GOUVERNEMENT
Déclaration de politique générale de François Bayrou
Le Premier ministre, François Bayrou, a tenu, mardi 14 janvier, sa déclaration de politique générale devant les députés. Devant un hémicycle comble, le Premier ministre a déroulé sa feuille de route, présentant plusieurs propositions pour la santé. « La santé est l’une des toutes premières préoccupations d’urgence » des Français, a affirmé François Bayrou, devant un hémicycle comble. « Nous avons tous été confrontés pour nous ou pour un proche à l’impossibilité de trouver un médecin généraliste, un spécialiste ou un dentiste », a-t-il ajouté, rappelant que l’hôpital connaît, lui aussi, « une crise ».Considérant que « la dette est une épée de Damoclès au-dessus de notre pays et de notre modèle social », François Bayrou a présenté, comme premier défi de son Gouvernement, de « se ressaisir et adopter sans tarder les deux budgets, de l’Etat et de la Sécurité sociale ». S’agissant du PLFSS spécifiquement, le Premier ministre a mis en exergue « l’enjeu de soutenabilité de l’hôpital » et a alors indiqué que « le Gouvernement proposera une hausse notable de l’ONDAM ». A cette fin, « la mesure de déremboursement de certains médicaments et des consultations ne sera pas reprise. » François Bayrou a également indiqué que le PLFSS 2025 pourrait être l’occasion de revenir, éventuellement, sur la réforme des retraites. Il a présenté une méthode pour envisager de retravailler la réforme des retraites.
Sources : egora et BTA.
« Nous avons perdu le contrôle de notre système de formation », déplore Neuder qui veut mettre fin au numerus clausus
Invité lors de la cérémonie des vœux du conseil national de l’Ordre des médecins, le ministre en charge de la Santé et de l’Accès aux soins a tenu un long discours destiné à rassurer les médecins et dans lequel il a insisté sur « le rôle fondamental » des soignants dans la société. « Je veux que nous puissions supprimer le numerus clausus pour définir des besoins adaptés aux territoires en fonction des capacités de formation », a expliqué le ministre.
Source : egora.
ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
La financiarisation : sujet majeur de l’année 2025
Après le rapport de la mission d’information du Sénat adopté le 25 septembre 2024 à l’unanimité de ses membres avec 18 propositions à la clé, un rapport de la Cour des comptes est attendu pour le mois d’avril. Une enquête IGAS-IGF (Inspection générale des affaires sociales et Inspection générale des finances) a également été lancée cet été sur décision de Bruno Le Maire alors ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie de la France, qui devrait être rendu avant la fin mars 2025. Cette enquête concerne à la fois la radiologie, la biologie, et la pharmacie. Dans ce contexte, les autorités ont tout intérêt à mettre en place des solutions de régulation et s’assurer de l’existence de fonds souverains au service des besoins de financement du secteur. Dans son rapport, la Commission des Affaires sociales du Sénat souhaite renforcer le contrôle ordinal et juridictionnel, en consacrant dans la loi la notion de « contrôle effectif » sur les sociétés des professionnels y exerçant et préciser la portée du principe d’indépendance sur les conditions de gouvernance des structures de soins. Pour le président de la FSPF, il conviendrait pour plus d’efficacité et de cohérence de « créer une autorité de régulation indépendante de l’Ordre ».
Source : pharm-enews.fr.
Territoires fragiles : la décision du Conseil d’État sur le recours se fait attendre
Initialement, le Conseil d’État avait jusqu’au 8 janvier pour se prononcer sur le recours au contentieux déposé par l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) concernant les décrets sur « les territoires fragiles ». Sa décision a finalement été reportée au 21 janvier prochain.
Par ailleurs, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) estime à 1000 le nombre de pharmacies en difficulté dans les territoires dits « fragiles » et qui pourraient prétendre à une aide financière. « Je m’engage à contacter personnellement tous les titulaires, ainsi que les maires des communes sur lesquelles ces officines sont situées pour les aider à bâtir un modèle économique différent. Nous travaillons sur plusieurs pistes : inciter les étudiants à s’y rendre dans le cadre de leur stage de 6e année pour soulager en partie les problèmes de recrutement, faciliter financièrement la mise en place de la télémédecine si le territoire est sous-doté en médecins… ». Pour remédier aux difficultés actuelles des agences régionales de santé (ARS) à définir le zonage des territoires fragiles, Philippe Besset suggère tout simplement « de retirer ce critère inscrit dans l’avenant 1 à la Convention nationale pharmaceutique parmi les quatre autres critères d’éligibilité qui sont : l’officine doit être la seule pharmacie de la commune ; son chiffre d’affaires annuel précédant l’année de la demande doit être inférieur à 1 000 000 € TTC, le pharmacien titulaire ne doit pas avoir été condamné pour fraude et le cas échéant bénéficier d’autres aides issues de fonds publics ». Mais, cela suppose de se remettre à la table des négociations avec l’Assurance maladie et de se mettre d’accord sur un avenant 2.
Source : le moniteur des pharmacies.
Interview – « Il faut recruter les lycéens qui veulent venir en pharmacie »
Dans un entretien au Quotidien du Pharmacien, Vincent Lisowski, président de la Conférence des doyens de pharmacie, appelle à autoriser les lycéens à intégrer la filière pharmacie dès la sortie du bac. « Ce que nous voulons, c’est offrir une voie directe aux néo-bacheliers qui veulent venir en pharmacie et leur épargner ainsi cette sélection drastique et douloureuse qui existe en première année de santé. Ce mode de recrutement viendrait en complément du système actuel, avec une répartition entre les deux qui serait à définir », explique-t-il.
Source : le quotidien du pharmacien.
Michel-Edouard Leclerc attaque les pharmaciens pour débuter l’année
Invité de l’émission C l’hebdo sur « France 5 » le 11 janvier, Michel-Edouard Leclerc s’est une nouvelle fois emporté contre l’interdiction faite aux enseignes de son groupe de vendre des autotests. L’homme d’affaires breton a également relancé son idée: créer une section de l’Ordre dédiée aux officinaux travaillant en GMS. Une analyse toute en nuance que va balayer la journaliste Natacha Polony, chroniqueuse de l’émission. La désormais ex-directrice de la rédaction de l’hebdomadaire « Marianne » va effectuer un parallèle bien senti entre la vision expansionniste de MEL sur les produits de santé et l’impact de ses centres culturels (qui vendent livres, CD, ou encore articles de papeterie) sur les librairies indépendantes.
Lien vers l’émission :
https://x.com/clhebdo5/status/1878144343397011472
Dispensation initiale de pansements limitée à 7 jours : ça se précise
L’idée de l’assurance-maladie de limiter la primo-délivrance de pansements à 7 jours pour lutter contre le gaspillage a été retenue par le gouvernement. La première délivrance sera limitée à 7 jours. Le reste de la prescription sera honoré à l’issue de la période de traitement couverte par le premier conditionnement et sur « demande expresse du patient », en fonction de ses besoins et dans la limite de la durée de traitement mentionnée sur l’ordonnance. Ces nouvelles modalités sont encore en discussion avec les différentes parties prenantes. Pour Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), la limitation à 7 jours de la première dispensation de pansements « est une bonne chose. Et ensuite on fait le point avec les infirmiers. »
Source : le quotidien du pharmacien.
Analogues du GLP-1 : justification des prescriptions à partir du 1er février
À partir du 1er février, la prise en charge de l’ensemble des antidiabétiques analogues du GLP-1 actuellement sur le marché en France (Ozempic, Victoza, Trulicity, Byetta) « devra être conditionnée au renseignement par le professionnel de santé, sur un document prévu à cet effet, d’éléments relatifs aux circonstances et aux indications de la prescription ». Le document en question, sera établi par le prescripteur via un téléservice dédié de l’assurance-maladie. Pour le cas d’Ozempic, par exemple, les médecins devront donc prouver que leur prescription respecte bien les indications remboursables du médicament, en répondant aux questions suivantes : « Le patient est-il âgé de 18 ans ou plus ? Est-il atteint d’un diabète de type 2 insuffisamment contrôlé par un régime alimentaire et l’activité physique ? » Le prescripteur devra enfin préciser si Ozempic est prescrit « en association avec d’autres médicaments destinés au traitement du diabète ? (ou) en monothérapie, quand l’utilisation de la metformine est considérée comme inappropriée en raison d’une intolérance ou de contre-indications ? ». Avec quelques nuances, les mêmes informations leur seront demandées pour les autres analogues du GLP-1. Les textes parus au « Journal officiel » rappellent les éléments justifiant cette mesure, qui ne s’applique pour l’instant qu’aux analogues du GLP-1 : des « cas de mésusage potentiels et constatés, en dehors des indications remboursables » et pour Ozempic spécifiquement « des effets indésirables sérieux (troubles gastro-intestinaux, pancréatites, hypoglycémies) ».
Source : le quotidien du pharmacien.
MG France demande à nouveau la mise à disposition des vaccins chez les généralistes
Comme chaque année depuis plus de 10 ans, MG France réclame que soit enfin autorisée la détention de vaccins dans les réfrigérateurs des médecins généralistes.
Lien vers le communiqué de presse :
Baisses de prix en 2025 : quels sont les médicaments concernés ?
Le mouvement continue début 2025 avec la publication, le 14 janvier, de nouvelles diminutions de tarif. Le texte paru ce jour acte le changement de prix de la solution pour injection intravitréenne Eylea 114,3 mg tout juste commercialisée, qui va passer de 767,49 € à 657,61 € à compter du 1er février (-14 %). La chute sera moins forte à cette date pour l’antibactérien Furadantine (nitrofurantoïne), dont le prix perdra seulement 4 %. A signaler une hausse de prix pour les ampoules de Vitamine B12 Gerda qui s’afficheront le mois prochain à 2,57 € au lieu de 1,95 € aujourd’hui. Au 1er février 2025 est déjà prévue une baisse de prix de l’aflibercept Eylea. Le topique Nerisone (diflucortolone) et les anticancéreux Braftovi 75 mg (encorafénib) et Votrient (pazopanib) lui emboîteront le pas le 1er mars, de même que la somatropine Genotonorm et Omnitrope ainsi que l’anti-JAK Xeljanz (tofacitinib). Pour mémoire, les pharmaciens disposent de 38 jours à partir de la date d’application des nouveaux prix pour écouler leur stock à l’ancien prix. Ce délai est fixé à 20 jours pour les grossistes-répartiteurs.
Source : le moniteur des pharmacies.
ANDPC : pas d’amalgame entre DPC et certification
L’Agence nationale du DPC (ANDPC) a réagi aux informations diffusées lors du webinaire du Conseil national professionnel (CNP) pharmacie sur le thème « Parcours DPC du CNP Pharmacie et certification périodique ». « Le DPC est défini dans la loi comme une démarche triennale comprenant des actions de formation continue, d’évaluation des pratiques et de gestion des risques, à l’exclusion d’autres actions ou activités (lecture, congrès, abonnement) qui pourront relever de la certification périodique en voie d’instauration pour les sept professions à ordre », rappelle l’ANDPC soulignant que « les congrès sont à ce stade exclus du périmètre du DPC au regard de leur financement par l’industrie ». Ainsi, pointe-t-elle, dans les exemples avancés par le CNP pharmacie « sont déclinés les blocs 1 et 2 de ce qui pourrait constituer le référentiel de certification périodique pour la profession ». En outre, « ni les CNP, ni les ordres ne sont réglementairement chargés du contrôle et de la validation des actions de DPC », affirme l’ANDPC.
Source : le quotidien du pharmacien.
Politique vaccinale : des propositions académiques
Ambitieuse et structurante. C’est ainsi que les acteurs de la vaccination, sous l’égide des Académies nationales de médecine et de pharmacie, voient la politique vaccinale de demain. Le colloque prône notamment la mise en place d’un « bouclier vaccinal » dès 60 ans, avec une approche claire et simplifiée (création de carrefours vaccinaux à des âges clés de la vie, harmonisation des calendriers vaccinaux européens) et un « zéro reste à charge » pour les vaccins prioritaires.
Lien vers l’article :
Et si pharmaciens et complémentaires santé s’entendaient sur un nouveau programme de prévention
Le programme « Mon moment prévention », à destination des salariés de certaines branches professionnelles, lancé par la CSMF, syndicat de médecins libéraux, et trois groupes de complémentaires santé, donne des idées à la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Klesia, Malakoff Humanis et Harmonie mutuelle et la CSMF lance « Mon moment prévention », un dispositif qui consiste à proposer une consultation médicale de prévention aux actifs, quel que soit leur âge, et en tenant compte des spécificités des métiers et des profils de patients. La consultation dure trente minutes et est prise en charge par les régimes de la branche professionnelle. Le médecin qui doit suivre une formation spécifique en e-learning pour la réaliser est, lui, rémunéré 80 € par entretien. « Mon programme prévention est complémentaire aux bilans de prévention aux âges clés de la vie », estime Philippe Besset, le président de la FSPF, qui annonce être en pourparler très avancé avec plusieurs complémentaires santé sur ce sujet.
Source : le moniteur des pharmacies.
« Nous ne sommes pas indifférents aux réseaux » : l’Ordre lance une charte pour « crédibiliser » la parole des médecins créateurs de contenus
Pour lutter contre « la désinformation en ligne qui ne cesse de croître », le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) et Youtube ont élaboré ensemble une « charte » du médecin créateur de contenus responsable. Objectif : permettre un contrôle en amont de la publication et accompagner au mieux les praticiens à respecter le code de déontologie sur les plateformes numériques et les réseaux sociaux. Ce document a été élaboré à l’aide de jeunes médecins créateurs de contenus.
Source : egora.
CHIFFRES
16 : C’est le nombre de visites, en moyenne, des Sud-Coréens à leur médecin par an, contre deux en Suède, au Costa Rica, au Brésil et au Mexique. En France, la moyenne est de cinq visites chez le médecin par personne et par an, comme en Espagne, au Canada, au Luxembourg, en Italie et en Roumanie, selon les derniers chiffres de l’OCDE.
Les statistiques 2024 diffusées par GERS DATA confirment l’inexorable dégradation du maillage officinal. De 19 966 officines en 2023, le réseau est passé à 19 676 fin 2024, soit 10 % de moins qu’il y a dix ans.
La situation des pharmaciens reste très précaire à Mayotte, alors que l’île est à nouveau en pré-alerte cyclonique, moins de quatre semaines après le passage de Chido. « Deux pharmacies sont encore sans électricité, de nombreuses autres fonctionnent avec des groupes électrogènes qui ne tournent que trois heures par jour », indique Gérard Eap, titulaire à Dzaoudzi, au Quotidien du Pharmacien. Sans oublier l’absence de réseau Internet pour la moitié des pharmacies. Quant à celles qui en disposent, la connexion n’est pas assez stable pour permettre l’envoi de factures.
Deux jeunes femmes sont mortes à deux jours d’intervalle après avoir passé plusieurs heures dans les services d’urgences. La première est morte aux urgences de l’hôpital de Longjumeau dans l’Essonne. Atteinte d’une maladie génétique, elle avait passé de longues heures sur un brancard lorsqu’elle a succombé à un arrêt cardiaque. La seconde est morte dans une salle d’attente des urgences de l’hôpital de Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne. Des enquêtes sont en cours. Source : Le Point.
« Il y a encore des centaines de milliers de doses dans le circuit. Néanmoins, il y a bel et bien des ruptures localisées et il est nécessaire de fournir des doses supplémentaires », indique à La Tribune Charles Wolf, directeur France de Sanofi. « Nous avons donc proposé à l’État de mettre à disposition plus de 250.000 nouvelles doses du vaccin antigrippal de Sanofi actuellement commercialisé. Comme il est impossible, faute de temps, de produire de nouveaux vaccins, il s’agit de doses prévues initialement pour d’autres pays de l’Union européenne. Elles devraient être disponibles dans quelques jours, le temps de régler la partie administrative en coordination avec les autorités. »
10 millions d’euros, c’est le coût, en moyenne, de la gestion de crise et de la remédiation d’une cyberattaque pour un hôpital. La perte de recettes d’exploitation atteint 20 millions d’euros, selon un récent rapport de la Cour des comptes.
Les deux tiers des départements ont vu leur densité médicale reculer depuis 2010, selon les chiffres de l’Ordre des médecins. Les inégalités sont de plus en plus marquées. Les 10% des départements les « mieux dotés », ceux qui abritent de grandes villes, sont près du littoral ou des frontières, avaient, début 2024, une densité médicale plus de deux fois supérieure aux 10% les moins bien lotis, un écart plus grand qu’en 2010 (1,7). Pour tenter d’inverser la tendance, les initiatives se multiplient.
Face à l’épidémie de grippe qui touche toutes les régions de France, le ministre de la Santé, Yannick Neuder, a déclaré qu’il ne s’opposait pas à une vaccination obligatoire des soignants. En 2023, seulement 22% des soignants se sont fait vacciner contre la grippe, un chiffre bien loin de la stratégie nationale 2022-2025 du ministère de la Santé qui visait 70%. « Lorsque je demande à mes équipes qui a fait le vaccin, quelques médecins, et encore, pas tous, me répondent ‘oui’. C’est scandaleux. Mais c’est aussi un manque de courage politique », réagit Mathias Wargon, chef de service des urgences et du Smur en Seine-Saint-Denis.
14 600 : C’est le nombre de personnes passées aux urgences pour grippe ou syndrome grippal sur la semaine écoulée, d’après Santé publique France. La maladie a atteint un « niveau d’intensité élevé » dans toutes les classes d’âge et fait de plus en plus de morts: 611 décès liés à la grippe ont été enregistrés du 6 au 12 janvier.
Moderna a chuté en Bourse de plus de 15% après une révision à la baisse de ses prévisions de ventes pour 2025. La biotech américaine ne table plus que sur un chiffre d’affaires de 1,5 à 2,5 milliards de $ cette année, au lieu de 2,5 à 3,5 milliards espérés jusqu’à présent et 3 à 3,1 milliards en 2024. En cause, la baisse continue de ses ventes contre la Covid-19 et le lancement moins rapide que prévu de son vaccin à ARNm contre la bronchiolite, mis sur le marché l’an dernier. Moderna prévoit toutefois de franchir d’importantes étapes cette année, avec la commercialisation attendue d’un vaccin ARNm combiné Covid-grippe, ainsi que celle d’un vaccin Covid de nouvelle génération sur lequel la réponse doit arriver d’ici au 31 mai.
La nouvelle liste des substances interdites par l’Agence mondiale antidopage est en vigueur depuis le 1er janvier. Elle modifie notamment la limite de dosage du formotérol et le statut d’interdiction des dons de sang. Pour le formotérol administré par inhalation, la dose limite sur 12 heures a été modifiée : il est dorénavant précisé de ne pas dépasser la dose de 36 µg/12 heures. En revanche, la dose quotidienne maximale de 54 µg reste inchangée. La liste des interdictions peut être consultée dans son intégralité sur le site de l’AMA : https://www.wada-ama.org/fr/liste-des-interdictions
Les médicaments dont le prix dépasse 1930 euros représentent désormais 23 % du chiffre d’affaires officinal pour seulement 0,1 % des volumes délivrés. La situation est davantage marquée pour les médicaments excédant 468,97 euros (+ 12 % en CA, + 11 % en volume), qui constituent 42 % du chiffre d’affaires des pharmacies et 0,4 % des volumes. Ces hausses en valeur s’expliquent, selon David Syr, directeur général de GERS Data, par des prix toujours plus élevés à l’arrivée sur le marché. Ainsi, le prix moyen des médicaments de plus de 1 930 euros est passé de 3 511 euros en 2019 à 4 271 euros en 2023, et même à 4 624 euros en septembre 2024, alors que cette catégorie de produits n’est pas épargnée par d’importantes baisses tarifaires. Source : le pharmacien de France.
Alors que le dossier sensible de la quatrième année d’internat patine, les internes en médecine générale appellent à une grève le 29 janvier pour demander le report de cette réforme « bâclée ». Pour en savoir plus : https://diplomeo.com/actualite-etudes_sante_greve_internes_medecine
Une peine de prison ferme (sous bracelet électronique) et du sursis ont été prononcés à l’encontre du pharmacien normand qui avait escroqué plus d’1,5 million d’euros à la caisse primaire d’assurance-maladie. Les faits reprochés se sont déroulés entre 2017 et 2022. Source : le quotidien du pharmacien.
En 2025, les pharmaciens vont pouvoir participer à la vie démocratique de leur institution : l’Ordre organise un nouveau scrutin pour le renouvellement de la moitié de ses 700 conseillers ordinaux, acteurs de l’évolution de la profession quotidiennement sur le terrain. Aussi, l’Ordre invite les pharmaciens désireux de s’impliquer activement pour l’avenir de leur profession et de la santé publique, à déposer leur candidature, à compter du 3 février 2025. Pour en savoir plus : https://www.ordre.pharmacien.fr/l-ordre/l-institution/les-elections-ordinales#titre1
44 % des adultes en France ont des difficultés à accéder, comprendre, évaluer et utiliser les informations de santé, selon l’étude Health Literacy Survey (HLS 2020-2021), conduite par le SESSTIM et Santé publique France.
Plus de 600 décès avec une mention de grippe ont été constatés par Santé publique France du 6 au 12 janvier. Cette part de décès dus à la grippe atteint jusqu’à 12,4% de l’ensemble des décès certifiés électroniquement en Bourgogne-Franche-Comté, 9,4% dans le Grand-Est et 9,2% en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Face à la circulation « intense » de la grippe et à son impact sur les hôpitaux, le ministère de la Santé a appelé mardi à « une grande vigilance » pour « protéger les plus vulnérables », assurant qu’il y aura assez de doses pour vacciner jusqu’à fin janvier. Au 30 novembre, la couverture vaccinale contre la grippe était de 35,2 % chez l’ensemble des personnes ciblées par la vaccination. Source : 20minutes.
34 euros : c’est le retour sur investissement moyen de chaque euro investi dans la vaccination, contre 14 € en moyenne en santé publique, selon une étude de l’économiste Frédéric Bizard. Il rappelle que la vaccination est une des interventions de santé publique qui sauve aussi le plus de vies humaines, dont 2,5 millions d’enfants chaque année.
Au cours des douze derniers mois 73% des Français ont commandé sur internet selon l’enquête TIC ménages 2024 de l’Insee. En moyenne, chaque Français passe plus de 60 commandes en ligne par an, pour un montant de 4 055 €. Près de la moitié de ces achats concerne des ventes de produits, ce qui correspond à plus d’un milliard de commandes par an.
Le chiffre d’affaires remboursable affiche une augmentation artificielle de +4,8 % (GERS). Or, 79 % de cette croissance est due aux médicaments chers. Cette croissance est illusoire pour les pharmaciens, puisque leur marge est capée. Ces médicaments, pris en charge à 100 % par la CNAM, donnent une illusion de dérapage des dépenses alors qu’il s’agit d’un transfert de l’hôpital vers la ville. La marge brute des officines a augmenté péniblement de +0,93 % (IQVIA), alors que l’inflation est à +2 % (INSEE), ce qui équivaut à une perte de valeur pour le réseau.
Pour l’USPO, l’avenant 1 à la convention pharmaceutique est loin d’être à la hauteur des enjeux. L’augmentation de 0,1 euro par ordonnance en 2025, soit environ 3 145 euros par an et par pharmacie, ne représente qu’une hausse de 0,9 % de la marge brute (62 M€), loin de couvrir l’augmentation continue des charges subies depuis trois ans. Source : USPO.
Avec un CA combiné de 3.3Mds d’euros, Hygie 31 représente désormais 7% des officines françaises. Source : Hygie 31.
Dans une décision datée du 9 décembre, le tribunal administratif de Montpellier a condamné l’État à verser plus de 60 000 euros de dommages et intérêts à une infirmière libérale qui souffre d’un syndrome rare depuis qu’elle a été vaccinée contre le Covid-19.
Le rapport annuel de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) révèle qu’entre 2021 et 2023, la mise à disposition de la naloxone, antidote de l’overdose aux opioïdes, a augmenté de près de 40 %.
PharmagoraPlus s’affiche comme un congrès unique, incontournable de la pharmacie, au niveau national et international, réunissant près de 10 000 visiteurs chaque année. Bruno Maleine est titulaire de la pharmacie du Bois de Gaumont à Villiers-sur-Marne (94) depuis près de 25 ans. Cette année, Bruno fait partie du comité de pilotage de PharmagoraPlus aux côtés de vingt autres membres. Pour le CNOP, que je représente, c’est aussi le moyen d’être présent, de donner une dimension humaine à l’institution, de faire connaître les outils aux pharmaciens autrement que par la communication institutionnelle. Source : pharm-enews.fr
GROUPEMENTS
La pharmacie s’invite dans les récompenses de BFM
Lundi 13 janvier, BFM Business organisait la 20ème édition des « BFM AWARDS » depuis le Grand Palais, une cérémonie événement pour récompenser la réussite et le rayonnement des entreprises françaises. Hervé Jouves, président de Hygie 31 et vice-président de Federgy, se voit remettre l’award « entrepreneur de l’année ». « J’ai eu l’immense honneur de recevoir le BFM Award Entrepreneur de l’année 2024 » postait Hervé Jouves sur LinkedIn. « Au-delà de la symbolique forte associée à ce prix qui a récompensé par le passé des chefs d’entreprise visionnaires tels que Jacques-Antoine Granjon (Ventes Privées), Brice Rocher (Yves Rocher), Jean-Baptiste Rudelle (Critéo) ou encore Octave Klaba (OVH), c’est la reconnaissance d’un projet entrepreneurial mené depuis 12 ans pour faciliter l’accès à la Santé des Français » a-t-il commenté avant de remercier ses équipes.
Source: pharm-enews.fr
Groupements et répartition : rapprochement entre Alliance Healthcare France et Pharmavance Groupe
Alliance Healthcare Group France, qui possède déjà le réseau Alphega Pharmacie, annonce l’acquisition d’une part majoritaire de Pharmavance Groupe. Fondé en 2005 par deux pharmaciens Alexandre et Stéphanie Mergui, Pharmavance Groupe regroupe actuellement près de 480 adhérents partout en France. Le rapprochement stratégique avec Pharmavance Groupe vient enrichir l’offre groupement actuelle d’Alliance Healthcare Group France, forte jusqu’alors du réseau Alphega Pharmacie. Alliance Healthcare Group France représentera avec cette opération plus de 1 200 pharmacies en France. Les adhérents de Pharmavance Groupe rejoignent une communauté de plus de 10 000 adhérents que compte le réseau Alphega Pharmacie, premier réseau européen de pharmaciens indépendants, présent dans 10 pays. « Rejoindre Alliance Healthcare Group France va nous permettre de poursuivre notre développement, de renforcer notre position sur le marché et de faire bénéficier de la puissance d’un grand groupe de services de santé à nos adhérents », explique Alexandre Mergui, pharmacien et président de Pharmavance Groupe. Et dans le futur ? Leader Santé pourrait également faire une annonce dans les prochains mois. Par ailleurs, Univers Santé (Univers Pharmacie, Escale Santé, Pharm O’Naturel, Univers Matériel Médical et Forum Santé) est en cours de négociation avec trois à quatre groupements et envisage de réaliser quatre à cinq acquisitions par an.
Source : le moniteur des pharmacies.
NOMINATIONS
Nouveau Président de l’Académie
Depuis le 1er janvier 2025, le Professeur Pierre Antoine Bonnet est devenu le nouveau Président de l’Académie nationale de Pharmacie. Professeur en chimie organique à la Faculté de Pharmacie de Montpellier, le Président Bonnet a indiqué, dans son allocution du 8 janvier 2025 prononcée lors de la Solennelle d’ouverture de l’année académique, sa volonté d’orienter son mandat autour de deux axes majeurs: la recherche et l’innovation d’une part, la Santé publique d’autre part.
Lien vers le communiqué : https://www.acadpharm.org/dos_public/COMMUNIQUE_DE_PRESSE___PRESIDENT_2025_VF.PDF
Jean-Marc Aubert a rejoint Cerba Healthcare
Jean-Marc Aubert a rejoint le groupe spécialisé dans le diagnostic médical Cerba Healthcare comme « head of digital and government affairs » (responsable des affaires numériques et gouvernementales), a-t-il annoncé le 8 janvier sur LinkedIn. Toujours d’après son profil LinkedIn, il aurait pris ces nouvelles fonctions en septembre 2024. Depuis mars 2024, il présidait une nouvelle société de conseil nommée Effidae, qu’il a créée.
Source : tic pharma.
AILLEURS
Japon : le ministère de la Santé autorise les magasins de proximité à vendre des médicaments sans ordonnance
Dans le cadre de ce nouveau système, un pharmacien ou un vendeur agréé devra d’abord fournir une consultation en ligne au patient et des explications sur le médicament avant de délivrer un certificat de vérification. La vente et la manipulation des médicaments continueront d’être assurées par les pharmacies disposant de pharmaciens sur place, mais les consommateurs pourront recevoir leurs produits dans les magasins de proximité participants en présentant le certificat de vérification. Le ministère envisage également l’introduction de machines qui délivreront les médicaments après avoir scanné le certificat de vérification.
Lien vers l’article : https://www.japantimes.co.jp/news/2024/12/27/japan/science-health/otc-drugs-convenience-stores/