Actualités du 15 au 18 juillet 2024

GOUVERNEMENT

 

Gabriel Attal sur le départ

Démarrée le 16 juillet 2024 après l’acceptation de la démission du Premier ministre par Emmanuel Macron, cette période de “traitement des affaires courantes” va durer “quelques semaines”, a indiqué sans plus de précisions Gabriel Attal, au JT de 20 heures de TF1, le 16 juillet 2024. Il a surtout annoncé qu’il ne voulait pas rempiler à Matignon si une coalition ou une majorité se formait à l’Assemblée. Pactiser avec les fiables. Ce n’est pas pour autant qu’il ne compte pas s’impliquer en tant que président du groupe Ensemble pour la République (EPR, ex-Renaissance) à l’Assemblée. Alors que le président a encouragé son camp à “mettre une proposition sur la table en vue d’une coalition majoritaire ou d’un large pacte législatif”, Attal a assuré qu’il prendra “une initiative politique” dans les prochains jours. D’ici là, il veut dialoguer avec les autres groupes politiques de la “droite républicaine” et de la “gauche sociale-démocrate”.

Source : politico.

 

Santé: l’urgence d’un consensus politique !

Les élections législatives ont fait basculer la France dans une profonde instabilité politique pendant une durée indéterminée. Seuls les projets législatifs réunissant un large consensus auront une chance d’être adoptés. Pourtant, aucun des trois blocs parlementaires n’a, à ce stade, de projet sérieux laissant espérer le moindre redressement de notre système de santé. Redonner confiance et capacité de décision aux professionnels de santé des services et pôles des hôpitaux publics génèrerait un choc d’attractivité et de productivité dans les établissements, comme au plein cœur de la crise Covid. Permettre une diversification des carrières professionnelles du médical et paramédical en phase avec les besoins des territoires et les aspirations individuelles complèterait cette débureaucratisation de l’exercice, l’hôpital comme en ville.

Lien vers la tribune de Frédéric Bizard : https://www.fredericbizard.com/la-sante-une-aubaine-pour-faire-bon-usage-du-parlementarisme/

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Cotisation ADSPL – financement du dialogue social pour les professions libérales

La cotisation ADSPL dont le montant correspond à 0,04 % de la masse salariale de la pharmacie a pour objet de financer le dialogue social dans le secteur des professions libérales à travers la concertation entre les organisations représentatives des employeurs et des salariés. Dès l’instauration de cette taxe, l’USPO et la CNPL (Chambre nationale des professions libérales) avaient contesté sa légalité devant les juridictions compétentes. En effet seule l’UNAPL avait imposé cette cotisation à tous les professionnels libéraux et en assurait seule la collecte. L’illégalité de ce texte avait été confirmée à deux reprises par le Conseil d’Etat puis par le Tribunal judiciaire de Paris dans la mesure où les adhérents USPO (également adhérents à la CNPL) étaient exclus des commissions paritaires régionales des professions libérales (CPL-PR). Face à cette situation, l’USPO avait demandé à ses adhérents de ne pas s’acquitter de cette cotisation, ce que beaucoup ont fait. Désormais les textes ont évolué permettant aux adhérents de l’USPO et de la CNPL de siéger dans les CPL-PR et d’avoir un regard sur la gestion de cette cotisation. Il était impossible après tant d’années de contester cette cotisation mais nous nous sommes opposés à son augmentation. Par conséquent, le paiement de cette cotisation est maintenant obligatoire pour toutes les entreprises relevant du secteur libéral. La campagne de collecte a débuté pour le 1er semestre 2024 avec une date limite de paiement fixée au 15 septembre 2024.

Source : USPO.

 

Malgré des revenus en forte hausse, Doctolib peine à rassurer sur son modèle économique

Selon le magazine Marianne, Doctolib a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 217 millions d’€. Ses coûts, évalués à près de 400 millions, ont toutefois fait plonger son bilan dans le rouge, avec une perte de 168 millions, liée en particulier à ses acquisitions, dont Tanker, une solution consacrée au chiffrement des données, en 2022. “En décryptant ces données, il s’avère que l’organisation de chaque rendez-vous coûte 80 centimes à Doctolib, et ne lui rapporte que 46 centimes de revenus”, indique le magazine. Ces chiffres, confirmés par Doctolib auprès des Echos, semblent toutefois s’être améliorés l’an dernier, avec un revenu récurrent annualisé supérieur à 300 millions, indique la start-up, qui précise que sa “situation financière est parfaitement saine et maîtrisée”. L’équation interroge toutefois sa valorisation, qui a atteint 5,8 milliards d’€, lors de son dernier tour de table (500 millions), auquel a notamment participé Eurazeo. Toujours selon Marianne, la licorne française serait désormais sous pression de ses investisseurs, pressés de monétiser leur investissement. Les fondateurs de Doctolib et ses actionnaires auraient toutefois renoncé à une entrée en Bourse. “Une autre piste aurait tout particulièrement été évoquée à Bercy au printemps dernier: celle d’une acquisition à 100% par un acteur public. Mais à quel prix ? L’État aurait-il fait exploser sa future facture ?” s’interroge le magazine.

Sources : Les échos, Marianne.

 

Angine : pas d’azithromycine, même en seconde intention

La Haute Autorité de santé a mis à jour ses mémos sur l’angine aiguë. Elle y intègre la possibilité qu’a le pharmacien de délivrer un antibiotique sans ordonnance en cas d’angine avec TROD positif. Autre modification : en cas d’allergie aux bêta-lactamines, seule la clarithromycine est recommandée, au vu de l’impact important de l’azithromycine sur l’antibiorésistance.

Pour en savoir plus :

https://www.has-sante.fr/jcms/p_3529230/fr/choix-et-durees-d-antibiotherapies-angine-aigue-de-l-adulte

 

Fausses ordonnances : le déploiement d’Asafo se fera d’ici la fin de l’été

Dans son rapport Charges et produits pour l’année 2025, l’Assurance maladie fait de la lutte contre la fraude, notamment aux fausses ordonnances, l’une de ses priorités. Mais son outil Asafo-Pharma, censé aider les pharmaciens à signaler ou à débusquer une ordonnance falsifiée, ne fonctionne pour l’instant qu’en Île-de-France. Et plutôt mal. Une version améliorée de l’outil « devrait être disponible et intégrée au compte Amelipro de chaque officine d’ici la fin de l’été », annonce Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Portail Ma pharmacie en France : Livmed’s veut mettre sa technologie au service des pharmaciens

Alors que le portail Ma pharmacie en France est en phase de finalisation, la start-up Livmed’s s’interroge sur les similitudes entre les deux projets et suggère aux différents acteurs de mettre sa solution au service de Ma pharmacie en France. Une proposition accueillie… fraîchement. Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), est pragmatique. « Nous sommes encore en train d’étudier ce projet à la FSPF. Mais a priori nous ne voyons pas d’objection à la coexistence de plusieurs solutions sur le marché ». Si une alliance avec Livmed’s n’est pas à l’ordre du jour pour l’instant, Talel Hakimi s’interroge : « Pourquoi développer une solution à partir de zéro alors que je peux mettre une solution déjà opérationnelle à disposition ? ». Pour l’heure, le projet est porté à la fois par Federgy et des investisseurs extérieurs. « La Poste va supporter des coûts de développement, puis il y aura un abonnement à la charge des pharmaciens ou des groupements dont le montant précis reste à définir », explique Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Génériques : Champix et Seresta entrent au Répertoire

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a complété le Répertoire des génériques de plusieurs nouveaux groupes. Quatre molécules disponibles à l’officine sont concernées par ces nouvelles inscriptions :

  • enzalutamide 40 mg en capsule molle, avec pour spécialité de référence Xtandi (commercialisé actuellement uniquement sous forme de comprimés);
  • oxazépam 10 mg en comprimé et 50 mg en comprimé sécable (Seresta) ;
  • varénicline 1 mg et 0,5 mg en comprimé pelliculé (Champix) ;
  • et vérapamil 40 mg en comprimé enrobé (Isoptine), les dosages 240 mg et 120 mg figurant déjà au Répertoire.

Source : le moniteur des pharmacies.

Un nouvelle casquette pour Philippe Lamoureux

Après sa retraite du Leem l’année dernière, Philippe Lamoureux a été élu président de l’Alliance innovation santé Nouvelle-Aquitaine, le pôle de compétences au service de tous les acteurs de la filière santé de la région.

Source : LinkedIn.

 

CHIFFRES

 

Limiter l’impact des remises sur ses dépenses, lutter contre le gaspillage, dérembourser les prescriptions des médecins libéraux non conventionnés, donner davantage de moyens pour lutter contre les fraudes… voici quelques-unes des trente mesures proposées par l’assurance-maladie dans son rapport « Charges et produits 2025 », présenté ce 18 juillet. Objectif global : réaliser 1,56 milliard d’euros d’économies en 2025, dont 425 millions d’euros sur le médicament. Source : le quotidien du pharmacien.

Le nouveau rapport “Charges et produits”, propose notamment “de demander le remboursement aux industriels d’une partie des remises produits versées à ses clients, à savoir principalement les grossistes-répartiteurs et les officines”. Selon Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), “cette somme se chiffre à 152 millions d’€ en 2022 pour l’ensemble des médicaments concernés, dont plus de la moitié pour la marge pharmacien. En d’autres termes, si cette mesure devient effective, ce sera encore un manque à gagner pour notre marge, qui est déjà bien mal en point !” Source : le quotidien du pharmacien.

85 % des Français se disent en faveur d’une taxation accrue des fabricants de médicaments pour réduire le déficit de la branche maladie de la Sécurité sociale, selon le baromètre annuel de la Drees sur les Français et la santé, cité par Le Quotidien du Pharmacien. 77% d’entre eux seraient par ailleurs favorables à ce que les infirmiers ou les pharmaciens effectuent certaines tâches à la place des médecins, comme le renouvellement d’ordonnance.

Du 16 au 19 juillet 2024, les 720 députés européens nouvellement élus sont à Strasbourg pour la session plénière constitutive du Parlement européen, durant laquelle ils éliront leur président(e), ainsi que le/la président(e) de la Commission européenne.

59,5 % : c’est le taux de participation au dépistage organisé du cancer du col de l’utérus pour la période 2020-2022, selon les derniers chiffres de Santé publique France. Ils témoignent d’une légère augmentation par rapport à la période 2018-2020 (59%). La couverture demeure toutefois largement inférieure aux 70 % préconisés par l’Union européenne.

Dans son rapport annuel sur la situation et les perspectives des finances publiques, la Cour des comptes pointe la “persistance des déficits massifs” de la Sécurité sociale. Avec une enveloppe de 247,8 milliards d’€, les dépenses d’assurance-maladie ont pourtant été stables l’an dernier par rapport à 2022 (247,1 milliards d’€). Mais les sages de la rue Cambon rappellent que les coûts liés à la crise sanitaire ont chuté en 2023 (-10,6 milliards d’€). D’où une progression des dépenses pérennes de 4,8%, “très supérieure” à l’objectif fixé par la LFSS pour 2023 (+3,5% hors Covid). Source : le quotidien du médecin.

Un pôle interrégional d’enquêteurs judiciaires, dédié à la lutte contre la fraude en Île-de-France et dans une partie de l’outre-mer, est en cours de création à l’Assurance-maladie. La Cnam, qui multiplie les recrutements (juristes, enquêteurs…), espère sa mise en place dès l’automne. Le sujet est en effet devenu une priorité nationale. Depuis l’augmentation des moyens humains et matériels affectés à cette lutte, la Cnam constate des progrès spectaculaires: 466 millions d’€ de préjudice mis au jour et 10.500 procédures contentieuses lancées en 2023 contre 316 millions et 9.000 procédures en 2022. Source : Le Parisien.

Les Échos reviennent sur la procédure de vente d’Opella, spécialiste de la santé grand public, par Sanofi. Selon les sources du journal, le laboratoire propose aux candidats au rachat deux scénarii: l’un où il conserverait de l’ordre de 30% du capital, et un autre près de 50% de son pôle qui réalise 5 milliards d’€ de chiffre d’affaires. En restant ainsi au capital de la société, Sanofi devrait se libérer un peu de la pression politique qui entoure le dossier et l’ouvrir plus facilement aux acteurs internationaux. Au cas où les pouvoirs publics feraient d’Opella un nouvel objet de croisade tricolore, certains autour du processus de vente envisagent de retirer la production du Doliprane® (paracétamol) de la filiale pour l’intégrer à Sanofi. L’option pourrait d’ailleurs être saluée par les fonds, qui écarteraient ainsi le risque d’un déremboursement du produit dans les années qui viennent.

Servier poursuit les discussions autour de la vente de Biogaran, sa filiale des médicaments génériques. Selon L’Usine Nouvelle le groupe indien Aurobindo semble bien placé. Il met en effet son précédent rachat du laboratoire de génériques Arrow en 2014, avec 250 salariés sur le territoire. Selon Aurobindo, 65% des approvisionnements d’Arrow sont toujours européens, et une source proche du dossier indique que “40% des fournisseurs sont français, comme en 2014”.

1,476 milliard d’euros par an. C’est le montant du gaspillage de médicaments, de dispositifs médicaux et de petits équipements dans les soins à domicile, identifié par les libéraux de Convergence Infirmière. La Cour des comptes vient de solliciter le syndicat sur le sujet afin d’engager des travaux sur le sujet et de rédiger un rapport.

L’Assurance-maladie a décidé de riposter aux menaces de sortie de la convention médicale de nombreux médecins généralistes. Dans son rapport “Charges et produits”, elle propose ainsi au gouvernement de ne plus rembourser les prescriptions des professionnels de ville de secteur 3. Selon les chiffres de la Caisse, 575 généralistes et 215 spécialistes exercent aujourd’hui en dehors de la convention médicale.

La startup Deeptech Veesion a récemment franchi le cap des 3000 magasins équipés à travers le monde, avec près de 40% de son activité réalisée hors de France et plus de 1800 magasins équipés en France. Spécialisée dans l’intelligence artificielle pour la détection et la prévention des vols à l’étalage, Veesion a développé une technologie innovante et respectueuse des données personnelles. Cette technologie, qui analyse les gestes suspects en temps réel via les systèmes de vidéosurveillance, a permis de réduire les pertes liées au vol de 60%. L’entreprise vise à devenir un acteur de référence mondial dans la sécurité des points de vente, avec une présence croissante dans des marchés à haut potentiel tels que les États-Unis, le Brésil et l’Afrique du Sud. Source : le monde pharmaceutique.tv

 53 % des Français déclarent ne pas s’être protégés lors d’une relation sexuelle avec un nouveau partenaire, soit quatre points de plus par rapport à 2020, selon une enquête Harris Interactive réalisée en France pour Gilead Sciences. Si les Français s’estiment bien informés sur le VIH, marquant ainsi une progression encourageante dans la sensibilisation, le sida continue de faire peur à 82% d’entre eux.

Soins fictifs remboursés par les mutuelles : la combine qui cartonnait sur les réseaux sociaux. Trois personnes vont être jugées dans quelques mois pour une escroquerie géante au préjudice total estimé à plus de 300 000 euros. Une combine vantée sur les réseaux sociaux dans la rubrique “Best plans” et qui consistait à se faire rembourser des actes fictifs. Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/judiciaire/soins-fictifs-rembourses-par-les-mutuelles-la-combine-qui-cartonnait-sur-les

L’inquiétude grandit sur les déserts pharmaceutiques, qui gagnent du terrain en France. “Depuis 2007, 4.000 pharmacies ont disparu et 2023 a été la pire année en enregistrant 300 fermetures”, déplore Philippe Besset, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Les réponses politiques arrivent toutefois lentement. Ainsi, une mesure de janvier 2018, permettant de faciliter l’implantation des pharmaciens dans les territoires ruraux, vient tout juste de faire l’objet d’un décret. Concrètement, ce texte autorise l’ouverture d’une officine sur un territoire de moins de 2.500 habitants, ce qui n’était pas le cas jusqu’alors, explique Le Figaro. Ce régime dérogatoire vise en particulier les ensembles de communes contiguës.

Les tensions d’approvisionnement de l’antidiabétique Ozempic® (sémaglutide) s’aggravent depuis deux mois dans les 20.000 pharmacies françaises, rapportent Les Échos. La situation, qui provoque l’inquiétude des quelque 230.000 diabétiques traités par le médicament en France, est liée aux difficultés de Novo Nordisk à répondre à une demande nettement supérieure à l’offre. Si le détournement du produit pour perdre du poids aggrave aussi les tensions au niveau mondial, ce mésusage reste très limité en France, à 1,5% des délivrances, selon les autorités de santé. Et n’explique donc pas la manière dont les stocks se sont effondrés en pharmacies récemment. Face à ces tensions, l’ANSM et Novo Nordisk recommandent aux médecins de ne plus inclure de nouveaux diabétiques sous Ozempic®.

« La FSPF surveille mois après mois l’évolution de la marge du réseau sur le médicament, ajoute son président, Philippe Besset. En effet, l’un des éléments fondamentaux de l’avenant s’appuie sur une hausse moyenne de 2 % par an. Actuellement, cela se vérifie mais nous sommes attentifs à ce que chaque effet négatif, comme les baisses de prix décidées par le CEPS lors du dernier comité de suivi des génériques, soit compensé, par exemple par l’arrivée de nouveaux produits sur le marché avec de nouvelles rémunérations à la clé. » Il y aura enfin tout un travail à mener auprès des parlementaires à la rentrée, lors des discussions sur le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, à la fois pour limiter les baisses de prix sur les médicaments matures et pour s’assurer que la possibilité de remises sur les biosimilaires et hybrides figure bien dans la future loi. Source : le pharmacien de France.

Les nouvelles directives instaurées par la Convention médicale limitent la remboursabilité des actes de téléconsultation aux patients installés dans les Zones d’Intervention Prioritaires (ZIP) lorsque leur médecin n’est pas installé à proximité de leur domicile. Le seuil maximal d’actes réalisés en téléconsultation par médecin est maintenu à 20 %, avec des dérogations spécifiques pour certaines spécialités comme la psychiatrie. Si cette restriction répond à un objectif de continuité des soins, il faut également prendre en compte le fait que, dans un contexte de diminution du maillage territorial médical, cette limitation de la remboursabilité risque d’impacter l’accès aux soins d’un grand nombre de malades, même si pour l’instant, il est difficile de le quantifier tant pour les professionnels de santé que pour la population. Source : le moniteur des pharmacies.

Un pharmacien de 64 ans, ancien titulaire d’une pharmacie à Gignac (Hérault) comparaissait en juin 2024 pour harcèlement moral et sexuel d’une vingtaine de salariées. Il a été condamné à 2 ans de prison, dont un ferme sous bracelet électronique, et une interdiction définitive d’exercer la profession de pharmacien. Source : le quotidien du pharmacien.

Les laboratoires pourront faire de la publicité pour les vaccins Covid (Comirnaty Omicron XBB.1.5, Nuvaxovid XBB.1.5 et Spikevax XBB.1), selon un arrêté publié au « Journal officiel » du 16 juillet. Source : le quotidien du pharmacien.

Les 48 places non-pourvues par les étudiants en LAS à Sorbonne Université, en raison de l’instauration d’une nouvelle note seuil, seront finalement attribuées à ceux en Pass. Ce report fait suite à une nouvelle décision du tribunal administratif de Paris, rendue le samedi 13 juillet.

Lien vers l’article :https://www.egora.fr/etudiants/etudes-de-medecine/etudiants-en-las-recales-de-medecine-leurs-places-finalement

 

Durant la période des Jeux olympiques et paralympiques, les officines de Seine-Saint-Denis pourront ouvrir de 9 heures à 21 heures le dimanche, même si elles ne sont pas de garde. Cette mesure, adoptée en réponse à la demande des syndicats représentatifs des pharmacies du département, est soumise à certaines conditions.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/en-seine-saint-denis-les-pharmacies-pourront-ouvrir-le-dimanche

 

GROUPEMENTS

 

Vente en ligne de médicaments : bientôt « Ma pharmacie en France »

Le projet « Ma pharmacie en France », de ventes en ligne et livraison de médicaments est né il y a un an au sein de Federgy, en réponse aux menaces d’évolution de la règlementation européenne. L’intention du gouvernement de Gabriel Attal n’a fait qu’accélérer sa mise en œuvre. Le portail ouvert à toutes les pharmacies qui le souhaitent sera opérationnel dès le début 2025. Le portail « Ma pharmacie en France » qui sera testé d’ici la fin de l’année, sera proposé à toute pharmacie qui le souhaite. Il couvrira la vente en ligne et la livraison de médicaments dans le pur respect du code de la santé publique. L’UDGPO et l’USPO ont d’ores et déjà donné leur accord. Celui de la FSPF est attendu et l’Ordre national des pharmaciens a été sollicité.

Source: pharm-enews.fr

 

Vente en ligne : les 10 points à connaître sur Ma pharmacie en France, le portail dédié aux officinaux

Pour faire face aux défis de la vente en ligne, Federgy, la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies, travaille depuis des mois sur une solution spécifique pour les officines. Bonne nouvelle : elle est en phase de finalisation et sera opérationnelle début 2025.

Lien vers l’article :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/vente-en-ligne-les-10-points-a-connaitre-sur-ma-pharmacie-en-france-le-portail-dedie-aux-officinaux.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Pharmadom Well&Well se rapproche d’Astera

Pharmadom annonce son rapprochement avec la coopérative Astera et son pôle retail, justifiant sa décision par le contexte économique, l’évolution du métier de pharmacien et les attentes des patients. Le rapprochement entre les coopératives Astera et Pharmadom a été voté par les assemblées générales des deux entités le 14 juin 2024. Effectif depuis le 1er juillet, il marque l’intégration du groupement Pharmadom au sein du Pôle Retail d’Astera. Pharmadom, coopérative de pharmaciens indépendants créée en 2010, compte 225 adhérents dont 127 sont à l’enseigne well&well, créée en 2013. L’ensemble du Pôle Retail d’Astera, constitué des réseaux Santalis, UniQ, Paraph et well&well, trouve avec ce rapprochement l’opportunité de renforcer sa proximité et sa présence sur l’ensemble du territoire, mutualiser les réflexions, les ressources et les moyens, afin de mieux faire face aux enjeux de la pharmacie de demain.

Source : pharm-enews.fr

Animations sportives dans les pharmacies PharmaVie

Sensibilisation au sport, à l’activité physique des Français, l’occasion de passer des messages de prévention est bien là en ce mois de juillet. Dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris 2024 PharmaVie, groupe européen Phoenix, a décidé d’animer l’ensemble des officines de son réseau à travers une série d’initiatives axées sur le sport et la santé durant tout l’été. L’Ile-de-France et les villes olympiques sous pression. Le programme Sport & Santé mis en place par le groupement PharmaVie afin de célébrer l’esprit olympique et promouvoir des modes de vie sains, vise à sensibiliser ses clients à l’importance de l’activité physique et d’une alimentation équilibrée. « Les officines seront ainsi transformées en véritables lieux d’échange et d’animation, où les clients pourront participer à des animations, des démonstrations de produits et des conseils personnalisés » décrit PharmaVie dans un communiqué. Au-delà des conseils personnalisés, formulés par ses équipes officinales pour que chacun adopte des habitudes de vie plus actives et prenne soin de sa santé, PharmaVie propose une offre sélectionnée, des produits spécifiques, et des fiches conseils réalisées avec des laboratoires partenaires. Une offre de -10% sur une sélection de produits de ses marques de distributeur (MDD) Pharmaprix et PharmaVie ainsi que des cadeaux pour les patients seront également au programme de cet été dans les 400 pharmacies du groupement réparties sur le territoire français. Source : pharm-enews.fr

 

AILLEURS

 

Allemagne : de moins en moins de pharmacies pour de plus en plus de patients

Fin 2023, une pharmacie desservait en moyenne 4.819 personnes dans tout le pays, contre 3.909 dix ans auparavant, a annoncé vendredi dernier l’Office fédéral des statistiques à Wiesbaden. Des différences sont toutefois à noter entre les Länder. Ainsi, c’est à Brême que le nombre de personnes à approvisionner est le plus élevé (5.321 personnes), et en Sarre qu’il est le plus faible (3.781). Les cinq Länder de l’est de l’Allemagne se situent également en dessous de la moyenne, tandis que Berlin, avec 5.290 personnes à prendre en charge, arrive en deuxième position, juste derrière Brême. Selon la Fédération des associations de pharmaciens allemands (Abda), 500 pharmacies ont fermé leurs portes en 2023. Source : Der Spiegel.