Actualités du 18 au 22 mars 2024

ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

Augmentation des franchises médicales à partir du 31 mars 2024

Les augmentations des franchises médicales et des participations forfaitaires, prévues par les décrets du 17 février 2024, entreront en vigueur le 31 mars 2024.Ces augmentations génèrent une économie de 830 millions d’euros pour l’Assurance Maladie.

Le montant des franchises médicales double :

  • 1 euro par boîte de médicament ou unité de conditionnement (0,5 euro jusqu’à présent), la franchise s’applique même en cas de dispensation à l’unité.
  • 1 euro pour les actes effectués par un auxiliaire médical – infirmier, kinésithérapeutes… – (0,5 euro jusqu’à présent),
  • 4 euros pour les transports sanitaires (2 euros jusqu’à présent).

Le niveau de plafond journalier des franchises médicales double également. Pour rappel, ce plafond s’applique lorsque le patient subit plusieurs actes médicaux au cours d’une même journée ou plusieurs actes effectués par un auxiliaire médical et plusieurs transports sanitaires.

  • 4 euros pour les actes effectués par les auxiliaires médicaux (2 euros jusqu’à présent),
  • 8 euros pour les transports sanitaires (4€ euros jusqu’à présent).

Le montant de la participation forfaitaire évolue. Pour rappel, cette participation s’applique en cas de consultation ou d’acte réalisé par un médecin généraliste ou spécialiste, d’analyse de biologie ou d’un examen de radiologie. Son montant est désormais compris entre 2 et 3 euros (1 euro jusqu’à présent). En conséquence, le nombre maximum de participations forfaitaires des assurés sera de 25 actes par an au lieu de 50 actuellement. Leur doublement est prévu pour une entrée en vigueur en juin. A noter, le plafond annuel des franchises médicales n’évolue pas. Il est maintenu à 50 euros. Il n’existe toujours aucun plafond journalier pour les médicaments. Les franchises médicales et participations forfaitaires concernent toujours l’ensemble des assurés, à l’exception des mineurs, des femmes enceintes, des bénéficiaires de la C2S et de l’AME, des victimes d’un acte de terrorisme. Dans la plupart des cas, ces dispositifs ne sont pas remboursés par la complémentaire santé de l’assuré

Source : USPO.

 

Comment améliorer la prise en charge des pathologies à l’officine ? Répondez au sondage de l’USPO

Le Parcours de Soins Officinal (PSO) est un parcours qui se déroule à la pharmacie d’officine pour traiter ou prévenir les maux du quotidien en réponse à une demande de conseils spontanée des patients. Dans ce cadre, l’USPO souhaite mieux appréhender ces demandes spontanées, identifier les pathologies prises en charge régulièrement à l’officine et pour lesquelles les patients viennent spontanément demander conseil et définir les médicaments qui seraient utiles dans ce cadre mais qui sont actuellement non disponibles sans prescription.

Lien vers le sondage : https://fr.surveymonkey.com/r/RJT5GYZ

 

Honoraires de dispensation : les syndicats entrent dans le dur

Le 19 mars 2024, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) ont été reçus séparément par Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam) dans le cadre des négociations conventionnelles sur le volet économique. Deux bilatérales mais un discours unique. La Cnam a mis en avant la lutte contre les fraudes principalement liées aux médicaments chers. Philippe Besset a de nouveau abordé la question de la liste des médicaments d’exception en proposant de la mettre à jour par la suppression des médicaments dont le prix est inférieur à 300 €. Les deux syndicats ont également mis sur la table le sujet des gardes pharmaceutiques avec un honoraire pour la nuit profonde. L’USPO a aussi évoqué la rémunération des tests rapides d’orientation diagnostique (Trod) pour l’angine et la cystite. Quoi qu’il en soit, ces bilatérales aboutissent à la mise en place de trois groupes de travail sur respectivement les biosimilaires, les gardes pharmaceutiques et les fraudes. Une nouvelle réunion plénière est prévue pour la deuxième quinzaine d’avril, vraisemblablement entre le 20 et le 25 avril.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Installation en zones rurales : la loi qui risque de déstabiliser le réseau

Le Sénat se prépare à débattre d’une proposition de loi visant à assouplir les conditions d’ouverture des pharmacies en zones rurales. Auditionnés le 21 mars, l’Ordre et les syndicats représentatifs de la profession ont partagé leurs craintes sur la mise en place d’une telle mesure. La bonne réponse se trouve peut-être vers des outils déjà existants. « Plutôt qu’une évolution des critères au niveau national, l’Ordre privilégie des dispositifs plus ciblés sur des zones rencontrant des difficultés d’accès au médicament, tels que les antennes de pharmacie ou encore la mesure “territoires fragiles” », préconise l’Ordre à l’issue de son audition. Inscrites dans la loi ou en expérimentation, les annexes de pharmacies sont en marche, et le décret sur les territoires fragiles est toujours en travaux. « Il tarde à paraître justement à cause de l’instabilité législative », remarque Philippe Besset, qui demande aux sénateurs du temps. La proposition de loi sera examinée le 11 avril en séance publique au Sénat.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Catherine Vautrin s’engage à lutter contre la financiarisation de la santé

Dans un entretien au Quotidien du Pharmacien, le président de la FSPF, Philippe Besset, indique avoir obtenu des garanties de la ministre de la Santé Catherine Vautrin contre la financiarisation et la dérégulation de la pharmacie. “Elle a vu ce qui s’est passé pour les laboratoires de biologie médicale, pour les cabinets de radiologie… Pour elle, il n’est pas question de voir la même chose arriver pour la pharmacie d’officine”, indique-t-il. Catherine Vautrin a cependant confirmé que l’état d’esprit général du gouvernement était bien tourné vers la recherche d’économies et non vers des dépenses nouvelles.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Négos conventionnelles : le compte n’y est toujours pas, ni pour MG France, ni pour la CSMF

La Cnam a promis de présenter un projet de texte conventionnel à la prochaine réunion multilatérale, programmée pour fin mars-début avril. MG France et la CSMF lui demandent de faire des efforts supplémentaires. “Ne pas investir massivement sur la médecine générale, c’est se priver de l’apport décisif d’une profession qui a toujours su s’adapter aux besoins de soins de la population”, insiste MG France.

Source : le quotidien du médecin.

 

Carte Vitale et carte d’identité : le projet de fusion est désormais jugé « prioritaire » selon le Premier ministre

Le Premier ministre Gabriel Attal a indiqué vouloir faire de la fusion de la carte Vitale et de la carte d’identité une priorité pour lutter contre les fraudes des usagers à la Sécurité sociale. Déjà évoqué l’an dernier, le projet avait pourtant suscité des réserves au sein de l’administration et ses contours restent flous. Parmi les sceptiques, l’Assurance-maladie a déjà émis de “très fortes réserves” sur le sujet. La raison ? La fusion ne “répond à aucun besoin” selon son patron, Thomas Fatôme.

Lien vers l’article : https://www.sudouest.fr/societe/carte-vitale-et-carte-d-identite-le-projet-de-fusion-est-desormais-juge-prioritaire-selon-le-premier-ministre-19028513.php

 

L’ex-ministre de la Santé Olivier Véran, neurologue de formation, bientôt médecin esthétique

L’ancien porte-parole du gouvernement va reprendre des études pour se former à la médecine esthétique, suscitant l’indignation au sein du milieu médical, qui rappelle notamment le manque cruel de neurologues en France. Selon lui, «c’est 15 % de la population adulte française qui a recours à des soins de médecine esthétique et c’est quelque chose qui ne doit pas être dénigré». «Il y a quand même un pourcentage de Français très important qui souffrent», que ce soit en raison d’une «cicatrice sur le visage», d’un «vieillissement accéléré lié à la ménopause» ou d’une «calvitie précoce», illustre-t-il. Mais il «reste député» et est loin «d’avoir quitté la politique», assure-t-il. Il réfléchit ainsi à «faire un «guide du Routard» des villes RN», après s’être rendu dans plusieurs villes où l’extrême droite est très forte ou dirigées par ses représentants. «Il faut réexpliquer le programme, les idées, la dangerosité que représente l’extrême droite», dit-il.

Lien vers l’article :

https://www.liberation.fr/societe/sante/lancien-ministre-de-la-sante-olivier-veran-bientot-medecin-esthetique-20240319_GU727XHF7BDTXA3LS4EWIFP5UU/

 

Avenant économique à la convention : les batailles de Lysa Da Silva (Anepf)

En tant que membre observateur des négociations conventionnelles, Lysa Da Silva, présidente de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) nous livre ses objectifs. Elle insiste sur la notion de RSE capitale à l’avenir.

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=F9n2EkcQVrU&ab_channel=LeMoniteurdespharmacies

 

“Que vous soyez médecin, secrétaire ou coordinateur, vous avez le même salaire” : un centre de santé instaure l’égalité salariale

Dans le centre de santé communautaire de Plounéour-Ménez (Finistère) qui ouvrira ses portes en octobre 2024, il a été décidé que tous les professionnels, qu’ils soient issus du secteur de la santé ou du social, soient rétribués de manière parfaitement égale. La structure, qui comptera pour l’instant 5 professionnels (deux médecins généralistes, une sage-femme, une orthophoniste et un kinésithérapeute), tous bénévoles de l’association “l’Atelier en santé” qui porte le projet, pourra recevoir des patients dès octobre 2024. 

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/exercice-coordonne/84603-que-vous-soyez-medecin-secretaire-ou-coordinateur-vous-avez-le

 

Un texte sur la fin de vie divise les professionnels de santé

Dans une interview aux journaux « Libération » et « La Croix », le président de la République a dévoilé le projet de loi sur la fin de vie. Un sujet qui suscite des réactions très diverses parmi les professionnels de santé. La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a salué les mesures contenues dans ce projet de loi, « respectueux des consciences, protecteur des volontés et attendu par les Français ». Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), regrette toutefois « que l’on ait jamais vraiment appliqué ce qui était déjà prévu dans la loi Claeys-Leonetti ». Il estime que l’accent doit être mis en priorité sur l’accompagnement des patients, en renforçant les moyens donnés aux unités de soins palliatifs. À ce jour, 21 départements ne disposent d’aucune structure de soins palliatifs.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Pharmacien correspondant : une expérimentation lancée en région Paca

Le pharmacien correspondant fait l’objet d’une expérimentation menée en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Cette mission était déjà effective mais le projet, axé sur le suivi des patients atteints d’hypertension artérielle, vise à la modéliser et à tracer un parcours collaboratif avec le médecin traitant. La rémunération du pharmacien correspondant a été fixée à 2 euros TTC par patient suivi jusqu’à 100 patients puis à 1 euro TTC au-delà, avec un plafonnement annuel à 500 euros TTC.

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/pharmacien-correspondant-une-experimentation-lancee-en-region-paca-et-en-corse.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Facilitons la communication entre pharmaciens et patients grâce à Doctolib

Découvrez le témoignage de Maxime RICHARD, responsable commercial pharmacie chez Doctolib, qui est venu sur le stand du Moniteur des pharmacies à PharmagoraPlus nous parler des dernières innovations de Doctolib pour les pharmacies.

Lien vers la vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=AkITWbS_zWo&ab_channel=LeMoniteurdespharmacies

 

So Sexy & Smile, un nouveau préservatif féminin remboursable

À compter du 4 avril, les préservatifs féminins lubrifiés sans latex So Sexy & Smile, en boîte de 3 et en boîte de 10, seront remboursables, selon un arrêté publié au « Journal officiel » du 22 mars. C’est la deuxième marque de préservatifs féminins à obtenir son remboursement, avec les préservatifs féminins Ormelle en boîtes de 5 et de 10 (Laboratoire Sugant), qui sont remboursables depuis le 9 janvier 2024.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

IA

 

Sanofi lance un outil d’intelligence artificielle pour le prédiagnostic des maladies rares

Sanofi et la start-up française MIS (Medical Intelligence Service) ont annoncé le lancement de l’outil doté d’intelligence artificielle (IA) accelRare pour “accélérer le prédiagnostic de 270 maladies rares disposant d’un traitement ou d’une prise en charge”, ont expliqué les deux partenaires dans un communiqué le 29 février, journée internationale des maladies rares. L’outil d’IA vise à lutter contre l’errance diagnostique et il est mis gratuitement à la disposition de tous les professionnels de santé, notamment les médecins généralistes, pédiatres et spécialistes de ville.Il utilise l’IA de l’outil MedVir, dispositif médical de classe I en Europe dont MIS est le fabricant. “accelRare a nécessité un codéveloppement de plus de deux ans en collaboration avec 50 experts de 11 filières de santé maladies rares; 480 tests ont été effectués pour démontrer une fiabilité de 87,7%”, ont fait valoir les deux partenaires. L’outil est anonyme et il est disponible en français et en anglais sur www.accelrare.fr. Une étude complémentaire pour évaluer sa performance est en cours, conduite par le Digital Medical Hub de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), est-il précisé. Pour l’utiliser, le médecin saisit dans l’outil les symptômes et les signes cliniques du patient, ses antécédents personnels et familiaux ainsi que ses examens médicaux.

Source : ticpharma.

Pour en savoir plus : https://www.accelrare.fr/

 

Vers un meilleur diagnostic des otites grâce à l’intelligence artificielle

Mieux diagnostiquer les otites des enfants, grâce à une application utilisant l’IA. Des médecins américains ont utilisé un otoscope connecté, qui envoie les images du tympan sur l’application. Pour le Professeur Natacha Teissier, cheffe de service d’ORL pédiatrique à l’hôpital Robert Debré à Paris, “Cette application semble très intéressante car elle permettrait de mieux poser le diagnostic d’otite et ainsi de réduire la prescription inutile d’antibiotiques. Mais encore faut-il pouvoir la tester !”. Effectivement, cette application n’est pas encore disponible en France, on l’attend donc avec impatience.

Lien vers l’article : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-ma-sante/vers-un-meilleur-diagnostic-des-otites-grace-a-l-intelligence-artificielle_6400306.html

 

CHIFFRES

 

– 67 % : c’est la baisse du chiffre d’affaires du marché des autotests vendus en officine entre janvier 2023 et janvier 2024, selon les dernières données d’IQVIA.

Une enquête de l’Agence de sécurité sanitaire (Anses) dénonce l’omniprésence du sucre dans les produits transformés, y compris les plats salés. “Dans les ratatouilles en boîte, le sucre est utilisé pour contrebalancer l’acidité des tomates, et dans le saucisson, pour favoriser une meilleure conservation”, indique au Parisien Julie Gauvreau-Béziat, responsable de l’observatoire de l’alimentation (Oqali) à l’Anses. Alors que l’agence recommande de ne pas dépasser 100 g de sucre par jour pour les adultes et adolescents en bonne santé, 75 g par jour pour les enfants de 8-12 ans et 60 g par jour pour les 4-7 ans, 20% des adultes dépassent cette limite, 60% des 8-12 ans et 75% des 4-7 ans.

301 établissements de santé et 121 établissements et services médico-sociaux ont déclaré au moins un incident relatif à une cyberattaque en 2023, selon un bilan du Centre gouvernemental de veille, d’alerte et de réponse aux attaques informatiques, rapporté par Le Quotidien du Pharmacien.

Dans son rapport de 2022 paru en fin d’année dernière, l’Ordre fait état d’une activité disciplinaire dense : 340 plaintes de 407 plaignants dont 45 % sont des particuliers et 31 % des pharmaciens. Au total, 264 décisions ont été prises en première instance à l’encontre de 311 pharmaciens dont 164 ont fait l’objet d’une sanction individuelle (interdiction temporaire d’exercer dans 53 % des cas), et dont 30 % ont donné lieu à un appel. Sur les 73 décisions prises au niveau national, 59 ont entraîné une sanction individuelle dont 91 % d’interdictions temporaires d’exercer. Les motifs de plainte ? Erreurs ou refus de délivrance, problèmes relationnels avec des tiers, contentieux liés aux activités Covid, absence de pharmacien durant les horaires d’ouverture, fraudes à la CPAM ainsi que publicité ou communication sur la pharmacie ou la vente de produits…Source : le pharmacien de France.

87 % : c’est le taux d’efficacité d’un nouveau test du cancer du côlon mis au point par le laboratoire américain Guardant Health. Basé sur une prise de sang, il détecte l’ADN des cellules cancéreuses à un stade précoce de la maladie, sans toutefois être capable de repérer les polypes au stade précancéreux. Sa généralisation est envisagée aux États-Unis dans le cadre d’une vaste campagne de dépistage.

3 600 euros le check-up santé. Le projet en question : Zoï, la start-up médicale créée par Ismaël Emelien, cofondateur d’En marche et ancien conseiller d’Emmanuel Macron, et Paul Dupuy, l’entrepreneur derrière des applis aussi concepts qu’éphémères, tels Never Eat Alone (pour trouver un collègue avec qui déjeuner en entreprise) ou encore Get Pray (pour partager des prières). Source : Libération.

La Haute Autorité de Santé veut lutter contre les prescriptions inappropriées d’IPP chez les nourrissons de moins d’un an. Ces traitements ne sont, en effet, pas anodins dans cette classe d’âge. Ils doivent donc être prescrits uniquement après confirmation du diagnostic de RGO pathologique sur examens complémentaires. Le reflux gastro-oesophagien (RGO) physiologique est un phénomène particulièrement fréquent, car il toucherait 70% des nourrissons âgés de 4 mois. Il est bénin et disparait spontanément avec la diversification alimentaire et l’acquisition de la marche. Il est à différencier du RGO pathologique lorsque le reflux provoque des symptômes gênants ou des complications. Pour en savoir plus : https://www.has-sante.fr/jcms/p_3423859/fr/reflux-gastro-oesophagien-chez-l-enfant-de-moins-d-un-an-definitions-prise-en-charge-et-pertinence-des-traitements-pharmacologiques

La fraude à l’Assurance maladie, la deuxième en montant, est dans 7 cas sur 10 à l’initiative d’un professionnel de santé, par la surfacturation ou la facturation d’actes fictifs.” “C’est notre priorité en la matière, et on a des résultats !”, a lancé le chef du Gouvernement, saluant notamment les résultats obtenus en matière de fraudes commises dans les centres de santé, un “phénomène relativement nouveau”. “Pour la première fois, un réseau entier de 13 centres de santé frauduleux a été intégralement déconventionné. Au total, nous avons déconventionné 21 centres de santé en 2023, a-t-il rappelé. Nous allons évidemment poursuivre en 2024. De nouvelles actions ont d’ores et déjà été lancées, notamment vis-à-vis des centres d’audioprothèse avec 160 contrôles en cours.” Une cible de 60 millions d’euros de fraude détectée chaque année a été fixée pour les centres de santé. Source : egora.

Après les mobilisations du 19 mars 2024 partout en France, le Sniil annonce sa participation active au rassemblement prévu le 4 avril 2024 à Paris. Il revendique, notamment une revalorisation du forfait C du Bilan de Soins Infirmiers (BSI) à hauteur de 34€ (contre 28,70€ aujourd’hui). Lien vers le communiqué de presse : https://www.sniil.fr/rassemblement-4-avril-paris/

Pour stimuler l’installation de médecin traitant dans les zones dites de « désert médical» , elle propose de majorer le forfait de 10 % dans les zones prioritaires et même de 30 % pour les primo-installés avec, en prime, une aide ponctuelle de 10 000 euros. Ce forfait serait également majoré de 10 % partout pour les médecins âgés de plus de 67 ans. Ces majorations ont vocation à se substituer aux différents contrats incitatifs que les médecins libéraux peuvent signer avec leur caisse dans les déserts médicaux et dont le succès a été mitigé. Source : le moniteur des pharmacies.

30 % des jeunes pensent que le virus du sida peut se transmettre par un baiser, selon un sondage Ifop, réalisé pour Sidaction  auprès de personnes âgées de 15 à 25 ans. C’est 12 points de plus par rapport à 2022. Les préjugés sont aussi tenaces: un Français sur quatre se dit mal à l’aise à l’idée de travailler avec une personne séropositive.

Pierre Fabre a dévoilé un chiffre d’affaires de 2,83 milliards d’€ en 2023, dont 42% proviennent de son activité Medical Care, qui regroupe ses médicaments. Dans le détail, cette activité a enregistré 557 millions d’€ de chiffre d’affaires en France, dont 16% représentent la part issue de ses ventes en oncologie, un segment priorisé par le laboratoire. “Là où nous mettons le plus de moyens, c’est en oncologie et cela va continuer dans les années qui viennent”, précise Vincent Guiraud-Chaumeil, directeur général France Medical Care. Le groupe entend notamment développer une filiale aux États-Unis. Si sa croissance passe nécessairement par l’international, Pierre Fabre rappelle son ancrage en France, avec 95% de ses produits fabriqués dans l’Hexagone. Source : L’Usine Nouvelle.

Attendu à 8,7 milliards d’€ l’an dernier, le déficit de la Sécurité sociale serait finalement de 10,8 milliards, rapportent Les Échos. En cause, des rentrées de recettes fiscales décevantes, notamment une baisse des recettes de la TVA fin 2023, dont le produit est largement affecté à la Sécurité sociale. Par ailleurs, la progression de la masse salariale, qui dicte les rentrées de cotisations sociales, a ralenti au deuxième semestre. D’où ce dérapage supérieur à 2 milliards d’€ du déficit, qui risque de renforcer la pression sur Bercy pour trouver de nouvelles économies.

Valneva a relevé ses prévisions de ventes pour 2024. La biotech française anticipe ainsi un chiffre d’affaires de 170 à 190 millions d’€, contre 153,7 millions en 2023. Cette année, sa croissance sera portée par les vaccins de voyage, dont les premières ventes de son nouveau vaccin contre le chikungunya, baptisé Ixchiq®. Ses ventes devraient dépasser 100 millions d’€ la troisième année après son lancement, s’il obtient les autorisations réglementaires, malgré l’arrivée prévue d‘un vaccin concurrent. Source : L’Usine Nouvelle.

En Suède, face à l’usage croissant de produits de soins anti-âge pour la peau chez les moins de 15 ans, la plus grande chaîne de pharmacies du pays, Apotek Hjärtat, a décidé d’imposer une limite d’âge à la vente de ces cosmétiques. Pour les acheter, les adolescents devront désormais présenter une autorisation parentale ou un certificat médical qui en justifie l’utilisation. Source : le quotidien du pharmacien.

70 % des clients-patients font des recherches sur Internet avant de se rendre dans une pharmacie et plus d’un sur deux déclare ne pas aller dans une officine si elle a des avis Google négatifs. Ces résultats d’une étude réalisée par Kozea group début 2023 montrent que la pharmacie n’échappe pas à notre société numérisée.

« Le couloir officine est le seul où la conformité des éditeurs est de 100 %, ce qui démontre un fort engagement de leur part », signale Xavier Vitry, qui affirme que 98 % des pharmaciens sont équipés de logiciels Ségur, contre 80 % des médecins. Les pharmaciens pourront bientôt compter sur les renforts des préparateurs, qui, depuis juillet 2023, peuvent détenir individuellement un numéro RPPS et avoir ainsi accès à leur propre carte e-CPS. « Aujourd’hui 9 000 préparateurs sont enregistrés actif en RPPS », confie Xavier Vitry, qui explique que, à terme, il est prévu de permettre à tous les professionnels de santé (préparateurs, mais aussi assistants et secrétaires médicaux) titulaires de cette carte d’avoir accès aux données de santé des patients sur Mon espace santé. Source : le quotidien du pharmacien.

En 2023, les investisseurs ont dû mettre encore davantage la main à la poche. Alors que l’apport personnel représentait 16 % du prix d’achat moyen en 2022, ce taux est passé – hausse des taux d’intérêt oblige- à 18 % un an plus tard et ce, sur un prix en repli. Une tendance qui n’est pas à prendre à la légère dans un contexte de hausse des taux d’intérêt. Comme l’expose Joël Lecoeur, à mensualités et nombre d’annuités égales (sur douze ans), il ne sera possible d’emprunter que 854 000 euros à un taux d’intérêt de 4 %, contre 1 million d’euros à un taux d’intérêt de 1 %. Ce différentiel de taux engendre de facto une baisse de 158 000 euros du montant emprunté. Ou encore une baisse de la capacité d’endettement d’environ 16 points. « L’apport personnel n’étant pas extensible, nous assistons de la part des acquéreurs à une révision à la baisse de leur prétention en matière de taille d’officine », commente CGP. Source : le quotidien du pharmacien.

 

GROUPEMENTS

 

À quoi ressemblera la pharmacie de demain ?

À l’occasion d’une table ronde organisée par « Le Quotidien du pharmacien » le 10 mars dans le cadre du salon PharmagoraPlus, plusieurs acteurs de la profession ont livré leur vision sur ce que sera la pharmacie de demain. Malgré les nombreuses difficultés et menaces qui existent aujourd’hui, syndicalistes, représentants des groupements ou des industriels du médicament partagent tous un certain optimisme pour l’avenir du métier même s’ils appellent à des évolutions nécessaires. Président de Federgy, la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacie, Alain Grollaud demande avec insistance une refonte des règles auxquelles sont soumis les pharmaciens en matière de communication. « Le métier a évolué mais encore faut-il pouvoir le faire savoir autour de nous. C’est quand même dommage de ne pas pouvoir dire que nous proposons tel ou tel service. Pour de nombreux patients, le pharmacien n’est encore là que pour traiter des ordonnances, il n’est pas encore associé dans leur esprit au dépistage ou à la vaccination », observe-t-il. Des assouplissements sur les règles en matière de communication : seule une refonte du Code de déontologie pourrait le permettre. Un texte, actuellement entre les mains du Conseil d’État et dont la mise à jour est attendue depuis de longues années.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Pharmacie de demain : pour Alain Grollaud (Federgy) les services sont l’avenir du modèle économique

L’évolution du métier de pharmacien vers les services ? Une chance selon Alain Grollaud, président de la Chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies (Federgy). Il considère que le pharmacien peut devenir un pivot dans le parcours de soin des patients. Une place importante qu’il souhaite davantage voir en considération lors des actuelles négociations conventionnelles. L’avenir reste encore à écrire pour les pharmaciens concernant la vente en ligne des médicaments dont Federgy espère bientôt présenter un projet.

Lien vers la vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=o6eTPDCI3fw&ab_channel=LeMoniteurdespharmacies

 

Quel est le positionnement de Pharmavie ?

Christina Tzikas, PDG du groupement, nous parle du métier de pharmacien et des réponses que Pharmavie apporte en proposant à ses adhérents des services innovants et clefs en main.

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Ucj-MwYw6qo&ab_channel=LeMoniteurdespharmacies

 

Pharmacie Fontaine Sorgues Leader Santé

Agencement de la pharmacie de Sorgues avec le mobilier concept Leader Santé, point de vue de la titulaire.

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=dDIvSSU33dI&ab_channel=Proexpace

 

Comment Giphar simplifie le quotidien de ses adhérents

Retrouver en image l’entretien avec Bruno Le Gavrian, Président du Directoire de Giphar, qui nous parle de l’activité logistique mise au service de leurs pharmaciens adhérents.

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=-EX4M_02GFs&ab_channel=LeMoniteurdespharmacies

 

Déontologie : où est le Code ?

Entamée en 2015, la réforme du Code de déontologie des pharmaciens fait figure de serpent de mer. Près de dix ans plus tard et alors que la version en vigueur s’apprête à fêter ses 30 ans, la profession ne parvient pas à savoir précisément où en est le projet et encore moins à quelle date il pourrait être publié. D’après Alain Grollaud, président de la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies, Federgy, le texte serait désormais devant le Conseil d’État après être passé par la DGCCRF. « Nous avons posé la question et c’est ce que les services du Premier ministre nous ont confié lors de notre entretien du 15 février dernier. » Une question importante alors que Federgy avait sollicité ce rendez-vous pour évoquer auprès de Gabriel Attal « les lignes rouges à ne pas franchir » et les améliorations nécessaires pour préserver le réseau officinal. Au premier rang desquelles la chambre syndicale place l’élargissement du droit de communication des pharmacies, en particulier sur les services proposés, en s’appuyant sur les groupements et enseignes. Que contient à présent le Code de déontologie concernant la communication ? « Impossible de le savoir », déplore Alain Grollaud, qui espère néanmoins avoir des réponses dans les semaines à venir.

Source : le pharmacien de France.

 

Faciliter l’accès aux soins dermatologiques, c’est désormais possible au sein d’Hello Pharmacie !

Hello Pharmacie est le 1er groupement à équiper ses officines de la plateforme de télé-expertise dermato créée par notre partenaire Pictaderm. Concrètement comment ça fonctionne ? Les patients sont pris en charge par les équipes et après quelques questions et photos, un médecin apporte une réponse en moins de 2h. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.pictaderm.com

Source : Linkedin.

 

Mediprix s’installe en Espagne

Un nouveau projet lancé par Bertrand Pages : le développement de la filiale MEDIPRIX en Espagne. Alicia Fernandez Carazo & Alejandro Forero Piulestán : un duo de pharmaciens exceptionnels, complémentaires et porteurs de belles valeurs, prêts à propulser l’enseigne en Espagne.

Lien vers le post : https://fr.linkedin.com/posts/jeromeescojido_nouveau-projet-%C3%A0-venir-depuis-un-certain-activity-7171046566001111042-fI2P

 

AGENDA

 

25 mars 2024 : Amphis de l’Officine de la FSPF intitulé « L’indépendance de l’officine à travers le prisme des coopératives » de 18h à 22h à la Maison des pharmaciens. Lien vers le programme :  https://www.fspf.fr/retour-des-amphis-de-lofficine/

 

27 mars 2024 : visioconférence de l’USPO sur les indus à 12h30. Uniquement pour les adhérents USPO. Lien pour s’inscrire : https://uspo.fr/indus-comment-les-eviter-10-conseils-pratiques-visioconference-27-mars-a-12h30/

 

AILLEURS

 

États-Unis : La Maison-Blanche veut accélérer le marché des biosimilaires

Le président Biden a dévoilé cette semaine les premières orientations du budget 2025. Il propose notamment de dépenser 95 millions de dollars afin de stimuler la production nationale d’ingrédients pharmaceutiques actifs entrant dans la composition des médicaments essentiels. La proposition comprend également un plan visant à permettre aux pharmaciens de substituer des médicaments biosimilaires aux médicaments biologiques de marque, même s’ils ne sont pas désignés comme interchangeables. Le plan supprimerait en outre l’exigence actuelle d’études supplémentaires qui pourraient être nécessaires à la FDA pour démontrer que les biosimilaires sont interchangeables. Sources : Stat et pharmaceutiques.

 

En Tchéquie, la “toux noire” est de retour

Plus de 3.000 cas de coqueluche ont été diagnostiqués depuis le début de l’année en Tchéquie. Un niveau sans précédent depuis les années 1960, qui pousse les autorités à rappeler l’importance du rappel vaccinal pour éviter la propagation de cette maladie respiratoire contagieuse. “Ne pas vacciner les enfants est un crime”, indique un professeur de l’Institut de microbiologie de l’Académie des sciences tchèque, en rappelant que “la coqueluche est mortelle pour les nourrissons”.

Source : le courrier international.