Actualités du 15 au 19 septembre 2025

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Décision du CEPS : la double peine est donc actée pour le réseau officinal

Faisant suite à la réunion du Comité de suivi des génériques (CSG) qui s’est tenue le 18 septembre, la décision du CEPS est tombée le 19 septembre. Les économies attendues en année pleine pour 2025 sont évaluées à 198 millions d’euros, dont 177,3 millions d’euros sur les médicaments génériques. La mesure de régulation des prix et des TFR dans le répertoire des groupes génériques concerne 52 groupes génériques. Respectant son mandat, le CEPS acte ainsi la double peine pour le réseau officinal puisque la baisse du plafond des remises génériques s’accompagne en plus d’une baisse de prix des médicaments génériques. L’impact est d’un montant absolument inédit pour la profession officinale puisqu’il représente un montant cinq fois supérieur aux plans de baisses annuels habituels. A l’heure actuelle, il est inacceptable que les pharmaciens supportent l’intégralité de ces plans de baisse. Le réseau officinal est définitivement enterré par cette nouvelle décision économique. Les 15 000 manifestants du 18 septembre répartis dans les 50 cortèges présents sur le territoire métropolitain et d’outre-mer démontrent le mécontentement général de notre profession. Rappelons que si plus de 85% des officines en France ont baissé le rideau, c’est pour démontrer les dégâts certains d’une santé de proximité assassinée par des décisions étatiques inconsidérées.

Source : USPO.

Lien vers l’article du quotidien du pharmacien avec la liste des molécules concernées : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/baisse-de-prix-sur-les-generiques-le-ceps-ne-concede-rien-ou-presque?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20250919%5D&utm_content=20250919&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Federgy en grève le 18 septembre 2025

Les adhérents de Federgy sont en grève de la métropole à l’île de la Réunion et participent à une mobilisation massive aujourd’hui dans plusieurs villes de France. La chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies dénonce les baisses de prix des médicaments génériques à venir pour le 1er octobre et des remises qui étaient jusqu’alors accordées aux pharmaciens actées par la publication d’un arrêté ministériel en août 2025. Le président de Federgy, Alain Grollaud, a été reçu par le préfet de l’Indre pour évoquer la situation de la pharmacie d’officine et notamment les dangers de toucher au maillage territorial en milieu rural.

Lien vers l’article : https://www.federgy.com/2025/09/18/federgy-en-greve-le-18-septembre-2025/

Lien vers une sélection d’articles de presse :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/profession/socio-professionnel/manifestation-des-pharmaciens-du-18-septembre-les-industriels-se-gavent-les-patients-crient-famine

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/crise-des-remises-generiques-pourquoi-je-fais-greve-aujourdhui?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20250918%5D&utm_content=20250918&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

https://france3-regions.franceinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/5000-pharmacies-menacees-des-emplois-aussi-on-vous-explique-pourquoi-votre-pharmacien-sera-sans-doute-en-greve-ce-jeudi-3218519.html

https://www.huffingtonpost.fr/france/video/mobilisation-du-18-septembre-pompiers-pharmaciens-paysans-toutes-ces-professions-dans-les-rues-ce-jeudi_254951.html

https://www.ouest-france.fr/economie/greve/greve-du-18-septembre-pharmacies-fermees-ou-trouver-des-medicaments-au-mans-et-en-sarthe-46912a04-9450-11f0-ba23-92c6f4a2bc09

https://www.lardennais.fr/id748313/article/2025-09-17/greve-du-18-septembre-voici-les-pharmacies-qui-seront-ouvertes-ce-jeudi-dans-les

Tour de France des mobilisations :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/paris-les-pharmaciens-dans-la-rue-pour-reclamer-un-changement-de-leur-remuneration?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20250918%5D&utm_content=20250918&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/beziers-les-gilets-verts-dans-la-rue?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20250918%5D&utm_content=20250918&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/marseille-une-mobilisation-de-grande-ampleur?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20250918%5D&utm_content=20250918&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/profession/socio-professionnel/mobilisation-des-pharmaciens-le-18-septembre-le-gouvernement-avec-nous-pour-la-refonte-de-notre-remuneration?utm_source=sendinblue&utm_campaign=24h_infos_18_09_2025&utm_medium=email

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/tours-des-pyramides-de-cartons-dasri-devant-la-prefecture?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20250918%5D&utm_content=20250918&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/un-front-uni-des-pharmaciens-nantes?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20250918%5D&utm_content=20250918&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/dans-le-grand-est-les-pharmaciens-parlent-loreille-des-prefets?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20250918%5D&utm_content=20250918&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/les-pharmaciens-reunionnais-interpellent-le-prochain-ministre-de-la-sante?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20250918%5D&utm_content=20250918&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

L’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) avec les officinaux le 18 septembre 2025

Les étudiants en pharmacie soutiennent et rejoignent la mobilisation des pharmaciens d’officine à partir du 18 septembre 2025. Les étudiants en pharmacie, futurs professionnels de santé, sont déterminés à assurer la viabilité du réseau officinal, à protéger l’accès aux soins de proximité et à garantir la qualité de la formation pharmaceutique initiale. Cette mobilisation commune démontre l’unité de la profession, future et actuelle, autour du retrait de l’arrêté du 4 août 2025. Pour 6 millions de français, qui n’ont pas de médecin traitant, la pharmacie constitue un maillon indispensable de l’accès aux soins.

Lien vers le communiqué de presse : https://www.federgy.com/wp-content/uploads/2025/09/anepf-communiqu%C3%A9-18-septembre-2025.pdf

 

Grève du 18 septembre : l’Anprep, association de préparateurs, a soutenu la mobilisation

Craignant les conséquences négatives de la baisse des remises sur l’emploi et les salaires des préparateurs, l’Association nationale des préparateurs et techniciens en pharmacie d’officine (Anprep) a soutenu le mouvement de grève de ce 18 septembre 2025. L’Aprep s’inquiète des conséquences de cette mesure pour les préparateurs : pertes d’emploi, impact négatif sur l’évolution des salaires, déserts pharmaceutiques.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

La profession donne une semaine au Premier ministre pour abroger l’arrêté sur les remises génériques

Forte du succès de la mobilisation du 18 septembre, la profession veut à présent que ses revendications soient prises en compte par le gouvernement Lecornu, toujours pas formé. Les officinaux se donnent une semaine avant de décider des suites à donner à leur mouvement de protestation, si aucun accord n’est trouvé avec la future équipe ministérielle. Les syndicats n’écartent pas une nouvelle démonstration de force : « Nous déciderons en intersyndicale de la forme que pourrait prendre la prochaine mobilisation », poursuit Philippe Besset.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Lettre ouverte de l’Ordre des pharmaciens au Premier ministre et aux parlementaires : ne fragilisons pas le maillage officinal et l’accès aux soins !

Avec Bruno Galan, président du Conseil central des pharmaciens titulaires d’officine, Carine Wolf-Thal a  adressé au Premier ministre et aux parlementaires un message d’alerte. La décision de réduire les remises sur les médicaments génériques met en péril un modèle économique fragile, construit depuis des années. Elle menace directement la viabilité de nombreuses officines, et donc l’accès de nos concitoyens aux soins de proximité.

Lien vers la lettre :

https://media.licdn.com/dms/document/media/v2/D4E1FAQERymsUOXRcpg/feedshare-document-pdf-analyzed/B4EZlSYstrHoAY-/0/1758023832668?e=1758758400&v=beta&t=UrbWGGjymmpRP-LYpqjR94jVOpZ-MAJe-knblJG-nEs

Lien vers l’interview de Carine Wolf-Thal dans le quotidien du pharmacien : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/carine-wolf-thal-nous-envie-le-modele-de-la-pharmacie-francaise?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20250918%5D&utm_content=20250918&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

François Hollande : « L’État a un contrat moral avec les pharmaciens »

Parmi les soutiens politiques pour supprimer l’arrêté du 4 août encadrant les remises génériques, le nom de François Hollande a très vite circulé. L’ancien Président de la République et actuel député Parti socialiste (PS) de Corrèze explique pourquoi il défend les pharmaciens, et évoque déjà l’existence de déserts pharmaceutiques.

Extraits choisis : « Vous comptez défendre un amendement lors du prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) sur le sujet des remises ?

F.H.- Oui, je pense que le groupe socialiste va le faire, et pas seulement le groupe socialiste. Mais ce que je souhaite, c’est qu’on n’ait même pas besoin d’attendre le débat parlementaire et que ce soit déjà intégré dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. »

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Stop au mépris, oui pour la construction d’un projet santé avec les pharmaciens

Plutôt que de s’attaquer à la réalité du dérapage, l’État a choisi la facilité : imposer au générique à partir du 1er octobre une baisse de prix brutale de 200,5 millions d’euros en année pleine. Or, les génériques ne sont pas responsables du dérapage, à l’inverse ils font faire près de 2,5 milliards d’euros d’économies par an. Ils représentent un amortisseur indispensable face à l’inflation des prix des médicaments chers. La réunion du CEPS du 18 septembre prochain a clairement donné ces chiffres ce qui fait qu’aujourd’hui, plus personne ne peut contester nos calculs et leurs conséquences directes sur notre maillage officinal. Pour relever ce défi, l’arrêté litigieux doit être suspendu et la réunion du CEPS reportée, pour nous permettre de nous mettre ensemble au travail dans une véritable stratégie de dialogue et de rupture.

Lien vers le communiqué de presse : https://uspo.fr/stop-au-mepris-oui-pour-la-construction-dun-projet-sante-avec-les-pharmaciens/

Comment limiter les dépenses de la Sécu sans toucher aux remises

Généraliser la substitution, contraindre le médecin à mieux prescrire, adapter les conditionnements mais aussi établir 3 jours de carence en cas d’arrêt de travail : l’USPO dresse une liste de 26 propositions pour générer des économies à l’assurance-maladie, sans faire les poches des officinaux. Qui peuvent aussi s’y retrouver. Au total, si on se permet de tout cumuler, c’est plus de 50 milliards d’euros d’économies d’ici 2030. C’est bien plus que les 5,5 milliards d’euros que prévoyait de réaliser drastiquement le gouvernement démissionnaire de François Bayrou sur la santé en 2026, qui voulait doubler les franchises, revoir l’AME et réformer l’ALD, entre autres.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/comment-limiter-les-depenses-de-la-secu-sans-toucher-aux-remises?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20250916%5D&utm_content=20250916&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Loi Descrozaille : découvrez la proposition de loi qui donne plus de pouvoir aux fournisseurs

Déposée le 16 septembre par Stéphane Travert et Anne-Sophie Ronceret, la proposition de loi repose sur un article unique. Elle entend reconduire jusqu’en mars 2028 l’un des mécanismes phares de la loi Descrozaille : permettre à un fournisseur, faute d’accord signé au 1er mars, de rompre sa relation avec un distributeur sans risque juridique, ou de demander un préavis négocié avec un médiateur. En pratique, ce texte réaffirme une double faculté pour les fournisseurs lorsque les discussions n’aboutissent pas : mettre fin à la relation commerciale : à défaut de contrat signé au 1er mars, ou dans les deux mois suivant la mise en marché de certains produits saisonniers, le fournisseur peut rompre unilatéralement la relation. Surtout, il bénéficie d’une protection juridique : cette décision ne peut être qualifiée de « rupture brutale » au sens du Code de commerce, qui expose habituellement à des indemnisations lourdes.

Source : LSA.

 

Création d’un réseau « France Santé » : ce qu’il faut retenir de la visite du Premier ministre, Sébastien Lecornu, à Mâcon

Pour son premier déplacement officiel, le Premier ministre Sébastien Lecornu s’est rendu à Mâcon (Saône-et-Loire) ce samedi 13 septembre. Il a annoncé la création d’un réseau « France Santé », destiné à améliorer l’offre de soins sur le territoire national. Basé sur le modèle des maisons « France Services », qui proposent un guichet unique pour toutes sortes de démarches administratives, ce nouveau réseau doit permettre aux Français de bénéficier d’une offre de soins située à environ 30 minutes de chez eux. Une « priorité absolue » pour le ministre, qui espère la création de 5 000 guichets en deux ans, sans toutefois en chiffrer le coût. Par ailleurs, l’économiste Jean de Kervasdoué analyse dans Le Point l’annonce de Sébastien Lecornu visant à créer 5.000 maisons « France Santé » en 16 mois. L’objectif est de renforcer l’accès aux soins de proximité, mais se heurte à deux réalités: la pénurie de généralistes et un déficit cumulé d’environ 20 milliards d’€ de l’Assurance maladie et des hôpitaux. L’auteur souligne que moins de 1.000 maisons actuelles sont réellement pluriprofessionnelles et rappelle qu’ »il faut d’urgence que tous nos concitoyens aient accès, là où ils vivent, à une expertise médicale ».

Lien vers les articles :

https://france3-regions.franceinfo.fr/bourgogne-franche-comte/saone-et-loire/macon/creation-d-un-reseau-france-sante-ce-qu-il-faut-retenir-de-la-visite-du-premier-ministre-sebastien-lecornu-a-macon-3216350.html

https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/09/13/sebastien-lecornu-promet-de-batir-un-reseau-france-sante-pour-proposer-une-offre-de-soins-aux-francais-a-30-minutes-de-chez-eux_6640744_823449.html

 

Vers une adhésion plus stratégique

Les groupements misent désormais sur des profils ciblés et recherchent des pharmacies capables de s’intégrer pleinement dans un projet collectif. Le but ? Renforcer la cohésion du réseau pour créer de la valeur. S’il est important de s’approcher d’une taille « critique », les experts insistent sur la nécessité de bâtir un réseau fédéré. Le groupement Hello Pharmacie se distingue par sa stratégie à contre-courant du mouvement de massification actuel. « Nous ne démarchons pas et nous nous concentrons uniquement sur les demandes entrantes ».  affirme Marc Mougenot, le président du groupement. Source : Pharmacien business.

 

Lutte contre la vente et la publicité illégale de médicaments aGLP-1 : les actions de l’ANSM

Sur internet et les réseaux sociaux, les publicités et offres de ventes de produits présentés comme des analogues du GLP-1 (aGLP-1) se multiplient. Ces produits se présentent sous des formes diverses : stylos injecteurs, flacons, patchs, etc. Afin de faire cesser ces activités de ventes illégales, l’ANSM a saisi, dès avril 2025, le procureur de la République et réalisé plusieurs signalements sur le portail Pharos du ministère de l’intérieur. En parallèle, des mesures de police sanitaire visant à interdire la publicité et toute forme de vente en ligne des produits concernés sont en cours. En France, la vente en ligne de médicaments nécessitant une prescription médicale est illégale.

Lien vers l’article de l’Ordre : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/lutte-contre-la-vente-et-la-publicite-illegale-de-medicaments-aglp-1-les-actions-de-l-ansm

 

UFC-Que choisir réclame une transparence totale sur les prix des médicaments

Prenant l’exemple de l’anticancéreux pembrolizumab (Keytruda), l’association dénonce les « dérives du marché pharmaceutique » qui « mettent en péril la soutenabilité du système de santé et l’accès équitable aux soins ». Des experts proposent des pistes pour renégocier les prix avec les laboratoires.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/actu-medicale/medicament/ufc-que-choisir-reclame-une-transparence-totale-sur-les-prix-des-medicaments?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20250918%5D&utm_content=20250918&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm

 

MedGPT : un assistant IA français dédié aux professionnels de santé

La start-up française Synapse Medicine lance MedGPT, un assistant conversationnel médical conçu par des médecins et dédié aux professionnels de santé : médecins généralistes, spécialistes, dentistes, infirmières, sage-femmes et pharmaciens pour les accompagner dans leur pratique quotidienne. Grâce à l’IA, les utilisateurs peuvent lui poser tous types de questions médicales, simples ou complexes. « L’outil fournit des réponses appuyées sur des sources fiables, vérifiées, mises à jour en temps réel et sécurisées, spécifiquement adaptées à la pratique médicale en France », revendique Synapse Medecine. L’outil apporte notamment des éléments d’aide au diagnostic, des recommandations thérapeutiques personnalisées, des préconisations d’examens complémentaires, ainsi que des orientations vers des parcours de soins afin d’optimiser la prise en charge des patients. MedGPT a devancé ChatGPT (GPT5) de 7 points aux Épreuves Classantes Nationales (ECN) de médecine de 2023, concours de référence pour évaluer les connaissances à la fin du deuxième cycle d’étude médicale, en limitant les erreurs et imprécisions de ChatGPT « grâce à sa maîtrise du savoir médical français » explique la startup bordelaise. Les réponses générées par MedGPT sont fondées sur des référentiels français, et non des bases américaines. MedGPT est disponible dès à présent en version bêta. Le chatbot est pour le moment gratuit, mais soumis à une limite de cinq questions par jour et par utilisateur.

Lien vers MedGPT : https://medgpt.fr/

Source : pharm-enews.fr.

 

Michel-Édouard Leclerc aura-t-il sa carte à l’Ordre des pharmaciens ?

Le président du groupe E.Leclerc veut peser sur le débat pharmaceutique. Après avoir multiplié les offensives en faveur de l’ouverture du marché du médicament, il annonce son intention de demander à l’Ordre national des pharmaciens la création d’une section dédiée aux pharmaciens exerçant dans les parapharmacies de la grande distribution.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Nexum Pharma, la discrète start-up qui livre des médicaments avec Uber Eats

Les Echos s’intéressent à Nexum Pharma, créée fin 2022, et qui avance discrètement sur le marché de la livraison de médicaments en France. Un domaine à risque, marqué par l’échec de LivMed’s, mais que la start-up aborde différemment, en connectant les pharmaciens et la flotte d’Uber Eats, avec la promesse d’une livraison en moins de 30 minutes. Depuis la numérisation obligatoire des ordonnances, les médicaments peuvent être livrés via son application, lancée en juin. La start-up revendique 210 pharmacies partenaires et 280 utilisateurs directs. Pour autant, allié aux 131.000 utilisateurs quotidiens d’Uber Eats en France, le nombre de commandes est estimé en moyenne à entre 5.000 et 6.000 par mois (dont 90% en parapharmacie), et la flotte de livreurs à 65.000. « C’est moins le nombre que la couverture qui compte », pointe le fondateur Carlos Benejam Molero.

 

La PDA gratuite pour les EHPAD, ce n’est plus tenable

Depuis des années, les pharmaciens effectuent un service gratuit pour les Ehpad : la préparation des doses à administrer pour leurs résidents. Cet acte pourtant n’est ni encadré réglementairement ni rémunéré. Depuis le 10 septembre, les syndicats ont donné le mot d’ordre de dénoncer les contrats passés avec les Ehpad et d’alerter les ARS. Objectif : obtenir un encadrement sécurisé de cet acte. « Toutes les précautions sont prises pour ne pas impacter les patients, assure Alain Grollaud, président de Federgy, la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies. C’est un dispositif contractuel, entre deux parties, donc à chacun de respecter les préavis et conditions prévues dans son propre contrat. » Certains ont déjà mis le processus en route, d’autres prévoient de le faire. « Il n’est pas question de ne pas livrer les EHPAD, on livrera des boîtes, et ce sera à eux de préparer les piluliers pour tous leurs résidents, ils verront ce que c’est de le faire gratuitement. » Certains EHPAD ont prévenu les familles des résidents qu’une « réorganisation du circuit du médicament » est à prévoir et que cela représente une charge de travail supplémentaire pour le personnel soignant. Plus de temps de préparation, plus de vérifications, moins de disponibilité pour les autres tâches, notamment l’accompagnement au quotidien.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Les maires de France changent d’avis et soutiennent la régulation à l’installation des médecins

Alors qu’elle s’y était opposée au printemps, l’Association des maires de France (AMF) s’est finalement positionnée, lundi 15 septembre, en faveur d’une régulation à l’installation des médecins « sur la base de données récentes » et « à l’échelle la plus fine du territoire ».

Source : egora.

 

CHIFFRES

 

150 c’est le nombre de groupements et fédérations de pharmacies recensées en France, selon Gers data.

Le Comité économique des produits de santé (CEPS) s’apprête à trancher une nouvelle coupe inédite de 200 millions d’euros sur une cinquantaine de molécules génériques. La pilule est dure à avaler. Selon l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), pour 200 millions d’euros d’économies affichées par l’État, les pharmaciens perdront en réalité 350 millions d’euros, entre la baisse des marges et la disparition des remises.

Les pharmacies feront, elles aussi, front commun ce jeudi 18 septembre : neuf sur dix environ garderont le rideau baissé pour dénoncer la réduction des remises commerciales sur les génériques, une mesure destinée à réduire les dépenses de santé mais jugée catastrophique par la profession. Les organisations de pharmaciens (FSPF, Uspo, UNPF, Federgy, UDGPO) ont appelé les apothicaires et leurs salariés (préparateurs, magasiniers etc.) à « faire le plus de bruit possible » en organisant des manifestations locales – 84 autorisées au total. Le taux d’adhésion prévu à cette « journée d’interpellation » auprès du public et des élus, dont la date avait été arrêtée avant qu’elle ne soit aussi choisie par les centrales syndicales pour une journée de grève interprofessionnelle, se situe « entre 85 % et 90 % », a indiqué Philippe Besset, à la tête de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, le syndicat majoritaire. Source : Sud-Ouest.

Un tiers des femmes enceintes ont été vaccinées avec Abrysvo en 2024-2025, et les hospitalisations de nouveau-nés pour bronchiolite ont été inférieures de 10 points par rapport aux années précédentes, a annoncé Pfizer, laboratoire exploitant d’Abrysvo. Les données d’efficacité et de sécurité du vaccin après la première campagne sont jugées positives. Source : le quotidien du pharmacien.

Les petites pharmacies situées dans les territoires fragiles peuvent bénéficier d’une aide financière de l’assurance-maladie, sous conditions. Les dossiers sont à déposer avant le 15 octobre pour bénéficier de l’aide en 2025. Pour cette première année d’entrée en vigueur de l’aide, des contraintes juridiques limitent le nombre de bénéficiaires entre 200 et 300 pharmacies sur les 1 000 initialement prévues. L’assurance-maladie travaille pour faire bouger les lignes et attend le prochain véhicule législatif pour élargir le zonage des territoires considérés comme fragiles. « L’objectif est que l’on puisse revenir uniquement aux critères conventionnels et qu’on ne soit pas dépendant des critères de sectorisation par l’ARS », explique Marguerite Cazeneuve.

Un chiffre d’affaires en hausse de 4,68 % mais une marge brute globale qui se hisse péniblement à 1,20 %. Tels sont les indicateurs de l’activité au premier semestre 2025 présentés par les experts-comptables des réseaux CGP, Fiducial et Rydge (anciennement KPMG), le 17 septembre, lors de la « Journée de l’économie de l’officine » organisée par « Le Quotidien du pharmacien ». Ils confirment les tendances observées dans le bilan de l’année dernière. Source : le quotidien du pharmacien.

91% des entreprises déclarent utiliser l’IA pour réduire les tâches administratives, ce qui permet aux collaborateurs de gagner en moyenne plus de 3,5 heures par semaine. Source : Rapport Azumo“AI in the Workplace Statistics 2025 | Adoption, Impact & Trends”.

La suspension des revalorisations des kinésithérapeutes, prévues en juillet 2025 et reportées en janvier 2026, a représenté une véritable trahison pour les 80 000 kinésithérapeutes libéraux du pays, alors même que alors même que leurs revenus stagnent depuis une décennie, pendant que l’inflation a diminué de près de 20% leur pouvoir d’achat. En réponse, le 18 septembre 2025, les kinésithérapeutes étaient en grève et ont fermé leurs cabinets. Lien vers l’article : https://www.ffmkr.org/assets/press_release_document/2025/09/17/aea9dea8-83ef-494c-a035-087fe133a2c5-ffmkr-cp-17sept2025.pdf?s=82eb8c24ca3c40f65683e174c6035bee

La Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) a voté le 13 septembre une grève de la permanence des soins dès le 1er octobre, en réaction au protocole d’imagerie 2025-2027 qui prévoit 300 millions d’économies. « Quand l’Igas dit qu’elle veut sortir la radiologie du cadre conventionnel et interdire aux internes de rentrer en secteur 2, cela crée un problème de discrimination », dénonce le Dr Jean-Philippe Masson, président de la FNMR. Également ciblés par les économies, les biologistes, par la voix du SDBio, rejettent les « caricatures » et rappellent que 70% des diagnostics reposent sur la biologie, pour moins de 1,5% des dépenses de santé. Source : Le Quotidien du Médecin.

Dans une décision du 22 mai 2025, la cour d’appel de Chambéry confirme une décision du tribunal de Chambéry en ordonnant à Google la suppression d’une fiche Google My Business d’une chirurgienne-dentiste et condamne la société américaine à réparer le préjudice subi à hauteur de 10.000 euros. Lien vers l’article : https://www.egora.fr/gestion-du-cabinet/juridique/un-medecin-peut-il-faire-supprimer-une-fiche-google-creee-sans

234 millions d’euros. C’est le montant des remboursements des applis de santé par les caisses d’assurance-maladie allemandes depuis 2020 dans le cadre du DiGA (Digitale Gesundheitsanwendung). L’Allemagne en couvre aujourd’hui 56, prescrites par près de 60% des médecins.

Le Parisien rapporte la préparation d’un décret qui vise à réduire à 15% la prise en charge par l’Assurance-maladie des médicaments à service médical rendu faible pour les 14 millions d’assurés en Affection de longue durée. Jusqu’ici, ils bénéficient d’une prise en charge à 100%. La mesure, qui pourrait rapporter 90 millions d’€ d’économies par an, devrait entrer en vigueur à partir de février 2026. Parmi les médicaments concernés, le journal cite le Gaviscon® pour traiter le reflux gastro-œsophagien ou encore le Spasfon® contre les troubles digestifs. Leur coût pourrait donc peser directement sur le portefeuille des patients concernés. Le décret prévoit par ailleurs un changement pour les cures thermales: les soins des patients en ALD, auparavant pris en charge à 100% ne le seront plus qu’à 65%, soit le même niveau que pour les autres assurés. Une économie supplémentaire estimée à 25 millions d’€.

Novo Nordisk annonce l’arrêt de commercialisation de six spécialités antidiabétiques à base de répaglinide et d’insuline au 30 septembre prochain. En accord avec l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), Novo Nordisk a décidé d’arrêter la commercialisation des 3 dosages de la spécialité NovoNorm (répaglinide) ainsi que des insulines Actrapid Penfill, Insulatard Flexpen et Insulatar Penfill. Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/therapeutique/medicaments/fiches-medicaments/novo-nordisk-annonce-larret-de-plusieurs-antidiabetiques

Comme préconisé par la Haute Autorité de Santé dans son avis du 23 février 2023, les campagnes de vaccination contre le Covid-19 et contre la grippe saisonnière seront menées cette année encore de manière conjointe, à partir du 14 octobre 2025. S’agissant spécifiquement de la vaccination contre le Covid, un nouveau vaccin du stock Etat sera mis à disposition des effecteurs de la vaccination. Le portail de commandes ouvrira à compter du 22 septembre 2025. Lien vers le DGS urgent : https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/dgs-urgent_-_campagne_de_vaccination_contre_le_covid-19_a_l_automne_2025_.pdf

Après trois ans de développement, l’Éco Beauty Score est enfin déployé. Cette notation de A à E de l’impact des produits sur l’environnement est déjà adoptée par nombre de marques leaders et devrait peu à peu faire son apparition dans les rayons cosmétiques d’Europe. Sources : LSA, Pharmacien business.

24 400 : c’est le nombre de décès en Europe attribués aux vagues de chaleur de l’été 2025, selon une étude de l’Imperial College de Londres. Selon les chercheurs, les deux tiers de ces décès sont directement imputables au réchauffement climatique.

Plus de 4.600 événements indésirables graves liés aux soins ont été déclarés en 2024, dont 44% ont entraîné la mort du patient, selon la Haute Autorité de santé. Ces chiffres, publiés par Hospimedia et relayés par Le Figaro, sont en réalité très sous-estimés: une étude de 2019 évaluait entre 160.000 et 375.000 incidents annuels à l’hôpital. Les signalements ont pourtant progressé de 13% grâce à une meilleure connaissance du dispositif obligatoire depuis 2017, mais beaucoup de soignants hésitent encore à déclarer, par crainte de sanction. La moitié des incidents recensés ont été jugés « évitables », souvent survenus en période de sous-effectifs, la nuit ou le week-end. Les erreurs médicamenteuses, de diagnostic, liées au matériel ou à l’organisation figurent parmi les causes les plus fréquentes.

Dans un récent rapport, la Cour des comptes européenne note une aggravation des pénuries de médicaments dans l’UE. Entre 2022 et octobre 2024, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a reçu 136 signalements de pénuries critiques des autorités nationales. En mars 2024, 34 médicaments étaient en pénurie, dont 16 figuraient sur la liste des médicaments essentiels de la Commission européenne, comme les thrombolytiques, l’amoxicilline et les antidotes contre l’empoisonnement au cyanure. Selon le président de la Cour, Klaus-Heiner Lehne, cette situation pose un problème pour les patients, un défi pour les systèmes de santé et un signe de la vulnérabilité stratégique de l’UE en matière d’approvisionnement en médicaments.

Le déploiement de médecins généralistes volontaires deux jours par mois pour lutter contre les déserts médicaux commence à se mettre en place mais de façon chaotique, observe La Croix. Sur les 151 intercommunalités classées « zones rouges », certaines, comme la Nouvelle-Aquitaine, recensent déjà plus de 260 volontaires, tandis que d’autres n’ont pas encore lancé d’appel. « Ce n’est pas simplement ‘on arrive et on s’installe' », rappelle la Dr Alikada Moktaria, présidente de Médecins pour demain, soulignant l’absence d’outils adaptés. « L’idée n’est pas absurde, mais la méthode pose problème: c’est du bricolage », abonde le Dr Claude Bronner, président de l’URPS-ML du Grand Est. La rémunération est également jugée insuffisante. « C’est déshabiller Pierre pour habiller Paul. »

9 500 euros. C’est le coût d’une rentrée en première année de santé (Pass) pour un étudiant qui choisit une prépa privée, selon l’indicateur 2025 des cinq fédérations étudiantes de santé. Ce montant est trois fois plus élevé que pour un étudiant passant par le tutorat universitaire (3.180 € en moyenne). En LAS, l’écart reste marqué : 7.450 € en prépa privée contre 3.100 € en tutorat.

Selon l’ANSM, 40 spécialités sont aujourd’hui en rupture de stock et 126 en tension d’approvisionnement. Les classes concernées – antidépresseurs, statines, antihypertenseurs – touchent des millions de patients chroniques. Pour les pharmaciens, la gestion quotidienne vire à l’absurde : réassorts imprévisibles, substitutions fragiles et patients inquiets.

Près de Valenciennes, treize communes ont bénéficié d’une communication autour des TROD angine, dans l’espace public, la saison dernière. Résultat, le recours au service a fortement augmenté. Population, pharmaciens et élus applaudissent. Source : le quotidien du pharmacien.

Un décret, publié samedi 6 septembre, interdit la vente des « produits à usage oral contenant de la nicotine, à l’exception des médicaments et dispositifs médicaux ». Cette interdiction cible les sachets de nicotine et tout autre produit visant notamment un public jeune. L’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) a alerté en 2023 sur l’augmentation des intoxications dues à un taux élevé de nicotine. Source : le quotidien du pharmacien.

Plus de 252 000 médicaments, pour un total de plus de 707 000 euros, ont été jetés en une semaine au sein d’environ 200 hôpitaux et cliniques français, indique une étude lancée par le C2DS, un réseau de 940 établissements visant à réduire l’empreinte environnementale du système de santé, et le RésOMEDIT. Source : egora.

En moyenne, une officine génère 2,26 M€ de chiffre d’affaires HT. Pourtant, le titulaire ne dégage qu’une rémunération annuelle de 64 461 € (hors distribution éventuelle de dividendes). C’est à peine plus qu’un médecin généraliste et c’est nettement moins qu’un chirurgien-dentiste. L’explication est structurelle : 71 % du chiffre d’affaires est représenté par les achats revendus, les charges de personnel pèsent 11 %. Du coup, le résultat de l’exercice plafonne à 11 % avant impôt. Source : le moniteur des pharmacies.

Du 1er au 31 octobre 2025 se tiendra la 31ème campagne d’information et de mobilisation sur le dépistage précoce et de lutte contre les cancers du sein.

 

AILLEURS

 

Royaume-Uni : les pharmacies en ligne gagnent du terrain

De plus en plus nombreuses outre-manche, les pharmacies en ligne connaissent un essor soutenu grâce au NHS Electronic Prescription Service (EPS) ; qui permet de transmettre directement les ordonnances aux prestataires numériques. Ces services séduisent particulièrement les patients atteints de maladies chroniques ou à mobilité réduite, et constituent une alternative pratique aux pharmacies traditionnelles. Plusieurs acteurs majeurs comme Pharmacy2U ou Well Pharmacy, se sont déjà imposés, tandis que le marché attire des investissements croissants pour répondre à la demande de solutions de santé accessibles et digitalisées. C’est dans ce contexte que Suffolk Primary Care (SPC), un regroupement de centres de santé généralistes de Newsmarket, a annoncé l’acquisition de Pharmacy2Go, une plateforme en ligne basée dans le comté. Grâce à ce service, les patients peuvent commander leurs prescriptions en ligne à travers tout le pays. Ceux situés dans un rayon de 10 miles bénéficient d’une livraison gratuite, tandis que les autres ont la possibilité de retirer leurs médicaments via un automate installé à l’hôpital communautaire de Newmarket.

Source : Pharmacien Business

 

Etats-Unis : Donald Trump pourrait exempter certains médicaments des futurs droits de douane

Le président américain a indiqué qu’il « pourrait être disposé » à exclure certains produits pharmaceutiques des prochains accords commerciaux, rapporte Endpoints News. Un décret signé vendredi dernier crée en effet une liste spécifique, l’ »Annexe III », ouvrant la voie à un taux de droit de douane de 0%. Y figurent notamment des thérapies cellulaires, certains vaccins, des antibiotiques, hormones et autres substances chimiques définies comme des « articles non brevetés à usage pharmaceutique ». Selon Mollie Sitkowski, avocate spécialisée en commerce international chez Faegre Drinker, il pourrait s’agir de génériques ou de médicaments dont les brevets sont expirés. Les précédents accords avec l’Union européenne et le Japon prévoyaient déjà l’exemption des génériques.

Pour en savoir plus : https://euractiv.fr/news/industrie-pharmaceutique-les-etats-unis-sont-receptifs-aux-attentes-de-lue-selon-le-commissaire-a-la-sante/

 

Mexique : l’obésité infantile atteint un niveau record

Selon un rapport de l’Unicef cité par El País, 18% des enfants et adolescents mexicains de 5 à 19 ans souffrent d’obésité, un taux supérieur à la moyenne latino-américaine (16%), et proche de celui de l’Amérique du Nord (20%). L’organisation souligne que 40% des calories consommées par les moins de 20 ans proviennent de boissons sucrées et d’aliments ultratransformés. « Les enfants grandissent dans des environnements qui les incitent à acheter de la nourriture malsaine », alerte Cecilia de Bustos, responsable nutrition à l’Unicef Mexique. Le pays a déjà instauré des taxes sur les sodas et un étiquetage nutritionnel renforcé, mais l’agence appelle à des mesures supplémentaires pour freiner une tendance jugée alarmante.