Actualités du 18 au 22 novembre 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES 

Offensive du gouvernement sur les remises génériques

Surprise au Sénat : dans la discussion générale ouvrant les débats sur le PLFSS pour 2025, le ministre chargé du budget a publiquement annoncé une baisse de 100 millions d’euros sur les remises génériques, pour compenser le dérapage sur les dépenses de médicaments en 2024. Selon les estimations comptables, la remise plafonnée à 40 % sur le générique représente environ 78 000 euros pour une officine moyenne (en moyenne 11,24 % de la marge brute globale). L’amendement qui devrait baisser le plafond des remises sur les génériques n’a pas encore été déposé. Il est peut-être encore en cours de rédaction. L’incitation pour promouvoir les biosimilaires et les hybrides via des remises (de 200 à 300 millions d’euros, selon les estimations, la liste n’étant pas encore fixée) s’opère aux dépens des remises génériques. A noter, le ministre du Budget et des Comptes publics, Laurent de Saint-Martin, souhaite « introduire le tiers payant pour les médicaments biosimilaires et hybrides pour accélérer leur diffusion à l’instar de ce que nous faisons déjà sur les génériques, ce qui permettrait d’économiser 50 millions d’euros ». Le constat est amer pour Alain Grollaud, président de Federgy, la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacie. « Cet acharnement est d’autant plus incompréhensible dans la mesure où la substitution des biosimilaires pourrait rapporter 1 milliard d’euros d’économies à l’assurance-maladie. Mais comment motiver les pharmaciens s’ils n’ont aucune visibilité sur leur rémunération ? »

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers le communiqué de presse de l’USPO : https://uspo.fr/baisse-des-remises-sur-les-generiques-non-a-lentourloupe/

 

PLFSS : Adoption de l’article 9 ter sur les biosimilaires

Le 21 novembre au soir, les sénateurs ont adopté l’article 9 ter autorisant les « remises, ristournes et avantages commerciaux et financiers » selon un plafond qui ne pourra dépasser 50 % et sera défini par arrêté, pour les biosimilaires et hybrides substituables. Ce nouvel article, issu d’un amendement porté par la FSPF, précise, en outre, que ces remises peuvent aussi s’appliquer aux médicaments de référence « dont le prix de vente est identique » à celui de ses hybrides ou biosimilaires.

Source : le pharmacien de France.

 

Santé : le ministère annonce une baisse du remboursement des médicaments

La ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, a annoncé dans la soirée du lundi 18 novembre une baisse du taux de remboursement des médicaments par la Sécurité sociale de 5%. Les consultations, quant à elles, seront remboursées à 65%, au lieu de 70%. »On va demander aux mutuelles certainement de prendre la différence, donc ça va être une augmentation du coût des mutuelles », ajoute-t-elle. Aucune des trois mutuelles contactées dans la soirée n’a confirmé. Le gouvernement espère économiser 5 milliards d’euros sur les dépenses totales de santé.

Source : France info.

 

Pseudoéphédrine orale : listage imminent

Actifed, Humex, Nurofen, Rhinadvil et autre Dolirhume ne seront bientôt plus disponibles sans ordonnance. La mesure semble aujourd’hui inéluctable. Interrogée par l’AFP sur cette question, l’ANSM a confirmé son intention de lister tous les médicaments par voie orale contenant de la pseudoéphédrine dans un mail adressé à l’agence de presse le 21 novembre. « La délivrance de ces médicaments sans prescription médicale n’apparaît aujourd’hui plus adaptée », tranche le gendarme du médicament, qui avait officiellement déconseillé le recours à ces spécialités en 2023, en raison d’effets secondaires graves (AVC, infarctus), bien que rares, et d’une balance bénéfices/risques jugée largement insuffisante. Le listage des médicaments par voie orale contenant de la pseudoéphédrine pourrait être décidé avec effet immédiat, dès le feu vert de l’ANSM.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Un membre de l’Académie de pharmacie demande à « retirer complètement du marché » les médicaments anti-rhume

Si les accidents sont peu fréquents, reconnaît Alain Astier, « le rapport bénéfice-risque est extrêmement défavorable », pointe-t-il. Philippe Besset, président de la FSPF, reconnaît l’utilité de ces médicaments pour déboucher le nez et est favorable à un listage de l’ANSM car mal utilisé ils sont dangereux.

Sources : article France info et live

https://www.francetvinfo.fr/sante/medicament/un-membre-de-l-academie-de-medecine-demande-a-retirer-completement-du-marche-les-medicaments-anti-rhumes_6913049.html

 

Doctolib va-t-il concurrencer Mon espace santé ?

Le cofondateur de l’application Doctolib a annoncé l’installation de fonctionnalités qui ressemblent de très près à celles de Mon espace santé. Interrogé sur une possible concurrence de son service sur celui proposé par les services publics, il se veut rassurant. Il a dévoilé par la suite des discussions avec les pouvoirs publics pour « créer le plus d’échanges possibles entre nos solutions et Mon espace santé ». La start-up, valorisée à plusieurs milliards d’euros, n’a pas encore atteint la rentabilité et continue d’investir et de se développer. Aux patients, l’application prévoit de proposer dans les deux années à venir « du contenu médical personnalisé par pathologie ». Pour les praticiens, vient d’être lancé un assistant de consultation basé sur l’intelligence artificielle, qui automatise le compte rendu de consultation. Doctolib emploie aujourd’hui plus de 3 000 personnes et s’est internationalisé. Il est désormais implanté en Allemagne, Italie, Belgique, Pays-Bas et Royaume-Uni.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Les pharmaciens rémunérés pour l’utilisation de l’appli carte Vitale ?

Les sénateurs de la commission des affaires sociales ont musclé le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025. Ils proposent notamment une rémunération pour les professionnels de santé qui utilisent la carte Vitale biométrique. Mais surtout, les sénateurs ont remis la dispensation à l’unité à sa place. Ils n’ont pas « jugé souhaitable » d’étendre son obligation aux médicaments dont la demande varie selon la saison, comme voulu par le gouvernement. « Une telle mesure n’a aucun effet utile sur les traitements chroniques, dont la dispensation demeurera récurrente, et se révèle inapplicable aux formes galéniques concentrant pourtant les difficultés d’approvisionnement, soit les formes pédiatriques et injectables », explique la commission qui préfère à la dispensation à l’unité, l’ordonnance de dispensation conditionnelle pour favoriser le bon usage des médicaments. Et développer par-là les TROD en pharmacie.

 

Valletoux dépose une proposition de loi pour créer une consultation infirmière

L’ancien ministre de la Santé a annoncé ce lundi 18 novembre avoir déposé une proposition de loi visant à renforcer le rôle des infirmières. Une initiative largement saluée par les représentants de la profession.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/politiques/refonte-du-metier-dinfirmiere-valletoux-depose-une-proposition-de-loi

 

Expérimentation sur les entretiens vaccination

L’Union régionale des professionnels de santé (URPS) pharmaciens d’Auvergne-Rhône-Alpes a lancé le 1er novembre une expérimentation d’entretien de vaccination en officine. Elle a commencé le 1er novembre et les inclusions de patients devraient durer jusqu’en juin 2025. « L’objectif est d’atteindre les 5 000 patients afin d’avoir des données suffisantes pour en tirer des conclusions solides », précise Charlotte Vergé. Les données seront ensuite analysées par le laboratoire de recherche CleRMa (Clermont Recherche Management) et un livrable final sera édité en octobre 2025. Le projet est financé par l’URPS, qui indemnise les pharmaciens participants. « L’objectif de l’étude est de démontrer efficacité de ces entretiens pour renforcer la prévention vaccinale en vue de leur intégration dans un cadre conventionnel », conclut Charlotte Vergé.

Lien vers le communiqué de presse :

https://www.facebook.com/photo?fbid=1132232801802099&set=pcb.1132232838468762&locale=fr_FR

 

Antibiorésistance : les étudiants en pharmacie monopolisent le réseau officinal

En plein cœur de la Semaine Européenne de l’Antibiorésistance du 18 au 24 novembre, l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) et PROMISE (Professional community network on antimicrobial resistance) lancent leur campagne de sensibilisation de la population. Les actions intensifiées, le réseau officinal mobilisé. Face à ce sujet critique, les étudiants en pharmacie ambitionnent de sensibiliser et toucher des millions de personnes à travers le pays. Une affiche est diffusée dans toutes les pharmacies de France mettant en avant le rôle central du pharmacien pour lutter contre l’antibiorésistance et donnant accès à une série de vidéos grand public, grâce à un QR code. Pour plus d’efficacité encore les étudiants proposent plusieurs leviers dont l’adaptation posologique par le pharmacien d’officine en cas de posologies ne respectant pas les recommandations officielles de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), un conditionnement adapté à ces recommandations afin de limiter le risque d’automédication, et une meilleure formation des futurs professionnels de santé, notamment par l’application du référentiel de compétences Transition Écologique et Santé Environnementale au sein des facultés dès la rentrée 2025.

Lien vers le communiqué de presse :

https://www.facebook.com/photo?fbid=1132232801802099&set=pcb.1132232838468762&locale=fr_FR

 

Examens médicaux obligatoires de l’enfant : un nouveau calendrier et carnet de santé pour 2025

Le calendrier des 20 examens médicaux obligatoires de l’enfant change au 1er janvier 2025, avec la suppression de la visite prévue avant la fin du premier mois, et un ajout à 7 ans. Ces examens intègrent désormais l’administration des traitements préventifs des maladies infantiles et le repérage des troubles psychiques. Le carnet de santé est lui aussi mis à jour.

Lien vers les articles : https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/pediatrie/examens-medicaux-obligatoires-de-lenfant-un-nouveau-calendrier-et-carnet-de-sante-pour-2025

https://www.capital.fr/economie-politique/encore-du-changement-pour-le-carnet-de-sante-voici-ce-quil-faut-savoir-1505564

 

« Notre force est de ne pas être seuls » : Ilan Rakotondrainy – président de l’Anepf

Plus investis que jamais dans la promotion des métiers de la pharmacie, les étudiants ouvrent le dialogue avec tous les représentants de la profession pour parler d’une seule voix et défendre leur vision du système de santé de demain.

Extraits choisis : « Quelle est votre position sur la vente en ligne ?

C’est un sujet important qui souligne l’évolution de la profession et les outils numériques associés. Mais nous prêtons attention aux dérives qui peuvent en découler. Dans le cadre de la vente de médicaments en ligne, la dispensation à domicile doit être réalisée par un professionnel de santé. Créer une distance avec le patient ne peut pas participer à l’amélioration de l’accompagnement et de l’accès aux soins, en particulier dans les territoires fragiles.

Les étudiants en filière officine sont-ils bien informés des différentes aides à l’installation qui existent ?

Différentes offres sont développées par des groupements, des coopératives, la CAVP… Ce qui nous inquiète, c’est le phénomène de financiarisation, c’est-à-dire l’arrivée d’investisseurs extérieurs à la santé qui parviennent, par certains biais, à influencer, voire imposer des choix au professionnel libéral. Sur ces sujets, étudiants comme pharmaciens en exercice, nous manquons d’informations et de formation. »

Source : le pharmacien de France.

 

Michel Cymes lance une levée de fonds participative pour créer Mieux, la première chaîne d’information dédiée à la santé

Pour démocratiser l’accès à une information médicale de qualité, “Mieux” ambitionne de devenir la première chaîne sur la santé et le bien-être en France. Portée par des figures emblématiques des médias et de la santé – Michel et Franck Cymes (Fondateur et DG de Dr.Good!), la future chaîne boucle une première levée de fonds auprès de business angels et lance une campagne de financement participatif sur Sowefund.

Lien vers l’article : https://www.maddyness.com/2024/11/19/michel-cymes-lance-une-levee-de-fonds-participative-pour-creer-mieux-la-premiere-chaine-dinformation-dediee-a-la-sante/?mtm_campaign=maddynews&mtm_source=newsletter&utm_source=MaddyNews&utm_campaign=0f97470483-EMAIL_CAMPAIGN_2024_11_19_09_33&utm_medium=email&utm_term=0_0800d260f2-0f97470483-71182069

 

Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée : mesure reportée !

La mesure conditionnant la délivrance du tramadol, de la codéine et de la dihydrocodéine à une ordonnance sécurisée ne sera pas mise en place à partir du 1er décembre, comme initialement prévu, mais au 1er mars 2025. Au 1er décembre et pendant les quatre mois suivants donc, les médecins pourront donc toujours émettre des ordonnances classiques pour toute prescription de tramadol (ordonnance déjà limitée à 3 mois), pour la codéine et la dihydrocodéine. Ce report devrait donc laisser le temps à tous les pharmaciens de disposer, via leurs logiciels métier, des outils nécessaires pour lire les QR codes présents sur les ordonnances numériques. Pour rappel, une obligation légale impose aux pharmaciens d’être équipés pour lire ces QR codes au 1er janvier 2025. « Un éditeur de logiciels pour les pharmaciens et d’autres destinés aux médecins ne sont pas encore prêts », explique Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO. Des éditeurs qui ont encore quelques semaines pour se mettre à la page.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Les pédiatres appellent à mieux rembourser le Beyfortus® contre la bronchiolite

Pris en charge intégralement l’an dernier par l’État, qui avait alors acheté des doses directement aux laboratoires AstraZeneca et Sanofi, le Beyfortus® (nirsévimab), traitement préventif de la bronchiolite, passe cette année à un remboursement plus traditionnel, via l’Assurance-maladie. Mais celle-ci ne le rembourse qu’à hauteur de 30%, le reste étant à charge des mutuelles. Or, « de nombreuses familles (…) rapportent que plusieurs mutuelles ne remboursent pas ou partiellement » le traitement, alertent plusieurs organisations, dont la Société française de pédiatrie (SFP) et l’Association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa). Le reste à charge peut alors atteindre jusqu’à 300 €, avec le risque de voir certains parents y renoncer. « Cette décision de limiter le remboursement apparaît incompréhensible et irrecevable », déplorent les pédiatres. À titre de comparaison, de nombreux vaccins pour les enfants sont remboursés à 65% et celui contre la rougeole l’est intégralement. Le remboursement plus faible du Beyfortus® découle d’une évaluation de la Haute Autorité de santé (HAS), qui a qualifié son service médical rendu comme « modéré ». A noter, la Haute Autorité de santé (HAS) vient de se prononcer favorable au remboursement de Beyfortus (nirsévimab) dans la prévention des bronchiolites à virus respiratoire syncytial (VRS) jusqu’à l’âge de 24 mois chez les enfants qui demeurent vulnérables à une infection sévère à VRS au cours de leur première et deuxième saison de circulation du virus.

Source : franceinfo

 

Réclamations liées aux facturations : déploiement d’un nouveau téléservice sur amelipro

À compter du 2 décembre 2024, l’Assurance Maladie commence à déployer le nouveau téléservice amelipro « Réclamations Paiements ». Celui-ci permet aux professionnels de santé de déposer leurs réclamations liées aux facturations et d’en suivre le traitement. Le déploiement de ce téléservice se fait progressivement selon l’organisation des caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) et selon les professions. Par exemple, tous les médecins, les laboratoires d’analyses médicales et les pharmaciens pourront utiliser le nouveau téléservice à partir de mi-janvier 2025.

Lien vers l’article :

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/reclamations-liees-aux-facturations-deploiement-d-un-nouveau-teleservice-sur-amelipro

 

Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine

Philippe Besset, président de la FSPF, a rappelé que seules la formation des professionnels de santé, l’éducation civique des jeunes et une meilleure coopération avec le ministère de l’Intérieur pourront faire barrage à la montée des agressions et des vols dans les officines, et de manière plus générale dans les commerces de proximité, lors d’une intervention dans le cadre du Salon des maires à Paris. L’insécurité touche désormais tous les territoires, y compris les plus petites communes qui ne disposent pas de vidéosurveillance. Aucun commerce n’est épargné par l’opportunisme des malfrats. Pour endiguer ces phénomènes, Philippe Besset croit en la prévention et à une action concertée avec les pouvoirs publics. Il constate que, quand des destructions sont en cours, il est trop déjà trop tard, les forces de police ne peuvent plus intervenir, au risque sinon de mettre en danger des émeutiers qui, souvent, ne sont encore que des enfants. De même, contre les vols à l’étalage en forte recrudescence dans les officines actuellement, il en appelle aux pouvoirs publics pour remonter les filières de ces bandes organisées.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

CHIFFRES

 

En 2022, le taux de chômage des personnes en situation de handicap était de 12%, contre 17% en 2015, selon la Dares. Mais cela reste près du double de la population générale, à 7%. « S’il y a du mieux côté emploi des salariés avec un handicap ces dernières années, il y a encore du chemin à parcourir », résume Marlène Cappelle, déléguée générale du Conseil national handicap et emploi des organismes de placement spécialisés (Cheops).

La moitié des entreprises étrangères estiment que l’attractivité de la France s’est dégradée depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale en juin dernier, selon une étude du cabinet EY. En conséquence, 49% d’entre elles ont revu à la baisse leurs plans d’investissement dans l’Hexagone. Source : Les Echos.

Bonne nouvelle, la CAVP revalorisera la retraite complémentaire par répartition des pharmaciens titulaires au 1er janvier. Moins bonne nouvelle, le régime de retraite des pharmaciens doit faire face à une réduction désormais constante du nombre de cotisants, ce qui constitue une menace réelle pour le niveau de pensions de la profession. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur 60 000 affiliés, la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP) compte 28 000 cotisants pour 32 000 retraités. Un fossé qui ne cesse de se creuser au fil des fermetures d’officines et de la contraction du réseau qui s’ensuit.

La vaccination contre la coqueluche des femmes enceintes, dans l’objectif de protéger les nourrissons contre ses formes graves, est recommandée depuis 2022. En 2024, dans un contexte de recrudescence de la maladie, 65,5 % des femmes enceintes ont respecté la consigne. Source : le quotidien du pharmacien.

« Sanofi redonne le sourire à La Défense », constatent Les Échos, en rappelant le projet du groupe d’y installer au moins 2.700 des 3.700 salariés du site de Gentilly. Le laboratoire, qui n’était pas encore implanté dans le quartier d’affaires, veut se rapprocher de son siège social parisien. L’immeuble choisi par Sanofi est CB3, au 170, place Henri Regnault à Courbevoie, un bâtiment de neuf étages et 37.000 m2.

Le médicament Tsoludose (lévothyroxine, solution buvable en récipients unidoses qui existe sous 12 dosages, non remboursé) ne sera plus disponible à partir de mars 2025, en raison de l’arrêt définitif de sa commercialisation pour raison économique. Pareillement, les spécialités équivalentes Tirosint solution qui ont été importées de Suisse depuis le mois d’août, pour laisser le temps aux patients de consulter leur médecin et de changer de traitement, ne seront plus disponibles en France à partir de mars. Les alternatives qui peuvent leur être proposées sont : Lévothyrox, L-Thyroxin Henning, Thyrofix, Tcaps (non remboursé) et L-Thyroxine Serb 150 g/ml. (Quant à Euthyrox, il est disponible en quantité limitée et uniquement pour les renouvellements d’ordonnance, et ne sera plus distribué fin 2025). Source : le quotidien du pharmacien.

En valeur, Eliquis arrive en tête du Top 5 des médicaments remboursés avec 755 millions d’euros remboursés, avant Vyndaqel, Eylea, Kaftrio et Xtandi. Ozempic arrive en 18e position (251 millions d’euros remboursés, 600 euros par patient). « On voit que l’assurance-maladie rembourse de manière assez large des médicaments innovants car dans le top 20, ce sont des médicaments avec une amélioration du service médical rendu très haute », souligne le Dr Sophie Kelley, responsable du département des produits de santé à l’assurance-maladie. Ces 20 médicaments représentent plus d’un quart des dépenses totales de médicaments. Source : le quotidien du pharmacien.

Quant au Top 5 des médicaments remboursés en officine, en volume, il aligne Doliprane (308,2 millions de boîtes remboursées), Dafalgan (71,6 millions de boîtes), Lévothyrox (31,6 millions de boîtes), Kardégic (26,7 millions de boîtes) et EfferalganMed (23,9 millions de boîtes). Source : le quotidien du pharmacien.

Moins d’une personne sur quatre fume quotidiennement en France en 2023, selon une étude de Santé publique France. Et les ventes de substituts nicotiniques en pharmacie sont toujours sur la pente ascendante, en hausse de 17% entre 2021 et 2023. Source : le quotidien du pharmacien.

Les Entreprises du médicament (LEEM) font part d’un principe d’accord acté en urgence avec le gouvernement pour anticiper les conséquences d’un dépassement de 1,2 milliard d’euros des dépenses de médicaments, sur les comptes des entreprises et de l’Assurance maladie. 600 millions d’euros d’économies seront trouvés via le bon usage et le délistage sans déremboursement. On notera que Le Leem compte s’appuyer sur son plan, présenté en septembre dernier. Il prévoit notamment d’élargir la liste des médicaments que les patients peuvent se procurer sans ordonnance. Ces derniers seront toujours remboursés en cas de prescription, mais pas en accès libre, soit jusqu’à 300 millions d’€ d’économies par an pour la Sécu. Parmi les potentiels traitements à délister, Thierry Hulot a cité des antifongiques utilisés dans les mycoses simples et les médicaments indiqués dans les rhinites. Source: pharm-enews.fr.

L’augmentation de 1,8 % du point officinal actée par les partenaires sociaux lors de la commission paritaire de branche du 18 novembre concerne tous les employés, quel que soit leur statut. Elle sera effective au 1er novembre 2024 si au moins un second syndicat de salariés donne son accord. Source: pharm-enews.fr.

Six pharmacies des Alpes-Maritimes vont proposer des « tests rapides d’orientation et de diagnostic » du VIH, une première en France avant une généralisation espérée. « Proposer une possibilité de dépistage régulier et de proximité est une clé majeure pour viser la fin de l’épidémie », salue le comité régional de lutte contre le VIH, qui rappelle l’objectif de « zéro transmission » d’ici à 2030. Ce comité espère encore que les pharmaciens pourront jouer « un rôle élargi en matière de santé sexuelle ». Source : Le Figaro.

Dans une enquête menée auprès de plus de 21 000 praticiens que dévoile en exclusivité Le Quotidien, l’Ordre national des médecins documente l’ampleur des violences sexistes et sexuelles au sein du milieu médical. Pendant leur cursus ou dans leur profession, 54 % des femmes médecins ont déjà subi outrages, harcèlements, agressions ou viols, le plus souvent lors de leur parcours étudiant. Dans un cas sur deux, ces actes étaient imputables à un confrère.

249 milliards d’euros. C’est le montant des dépenses liées aux soins et biens médicaux en 2023 (+5,2%), soit une dépense moyenne de 3.660 euros par habitant, selon le rapport annuel sur les comptes de la santé de la Drees, publié jeudi. Cette consommation de soins et de biens médicaux est « plus dynamique qu’avant la crise », tirée par la consommation de soins hospitaliers (+5,7%), de soins de ville (+5,7%) et de médicaments (+3,1%).

758 000 dossiers médicaux de patients français, dont des ordonnances médicales et identifiants externes, ont été dérobés lors d’une cyberattaque de Mediboard, une application open source de gestion utilisée par de nombreux établissements de santé.

La transmission à l’Ordre de la synthèse du document de traçabilité, nécessaire pour déclarer les actions de DPC effectuées pour chaque période triennale, devient automatique. À condition d’avoir effectué certaines démarches avant le 30 novembre. Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/synthese-de-vos-actions-dpc-vers-une-demarche-simplifiee

Plus de 80% des Américains pourraient être en surpoids ou obèses d’ici à 2050, selon une étude publiée dans le Lancet. Déjà, entre 1990 et 2021, le taux d’obésité a doublé chez les adultes, pour atteindre 40%, et a presque triplé, à 29%, chez les adolescentes et les femmes de 15 à 24 ans. L’étude évalue aussi les coûts de santé liés à l’obésité aux États-Unis, qui représentaient entre 261 et 481 milliards de $ en 2016. Selon une autre étude publiée le 18 novembre dans le Jama Cardiology, 137 millions d’adultes américains, soit la moitié de cette population, sont déjà éligibles à une thérapie par le sémaglutide, un antidiabétique utilisé pour lutter contre le surpoids. Source : courrier international.

Les personnes âgées de 60 ans et plus vivant à domicile sont moins souvent en perte d’autonomie. La Drees révèle en effet qu’en 2022, parmi les 18 millions de personnes âgées de 60 ans ou plus, 16,7 millions d’entre elles vivent à leur domicile et que, parmi elles, 8% sont en perte d’autonomie, contre 10% en 2015. Ainsi, en 2022, l’espérance de vie était de 27,3 ans pour les femmes de 60 ans, dont 4,2 ans passés en situation de perte d’autonomie (soit l’équivalent de 15% de l’espérance de vie à 60 ans). Pour les hommes de 60 ans, l’espérance de vie s’élève à 23 années, dont 2,4 en situation de perte d’autonomie. Source : francebleu.

Selon une révélation du quotidien économique Les Échos, le laboratoire Upsa a conclu un accord avec l’État français pour produire des médicaments stratégiques sur son site d’Agen. En contrepartie, l’entreprise bénéficiera d’un gel de deux ans sur les prix de ses médicaments à base de paracétamol, Dafalgan et Efferalgan. Les médicaments stratégiques concernés par l’accord signé entre l’État et Upsa ne sont pas encore officiellement connus. Le laboratoire doit choisir parmi une liste d’une trentaine de molécules, établie par l’État en octobre 2023 dans le cadre de sa lutte contre les pénuries de médicaments. Selon Les Échos, Upsa étudierait sérieusement la production de llamotrigine et de lpregabaline.

Dans le cadre d’une démarche de prévention initiée par la FSPF, l’Apgis prend en charge, au titre du fonds Haut Degré de solidarité (HDS), la vaccination antigrippale à l’officine des salariés. Il s’agit d’un dispositif qui vient d’être reconduit par la commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation de la pharmacie d’officine (CPPNI) réunie le 18 novembre. Avec, au passage pour cette campagne 2024-2025, une avancée : la prise en charge, qui couvre à la fois le coût du vaccin et celui de l’injection, vient d’être portée à 21 euros par salarié contre 18,50 euros les années précédentes, afin de s’adapter à la hausse du prix des vaccins utilisés. Source : le pharmacien de France.

93% des Français sont favorables à la régulation de l’installation des médecins. 69% des français ont le sentiment que leur propre accès aux soins s’est dégradé au cours des deux dernières années. Et seulement 22% des personnes interrogées ont déclaré pouvoir obtenir un rendez-vous le jour même, le délai moyen étant de 9 jours. Le plus fréquemment, le délai a été de trois jours et au maximum, de 45 jours, précise l’UFC-Que choisir. Sources : egora/UFC-Que choisir.

 

GROUPEMENT et LGO

 

Robin Sappe, ancien DRH d’Etam, devient directeur des ressources humaines et de la RSE du groupe de pharmacie Hygie31

Le groupe de pharmacie toulousain Hygie31 crée un poste de directeur des ressources humaines et de la RSE et nomme à ce poste Robin Sappe, ancien DRH du groupe de lingerie et de prêt-à-porter Etam, annonce-t-il dans un communiqué de presse le 19 novembre 2024.

Source : aef info.

 

Le Groupe Equasens et Posos s’associent pour transformer la dispensation en pharmacie grâce à une intelligence artificielle innovante

Le Groupe Equasens, acteur majeur du numérique en santé, et Posos, medtech spécialisée en intelligence artificielle médicale, annoncent un partenariat stratégique visant à automatiser et sécuriser les étapes clés de la dispensation en pharmacie. Cette innovation, id. genius, intégrée au logiciel id. by Pharmagest, renforce la qualité et le contrôle des délivrances et sécurise, in fine, le circuit du médicament et le parcours de soin du patient. id. genius représente des bénéfices concrets pour les pharmaciens :

  • Saisie automatisée des ordonnances : l’IA capture automatiquement les prescriptions papier et numériques et retranscrit le traitement à délivrer.
  • Proposition d’alternatives : en cas de rupture ou d’incompatibilité du traitement, des options adaptées au profil du patient sont suggérées.
  • Contrôle en temps réel : une vérification automatisée entre les médicaments prescrits et délivrés améliore la sécurité de la dispensation.
  • Étiquettes de posologie : les étiquettes sont préremplies automatiquement pour sécuriser la prise en charge des traitements.

Lien vers l’article : https://www.globenewswire.com/news-release/2024/11/20/2984669/0/fr/EQUASENS-Intelligence-artificielle-Equasens-et-Posos-transforment-la-dispensation-pharmaceutique.html