Actualités du 16 au 20 septembre 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Livraison de médicaments à domicile : Livmed’s cherche des investisseurs ou un acquéreur

La start-up Livmed’s, qui édite une plateforme de livraison à domicile de médicaments avec ou sans ordonnance, a expliqué le 11 septembre à TICsanté qu’une levée de fonds de série A est “en cours” et confirmé “susciter l’intérêt de grands groupes français et étrangers” pour un éventuel rachat. Livmed’s a été créé en 2020 par Talel Hakimi, courtier en assurances de profession, et Mehdi Matyja, expert-comptable, qui se sont inspirés de leur vie pour imaginer ce service. Depuis l’âge de 10 ans, les deux amis étaient amenés à se rendre quotidiennement, ou presque, à la pharmacie pour se faire délivrer les médicaments de leurs mères, toutes les deux atteintes d’affection de longue durée (ALD), alors une fois adultes, ils ont cherché le moyen de répondre ”à ce qui est un véritable besoin”, ont-ils expliqué à TICsanté lors de la création de leur société. L’entreprise prépare aujourd’hui une levée de fonds de série A, a-t-elle annoncé à TICsanté le 11 septembre, confirmant les informations du site L’Informé. Ce dernier rapportait mardi que la société “recherche des financements pour accélérer son développement” et n’écarte pas le scénario d’une vente, citant Amazon, Uber, La Poste Santé & Autonomie ou encore Cegedim comme potentiels acquéreurs.

Source : tic pharma.

 

Et si les petites pharmacies françaises mettaient KO les goliaths européens ?

Les services de l’État ont auditionné les syndicats de pharmaciens afin de récolter leurs attentes. Épisode 1 : échange avec la direction générale des entreprises (DGE) sur la financiarisation et Ma pharmacie en France. Mardi 17 septembre, les syndicats ont été reçus par la Direction générale des entreprises (DGE). Une rencontre « constructive » durant laquelle les sujets de la vente en ligne de médicaments et de la financiarisation des officines sont revenus sur la table : « Nos interlocuteurs nous ont réitérés leur ferme volonté de ne pas soumettre les médicaments sur ordonnance à la vente en ligne, se félicite Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Ils semblent par ailleurs se satisfaire pleinement de notre projet de portail numérique Ma pharmacie en France, qui va rendre plus compétitives les officines françaises face aux plateformes européennes qui opèrent sur le marché français. » Le patron de l’USPO a profité de cette rencontre pour rappeler les lignes rouges de la profession : pas de plateformes ni de locaux déportés. Également évoquée, l’épineuse question de la financiarisation des officines a mis tout le monde d’accord : « Il n’y aura pas d’ouverture possible du capital des pharmacies, ça ne bouge pas. La DGE comprend parfaitement l’importance pour les pharmaciens comme pour les patients de protéger les officines de toute menace de financiarisation », assure Pierre-Olivier Variot.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Quelles solutions face à la baisse des marges ?

Le secteur officinal traverse des turbulences. Si le chiffre d’affaires des pharmacies progresse, il cache une réalité plus préoccupante : une baisse des marges en volume. Face à cette situation, plusieurs pistes commencent à émerger. L’USPO prône une réorganisation en profondeur pour préserver leur rentabilité. Parmi les mesures envisagées, une meilleure gestion du temps pharmacien, orientée vers les nouvelles missions de l’officine, pourrait optimiser l’activité. Pierre-Olivier Variot appelle également à une réforme du tiers payant, qu’il décrit comme une “chienlit administrative”, alourdissant la gestion quotidienne. En outre, le développement de nouvelles sources de revenus, telles les remises sur les biosimilaires, est à considérer, à condition de les aligner sur celles des génériques.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

L’UNPF s’inquiète du retard de présentation du PLFSS 2025

Si le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 existe, personne n’en a vu la couleur, à part ses auteurs. Quel sera la conséquence de ce retard pour les officines ? La soumission tardive du texte aux débats d’un Parlement divisé n’augure rien de bon, un calendrier “dans la seringue” étant rarement favorable à l’administration de remèdes visionnaires. On voit mal comment sera financée l’intention louable du Gouvernement Barnier de donner la priorité à la santé, car tous les compteurs sont dans le rouge : le déficit de l’Assurance maladie sera « vraisemblablement » plus élevé que les 11,4 milliards d’euros attendus en 2024, dixit le directeur de la Cnam Thomas Fatôme sur France Info. Une fois de plus, le couperet risque de s’abattre sur le poste médicament, dont dépend près de 76,8 % de l’activité officinale en valeur.

Lien vers le communiqué de presse : https://www.unpf.eu/actualites/actualites/plfss-fantome-quelles-menaces-pour-lofficine

 

Synthèse des actions DPC : vers une démarche simplifiée

Suite à la signature d’une convention entre l’Ordre national des pharmaciens et l’Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC), une transmission automatique de la synthèse du document de traçabilité sera mise en place d’ici la fin de l’année. Le processus de déclaration triennale des actions de DPC effectuées par les pharmaciens est ainsi simplifié. Trois opérations sont à réaliser avant le 30 novembre 2024 pour bénéficier de ce service : avoir enregistré ses actions de DPC pour la période 2020-2022 dans son document de traçabilité ; avoir autorisé la transmission de ses données à l’Ordre, dans le profil ANDPC ; avoir activé son compte e-POP.

Lien vers l’article de l’Ordre : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/synthese-de-vos-actions-dpc-vers-une-demarche-simplifiee

 

Bouge ta pharma : la campagne de l’ANEPF pour promouvoir la pharmacie

Face aux défis de la profession pharmaceutique, l’ANEPF a lancé le concours “Bouge Ta Pharma”. Ce défi national, qui s’étend de septembre 2024 à février 2025, invite étudiants et professionnels du secteur à valoriser leur métier et à renforcer la visibilité de cette filière essentielle au système de santé. Une initiative soutenue par le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens, avec pour ambition de mobiliser les acteurs de la pharmacie autour d’un projet commun.

Pour en savoir plus : https://linktr.ee/bougetapharma

 

Radiologie : le Conseil d’État ouvre la voie aux fonds

Sous le coup d’une radiation du conseil départemental du Rhône, le groupe d’imagerie médicale Imapôle, accompagné par Eurazeo et Bpifrance, remporte une victoire capitale devant la haute juridiction. Cette décision pourrait amener les investisseurs à reconsidérer un secteur dont ils s’étaient détournés ces derniers mois du fait de l’absence d’un cadre réglementaire clair. Cela signifie des montages transparents, avec un capital et des droits de vote effectivement contrôlés a minima à 75 % par les médecins. Pour les investisseurs, la mise en place d’une gouvernance comprenant des associés minoritaires et des droits de veto encadrés avec, le cas échéant, des droits économiques renforcés. »

Lien vers l’article : https://www.cfnews.net/Enquetes-bilans/Enquetes/Radiologie-le-Conseil-d-Etat-ouvre-la-voie-aux-fonds-497940

 

Les syndicats de salariés rejettent la proposition de revalorisation de la FSPF

À l’issue de la réunion de la commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation (CPPNI), la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a publié un communiqué indiquant le refus des organisations syndicales de salariés de procéder à une augmentation différenciée des salariés. « La Fédération a proposé deux revalorisations du point de salaire : une augmentation de 2 % pour les salariés non-cadres ; une revalorisation de 1 % pour les salariés cadres », explique le communiqué de la FSPF. Refus catégorique des syndicats de salariés. Pour Christelle Degrelle, « la première chose que nous n’acceptons pas c’est la volonté de la FSPF de séparer cadres et non cadres. C’est inadmissible ». Pour David Brousseau : « C’est la porte ouverte à la grille par catégorie : une pour les BP, une pour la licence… . Les négociations reprendront le 18 octobre. Mais  l’Union  des  syndicats  de  pharmaciens  d’officine (USPO) avancera déjà, dimanche 22 septembre, une nouvelle proposition.

Sources : FSPF, le moniteur des pharmacies, le quotidien du pharmacien.

 

Campagne 2024 pour la distribution par EDF des comprimés d’iode stable aux officines concernées

La campagne 2024 de distribution des comprimés d’iode stable a débuté, pour les officines situées dans une zone comprise entre et 0 et 10 km autour d’une centrale nucléaire EDF. L’État a chargé EDF d’approvisionner les officines afin que celles-ci puissent dispenser des boîtes d’iode aux riverains et Établissements Recevant du Public (ERP) des communes concernées.

Source : USPO.

 

Hauts-de-France : un pas de plus vers l’officine écoresponsable

Les officines des  Hauts-de-France  sont  invitées  à  entrer  dans  une  démarche  écoresponsable  en s’appuyant sur une série de webinaires à vocation pratique. Maîtrise de la consommation énergétique, transports, gestion des déchets, promotion    de   la   santé   environnementale   au comptoir… Les pharmacies intègrent de plus en plus les enjeux d’un développement durable dans     le     domaine     de     leurs activités, qui s’inscrit d’ailleurs dans la convention pharmaceutique.  C’est  ainsi  que  l’Union  régionale  des  professionnels de santé  (URPS)  Pharmaciens  Hauts-de-France  a  souhaité  les  accompagner  dans  cette démarche, avec le soutien de l’Agence régionale   de   santé   et   en   partenariat   avec   l’Assurance   maladie.   Poursuivant   son   engagement   sur  la  thématique  « santé-environnement  »,  l’URPS  lance un programme d’accompagnement d’octobre 2024 à fin 2025 au travers de 5 webinaires reprenant  l’ensemble  des  implications  officinales  dans  la  thématique  d’une  démarche  écoresponsable.  Ce  programme est ouvert  aux  pharmaciens  titulaires  et  à leurs équipes. Il s’accompagne de la mise à disposition de fiches pratiques. Le premier webinaire  de  cette  série,  « Intégration et leviers de la démarche officine écoresponsable », est programmé le 15 octobre 2024 de 12h30 à 13h45.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

CHIFFRES

 

Le taux de marge brute accuse une nette baisse en 2023, de l’ordre de 5 %, et passe pour la première fois depuis longtemps sous la barre des 30 % ! Quant à la trésorerie, elle a diminué de -7,4% entre 2023 et 2024.  Et selon les experts, qui se basent sur les bilans du premier semestre de l’année, la chute devrait encore s’accentuer pour 2024 ! Par ailleurs, malgré cette hausse globale du CA, il y a tout de même 40 % des officines qui voient leur CA baisser l’année dernière, en particulier celles dont le CA est inférieur à 1,2 millions d’euros HT. Ce qui se dessine en creux, c’est une pharmacie à deux vitesses, entre celles, minoritaires, qui peuvent réaliser les nouvelles missions, embaucher du personnel et générer de la croissance, et celles qui n’ont pas les moyens humains et financiers de se développer, de se diversifier, ou même de maintenir un seuil acceptable de rentabilité. Sources : USPO, Journée de l’économie de l’officine.

1.000 à 2.000 pharmacies sont appelées à disparaître d’ici à cinq ans, selon l’institut La Longue Vue, qui s’est penché sur les facteurs de risque du secteur: le chiffre d’affaires, l’âge du titulaire et la localisation de la pharmacie.

A partir du 15 octobre 2024, et comme préconisé par la Haute Autorité de Santé dans son avis du 23 février 2023 relatif à la stratégie de vaccination pour la campagne automnale de 2023, les deux campagnes de vaccination contre le Covid-19 et contre la grippe seront menées de manière conjointe. Pour ce faire, concernant le Covid, un nouveau vaccin du stock Etat sera mis à disposition des officines, pour commande à compter des 23 et 24 septembre. Source : DGS urgent. Lien : https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/dgs-urgent_-_campagne_de_vaccination_contre_le_covid-19_a_l_automne_2024.pdf

Faire passer de plus de 10 000 à 16 000 le nombre d’étudiants en deuxième année de médecine formés par an d’ici à 2027 ? C’est le souhait évoqué en avril dernier par Gabriel Attal, alors Premier ministre. Un objectif irréaliste selon le Pr Benoît Veber, à la tête de la Conférence des doyens de médecine. ” Lien vers l’article : https://www.egora.fr/etudiants/etudes-de-medecine/augmenter-de-moitie-le-nombre-detudiants-en-medecine-un-objectif-pas

Le Royaume-Uni s’attaque à la malbouffe et à ses effets désastreux sur la santé publique. Sous l’impulsion du Premier ministre Keir Starmer, Londres va interdire la promotion de chips, boissons et autres produits gras, en ligne et avant 21 heures à la télévision, à partir d’octobre 2025. “Notre mission en matière de santé pointe clairement vers une indispensable révolution en matière de prévention”, justifie Andrew Gwynne, secrétaire d’État à la Santé publique, faisant écho à une des pistes pour réformer le système de santé britannique (NHS). Le Royaume-Uni a le taux d’obésité le plus fort en Europe, avec plus d’un quart de la population adulte et notamment 23% des enfants en dernière année de primaire. Source : les échos.

– 1,1 milliard d’€. C’est la baisse des dépenses du ministère de la Santé préconisée pour 2025 dans les lettres de plafonds délivrées hier par Matignon. Cette baisse est d’abord liée à celle du programme 379, lié au coût des dons de vaccins à des pays tiers et au reversement des recettes de la Facilité pour la relance et la résilience (FRR) européenne.

Selon une enquête de l’URPS médecins libéraux d’Île-de-France, 37% des médecins traitants franciliens envisagent de renoncer aux visites à domicile. Les 72% de généralistes qui déclarent faire encore “régulièrement” des visites à domicile suivent en moyenne 32 patients à domicile. Dans 68% des cas, le praticien réalise entre “une et cinq visites hebdomadaires” pour des patients qui sont fréquemment âgés de plus de 80 ans. Source : Le Quotidien du Médecin.

Les Échos s’intéressent à Innate Pharma, qui fait figure d’exception dans le paysage français des biotech, grâce à une longévité de 25 ans, malgré l’absence de ventes. Depuis sa création en 1999, l’entreprise n’a jamais manqué de cash. Son succès tient d’abord des partenariats signés avec de grands laboratoires, comme Novo Nordisk, Bristol-Myers Squibb, AstraZeneca, Sanofi ou encore Takeda. Chacun de ces accords a été assorti de financements de quelques dizaines à plusieurs centaines de millions d’€, notamment avec AstraZeneca (actionnaire à 8%), qui a déboursé un total de 450 millions de dollars pour sa molécule phare, le monalizumab, entrée en phase III, dernière étape du développement clinique.

“TikTok poursuit son ascension notamment sur les sujets santé avec  56% des jeunes de la génération Z qui utilisent la plateforme pour obtenir des conseils sur leur bien-être”, a rapporté Buzzesante.

La deuxième campagne d’immunisation contre la bronchiolite, une infection respiratoire qui touche 30% des bébés avant leurs 2 ans, a été lancée en France. L’année dernière, le traitement préventif du Beyfortus® (nirsévimab), efficace en six jours après une injection unique, avait permis de réduire de 80% les hospitalisations des nouveau-nés, malgré un nombre insuffisant de doses, avec 260.000 enfants protégés. “Cette année, nous avons 600.000 doses disponibles et tout bébé né en 2024 y aura droit”, indique à La Croix Andreas Werner, pédiatre et président de l’Association française de pédiatrie (Afpa). En 2023, environ 678.000 bébés sont nés selon l’Insee.

Les pharmaciens, qui ont déjà commandé 40 000 doses de Beyfortus 100 mg et 15 000 de Beyfortus 50 mg, vont être autorisés, au mois d’octobre, à prescrire et vacciner les femmes enceintes avec Abrysvo afin de protéger les nourrissons contre les bronchiolites à VRS. Source : le quotidien du pharmacien.

La dynamique observée au cours des premiers mois de l’année s’est confirmée au premier semestre. Selon les chiffres GERS Data communiqués le 9 septembre, le chiffre d’affaires en hausse de 4,5 % – tous segments confondus- bénéficie de l’augmentation de 4 % des ventes en médicaments. La plus forte progression est cependant enregistrée par le rayon cosmétique et les compléments alimentaires, les deux autres plus gros contributeurs à la croissance, en hausse respective de 8 et 7 %.

L’UFC-Que choisir révèle que 80 % des médicaments à base de paracétamol ou d’ibuprofène conservent 90 % de leur efficacité, même des décennies après leur date de péremption. L’association de consommateurs déplore un gaspillage massif. Source : le quotidien du pharmacien.

À compter du vendredi 20 septembre et jusqu’au lundi suivant, les biologistes médicaux cesseront leur activité pour protester contre une réforme tarifaire que la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) s’apprête à appliquer. Alors que les représentants des biologistes évaluent cette réduction à 10 %, la Cnam défend de son côté une révision plus modérée de 3 %. Source : le moniteur des pharmacies.

Un an après sa création, après deux premières réunions en juin et juillet, le Conseil national professionnel des préparateurs en pharmacie d’officine (CNPPPO) entame sa première véritable rentrée. Source : le moniteur des pharmacies.

Une majorité de personnes (56 %) pensent qu’il n’y a pas assez de médecins généralistes à proximité. Pour les officines, le constat est partagé par 12 % des répondants. Il y a suffisamment d’officines à proximité pour 77 % d’entre eux et même trop de pharmacies pour 11 % de l’effectif. Quand ils sont malades ou inquiets pour leur santé, la moitié des personnes consultent un médecin (52 %) et 12 % se rendent directement dans leur pharmacie. Par ailleurs, 17 % des personnes affirment se soigner par elles-mêmes en automédication. Source : étude conduite par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).

La convention nationale organisant les rapports entre les médecins libéraux et l’Assurance Maladie (arrêté du 20 juin 2024) consacre l’un de ses 4 axes au renforcement de la pertinence et de la qualité des soins. Elle souligne la nécessité d’une mobilisation collective des acteurs du système de santé et définit 15 programmes d’actions partagés. Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/convention-medicale-2024-mesures-en-faveur-de-la-pertinence-et-de-la-qualite-des-soins-quel-impact-pour-les-pharmaciens

Depuis ce lundi 16 septembre, une vaste enquête – Albane – menée par les autorités sanitaires permettra de mettre à jour les données sur la fréquence des maladies chroniques telles que le diabète, l’hypertension, les allergies… De septembre à décembre 2024, l’enquête, en phase test, sera déployée auprès de 400 personnes dans plusieurs zones situées en Île-de-France et en Nouvelle-Aquitaine. À partir de mai 2025, l’enquête sera étendue à la France hexagonale, où elle concernera plus de 3 000 personnes. Cela constituera le premier cycle de l’enquête, qui se terminera en décembre 2026. Les cycles seront ensuite répétés tous les deux ans. Source : le moniteur des pharmacies.

467 000 : c’est le nombre de patients qui ont pu bénéficier de préparations magistrales pédiatriques d’amoxicilline en 2023. Source : le pharmacien de France.

Selon une étude menée par l’Observatoire national des médicaments biosimilaires, plus de 80 % des patients sous biothérapie ou biosimilaire font confiance aux connaissances de leur pharmacien.

 

GROUPEMENTS

 

Pharmacies : le groupement coopératif Giropharm absorbe Apothera

En rachetant un groupe près de trois fois plus gros que lui, le réseau coopératif de pharmacies entend devenir un poids lourd de ce secteur en pleine transformation. C’est David qui avale Goliath. Le groupement coopératif de pharmaciens Giropharm, basé à Rungis (Val-de-Marne), annonce mardi le rachat de son concurrent marseillais Apothera (ex-Pharma Santé Développement Groupe) auprès des fonds d’investissement Connect Pro, Sofipaca, Smalt Capital et Société Générale Capital Partenaires. Une société pourtant bien plus grosse qu’elle, puisqu’elle dispense ses services à 1.300 officines françaises générant 3 milliards d’euros de ventes annuelles, contre 500 pharmacies adhérentes à Giropharm, pour 1,2 milliard de chiffre d’affaires cumulé. Ce rapprochement permettrait à Giropharm de se placer comme l’un des plus gros acteurs du secteur avec 9,2 % des parts d’un marché très éclaté. Il existe en effet en France plus de 300 groupements en France. La coopérative, qui passe de 75 à 110 salariés, assure rester ouverte à d’autres opportunités de croissance externe.

Source : les échos.

 

Le Groupe Hygie31 annonce un partenariat stratégique avec le groupement de pharmacies Quartz

Le Groupe Hygie31, acteur de référence dans le secteur de la santé, poursuit son expansion en annonçant une alliance stratégique avec Quartz, groupement régional de pharmacies basé en Île-de-France. Ce rapprochement s’inscrit dans la stratégie de développement continue d’Hygie31, visant à intégrer des réseaux régionaux de pharmacies pour créer un écosystème de santé européen de premier plan. Fondé en 2021 à Fontenay-Sous-Bois par Charles Parain, docteur en pharmacie et pharmacien titulaire depuis 2007, et Michaël Khiat, docteur en pharmacie et pharmacien titulaire depuis 2005, le groupement de pharmacies Quartz compte actuellement plus de 115 officines principalement situées en Île-de-France, avec un chiffre d’affaires cumulé d’environ 200 millions d’euros. La croissance continue de Quartz reflète la confiance de ses adhérents et son fort esprit fédérateur.

Source : Hygie 31

Lien vers le post Linkedin : https://fr.linkedin.com/posts/hygie31_lasant%C3%A9pourtous-pharmacie-sant%C3%A9-activity-7241439285973774336-UlZI

 

Daniel Buchinger prédit une concentration des groupements à marche forcée

À l’occasion de l’assemblée plénière du Groupe Univers Pharmacie, le 15 septembre, à Marseille, Daniel Buchinger, son président, a livré son analyse sur les conséquences des évolutions de l’exercice professionnel sur l’économie officinale. Pour Daniel Buchinger, l’éco-système des pharmacies d’officine fait face à des « signaux faibles auxquels nous nous devons de réagir ». « On assiste actuellement à une concentration des groupements, comme chez Hygie 31 ou Boticinal, et cette massification se rencontre également chez les grossistes et les laboratoires. » Selon lui, cette concentration est due à la « nouvelle économie de l’officine ». « Nous sommes passés de la vente (ordonnance et livraison de médicaments) à des prestations de services », poursuit-il. Son groupe rassemble également Forum Santé et DL Santé, ainsi qu’Escale Santé et de Pharm O’Naturel acquis fin 2023, mais Daniel Buchinger promet d’accélérer le mouvement et annonce être en négociation avec « trois ou quatre groupements » avec une possible entrée au capital dans les douze mois. Il s’agira ensuite de tenir ce rythme pendant les cinq prochaines années, jusqu’à atteindre 10 % de part de marché. « Dans les cinq à sept ans, je pense qu’il y aura 12 coalitions de groupements qui représenteront 80% de parts de marché », poursuit-il. Cette concentration des groupements est rendue nécessaire pour survivre, afin de bénéficier d’une infrastructure suffisante et pour continuer de négocier de la manière la plus avantageuse au niveau des achats. Avec l’effet de regroupement, les conditions des grossistes-répartiteurs seront plus favorables aux « gros groupements » et « il ne restera plus rien pour les petits », met-il en garde.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Flexi Plus Pharma et Solipharm

Evecial Group est ravi d’annoncer une prise de participation majoritaire dans les groupements de pharmacies Flexi Plus Pharma et  Solipharm, présents principalement sur la façade atlantique et animés par deux entrepreneurs : Nicolas Lion et Yohan Cornely. Evecial Group regroupe désormais Boticinal, Officinal by Boticinal, Ceido, Dynamis Santé, Be Pharma, Flexi Plus pharma et  Solipharm, et franchit un nouveau cap, avec un réseau de près de 400 pharmacies, pour un chiffre d’affaires TTC de plus de 1,2 Milliard d’euros.

Source : Linkedin.

 

Pharmabest : ces pharmacies qui deviennent des supermarchés

Alors que les petites officines sont à la peine, les méga pharmacies se multiplient. Avec, sous le même toit, des médicaments bien sûr, mais aussi de la parapharmacie, des produits d’hygiène, d’orthopédie, de diététique, de parfumerie… David Abenhaim, à la tête de l’enseigne Pharmabest, a emprunté tous les codes de la grande distribution pour percer. « Ça n’a rien à faire là ». Il a l’œil, David Abenhaim. Arpentant les rayons de sa pharmacie du Prado à Marseille, le voilà qui déplace un gel douche, recolle une étiquette, redresse un présentoir. Avec une idée par minute. « A l’approche des vacances, on pourrait mettre les formats ‘voyage’ ensemble et, dès qu’il fera chaud, regrouper les déodorants à l’entrée du magasin », suggère-t-il à l’un de ses 100 salariés, dont 36 pharmaciens diplômés.

Source : les échos.

 

NOMINATION

 

Cédric Arcos nommé chef du pôle Santé de Michel Barnier

Cédric Arcos est nommé en tant que Conseiller santé, autonomie et protection sociale et chef de pôle.

  • Il retourne donc à Matignon, après y avoir été conseiller Santé d’Elisabeth Borne entre juin 2022 et février 2024.
  • Depuis février, il était directeur de cabinet de Frédéric Valletoux, ministre de la Santé et de la Prévention.
  • Directeur d’hôpital, il a occupé plusieurs postes à la Fédération hospitalière de France (FHF) avant de devenir directeur général adjoint du conseil régional chargé des politiques de solidarité, de santé, de sécurité et de la modernisation de la Région Île-de-France.

Pour rappel, sur la place des groupements et l’interprofessionnalité numérique, Federgy s’était entretenu avec Cédric Arcos, alors conseiller Santé d’Elisabeth Borne, en octobre 2023. Par ailleurs, Michel Barnier a fait savoir que la composition du Gouvernement serait annoncée “avant dimanche”.

Source : BTA.

 

AILLEURS

 

Espagne : le gouvernement va autoriser la vente de génériques à un prix inférieur à celui des marques.

Actuellement, lorsqu’un traitement perd son brevet et que son concurrent générique arrive à un prix inférieur, le premier doit s’aligner sur ce tarif afin de continuer à bénéficier d’une prise en charge. La nouvelle réglementation, qui devrait être bientôt approuvée, va créer une période de six mois à un an pendant laquelle le générique sera vendu à un prix inférieur afin de gagner des parts de marché avant de concurrencer la marque sur un pied d’égalité. Cette mesure fait partie des revendications historiques de l’association patronale qui représente les entreprises qui développent des médicaments génériques, Aeseg. Source : elEconomista.