Actualités du 17 au 21 mars 2025

ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

 

Appli carte Vitale

L’appli carte Vitale peut désormais être téléchargée et utilisée par les assurés disposant d’une identité numérique, partout en France. Mais pour pouvoir l’utiliser, il faudra que l’assuré ait activé l’appli France Identité. Seuls les assurés détenteurs de la carte d’identité au format carte bancaire (CNIe), émise depuis mars 2021, peuvent le faire. Pour les autres assurés, le déploiement sur le territoire sera progressif, région par région, jusqu’à fin 2025. Quant aux 700 000 assurés des départements testeurs qui l’ont déjà activée, ils peuvent continuer à utiliser l’application. La carte Vitale physique, elle, ne disparaît pas.

Pour en savoir plus : https://www.assurance-maladie.ameli.fr/presse/2025-03-18-cp-appli-carte-vitale-activation-franceidentite

 

Sondage USPO sur le numérique en pharmacie pour les adjoints

L’USPO souhaite connaître le niveau de connaissance et les besoins sur la digitalisation en pharmacie des adjoints. Ce sondage s’inscrit dans le cadre du CREPOFF, un cercle de réflexion pour l’Officine réunissant titulaires, adjoints et étudiants pour échanger et progresser sur des sujets transversaux essentiels à l’avenir de notre profession. Il sera également diffusé via le CPAOF aux adjoints et via l’ANEPF aux étudiants. Une restitution des résultats et la mise en place de groupes de travail sont prévues fin avril.

Lien vers le sondage :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdvy-1OaR4RUlfb6jhVPxbqe1CZTKVfQseff-9JiFEviqXMcw/viewform?pli=1&pli=1

 

Chez le senior, peut-on co-vacciner contre le VRS, le Covid et la grippe ?

La Haute Autorité de santé vient d’indiquer qu’il est possible de vacciner un senior avec Abrysvo, en même temps que des vaccins contre la grippe et le Covid (deux ou trois vaccinations à la fois). En revanche, pour Arexvy, la co-vaccination est seulement possible avec le vaccin contre la grippe, mais pas du Covid. Attention toutefois, la HAS rappelle qu’en cas d’administration concomitante, les injections doivent être pratiquées sur des sites d’injection différents. Pour rappel, Abrysvo et Arexvy ne peuvent être délivrés que sur prescription médicale, et ils ne sont pas encore remboursables chez le senior. Ainsi, toute personne âgée de 65 ans et plus souhaitant se faire vacciner devra payer son vaccin. Soit 196,10 euros TTC pour Abrysvo, ou plus de 200 euros pour Arexvy (sachant que son prix hors taxe est de près de 190 euros). Enfin, ni Arexvy ni Abrysvo ne peuvent être administrés par le pharmacien, car ils ne figurent pas encore au calendrier vaccinal.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Une « consultation de sûreté » pour les pharmaciens

Comme pour tout commerce, « les pharmacies peuvent bénéficier gratuitement d’une consultation de sûreté, qui sera réalisée par un référent sûreté de la gendarmerie ou de la police nationale, selon la zone territoriale considérée », rappelle l’Ordre des pharmaciens en ces temps où les agressions envers les professionnels de santé sont toujours plus nombreuses. Totalement gratuit, cet audit consiste en : une observation du site ; une collecte de tous les éléments nécessaires à la bonne conduite de la démarche ; et une estimation des menaces dans la zone d’exercice intégrant une analyse de risques pour aboutir à une stratégie de mise en sûreté. À l’issue de la consultation, le référent sûreté délivre des recommandations sur les bonnes pratiques adaptées à l’établissement concernant la protection des personnes, des locaux, ainsi que sur le dispositif de vidéoprotection, afin de sécuriser les sites professionnels et prévenir les actes de délinquance.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

« Il n’est pas trop tard, mais c’est maintenant » : Le patron de Doctolib appelle les talents en IA à rester en Europe

Stanislas Niox-Chateau, patron de Doctolib, a lancé un appel sur LinkedIn pour inciter les talents européens en intelligence artificielle à privilégier les entreprises du continent plutôt que les firmes étrangères. « L’Europe a tout ce qu’il faut pour être à la pointe de la révolution de l’IA… Mais nous avons besoin de nos collaborateurs », a-t-il souligné. Il insiste sur le rôle clé de l’IA dans la santé et évoque les ambitions de Doctolib pour 2025. « Notre plan de vol pour 2025 et les prochaines années comprend une expansion significative de notre vision IA & clinique », a indiqué son patron. Selon lui, en travaillant pour Doctolib ou pour une autre entreprise européenne, les talents en IA pourront aider les professionnels à « mieux prévenir, détecter et traiter les problèmes de santé » ou encore développer des technologies de pointe.

Lien vers l’article : https://www.bfmtv.com/tech/intelligence-artificielle/il-n-est-pas-trop-tard-mais-c-est-maintenant-le-patron-de-doctolib-appelle-les-talents-en-ia-a-rester-en-europe_AV-202503110685.html

 

Recrudescence des infections invasives à méningocoques : de nouvelles recommandations de la HAS sur le rattrapage vaccinal

Après un début d’année 2025 marqué par une augmentation particulièrement importante des infections invasives à méningocoques, le ministère chargé de la Santé a saisi la Haute Autorité de santé (HAS) sur le rattrapage vaccinal contre les méningocoques B et ACWY chez les enfants nés avant la mise en place de l’obligation vaccinale le 1er janvier 2025. En complément des recommandations publiées en mars 2024, plus que jamais d’actualité, la HAS propose d’inscrire au calendrier vaccinal l’extension de la vaccination obligatoire contre les méningocoques ACWY chez les nourrissons jusqu’à 2 ans comme pour les méningocoques B. Elle recommande par ailleurs de façon transitoire la mise en place d’un rattrapage ciblant, d’une part, les enfants jusqu’à 3 ans contre les sérogroupes ACWY et d’autre part, les enfants de 2 à 5 ans contre le sérogroupe B. Elle insiste sur la nécessité de mettre à jour sans délai la vaccination contre les sérogroupes ACWY des adolescents et jeunes adultes jusqu’à 25 ans grâce à une large campagne de vaccination menée sur deux ans.

Pour en savoir plus : https://www.has-sante.fr/jcms/p_3597672/fr/recrudescence-des-infections-invasives-a-meningocoques-de-nouvelles-recommandations-sur-le-rattrapage-vaccinal

 

« Nous refusons de payer les pots cassés des politiques » : étudiants et jeunes médecins unis contre la proposition de loi Garot

Les représentants des étudiants en médecine et jeunes médecins ont rappelé, mardi 18 mars, leur vive opposition à la proposition de loi transpartisane contre les déserts médicaux, qui prévoit notamment de réguler l’installation des médecins. « Nous continuerons à nous battre pour nos droits », lancent-t-ils dans une vidéo, publiée sur les réseaux sociaux. 

Pour en savoir plus : 

https://fr.linkedin.com/posts/isni-officiel_une-loi-coercitive-propos%C3%A9e-par-le-d%C3%A9put%C3%A9-activity-7307832739464908801-gbZ4

 

Médicaments biosimilaires

L’ANSM a mis à jour la liste des médicaments biosimilaires

Dernière décision : https://ow.ly/GTOM50VjbSw

Liste de référence des #médicaments biosimilaires : https://ow.ly/nt3p50VjbSv

 

Micro-trottoir Avner : interview Docteur en Pharmacie

Comment arrive-t-on Docteur en Pharmacie ?

La pharmacie le premier choix dans les études ça arrive J

Lien vers la vidéo : https://www.tiktok.com/@avner_26/video/7475802630044929302

 

Pourquoi ces pharmaciens d’Angers ont-ils été interdits d’exercer pendant sept jours ?

La sanction, qui concernait douze pharmaciens d’Angers (Maine-et-Loire) du groupe Le Gall, découlait d’une décision disciplinaire prise par le Conseil de l’ordre des pharmaciens. Neuf d’entre eux faisaient appel de la sanction devant le Conseil d’État, ce jeudi 20 mars 2025.

Lien vers l’article : https://www.ouest-france.fr/societe/justice/pourquoi-ces-pharmaciens-dangers-ont-ils-ete-interdits-dexercer-pendant-sept-jours-454323d2-0599-11f0-b4b7-42cdc480f8e9

 

CHIFFRES

 

La Semaine européenne de la vaccination (SEV) 2025 se déroulera du 27 avril au 3 mai. Source : OMS Europe.

 

Selon une enquête réalisée par Qare, plateforme qui propose un service de téléconsultation via une application mobile ou sur Internet, près d’un Français sur deux a eu recours à la téléconsultation l’année passée. L’immense majorité de ces consultations médicales à distance s’effectue depuis l’ordinateur ou le smartphone du patient et non depuis une borne. Source : le quotidien du pharmacien.

 

Le 23 mars, il sera possible à tout médecin, pharmacien ou infirmier de constituer une équipe de soins autour d’un patient (ESCAP). Avec l’aval de celui-ci, bien entendu. Cette expérimentation menée sur trois ans constitue une nouvelle avancée dans la prise en charge de quatre pathologies ou situations (Les personnes atteintes de polypathologies chroniques de plus de 65 ans, diabétiques de type I et II sous insuline, en soins palliatifs ou ayant connu un événement cardiaque avec hospitalisation). Et une nouvelle évolution de l’interprofessionnalité. Source : le quotidien du pharmacien.

 

Un rapport publié le 4 mars par Media matters for America, met en avant de nombreux profils qui sur Tiktok se font passer pour des professionnels de santé et prodiguent des conseils de bien-être aux utilisateurs dans le but de les inciter à acheter des « produits miracles ». Ainsi, les bains de citron seraient 97% plus efficaces que l’Ozempic pour maigrir. En réalité, ces prétendus docteurs sont des avatars générés par l’intelligence artificielle. Le syndicat de jeunes généralistes et remplaçants ReAGJIR a lancé sa propre chaîne Tiktok « Healthbuster5 » pour alerter le grand public. Source : pharm-enews.fr

 

42% des Français sont engagés au moins dans une association, un syndicat ou un parti politique. 88% jugent utile de faire du bénévolat dans une association et 51% d’adhérer à un syndicat. Source : Baromètre Ipsos – 2024.

 

En se basant sur une fourchette basse de 15 % de remises commerciales sur le prix fabricant, la FSPF établit une projection de 180 millions d’euros de marge globale sur les médicaments biosimilaires substituables, « et cela si le taux de pénétration venait à rester bloqué à 35 %. Mais les pharmaciens sont prêts à se lancer plus activement dans les substitutions et nous visons un taux de pénétration aux alentours de 80 %. Auquel cas, la marge potentielle serait de près de 300 millions d’euros », détaille Julien Chauvin, président de la commission Études et stratégies économiques du syndicat.

 

L’augmentation de la valeur du point de 1,1 % dans la branche officine a été signée ce 18 mars entre la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) pour les employeurs et les syndicats Force ouvrière (FO), l’Union nationale des syndicats autonomes (Unsa) ainsi que la Confédération française démocratique du travail (CFDT) pour les salariés. La publication de l’arrêté au Journal officiel est attendue avant l’été.

 

En dix ans, la hausse du nombre de patients aux urgences s’est accompagnée d’un allongement des durées de passages, de l’enregistrement administratif à la sortie du service. En 2023, un jour d’activité moyenne en semaine, la moitié des personnes prises en charge aux urgences y passe plus de 3 heures, soit 45 minutes de plus qu’en 2013. Cette durée augmente quelle que soit la pathologie diagnostiquée à la sortie des urgences. Lien vers l’étude : https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2025-03/ER%201334%20Urgences_EMB.pdf

 

Le Monde rapporte l’inquiétude des enseignants face à la multiplication des écoles privées lucratives non régulées. En 2024, 15% des étudiants sont inscrits dans ces établissements, attirés par une communication agressive et l’angoisse liée à Parcoursup. Certains élèves, rassurés par des admissions anticipées, ne formulent plus de vœux sur la plateforme publique. « Ils expriment un soulagement énorme de pouvoir ‘finir l’année sans le stress de Parcoursup' », témoigne Noémie Lemennais, professeure d’histoire-géographie. Face aux risques d’abus, le ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé une inspection et prépare une meilleure régulation du secteur.

 

Sanofi s’apprête à se séparer de son site d’Amilly, dans le Loiret, qui produit ses marques historiques à base d’aspirine, Aspégic® et Kardegic®. Le projet de vente, destiné à « assurer un nouvel élan au site », selon le laboratoire, prévoit une cession de l’usine au façonnier Astrea Pharma avec maintien des 276 emplois. Tandis que le laboratoire français Substipharm, qui commercialise plus de 90 molécules dans 80 pays, reprendra les droits d’exploitation et de développement des trois principaux produits fabriqués et conditionnés à Amilly. L’opération, qui devrait être finalisée au cours du troisième trimestre, s’inscrit dans la continuité directe de la stratégie poursuivie par Sanofi pour se concentrer sur l’innovation.

 

2 888 nouveaux cas de chikungunya ont été rapportés entre le 3 et le 9 mars à La Réunion et 77 patients ont été admis aux urgences. La semaine précédente, du 24 février au 2 mars, 1.766 cas avaient été enregistrés. Les autorités ont adapté le dispositif de lutte antivectorielle. La priorité est donnée aux interventions ciblées autour des cas isolés, pour éviter que de nouveaux foyers ne se forment.

 

La délivrance de pansements par un médecin sera limitée à 7 jours à partir du 1er avril, afin de lutter contre le gaspillage et réduire quelque peu les dépenses de la Sécurité sociale. « Chaque année, 470 millions d’€ de pansements sont remboursés par l’Assurance-maladie », rappelle la ministre de la Santé, Catherine Vautrin. Toutefois, cette délivrance pourra être renouvelée « en fonction des besoins du patient, et dans la limite de la durée de traitement mentionnée sur l’ordonnance », précise l’arrêté ministériel. Source : Le Figaro.

 

Selon le gouvernement, « le nombre de ruptures ou de risques de ruptures signalé à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) en 2024 apparaît en diminution par rapport à l’année précédente ». En tout, le gendarme du médicament a reçu 3 825 déclarations de ruptures ou de risque de ruptures en 2024 contre 4 925 l’année précédente. L’exécutif en convient toutefois, « la disponibilité en pharmacie de plusieurs médicaments antibiotiques est restée hétérogène avec des disparités régionales notables ». Source : le quotidien du pharmacien.

 

De nouveaux préservatifs masculins sont remboursables à compter du 31 mars : ce sont les préservatifs lubrifiés sans latex Manix Sensitivity en boîte de 10. À ce jour, 5 marques de préservatifs masculins (Eden, Sortez couverts ! Be Loved, Sure & Smile et Manix) et 2 marques de préservatifs féminins (Ormelle et So Sexy & Smile) sont remboursables à 100 % pour les jeunes filles et garçons de moins de 26 ans sans ordonnance et à 60 % pour les plus de 26 ans sur présentation d’une prescription médicale. Source : le quotidien du pharmacien.

 

L’Institut Robert-Debré du cerveau de l’enfant (ICE) – labellisé institut hospitalo-universitaire (IHU)  a été officiellement lancé ce 19 mars 2025 en présence des ministres de la Santé Catherine Vautrin et Yannick Neuder. Sa priorité : comprendre pour mieux accompagner les troubles du neurodéveloppement. L’ICE n’attend plus que la construction de son bâtiment dédié sur le campus de l’hôpital Robert-Debré AP-HP, livré d’ici 2027. Un bâtiment innovant de 14 000 m2 « pensé selon des critères écologiques et durables » et financé à hauteur de 40 millions d’euros par l’État sur un budget total de 62 millions d’euros. Source : le quotidien du médecin.

 

En France, près de 8 consultations médicales sur 10 se terminent par une prescription de médicaments. « Pourtant, les médicaments, moins en consommer c’est aussi prendre soin de sa santé », rappelle l’Assurance-maladie, dans sa campagne #LeBonTraitement.

 

En matière de fraudes à l’assurance-maladie, les pharmaciens sont toujours dans le top 3 des professionnels de santé (en valeur) avec, en 2024, une hausse de 3 % des montants détournés (1 100 fraudes en pharmacie en 2024). Côté assurés, les fraudes sur le médicament se poursuivent, particulièrement sur les produits du diabète. Source : le quotidien du pharmacien.

 

Plusieurs experts ont émis l’idée qu’un rattrapage vaccinal en classe de 3ème – à un âge plus en phase avec les problématiques de santé sexuelle -, et assorti d’interventions ciblées dans ce domaine, serait bénéfique. « En ciblant les élèves de 3e, plus proches de la puberté, nous les impliquons directement pour qu’ils deviennent acteurs de leur santé. Et à 14 ans, deux injections de vaccins suffisent encore, contrairement à trois après 15 ans » explique le Dr Zucman, infectiologue à l’Hôpital Foch. Source : egora.

 

En Vendée, malgré les réclamations des habitants, la commune de Saint-Mathurin doit renoncer à accueillir l’un des deux pharmaciens prêts pourtant à s’y installer. Le seuil de 2 500 habitants n’est pas atteint, selon l’Agence régionale de santé. Il en manque 57, d’autant plus absurde que la mairie conteste le recensement de l’organisme. La colère gronde, surtout pour les personnes sans véhicule. La mairie n’a pas prévu de faire de recours pour l’heure. Source : TF1.

 

Le véritable enjeu de 2025 sera l’intégration des nouvelles missions dans le fonctionnement quotidien des pharmacies. « Après cinq ans, il est temps de ne plus parler de nouvelles missions, mais de leur intégration durable. » Désormais, le choix des bons partenaires sera déterminant pour fidéliser la patientèle et assurer une trésorerie stable tout en répondant aux exigences croissantes de services en santé. Source : David Syr, le moniteur des pharmacies.

 

En 2024, 11,2 millions de doses de vaccins contre la grippe ont été administrées en pharmacie, soit une hausse de 3,4 % par rapport à l’an dernier. Autre évolution notable : 66 % des vaccinations ont été réalisées en officine, un chiffre en progression de 6 points. « Ces tendances confirment le rôle croissant des pharmaciens dans la prévention et la confiance des patients, notamment des plus de 65 ans, qui adoptent de plus en plus le réflexe de se faire vacciner en pharmacie. Cependant, alors que cette tranche d’âge a été la plus touchée par les hospitalisations liées à la grippe, avec parfois des issues fatales, les pharmaciens ne peuvent se satisfaire de cette progression. Il leur revient d’intensifier leurs efforts pour élargir encore l’accès à la vaccination », analyse David Syr, directeur général adjoint de Gers Data.

 

Alors que plusieurs pays européens élargissent l’accès aux médicaments sans ordonnance pour des pathologies bénignes, la France demeure inflexible. Aujourd’hui, 97 molécules disponibles en prescription médicale facultative (PMF) chez nos voisins restent soumises à ordonnance sur le territoire national. En France, l’automédication représente moins de 10 % du chiffre d’affaires des pharmacies, contre 15 % en Allemagne et 25 % au Royaume-Uni. Déclasser ces molécules offrirait aux officines une nouvelle source de revenus et renforcerait leur attractivité. Une étude Open Health estime que le délistage pourrait générer jusqu’à 377 millions d’euros d’économies annuelles pour l’Assurance maladie et les mutuelles, en réduisant le nombre de consultations médicales évitables. Source : le moniteur des pharmacies.

 

« La marge brute cumulée est en augmentation de 27 millions d’euros sur le mois de janvier, par rapport à l’an passé. C’est le quart de la marge supplémentaire que nous avons réalisée au cours de toute l’année 2024 », détaille Julie Chauvin, président de la commission Etudes et stratégies économiques du syndicat FSPF. Une marge qui atteint au total 620 millions d’euros, et place le mois de janvier 2025 juste derrière celui de janvier 2022, en pleine crise du Covid-19. « En termes de chiffre d’affaires, en revanche, nous sommes sur le montant le plus élevé de toute l’histoire de la pharmacie moderne. » Source : le moniteur des pharmacies.

 

Conséquence directe des nombreux départs en retraite, le marché de la transaction d’officines est resté dynamique, avec 1 315 cessions enregistrées l’an passé. En parallèle, le nombre de pharmaciens de moins de 40 ans n’a cessé d’augmenter. Ils représentent aujourd’hui 23 % des titulaires d’officine, contre 19 % en 2023. « L’évolution du métier et le déploiement des nouvelles missions confirment l’engouement des jeunes diplômés pour acquérir une officine », souligne Bastien Legrand, président du groupement d’experts-comptables CGP. Source : le moniteur des pharmacies.

 

Si le dépistage réalisé à l’officine – TROD cystite, angine, Covid, grippe, infection à VRS, glycémie – fait régulièrement l’actualité au sein de la profession, le versant des dispositifs auto-administrés – délivrant un résultat positif ou négatif – est également en pleine transformation. Ce marché, qui avait bondi (+546 % en volume sur un an à mars 2022) sous l’effet de la crise sanitaire et des ventes d’autotests Covid, est à présent en recul de 30 % en volume et 28 % en valeur (source IQVIA Pharmastat). Si certains segments régressent de 10 % en volume comme les tests d’ovulation et les tests albumine, d’autres sont en chute libre avec -77 % enregistrés par les dispositifs de recherche du sang (selles, urine) et – 44 % par les tests antigéniques Covid (Medicare Solutions/Sejoy, Newgene, Mylan…) qui constituent le 1er segment du marché en volume (54% des ventes). Source : le quotidien du pharmacien.

 

Une enquête récente de la National Pharmacy Association (NPA) révèle une situation critique : 100 % des pharmacies britanniques sont confrontées à des pénuries de médicaments au moins une fois par jour. Conséquence directe : des patients contraints de repartir sans traitement, même lorsque des alternatives sûres existent. Source : le moniteur des pharmacies.

 

Interrogé par la commission des affaires sociales du Sénat, le ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins a indiqué, mercredi 12 mars, vouloir atteindre les 50 000 médecins supplémentaires d’ici deux ans. Il souhaite notamment intégrer plus facilement les étudiants français partis se former à l’étranger et les Padhue. Source : egora.

 

42 % des jeunes pensent encore que le VIH peut se transmettre par un baiser et 40 % qu’il existe un vaccin contre le sida, révèle une enquête publiée par Sidaction. Face à ce constat, l’association appelle à intensifier la prévention et le dépistage.

 

Santé publique France et le ministère de la Santé incitent une nouvelle fois les professionnels de la santé et ceux de la petite enfance à se montrer vigilants face à la recrudescence des cas de rougeole. En France, 180 cas (dont 20 % d’origine importée) ont été déclarés depuis le 1er janvier.

 

GROUPEMENTS

 

Intelligence artificielle en officine : la vision de Jérôme Escojido, pharmacien et cofondateur de Mediprix

« Aujourd’hui, l’IA est très peu utilisée en pharmacie », déplore Jérôme Escojido, pharmacien et co-fondateur de Mediprix. Pourtant, l’engouement du grand public est bien réel : en un an, ChatGPT a conquis plus de la moitié des Français, selon une enquête IPSOS de décembre 2023. « Les pharmaciens risquent d’être les derniers à s’emparer de cette technologie », met-il en garde. Il imagine d’ici quatre ans, des pharmacies tenues par une seule personne assistée d’un robot et de l’IA. Cependant, la relation avec le patient restera centrale : le contact humain est un besoin fondamental. Dans sa dernière newsletter, Jérôme Escojido, donne trois astuces pour utiliser l’IA au quotidien : calendly, fireflies et ChatGPT.

Pour en savoir plus : https://fr.linkedin.com/pulse/vous-ne-savez-pas-par-o%C3%B9-commencer-3-outils-%C3%A0-adopter-escojido–anwoe

Sources : le pharmacien business, le moniteur des pharmacies, LinkedIn.

 

UPP et « l’esprit pharmacien »

Au travers d’une nouvelle charte graphique bleue et d’un nouveau « claim », Pharm-UPP entend redéfinir l’identité du groupement et réaffirmer ses valeurs.  « On a fait le choix de sortir du bois, pour faire valoir la marque Pharm-UPP comme étant le modèle de la pharmacie indépendante française et de proximité. » déclare Sophie Tallaron.

Source : le pharmacien business.

Pour en savoir plus : https://fr.linkedin.com/posts/pharm-upp-sas_pharmupp-lesprit-pharmacien-article-pharmacien-activity-7305913045824786432-hIBV

 

Leadersanté : la nouvelle offre du groupement pharma staging

Cette solution à moindre coût vise à répondre aux besoins des pharmaciens qui ont envie d’optimiser leur surface de vente mais qui se heurtent à des obstacles financiers. Cela leur permet de rafraîchir leur officine sans investir de gros travaux. A titre d’exemple, pour une pharmacie de 60m2, un projet de pharma staging sera facturé 300 euros le m2 contre 1800 euros le m2 pour des travaux globaux. En 2024, le groupement a accompagné une trentaine d’adhérents sur ce type de travaux ce qui représente 40% des projets du service merchandising. Ces travaux ont permis une progression du chiffre d’affaires de 15% et une hausse sur la fréquentation de 22% sur six mois, suite au projet de pharma staging.

Source : pharmacien business.

 

Groupements de pharmaciens : l’arme secrète contre les géants

Le point de vue d’Hugues Villey, avocat chez BCTG, les groupements, une profession nécessaire pour le pharmacien (« une pharmacie ne peut pas se passer d’un groupement ») mais qui nécessite un encadrement juridique et certainement une concentration des opérateurs voir peut-être même un statut.

Lien vers la vidéo complète :

https://www.youtube.com/watch?v=AMlMXkU1tDA

Lien vers le post Linkedin : https://fr.linkedin.com/posts/bctg-avocats_podcast-pourquoi-les-groupements-pharmaceutiques-activity-7308094958845022210-_prB

Liens vers les « shorts » :

https://www.tiktok.com/@pharma.minds/video/7481689357586287904

https://www.tiktok.com/@pharma.minds/video/7483552114141072673

 

Une pharmacie Lafayette va s’installer à One nation

Après la plus grande parapharmacie de France, qui a ouvert en 2019, le centre commercial One Nation, aux Clayes, va accueillir une pharmacie nouvelle génération. Concernant l’équipe, et c’est plutôt révolutionnaire dans le monde des pharmacies, en plus des 5 personnes employées dans l’officine, un robot sera là pour les épauler. « Nous avons investi près de 200 000 euros dans un robot qui vient d’Italie. Il gérera plusieurs services, ce qui laissera plus de temps au personnel pour s’occuper des clients », avance-t-il. Un robot innovant qui effectuera l’équivalent du travail de deux personnes. Il pourra, entre autres, vérifier les DLC (dates limite de consommation) par lecture optique, stocker 15 400 et quelques boîtes de médicaments, et même réaliser l’inventaire des stocks.

Lien vers l’article :

https://lagazette-sqy.fr/2025/03/19/votreville/les-clayes-sous-bois/une-pharmacie-va-sinstaller-a-one-nation/

 

RETAIL

 

Amazon drague le luxe et ouvre des boutiques virtuelles

Depuis toujours, les acteurs du luxe ont évité Amazon. Pourtant, depuis quelques années, l’e-retailer opère une montée en gamme avec des boutiques premium, notamment sur la beauté. Amazon a déjà séduit Estée Lauder qui s’est ouvert à l’e-commerce de masse et propose une solution de boutique virtuelle en ligne. L’internaute peut, à l’instar d’un magasin physique, visiter, se promener et regarder les produits. Le parcours immersif aurait d’ailleurs de quoi séduire les marques de luxe très exigeantes sur l’expérience client. 

Source : Pharmacien Business.

 

AILLEURS

 

Italie : le Sud à la traîne sur la vaccination infantile obligatoire

Alors que le Centre-Nord de l’Italie atteint une immunité collective d’environ 95%, plusieurs régions du Sud enregistrent un recul inquiétant de la couverture vaccinale. En Puglia, le vaccin hexavalent a chuté de 2,8 %, et la Sicile affiche l’un des pires taux, avec 89,4% de couverture. « Ce fossé reflète les inégalités Nord-Sud et risque de s’aggraver avec l’autonomie différenciée », avertissent les experts. Le manque d’accès aux soins post-pandémie a fragilisé certaines régions, tandis que d’autres ont renforcé leurs campagnes. Conséquence directe: les cas de rougeole sont passés de 44 en 2023 à 1 045 en 2024. Seule exception, la Campanie dépasse les 95 % requis.

Source : HuffPost Italia.