GOUVERNEMENT et PARLEMENT
PLFSS 2025 : Calendrier d’examen en Nouvelle lecture
Le Gouvernement l’a indiqué à plusieurs reprises, l’urgence de ce début d’année est de voter le budget de l’Etat et le budget de la Sécurité sociale, l’examen des deux textes ayant été suspendu du fait de la censure du Gouvernement Barnier.
Le calendrier d’examen du PLFSS 2025 est désormais plus précis :
- Lundi 27 janvier : nouvelle lecture du PLFSS 2025 en commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale. Audition des ministres à partir de 17h30 Examen des amendements sur le texte à partir de 21h30.
- Du lundi 3 au vendredi 7 février : examen du texte en séance publique à l’Assemblée nationale.
Suite du processus d’examen : le PLFSS devrait arriver au Sénat pour examen en Nouvelle lecture la 2e quinzaine de février. Il repassera ensuite à l’Assemblée nationale pour lecture définitive avant le vote final, prévu pour fin février.
Source : BTA.
Des députés signent une proposition de loi pour aligner les remises biosimilaires sur les remises génériques
Alors que des amendements au PLFSS 2025 prévoient déjà un alignement des remises pour les médicaments biosimilaires aux remises pour les génériques, des députés du groupe EPR ont déposé une proposition de loi, pour renforcer les demandes dans le cadre du PLFSS. C’est le sens de la proposition de loi déposée hier par la députée Sophie Delorme Duret (EPR) et visant à « développer l’usage des biosimilaires et des médicaments hybrides substituables ». La proposition de loi propose donc un traitement identique entre les médicaments génériques et les spécialités de référence des groupes hybrides et biosimilaires dont la substitution est autorisée par arrêté, dans les remises, ristournes et avantages commerciaux consentis par les fournisseurs. Cette proposition de loi est renvoyée à la commission des Affaires sociales qui sera chargée de l’inscrire à l’ordre du jour pour examen. Si la mesure était déjà intégrée dans le PLFSS, il est fort probable que cette PPL ne soit pas maintenue car réputée satisfaite.
Source : BTA
Lien vers la proposition : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/textes/l17b0797_proposition-loi
Yannick Neuder dévoile son plan contre les violences sexistes et sexuelles
Pour « en finir avec l’inacceptable », le ministre de la Santé, Yannick Neuder, a dévoilé un plan d’actions pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) en santé. Y figurent la publication des sanctions prises à l’encontre des professionnels de santé impliqués ainsi qu’un accès facilité au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais).
Lien vers le communiqué de presse : https://sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/violences-sexistes-et-sexuelles-en-sante-vss
L’Assemblée adopte la proposition de loi instaurant un ratio minimum de soignants par patient à l’hôpital
Après le Sénat, les députés ont adopté jeudi 23 janvier la proposition de loi qui instaure un nombre minimum de soignants par patient à l’hôpital. Reste à définir un ratio par spécialité et par activité de soins et à former en un temps record un bataillon d’infirmières et d’aides-soignantes. Pas simple.
Source : le quotidien du médecin.
ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Campagne de vaccination grippe – Prolongation jusqu’au 28 février 2025
En raison de la circulation active et de la sévérité accrue du virus de la grippe, la campagne de vaccination conjointe contre la grippe et le Covid-19 est prolongée jusqu’au 28 février 2025. Pour rappel, la vaccination contre la grippe est fortement recommandée et prise en charge à 100 % pour :
- les personnes âgées de 65 ans et plus ;
- les personnes de moins de 65 ans souffrant de certaines maladies chroniques ;
- les femmes enceintes ;
- les personnes souffrant d’obésité : IMC supérieur ou égal à 40 ;
- l’entourage des nourrissons à risque de grippe grave et des personnes immunodéprimées ;
- les aides à domicile des particuliers employeurs vulnérables bénéficiaires d’exonérations ;
- les personnes séjournant dans un établissement de soins ainsi que dans un établissement médico-social d’hébergement ;
- les professionnels exposés aux virus influenza aviaires et porcins.
Vaccination : bilan et perspectives pour la saison 2025-2020
A l’approche de la fin de la campagne nationale de vaccination, l’heure est déjà au bilan et aux pistes d’amélioration se dessinent pour aborder la saison 2024-2025. Fraîchement nommé ministre de la Santé, Yannick Neuder a remis le 10 janvier à l’ordre du jour la question de la vaccination obligatoire des soignants, estimant qu’elle mérite, de nouveau, d’être posée. L’extension de la vaccination à d’autres catégories de population est également évoquée. Aux enfants, mais aussi aux personnes âgées de 65 ans et plus pour lesquelles, suggère Pierre-Olivier Variot, la prise en charge devrait être systématique « sans bon de vaccination ». Deuxième levier pour intensifier la prochaine campagne vaccinale : augmenter les commandes de vaccins en pharmacie. Alors qu’ils sont invités jusqu’au 31 mars 2025, à passer les précommandes en vaccins tétravalents pour la campagne 2025-2026, les pharmaciens restent cependant dans le flou le plus total. Chacun devra, seul dans sa pharmacie, anticiper la saison prochaine. « Ce serait bien que l’on ait des consignes pour l’orientation des commandes de vaccins », s’exaspère Philippe Besset, qui recommande à ses confrères et consœurs d’augmenter de 10 % leurs commandes de vaccin pour la prochaine campagne. Mais à condition d’avoir des garanties. « Je commande habituellement 660 doses de vaccins. Si on me dit d’en commander 900 pour la saison prochaine et que je ne délivre pas tout, qui va me payer les stocks restants ? », s’interroge le président de la FSPF. « La DGS, à part nous dire de commander, ne se mouille pas davantage. Le risque financier, c’est le pharmacien qui le prend, abonde Guillaume Racle. À 7,50 euros l’acte vaccinal… Si on perd 20 % des doses, on perd toute notre marge. » « Il faudra voir avec les laboratoires les conditions de reprise pour sécuriser le réseau, en s’engageant par exemple à reprendre 20 % des stocks », poursuit Philippe Besset. La reprise des stocks restants est aujourd’hui une autre contrainte. « Le volume des doses reprises par le laboratoire est variable, de 5 à 20 %. Mais c’est 5 à 20 % sur les doses commandées pour la saison prochaine, sous forme d’avoir, explique Guillaume Racle. De plus, l’un des acteurs nous dit qu’il reprend les doses restantes si et seulement si la pharmacie réalise 75 % de ses commandes de vaccins antigrippaux chez lui. » Pour Philippe Besset, les pouvoirs publics devraient aussi disposer de stocks tampons. Pour Laurent Filoche, « la seule façon d’améliorer la situation, c’est que ce soit l’État qui achète les stocks ». Comme pour la vaccination contre le Covid-19. Les pharmaciens promoteurs de la vaccination, oui, mais pas à n’importe quel prix.
Source : le quotidien du pharmacien.
Le Pr Raoult se lance dans les crèmes anti-rides
L’infectiologue à la retraite a annoncé la création d’une start-up en cosmétologie, Magnifiscience. « Magnifiscience » est le fruit de sa collaboration avec l’entrepreneuse Nina Basri. Après avoir travaillé sur l’acné du temps de l’IHU, le scientifique – désormais à la retraite – et l’experte en cosmétologie dévoilent une gamme anti-âge, qui seraient basée sur les recherches de l’infectiologue sur « les protéines spécifiques des cellules souches et leur capacité de régénération ».
Source : egora
Pour en savoir plus : https://magnifi-science.com/
Des outils pour accueillir les élèves de 3e en stage à l’officine
Pour susciter des vocations, prendre en stage d’observation des élèves de 3e au sein de son officine peut être une bonne solution. Alors que les jeunes ignorent bien souvent à quoi ressemble le quotidien d’un pharmacien d’officine aujourd’hui, les titulaires peuvent accueillir en stage d’observation un élève de 3e pour une durée de 5 jours. Pour accueillir au mieux ces collégiens qui seront peut-être les pharmaciens de demain, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) propose un guide et différents outils.
- Lien vers le guide : https://www.paperturn-view.com/fr/fspf/guide-d-accueil-stage?pid=ODc8780068
- Lien vers l’affiche : https://www.fspf.fr/wp-content/uploads/2024/01/Affiche-stage-de-decouverte.pdf
- Lien vers la vidéo : https://drive.google.com/file/d/1S41IWnhMR3bCNicdKzGsVKqsuJTNfPIg/view
Accès direct aux IPA : c’est (enfin) officiel
Un an et demi après l’adoption de la loi Rist, le décret mettant en application l’accès direct aux infirmières en pratique avancée (IPA) a enfin été publié. Ce texte concerne les IPA exerçant dans les hôpitaux, les établissements médico-sociaux (EHPAD), les centres de santé ou les maisons de santé. Les IPA libéraux sont, eux, exclus de ce dispositif. L’arrêté fixant la liste des thérapeutiques qu’elles pourront primo-prescrire se fait quant à lui toujours attendre. Ces nouvelles missions concerneraient la pose de points de suture (sauf visage et mains) et la prescription de certains examens, comme un électrocardiogramme.
Source : egora.
Les prestataires de santé à domicile veulent un statut
Le rôle des prestataires de santé à domicile est plébiscité par les malades chroniques comme par les médecins, mais négligé par les décideurs politiques, déplore le secteur. Soulignant les apports de ses adhérents – préservation « du lien social et de l’autonomie » des malades chroniques, diminution des hospitalisations, gain de temps médical, économies… – , l’UPSADI (Union des Prestataires de SAnté à Domicile Indépendants) réitère ses demandes. « Nous souhaitons une reconnaissance des PSAD à travers un statut, comme recommandé par le rapport Igas [de janvier 2020]. Cinq ans après, rien n’a avancé », a déploré Didier Daoulas, même si « une certification est en cours de mise en place ». Autre demande : une gestion pluriannuelle de la dépense de santé, que le nouveau Premier ministre François Bayrou a remis à l’ordre du jour dans son discours de politique générale du 14 janvier.
Source : le moniteur des pharmacies.
Déserts médicaux : le rôle clé des pharmaciens
La désertification médicale progresse chaque année, notamment en dermatologie. Les pharmaciens, grâce à leur maillage territorial unique, leur expertise et leur proximité avec les patients, peuvent exercer de nouvelles missions, selon le médecin Thomas Lafon. « De nombreuses pistes de solutions existent pour permettre aux pharmaciens de monter en puissance et de devenir un premier recours précieux des dermatologues, partout en France. Ils pourraient, par exemple, être formés pour effectuer des dépistages préliminaires, fournir des conseils adaptés et orienter les patients vers des spécialistes en cas de besoin. »
Source : les échos.
Difficile exercice de rentabilité pour les sociétés de téléconsultation
Entre difficultés à se financer et régulation accrue par les pouvoirs publics, les sociétés de téléconsultation sont entrées dans une zone de turbulences. Une situation qui risque encore de s’aggraver, alors que l’Assurance-maladie a réduit, depuis fin décembre, le dépassement que les médecins, en physique comme en distanciel, peuvent facturer le soir et le week-end. De plus, si le tarif d’une consultation chez le généraliste a été augmenté à 30 €, elle est restée à 25 € en distanciel. Les entreprises de téléconsultation ont, dans ces conditions, de plus en plus de mal à recruter, surtout le soir et le week-end. « Le délai d’attente pour obtenir un rendez-vous s’est allongé », reconnaît Jordan Cohen, le directeur et fondateur de Tessan. En même temps, les sociétés doivent faire face à des investissements en hausse pour obtenir l’agrément. « Peu de sociétés parviennent à trouver un modèle économique en facturant 25 € la consultation. » H4D a déjà mis la clé sous la porte. Qare, le leader du secteur, a remplacé en décembre son PDG par sa directrice financière, Sylvie Nhansana.
Source : le Figaro.
CHIFFRES
La grippe a atteint un niveau d’activité élevé en France mi-janvier. Près de 11 millions de personnes se sont fait vacciner et les pharmacies commencent à manquer de doses. Pourtant, on est seulement à 35% des personnes ciblées vaccinées. Le maximum atteint les années passées, c’était 12 millions de personnes. C’est faible par rapport aux 20 millions de personnes éligibles à cette vaccination. Source : France info/Philippe Besset.
Près d’1 Français sur 2 (47 %) sont favorables à ce que leur pharmacien puisse leur proposer un biosimilaire à la place d’un médicament biologique prescrit par leur médecin. C’est dire si la profession jouit de l’entière confiance des patients, car seulement 10 % d’entre eux pensent savoir ce qu’est un médicament biosimilaire ! Ces résultats étonnants émanent du Baromètre des biosimilaires Ifop, une enquête menée pour Biogaran en septembre 2024 auprès d’un échantillon de 3 011 personnes dont 1 026 étaient prises en charge au titre d’une affection de longue durée. Lien vers l’infographie :
https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/files/2025/01/Infographie-biosimilaires_Biogaran-210125.pdf
Lien vers le communiqué de presse :
https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/files/2025/01/CP_Biosimilaires_Biogaran-210125.pdf
Les filières de pharmacie et de maïeutique (sage-femme) attirent de moins en moins d’étudiants, malgré leurs débouchés variés. « Au niveau national, on a eu 300 places vacantes en deuxième année de pharmacie la rentrée dernière », alerte Nicolas Sévenet, directeur de la faculté de pharmacie à Bordeaux. En maïeutique, environ 9% des places restent vacantes. Plusieurs facteurs expliquent cette désaffection: la réforme complexe des Pass/LAS, le stress en première année et une méconnaissance des débouchés. « Une sage-femme ne s’occupe pas que de l’accouchement, et un pharmacien ne tient pas forcément une officine », rappellent les experts. Source : Sud-Ouest.
Le fabricant lyonnais Benta Lyon, soutenu par le plan France 2030, investit 1 million d’€ pour produire du paracétamol pédiatrique en sirop, avec un objectif de 1 million de flacons annuels dès 2026, rapporte La Tribune. Cette initiative vise à renforcer la souveraineté pharmaceutique française et à dynamiser l’emploi local, alors que l’usine n’utilise actuellement que 7 à 10 % de sa capacité. Benta Lyon prévoit également de lancer 30 nouveaux médicaments par an et de construire une nouvelle ligne de production pour les injectables, consolidant ainsi sa stratégie de croissance et son rôle dans la relocalisation industrielle.
Urgo s’apprête à délocaliser son siège healthcare de Chenôve vers Dijon en 2025, un projet de 23 millions d’euros qui accueillera 260 salariés. « Dijon est une ville attractive. Quand une personne s’y installe, elle y reste », souligne Briac Le Lous, président d’Urgo Consumer Healthcare. Ce déménagement s’inscrit dans une stratégie d’investissements massifs, incluant 300 millions d’euros en R&D et 100 millions pour un projet de peau artificielle. Urgo prévoit également une nouvelle usine près de Saint-Étienne, confirmant son engagement en faveur de l’emploi local et de l’innovation. Source : L’Usine Nouvelle.
Le prix des médicaments en France constitue une des causes de pénuries de médicaments, notamment pour les produits « matures ». L’enquête GERS de juin 20241 confirme d’ailleurs que les prix de vente des produits « matures » en France sont parmi les plus bas en Europe. Sur 2 084 présentations remboursables classées en Tension / Rupture au moins une fois sur les 52 semaines :
- 50,4% des présentations ont un Prix fabricant hors taxe inférieur à 5 € ;
- 69,7% des présentations ont un Prix fabricant hors taxe inférieur à 10 €.
Source :https://www.acadpharm.org/dos_public/COMMUNIQUE_DE_PRESSE___PENURIES_DE_MEDICAMENTS_2025___VF.PDF
L’enquête Salary Budget Planning – Édition janvier 2025, menée par WTW, groupe spécialisé dans le courtage et le conseil, révèle que les entreprises françaises prévoient une hausse médiane des budgets d’augmentations salariales de 3,5 % pour l’année 2025. C’est moins qu’en 2024 (3,8 %). Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/business/economie/strategie-et-gestion/les-salaires-en-france-attendus-en-hausse-de-35-en-2025
Alors que les directeurs d’ARS achèvent de déterminer les territoires dits « fragiles » dans leurs régions respectives, un malentendu survient avec les représentants de la profession : les ARS n’ont trouvé que 200 officines éligibles aux aides de l’Assurance maladie, un chiffre dérisoire comparé aux quelque 1 000 pharmacies identifiées selon les critères conventionnels. Les syndicats souhaitent un nouvel avenant. Pour la FSPF, il faut un avenant rectificatif pour prendre en compte la notion de commune et non de territoire. Quant à l’USPO, le syndicat propose d’ouvrir des discussions autour d’un avenant économique 2, dans lequel les officines concernées par les déserts pharmaceutiques auraient toute leur place. Source : le moniteur des pharmacies.
Dans la « To do list » de ce début d’année figure la déclaration de certains indicateurs liés à la rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp) pour 2024. Et notamment celle portant sur le bon usage des produits de santé (BUPS) avant le 28 février. En 2024, 82 % des pharmaciens ont réalisé leur questionnaire d’autoévaluation de la Démarche qualité officine (DQO). Celui-ci est notamment l’un des indicateurs visant à développer le bon usage des produits de santé.
La Fédération hospitalière de France (FHF) alerte une nouvelle fois sur les finances des hôpitaux, avec un déficit cumulé des établissements qui devrait atteindre 3,5 milliards d’€ à la fin de 2024. « La situation financière est extrêmement dégradée et son évolution est extrêmement préoccupante », insiste Zaynab Riet, déléguée générale de la fédération représentant les hôpitaux publics, en rappelant que le déficit est passé de 200 millions d’€ en 2020 à 1,9 milliard en 2023. En 2024, le trou dans le budget des CHU atteindrait 1,3 milliard et celui des centres hospitaliers 2,2 milliards.
Trois milliards de boîtes de médicaments sont produites, chaque année, pour répondre à la demande française, estime le Shift Project dans son rapport intermédiaire « Décarbonons les industries du médicament », présenté le 16 janvier. Neuf boîtes sur dix sortent de l’officine. « Pour produire ces 3 milliards de boîtes, nous estimons qu’il a fallu produire plus de 28 000 tonnes de principes actifs, 220 000 tonnes d’excipients et 115 000 tonnes d’emballages primaires et secondaires (en incluant les notices). C’est autant de matières qu’il a fallu produire, transporter, stocker, analyser, etc. et donc autant d’émissions de gaz à effet de serre associées », résume le Shift Project.
L’année 2024 a été une année record de saisies de miels présentés comme aphrodisiaques, importés et vendus illégalement en France. Présentés en sticks, ils contiennent des substances médicamenteuses indiquées dans le traitement de la dysfonction érectile. Ils portent des noms fantaisistes comme Energy Honey, Royal Honey, Amazing Honey ou Vital Honey. La prise la plus importante, au port de Marseille en novembre, a permis d’appréhender près de 860 000 sticks, soit 13 tonnes de miel, sur un bateau venant de Malaisie. Ces produits sont importés de Malaisie, de Turquie, de Tunisie ou encore de Thaïlande par voie maritime, en grande quantité, ou par fret express via un achat en ligne.
Source : le quotidien du pharmacien.
50 % : c’est la part d’activité des médecins généralistes consacrée aux soins non programmés. « C’est-à-dire que sur le million de consultations que les médecins traitants réalisent chaque jour, 500.000 sont non programmées », précise MG France, selon les résultats de son enquête flash réalisée le 10 décembre.
37 % des Canadiens se sont déjà tournés vers les conseils de sites web pour leurs problèmes de santé, faute d’accès à un médecin. Une mauvaise expérience pour environ le quart d’entre eux, qui disent en subir des « effets négatifs », selon un récent sondage du journal Le Devoir.
« On a un dérapage par rapport à la copie initiale », souligne Thibault Bazin, alors que le déficit de la Sécurité sociale pourrait dépasser les 25 milliards d’€ cette année, contre 18 milliards en 2024 et 16 milliards prévus dans le PLFSS du gouvernement Barnier. Une situation financière d’autant plus inquiétante que les leviers d’économies sont rares désormais. Le gouvernement envisage surtout de relever les cotisations salariales et d’imposer une augmentation de la durée du temps de travail de 7 heures par an, sans salaire. L’une des questions qui se pose désormais est de savoir si la mesure peut être votée à l’Assemblée nationale, alors que la gauche a déjà annoncé son opposition en défendant en priorité une hausse des cotisations. Une hausse des taxes des complémentaires santé est aussi évoquée.
Source : les échos.
Le Figaro s’interroge sur la hausse des cancers parmi les adultes de moins de 50 ans. Entre 1990 et 2019, ils ont augmenté de presque 80%, selon une étude internationale publiée dans le British Medical Journal. Et entre 2022 et 2050, le nombre de nouveaux cas de cancers et de décès chez les moins de 40 ans devrait encore progresser de 12 %, selon une autre publication du Lancet Oncology. « C’est encore imperceptible pour le moment, mais la progression constante nous laisse présager un tsunami auquel il faut se préparer », alerte le Pr Fabrice Barlesi, directeur général de l’Institut Gustave Roussy, à Villejuif.
« Aujourd’hui, notre boîte de huit comprimés d’un gramme de paracétamol est vendue 76 centimes d’€ hors taxes. C’est moins qu’une baguette de pain ! Ainsi que les nombreuses réglementations, normes et autorisations nécessaires qui « allongent considérablement les délais » affirme Isabelle Van Rycke, PDG d’Upsa dans le journal du Dimanche.
La Cour des comptes publiera, en 2025, des rapports sur les aides à l’installation versées aux médecins libéraux, la vente des médicaments à l’unité et effectuera, pour la première fois, une revue des dépenses de l’assurance maladie, a annoncé son premier président, Pierre Moscovici, lors des vœux à la presse, jeudi 16 janvier 2025. Lors de l’élaboration du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, le texte présenté en Conseil des ministres en octobre dernier prévoyait qu’en cas de rupture d’approvisionnement ou de risque de rupture d’approvisionnement ou « afin de préserver la disponibilité des médicaments dont la demande fait l’objet de variations saisonnières », un arrêté du ministre chargé de la santé pouvait rendre obligatoire le recours à l’ordonnance de dispensation conditionnelle, ou à la délivrance de médicaments à l’unité. Une mesure alors adoptée le 25 novembre par les sénateurs (article 19). Source : le moniteur des pharmacies.
Le ministère du Travail vient de communiquer aux syndicats leur position respective en termes de représentativité. FO affirme sa position de leader dans la branche de la Pharmacie d’Officine avec 32 % des suffrages contre 26.3 % lors du précédent scrutin de 2021. Il faut dire qu’avec plus de 30% des suffrages, FO aura la capacité de signer seul un accord de branche. Source: pharm-enews.fr
Estimant que l’avenant signé en juin ne suffira pas à redresser une économie officinale en berne, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) demande au directeur général de l’assurance-maladie de rouvrir les négociations en vue d’un avenant 2 à la convention pharmaceutique. Le syndicat rappelle ne pas avoir signé l’avenant 1 en juin dernier en raison d’une inadéquation entre les avancées promises par le texte et les besoins du réseau officinal.
Une patiente atteinte par le VIH, suivie à Marseille, est en rémission après une allogreffe de moelle osseuse réalisée en 2020. Si ces résultats se confirment dans le temps, ce cas de guérison serait une première en France et le huitième dans le monde. Source : le quotidien du pharmacien.
Un dispositif pilote de dépistage du cancer du poumon va être progressivement déployé en 2025. Il proposera à 20 000 fumeurs et ex-fumeurs de 50 à 74 ans de passer des scanners thoraciques à faible dose. Les pharmaciens feront partie des professionnels de santé chargés de repérer les patients qui pourraient y être éligibles. C’est une première étape avant la mise en place d’un programme de dépistage généralisé du cancer du poumon. Source : le quotidien du pharmacien.
Il y a quelques jours, le Centre Antipoisons belge a tiré la sonnette d’alarme face à la recrudescence inquiétante du « challenge paracétamol ». Ce défi, apparu aux États-Unis à l’été 2023, consiste pour les adolescents à ingérer des doses excessives de paracétamol dans l’espoir d’obtenir la plus longue durée d’hospitalisation possible après une overdose. Après avoir gagné du terrain en Belgique, où de plus en plus d’adolescents se retrouvaient aux urgences, le phénomène avait déjà suscité des préoccupations au Royaume-Uni il y a un an et demi. À Southampton, dans le comté du Hampshire, plusieurs jeunes âgés de 15 à 17 ans avaient été hospitalisés suite à une intoxication aiguë au paracétamol. Source : le moniteur des pharmacies.
GROUPEMENT
Intervention de Cyril Tétart sur la grippe sur le plateau de France Info
Hygie 31 grâce à son partenaire Viatris répartit l’ensemble de ses vaccins dans ses 1500 pharmacies. Il l’affirme « on doit continuer à vacciner ». Le taux de vaccination est inférieur par rapport à 2023 et 2022.
Lien vers la vidéo : https://fr.linkedin.com/posts/kuder-constant-556a4322_belle-ma%C3%AEtrise-du-r%C3%B4le-de-lofficine-dans-activity-7286286269171568640-LblK
AILLEURS
« L’OMS nous a escroqués » : Donald Trump signe un décret pour retirer les États-Unis de l’agence onusienne
Alors que les États-Unis sont le principal contributeur de l’agence onusienne, la décision du président américain suscite l’inquiétude et pourrait déclencher une restructuration importante de l’institution.
Dans la foulée de son investiture à la présidence des États-Unis, ce 20 janvier, Donald Trump a signé plusieurs décrets, dont l’un vise le retrait du pays de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « L’OMS nous a escroqués », a-t-il accusé, justifiant sa décision par l’écart des contributions financières américaines et chinoises.
NOMINATION
Un nouveau DG au sein du groupement de pharmacie EvoluPharm
Ancien directeur des opérations au sein du groupement depuis 2016, François Douère, le nouvel homme fort, prend la direction générale d’EvoluPharm.
Source : LSA.