Actualités du 17 au 21 juin 2024

ELECTIONS LÉGISLATIVES

 

Le programme d’« Ensemble pour la république »

Le Premier ministre, Gabriel Attal, a promis une complémentaire santé publique à 1 € par jour pour les 3 millions de Français qui n’ont pas de couverture. La mesure vise les retraités, mais aussi les indépendants ou encore les étudiants. Elle reviendrait toutefois à revoir le dispositif déjà existant de complémentaire santé solidaire (CSS), refondu en 2019 et réservé aux personnes dont les ressources sont modestes, note Libération. La majorité présidentielle veut également poursuivre la délégation de tâches en permettant aux pharmaciens, sages-femmes, infirmiers, opticiens et orthophonistes de réaliser des actes médicaux du quotidien pour libérer du temps médical. Pour mieux lutter contre les déserts médicaux, Bruno Le Maire a de son côté proposé de conditionner le financement des études de médecine aux choix de spécialités et de subdivision des internes. « La première spécialité qui sort aujourd’hui, c’est la chirurgie réparatrice et donc la chirurgie esthétique », s’est indigné le locataire de Bercy. « Si vous décidez de faire de la chirurgie esthétique à Nice, très bien, mais dans ce cas, vous devez payer vos études ! », a-t-il indiqué.

Source : les échos, BTA.

 

Le programme du RN

Le Point évoque ensuite le « grand flou du programme santé du Rassemblement national ». Dans son programme, le RN propose de « réduire les déserts médicaux, soutenir l’hôpital public et sécuriser l’approvisionnement des médicaments », mais sans mesure concrète. Il réclame également un resserrement de l’AME autour des soins d’urgence; la suppression des ARS afin de « limiter la bureaucratie »; et une réduction de 10% des postes administratifs au sein de l’hôpital.

Lien vers l’article : https://www.lepoint.fr/sante/le-grand-flou-du-programme-sante-du-rassemblement-national-17-06-2024-2563168_40.php

 

Véran renonce à la médecine esthétique pour un poste de neurologue… bénévole

L’ex-ministre de la Santé et actuel candidat aux élections législatives Olivier Véran avait fait polémique en avril dernier en annonçant sa reconversion en médecine esthétique. Finalement, retour à la case départ pour le médecin qui remet sa casquette de neurologue pour un poste de consultant bénévole au CHU de Grenoble.

Source : egora.

 

Rist, Mesnier, Juvin, Garot, Rousseau, Cahuzac… Médecins, experts santé et ex-ministres dans la bataille des législatives

À douze jours du premier tour des élections législatives, tour d’horizon des candidats familiers du secteur – qu’ils soient médecins, experts santé ou anciens ministres de Ségur !

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendumedecin.fr/sante-societe/politique-de-sante/rist-mesnier-veran-juvin-garot-rousseau-cahuzac-medecins-experts-sante-et-ex-ministres-dans-la

 

Le choix de Philippe Besset, président de la FSPF

En cette période si particulière, il s’engage jusqu’au 8 juillet auprès du Front Républicain, car la Fraternité est, pour lui, la plus importante des 3 valeurs de notre devise nationale.

Source : twitter.

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Publication des textes (décret et arrêtés) pour la délivrance de médicaments après TROD par les pharmaciens d’officine

– Un décret précise les modalités de ces délivrances, et les obligations associées, pour les pharmaciens. La délivrance d’antibiotiques en cas de test positif pour l’angine bactérienne ou la cystite sera possible pour les patients de plus de 10 ans en cas de test positif à l’angine bactérienne (3 ans si le patient a une ordonnance conditionnelle), et pour les femmes âgées de 16 à 65 ans, en cas de cystite sans fièvre. Pour l’angine, le pharmacien peut délivrer sans ordonnance :

– Pour l’adulte : amoxicilline ; céfuroxime (sous forme de céfuroxime axétil) ; cefpodoxime ; azithromycine ; clarithromycine ; josamycine ;

– Chez l’enfant de 3 ans et plus : amoxicilline ; cefpodoxime proxétil ; azithromycine ; clarithromycine ; josamycine.

Dans la cystite aiguë simple chez la femme, le pharmacien peut dispenser sans ordonnance : fosfomycine trométamol et pivmécillinam.A noter, le pharmacien devra inscrire dans le dossier médical du patient plusieurs éléments (Ses nom et prénom d’exercice ; la date de réalisation du test rapide d’orientation diagnostique ; l’identification unique dite “IUD” du test mentionné au 2° si ce code est disponible ou, à défaut, les informations suivantes : le nom du fabricant ; la référence et le numéro de lot du test ; la dénomination du médicament délivré le cas échéant, ainsi que la posologie et la durée de traitement. En cas de test positif ayant donné lieu à délivrance de médicament, une attestation est remise au patient comportant la dénomination du médicament, sa posologie et la durée du traitement. En l’absence de possibilité de versement au dossier médical partagé, le pharmacien transmet cette attestation au médecin traitant. La transmission de cette information s’effectue par messagerie sécurisée de santé.

– Un premier arrêté indique la tarification de cette nouvelle mission (10 et 15 euros) et un second détaille les compléments de modalité de délivrance. La formation comprend une partie théorique d’une durée maximale de 4 heures qui peut être réalisée en e-learning et une formation pratique d’une durée maximale d’une heure (séquence 3) qui est réalisée en présentiel ou en classe virtuelle. Certains peuvent être dispensés de la formation comme ceux qui sont engagés dans l’expérimentation OSYS. Tous les pharmaciens obligatoirement formés pourront donc se lancer… lorsque les modalités de facturation seront prêtes. « On ne peut facturer que quand on a l’agrément. Les pharmaciens de l’expérimentation Osys ou des CPTS ayant participé à la dispensation protocolisée continuent dans leurs protocoles, mais on attend, pour la facturation, les code actes de l’assurance-maladie », précise Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Par ailleurs, les tests rapides oropharyngés d’orientation diagnostique des angines à streptocoque du groupe A et les tests urinaires d’orientation diagnostique de recherche a minima de nitriturie et de leucocyturie doivent porter le marquage CE. « Nous aurons probablement une liste de TROD agréés, comme pour les tests Covid-19. C’est l’agence du médicament qui en ferait la liste », précise encore Philippe Besset.

Lien vers les textes :

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049734265

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049734339

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049734400

Lien vers l’article de l’Ordre des pharmaciens : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/delivrance-sans-ordonnance-d-antibiotiques-suite-a-un-test-positif-par-les-pharmaciens-d-officine-publication-des-textes

 

TROD et prescriptions associées : top départ le 14 juillet

Les différents textes et les codes actes, requis pour la prise en charge à l’officine de la cystite et de l’angine et la prescription si besoin d’antibiotique, étant sortis, il ne reste plus qu’à se former. Philippe Besset, président de la FSPF, indique que le réseau officinal devrait être opérationnel au 14 juillet. Les codes actes ont été transmis ce matin par l’assurance-maladie aux pharmaciens : TRD pour les angines et PEE pour les cystites. Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), a annoncé lors d’un point hebdomadaire que les pharmaciens obtiendraient en début de semaine prochaine les documents à scanner pour effectuer la délivrance d’antibiotiques.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Délivrance directe d’antibiotiques par les pharmaciens : trop coûteux, trop risqué pour MG France et la CSMF

Plusieurs syndicats de médecins libéraux s’opposent à la nouvelle procédure de délivrance directe d’antibiotiques par les pharmaciens. Ce dispositif « ne résout pas le problème d’accès aux soins », commente le Dr Jean-Christophe Nogrette, secrétaire général adjoint de MG France. « On veut nous décharger des tâches faciles alors qu’on a besoin d’aide pour les actes complexes. Ce dispositif va être coûteux pour la Sécu. L’argent est investi au mauvais endroit », déplore-t-il.

Source : le quotidien du médecin.

 

Vers une publication rapide au Journal officiel de l’avenant économique ?

Philippe Besset dit faire son possible pour que l’avenant économique signé avec l’Assurance maladie paraisse au plus vite au Journal officiel. Il s’alarme aussi du grand flou qui règne sur l’issue du scrutin législatif. « C’est un sentiment assez terrible de voir se former ces trois blocs politiques qui laissent présager des résultats incertains, affirme le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Avec l’ensemble des organisations de libéraux de santé, nous allons probablement prendre la parole pour affirmer nos valeurs principales et le chemin que nous souhaitons pour continuer à vivre et à travailler normalement dans ce pays, loin de la brutalité des débats qui n’est bonne pour personne ». Pour Philippe Besset, les « organisations syndicales et professionnelles seront les seules cordes de rappel du pays après le 7 juillet. »

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Biosimilaires : l’USPO veut rouvrir les négos avec l’assurance-maladie

Estimant que la dissolution de l’Assemblée nationale fragilise la signature de l’avenant économique à la convention pharmaceutique, Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), souhaite poursuivre le dialogue avec les responsables politiques et obtenir la négociation d’un avenant concernant une ROSP biosimilaires. « Le ministre lui-même a été surpris, voire choqué, que le mécanisme de la ROSP génériques n’ait pas été appliqué aux biosimilaires », observe Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO. Le syndicat qui n’a pas apposé son paraphe au bas de l’avenant économique le 10 juin, contrairement à la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), plaide pour un deuxième round. « Le dialogue n’est pas rompu, tient-il à préciser, bien au contraire. Nous continuons à nous battre pour la profession. » Preuve en est, déclare le président de l’USPO, son syndicat va plaider pour l’ouverture de négociations d’un avenant 2, portant sur les biosimilaires. « Il s’agit de négocier la création d’une ROSP autre que l’enveloppe de 10 millions d’euros prévue pour la substitution. » Le volet économique est à revoir, selon lui, les remises ayant été fléchées vers d’autres professionnels de santé. Et de rappeler que ce sont les pharmaciens qui effectuent le travail.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Stylos injecteurs d’insuline : la très décriée expérimentation Recypen

Recycler les stylos injecteurs d’insuline : oui, mais pas à la façon de Dastri. La FSPF et l’USPO demandent aux pharmaciens de ne pas s’engager dans l’expérimentation Recypen, un dispositif que ces deux syndicats de titulaires jugent peu sûr, chronophage et encombrant. « Les pharmaciens d’officine ne sont pas rémunérés pour ce nouveau travail chronophage en termes de logistique – déclarations d’enlèvement – et d’explications aux patients », fait remarquer le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) Philippe Besset. Son homologue de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) Pierre-Olivier Variot partage cet avis : « Outre le travail supplémentaire que cela va occasionner, on va devoir gérer la multiplication de cartons dans nos locaux. J’en ai marre de faire la poubelle de Dastri. Quand on fait de la RSE – responsabilité sociale des entreprises -, on veille à optimiser les solutions. Pourquoi ne pas imaginer un partenariat avec Novo Nordisk, qui propose déjà un circuit de recyclage des stylos ? ». Autre problème soulevé par la FSPF : le risque d’accident d’exposition au sang des équipes officinales « par manipulation de cartons pouvant potentiellement contenir des stylos avec aiguille. »

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Élections législatives : quid de la santé ?

Dans une lettre ouverte aux principaux partis politiques, France Assos Santé demande à faire de la santé « une priorité absolue ». Et de s’engager sur quatre sujets majeurs. Forte de ses 93 associations de patients, de personnes âgées ou en situation de handicap, et plus largement d’usagers, elle demande à chaque parti et chaque candidat de prendre des engagements pour répondre à quatre enjeux :

  • lutter contre les déserts médicaux par la régulation de l’installation et le développement massif du travail en équipe et du rôle des professions paramédicales dans l’offre de soins ;
  • endiguer la hausse des restes à charge en raison notamment de l’augmentation des franchises et des dépassements d’honoraires ;
  • « construire enfin une politique de prévention efficace » ;
  • prévenir les pénuries de médicaments : l’association rappelle que 44 % des personnes vivant sur le territoire ont déjà fait face à une pénurie de médicaments (baromètre des droits des personnes malades, mars 2024). « Des mesures législatives s’imposent, comme celle d’instaurer un stock de sécurité de 4 mois minimum », explique-t-elle.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Fermeture définitive du téléservice Vaccin Covid le 28 juin

Conçu pour faciliter la gestion des campagnes de vaccination en temps de crise sanitaire, le téléservice Vaccin Covid, développé par l’Assurance Maladie, a permis d’enregistrer plus de 163 millions d’injections contre le Covid-19 depuis son ouverture le 4 janvier 2021. La période de « crise » étant désormais révolue, les autorités sanitaires ont décidé l’arrêt définitif de cet outil. Les assurés pourront continuer à télécharger leurs attestations depuis leur compte ameli ou le téléservice « Attestation de vaccination » jusqu’au dimanche 1er septembre 2024 et les sauvegarder dans le carnet de vaccination de Mon espace santé. « Cette preuve de vaccination étant produite à partir des données issues de Vaccin Covid, les attestations émises concernent de fait uniquement les injections qui y sont enregistrées » précise la CNAM. A compter du 2 septembre 2024, le téléservice « Attestation de vaccination » sera lui aussi définitivement indisponible. Pour autant, la CNAM assure que ces fermetures sont sans incidence sur le suivi de la couverture vaccinale contre le Covid-19, qui continuera d’être assuré par les autorités de santé.

Source : pharm-enews.fr.

 

Équipe de soin coordonnée : une expérimentation à 100 euros

Le 20 juin 2024, l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) a signé avec l’Assurance maladie le premier avenant à l’accord cadre interprofessionnel (Acip). Un texte important car il acte l’expérimentation des équipes de soins coordonnées avec le patient (Escap) et la rémunération pour les professionnels de santé.  Cet avenant permet de lancer l’expérimentation des Escap, un concept élaboré par l’UNPS et porté également par l’intersyndicale Les Libéraux de santé (LDS). L’avenant permet surtout de fixer une rémunération pour l’Escap. « Le professionnel de santé percevra 100 euros par an pour l’utilisation de l’outil numérique et 100 € par an s’il crée et/ou participe à 5 Escap durant l’année, détaille Fabrice Camaioni, vice-président de la FSPF. Nous avons négocié le nombre d’Escap à 5 car l’Assurance maladie souhaitait que les professionnels de santé s’impliquent et ne créent pas une seule équipe, empochent l’argent et puis plus rien. » Au maximum, les professionnels de santé pourront percevoir 200 € par an. Fabrice Camaioni espère que l’expérimentation, d’une durée de 3 ans, pourra être lancée à l’automne.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Dossier médical partagé : quid du secret médical ?

L’Ordre des médecins a fait un recours devant le Conseil d’Etat contre l’arrêté du 26 octobre 2023 fixant les nouvelles règles d’accès aux données du dossier médical partagé (DMP) pour les professionnels des secteurs sanitaire, médicosocial et social. En cause : l’accès à des données couvertes par le secret médical. Tous les professionnels intervenant dans le système de santé peuvent-ils avoir accès à des données couvertes par le secret médical ? C’est la question que pose l’Ordre des médecins au Conseil d’Etat mais aussi au Conseil constitutionnel. En effet, les données renseignées dans le dossier médical partagé (DMP) de l’espace santé numérique des assurés sont accessibles aux professionnels œuvrant auprès du patient. L’Ordre des médecins considère que les dispositions autorisant « un droit d’accès à des données couvertes par le secret médical à des personnes qui n’ont pas la qualité de professionnels de santé », sans l’assortir de garanties suffisantes, « porteraient atteinte aux droits et libertés garantis par la Constitution », notamment au droit au respect de la vie privée. Un argument que le Conseil d’Etat juge « sérieux » et qui l’a conduit à renvoyer au Conseil constitutionnel cette question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Le juge suprême dispose de trois mois pour se prononcer, soit jusqu’à début septembre.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Dossier pharmaceutique : généralisation du nouveau régime

Le nouveau régime du Dossier pharmaceutique (DP) a été instauré avec la publication d’un décret le 3 avril. Toutefois, la procédure d’ouverture de DP était jusqu’alors compliquée, car la technique n’était pas au point. C’est désormais chose plus aisée.

Lien vers l’article de l’Ordre : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/dossier-pharmaceutique-generalisation-du-nouveau-regime

 

Questionnaire : réutilisation des aiguilles à insuline chez les patients diabétiques

L’USPO mène une enquête avec le SNITEM afin de comprendre la pratique des patients sous insulinothérapie en termes de réutilisation d’aiguilles pour stylo à insuline. Depuis la crise sanitaire Covid-19, la réutilisation des aiguilles est en hausse avec des conséquences néfastes pour le patient (hypoglycémie, etc.). Les résultats permettront de disposer de données françaises et d’améliorer l’éducation thérapeutique du patient par le pharmacien. Pour participer à l’enquête, nous vous proposons un questionnaire anonyme court à compléter avec le patient, d’environ 3 minutes : https://fr.surveymonkey.com/r/G2GFKP2

 

Recommandations aux voyageurs : quelles nouveautés en 2024 ?

Le Haut Conseil de la santé publique (HCS) a publié ses recommandations sanitaires 2024 aux voyageurs. Parmi les points clés que les professionnels de santé peuvent relayer aux patients, une attention particulière doit être portée à la rougeole « du fait des reprises épidémiques de grande ampleur au niveau mondial ». Les voyageurs doivent donc être à jour de leur vaccination. Le vaccin Qdenga est en cours d’évaluation par la Haute Autorité de santé, aucune recommandation de vaccination n’est donc faite pour la dengue.

Pour en savoir plus : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/recommandations-aux-voyageurs-quelles-nouveautes-en-2024.html

 

« C’est un gâchis humain » : des étudiants en LAS recalés de médecine à cause d’une « note seuil »

Des étudiants en LAS à Sorbonne Université (Paris) ont vu les portes des études médicales se fermer en raison de l’instauration d’une « note seuil » par leur faculté. Ils assurent ne pas avoir été informés de l’existence de ce seuil. Malgré de bons résultats, ces candidats ne peuvent bénéficier des places leur étant réservées en médecine. Une poignée d’entre eux ont décidé de faire appel à un avocat pour faire entendre leurs voix.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/etudiants/actus-etudiants/cest-un-gachis-humain-des-etudiants-en-las-recales-de-medecine-cause-dune

 

Télédéclarez votre chiffre d’affaires avant le 30 juin

Il vous reste un peu plus de 10 jours pour télédéclarer le chiffre d’affaires et le nombre de pharmaciens adjoints de votre officine pour l’année 2023. Une déclaration obligatoire et à réaliser exclusivement sur le portail officiel de télédéclaration des pharmacies.

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers le portail : https://declarations-pharmacie.ars.sante.fr/

 

Conseil national professionnel de la pharmacie : qui sont les nouveaux membres du bureau ?

Le Conseil national professionnel (CNP), instance représentative de la pharmacie, vient de fêter ses dix ans et de renouveler son bureau. Le Conseil national professionnel (CNP) de la pharmacie est une association loi 1901 regroupant les composantes professionnelles, société savante et formation. Travaillant de manière transversale, elle a pour objet d’être source d’expertise et d’assurer une fonction de représentation et de communication sur les sujets de la pharmacie auprès des institutions et des acteurs du système de santé. Le mardi 18 juin 2024, le CNP Pharmacie a annoncé la liste des nouveaux membres composant son bureau. Pharmacienne hospitalière dans les Bouches-du-Rhône, Claudine Gard a été désignée présidente pour un mandat de deux ans. Le bureau est également composé de Stéphane Honoré, pharmacien hospitalier à Marseille (vice-président), Alexandra Gaertner, pharmacienne titulaire d’officine dans le Bas-Rhin (vice-présidente), Mariannick Le Bot, pharmacienne hospitalière à Brest (secrétaire générale), Philippe Godon, pharmacien de la répartition pharmaceutique (secrétaire général adjoint), Marie Josée Augé-Caumon, ancienne titulaire d’officine (trésorière) et Chloé Lamesa, exerçant une activité de radiopharmacie à Toulouse (trésorière adjointe).

Source : le moniteur des pharmacies.

 

CHIFFRES

 

1,295 million d’euros. C’est le prix de vente moyen, en 2023, des pharmacies en France (+8,6%), selon les statistiques d’Altarès. L’officine se positionne par ailleurs au septième rang de la mobilité avec 841 transactions en 2023, soit une croissance de 4,3%.

Benta Lyon, dont la candidature au rachat de Biogaran avait été écartée du dernier tour d’offres, est finalement revenu dans le jeu. Le laboratoire, qui avait repris en 2020 le site Famar à Saint-Genis-Laval, a en effet déposé samedi auprès de Lazard, la banque conseil de Servier, une offre de rachat valorisant Biogaran 850 millions d’€, selon Les Échos. Benta Lyon peut se revendiquer seul candidat français à la reprise de Biogaran.

250 à 640 000 : c’est le nombre de personnes, selon la police et la CGT, qui ont manifesté samedi 15 juin en France contre l’extrême droite. Source : Politico.

Loin devant les hôtels, les buralistes et même les supermarchés, la pharmacie reste le commerce dont le prix de cession est le plus élevé en France, en moyenne, 1 294 721 €. Source : le moniteur des pharmacies.

Une dizaine de médecins libéraux de Seine-Saint-Denis, qui effectuent des gardes dans les 10 maisons médicales de garde (MMG) du département ont décidé de se mettre en grève pour protester contre des sanctions de la CPAM jugées abusives. En effet, la caisse a sanctionné six praticiens pour des actes majorés qu’elle juge exagérés. Le tout pour un total d’environ 500 000 euros. Source : egora.

37 % des nouveaux médicaments autorisés en Europe entre 2019 et 2022 n’étaient toujours pas disponibles en France au 31 décembre 2023, contre 12 % seulement en Allemagne, déplore le Leem dans le Baromètre 2024 de l’attractivité de la France pour les entreprises du médicament, publié ce mardi.

Au sein de la Maison Sanofi, à Paris, qui rassemble l’état-major du laboratoire, 40% de la surface du site est occupée par la restauration/l’hospitalité et 60 % par les bureaux. Chaque vendredi, la direction offre le brunch. On est passé d’un taux de salariés présents de 20-25% à 70-80% », se félicite Camille Berthaud, le directeur de la filiale française du géant britannique de la restauration collective. Mais le clou est au 6e étage, avec Les Terrasses et leur vue sur la tour Eiffel et le Sacré-Cœur : au menu, salad bar, pizzas, plat du jour italien, pour 5 à 6,50 €. Enfin, au 7e, à L’Appartement – convertible en salle de réunion ou en espace événementiel, avec son rooftop et ses planchas -, le chef prépare depuis son îlot central du sur-mesure pour le Comex. Source : les échos.

7,50 euros pour l’acte de prescription lorsque le patient n’en dispose pas et 7,50 euros pour l’honoraire, c’est ce que percevront les pharmaciens par vaccination. Mais il leur faudra attendre le 1er avril 2027 pour obtenir cette rémunération. Source : le quotidien du pharmacien.

Malgré des investissements en recherche et développement en hausse, une dynamique de l’emploi positive et “une transition écologique largement engagée” selon Le LEEM (Les Entreprises du médicament), moins d’un nouveau médicament sur 10 est produit en France contre un sur 4 en Allemagne. La balance commerciale de la France a été divisée par 8 entre 2022 et 2023. En outre, les prix des médicaments en France sont en moyenne 10 % inférieurs à ceux des pays européens alors même que la fiscalité française est élevée. Ainsi, l’Allemagne, dont la fiscalité spécifique au médicament est deux fois moins élevée, présente un solde commercial 60 fois supérieur à celui de la France. Source : LEEM.

Dépression pendant un cancer du sein : 1 patiente sur 5 concernée. Source : egora.

Avec sa trentaine de médecins généralistes et de spécialistes, tous en secteur 1 et pratiquant le tiers payant intégral, le centre de santé Richerand est tout à la fois une exception et un pilier de l’offre sanitaire de la capitale. Lourdement endetté, cet établissement coopératif a été placé en redressement judiciaire la semaine dernière. Un cas emblématique du modèle économique « extrêmement fragile » des centres de santé. Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/acces-aux-soins/ils-disent-quon-est-abreuves-de-subventions-mais-cest-faux-paris-la

Moins de 10 % des commerçants estiment que les JO auront un impact positif sur leur activité et 85 % des commerçants indépendants voient leur activité souffrir de l’inflation. Pour en savoir plus :

https://my.ankorstore.com/observatoireducommerceindependant?utm_source=marketingfr&utm_medium=email&utm_campaign=partnership_retailers_aws_multi_fr&utm_content=observatoire23

En 2019, Sami Tayb-Boulahfa, jeune diplômé en pharmacie, créait PHARMA Solidaires. Objectif : collecter des produits d’hygiène et de parapharmacie invendus pour les offrir à des personnes en situation de précarité. En seulement 5 ans, l’association affiche un bilan impressionnant. « En 5 ans, nous avons donné pour 7 millions d’euros de produits à plus de 400 associations, l’immense majorité en France. Selon mes estimations, près de 10 000 personnes en ont bénéficié », résume le fondateur de l’association. Source : le quotidien du pharmacien.

20 millions de personnes seront concernées par les bilans de prévention en 2025. Elles recevront une invitation directement de l’Assurance-maladie, indique le ministère de la Santé, en précisant que les masseurs-kinésithérapeutes rejoindront « prochainement » les médecins, infirmiers, pharmaciens et sages-femmes autorisés à réaliser ces entretiens.

D’après un sondage mené auprès d’un peu plus de 10.000 personnes, près d’un Français sur deux est actuellement en situation de surpoids. Parmi eux, un tiers environ affiche un IMC supérieur à 30, soit près de 10 millions de personnes en situation d’obésité. Source : Odoxa/Novo Nordisk. 

L’Assurance-maladie continue d’avancer sur ses grands chantiers que sont la lutte contre la fraude et le numérique en santé. Les deux sont parfois liés, notamment à travers l’ordonnance numérique, dotée d’un QR Code. Plus de 2 millions sont désormais éditées chaque mois par près de 50% des médecins libéraux. « Alors que les fausses ordonnances sur les réseaux sociaux ou prescriptions falsifiées se multiplient, l’ordonnance numérique se déploie et doit permettre de lutter contre le trafic de médicaments », indique au Figaro Thomas Fatôme, directeur général de la Cnam. L’adoption est plus lente chez les pharmaciens, avec seulement 15% des officines équipées.

Entre fin 2022 et le 31 mai 2024, 92 515 ordonnances numériques ont été exécutées par 2 481 pharmacies, selon les derniers chiffres de l’assurance-maladie. « Entre octobre 2023 et mai 2024, le nombre d’ordonnances numériques exécutées mensuellement a triplé (de 4 616 à 15 845) », se félicite l’organisme, tout en reconnaissant que les chiffres restent relativement bas. En effet, plus de 22 millions d’ordonnances numériques ont été créées par 19 646 médecins.

Le message semble passé puisque l’avenant économique à la convention pharmaceutique, signé le 10 juin entre la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’assurance-maladie, prévoit une revalorisation des bilans partagés de médication (BPM). Celle-ci atteint 5 euros, voire 10 euros TTC en 2025, en lien avec la mise en application d’une « consultation longue de déprescription » par le médecin traitant. Ainsi, la première année, le premier et le deuxième entretien BPM seront rémunérés chacun 15 euros tandis que le troisième montera à 20 euros. L’analyse et son envoi au médecin traitant lors du premier entretien seront gratifiés de 15 euros supplémentaires. Ce sont donc 65 euros qui pourront être touchés dès la première année pour les BPM. Les années suivantes, le montant total est de 30 euros (10 euros pour le premier entretien, 20 euros pour le second). Source : le quotidien du pharmacien.

On la savait enfin signée, mais c’est officiel : la nouvelle convention médicale a été publiée au Journal officiel. Elle entérine donc la revalorisation du G à 30 euros à compter du 22 décembre 2024. Source : egora.

Près de 9 Français sur 10 seraient intéressés par le fait de consulter un pharmacien pour préparer des voyages en dehors de l’Union européenne. Ils seraient prêts à payer 22,80 €, en moyenne, pour des prestations privilégiant des conseils de prévention (72 %), les vaccinations nécessaires (63 %), des conseils d’hygiène (56 %) et la constitution d’une trousse pharmaceutique (55 %). Source : Valneva.

Selon Santé Publique France et le réseau OSCOUR, les cas de Covid-19 sont en hausse depuis neuf semaines : « Les passages pour suspicion de Covid-19 poursuivent leur augmentation mais de façon moins marquée qu’en S23 (+19 % tous âges vs +54 % en S23). Toutefois, seuls les adultes sont concernés (+23 % et 1 273 passages aux urgences en S24). La part d’activité reste modeste (0,4%) mais progresse (0,12 % de l’activité aux urgences en S20 et 0,05 % en S15). » Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) confirme lui aussi un rebond du SARS-COV-2 généralisé après « une longue période de faible activité ». Sans alarmisme, Santé Publique France reste toutefois vigilante sur « l’impact sur le système de soins à suivre dans les prochaines semaines. »

 

GROUPEMENT

 

Pharmavie face à l’inflation : priorité à la stabilité des prix

40 ans après sa création, le groupe Pharmavie, construit sur le fondamental « Être prêt pour demain », ne compte pas moins de 450 pharmacies fédérées et plus de 5 500 collaborateurs. Membre du groupe indépendant Phoenix, Pharmavie possède sa marque propre, partagée au niveau européen. Les marques PharmaVie et Pharmaprix, sont au cœur de sa stratégie pour lutter contre l’inflation. Avec ses deux marques de MDD, PharmaVie a toujours milité pour rendre accessibles les produits de qualité pharmaceutique.  Par ailleurs, l’ambition de Pharmavie est de défendre l’indépendance du pharmacien d’officine. Une indépendance choisie, qui permet à des pharmaciens entrepreneurs, précurseurs, engagés et experts de santé d’exercer leur métier en restant acteurs de leurs projets, tout en bénéficiant de l’accompagnement du groupement et des avantages de faire partie d’une communauté.

Lien vers l’interview : https://pharm-enews.fr/2024/06/21/pharmavie-face-a-linflation-priorite-a-la-stabilite-des-prix/

 

AILLEURS

 

Un projet de restriction à l’avortement fait polémique au Brésil

Au Brésil, la Chambre des députés a adopté « en caractère d’urgence », mercredi 12 juin, l’examen préliminaire d’un projet qui prévoit des peines de prison pouvant aller jusqu’à 20 ans de réclusion pour des avortements pratiqués au-delà de 22 semaines de grossesse. Cette manœuvre parlementaire a permis que le projet de loi, émanant du député évangélique Sostenes Cavalcante, ne soit pas débattu en commission. Il sera ainsi directement voté en séance plénière, où les conservateurs disposent d’une solide majorité. Ce texte surprise a provoqué de nombreuses manifestations dans le pays, où la législation actuelle est déjà très restrictive. L’avortement n’est autorisé qu’en cas de viol, de risque pour la mère ou d’anomalie cérébrale du fœtus. Et de nombreuses victimes de viols sont de très jeunes adolescentes dont la grossesse n’est détectée que tardivement. Elles ne parviennent alors pas à accéder au système de santé public à temps, d’où la nécessité d’un avortement plus tardif.

Source : la Croix.

 

Australie : pénurie d’antibiotiques

La pénurie d’antibiotiques pour enfants oblige les parents à visiter « jusqu’à 10 pharmacies » pour trouver un médicament. La version liquide de l’azithromycine de Pfizer a été répertoriée comme étant en pénurie critique à travers le pays par la Therapeutic Goods Administration (TGA). Le traitement ne devrait pas revenir dans les rayons avant fin novembre. Il y a également une pénurie de son alternative clarithromycine en raison de problèmes de fabrication, qui dureront jusqu’à fin août. ABC news rapporte ainsi le témoigne de pharmaciens, qui font face à des parents en quête de médicament. « Ils se sont rendus dans cinq, sept ou dix pharmacies et malheureusement nous ne les avons tout simplement pas. »