/18BuBo