ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Journée de mobilisation le 30 mai 2024
L’Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine (USPO) appelle à une « journée de mobilisation » le 30 mai avec la « fermeture de toutes les officines » en France. Le syndicat affirme qu’il « déposera un préavis de grève en conséquence ». « On en a marre, on nous balade », explique au Figaro son président, Pierre-Olivier Variot. Il pointe notamment le rapport du député Renaissance Marc Ferracci qui tend vers « une dérégulation de la pharmacie » et l’ouverture de la vente de médicaments « sur des plateformes en ligne (type Amazon) » et dans les « grandes surfaces ». À cela s’ajoute « l’entrée de groupes financiers dans les officines […] qui ne se fait pas sans intérêt ». En amont de la manifestation du jeudi 30 mai et afin de s’assurer de son plein succès, des étapes préliminaires sont indispensables pour l’USPO : – PÉTITION À DESTINATION DES PATIENTS – à partir du 18 avril 2024, sensibilisation de nos interlocuteurs, par la pétition auprès des patients et par l’envoi de lettre aux élus ; et GRÈVE DES GARDES – du 18 au 20 mai 2024. Par ailleurs, l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) s’allie officiellement au mouvement gréviste du 30 mai. Dans toutes les régions, ils soutiendront les pharmaciens pour défendre le métier.
Lien vers l’article : https://www.lefigaro.fr/social/penuries-de-medicaments-difficultes-economiques-les-syndicats-de-pharmaciens-appellent-a-la-greve-le-30-mai-20240420
Lien vers la pétition en ligne : https://www.change.org/p/apr%C3%A8s-les-d%C3%A9serts-m%C3%A9dicaux-les-d%C3%A9serts-pharmaceutiques?recruiter=751921612&recruited_by_id=b24960bc-9b2c-49fa-9cd3-b04f1a6be551&utm_source=share_petition&utm_campaign=share_for_starters_page&utm_medium=copylink
Lien vers l’affiche : https://uspo.fr/wp-content/uploads/2024/04/affiche-greve.pdf
Santé : renforçons d’urgence la politique vaccinale !
La campagne 2023-2024 de vaccination contre la grippe n’a pas eu le succès escompté. Malgré la baisse d’engouement lié à la pandémie de Covid-19, les scientifiques appellent à ne pas relâcher les efforts. À l’occasion de la semaine européenne de la vaccination, Elsa Biais-Sauvêtre veut faire de cet enjeu une priorité. Alors que la campagne 2023-2024 de vaccination contre la grippe et la Covid-19 s’est achevée il y a quelques semaines, une part significative des seniors et des adultes fragiles n’a pas eu recours à la vaccination et est restée sans protection face à des virus potentiellement mortels.
Chez les adolescents, malgré des efforts notables et significatifs avec la mise en place d’un parcours vaccinal à l’école, la France n’atteint toujours pas ses objectifs en termes de couverture vaccinale s’agissant du papillomavirus. Plus de 4 ans après le déclenchement de la pandémie de la Covid-19, ces constats interpellent et inquiètent. Elsa cite trois priorités: « D’abord, il s’agit d’améliorer la confiance dans la vaccination et dans la science », à travers par exemple la création d’un Observatoire de l’adhésion vaccinale. « Ensuite, il est urgent de simplifier l’accès à la vaccination et d’optimiser le suivi vaccinal pour augmenter la couverture vaccinale ». « Enfin, il est primordial d’accompagner la population comme les professionnels de santé dans l’utilisation des nouveaux outils numériques, pour un meilleur suivi du statut vaccinal des patients. »
Source : les échos.
Prolongation des précommandes des vaccins contre la grippe saisonnière et retrait du marché du vaccin Efluelda®
Par un DGS-Urgent, le ministère de la Santé informe les pharmaciens que le niveau des précommandes de vaccins contre la grippe saisonnière indique une volumétrie inférieure à l’objectif visé, ne permettant pas de répondre aux besoins de vaccination de la population française. Il invite les pharmaciens à revoir à la hausse, jusqu’au 15 mai 2024, les volumes précommandés. De plus, le ministère informe du retrait du marché du vaccin Efluelda® commercialisé par le laboratoire Sanofi dans les prochaines semaines. Cette décision n’affectera pas l’approvisionnement en vaccins antigrippaux, le laboratoire s’étant engagé à remplacer intégralement les précommandes du vaccin Efluelda® par le vaccin VaxigripTetra®.
Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/prolongation-des-precommandes-des-vaccins-contre-la-grippe-saisonniere-et-retrait-du-marche-du-vaccin-efluelda-R
Taxe lapin : le patient pourrait s’acheter le « droit moral » de ne pas honorer son rendez-vous chez le médecin
L’idée de la « taxe lapin », une pénalité de 5 euros en cas de non-présentation ou d’annulation tardive d’un rendez-vous chez le médecin, « pourrait se révéler contre-productive », met en garde un économiste, sur la base d’une expérimentation israélienne. De nombreux patients savent qu’annuler un rendez-vous au dernier moment gêne le médecin et, potentiellement, d’autres patients qui auraient pu avoir cet horaire. En payant 5 euros, il y a certes une incitation monétaire à la ponctualité, mais l’incitation morale disparaît », souligne-t-il.
Source : egora.
La FSPF reçue à Bercy : débrief
Activité économique en territoire fragile, financiarisation, divers projets de loi et autres préoccupations de la profession ont été mis sur la table, hier, lors d’un entretien entre le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et le numéro deux de la direction générale des entreprises. Si des convergences d’intérêts sont manifeste entre la profession, le ministère de l’Économie et le ministère de la Santé, la vigilance reste de mise du côté des pharmaciens. Le président de la FSPF a notamment émis des réserves sur la loi Macron 2 et le pacte de simplification qu’elle prévoit. Si le premier volet de ce texte, qui devrait être publié en juin, porte uniquement sur des questions transverses, comme la simplification des fiches de paie, le second volet prévu pour la rentrée de septembre contient des mesures directement en lien avec l’officine. C’est notamment le cas de la vente en ligne. « Le gouvernement, soucieux de barrer l’accès du marché français aux acteurs européens, veut à tout prix inciter les pharmaciens à s’engager davantage dans la distribution du médicament non remboursable sur Internet, voire à investir dans d’autres pays européens », analyse Philippe Besset. Une nécessité qui ne figure visiblement pas dans les priorités de la FSPF.
Prescription officinale d’antibiotiques : les points clés du projet d’arrêté
Les contours de la mission se précisent. Le projet d’arrêté fixant la liste des antibiotiques pouvant être délivrés sans ordonnance ou sur ordonnance conditionnelle après la réalisation du test rapide d’orientation diagnostique de l’angine et de la cystite, et définissant les arbres décisionnels ainsi que les modalités de la formation obligatoire vient d’être envoyé aux parties prenantes pour avis. Voici les principaux points à retenir avant d’éventuels amendements :
- la liste concernée des antibiotiques est la suivante : la fosfomycine trométamol et le pivmecillinam sont autorisés dans la cystite ; l’amoxicilline, le cefpodoxime proxétil, l’azithromycine et la clarithromycine sont autorisés dans l’angine de l’enfant de 3 ans et plus, s’y ajoute le cefuroxime axétil chez l’adulte (la josamycine fait également partie de la liste mais aucune spécialité en contenant n’est actuellement commercialisée).
- Des arbres décisionnels ont été élaborés sous forme de logigrammes pour définir les conditions dans lesquelles une délivrance d’antibiotiques est possible. Pour cela, le pharmacien devra être en capacité de prendre la température du patient ainsi que de mesurer sa pression artérielle et sa fréquence cardiaque et respiratoire. Le projet d’arrêté impose donc au pharmacien de disposer d’un thermomètre et d’un tensiomètre. S’y ajoute un pèse-personne pour peser les enfants en cas d’angine bactérienne et adapter la posologie de l’antibiotique le cas échéant. De même, le local doit disposer de sanitaires permettant d’assurer la réalisation du test urinaire d’orientation diagnostique dans le respect des règles d’hygiène.
- Pour pouvoir réaliser cette délivrance d’antibiotiques sans ordonnance ou sur ordonnance conditionnelle, le pharmacien doit avoir suivi une formation dispensée par un organisme de formation indépendant des laboratoires pharmaceutiques. Le contenu de la formation est défini dans le projet d’arrêté et comprend, dans le cadre de la prise en charge d’une angine, une partie théorique de 4 heures qui peut être réalisée en e-learning et une formation pratique d’une heure qui peut être réalisée en présentiel ou en classe virtuel. La formation pour la cystite aiguë est d’une durée de 4 heures dont tout ou partie peut être réalisée en présentiel. L’attestation de formation devra être envoyée à l’Ordre des pharmaciens avec la déclaration de l’activité. Seules deux situations dispensent les pharmaciens de cette formation. Il s’agit des pharmaciens formés dans le cadre du protocole de coordination dans une structure d’exercice coordonné ou d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) ou du projet Osys, ainsi que, pour la partie pratique de la formation « angine », des pharmaciens ayant suivi la formation prévue dans l’arrêté du 29 juin 2021.
Source : le moniteur des pharmacies.
Médicaments hybrides : un registre pour pouvoir les substituer
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé le 22 avril 2024 la création d’un registre des groupes hybrides. Le médecin reste libre d’exclure la substitution par un médicament hybride dans deux cas : – prescription chez un enfant de moins de 6 ans lorsqu’aucune spécialité du même groupe hybride n’a une forme galénique adaptée alors que la spécialité de référence permet cette administration, – prescription chez un patient qui présente une contre-indication formelle et démontrée à un excipient à effet notoire présent dans une spécialité hybride mais pas dans le médicament de référence. Une mention spécifique et justifiée doit alors figurer sur l’ordonnance. A ce jour, le registre des groupes hybrides comporte 9 groupes, tous administrables par voie inhalée :
- béclométasone 100 µg/dose + formotérol 6 µg/dose en solution pour inhalation, avec pour médicament de référence Innovair 100/6 µg/dose ;
- propionate de fluticasone 125 µg/dose et 250 µg/doses en suspension pour inhalation (Flixotide 125 µg/dose et Flixotide 250 µg/dose);
- propionate de fluticasone /salmétérol 100 µg/50 µg/dose, 250 µg/50 µg/dose et 500 µg/50 µg/dose en poudre pour inhalation en récipient unidose (Seretide Diskus 100 µg/50µg/dose, Seretide Diskus 250 µg/50 µg/dose et Seretide Diskus 500 µg/50 µg/dose) ;
- propionate de fluticasone /salmétérol 125 µg/25 µg/dose et 250 µg/25 µg/dose en suspension pour inhalation (Seretide 125 µg/25 µg/dose et Seretide 250 µg/25 µg/dose) ;
- tiotropium 18 µg en poudre pour inhalation en gélule (Spiriva 18 µg).
Les pharmaciens peuvent donc substituer ces médicaments sans incitation financière.
Sources : le quotidien du pharmacien et le moniteur des pharmacies.
Du 22 au 28 avril : Semaine européenne de la vaccination
La Semaine européenne de la vaccination, coordonnée en France par Santé publique France et le ministère chargé de la Santé, se déroulera du 22 au 28 avril 2024. Tous les professionnels de santé – notamment les pharmaciens – sont invités à y participer. Cette campagne a pour objectif de rappeler au public l’importance de se vacciner et de mettre à jour ses vaccinations tout au long de sa vie. Le thème national retenu pour l’édition 2024 est « l’aller vers ». Cette semaine sera ainsi une occasion supplémentaire de relayer auprès du public les recommandations vaccinales en vigueur, de lui proposer de vérifier son statut vaccinal et d’effectuer si besoin les rappels ou les rattrapages recommandés.
Lien vers l’article de l’Ordre des pharmaciens :
Projet de loi simplification : les pharmaciens vont-ils dire au revoir à la paperasse ?
Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, a présenté mercredi 24 avril en Conseil des ministres un plan visant à débarrasser les entreprises de la « paperasse », via notamment un nouveau bulletin de salaire. Objectif ? Aider des patrons de TPE et PME « exaspérés » par les tâches administratives, auxquelles ils consacrent « en moyenne huit heures par semaine », soit l’équivalent de trois points de PIB (produit intérieur brut) par an.
Lien vers l’article :
Biothérapies : fin de la prescription initiale hospitalière pour certaines d’entre elles
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) modifie, à compter du 17 avril 2024, les conditions de prescription et de délivrance de certaines biothérapies administrées par voie sous-cutanée (traitement de maladies inflammatoires chroniques en rhumatologie, gastroentérologie, dermatologie, pneumologie, allergologie, oto-rhino-laryngologie et ophtalmologie). Elles peuvent être initiées en ville par les médecins spécialistes concernés.
Lien vers l’article :
Entretiens anticancéreux oraux : lancez-vous dès maintenant !
Afin de redynamiser les entretiens anticancéreux, l’Assurance Maladie souhaite mettre en place une meilleure coordination entre les prescripteurs et les pharmaciens. Dans cette optique, elle prévoit d’introduire les entretiens anticancéreux auprès des médecins prescripteurs dans les établissements de santé, afin qu’ils puissent en informer leurs patients. En outre, elle envisage la création d’une fiche de liaison pour faciliter les échanges entre les différents acteurs. Cependant, l’USPO a exprimé des réserves sur la proposition de l’Assurance Maladie de rendre accessible aux patients les coordonnées des officines proposant ces entretiens. Par des actions locales en Commission Paritaire, l’USPO a obtenu que l’Assurance Maladie fasse la promotion de ces entretiens sans pour autant promouvoir les pharmacies qui les réalisent actuellement.
Source : USPO.
Pour neuf pharmaciens sur dix, la pharmacie doit moderniser ses outils de gestion
Pour la première fois, l’Observatoire de l’innovation en pharmacie d’officine (PharmedInsight, La Pharmacie Digitale et Health Analytica) a sondé les attentes des titulaires et des préparateurs en matière de solutions existantes et à venir dans les différents champs de l’exercice officinal. Y compris dans leurs besoins en investissement. Équipes officinales et titulaires s’accordent pour 90 % d’entre eux pour reconnaître que la pharmacie doit moderniser ses outils de gestion et pilotage. Les titulaires déclarent d’ailleurs vouloir investir d’ici à trois ans dans la gestion du back-office : plateformes de déstockage des invendus, moteurs d’IA pour sécuriser la dispensation, plateformes collaboratives d’achats/vente entre pharmaciens et ERP. Côté marketing relationnel, ils envisagent acquérir des écrans et bornes numériques d’information et de conseil tandis que l’investissement dans les solutions de services santé sera incarné prioritairement par des logiciels de gestion des missions pharmaceutiques. On notera que les outils de communication entre membres de l’équipe sont cités par près de huit préparateurs sur dix comme requérant une innovation. Côté titulaires, ce taux tombe à 56 % ! La même proportion de gérants d’officines réclame des outils innovants dans la livraison à domicile et le développement durable.
Source : le quotidien du pharmacien.
PrepOrdo, une solution pour anticiper les besoins des malades chroniques
PrepOrdo a été conçu pour répondre à un enjeu crucial d’anticipation dans la délivrance des traitements contre les maladies chroniques. Cette application web envoie automatiquement un SMS au patient pour l’aviser de la disponibilité de ses médicaments, lui évitant ainsi des déplacements inutiles et une interruption de traitement.
Source : le quotidien du pharmacien.
Pourquoi les médecins et le gouvernement ont intérêt à renouer le dialogue
Les négociations entre l’Assurance Maladie et les médecins libéraux ont déraillé dans la dernière ligne droite. Lancées en novembre, elles sont suspendues depuis le début du mois d’avril, sur fond de désaccord sur la stratégie du gouvernement en matière de santé. En coulisses, les discussions vont toutefois bon train, signe que ni l’exécutif ni les praticiens n’ont intérêt à laisser pourrir la situation. « Le gouvernement a massacré les négociations », se désole Franck Devulder, président du syndicat CSMF tout en insistant sur le fait qu’«il faut reprendre » le dialogue. « Avenir Spé reste mobilisé pour conclure une convention favorable aux spécialistes », a encore déclaré, il y a quelques jours, le principal syndicat de spécialistes. Les négociations (dites conventionnelles) doivent permettre de redéfinir les règles du jeu entre la Sécurité sociale et les médecins de ville, notamment les rémunérations.
Source : les échos.
Alternance : vers la fin de l’aide de 6 000 euros ?
Le ministère du Travail a envoyé aux partenaires sociaux un projet de décret qui vise à supprimer à compter du 1er mai l’aide à l’embauche pour les alternants en contrat de professionnalisation. Une décision critiquée par les pharmaciens. « A l’officine sur les 7 000 apprenants en alternance, 500 sont en contrat de professionnalisation. Pourquoi arbitrer dans ce sens alors que l’apprentissage est l’une des réussites de cette présidence ? », détaille Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
Source : le moniteur des pharmacies.
Sérialisation: la DGS recommande aux ARS de ne plus sanctionner les officines contrevenantes pour donner la priorité aux CPAM
Une note d’information de la direction générale de la santé (DGS), publiée au Bulletin officiel le 15 avril, recommande aux agences régionales de santé (ARS) de ne plus sanctionner une officine ne respectant pas ses obligations en matière de sérialisation afin de laisser la priorité à la procédure de pénalité financière des caisses primaires d’assurance maladie (CPAM).
Lien vers l’article : https://www.ticpharma.com/Story?id=2571
CHIFFRES
L’assurance-maladie a proposé un nouveau tarif aux pharmaciens pour la réalisation des TROD angine et cystite : 12 euros. Pas assez pour les syndicats. Source : le quotidien du pharmacien.
Invité sur France Info, samedi 20 avril, Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) dénonçait les problèmes engendrés par la pénurie de médicaments. « La pénurie de médicaments représente 12 heures de recherche de médicaments par semaine pour une pharmacie moyenne. Ce sont 12 heures pendant lesquelles on ne peut pas prendre en charge des patients, pendant lesquelles on va se heurter à des patients fatigués, irrités de ne pas avoir leur traitement, 12 heures pendant lesquelles on va déranger des médecins pour savoir par quel traitement il faut remplacer [le traitement manquant] », explique-t-il au micro de la radio publique.
En croissance respective de 9,1 et de 7 %, les marchés de l’hygiène-beauté et des compléments alimentaires sauvent la mise sur un marché des produits en vente libre pénalisé par le recul de la médication familiale, en 2023, selon une analyse IQVIA.
L’Assurance-maladie et les syndicats d’infirmiers se sont retrouvés le 18 avril pour faire un « premier tour des sujets sur la table » des évolutions du métier. Au programme: rémunérations, nouvelles compétences, prévention… Autant de sujets autour de l’accès aux soins, à l’heure où ces 650.000 professionnels paramédicaux (dont environ 130.000 libéraux) sont érigés en solution face au manque de médecins. « L’enjeu n’est pas du tout de remplacer les médecins, mais de reconnaître les rôles et les compétences de chacun », a assuré le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, qui envisage notamment la création d’une « consultation en soins infirmiers ».
« Aujourd’hui, 15 % à 20 % des cabinets d’imagerie sont dans les mains d’acteurs financiers, avec des professionnels qui perdent le contrôle de leur outil de travail. On doit stopper cette évolution, on ne veut pas finir comme les biologistes. » La biologie médicale privée a en effet connu entre 2010 et 2020 une transformation sans précédent, marquée par des rachats massifs de laboratoires par des groupes financiers, au point que les indépendants ne représenteraient aujourd’hui que 25 % du secteur. Source : Le Monde.
Près de deux Français sur trois (63%) jugent que le système de santé fonctionne mal, voire très mal, selon un sondage CSA-Havas Red Health pour La Tribune. Un constat sévère, qui s’amplifie avec l’âge: tandis que 40% des « 18-24 ans » estiment que le système de santé dysfonctionne, cette part monte à 71% chez les « 65 ans et plus ». Surtout, peu de Français ont confiance dans l’avenir: 71% considèrent que l’organisation de la santé hexagonale n’évolue pas dans le bon sens.
Moins d’un Français sur deux sait avec certitude que son carnet de vaccination est à jour, selon une enquête Ipsos pour le laboratoire GSK, rapportée par Le Parisien. « Ce n’est pas lié à une hésitation vaccinale, mais à la complexité du calendrier et des règles, qu’il faut simplifier », constate Anne-Claude Crémieux, présidente de la commission technique des vaccinations (CTV) de la Haute Autorité de santé (HAS), alors que démarre ce lundi la Semaine européenne de la vaccination. « L’accumulation de nouveaux vaccins brouille la compréhension », abonde Anne-Claude Crémieux, qui plaide pour une organisation autour des « âges de la vie auxquels on est le plus vulnérable aux infections: le nourrisson, l’adolescent du fait des contacts sociaux, la femme enceinte et la personne âgée ».
En pleine réforme des soins palliatifs, le gouvernement souhaite développer le bénévolat. Déjà, près de 6.000 personnes, partout en France, consacrent au moins une demi-journée par semaine à l’accompagnement de personnes en fin de vie, en unité de soins palliatifs, à l’hôpital, à domicile, ou plus rarement en Ehpad, note La Croix. Un nombre que la ministre de la Santé Catherine Vautrin souhaite doubler d’ici à dix ans, dans le cadre de la stratégie décennale destinée à renforcer les soins palliatifs.
De 1990 à 2019, à l’échelle globale, les cas de cancer chez les moins de 50 ans ont augmenté de 80%, touchant prioritairement des organes de la digestion, soit des cancers colorectaux liés au régime alimentaire et au mode de vie, indiquent Les Échos, en citant une récente étude publiée dans le BMJ Oncology.
L’arrêt par Sanofi de 70% de ses programmes de R&D en oncologie va entraîner un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) dans plusieurs sites du groupe. Au total, quelque 1.200 postes devraient disparaître, dont 330 en France entre 2024 et 2025, sur les 3.200 employés R&D en France (environ 4.000 avec son pôle lyonnais sur les vaccins). Source : Les échos.
Plus de huit personnes sur dix sont favorables à la vaccination en général, selon Santé publique France. Chez les adultes, les couvertures vaccinales contre la grippe et le Covid-19 « restent insuffisantes chez les personnes à risque ». Un peu plus de la moitié des 65 ans et plus (54 %) ont été vaccinés contre la grippe pendant la saison 2023-2024, soit 2,2 points en moins qu’un an auparavant ; ainsi qu’un peu plus d’un quart (25,4 %) des moins de 65 ans à risque de forme grave, soit 6,2 points en moins. Contre le Covid-19, seul un tiers des 65 ans et plus ont été vaccinés. Source : le Monde.
Le conseil départemental de l’Ordre des médecins de Côte-d’Or a enregistré quatre signalements pour des agressions (verbales ou physiques) de praticiens la semaine dernière. Face à la hausse de ces actes, son président prône la « tolérance zéro ». Source : egora.
Alors que les places de stationnement gratuites se font de plus en plus rares, les infirmières libérales peinent trop souvent à éviter les contraventions lors de leurs visites à domicile. Dans les Hauts-de-Seine, l’une d’elle a reçu plus de 6 500 euros de contraventions en seulement deux ans. Début 2023, une proposition de loi visant à créer une carte de stationnement gratuite pour les infirmiers libéraux a été déposée à l’Assemblée nationale, sans qu’il n’y ait d’avancée depuis. Source : egora.
L’Académie nationale de médecine, investie depuis plus de deux siècles dans la promotion et la défense des vaccins, proclame sa Grande Cause pour 2024, axée sur LES VACCINS. Par le biais de débats ouverts à tous, organisés avec ses membres et de nombreux experts, elle vise à sensibiliser et à étendre la couverture vaccinale en diffusant des informations fiables. Son objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre les mécanismes des vaccins, favorisant ainsi une adhésion accrue à la vaccination.
Dans le cadre de ses actions de lutte contre les fraudes, l’Assurance Maladie engage de nouvelles procédures de déconventionnement à l’encontre de 10 centres de santé dentaires d’un même réseau, pour des durées allant de 1 à 5 ans et à compter du 13 mai 2024. Cela porte ainsi le nombre de centres de santé déconventionnés pour des pratiques frauduleuses à 31 centres, depuis janvier 2023. Lien vers le communiqué de presse : https://www.assurance-maladie.ameli.fr/presse/2024-04-23-cp-deconventionnement-10-centres#:~:text=Dans%20le%20cadre%20de%20ses,compter%20du%2013%20mai%202024.
Les résultats inquiétants d’un test en laboratoire exclusif sur 13 crèmes solaires visage étiquetées SPF 50 ou 50+ révèlent qu’un tiers de ces produits n’assure pas le niveau de protection affiché. Au vu de la forte proportion d’étiquetages potentiellement trompeurs, l’UFC-Que Choisir met en demeure les fabricants de rendre leurs produits conformes aux indices affichés ou à défaut de les retirer, et se réserve la possibilité d’engager toute action utile en justice. En outre, l’Association demande à la DGCCRF de sanctionner les marques commercialisant de tels produits, d’intensifier les contrôles et de prendre les mesures pour faire cesser ces pratiques. Lien vers le communiqué de presse : https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-cremes-solaires-visage-plus-d-un-tiers-des-produits-analyses-insuffisamment-protecteurs-n122058/
La campagne printanière 2024 de vaccination contre le Covid-19 a démarré le 15 avril, afin d’assurer une protection pendant l’été et notamment les Jeux olympiques. Elle s’adresse tout particulièrement aux personnes les plus fragiles :
- personnes âgées de 80 ans ou plus ;
- patients immunodéprimés, quel que soit leur âge ;
- résidents des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et des unités de soins de longue durée (USLD), quel que soit leur âge. La vaccination par Comirnaty Omicron XBB.1.5 ou Nuvaxovid XBB.1.5 est possible à partir de 3 mois après la dernière injection ou infection par le Sars-CoV-2. Cette campagne printanière devrait prendre fin le 16 juin 2024, sauf si la situation épidémiologique nécessite sa prolongation d’un mois. Source : le moniteur des pharmacies.
La baisse de 5 à 10 % du prix fabricant hors taxe (PFHT) d’une centaine de présentations d’amoxicilline et d’amoxicilline/acide clavulanique annoncé au Journal officiel (J0) le 9 avril dernier, et qui devait prendre effet le 1er mai 2024, a finalement été abrogée. Source : le moniteur des pharmacies.
Le Leem a sollicité une analyse du cabinet Simon-Kucher & Partners (SKP) sur les prix des 450 molécules essentielles qui figurent dans la liste établie par le ministère de la Santé en 2023. Pour rappel, cette liste est destinée à prioriser les médicaments dont la relocalisation doit permettre à la France d’assurer sa souveraineté sanitaire. Ces 450 médicaments sont pour la plupart des molécules anciennes. Il résulte de l’analyse de SKP que :
- les prix de ces médicaments sont globalement plus bas que ceux du reste du marché français : 56 % ont un prix fabricant hors taxe unitaire inférieur à 1 € et 36 % inférieur à 25 centimes, contre respectivement 41 % et 26 % pour les autres médicaments qui ne sont pas considérés comme essentiels ;
- leurs prix sont en moyenne entre 15 % et 30 % plus bas en France qu’en Allemagne, au Royaume-Uni, en Espagne et en Italie.
Par ailleurs, le Leem relève que les hausses de prix des médicaments restent très minoritaires en France par rapport au nombre de baisses : 9 hausses contre 499 baisses en 2022. En 2023, il y a eu 24 hausses. Source : le moniteur des pharmacies.
Soutenue par plus de 3 500 confrères, Hélène Roy, pharmacienne à Dijon, alerte, dans une tribune au « Monde », sur la situation économique des officines menacées de disparition, alors qu’elles remplissent des missions d’équilibre du territoire. En janvier 2024, 36 officines ont ainsi fermé définitivement leurs portes. Au total, en 12 ans, 4 000 pharmacies ont disparu remettant en cause, selon ses termes « l’exemplarité du maillage territorial ». Lien vers l’article : https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/15/quels-fonds-de-pension-acheteront-les-pharmacies-rurales-fragiles_6227990_3232.html
La déclaration réglementaire du chiffre d’affaires et du nombre de pharmaciens adjoints d’une pharmacie doit obligatoirement être effectuée de manière dématérialisée à partir du portail de déclaration. Cette année, le portail est ouvert du 2 avril 2024 au 30 juin 2024 (date limite de réponse).
La CPAM 38 a envoyé à plusieurs pharmacies du département des indus pour médicaments chers sur des ordonnances possiblement fausses pour 110 000 euros. Grâce à la mobilisation du syndicat USPO, l’annulation complète des indus injustifiés a été obtenue. Il est important de vérifier systématiquement la validité des prescriptions à l’aide de la procédure spécifique sur les médicaments de plus de 300 euros et d’apposer la mention « dispensation sécurisée ».
L’ANSM informe de la présence possible de seringues défectueuses dans le lot 23J09 de la spécialité Keppra® 100 mg/mL solution buvable (CIP : 34009 398 275 9 9). Ce défaut qualité concerne un défaut d’impression au niveau de la seringue : l’encre rouge sur les seringues doseuses de 3 mL peut être décollée après frottement. Le produit non conforme devra faire l’objet d’une réclamation à UCB Pharma au 01 47 29 44 35.
Près d’une femme active sur quatre en France (23%) est dans un état de santé mentale critique ou à risque en France, contre 15% du côté de leurs homologues masculins, selon le baromètre de la santé mentale de la start-up Teale. « Ce résultat se constate dans tous les secteurs et quelle que soit la taille de l’entreprise, des start-up aux géants de l’industrie, en passant par les cabinets de conseil et les PME », explique aux Echos Geoffroy Verzat, cofondateur de Teale. « La surcharge mentale, aussi bien professionnelle que personnelle, crée un déséquilibre qui les impacte au travail, et ce relativement plus que les hommes. »
La perspective d’un rachat de Biogaran par un spécialiste indien des génériques inquiète les autorités. Interrogé sur RMC, le ministre délégué à l’Industrie, Roland Lescure, a dénoncé le projet. « Cela fait des mois qu’on met en place une politique pro-active pour faire venir de grands laboratoires pharmaceutiques en France, Pfizer, AstraZeneca, Novo Nordisk, ils viennent en France et c’est le moment que choisit le laboratoire Servier pour vendre (…). Ça, je le regrette », a-t-il insisté. En cas de rachat, la production de Biogaran serait facilement délocalisable. Elle est en effet aujourd’hui réalisée par des façonniers français et européens, via des contrats de sous-traitance de quelques années. Ces derniers représenteraient 8.000 emplois.
367 praticiens de l’AP-HP réalisent des « consultations privées » au sein de l’hôpital public. Leurs honoraires ont atteint 112.620 euros l’an dernier (avant versement d’une redevance de 15 % et 60 % à l’hôpital), soit une progression de 25% par rapport à 2022.
42 jours sont nécessaires, en moyenne, pour obtenir un rendez-vous chez un cardiologue sur la plateforme Doctolib. L’attente est de trois jours pour un généraliste. Doctolib note ainsi que les délais médians sur sa plateforme n’ont pas évolué, « ou peu », entre 2021 et 2023.
1.679 cas importés de dengue ont été recensés en France métropolitaine depuis le 1er janvier, contre 131 en 2023 sur la même période. « Nous sommes face à une situation inédite », a observé le directeur général de la Santé, le Dr Grégory Emery. Ces cas concernent des personnes ayant voyagé dans les régions du monde, notamment les Antilles françaises, où circule ce virus transmis par les moustiques-tigres. Didier Fontenille, spécialiste des moustiques et directeur de recherche à l’IRD, s’attend désormais à une nouvelle hausse avec l’arrivée de nombreux voyageurs pendant les Jeux olympiques.
La ministre déléguée aux Personnes âgées, Fadila Khattabi, annonce au Figaro une hausse de 5% du financement de l’Etat des Ephad. Pour le privé commercial, le soutien sera de 3%. Ce coup de pouce d’un montant global de 650 millions sera toutefois conditionné à un accord – en cours de négociation – sur les bas salaires. Parallèlement, le gouvernement entend engager une réforme plus structurelle du financement des Ehpad, très complexe, puisqu’il dépend à la fois de la Sécurité sociale (partie « soins »), des départements (« dépendance »), enfin des personnes âgées et de leurs familles (« hébergement »).
L’envolée de l’inflation favorise la restauration rapide et les produits transformés, en particulier chez les jeunes, rapporte Le Figaro. Alors que 81% des Français consomment plusieurs fois par semaine des fruits et des légumes frais, selon une enquête publiée en mars par Harris Interactive, les 15-24 ans ne sont que 66% à manger des fruits frais et 72% des légumes frais. « L’obésité représente un coût de plus de 10 milliards d’€ par an », souligne Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée de la Consommation, qui prépare des mesures pour « renforcer l’éducation alimentaire des Français, notamment des enfants ».
31.000 supercentenaires (vivant plus de 110 ans) ont été recensés en France en 2023 par l’Institut national d’études démographiques (Ined). La hausse est spectaculaire, alors qu’ils étaient 200 en 1950, 1.000 en 1970, 8.000 en 2000. L’Insee projette plus de 200.000 centenaires en 2070.
Doctolib a passé en revue les 200 millions de consultations réservées sur sa plateforme en ligne (dont cinq millions de téléconsultations) en 2023 auprès de 75.000 professionnels de santé pour établir les temps d’attente moyens des rendez-vous médicaux. Il en ressort une situation « moins alarmiste que les ressentis des patients ». Ainsi, la moitié des rendez-vous chez les généralistes sont obtenus en moins de trois jours sur la plateforme et 33% des consultations sont effectuées dans les 24 heures après la prise de rendez-vous. Viennent ensuite les pédiatres (50% des rendez-vous obtenus en moins de sept jours), les dentistes et les sages-femmes (11 jours), les psychiatres (16 jours), les gynécologues (22 jours), et les ophtalmologistes (25 jours). Les dermatologues (36 jours) et les cardiologues (42 jours) ont les délais les plus longs.
Dans une étude publiée mercredi, l’OMS évalue à au moins 154 millions le nombre de vies sauvées grâce aux vaccins. Cette invention, parmi « les plus puissantes de l’histoire », a directement contribué à réduire la mortalité infantile de 40% dans le monde et de plus de 50% dans la région africaine. L’étude montre que la vaccination contre la rougeole est celle qui a eu l’impact le plus significatif sur la réduction de la mortalité infantile, représentant 60% des vies sauvées. Par ailleurs, la vaccination contre la polio a épargné plus de 20 millions de personnes, qui autrement auraient été paralysées. « Grâce aux vaccins, la variole a été éradiquée, la polio est sur le point de succomber et grâce au développement récent de vaccins contre des maladies comme le paludisme et le cancer du col de l’utérus, nous repoussons les frontières de la maladie », a salué le directeur général de l’OMS. Libération.
La propagation de la grippe aviaire continue d’inquiéter les Etats-Unis. Après avoir été retrouvées dans du lait cru, des traces du virus H5N1 ont été identifiées dans du lait de vache pasteurisé, a annoncé l’Agence américaine du médicament (FDA) ce mardi 23 avril. «Si un virus est détecté dans le lait cru, la pasteurisation est généralement censée éliminer les agents pathogènes à un niveau qui ne présente pas de risque pour la santé des consommateurs», tempère la FDA . Source : Libération.
La consommation de certains additifs alimentaires émulsifiants « serait associée à un risque accru de diabète de type 2 », selon une étude, menée par des chercheurs et chercheuses, notamment de l’Inserm, de l’Inrae, de l’université Paris Cité ou encore du Cnam, publiée mercredi 24 avril, dans la revue Lancet Diabetes & Endocrinology. Les émulsifiants sont parmi les additifs les plus fréquemment utilisés par l’industrie agroalimentaire. Leur usage vise à améliorer la texture des produits tout en prolongeant leur durée de conservation. Ils sont souvent ajoutés aux aliments industriels transformés et emballés tels que certaines pâtisseries, gâteaux et desserts, yaourts, glaces, barres chocolatées, pains industriels, biscottes, margarines et plats préparés. Ces additifs se retrouvent dans liste des ingrédients sur les emballages, carraghénanes, phosphate tripotassique, gomme guar, citrate de sodium, des noms parfois remplacés par leur sigle E407, E340, E412 ou E331. Source : France info.
Plus de huit adolescents sur dix (86 % des collégiens et 84 % des lycéens) ont le sentiment d’être en bonne santé et une proportion similaire (respectivement 82 % et 77 %) affiche une perception positive de sa vie actuelle, selon l’enquête nationale en collèges et en lycées chez les adolescents sur la santé et les substances (EnCLASS)*, publiée par Santé publique France (SPF), ce 9 avril. Mais les résultats sont en réalité « contrastés » et doivent être nuancés. La santé mentale des ados tend par ailleurs à se dégrader au cours du secondaire. Ils sont 21 % des collégiens à déclarer un sentiment de solitude au cours des 12 derniers mois et 27 % chez les lycéens. Le risque de dépression apparaît « fréquent » : il touche 14 % des collégiens (de 4e et de 3e) et 15 % des lycéens. « Les écarts de prévalence sont là encore très importants entre les filles et les garçons puisque les filles sont trois fois plus concernées que les garçons au collège et deux fois plus au lycée », est-il relevé. Les pensées suicidaires suivent une tendance similaire : + 7 points chez les filles et + 4 points chez les garçons. En 2022, 31 % des lycéennes et 17 % des lycéens ont été concernés.
23 % des femmes actives sont dans un état de santé mentale critique ou à risque en France, selon le baromètre de la santé mentale réalisé par la start-up Teale. Il pointe en particulier leur charge mentale à la maison qui déborde sur le lieu de travail.
Une infirmière libérale de 67 ans a été condamnée mercredi à cinq ans de prison, dont trois années avec sursis probatoire, pour avoir facturé des dizaines de milliers d’actes fictifs. Le préjudice total est évalué à plus de 1,5 million d’€. Le tribunal, qui a ordonné que la partie ferme de deux années soit purgée à domicile sous bracelet électronique, a également prononcé une amende de 30.000 €. Quant au préjudice total, l’infirmière devra le rembourser. Source : Libération.
Adopté mardi à la Chambre des communes, le Tobacco and Vapes Bill (projet de loi tabac et vapotage) vise à instaurer une interdiction totale de la vente de cigarettes aux personnes résidant au Royaume-Uni nées après le 1er janvier 2009. Pour l’instant, la vente de tabac n’est autorisée qu’à partir de 18 ans au Royaume-Uni, note Le Monde. Si le projet de loi est adopté, tous ceux nés après le 1er janvier 2009 se verront donc refuser l’achat de cigarettes à leur majorité, et ce pour le reste de leur vie sur le territoire, ce qui constituerait une première mondiale. Seule la Nouvelle-Zélande a envisagé cette interdiction totale, avant qu’un gouvernement conservateur nouvellement élu n’y renonce, en février.
En Allemagne, une commission d’expertes propose de rendre l’interruption volontaire de grossesse légale, pendant les 12 premières semaines de grossesse. Le Code pénal de la République fédérale considère en effet l’avortement comme largement illicite. Et ce même si, dans la plupart des cas, les patientes ne sont pas inquiétées. Ainsi, chaque année, entre 90.000 et 100.000 femmes ont recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG) en Allemagne. Toutes bravent un interdit et commettent un acte condamnable par la loi, note le Tagesspiegel.
8.000 médecins exercent dans le domaine de la médecine esthétique, non reconnue par l’Ordre des médecins, soit plus qu’en neurologie ou en cardiologie. « De plus en plus de confrères généralistes partent faire de l’esthétique parce qu’ils n’ont plus les contraintes de l’Assurance-maladie, et c’est bien plus rémunérateur », déplore Bruno Perrouty, président du Syndicat national des neurologues (SNN).
Le Figaro raconte la galère des jeunes diplômés d’ostéopathie, incapable de vivre de leur métier. En cause, les 31 écoles privées recensées en France, qui forment 2.000 personnes chaque année. De 5.300 ostéopathes exclusifs en 2010, ils seraient désormais 27.000, soit plus de cinq fois plus. Sans compter les quelque 14.000 professionnels de santé (kinésithérapeutes, médecins…) qui possèdent également un diplôme d’ostéopathie. Au moins 3.000 ostéopathes auraient ainsi mis la clé sous la porte ces dernières années faute de pouvoir en vivre, selon Ostéopathes de France. « En trois années d’exercice dans une grande ville française, j’ai dû me verser une fois un SMIC, le reste du temps j’étais toujours en dessous », raconte Laura, diplômée en 2016.
Le Parisien se penche sur l’incontinence urinaire, qui touche 12% de la population française. Elle atteint 40% chez les femmes entre 60 et 80 ans et concerne aussi 10% des moins de 40 ans et 20% des 40-60 ans. Cette affection est néanmoins méconnue aussi bien du grand public que des médecins généralistes qui ont tendance à minimiser son impact. D’où le risque d’une errance médicale pour les patients. « Quand cela vous arrive, vous ne trouvez plus de sens à votre vie. C’est très dur. En premier, il y a le tabou qui nous frustre », témoigne Denise, qui a subi deux opérations. Il lui a fallu dix ans pour reprendre une vie normale.
« L’objectif de Pharmacie Lafayette est d’accompagner le pharmacien dans une dynamique de développement qui vise à multiplier par 2,5 son chiffre d’affaires en seulement quelques années. Le CA moyen des Pharmacies Lafayette est de fait de 4,5 millions d’euros, soit très supérieur à la moyenne du marché. Un accompagnement sur plusieurs années basé à la fois sur l’affirmation de notre ancrage santé et l’essor de la parapharmacie au sein d’une promesse de prix bas » détaille Stéphane Solinski, Directeur général de Pharmacie Lafayette.
Définitivement adopté par le Parlement européen, le nouvel Espace européen des données de santé (EEDS) permettra d’ici à 2028 l’interopérabilité des dossiers numériques des patients et leur consultation dans l’ensemble des pays de l’Union, mais aussi le développement de l’e-prescription transfrontalière, que les médecins et pharmaciens français pourront effectuer et honorer à compter de 2026. Source : le quotidien du pharmacien.
Plus de la moitié des jeunes de 15 ans ont fait l’expérience de l’alcool et un sur cinq a récemment utilisé des cigarettes électroniques, selon un rapport publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’organisation préconise d’augmenter les taxes sur ces produits, de limiter leurs points de vente ainsi que leur publicité et de bannir les agents aromatisants des e-cigarettes.
La caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de l’Isère réclamait 110 000 euros d’indus à plusieurs pharmaciens considérés comme fraudeurs. Après l’intervention de leur syndicat, ils ont réussi à faire valoir leurs droits. Verdict : dette annulée ! Source : le moniteur des pharmacies.
GROUPEMENTS
Programme de fidélité jugé litigieux par l’Ordre : la peine annulée par le Conseil d’État
Depuis leur lancement, il y a une dizaine d’années, les cartes de fidélité proposées par les groupements font régulièrement l’objet de recours. Le 5 avril 2024, le Conseil d’Etat a considéré, contrairement à l’Ordre national des pharmaciens, qu’elles ne sont pas contraires aux codes de la santé publique et de déontologie. Cette décision met fin à un débat qui dure depuis des années sur la légalité des cartes de fidélité en pharmacie.
Apsagir : présentation
Apsagir, union d’Apsara et d’Agir, revendique à travers ses 12 groupements régionaux, avec un groupement par région, une pharmacie libre et indépendante. Jean-Claude Pothier, son président, nous explique comment.
Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=lYJk3IwmsPY
L’importance des nouvelles missions chez Pharm-UPP
Les nouvelles missions sont très importantes pour l’économie de la pharmacie car elles viennent compenser des pertes de marges sur le médicament. Pharm-UPP a signé un partenariat avec Lémur pour aider le pharmacien dans ses missions. Explication avec Sophie Tallaron, présidente de Pharm UPP.
Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=_MMwE8QoTVw
IPHARM, un groupement proche de ses adhérents
Philippe Bellaiche, Président et co-fondateur nous explique ce qui singularise le groupement Ipharm dans l’accompagnement des pharmaciens titulaires avec notamment le contrôle des remises et l’aide au recrutement et à la gestion de sa masse salariale.
Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=UuqsxHhy9vw
Avec Giropharm, Sportez-vous bien
Gilles UNGLIK, Directeur Général opérationnel, nous parle de l’opération « Sportez-vous bien » qui met le sport et l’activité physique au cœur des officines.
Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=JcuV2EhOTtw
NOMINATION
Pierre Pribile est nommé directeur de la sécurité sociale
Changement de tête à la DSS. Pierre Pribile, actuellement secrétaire général des ministères chargés des Affaires sociales (SGMAS), est nommé directeur de la Sécurité sociale à compter du 29 avril prochain en Conseil des ministres du mercredi 24 avril 2024. Franck von Lennep était à la tête de la DSS depuis juin 2020.Federgy avait rencontré Franck von Lennep en octobre dernier, sur le sujet des biosimilaires.
Source : BTA.
EUROPE
TikTok suspend dans l’Union européenne la fonctionnalité qui récompense le temps passé devant les écrans
La Commission européenne estime que ce nouveau service controversé du groupe ByteDance, baptisé « TikTok Lite » pose « des risques graves pour la santé mentale des utilisateurs ». »Nos enfants ne sont pas des cobayes pour les réseaux sociaux », a aussitôt réagi le commissaire européen au numérique, Thierry Breton, qui a précisé sur X que les procédures engagées contre la plateforme concernant « le risque d’addiction » se poursuivaient.
Bruxelles vote une loi pour contraindre les industriels à mieux anticiper les pénuries
Le Parlement européen a voté une loi visant à mieux lutter contre les pénuries de médicaments. Le texte entend ainsi contraindre les entreprises à signaler rapidement d’éventuelles ruptures de stock et à mettre en place des plans de prévention des pénuries, en particulier pour les quelque 200 substances actives « critiques » listées récemment par Bruxelles. Il doit aussi accélérer l’arrivée sur le marché de génériques plus abordables en plus d’encourager le développement de nouveaux antibiotiques. Le texte voté par les eurodéputés réunis en séance plénière à Bruxelles doit désormais faire l’objet de négociations avec les États membres.
Source : le quotidien du pharmacien.
La Commission européenne lance l’Alliance pour les médicaments critiques
L’Autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA) de la Commission européenne, en collaboration avec la présidence belge du Conseil de l’Union Européenne, lance ce mercredi 24 avril, pour une durée de cinq ans, une Alliance qui doit proposer des mesures industrielles pour lutter contre les pénuries de médicaments critiques. Les deux groupes de travail de l’Alliance, mis en place dès à présent, travailleront à l’élaboration de recommandations à paraître d’ici la fin de l’année.
Lien vers l’article :
Au Royaume-Uni, Rishi Sunak veut s’attaquer à la « culture de l’arrêt de travail »
Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a déploré une « culture de l’arrêt de travail » (« Sick note culture ») lors de la présentation de son projet de réforme du système de protection sociale. Il prévoit un tour de vis multiple: suppression des allocations au bout de 12 mois pour les personnes jugées aptes au travail, réévaluation de la capacité de travail des personnes souffrantes de pathologies moins graves, révision du système de notes d’aptitude, renforcement du système de lutte contre la fraude, etc. Selon les données officielles, 9,4 millions de Britanniques âgés de 16 à 64 ans, soit 22% de cette tranche d’âge, ne travaillent pas et ne sont pas au chômage. Parmi eux, 2,8 millions sont des malades de longue durée et 206.000 sont des malades temporaires. Le pourcentage de Britanniques en âge de travailler est à son plus bas niveau depuis 2015, « en raison, semble-t-il, d’une augmentation du nombre de personnes en congé de maladie de longue durée et d’une hausse du nombre d’étudiants », pointe Rishi Sunak.
Source : Libération.
Le Royaume-Uni fait face à des pénuries de médicaments sans précédent
Si les pénuries de médicaments sont un phénomène régulier dans l’ensemble des pays européens, la situation au Royaume-Uni est particulièrement critique. Elle s’est accentuée ces dernières années, jusqu’à devenir une « nouvelle normalité » difficile à gérer pour les pharmacies, les médecins et les patients. « De plus en plus de patients à travers le Royaume-Uni voient leur pharmacien leur dire que leur traitement n’est pas disponible, ne sera peut-être pas disponible rapidement et ne sera probablement disponible dans aucune autre (pharmacie) à proximité », constate Mark Dayan, du Nuffield Trust. L’étude menée par le centre britannique de réflexion spécialisé dans la santé, pointe la responsabilité du Brexit, qui « a sans nul doute affaibli significativement la capacité du Royaume-Uni à répondre » aux pénuries, en l’isolant de l’effort européen en cours pour redéfinir les chaînes d’approvisionnement et des mesures collectives qui sont mises en place dans l’UE pour gérer les pénuries. Les médicaments « ne circulent plus aussi facilement » entre le Royaume-Uni et l’UE, et les autorités britanniques mettent aussi en général plus de temps que les autorités européennes pour autoriser de nouveaux médicaments. Les experts appellent ainsi le gouvernement à revoir le système d’approvisionnement, et à améliorer la communication avec les professionnels de santé sur les alternatives disponibles en cas de pénurie.
Source : Le Figaro.