Actualités du 2 au 9 août 2024

GOUVERNEMENT

 

A quand un nouveau premier ministre ?

Oyez, oyez, de nouveaux échos du fort varois, où le chef de l’Etat réfléchit à son futur gouvernement, sont parvenus jusqu’à nous, braves gens. Un des interlocuteurs estivaux du président, avec qui votre infolettre a échangé hier, nous donnait tout d’abord son ressenti sur le calendrier du PR. Selon lui, Emmanuel Macron entend bien “reprendre l’initiative politique fin août”… mais pas forcément nommer un Premier ministre à peine les Jeux olympiques terminés. Il nous faudrait donc encore patienter.

Source : Politico.

 

Xavier Bertrand, futur Premier ministre ?

Alors que le nom de l’ancien ministre de la Santé circule pour remplacer Gabriel Attal à Matignon, le député-médecin Philippe Juvin a estimé que ce dernier cochait beaucoup de cases. Un avis favorable partagé par plusieurs membres du Gouvernement démissionnaire. Selon l’entourage de Xavier Bertrand, celui-ci “se prépare” : “il consulte, passe des coups de téléphone, en reçoit beaucoup aussi”, rapporte L’Opinion. Affaire à suivre…

Source : egora.

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Les préparateurs d’officine réclament eux aussi le grade licence

Alors qu’une troisième année d’études – un diplôme d’état (DE) de grade licence – vient d’être accordée par décret aux préparateurs hospitaliers (PPH) pour la rentrée, l’association nationale des préparateurs-techniciens en pharmacie d’officine (Anprep) réclame la même mesure. La branche de la pharmacie d’officine était tombée d’accord, en octobre 2023, sur l’idée d’une licence optionnelle pour les préparateurs officinaux, ce qui impliquerait la cohabitation de deux niveaux de diplômes dans la profession. De son côté, l’Anprep prône, depuis toujours, un diplôme refondu en trois ans pour tous les préparateurs officinaux. Un consensus de terrain, appuyé par l’Anprep, qui n’attend plus que l’aval des décideurs.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Asafo : instinctif mais beaucoup de manipulations !

Pour accéder à Asafo, le pharmacien se connecte à amelipro avec sa carte CPS, e-CPS ou CPE, puis il clique dans le bloc « Activités » sur « Fausses ordonnances (ASAFO) » situé à gauche de l’écran.

Dès lors, il peut :

  • Consulter la liste des ordonnances repérées comme frauduleuses sur l’ensemble du territoire. Pour chaque ordonnance, il est possible de consulter les informations relatives au prescripteur mentionné, au bénéficiaire des soins, aux médicaments concernés, ainsi que la copie numérique de la fausse ordonnance ;
  • Déclarer une fausse ordonnance ou une ordonnance soupçonnée d’être fausse. Il devra notamment spécifier la date de l’ordonnance, le nom et le prénom du praticien, ainsi que le code postal de la ville dans laquelle il exerce. Il devra aussi indiquer le numéro d’assurance maladie à 8 chiffres (sans la clé) ou le numéro FINESS à 8 chiffres (sans la clé) pour les établissements. Une copie numérique de l’ordonnance fausse ou supposément fausse devra également être transmise. Si plusieurs documents sont joints, l’ordonnance doit être placée en premier. 

Ce nouveau service ne remplace pas l’échange avec le prescripteur en cas de doute sur une ordonnance.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

À la recherche d’un adjoint depuis un an, un pharmacien publie une annonce très originale pour trouver la perle rare

Titulaire de la pharmacie de Rougemont depuis maintenant 8 ans, David Grossrieder cherche un(e) adjoint(e) pour l’épauler depuis un an. Après avoir essayé différents moyens pour recruter, sans réussite pour l’instant, l’officinal a décidé de miser sur l’originalité pour se faire remarquer. L’offre d’emploi qu’il a publiée sur les réseaux sociaux et la vitrine de son établissement sont en effet tout sauf ordinaires. « Un salaire attractif, une prime à la clé, des horaires sympas, (…) possibilité de congés sans solde ou de travailler plus à une période si voyage de noces prévu ou autre, (…) possibilité de formations payées (DU orthopédie, MAD, Véto, Cosméto…)… ». Et David Grossrieder ne s’arrête pas là, il se dit également prêt à donner accès « à un studio avec douche entre midi et 2 pour aller courir, faire du vélo, faire sa muscu sur la terrasse ou jouer au tennis, voire dormir un ou deux soirs par semaine si la personne habite un peu loin ». Si des candidats sont intéressés par l’offre d’emploi, ils peuvent contacter David Grossrieder au 06 50 76 67 06 ou par mail à l’adresse : david.grossrieder@hotmail.com

Pour en savoir plus : https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/doubs/salaire-sympa-patients-au-top-et-locaux-neufs-avec-une-vitrine-disney-la-drole-de-petite-annonce-de-ce-pharmacien-qui-n-arrive-pas-a-recruter-dans-le-doubs-3015470.html

 

La numéro 2 de la Cnam en tournée avec une infirmière libérale : “l’Assurance maladie sait ce qu’elle vous doit”

Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), a suivi Janis, infirmière libérale, en tournée chez ses patients durant une journée entière. Une initiative saluée par la communauté de soignants sur les réseaux sociaux. A quand la journée dans une pharmacie ?

Source : egora.  

Lien vers le post Linkedin :

https://fr.linkedin.com/posts/marguerite-cazeneuve_m%C3%A9tier-infirmi%C3%A8re-lib%C3%A9rale-elle-sappelle-activity-7224695359535542272-WMG-

 

Marguerite Cazeneuve à l’officine, c’était un souhait, elle l’a fait !

Elle s’est rendue dans une pharmacie Aprium à Auch. Elle a pu voir les difficultés au quotidien : ruptures de médicaments, gardes et astreintes contraignantes, incivilités parfois, difficultés à attirer de jeunes pharmaciens pour assurer le besoin clinique croissant, gestion des molécules ultra-onéreuses, etc. La titulaire s’est instantanément emparée des nouvelles missions confiées aux pharmaciens : vaccination, remise des kits de dépistage du cancer colorectal, entretiens pharmaceutiques, TROD angine, prise en charge des cystites, accompagnement des femmes enceintes sur le médicament, etc.

Lien vers le post : https://fr.linkedin.com/posts/marguerite-cazeneuve_pharmacienne-%C3%A0-auch-la-formidable-agnes-activity-7225889157296857090-x5ON

 

Pansements Kaltostat : retrait de lots

La société Convatec Limited a annoncé lundi 5 août le retrait du marché de lots de pansements d’alginate de calcium de la gamme Kaltostat. Ce retrait fait suite aux résultats non conformes obtenus lors de tests de stérilité. Le laboratoire précise néanmoins dans son communiqué qu’aucun événement indésirable n’a jusqu’à présent été signalé. Les lots concernés sont :

  • pansements Kaltostat 5×5 cm (code 13 : 3401098285169), lot 4E05238
  • pansements Kaltostat 7,5×12 cm (code 13 : 3401098285220), lot 4E05398
  • pansements Kaltostat 10×20 cm (code 13 : 33401098284919), lot 4E06012

Ces lots ont été distribués entre le 25 juin 2024 et le 12 juillet 2024.

Pour plus d’informations, notamment sur les démarches à effectuer pour le retour de produits, le service client du laboratoire Convatec est joignable par téléphone au  0 800 358 480 ou par mail à l’adresse fr.serviceclient@convatec.com.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

« A-GRIPPE-TOI ! »

Coalition pour lutter contre les infections respiratoires aigües et la grippe

Coalition d’experts avertis sur la vaccination notamment des adultes et particulièrement des seniors, ce groupe de travail souhaite engager une stratégie transdisciplinaire de « aller vers » et instaurer un nouveau dialogue de proximité entre patients, politiques, institutions et professionnels de santé, afin de réfléchir à la problématique spécifique de la vaccination de ces adultes à risque et d’élaborer des actions concrètes qui répondent à leurs besoins. Face à cette problématique majeure de santé publique, nile et Sanofi s’associent et appellent communément à la mobilisation et la synergie des autorités, des professionnels de santé, des institutions, des patients sur les questions relatives à la vaccination haute dose et particulièrement sur le renforcement du parcours vaccinal des adultes de 65 ans et plus.

Lien vers l’article : https://mailchi.mp/nile-consulting/rubanvert2022-6138372?e=aab805e111

 

Préservatifs Eden : des baisses de prix en 2025

Le Journal officiel du mercredi 7 août annonce des baisses de tarif de remboursement pour les préservatifs masculins lubrifiés Eden (laboratoire Majorelle). Applicables dès le 1er janvier prochain les nouveaux prix de remboursement ne seront valables que sur une période de 6 mois. Ils seront, en effet, revus à la baisse à partir du 1er juillet 2025. Ainsi, le remboursement passera à 1,26 € puis à 1,20 € pour la boîte de 6 préservatifs (contre 1,30 € actuellement), 2,45 € puis 2,30 € pour la boîte de 12 (2,60 € actuellement) et 4,79 € puis 4,40 € pour la boîte de 24 préservatifs (5,20 € actuellement). À ce jour, 5 marques de préservatifs masculins (Eden, Sortez couverts !, Be Loved, Sure & Smile et Manix classic) et 2 marques de préservatifs féminins (Ormelle et So Sexy & Smile) sont remboursées à 100 % pour les jeunes filles et garçons de moins de 26 ans sans ordonnance et à 60 % pour les plus de 26 ans sur présentation d’une prescription médicale.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Pansements hydrocellulaires, lits médicaux : les nouveaux tarifs

Le CEPS l’avait promis, le CEPS l’a fait. Ses propositions de tarifs sur les pansements hydrocellulaires, revus à la baisse, sont publiées au « Journal officiel » du 4 août. Sont également publiés les nouveaux tarifs de location de lits médicaux et leurs forfaits de livraison, appliqués pour certains dès le 16 août.

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/pansements-hydrocellulaires-lits-medicaux-les-nouveaux-tarifs?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240805%5D&utm_content=20240805&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Cystite et angine : un médecin corse estime que les pharmaciens ne sont pas compétents pour prescrire des antibiotiques

Lancée en Bretagne, l’expérimentation OSyS est proposée par 110 pharmacies d’Occitanie, du Centre-Val de Loire et de Corse depuis le 1er janvier 2024. Dans ce cadre, les officinaux participants prennent en charge six pathologies courantes dont les cystites et les maux de gorge, avec la possibilité de prescrire des antibiotiques en cas de TROD positif. Une évolution que n’acceptent pas certains médecins, qui remettent en cause les compétences des officinaux. C’est notamment le cas du Dr Matthieu Piazza, généraliste à Sainte-Lucie de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud), qui ne s’est pas privé de dire tout le mal qu’il pensait du travail effectué par certains pharmaciens dans les colonnes du « Quotidien du médecin », Pour lui, c’est surtout la prise en charge de la cystite en officine qui pose problème. « Ils vont se planter une fois sur deux en prescrivant du Monuril, sauf que, dans de nombreux cas, cet antibiotique ne fonctionne pas et, ça, on peut uniquement le savoir si un dépistage par bandelette urinaire a été réalisé. Malheureusement, les pharmaciens ne le savent pas et n’y ont presque jamais recours… », affirme le Dr Piazza. Pour ce dernier, les pharmaciens ne sont tout simplement pas compétents pour prescrire des antibiotiques. « Ils ne savent pas faire tout simplement car ça ne rentre pas dans leur champ de compétences », s’insurge-t-il.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

CHIFFRES

 

« L’exercice du métier tel que nous le vivons au Québec a été imaginé il y a 20 à 25 ans. Lorsque j’étais étudiant en 1989, nous apprenions déjà la pratique clinique », rappelle Jean-François Desgagné, président de l’Ordre des pharmaciens du Québec. Une vision à 360 degrés du métier encore davantage plébiscitée par les nouvelles générations : « Lorsque ma fille, jeune pharmacienne, a négocié son premier contrat de travail, la première question qu’elle a posée à son employeur ne concernait pas son salaire, mais : “Est-ce que je vais avoir des heures réservées à la pharmacie clinique ? À présent, elle pratique 12 heures de “clinique” où elle ne s’occupe ni de distribution ni de comptoir. Pour du suivi de patients, des plans de soins, elle reçoit dans un bureau », poursuit le président de l’Ordre québécois.

 

La participation de l’adjoint dans la pharmacie qui l’emploie est limitée par le décret du 22 mars 2017 à 10 % au maximum du capital social. Outre son salaire, un salarié associé perçoit des dividendes en cas de distribution. S’il veut investir davantage, il perdra sa qualité de salarié au sens du Code du travail. Attention : l’adjoint peut se retrouver responsable des dettes selon la forme de SEL choisie. Faute de clauses spécifiques organisées via le pacte d’associé, la rupture du contrat de travail du salarié associé (licenciement, démission, rupture conventionnelle) n’entraîne pas automatiquement la vente des parts de l’adjoint. Par exemple, s’il devient titulaire d’une autre officine, il peut rester associé en détenant une participation indirecte via une société de participations financières de professions libérales (SPF-PL). En revanche, s’il quitte l’officine sans devenir titulaire d’une autre officine, ses parts doivent être rachetées dans un délai d’un an, soit par une autre société de la SEL, soit via une réduction de capital social. Source : le moniteur des pharmacies.

 

Un cas autochtone de chikungunya, le premier de l’année en France, a été détecté en région parisienne, selon les dernières données de surveillance renforcée publiées par Santé publique France (SpF). La personne a été infectée localement, sans avoir voyagé récemment dans des zones où le virus circule largement et est transmis par les moustiques tigres (Aedes albopictus). Source : le moniteur des pharmacies.

 

Les stylos auto-injecteurs d’adrénaline Anapen connaissent, ou vont très bientôt connaître, des ruptures d’approvisionnement. Leur remise à disposition normale n’étant pas attendue avant le premier trimestre 2025, les prescripteurs, les pharmaciens et bien sûr les patients vont devoir s’adapter. « Pour pallier ces ruptures temporaires, les patients traités par Anapen se verront prescrire, lors de leur prochaine consultation, un stylo auto-injecteur d’adrénaline d’une autre marque, à savoir Epipen ou Jext », précise l’ANSM. Pour en savoir plus : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/medicament/stylos-auto-injecteurs-dadrenaline-comment-faire-sans-anapen?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240808%5D&utm_content=20240808&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Au moins 40 athlètes des JO ont été testés positifs à un virus respiratoire, dont le Covid. Plusieurs délégations sont précautionneuses mais la circulation risque d’empirer. À l’échelle mondiale, l’OMS alerte sur la circulation active du Sars-CoV-2 et sur le recul de la vaccination. Source : le quotidien du médecin.

 

Une campagne d’information a été lancée par le ministère de la Santé et de la Prévention pour mieux faire connaître l’endométriose, maladie qui touche une femme en âge de procréer sur dix. Des outils sont mis à disposition des pharmaciens pour qu’ils sensibilisent les patients. Lien vers la communication :

https://www.cespharm.fr/prevention-sante/catalogue/(type)/75/(editor)/48277/(theme)/50951

 

En 2025, l’ancienne franchise Burton, rue Saint-Guillaume, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), sera illuminée d’une croix verte. Un groupement de pharmacies va s’y installer. La pharmacie d’Armor, déjà en cours de fusion avec la pharmacie du Centre, située comme elle rue Saint-Guillaume, à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), poursuit sur sa lancée et s’associe à la pharmacie Saint-Michel de la rue Maréchal-Foch. « Cette officine risquait de disparaître pour cause de départ à la retraite, explique Guillaume Le Gris, coresponsable de la pharmacie d’Armor. Alors nous avons fait le choix de nous regrouper et de créer un pôle d’officines. Pour moi, c’est un véritable challenge. »

Source : Ouest France.

 

Sanofi, géant pharmaceutique français, annonce un investissement de 1,3 milliard d’euros pour la construction d’une nouvelle usine de production d’insuline en Allemagne, sur son site de Hoechst près de Francfort. Ce projet ambitieux se déploiera sur environ 36 000 mètres carrés, l’équivalent de cinq terrains de football, et devrait remplacer les installations existantes d’ici 2 029. Source : le moniteur des pharmacies.

 

Pour faire face aux tensions d’approvisionnement sur Ritaline LP 20/30/40 mg, gélule à libération prolongée, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et le laboratoire pharmaceutique InfectoPharm annoncent que des unités initialement destinées au marché suédois vont être mises à disposition des officinaux dans le courant du mois d’août. Le pharmacien devra adapter sa dispensation. Source : le quotidien du pharmacien.

 

La France, sur la deuxième marche du podium (après l’Allemagne) des plus grands consommateurs de médicaments par habitant, va devoir réviser sa copie, dépenses de santé obligent. Poussé par l’État qui impose à l’industrie pharmaceutique un objectif annuel d’économie en volume, le Leem, l’organisation professionnelle des entreprises du médicament, lance un plan d’action pour inciter les Français à la sobriété qui vise, dans un premier temps, les personnes âgées polymédiquées et 150 millions d’euros d’économie (le double en année pleine). Source : le pharmacien manager.

 

90 à 95 % du temps en officine est actuellement consacré à l’organisation de la dispensation. Nous nous orientons demain vers un rapport 80/20, avec 20 % du temps consacré aux services », calcule Philippe Besset. À titre de comparaison, « durant les deux ans de la période Covid-19, nous étions sur du 85/15, 15 % du temps ayant été dédié aux tests, à la vaccination, etc. ». Le passage aux 80/20 s’annonce donc être un changement conséquent. Source : le pharmacien manager.

 

Selon la Fevad, le secteur de l’e-commerce (produits et services) a progressé de 7,5 % en un an (à 42,2 milliards d’euros au premier trimestre 2024). Les ventes de services sont en forte hausse à + 13,3 % quand la consommation des produits se redresse et progresse à nouveau de + 1,1 % en nombre de commandes. La Fevad explique ce regain par le maintien des bonnes performances sur les produits alimentaires et une activité moins ralentie sur le hors alimentaire, bien que toujours en léger retrait. Elle constate un ralentissement du recul des ventes d’habillement et de produits techniques, et un dynamisme maintenu sur les ventes d’hygiène-beauté (à + 13 %), tout comme le sport, le jardinage et le bricolage.

 

La tendance de l’hyperpersonnalisation est vouée à s’intensifier car elle coïncide avec une attente. Selon une étude récente Capgemini Research (2023), 70 % des consommateurs dans le monde souhaiteraient obtenir des recommandations pour des produits et services, 64 % étant prêts à effectuer des achats sur cette base. Source : le pharmacien manager.

 

GROUPEMENTS

 

Alphega : du nouveau dans le programme de fidélité

Deux nouveaux partenaires exclusifs rejoignent le programme de fidélité Mon Club Alphega : Colgate et Uriage. Ainsi, les porteurs de la carte Mon Club Alphega bénéficient d’offres privilégiées. En l’occurrence, 5 euros de bons d’achat offerts sur les produits Elmex/Meridol pour 50 euros de produits Elmex achetés et autant pour 80 euros d’achats dans la gamme Eau thermale d’Uriage visage et/ou corps. Par ailleurs, Tena, partenaire depuis 2021, poursuit sa collaboration avec Alphega Pharmacie. Source : le pharmacien manager.

 

Giropharm : une gamme à l’effigie de Lili

Giropharm a annoncé le lancement de la nouvelle gamme Lili, 100 % dédiée aux enfants dès 3 ans. Des produits fabriqués en France, sans parabène, phénoxyéthanol, huile minérale et huiles essentielles, habillés de packagings recyclables. La mascotte Lili, qui a 20 ans d’existence et près de 60 albums à son actif, illustre les trois produits qui composent cette gamme : un shampooing douche 2-en-1 (500 ml, 5,90 €), un savon pour les mains (300 ml, 2,99 €) et un savon surgras solide (100 g, 1,99 €). Source : le pharmacien manager.

 

L’IA fait son entrée en pharmacie chez Lafayette

Après avoir constitué une équipe spécialisée dans l’innovation numérique et les systèmes d’information, il y a deux ans, le groupement Laf Santé commence à utiliser l’IA, en phase test, dans le but d’adresser, à terme, des contenus personnalisés (mails et SMS) de façon plus massive. « L’IA permet d’élargir les scénarios, de traiter des gros volumes de données puisées essentiellement dans les cartes de fidélité », résume Caroline Lapointe, directrice digitale et marketing de pharmacie Lafayette. Car, pour l’heure, la volumétrie des informations liées au comportement purement digital des consommateurs est encore trop faible, les sites de pharmacie n’étant pas suffisamment fréquentés. Ces contenus personnalisés peuvent être de nature commerciale : par exemple, une offre cadeau pour les très bons clients, un bon d’achat, si le client semble disparaître des radars, ou encore un mail de relance, avec une recommandation produit, en cas d’abandon de panier, mais pas seulement. Ils peuvent consister en des messages de prévention santé (« Pensez à la détection du cancer colorectal ») ou délivrer des conseils (de maquillage, par exemple). Le but : retenir le client et le fidéliser. « Ces contenus personnalisés sont deux fois plus performants que les contenus classiques. Ils correspondent aux attentes des clients, qui se sentent ainsi considérés, et développent un attachement à notre marque », explique notre interlocutrice. Source : le pharmacien manager.

 

AILLEURS

 

Un mouvement inédit depuis 60 ans” : les médecins généralistes anglais en grève

Les médecins généralistes anglais ont entamé un mouvement de grève inédit ce jeudi 1er août pour réclamer une augmentation de leur rémunération. Une première depuis 1964, selon les médias britanniques.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/conditions-dexercice/un-mouvement-inedit-depuis-60-ans-les-medecins-generalistes-anglais

 

Après l’Italie, Medi-Market met le cap sur l’Espagne

Leader belge incontesté de la (para)pharmacie, le groupe Medi-Market se voit recueillir d’ici cinq ans plus de 50% de ses revenus sur les marchés étrangers.

Lien vers l’article : https://www.lecho.be/entreprises/grande-distribution/apres-l-italie-medi-market-met-le-cap-sur-l-espagne/10554839.html