Actualités du 12 au 16 février 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Frédéric Valletoux à la Santé : les réactions les plus drôles des médecins sur X

Depuis la confirmation par le Gouvernement, ce jeudi 8 février, de la nomination du nouveau ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, Frédéric Valletoux, les réactions pleuvent sur les réseaux sociaux, et en particulier sur X. Egora a sélectionné les plus “drôles”. Exemple : Bon@Mediapart c’est le moment de faire ta magie, promis si tu fais tomber Valletoux je prends l’abonnement Gold pour 20 ans j’entre au capital je me fais tatouer la moustache d’Edwy sur la fesse droite.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/insolite/84168-frederic-valletoux-a-sante-les-reactions-les-plus-droles-des-medecins-sur-x

 

Frédéric Valletoux : les attentes des pharmaciens

S’il déchaîne moins les passions côté pharmaciens, ceux-ci ne cachent pas pour autant leurs attentes de « réponses concrètes et d’action », après cette période de valse ministérielle – il est en effet le huitième ministre de la Santé nommé par Emmanuel Macron. Pour la FSPF, « les maux dont souffre la pharmacie résonnent particulièrement avec ceux du secteur hospitalier : moyens insuffisants, manque criant d’effectifs, mal-être des professionnels et pénuries de médicaments ». Les pharmaciens, « trop souvent déçus », espèrent des « changements réels » de cette nomination. Reste désormais au nouveau ministre délégué à démontrer qu’il sera sensible et réceptif aux problématiques des soins de ville dont certaines présentent un caractère urgent.

Source : le pharmacien de France.

 

Biosimilaires : l’extension de la substitution se concrétise

Ce vendredi 15 février, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) vient de mettre en place un comité scientifique temporaire pour définir les conditions de substitution des médicaments biosimilaires. Un avis sera rendu avant le 31 décembre 2024. Cet avis final sera transmis au ministre chargé de la Santé.

Sources : le moniteur des pharmacies, le quotidien du pharmacien, l’ANSM.

Pour en savoir plus :

https://ansm.sante.fr/actualites/creation-dun-comite-scientifique-temporaire-pour-definir-les-conditions-de-la-substitution-des-medicaments-biosimilaires

 

Dérives sectaires : une loi pour rappeler qu’on ne plaisante pas avec la santé

Fini le jus de citron, les injections de gui ou autres jeûnes de trois semaines pour éviter ou combattre les maladies. L’Assemblée nationale a adopté une loi rétablissant la création d’un délit pour abandon de soins. « La provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique » et/ou « la provocation à adopter des pratiques présentées comme ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique » représentent un danger « particulièrement grave » pour la santé physique ou mentale, elles sont désormais passibles d’un an d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende, de peines portées à trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende quand la provocation a été suivie d’effets.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Visite de Catherine Vuatrin et Frédéric Valletoux dans la pharmacie Eiffel Commerce

Catherine Vautrin et Frédéric Valletoux se sont rendus dans une pharmacie de ville pour échanger avec des professionnels sur leur quotidien et la meilleure manière d’accompagner les patients.

Lien vers la vidéo : https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7163501830449131520/

 

Sondage USPO : L’USPO est déterminée à agir ! Et vous ?

Harcèlement administratif, projet de dérégulation de la vente de médicaments en ligne, projet de remise en cause du maillage officinal et du monopole pharmaceutique, tentative de financiarisation, pénurie de médicaments et situation économique difficile pour les officines…Consciente de ces risques pour la profession, et consciente des attentes des pharmaciens envers les syndicats de pharmaciens, l’USPO souhaite les consulter afin de connaître leur position quant aux actions de mobilisation à venir.

Lien vers le sondage : https://fr.surveymonkey.com/r/manifestation_pharmacies 

 

Pénuries de médicaments : une proposition de loi veut augmenter les obligations de stock des industriels et durcir les sanctions

Le texte, à l’initiative de la députée socialiste du Tarn-et-Garonne Valérie Rabault, vise à lutter contre les ruptures d’approvisionnement, dont le nombre ne cesse de croître ces dernières années. Il sera débattu à l’Assemblée nationale le 29 février. Le texte suggère donc d’en revoir les modalités et propose d’imposer la constitution d’un stock minimal équivalent à quatre mois de couverture, contre deux mois actuellement, pour l’ensemble des médicaments dits « d’intérêt thérapeutique majeur » (environ la moitié des produits actuellement sur le marché), et d’un stock de deux mois (contre un mois aujourd’hui) pour les autres médicaments.

Source : le Monde.

 

Outre-mer : des pénuries de médicaments aussi

Les pénuries de médicaments et les tensions d’approvisionnement ne concernent pas uniquement la France métropolitaine. Elles touchent aussi les territoires d’Outre-mer. Le 17 janvier 2023, l’Académie de pharmacie s’est penchée sur le sujet et émet des propositions dans un communiqué en date du 14 février. Pour faire face aux différents problèmes rencontrés, l’Académie de pharmacie recommande notamment de considérer l’importation des produits pharmaceutiques comme prioritaire sur les autres biens de consommation en identifiant les structures d’importation (grossistes-répartiteurs, pharmacies à usage intérieur (PUI)…).

Lien vers le communiqué de presse :

https://www.acadpharm.org/dos_public/AVIS_PROP._LOI_PENURIES_2024.02.15_VF.PDF

 

Vaccination contre le Covid-19 : une nouvelle campagne au printemps

Dans un avis publié le 9 février 2024, la Haute Autorité de santé (HAS) réitère l’intérêt de maintenir une campagne de vaccination contre le Covid-19 au printemps pour les personnes âgées de 80 ans et plus, les résidents des Ehpad/USLD et les personnes immunodéprimées de tout âge. Les dates proposées pour la campagne, « adaptées pour réduire la morbi-mortalité » et « diminuer le nombre de décès et la survenue de formes graves », couvrent la période du 15 avril au 16 juin 2024. La HAS recommande en outre de prévoir une extension de cette campagne jusqu’au 15 juillet ou une mise en place plus précoce ou plus large si la situation épidémiologique le justifie.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Quelle rémunération pour détecter les fausses ordonnances ?

L’Assurance maladie veut développer la lutte contre les prescriptions frauduleuses. La FSPF demande une valorisation financière pour cette tâche supplémentaire. Pour que les pharmaciens puissent prendre part plus efficacement au processus de détection des fausses ordonnances, la Cnam mise sur le dispositif Alerte sécurisée aux fausses ordonnances (Asafo). Ce dernier existe depuis plusieurs années en Île-de-France et il pourrait être étendu à l’ensemble du territoire via amelipro. Mais pour Philippe Besset, le recours à cet outil compliquera les délivrances et constituera un travail supplémentaire. Il devra donc faire l’objet d’une contrepartie financière : « Nous avons mis sur la table une demande de valorisation. » Qu’elle soit intégrée à une revalorisation générale pour la profession ou qu’elle fasse l’objet d’une rémunération spécifique sont deux possibilités envisagées. Mais le président de la Fédération est clair : « Nous ne le ferons pas gratuitement. »

Source : le pharmacien de France.

 

Près de la moitié des pharmacies de Mayotte victimes d’agressions

Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) appelle les pouvoirs publics à agir pour protéger les pharmacies de Mayotte, dont près de la moitié déclare avoir été victime d’agressions, alors que les tensions sociales s’aggravent sur l’île. Loin de se limiter à de simples insultes verbales, les agresseurs étaient 69% à être armés: armes blanches, barres de fer, pieds de biche, mais aussi cocktails Molotov, gaz lacrymogènes et armes à feu, note l’Ordre des pharmaciens, qui appelle les pouvoirs publics à agir. Aucun membre des équipes officinales n’a été blessé pour l’instant, et toutes les pharmacies de l’île demeurent ouvertes, même si beaucoup ont raccourci leurs horaires d’ouverture par mesure de sécurité : « De nombreuses officines ont été cambriolées, une l’a même été trois fois de suite. Les agresseurs ne cherchent pas des médicaments, mais de l’argent pour s’acheter à manger », précise Brigitte Berthelot-Leblanc, présidente du Conseil central représentant les pharmaciens d’Outre-mer.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Repérer les vulnérabilités pendant et après la grossesse

Au comptoir ou lors des entretiens femmes enceintes, les pharmaciens peuvent être confrontés à certaines situations de vulnérabilité pendant ou après la grossesse. La Haute Autorité de santé (HAS) vient de publier des fiches aidant au dépistage de ces situations et à l’orientation des femmes concernées.

Lien vers les fiches :

https://www.has-sante.fr/jcms/p_3271226/fr/accompagnement-medico-psycho-social-des-femmes-des-parents-et-de-leur-enfant-en-situation-de-vulnerabilite-pendant-la-grossesse-et-en-postnatal

 

Dispensation sous protocole : peut-on parler de « prescription pharmaceutique » ?

La dispensation sous protocole d’antibiotiques dans une situation de cystite ou d’odynophagie pourra être prochainement effectuée par tout pharmacien d’officine. Peut-on dès lors évoquer une « prescription pharmaceutique » à part entière ? Quelles seraient les limites d’une émancipation « raisonnable » vis-à-vis du médecin traitant ? Des questions posées lors d’un débat aux Rencontres de l’officine, le 27 janvier 2024 à Paris. Cette question trace une ligne entre les deux syndicats de pharmaciens. Par la voix de leurs présidents, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) milite pour une prescription rédigée par le pharmacien tandis que la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) préfère conserver la notion de dispensation protocolisée. « Nous ne sommes pas réellement dans une prescription puisque nous l’adressons à nous-mêmes », affirme-t-elle. Pour Sophie Tallaron, titulaire à Montpezat-sous-Bauzon (Ardèche) et présidente du groupement Pharm-UPP, l’essentiel n’est pas dans la terminologie : « Ne commençons pas à nous opposer sur des mots. C’est une répartition différente des actes et des tâches qui fait que demain nous allons apporter suffisamment de services et de prise en charge aux patients. » La pharmacienne, dont l’officine est engagée dans une maison de santé pluriprofessionnelle, réfute également le terme d’émancipation vis-à-vis du médecin. « Cela voudrait dire qu’on peut se détacher de lui à un moment donné. Ce n’est pas le cas. Nous avons la volonté de travailler intelligemment en coordination. S’il doit y avoir émancipation, elle ne sera pas raisonnable, mais raisonnée. »

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Pseudoéphédrine : l’Europe prend des mesures jugées insuffisantes par l’ANSM

Le comité européen des médicaments à usage humain (CHMP) ayant rendu son avis, la réévaluation européenne de la pseudoéphédrine va simplement se traduire par l’ajout de mises en garde et de contre-indications liées au risque de syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible (PRES) et de syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible (RCVS) dans les notices et les résumés des caractéristiques produit (RCP). Les laboratoires qui commercialisent des médicaments à base de pseudoéphédrine vont en sus adresser un courrier aux professionnels de santé concernés. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) persiste à penser que ces mesures « sont insuffisantes pour éviter la survenue de PRES et de RCVS ». Elle va également envoyer un e-mailing aux professionnels de santé, leur rappelant sa recommandation de ne pas utiliser les vasoconstricteurs à base de pseudoéphédrine en cas de rhume.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Bientôt, une appli « Mon DP »

Le dossier pharmaceutique arrive en version mobile pour les patients.

Actuellement en phase de test, une application mobile « Mon DP » devrait être lancée au printemps 2024. Outre l’accès facilité aux informations contenues sur son dossier pharmaceutique, le patient pourra bénéficier d’autres fonctionnalités telles que la possibilité d’activer un rappel de prise de médicaments ou l’accès à toutes les notices.

Source : le pharmacien de France.

 

Cyberattaque Viamedis/Almerys : les assurés peuvent porter plainte

Les assurés dont les données personnelles ont été volées suite à la cyberattaque visant les opérateurs de tiers payant Viamedis et Almerys peuvent porter plainte en remplissant un formulaire disponible en ligne. Les assurés lésés n’ont qu’à remplir le formulaire de lettre-plainte électronique disponible en ligne pour effectuer cette démarche.

Lien vers le formulaire :

https://www.cybermalveillance.gouv.fr/medias/2024/02/BL2C_lettre_plainte_fuites_Mutuelles.pdf

Source : le quotidien du pharmacien.

 

La plateforme Viamedis.net réouvre progressivement après l’attaque de fin janvier

Le Directeur général de Viamedis signale que la plateforme Viamedis.net réouvre progressivement après l’attaque qu’elle a subi fin janvier.

Lien vers le courrier : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/files/2024/02/Courrier-Viamedis-Christophe-Cande%CC%81-Re%CC%81ouverture-12022024.pdf

 

Attestation de réalisation de l’autoévaluation : à transmettre à la CPAM avant le 26 février 2024

Depuis le 17 janvier et jusqu’au 26 février 2024 les pharmaciens sont invités à renseigner, notamment, leurs indicateurs de rémunération sur objectif de santé publique « Bon usage des produits de santé » (Rosp BUPS). Concrètement, la saisie de ces indicateurs est à réaliser à la rubrique « Ma convention » d’amelipro.

 Source :

https://www.ameli.fr/paris/pharmacien/exercice-professionnel/remunerations/remunerations-sur-objectifs?utm_source=brevo&utm_campaign=DQO+-+Fvrier+2024&utm_medium=email

 

Formation : le paiement de la contribution à l’Opco EP est obligatoire

Lors de son point hebdomadaire avec ses adhérents, ce vendredi 9 févier, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), a rappelé les obligations des titulaires pour le financement de la formation professionnelle des salariés à l’officine.

Lien verts l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/formation-le-paiement-de-la-contribution-a-l-opco-ep-est-obligatoire.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Initiative d’une CPTS du Finistère : des outils pour mieux gérer les pénuries

À la CPTS Iroise (Finistère), qui regroupait déjà 220 professionnels de santé fin 2023 dix-huit mois après sa naissance, deux outils ont été créés dans le but de limiter l’impact des tensions sur les médicaments. L’un BtoB, l’autre BtoC. La pharmacienne Carine Amram expose les conditions de leur mise en place. Nous avons lancé il y a trois mois une lettre d’information intitulée « Perdus de vue » communiquée dans la newsletter mensuelle de la CPTS. Il s’agit d’un tableau composé des molécules en tension. Cette liste est en fait issue des remontées des 27 pharmaciens du territoire, dont une dizaine signale volontairement chaque mois les médicaments qui posent un problème d’approvisionnement. L’idée est que, sur la base de cette liste, les prescripteurs proposent une alternative, en deuxième intention, sur leurs ordonnances. L’objectif étant d’éviter, pour nous pharmaciens, d’avoir à les solliciter en permanence au téléphone. Nous avons également conçu une affiche, il y a deux mois, destinée à être exposée dans les pharmacies et les cabinets médicaux de manière à susciter le dialogue entre le grand public et les professionnels.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Ordonnance numérique : les LGO (presque) en ordre de bataille

La plupart des LGO sont désormais référencés Ségur et embarquent des modules destinés à prendre en charge les ordonnances numériques qui doivent être déployées progressivement cette année, malgré la prise en main assez lente des médecins. Du côté des pharmaciens, ces modules n’impliquent que peu de changement dans leurs pratiques. Aujourd’hui, avec le Ségur du numérique en santé, 98 % des pharmacies sont en capacité technique de lire les ordonnances numériques. Concrètement, que va devoir faire le pharmacien ? Réponse : « La pharmacie n’a rien à faire, si ce n’est prendre le module en main et s’assurer que cela fonctionne. Les processus de maintenance et de mises à jour sont assurés par les éditeurs », assure Xavier Vitry. Sur le papier, pharmaciens et prescripteurs ont jusqu’au 31 décembre 2024 pour se mettre en conformité et s’équiper d’un logiciel métier agréé par la CNAM.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Les génériqueurs avancent des propositions pour lutter contre les pénuries

Face aux pénuries de médicaments, le Gemme suggère de rendre pleinement opérationnelles les dispositions qui permettent aux pharmacies de ville de réaliser et de dispenser des préparations hospitalières ou officinales spéciales en fonction des besoins nationaux. propose de rendre les dispositions de l’article 71 du PLFSS 2024 « pleinement opérationnelles ». Ces dernières autorisent les pharmacies d’officine, par arrêté du gouvernement, à réaliser et dispenser des préparations hospitalières ou officinales spéciales « à titre exceptionnel et temporaire, pour faire face à la rupture de stock d’un médicament d’intérêt thérapeutique majeur ». Le Gemme demande également l’application de l’article 77 du PLFSS 2024, qui permet de transmettre l’exploitation d’un médicament d’intérêt thérapeutique majeur (MITM) d’un laboratoire à un autre en cas de cessation de sa commercialisation par son fabricant.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Revalorisation de l’acte professionnel : c’est au tour des infirmiers libéraux de se mobiliser

Lundi 12 février 2024, les infirmiers libéraux ont lancé des opérations escargot partout en France pour sensibiliser l’opinion grand public sur la pénibilité de leur profession. Leur principale revendication : une revalorisation financière de leurs actes, dont la dernière date de 2009. Les prochaines semaines, les syndicats des infirmiers libéraux prévoient des opérations escargots et des blocages aux péages sur les principales routes des vacances. Après la mobilisation des médecins, puis celle des pharmaciens, c’est au tour des infirmiers libéraux de faire entendre leur voix. Une pression qu’ils entendent maintenir jusqu’à ce qu’ils soient reçus par le ministère de la Santé.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Référencement : quels produits autorisés à l’officine ?

Le référencement d’un produit nécessite qu’une analyse soit conduite. L’Ordre souhaite rappeler les critères à prendre en compte avant de référencer toute marchandise. L’article L5125-24 du CSP précise que “les pharmaciens ne peuvent faire commerce de marchandises autres que celles figurant sur une liste arrêtée par le ministre chargé de la santé…”Ledit arrêté précise que les pharmaciens ne peuvent conseiller, dispenser et vendre dans leur officine que les produits, articles, objets et appareils qui correspondent à leur champ d’activité professionnel.

Lien vers la liste des produits autorisés à l’officine : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/referencement-quels-produits-autorises-a-l-officine

 

Financement des officines : « Ni investisseur, ni groupement », qui est Arpilabe ?

Partager le risque financier avec les titulaires qui acquièrent une pharmacie : c’est la promesse faite par Arpilabe. Comment ? En accompagnement des primo-accédants que met en place la société. « Arpilabe n’a pas d’investisseur institutionnel à son capital : la société est indépendante, dirigée par des entrepreneurs qui travaillent dans la pharmacie d’officine depuis 16 ans. Nous avons développé un modèle juridico-financier qui permet de structurer les financements et les acquisitions d’officines de toutes tailles sans que l’apport soit limitant. Nous avons aussi développé un savoir-faire opérationnel : tenue du comptoir, merchandising, exercice, ressources humaines, achats, recherche de la croissance, nouveaux services, etc., détaille Pierre-Emmanuel Petit. « Concernant les titulaires, nous n’avons pas de critères de sélection autre que la capacité à porter un projet entrepreneurial. Nous nous assurons que le projet correspond aux réelles envies et appétences du porteur du projet. Et au sujet des pharmacies, tous les chiffres d’affaires sont envisageables, ainsi que toutes les typologies », répond Pierre-Emmanuel Petit.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Eco-responsabilité : et si les pharmaciens montraient le chemin ?

Le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, l’assurance maladie et l’agence nationale d’appui à la performance (Anap) diffusent un questionnaire auprès des professionnels de santé pour donner l’occasion à chacun de faire connaître ses initiatives éco-responsables. Le questionnaire de l’Anap est accessible jusqu’au 30 avril. Le 13 juin de 13h à 14h, seront présentées lors d’une web conférence les initiatives sélectionnées. Sur le site de l’Anap,  on peut déjà retrouver des exemples de bonnes pratiques. Des petits gestes aux grands effets.

Lien vers le questionnaire : https://enquetes.anap.fr/536495

 

Organisation : Dispatch (re)met tout en place

La plateforme de recrutement Team Officine vient de lancer Dispatch, une application digitale d’optimisation de la répartition des tâches au sein des équipes officinales. « Nous sommes partis du constat qu’en pharmacie il y avait environ 80 tâches différentes à effectuer qui, pour les trois quarts, ne nécessitent pas un diplôme en pharmacie, explique Thibault Winka, directeur général associé de Team Officine. Or dans les équipes, 90 % des salariés sont pharmaciens ou préparateurs. Nous avons donc décidé de concevoir cet outil pour aider les titulaires à définir une nouvelle organisation en coconstruction avec leurs collaborateurs. » Actuellement en phase de précommercialisation, Dispatch est facturé 800 € HT auxquels viennent s’ajouter 80 € HT par personne.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

VIDÉOS

 

C’est quoi le métier de pharmacien adjoint d’officine ?

Explication en vidéo par l’UFR3S de Lille :

 

La minute du pharmacien #1 – “Mon métier ? L’officine”

Explications des deux métiers à l’officine : préparateurs et pharmaciens, une belle promotion des métiers officinaux de l’URPS Pharmaciens AuRA diffusé sur BFM TV Lyon.

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=0VE0-8C5hhY

 

CHIFFRES

 

96% des pharmaciens ne veulent pas assouplir les règles de la vente de médicaments en ligne, selon un sondage du quotidien du pharmacien. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/vous-la-parole/faut-il-assouplir-les-regles-de-la-vente-en-ligne-de-medicaments?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240213%5D&utm_content=20240213&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

7,5 fois plus : c’est le nombre de boîtes d’ibuprofène 400 mg vendues en 2022 dans l’Hexagone par rapport à leur version 200 mg, selon des données indiquées par Le Monde dans un article daté du 8 février 2024.

21 % : c’est le taux de salariés considérant que “en France, le travail paie”, d’après le baromètre de l’institut Cluster17 commandé par l’Union nationale des syndicats autonomes (Unsa), cité par La Tribune.

L’affaire des cadeaux du groupe Urgo à des pharmaciens a des répercussions en Isère. Entre 2015 et 2021, pas moins de 8 000 pharmaciens auraient perçu dans l’Hexagone des cadeaux en nature de la part du laboratoire, comme des montres ou du champagne, pour les inciter à renoncer à une remise commerciale au profit de leur officine. En Isère, 85 professionnels seraient concernés. 113 officines basées sur le ressort du territoire du tribunal de Nantes sont visées par une procédure. Des pharmacies installées sur une grosse moitié “est” du département ; l’autre moitié relève de la compétence du tribunal de Saint-Nazaire. Sources : France bleu.

En l’espace de 12 ans, le nombre de vasectomies (stérilisation masculine définitive) a été multiplié par 15 en France, passant de 1 940 en 2010 à 30 288 en 2022. Le nombre de stérilisations féminines a diminué de moitié dans le même laps de temps, pour atteindre 20 325 en 2022 contre 45 138 en 2013. « Pour la première fois dans notre pays, il y a eu davantage de stérilisations masculines que de stérilisations féminines en 2021 et 2022 », note le groupement d’intérêt scientifique Epi-Phare dans un état des lieux publié ce jour.

75% de médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM) en rupture de stock sont vendus à un prix inférieur à 25 € la boîte. Source : académie de pharmacie.

Afin de gagner en lisibilité et en attractivité, l’Assurance-maladie souhaite donc la mise en place d’un forfait unique, ajusté selon l’âge et l’état de santé des différents patients. Un généraliste toucherait ainsi chaque année au moins 55 € par malade chronique suivi et 80 € si ce malade est âgé. Il pourrait gagner encore davantage si son patient âgé et diabétique a bien été vacciné contre la grippe ou a bénéficié d’un dépistage. Ainsi, les médecins qui accompagnent un grand nombre de personnes fragiles (jeunes enfants, malades chroniques) et misent sur la prévention seraient mieux rémunérés. Source : les échos.

L’hôpital d’Armentières (Nord) a subi une cyberattaque ce weekend, qui a entraîné la fermeture des urgences pendant 24 heures. Le directeur du CHA a demandé à l’ARS de détourner temporairement les patients vers d’autres structures de la métropole lilloise. “Ce n’est pas la première fois qu’une cyberattaque se produit. Par contre, c’est la première fois qu’elle réussit à passer les barrières de protection”, déplore Samy Bayod, directeur délégué du CH d’Armentières au micro de Franceinfo.

Un sondage Ifop mené auprès de 40 médecins généralistes en Auvergne-Rhône Alpes pour la fondation Arc, montre que si les praticiens sont d’accord pour faire de la prévention sur les cancers, ils manquent de temps et de formation. Huit médecins sur dix estiment que la prévention des cancers devrait être une priorité des médecins généralistes. Mais 92 % des généralistes sondés estiment qu’ils manquent de temps et 50 % qu’il n’y pas de consultation dédiée. De plus, 32 % jugent que leur formation est insuffisante.

La chambre disciplinaire du conseil régional de l’Ordre des pharmaciens des Pays de la Loire a très lourdement sanctionné une titulaire nantaise pour différents faits survenus pendant la crise du Covid. Interdite d’exercer à vie, l’officinale a fait appel de la décision. Au cours de l’année 2022, cette officine a réalisé pas moins de… 242 000 tests, soit plus de 4 650 par semaine et plus de 660 par jour ! Pour atteindre ces chiffres stratosphériques, la titulaire avait embauché « 270 personnes par contrats de vacation ou à durée déterminée », explique le journal local. Source : le quotidien du pharmacien.

11 millions de personnes, soit près de 16% de la population, ont activé leur compte Mon Espace Santé, le service de l’Assurance-maladie et du ministère de la Santé, selon la dernière enquête de la Délégation ministérielle du Numérique en Santé (DNS).

10.000 : c’est, en euros, le montant de la bourse annuelle proposée aux internes en médecine par l’agglomération Val Parisis (Val-d’Oise), en échange d’une installation de 3 ans sur le territoire. Elle a séduit six personnes en 2023, note Le Parisien.

La Caisse primaire d’Assurance-maladie (CPAM) de Seine-et-Marne a choqué de nombreux soignants, en annonçant qu’elle prenait en charge des séances d’ostéopathie, de chiropractie, d’ergothérapie, d’hypnothérapie, d’acupuncture, de sophrologie ou encore d’étiopathie, dans la limite de quatre sessions par an et 50 € chacune. Mais finalement, “consigne” a été donnée par le directeur général de l’Assurance-maladie, Thomas Fatôme, de stopper le remboursement de ces pratiques “qui n’ont pas de base scientifique éprouvée”. La CPAM de Seine-et-Marne a donc “mis un terme à ce type d’aides” et a supprimé son post LinkedIn, preuve de la sensibilité du sujet. Source : le Parisien.

Depuis le 1er janvier, quelque 80 officines d’Occitanie ont été sélectionnées pour délivrer certains médicaments sans ordonnance pour six pathologies précises: les conjonctivites, les cystites, les angines, les piqûres de tiques ou encore pour de petites plaies et des brûlures. Cette prise en charge se déroule selon un protocole précis, doublée d’une formation spécifique pour les pharmaciens, précise franceinfo. Elle entre dans le cadre d’une expérimentation, déjà lancée en Bretagne, afin de pallier le manque de praticiens et désengorger les urgences.

Dans une étude réalisée sur plus de 90.000 participants, des chercheurs français démontrent que la consommation de certains émulsifiants, des additifs couramment utilisés dans l’industrie agroalimentaire, est associée à un risque plus élevé de cancer. Ils ont par exemple découvert qu’un apport plus élevé en E471 (des mono- et diglycérides d’acides gras) augmente le risque de cancers de 15%, et plus particulièrement celui du sein (24%) et de la prostate (46%), note Le Monde. Certains additifs ou groupes d’additifs (E407 et E407a, E450, E440 et E500) ont été associés à un risque accru de cancer du sein.

Le néo-assureur santé Alan a enregistré une hausse de 38% de ses ventes l‘an dernier, dans un contexte pourtant difficile pour les secteurs de l‘assurance et de la tech. L’assurtech, dont l’ambition est de simplifier au maximum l’accès à l’assurance-santé à travers une expérience 100% numérique, revendique désormais 500.000 assurés, soit 120.000 de plus qu’en 2022. Son offre est principalement distribuée par le biais d’entreprises via des contrats collectifs, et couvre aujourd’hui 5.000 sociétés. Alan a aussi remporté fin 2023 l’appel d’offres du Palais-Bourbon pour couvrir les assistants parlementaires. Source : Les Échos.

26 ans : c’est la limite d’âge réclamée par plus de 50 sociétés savantes, académies, collèges, syndicats et associations pour la vaccination contre les HPV. “Une nécessité pour accélérer l’élimination des cancers liés aux papillomavirus”, plaident-ils, quelques jours après une recommandation de l’Académie de médecine en ce sens.

Becton, Dickinson et Co développe une alternative à la prise de sang. Le dispositif, baptisé BD MiniDraw Collection System, permet de prélever six à 18 gouttes de sang provenant du système vasculaire capillaire par piqûre transcutanée, donc presque sans douleur. Ce prélèvement pourrait ainsi simplifier certains tests sanguins, pour mesurer par exemple le taux de cholestérol ou l’hypertension. Selon le groupe, ce dispositif pourrait aussi permettre aux patients de faire ce type de prélèvements eux-mêmes. Ils n’auraient plus alors à se déplacer dans un laboratoire.

Lien vers l’article : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/bientot-chez-vous/sante-vers-la-fin-des-prises-de-sang-avec-des-aiguilles_6335980.html

 

Paxlovid, traitement oral du Covid, n’est plus disponible via le stock État. Il rejoindra, à partir du 24 février, le circuit classique d’approvisionnement. Le médicament oral contre le Covid sera donc remboursable à 100 % et son prix a été fixé à 999,20 euros TTC (hors honoraires de dispensation). « Ainsi, à compter du 25 février 2024, seules les boîtes de Paxlovid commercialisées par le laboratoire Pfizer via les circuits classiques d’approvisionnement du médicament pourront être distribuées, il ne sera donc plus possible de dispenser les boîtes du stock État », confirme la direction générale de la santé (DGS). Source : le quotidien du pharmacien.

Le 26 avril 2023, le président de la République a annoncé une prise en charge à 100 % des fauteuils roulants. Or, rien n’avance. Pire encore : les prestataires de santé à domicile s’alarment du projet présenté et de ses effets négatifs sur les patients. Ainsi, lors de sa conférence de presse le 13 février 2024, la Fédération des PSAD (FEDEPSAD) a expliqué que « les tarifs et prix limite de vente proposés pour l’achat des VPH [véhicules pour personnes en situation de handicap, NdlR] pourraient exclure, en fonction des catégories de fauteuil, entre 20 % et 70 % des modèles aujourd’hui vendus ». Pour le syndicat, cela « nivellerait par le bas la qualité accessible des fauteuils », en excluant du remboursement « les fauteuils les plus techniques, les plus configurés ». Source : le moniteur des pharmacies.

Il n’y a pas que la pharmacie qui soit touchée par un accroissement du nombre de fermetures. Cette tendance s’est malheureusement généralisée à l’ensemble des secteurs. A fin janvier 2024, sur les douze derniers mois, c’est 56 290 entreprises qui ont été placées soit en redressement judiciaire, soit en liquidation judiciaire. Autrement dit, le nombre de défaillances d’entreprise, tous secteurs confondus, a bondi de 30,9 % en un an. Source : le moniteur des pharmacies.

Les médecins spécialistes sont en colère. Les raisons ? Le texte conventionnel présenté prévoit « une augmentation de l’APC [Avis ponctuel de consultant, NdlR] à 60 € et puis c’est tout ». Et d’ajouter : « L’augmentation du point travail correspond à une augmentation de 1 % des actes de la CCAM [classification commune des actes médicaux, NdlR] alors que cette valeur n’a pas bougé depuis 2006 et que nous traversons une période d’inflation galopante (12 % en 3 ans) ». De plus, la rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp) des spécialistes est diminuée de moitié et l’Option pratique tarifaire maîtrisée (Optam) n’est pas rénové et « reste totalement contre-productif incitant les spécialistes à exercer en secteur 2 ». Source : le moniteur des pharmacies.

Selon les dernières données de Gers Data, les ventes de probiotiques en officine ont progressé de plus de 14 % en 2023, à près de 275 M€. Le système digestif, le système reproducteur et le système nerveux sont les catégories qui contribuent le plus fortement à la dynamique du marché en valeur sur la période 2021-2023. Pour résumer l’écosystème du microbiote en 3 chiffres clés : 10 Mds€ = projection de la taille du marché mondial du microbiote à l’horizon 2030. 2 kg = poids estimatif du microbiote intestinal chez l’adulte. 14 % = croissance des probiotiques à l’officine en 2023 (CMA à fin novembre 2023). Source : pharm-enews.fr

« En comparant les réponses immunitaires de fumeurs et d’ex-fumeurs, nous avons constaté que la réponse inflammatoire revenait rapidement à la normale après l’arrêt du tabac mais que l’impact sur l’immunité adaptative perdurait dans le temps, pendant 10 ou 15 ans, rapporte Darragh Duffy, responsable de l’unité Immunologie translationnelle à l’Institut Pasteur. C’est la première fois que l’on met en évidence l’influence au long cours du tabagisme sur les réponses immunitaires », mentionne-t-elle.

Alors que 72 cas de rougeole ont été recensés ces derniers mois en Auvergne-Rhône-Alpes, l’agence régionale de santé insiste une nouvelle fois sur l’importance de la vaccination contre cette maladie. Elle recommande aux parents de vérifier le statut vaccinal de leurs enfants et d’être attentifs aux moindres symptômes évocateurs. Source : le quotidien du pharmacien.

Un pharmacien a été condamné à une semaine d’interdiction d’exercer, avec sursis, pour avoir refusé de délivrer un tire-tique alors qu’il assurait un service de garde via le numéro d’urgence 3237. Source: le quotidien du pharmacien.

La cigarette électronique augmenterait les chances de sevrage tabagique de 77 % par rapport aux substituts nicotiniques classiques, selon une étude menée en Suisse et publiée dans « The New England Journal of Medicine ».

 

GROUPEMENTS

 

Projet de libéralisation de la pharmacie : Federgy fixe ses limites au Premier ministre

Le 15 février 2024, la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies (Federgy) a été reçue par le Premier ministre, Gabriel Attal. Objectif : sonder les intentions du nouveau gouvernement et rappeler les limites à ne pas dépasser pour la pharmacie. Federgy a notamment appris lors de ce rendez-vous que le texte sur le code de déontologie était à l’examen au Conseil d’Etat et qu’il avait reçu un avis négatif de la DGCCRF.

Lien vers l’article du moniteur des pharmacies :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/projet-de-liberalisation-de-la-pharmacie-federgy-fixe-ses-limites-au-premier-ministre.html

Lien vers l’article sur le site de Federgy : https://www.federgy.com/

 

Les projets d’Hygie31

Afin de permettre à ses adhérents de porter « La santé pour tous », Hygie 31 prévoit de réaliser des investissements à hauteur de 1 M d’euros sur 3 ans afin de développer une nouvelle plateforme IT utilisant l’IA pour faciliter et optimiser le travail des pharmaciens et des équipes dans toutes les nouvelles missions (télémédecine, TROD, vaccins, entretiens…). Celles-ci « font partie du corps business d’Hygie 31 » avec la vision que « le pharmacien sera renforcé dans son rôle de Docteur pour peut-être devenir le généraliste de demain » a partagé Hervé Jouves lors du point presse organisé le 6 février à Paris. Les atouts revendiqués du groupe : un travail dans l’indépendance autour de modèles complémentaires de pharmacie (officines de proximité, officines sous enseigne), des services à valeur ajoutée (ex : pilotage et gestion de l’officine, formation), une gamme complète de marques propres. Le groupe, qui représente 5% de part de marché de la pharmacie en France, prévoit l’adhésion de 200 nouvelles pharmacies cette année, tous groupements confondus, pour rapidement dépasser les 1500 officines adhérentes.

Source : pharm-enews.fr

 

Nouveau Président Alphega Pharmacie France

Lilian Elmi, 30 ans, pharmacien titulaire à Colayrac-Saint-Cirq (Lot-et-Garonne), a pris, le 1er février 2024, la présidence du réseau Alphega Pharmacie en France. Adossé à Alliance Healthcare, ce réseau compte 850 pharmacies indépendantes. Il succède à Julie Faine, présidente du réseau depuis février 2019. Lilian Elmi représentera le réseau Alphega Pharmacie auprès des instances professionnelles nationales et des laboratoires partenaires. En interne, il présidera la commission stratégique et assurera son pilotage aux côtés de Sophie Rey, directrice d’Alphega Pharmacie.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Le tonton booster de Leadersanté

LeaderSanté a dévoilé un booster d’apport solidaire : Oncle Pharm. « Ce nouveau dispositif vient enrichir notre programme d’installation Grow’in qui a pour ambition d’aider les pharmaciens primo-accédants ou en réinstallation à acquérir et à financer leur pharmacie en conservant 100 % du capital, explique Alexis Berreby, cofondateur de LeaderSanté. A la différence de notre booster d’apport historique, qui est adossé à des partenaires bancaires auprès desquels nous nous portons caution, Oncle Pharm se veut solidaire et éthique car c’est le groupement qui prêtera les fonds directement aux pharmaciens. » Pour le reste, ce système fonctionnera comme son grand frère, via des prêts participatifs in fine sur sept ans, avec un remboursement du capital au terme de celui-ci. La cible est aussi la même puisque le montant des apports oscillera entre 50 000 et 400 000 €. Cet apport solidaire n’a pas vocation à venir compléter le booster d’apport. Les acquéreurs devront choisir l’un ou l’autre. LeaderSanté a prévu de financer, avec Oncle Pharm, de 30 à 50 dossiers dans les trois à cinq ans qui viennent.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

NOMINATION

 

Cédric Arcos quitte Matignon pour devenir directeur de cabinet du ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux

Cédric Arcos, qui avait rejoint Matignon et l’équipe d’Elisabeth Borne en mai 2022 en tant que conseiller technique santé, va prendre le poste de directeur de cabinet de Frédéric Valletoux. Cette arrivée confirme la coloration très hospitalière de l’entourage du ministre délégué à la Santé, qui travaille étroitement avec l’équipe de sa ministre de tutelle Catherine Vautrin, dont le directeur de cabinet adjoint est Yann Bubien et le conseiller presse Guillaume Papin.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/sante-societe/politique-de-sante/cedric-arcos-quitte-matignon-pour-devenir-directeur-de-cabinet-du-ministre-delegue-la-sante-frederic