ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Remises génériques : la bataille se déplace à l’Assemblée
Après l’échec du dialogue avec le ministère de la Santé et la mobilisation du 16 août, la riposte des pharmaciens passera désormais par les députés, avec pour objectif de renverser la réforme dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Après plusieurs semaines d’échanges stériles avec la Direction de la Sécurité sociale (DSS), les syndicats ont acté un constat d’échec. « Je ne discute plus avec le ministère. Je discute avec les députés. La prochaine étape, c’est le PLFSS : faire tomber cet arrêté », tranche Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). L’objectif est clair : sortir la fixation des plafonds de remise du champ réglementaire (un simple arrêté) et l’inscrire dans la loi. Cette modification donnerait aux pharmaciens une arme de protection durable, puisque tout changement ultérieur devrait passer par le Parlement.
Source : le moniteur des pharmacies.
Trois axes de combat pour la FSPF
Réunie en assemblée générale extraordinaire le 30 juillet, la FSPF a évalué ses options. La première s’appuie sur l’arrivée d’une nouvelle équipe gouvernementale après une motion de censure, celle-ci pouvant intervenir dès la rentrée parlementaire à la mi-septembre ou au cours de l’examen des textes budgétaires en réponse à l’usage de l’article 49.3. « Soit un nouveau Premier ministre puis un gouvernement sont nommés, soit l’Assemblée nationale est dissoute. Dans tous les cas, cela peut prendre du temps, temps pendant lequel nous devrons vivre avec l’arrêté en question », souligne le président de la FSPF. Sans certitude d’obtenir gain de cause avec une nouvelle équipe. Seconde option : le PLFSS est adopté avec un amendement qui réintroduit dans la loi les plafonds de remises (a minima à 40 % pour les génériques), réévalués annuellement par le Parlement, de façon à empêcher leur modification par le seul gouvernement. Enfin, la FSPF s’apprête à engager sa troisième option : attaquer l’arrêté honni devant le Conseil d’État.
Source : le pharmacien de France n°1372.
Les actions juridiques de l’USPO
L’USPO a annoncé son intention de saisir la justice pour contester l’arrêté, à travers « un recours pour inaction en matière d’accès aux soins » devant le tribunal administratif. Le syndicat affirmait aussi sa volonté de solliciter le Conseil constitutionnel, via une Question prioritaire de constitutionnalité (QPC), afin de démontrer « le caractère inconstitutionnel de cet arrêté issu de la LFSS 2025, pris sans étude d’impact, sans justification sanitaire ni économique, et dont les conséquences mettent en péril l’accès aux soins dans de nombreux territoires », argumente le syndicat.
Source : le quotidien du pharmacien.
Lettre ouverte au premier ministre de l’USPO : Préserver le maillage pharmaceutique sur nos territoires et le droit fondamental à la santé
Extraits : « Monsieur le Premier ministre, avec tout le respect que nous vous devons, il s’agit d’une politique court-termiste, guidée par le ministère de l’Industrie au détriment du ministère de la Santé. Une politique sans vision, qui risque de désorganiser durablement notre système de soins. Dès le 1er septembre, les conséquences seront immédiates :
- Des officines fermeront définitivement ;
- Celles qui survivront devront renoncer à des missions essentielles, aujourd’hui financées par ces remises commerciales : préparation des piluliers pour les EHPAD, prise de tension gratuite ou encore réception et stockage des prélèvements biologiques, entre autres, dans les territoires ruraux.
Nous demandons solennellement la suspension immédiate de cet arrêté et l’ouverture sans délai d’une négociation conventionnelle avec l’Assurance Maladie, afin de bâtir un plan pluriannuel de financement du réseau pharmaceutique. Ce n’est pas seulement l’avenir de nos pharmacies qui est en jeu, mais la santé de nos concitoyens et la cohésion de nos territoires.
Lien vers la lettre : https://uspo.fr/lettre-ouverte-au-premier-ministre/
Baisse des remises : sur Facebook, des préparateurs affichent leur soutien aux titulaires
Alors que les pharmaciens titulaires préparent un « septembre noir » contre la baisse des remises sur les génériques et les biosimilaires, des préparateurs affichent leur solidarité sur les réseaux sociaux, prenant le contre-pied de la position initiale des syndicats de salariés. Sur un visuel noir montrant une personne en blouse, de dos, le poing levé, le slogan « Préparatrice, je soutiens les pharmaciens » a été relayé plusieurs centaines de fois, suivi de près par sa déclinaison masculine.
Source : le moniteur des pharmacies.
« Ce ne sont pas les pharmaciens les profiteurs » : Aurélien Rousseau monte au créneau contre la baisse des remises
L’ancien ministre de la Santé, désormais député Place publique, critique la logique du gouvernement Bayrou visant à abaisser les plafonds de remises sur les génériques et les biosimilaires. Il met en garde contre un affaiblissement du réseau officinal et appelle à cibler les secteurs réellement rentiers. Il rappelle que les pharmaciens ne font pas partie des professions les plus lucratives, contrairement à la biologie, la radiologie ou la dialyse, que l’Assurance maladie estime à plus de 15 % de rentabilité. « Vos auditeurs patrons de PME en rêveraient », glisse-t-il, pince-sans-rire. Il fustige aussi le transfert de charges implicite sur les pharmaciens, sommés d’encaisser au comptoir les 1 € de franchise par boîte : « Ce n’est pas leur rôle, ce n’est pas leur combat. » Dans une sortie remarquée, l’ex-ministre glisse enfin que le plan Bayrou qu’il dit attendre toujours en détail s’empile de lignes rouges. Loin d’une logique de refondation, il y voit une gestion comptable court-termiste, qui fragilise les métiers utiles et épargne les rentes. Il conclut : « À ce rythme, c’est la pharmacie qu’on dérembourse. »
Source : le moniteur des pharmacies.
La ministre de la Santé confirme que les franchises médicales seront bien récupérées « au comptoir »
Dans une interview accordée au journal « Le Monde », Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé, est revenue sur les mesures d’économies annoncées il y a quelques jours par le Premier ministre dans le domaine de la santé. Elle a notamment confirmé que le gouvernement comptait bien doubler le plafond des franchises médicales et que ces dernières seraient bien payées « au comptoir » … « On est vent debout contre cette mesure », a en effet tenu à rappeler Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) dans un reportage diffusé sur « LCI ». « Il ne faut pas que cette mesure passe, cela ne touche que les patients qui consomment des médicaments parce qu’ils ont des maladies chroniques. Comment va-t-on faire pour récupérer un euro chez les patients âgés en EHPAD ou quand c’est un infirmier qui vient chercher les médicaments ? », interroge-t-il également. Si le gouvernement persiste et signe, Philippe Besset prévient : « Les pharmaciens vont arrêter le tiers payant et les Français devront payer l’intégralité de leurs médicaments au comptoir, ce qui est juste impossible », souligne-t-il.
Source : le quotidien du pharmacien.
Idée inspirante : réaliser des entretiens consacrés aux futurs pères
Il revient à chacun de s’approprier, selon ses capacités, les nouvelles missions. Exemple avec Damien Chamballon, préparateur en pharmacie à Vouillé (Vienne). Dans sa pratique, il aimerait ainsi pouvoir mettre en place une séance de conseils consacrée aux futurs papas. Une initiative portée par la pharmacie Huteau de Janville-en-Beauce (Eure-et-Loir), lauréate du 2e prix lors du Trophée des préparateurs organisé par l’enseigne Giropharm avec le magazine Porphyre.
Source : le moniteur des pharmacies.
Podcast sur un couple pharmacien-préparateur dans une pharmacie de campagne
En couple et associés de leur pharmacie dans le Loir-et-Cher, une officine située en zone « semi-rurale », ils me racontent avec beaucoup de transparence leur quotidien, leur réalité et l’envers du décor.
Lien vers le podcast « Combien ça gagne une pharmacie ? – Morgane et Benjamin » :
En bref en un article c’est ici : https://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/commune/mur-de-sologne/les-pharmacies-de-campagne-peuvent-s-en-sortir-en-loir-et-cher-la-reprise-d-une-pharmacie-de-village-1742493770
Le retrait de tiques : une nouvelle mission rémunérée ?
Face au risque de transmission de bactéries par les tiques, des pharmacies expérimentent de nouvelles modalités de prise en charge. Elles sont autorisées, dans un cadre expérimental ou local, à intervenir dès l’apparition d’une piqûre de cet acarien. Ce type d’intervention s’inscrit notamment dans le cadre de l’expérimentation Orientation dans le système de soins (Osys). Lancée en 2021, celle-ci est portée par l’association Pharma Système Qualité (PHSQ). « Le but est d’éviter le recours inutile aux urgences et d’identifier les situations qui nécessitent une consultation avec un médecin ». En dehors d’Osys, les officines ne sont pas autorisées à gérer cette situation. À moins d’intégrer un protocole de coopération local au sein d’une structure d’exercice coordonné. C’est le cas de la pharmacie Bories à Saint Géry-Vers (Lot), où le titulaire, Olivier Bories, a mis en place un tel partenariat avec les médecins de la maison de santé pluridisciplinaire (MSP) à laquelle il est rattaché. « Je prends en charge une quinzaine de personnes par saison. Chaque acte requiert entre 15 et 30 minutes », rapporte Olivier Bories.
Source : le moniteur des pharmacies.
Du paracétamol produit à partir de déchets plastiques : l’expérience « prometteuse » de ces chercheurs
Des chercheurs sont parvenus à synthétiser du paracétamol à partir de déchets plastiques grâce à une réaction impliquant des bactéries E. Coli, d’après une étude publiée fin juin dans la revue Nature Chemistry, dont l’implication à grande échelle reste encore très incertaine. Le paracétamol est produit à base de dérivés du pétrole, le plus souvent par des sous-traitants basés en Asie, via des techniques très peu coûteuses mais assez polluantes.
Lien vers l’article : https://www.egora.fr/medical/actus-medicales/du-paracetamol-produit-partir-de-dechets-plastiques-lexperience-prometteuse
Pharmaciens en colère : « Le combat commence » face à une baisse de remises imposée par le gouvernement, les officines en grève
Le 16 août, les pharmacies participeront à une grève nationale. Cela entraînera une fermeture des officines pendant trois jours, ce qui permettra à la population de mesurer les conséquences d’une fermeture définitive des pharmacies. Une fermeture des pharmacies est également prévue le 18 septembre puis tous les samedis à compter du 27 septembre.
Lien vers l’article :
Financiarisation du secteur officinal : danger sur les retraites
Le rapport « Risques de la financiarisation en pharmacie d’officine : leviers d’actions pour préserver l’indépendance des pharmaciens » publié par l’USPO, a suscité une réflexion de la CAVP sur les retraites des pharmaciens libéraux, dans un contexte économique déjà tendu. Baisse démographique et faiblesse des cotisations pourraient affecter significativement le régime de retraite complémentaire par répartition comme par capitalisation. D’après les derniers chiffres publiés par l’Ordre national des pharmaciens, la fragilisation de la démographie professionnelle des pharmaciens libéraux se poursuit avec -1,3 % de pharmaciens titulaires inscrits à la section A en 2024 par rapport à 2023. Or, le phénomène de financiarisation pourrait réduire encore le nombre des officines avec notamment la fermeture des plus petites, et par conséquence le nombre des pharmaciens titulaires.
« Si cette érosion se poursuivait, voire s’accentuait, cela aurait un impact sur la pérennité financière de notre régime complémentaire par répartition, et il nous faudrait trouver des solutions pour en assurer la solvabilité à long terme », explique Philippe Berthelot, président de la CAVP.
Source : pharm-enews.fr
Une nouvelle antenne de pharmacie ouvre ses portes
Plus de 6 mois après sa fermeture, la pharmacie de Puycasquier, dans le Gers, rouvre sous la forme d’une antenne. Une renaissance que l’on doit notamment au pharmacien qui a créé cette officine il y a près de 35 ans. Aujourd’hui, titulaire à une vingtaine de kilomètres, Éric Milleret ne voulait pas voir le village où il vit toujours aujourd’hui être privé de son emblématique croix verte. Petite particularité du projet, la pharmacie dont Éric Milleret est titulaire n’est pas la plus proche de celle de Puycasquier, elle est, en effet, située à 23 km de là, à Auch, la préfecture. Une situation qui a pu générer quelques crispations. Pourtant, Éric Milleret n’est pas là par hasard. La pharmacie de Puycasquier, c’est en effet lui qui l’a créée, il y a près de 35 ans. « J’habite toujours dans le village, j’ai même été conseiller municipal. Maintenir un site comme celui de Puycasquier c’est important pour préserver le maillage, encore plus aujourd’hui, à l’heure où la profession est malmenée par le gouvernement », défend Éric Milleret.
Source : le quotidien du pharmacien.
Livemed’s sur le fil
Les dettes de 325000 euros, répertoriées sur Infogreffe, pourraient s’alourdir à 1 million d’euros, d’après le cofondateur de Livemed’s, Talel Hakimi. La start-up de livraison de médicaments créée en 2020 est en redressement judiciaire depuis avril dernier. Début juillet, le tribunal de commerce de Nice a pris acte de la cessation de paiement et lui a donné six mois pour se restructurer. Faute de quoi, le juge tranchera entre cession partielle ou totale, et liquidation.
Source : le pharmacien de France n°1372.
Nouveau syndicat de laboratoires
Un collectif d’une dizaine de laboratoires pharmaceutiques, dont les noms n’ont pas été dévoilés, vient de fonder l’Alliance des médicaments matures (A2M France). L’objectif : défendre la compétitivité de leurs produits (princeps uniquement) auprès des autorités et faire évoluer leur fiscalité, dans la perspective du prochain projet de loi de financement de la Sécurité Sociale(PLFSS). Cette structure vise à devenir un syndicat professionnel en 2026.
Source : le pharmacien de France n°1372.
Ouvertures de pharmacies : une proposition de loi pour abaisser le seuil à 500 habitants
Une proposition de loi déposée le 11 juillet par les députés du groupe La France insoumise (LFI) vise à abaisser le seuil démographique requis pour ouvrir une officine, le faisant passer de 2 500 à 500 habitants. Pour la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), ce texte se trompe de cible. « C’est une proposition de loi qui ne sert à rien, s’agace Lucie Bourdy-Dubois, présidente de la commission Métier pharmacien du syndicat. On peut abaisser autant que l’on veut le seuil, il n’y aura aucun candidat tant que les officines rurales ne seront pas rentables. Celles-ci ne trouvent même pas repreneur lorsque le titulaire part à la retraite », tient-elle à rappeler.
Source : le quotidien du pharmacien.
Alerte sur les « sun tattoos », qui augmentent le risque de cancer
C’est une tendance de l’été sur TikTok : se laisser brûler la peau au soleil pour faire apparaître des marques de bronzage ou des dessins faits à la crème solaire. Un jeu « très dangereux », alerte Yannick Neuder. Le ministre de la Santé rappelle que les coups de soleil dans l’enfance ou l’adolescence augmentent les risques de cancer de la peau à l’âge adulte. De son côté, la Ligue contre le cancer a lancé mi-juin une campagne de prévention, relayée par des pharmaciens, appelant à ne pas « griller au soleil » cet été, car « on n’est pas des saucisses », rappelant que les cancers cutanés font partie des « 40 % de cancers évitables ».
Source : le quotidien du pharmacien.
Communiqué de presse de Biogaran
La direction de Biogaran tient à réitérer un soutien sans faille, dans cette période d’austérité budgétaire, et notamment de projet de baisse des remises officinales, au réseau officinal et aux groupements, comme elle l’a toujours fait depuis 25 ans. Le passage potentiel à un nouvel actionnaire consolidera ce soutien. Le projet du gouvernement, qui à l’origine devait statuer sur le déplafonnement des remises sur les biosimilaires, s’est transformé de manière indépendante de la volonté de Servier, de Biogaran et de celle du GEMME en un projet impactant à la fois le réseau officinal et les laboratoires, de manière totalement indépendante du projet de cession de Biogaran.
Source : Biogaran.
L’intelligence artificielle ne permet pas toujours d’avoir de meilleurs diagnostics
Avec l’introduction de l’intelligence artificielle (IA), les médecins semblent devenir moins performants pour détecter eux-mêmes des tumeurs au colon. C’est ce qu’avance une étude réalisée en Pologne et publiée dans « The Lancet Gastroenterology & Hepatology ». Une autre étude, britannique cette fois, démontre qu’une IA développée par Google repose en partie sur des biais sexistes et minimise les problèmes de santé des femmes… Deux études qui interrogent donc sur les bénéfices de l’IA dans le domaine de la santé.
Lien vers l’article :
CHIFFRES
Mise en ligne à la fin du mois de juillet à l’initiative de l’intersyndicale (FSPF, USPO, UNPF, UDGPO, Federgy), la pétition « Non aux déserts pharmaceutiques ! » a récolté plus de 100 000 signatures sur le site « change.org ». Si l’on ajoute les pétitions papier, le cap des 150 000 signatures est même proche d’être franchi. Selon les calculs de l’USPO, « une pharmacie sur trois est aujourd’hui en péril et 6 000 communes pourraient perdre leur officine ». Source : le quotidien du pharmacien.
Dans une actualité publiée ce 12 août, l’Agence de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) confirme l’existence de tensions d’approvisionnement au niveau européen sur les cartouches d’insuline Novo Nordisk utilisées avec les pompes YpsoPump. Comme l’indique l’ANSM, les tensions concernent deux références de cartouches d’insuline préremplies spécifiquement compatibles avec la pompe à insuline mylife YpsoPump du fabricant Ypsomed : Fiasp PumpCart 100 unités/mL ; NovoRapid PumpCart 100 unités/Ml. Selon le laboratoire Novo Nordisk, des tensions sont à prévoir jusqu’à la fin de l’année 2025. Source : le quotidien du pharmacien.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) confirme le rappel d’un lot de Toplexil 0,33 mg/ml sans sucre, solution buvable édulcorée à l’acésulfame potassique. Le lot rappelé est le suivant : Toplexil 0,33 mg/ml sans sucre, solution buvable édulcorée à l’acésulfame potassique (CIP 3400937307628). Lot n°4KLK23DW (péremption 03/2027). Source : le quotidien du pharmacien.
Le lundi 11 août, 12 départements ont été placés en vigilance rouge canicule en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine et 41 autres sont placés en vigilance orange. Le mardi 12 août, 14 départements ont été placés en vigilance rouge canicule en Occitanie, Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes et 64 autres sont placés en vigilance orange. Le ministère de la Santé a réactivité son numéro vert « Canicule Info Service » (0 800 06 66 66, joignable de 8 heures à 19 heures), qui permet d’obtenir des conseils pour se protéger et adopter les bons réflexes face aux fortes chaleurs et a publié un DGS-Urgent. Alors que des températures exceptionnelles ont été enregistrées les 11 et 12 août, les patients qui suivent des traitements ont dû être particulièrement vigilants. Source : le quotidien du pharmacien.
Sur les 260 répondants au sondage mis en ligne le 1er août sur le site du « Quotidien du pharmacien », ils se sont dit 80 % à se dire prêts à fermer le 16 août. Pour l’USPO, ce chiffre monte à 92% des pharmacies françaises qui prévoyaient de fermer ce samedi 16 août, à son appel et avec le soutien unanime des groupements pharmaceutiques. Dans un grand nombre de territoires, 100% des pharmacies ont été fermées.
Lancée en décembre 2023, la start-up spécialisée dans la médecine préventive et les check-up de santé Zoï a publié le 17 juillet les résultats d’une première cohorte de 1 000 membres. Elle met notamment en lumière une « discordance majeure entre la perception et la réalité de leur état de santé ». Parmi les 1 000 premières personnes suivies chez Zoī, près d’une sur deux présentait une maladie chronique ou un facteur de risque passé inaperçu. Près de 74 % montraient des déséquilibres métaboliques, 25 % des signes de fatigue avancée, et 4,6 % un trouble hormonal ignoré. Lien vers l’article : https://blog.zoi.com/et-si-nous-netions-pas-en-aussi-bonne-sante-que-nous-le-pensions-la-premiere-publication-scientifique-de-zoi-leve-le-voile/
Deux étudiants participant à des examens d’entrée en médecine, et un troisième concourant pour des études vétérinaires, ont été pris début juillet en flagrant délit de triche. Ces derniers auraient eu recours au logiciel d’intelligence artificielle ChatGPT pour répondre à leurs questions, révèle le média belge RTL Info. Source : egora.
Selon l’étude ASTER 70s, promue par Unicancer et l’Institut Curie, l’ajout d’une chimiothérapie à l’hormonothérapie n’apporte pas de bénéfice significatif de survie chez les femmes de 70 ans et plus atteintes d’un cancer du sein hormonosensible à haut risque génomique. « Les résultats montrent que l’ajout de la chimiothérapie n’apporte pas de bénéfice significatif en termes de survie globale. À 4 ans, le taux de survie était de 90,5 % dans le groupe chimiothérapie, contre 89,3 % dans le groupe sans chimiothérapie. À 8 ans, les taux étaient respectivement de 72,7 % et 68,3 %. La différence de 4,5 points à 8 ans n’est pas statistiquement significative », décrit l’étude. Cancérologue à l’Institut Curie et auteur principal de cette étude, Étienne Brain, a présenté ces résultats sur l’antenne d’« Europe 1 ». Source : le quotidien du pharmacien.
Pour la première fois, un cas autochtone de chikungunya a été recensé en Bourgogne-Franche-Comté. L’agence régionale de santé précise qu’un deuxième cas autochtone est fortement suspecté dans cette même région. Source : le quotidien du pharmacien.
Le ministre délégué à la Santé Yannick Neuder a jugé « fou » cet été que seulement 20 % du personnel soignant à l’hôpital soit vacciné contre la grippe, exhortant tous les professionnels de santé en France à « montrer l’exemple ». Source : le quotidien du médecin.
En 2024, 19 627 officines étaient recensées en France métropolitaine contre 19 887 l’année précédente (soit une baisse de 1,3 %), selon les statistiques du Panorama de la démographie publié par l’Ordre des pharmaciens. Sur les dix dernières années, le nombre de pharmacies a donc baissé de près de 10 %. Les liquidations judiciaires, notamment, se multiplient. Source : le quotidien du pharmacien.
L’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a enregistré plus de 100 000 demandes de victimes depuis sa création en 2002. Des litiges relatifs au Mediator, à la Dépakine ou à la vaccination contre le Covid sont toujours en cours. Dans son nouveau rapport annuel, l’organisme annonce avoir versé 186 millions d’euros aux plaignants en 2024. Le montant moyen de l’indemnisation l’année dernière a atteint 154 000 euros, ce qui représente une augmentation de 68 % en sept ans. Neuf dossiers ont coûté plus d’un million d’euros chacun. Source : le quotidien du pharmacien.
Le nouveau capteur FreeStyle Libre Select est désormais pris en charge par l’Assurance maladie avec des indications élargies dès l’âge de 2 ans. Une nouvelle étape dans la simplification du suivi glycémique.
Le laboratoire CSL Seqirus annonce l’arrivée sur le marché français de Fluad, son vaccin antigrippal amélioré. Destiné à renforcer la protection des personnes âgées de 65 ans et plus, il est déjà présent dans les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) aux côtés du vaccin Efluelda, développé par Sanofi. Source : le moniteur des pharmacies.
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) a dévoilé des données sur la démographie des médecins au 1er janvier 2025. Alors que 100 000 médecins généralistes sont en activité, 52% d’entre eux sont des femmes. Le nombre de médecins a augmenté de près de 10% en 13 ans. Source : egora.
La recherche officinale peut faciliter l’implantation de nouvelles pratiques. Les sciences humaines et sociales peuvent nous aider à comprendre les freins et les leviers à leur implantation durable sur le terrain. » Malgré ses promesses, la culture de la recherche fait encore défaut à la profession. Selon Jean-Didier Bardet, maître de conférences en pratiques pharmaceutiques officinales à l’université Grenoble Alpes (Isère) et pharmacien adjoint à Grenoble, « les syndicats n’ont pas pour tradition de se tourner vers le milieu universitaire pour lui soumettre une question de recherche. Nos temporalités ne sont pas les mêmes : le temps de l’institutionnel syndical français est à trois ou quatre mois, le délai avant une prochaine négociation. Quant à l’universitaire, il a besoin d’au moins 18 mois pour répondre à une question ».
Sans action contre l’hépatite B, l’obésité et l’alcool, les cas de cancer du foie devraient doubler d’ici à 2050. Une analyse de la commission du « Lancet » sur le cancer du foie révèle que 60 % des carcinomes hépatocellulaires sont évitables. Elle appelle à une prévention accrue des facteurs de risque pour enrayer l’épidémie mondiale. Source : le quotidien du médecin.
Les pharmaciens se sont massivement formés aux nouvelles missions en 2024. Ainsi, plus de la moitié des inscriptions réalisées par des pharmaciens et recensées par l’Agence nationale du développement professionnel continue (ANDPC) portaient l’an dernier sur des actions dédiées à la délivrance sans ordonnance d’antibiotiques après réalisation d’un TROD. Globalement, le nombre de pharmaciens formés via un financement de l’agence a augmenté de 25 % en un an.
Les solutés de réhydratation orale (Adiaril, Viatol, Nutribén SRO, etc.) sont des denrées alimentaires destinées à des fins médicales spéciales (DADFMS), dont l’osmolarité et la composition en glucides, en électrolytes (sodium, potassium, chlore) et en alcalinisants (citrates et bicarbonates) sont réglementées. Elles seules sont recommandées chez le nourrisson et le jeune enfant (jusqu’à 5 ans) pour la prise en charge du risque de déshydratation ou d’une déshydratation légère, notamment en cas de diarrhées et/ou de vomissements. Inspirées du même principe, les solutions obtenues à partir de pastilles hydratantes (Hydratis, Aquapop, Hydra+, etc.) contiennent de l’eau, des électrolytes, parfois des sucres mais aussi des arômes et d’autres composants (vitamines, extraits de plante, magnésium, antioxydants, édulcorants, arômes, etc.) pour soutenir les fonctions métaboliques. Elles sont réservées aux adultes et aux grands enfants et ne peuvent donc se substituer à l’utilisation d’un SRO chez le nourrisson en cas de diarrhées. Source : le moniteur des pharmacies.
Dans un DGS-Urgent daté du 13 août 2025, le ministère en charge de la Santé alerte sur un retrait et rappel de lot de fromages au lait pasteurisé produits par la société Chavegrand. Cette mesure fait suite à l’identification de 21 cas de listériose, 11 femmes et 10 hommes âgés de 34 à 95 ans, dont deux décès rapportés. Source : le moniteur des pharmacies. Lien vers le DGS Urgent : https://sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/cas-de-listeriose-retrait-rappel-de-fromages-au-lait-pasteurise-en-raison-d-une-433042
À compter du 2 septembre, le prix de vente du vaccin contre le méningocoque B Bexsero (GSK) sera de 79,11 euros, selon un avis publié au « Journal officiel » du 23 juillet, contre un prix actuel hors honoraire de dispensation de 83,70 euros.
Pour la première fois, des cas autochtones de fièvre « West Nile », ou virus du Nil occidental, une maladie transmise par les moustiques, ont été observés en Île-de-France. Source : le quotidien du pharmacien.
La profession alerte sur un choc économique majeur lié à la baisse des remises sur les génériques. Mais les estimations divergent : 4 000 € pour le gouvernement, 30 000 € pour les syndicats. Derrière la bataille des chiffres, c’est la survie du modèle officinal qui est en jeu. Source : le moniteur des pharmacies.
Selon une étude d’impact Offisanté, les remises génériques représentent 30% du résultat net des pharmacies et la disparition progressive des pharmacies entraînera une perte de financière de 289 millions d’euros dès la première année et près de 600 millions d’euros par an d’ici 2027.
73% : c’est la proportion de 18-35 ans qui estiment que le préservatif est la meilleure protection contre les IST (-11 points depuis 2016). Seuls 51% l’utilisent systématiquement avec un partenaire occasionnel. Source : sondage Harris Interactive/syndicat national des dermatologues-vénéréologues (SNDV), juillet 2025.
Aux Etats-Unis, l’assureur CVS Caremark, filiale de CVS Health, a été condamné à verser près de 290 millions de $ dans une affaire de surfacturation de médicaments à Medicare, après une plainte déposée par une lanceuse d’alerte, Sarah Behnke. Le juge fédéral Mitchell Goldberg estime que « la fraude était motivée par des raisons financières, et non le résultat d’une erreur ou d’une croyance innocente ». Il déplore une action qui brise la confiance du gouvernement américain envers les fournisseurs de soins. (Zonebourse).
167 € : c’est la dépense moyenne par habitant en Europe pour les médicaments essentiels en 2022, selon une étude publiée dans le JAMA Health Forum. Si les pays riches paient souvent des prix de catalogue plus élevés, leur pouvoir d’achat réduit considérablement la charge réelle. A l’inverse, dans certaines régions pauvres d’Afrique ou d’Asie du Sud-Est, des traitements vitaux peuvent coûter plusieurs semaines de salaire, malgré des prix affichés plus bas, note euronews.
Entre le 1er janvier et le 31 juillet 2025, 73 cas d’infections aiguës par le virus de l’hépatite A (VHA) ont été déclarés dans le département du Rhône, soit une augmentation de 356 % par rapport à la même période en 2024 (16 cas). La tendance semble s’accélérer cet été, avec 57 cas signalés entre le 1er juillet et le 13 août, en majorité à Lyon, dans le VIIe arrondissement, indique la Direction générale de la santé dans un DGS-Urgent publié ce 19 août.
L’expérimentation de la notice numérique, ou e-notice, commence à l’automne. 170 médicaments sont concernés en ville, dont la liste vient d’être arrêtée. Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/e-notice-phase-pilote/quels-medicaments-sont-concernes-par-la-phase-pilote
Les prix des spécialités ophtalmologiques Vabysmo (faricimab) et Beovu (brolucizumab) baissent au 1er septembre. Le prix de Vabysmo (faricimab) 120 mg/ml passe de 453,45 euros (prix hors honoraire de dispensation) à 375,13 euros, sur décision du Comité économique des produits de santé (CEPS) publiée au « Journal officiel » du 22 août ; – Le prix de Beovu (brolucizumab) 120 mg/ml passe de 422,26 euros (prix hors honoraire de dispensation) à 348,68 euros, sur avis du CEPS également publié au « Journal officiel » du 22 août.
Huit nouveaux groupes génériques viennent d’intégrer le répertoire. Ils concernent 3 molécules, dont le nalméfène (Sélincro). Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/actualites/decision-du-28-07-2025-modification-au-repertoire-des-groupes-generiques-mentionne-a-larticle-r-5121-5-du-code-de-la-sante-publique
Les produits de réhydratation font partie du top 5 des meilleures ventes de l’été en officine, selon les chiffres communiqués par le Gers Data au « Quotidien du pharmacien ».
GROUPEMENTS
Dépistage des dermatoses et lésions cutanées : Pharmacie Lafayette de Douai
Marion Bonafos, titulaire de la Pharmacie Lafayette de Douai, témoigne dans Libération du déploiement d’un dispositif de dépistage des lésions cutanées, désormais accessible dans son officine. Dans un contexte de désert médical, ce service représente une réponse complémentaire concrète au manque d’accessibilité des spécialistes, au service des Français. « Dans la région, les généralistes sont sous l’eau. Quant à obtenir un rendez-vous chez le dermatologue, c’est devenu le Graal ! Les gens sont anxieux. Alors on cherche des solutions. »
Recruter, motiver, fidéliser : une potion magique à mixer
Le personnel officinal est une ressource qui s’est raréfiée. Les pharmaciens titulaires doivent redoubler d’ingéniosité pour maintenir la qualité de l’accueil et de la prise en charge, en s’appuyant sur des stratégies d’organisation, de priorisation et d’implication collective. Exemple dans une pharmacie rurale Giphar du Morbihan. L’officine, sous enseigne Giphar, s’est taillé une solide réputation depuis qu’elle s’est engagée dans les missions et services dès 2018. Actuellement, Patricia Jouan peut d’ailleurs se targuer de former des titulaires venus de toute la région. La clé, c’est de savoir s’organiser et de planifier. Patricia Jouan a revu l’ensemble du fonctionnement de l’officine en distinguant les missions essentielles, les actions à forte valeur ajoutée, et les tâches secondaires qui peuvent être automatisées ou déléguées. Toute l’équipe est mise à contribution, notamment les préparateurs. « Les passionnés ont envie d’accéder à ces missions, affirme David Brousseau, secrétaire fédéral de la branche officine de Force ouvrière et lui-même préparateur en officine. Depuis quelques mois, les préparateurs sont autorisés à pratiquer les vaccinations du calendrier vaccinal, sous conditions. Cela ouvre la voie à davantage de responsabilités, et donc à une reconnaissance accrue. » À Pluméliau-Bieuzy, le remerciement du patient est la récompense.
Source : le moniteur des pharmacies.
Remises génériques : les groupements écartent toute attaque juridique sur les contrats déjà négociés
Le droit de la sécurité sociale prévaut sur le droit commercial, empêchant toute contestation des remises signées avant l’arrêté du 1er août. Les groupements misent désormais sur le combat politique et parlementaire. La véritable bataille se jouera lors de l’examen du prochain Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). Objectif : inscrire le mécanisme des remises dans la loi, et non plus dans un simple arrêté ministériel. « Nous allons rédiger un amendement commun avec les syndicats et le pousser auprès des députés qui nous soutiennent », annonce l’UDGPO. Il espère que cet amendement sera intégré dès l’automne. « Il y a de fortes chances pour que le gouvernement actuel ne survive pas à l’examen du budget », estime-t-il, misant sur un nouveau contexte politique pour faire adopter la réforme.
Source : le moniteur des pharmacies.
RETAIL
Le crowdfunding : Péril à venir en 2025 ?
Après dix ans d’embellie, le crowdfunding marque le pas, pénalisé par le recul de l’immobilier participatif et un climat économique incertain. Cependant, certains secteurs parviennent encore à tirer leur épingle du jeu. Actuellement, ce sont les startups de l’IA et de la défense qui ont la cote sur le marché. Même son de cloche côté deeptechs, fintechs et agritechs qui ont le vent en poupe ces derniers mois, en témoigne le tour de table de Yacon.
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OnParty: l’app française qui veut devenir le réseau social de vos meilleures soirées
OnParty veut permettre à ses utilisateurs de trouver des soirées mais aussi d’inviter ses amis ou d’organiser des événements. Le projet lève un million d’euros pour se développer. OnParty est née il y deux ans pour répondre à un besoin de son fondateur. « J’ai l’habitude de soirées, d’événements privés, je suis dans des centaines de groupes WhatsApp différents… », raconte Jordan Cohen, multientrepreneur et fondateur non-opérationnel d’OnParty. « Il me manquait un réseau social de la fête, pour savoir où allait mes amis, mon réseau. Nous sommes un mix entre Instagram, Tinder et Tomorrowland. » Jordan Cohen, par ailleurs fondateur de la startup de télémedecine Tessan, s’est associé à Edouard Potel, CEO, pour créer OnParty. La startup lève un million d’euros en « love money », (dont 500 000 euros injectés par Jordan Cohen lui-même). L’application, en anglais, recense des soirées et des clubs dans 5 villes, Paris, Londres, Ibiza, Marrakech et Dubaï, et compte 40 000 utilisateurs. « Nous visons 150 000 utilisateurs en 2026 », affirme le cofondateur. L’objectif sera alors de relever des fonds et de se développer aux États-Unis.
Source : maddyness.com.
AILLEURS
Les Etats-Unis annoncent 15% de taxes sur les médicaments européens, les génériques exemptés
L’Union européenne et les Etats-Unis ont publié jeudi une « déclaration conjointe » qui encadre leurs droits de douane. Ce texte, très attendu, précise notamment que les exportations de médicaments européens vers les Etats-Unis seront soumises à des droits de douane de 15%. Les médicaments génériques ainsi que leurs ingrédients et les précurseurs chimiques seront exemptés. Il n’est toutefois pas évident, à ce stade, de définir quels produits pourront bénéficier de cette exemption. Les principes actifs et les excipients des médicaments exportés pourraient en outre être soumis à d’autres taxes douanières. Le statut des médicaments exportés en vrac, mais conditionnés dans leurs emballages et leurs boîtes définitives sur le sol américain n’est également pas précisé. « Quoi qu’il en soit, avec un plafond de 15% certifiés sur les médicaments, hors génériques, la facture engendrera forcément des impacts pour les producteurs en Europe exportant aux Etats-Unis », souligne L’Usine Nouvelle.
Sources : l’usine nouvelle, le quotidien du pharmacien.
Ce médecin anglais prescrit des matchs de football aux patients souffrant de dépression
Le médecin et député britannique Simon Opher a lancé un programme permettant aux patients souffrant de dépression légère ou modérée de se voir prescrire des billets pour aller voir des matchs de football plutôt que des antidépresseurs. Celle-ci vise avant tout à offrir une alternative aux antidépresseurs, prescrits à plus de 8 millions de personnes outre-Manche.
Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/societe/ce-medecin-anglais-prescrit-des-matchs-de-football-aux-patients-souffrant-de