Actualités du 20 au 24 mai 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Organisation de la journée du 30 mai

A l’approche du 30 mai, journée marquée par un appel général à la mobilisation des pharmaciens d’officine, les syndicats multiplient les communications et commencent à délivrer des informations concrètes sur les lieux et horaires des manifestations. Les informations pratiques relatives à la journée de grève et de manifestations du 30 mai sont régulièrement actualisées sur le site de l’USPO : https://uspo.fr/greve-du-30-mai-3eme-etape-de-la-mobilisation/ La FSPF annonce également la mise en ligne du site https://www.mobilisationpharmaciens.fr/ précisant les actions menées et à venir, alimenté en temps réel. Montpellier, Marseille, Lille… Les premières informations sur les lieux et horaires des manifestations sont déjà disponibles. Cyril Colombani, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) des Alpes-Maritimes, a également informé que dans le principe, les actions au sein des départements et régions se dérouleraient dans la matinée du 30 mai en tenant compte des partielles étudiantes pour les villes universitaires. A Paris la manifestation débutera à 16h devant la Faculté de Pharmacie, située avenue de l’Observatoire, pour s’achever devant le Ministère de l’économie.

Sources : pharm-enews.fr et USPO.

 

Rémunération : la deuxième proposition de la CNAM ne passe pas

La deuxième proposition économique de l’assurance-maladie est retoquée par la FSPF, car jugée encore insuffisante. L’USPO se prononcera en début de semaine prochaine. Pour les syndicats, la mobilisation du 30 mai est importante et doit être massive. Si la FSPF reconnaît un effort, équivalent à une hausse de 2 % par an d’ici à 2027 des ressources affectées au réseau, il ne nous permettra pas de surmonter l’augmentation des charges en raison de l’inflation constatée à ce jour. De plus, « Je suis opposé à ce qu’on se fixe un objectif de diminution de remise, s’indigne Philippe Besset, président de la FSPF. Je souhaite que le directeur général de l’assurance-maladie s’engage à nos côtés pour que nous ayons des remises sur les biosimilaires et sur les hybrides ». Pour Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO, « la base est en effet plus faible, mais plus raisonnable. Et toujours trop forte. À l’arrivée, les pharmaciens obtiendront moins que prévu ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Audition de Frédéric Valletoux par la commission des Affaires sociales du Sénat

Le ministre de la Santé et de la Prévention, Frédéric Valletoux, était auditionné le 21 mai 2024 par la commission des Affaires sociales du Sénat. Il s’agissait là de sa toute première audition en tant que ministre. L’occasion pour lui de revenir sur l’ensemble des nombreux sujets fils rouges de son ministère : accès aux soins, attractivité des professions de santé, financiarisation du système de santé, régulation, mais aussi lutte contre les pénuries de médicaments et politique de prévention. A noter, concernant les pharmaciens, les deux sujets : la grève et la question de financiarisation. Le ministre est revenu sur l’annonce de grève des pharmaciens, l’occasion d’annoncer l’ouverture de négociations prochaines et d’indiquer qu’il pouvait être nécessaire d’interroger “la pertinence de la construction conventionnelle”. Sur la question de la financiarisation de la santé, le ministre a indiqué que les pharmaciens étaient concernés. « Cette montée de la financiarisation doit nous inquiéter ». Il a affirmé : « Parallèlement aux travaux du Sénat, nous avons lancé, avec Bercy, une mission IGAS-IGF sur ce sujet qui sera sans doute complémentaire aux travaux que vous menez ici. S’il ne s’agit pas d’enrayer totalement ce phénomène, il faut au moins l’endiguer, le contrôler et veiller à ce qu’il ne soit pas porteur de dysfonctionnements pour notre système de santé. »

Source : BTA.

Lien vers la vidéo de l’audition :

https://www.senat.fr/travaux-parlementaires/commissions/commission-des-affaires-sociales/actualite-1/audition-de-frederic-valletoux-ministre-de-la-sante-et-de-la-prevention-3089.html

 

Des ROSP exceptionnelles pour 2024

L’avenant conventionnel en cours de négociation entre la CNAM et les syndicats représentatifs introduit des rémunérations sur objectifs de santé publique (ROSP) « exceptionnelles », afin d’aider à la mise en place des nouvelles missions :

  • Un paiement 2024 exceptionnel pour la mise en place des nouvelles missions (réalisation d’au moins un acte de vaccination et d’un TROD angine) et l’engagement à adapter les locaux en 2024 de manière à être en mesure de réaliser des bandelettes urinaires en 2025 : 200 euros ;
  • Un paiement 2024 exceptionnel pour la réalisation d’au moins un entretien (accompagnement, entretien femmes enceintes, entretien opioïdes) : 250 euros ;
  • Un paiement exceptionnel pour la progression de 10 % ou plus du nombre de kits de dépistage du cancer colorectal remis en 2024 par rapport à 2023 : 100 euros.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Les plateformes Internet, cheval de Troie de la financiarisation de la pharmacie

Dans une tribune l’associant à François Asselin, président de la Confédération des PME (CPME), Gilles Bonnefond, responsable du pôle Professions libérales de la Confédération des PME, vice-président de la Chambre nationale des professions libérales (CNPL) et président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) pendant dix ans, estime que le risque de dérégulation est avant tout incarné par les plateformes de vente sur Internet. Un dispositif défendu par le rapport Ferracci. Une commission sénatoriale est en train de rédiger un rapport sur les risques de cette financiarisation. Dans ce marasme, les pharmacies d’officine résistent, mais les prédateurs sont prêts à pousser la porte en contournant les règles installées par la profession pour les patients. La manœuvre est simple. Elle consiste à développer la vente de médicaments par Internet par l’intermédiaire de plateformes de type Amazon. Ces plateformes sont « le cheval de Troie » de la financiarisation de la pharmacie et vont fragiliser encore plus les pharmacies des zones rurales. Les pharmacies françaises sont présentes sur l’ensemble des territoires, ce qui constitue un formidable atout pour l’accès aux soins et pour la qualité de la prise en charge des patients. Tout le monde se félicite des règles qui organisent l’offre pharmaceutique en France, un secteur solide et capable de s’adapter comme nous l’avons constaté en pleine crise sanitaire pour protéger et accompagner toute la population. Cette dérégulation réduirait le médicament à de la consommation, exactement l’inverse des objectifs de l’assurance-maladie et de tous les professionnels de santé. La politique doit être claire et cohérente pour un secteur de la santé de plus en plus en souffrance et présenté comme la seconde préoccupation des Français. Nous demandons, au contraire, des garanties pour que chaque professionnel puisse exercer son métier en toute indépendance, de contrer avec efficacité cette financiarisation rampante de la santé, de renoncer à un projet de texte législatif contribuant à déréguler la pharmacie. Les patients doivent être protégés et avoir un égal accès aux soins dans tous les territoires.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Dérégulation de la profession : Matignon confirme un projet de loi

Ce jeudi 23 mai, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) et la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) ont rencontré les conseillères de Gabriel Attal à Matignon. Le projet de loi sur la dérégulation des professions réglementées a été l’un des points phares évoqués ce matin lors d’une réunion entre les syndicats représentatifs de la profession et deux conseillères santé du Premier ministre. « Nos interlocutrices – Cécile Lambert, conseillère organisation et financement des soins et grand âge, et Mathilde Marmier, conseillère santé publique et handicap – ont confirmé l’existence d’un projet de loi en préparation pour l’automne », a affirmé le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), Pierre-Olivier Variot, à l’issue de la rencontre. « Les conseillères nous ont dit : on ne s’interdira rien et on ne peut pas vous garantir qu’il n’y aura pas dans ce texte des dispositions dont vous ne voulez pas », rapporte inquiet le président de l’USPO. Dans le même temps, elles ont réitéré leur volonté de ne pas toucher au maillage. « Mais, c’est paradoxal. Les statistiques sont formelles : dans tous les pays où la vente de médicaments en ligne est possible, le nombre de pharmacies a décru, parfois drastiquement. »

À propos de la financiarisation des officines, le ton s’est voulu rassurant. « Ils n’en veulent pas », a ajouté Pierre-Olivier Variot. Toutefois, aucun gage de certitude n’a été apporté sur ce sujet. La question de la pénurie de médicaments a été également abordée, « sans qu’aucune solution ne nous soit proposée », regrette le président de l’USPO. Sujet hautement sensible : les propositions faites par la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) dans le cadre des négociations conventionnelles sur le volet économique. Les syndicats ont réitéré leur mécontentement quant à l’insuffisance des revalorisations proposées. Enfin, concernant la réforme du troisième cycle pour les étudiants en pharmacie, « une réunion avec les étudiants va être organisée prochainement », assure Pierre-Olivier Variot. Pour l’heure, le sujet est lui aussi resté sans réponse.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Lutte contre la fraude : oui pour participer, mais en toute sécurité

A l’occasion de la présentation du programme du congrès de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), qui se déroulera les 8 et 9 juin prochains, à Deauville (Calvados), le président Philippe Besset est revenu sur la lutte contre les fraudes, l’un des sujets chers à la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam), et sur les éventuels dangers encourus par les pharmaciens en cas de refus de délivrance. « Que doit faire un pharmacien au comptoir face à un patient menaçant ? Je ne pense pas que se mettre en danger en refusant la délivrance soit la bonne attitude à adopter. », a rappelé Philippe Besset avant de suggérer la mise en place d’un dispositif, « qui permettrait au pharmacien de délivrer l’ordonnance tout en indiquant à l’Assurance maladie, une fois le patient parti, que celle-ci a été délivrée sous la contrainte. La mention pourrait également déclencher un système d’ alerte au Commissariat de police le plus proche. Prévenu qu’il s’agissait-là d’une ordonnance abusive, le pharmacien serait ainsi à l’abri d’un indu, car il a délivré pour protéger son intégrité et/ou celle de son équipe », a-t-il expliqué. Autrement dit : faire d’une pierre deux coups sur des sujets aussi sensibles que sont la lutte contre les fraudes et la protection des professionnels de santé contre les violences et les agressions.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Un congrès national sous le signe de la convention pharmaceutique

Le Congrès national des pharmaciens sera marqué cette année par les négociations de l’avenant économique à la convention pharmaceutique. Un moment charnière dans la vie de la profession et l’avenir du réseau officinal symbolisé, en ouverture, par une table ronde avec le directeur général de l’assurance-maladie, Thomas Fatôme.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Grève du 30 mai : les syndicats des salariés en rangs dispersés

Alors que la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), les représentants des groupements – Federgy, l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF), l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UGDPO) –, et même l’Ordre national des pharmaciens, appellent les titulaires à fermer les portes de leurs officines jeudi 30 mai, les syndicats de salariés, eux, n’incitent pas franchement les équipes officinales à faire grève. David Brousseau, le nouveau secrétaire fédéral de la Fédération nationale Force ouvrière de la pharmacie, n’encourage pas les salariés officinaux à faire grève le jeudi 30 mai, « car nous sommes les victimes collatérales de ces négociations ». Rappelons qu’en décembre 2023 la FSPF et l’USPO ont suspendu les négociations annuelles sur la grille des salaires des pharmacies d’officine, faute d’accord signé avec l’Assurance maladie sur le volet économique de la convention. Seule la Confédération française de l’encadrement-Confédération générale des cadres (CFE-CGC) appelle à la solidarité avec les titulaires.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Pas de signature, pas de revalorisations avant 2028 : la mise en garde du directeur de la Cnam

Les syndicats représentatifs des médecins libéraux ont jusqu’au 28 mai pour se prononcer sur le projet de convention médicale envoyé par la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam). 

Source : egora.

 

Cancer du sein : la prise en charge intégrale des soins adoptée en commission à l’Assemblée

Une proposition de loi pour la prise en charge intégrale des soins liés au cancer du sein a été adoptée, le 22 mai, par les députés en commission. Objectif du texte : rembourser « l’ensemble des soins », y compris dits « de support ». Les prothèses capillaires de toutes catégories et le renouvellement des prothèses mammaires pourront être remboursés. Un amendement déposé par Renaissance a cependant exclu les dépassements d’honoraires, mentionnés dans le texte initial. « C’est une victoire pour les 700 000 femmes atteintes du cancer du sein », s’est félicité le rapporteur Fabien Roussel (PCF).

Source : letelegramme.fr

 

“Députés, faites-vous tester !” : l’initiative du médecin Neuder pour lutter contre les maladies cardiovasculaires

Mercredi 15 mai, un dépistage des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires était organisé dans la salle du bureau de poste de l’Assemblée nationale. Le député Les Républicains (LR) de l’Isère, Yannick Neuder, a invité ses collègues, leurs collaborateurs et autres personnels du Palais Bourbon à participer, deux jours avant la journée internationale de l’hypertension artérielle. L’occasion pour lui de présenter sa proposition de loi transpartisane “ visant à préserver la santé neuro-cardiovasculaire des Français par une meilleure information et un meilleur dépistage des facteurs de risque ”.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/politiques/deputes-faites-vous-tester-linitiative-du-medecin-neuder-pour-lutter-contre

 

Le nouveau parcours DPC du CNP Pharmacie

Dans le cadre du développement professionnel continu (DPC), un nouveau parcours est désormais proposé par le Conseil National Professionnel (CNP) Pharmacie à tous les pharmaciens (hors biologistes médicaux, qui ont leur propre CNP). Focus sur les actions nécessaires à sa validation et sur son articulation avec le parcours existant (via l’ANDPC). Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/le-nouveau-parcours-dpc-du-cnp-pharmacie

 

Du 1er au 8 juin : Semaine de prévention du diabète

“L’activité physique, un grand pas contre le diabète de type 2”, tel est le slogan de la 13e Semaine nationale de prévention du diabète, organisée par la Fédération française des diabétiques (FFD) du 1er au 8 juin 2024. A cette occasion, le Cespharm met à votre disposition les outils de la campagne. En cette année de Jeux Olympiques, la FFD a souhaité mettre à nouveau l’accent sur le rôle bénéfique de l’activité physique dans la prévention du diabète. On estime que la pratique d’une activité physique régulière, même à faible intensité (comme par exemple la marche, le jardinage ou encore le vélo à faible vitesse), permettrait de réduire de 30 à 50 % la survenue d’un diabète de type 2.

Lien vers l’article :

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/du-1er-au-8-juin-semaine-de-prevention-du-diabete

 

La nouvelle Loi sur les libéraux exerçant en SEL

Depuis le 1er janvier 2024, les associés personnes physiques de sociétés d’exercice libéral soumises à l’impôt sur les sociétés connaissent un nouveau régime de taxation de leur rémunération issue de leur activité libérale. Ces rémunérations dites techniques ne relèvent plus de la catégorie des traitements et salaires mais de celle des bénéfices non commerciaux. N’hésitez pas à demander à votre comptable comment cette loi peut impacter votre rémunération.

Source : pharm-enews.fr

 

L’affichage du Nutri-Score dans les publicités serait bon pour la santé

Selon une vaste étude menée par des chercheurs français, le Nutri-Score pourrait être un outil de santé publique. En effet, son incorporation dans les publicités de produits alimentaires conduirait les spectateurs à choisir des aliments plus sains pour leur santé. Le Pr Didier Courbet espère que l’étude permettra de convaincre les politiciens sceptiques. « Le Nutri-Score peut contribuer, même de manière modeste, à freiner la progression de l’obésité et des maladies chroniques liées à une mauvaise alimentation. Ce serait un excellent outil de santé publique », affirme le chercheur. Mais au-delà des réglementations, un changement de mentalité global est encore essentiel : « Coca-Cola est un partenaire officiel des Jeux olympiques et paralympiques, la Ligue 1 et la Coupe du monde de football sont parrainées par McDonald… les événements sportifs devraient s’associer avec des produits sains ! », juge le professeur. Source : le quotidien du pharmacien.

 

Organisation territoriale des soins de premier recours : l’UNPS réagit au rapport de la Cour des comptes

Les membres de l’Union Nationale des Professionnels de Santé (UNPS) ont pris connaissance du récent rapport de la Cour des comptes sur l’organisation territoriale des soins de premier recours. Sans surprise, le rapport constate que l’accès aux soins de premier recours se dégrade et que l’inégalité entre les territoires s’accentue. La Cour des comptes relève que les dispositifs de soutien à l’installation et au développement de l’exercice coordonné sont très nombreux et complexes, d’une efficacité contestée, sans objectifs opérationnels précisément définis, rendant leur contribution à l’amélioration de l’accès aux soins difficilement évaluable. L’UNPS devrait très prochainement signer avec l’Assurance maladie l’avenant n°1 à l’ACIP, qui permettra de déployer sur l’ensemble du territoire français l’expérimentation relative aux ESCAP. Premières marches de l’exercice coordonné, avec un gain de temps administratif significatif, les ESCAP constituent, pour les membres de l’UNPS, une solution concrète qui permettra de favoriser l’accès aux soins de premier recours.

Lien vers l’article : https://www.unps-sante.org/communiques/annee-2024/communique-de-presse-organisation-territoriale-des-soins-de-premier-recours-l-unps-reagit-au-rapport-de-la-cour-des-comptes/

 

La Poste se positionne sur l’IA générative et l’e-commerce à Vivatech 2024

Docaposte, filiale numérique du groupe La Poste, a annoncé le 21 mai le lancement de Dalvia Santé, son offre d’intelligence artificielle (IA) générative “éthique et souveraine” pour les professionnels de santé, développée en collaboration avec le spécialiste français Mistral AI et NumSpot, filiale du groupe spécialisée dans le cloud de confiance.

Pour en savoir plus sur toutes les initiatives de la Poste : https://www.larevuedudigital.com/la-poste-se-positionne-sur-lia-generative-et-le-commerce-a-vivatech-2024/

 

De nouveaux cannabinoïdes interdits en France

L’agence du médicament vient de classer de nouveaux cannabinoïdes sur la liste des stupéfiants en raison des risques et de la possible dépendance liés à leur usage. Leur production, leur vente et leur usage seront interdits en France à partir du 3 juin 2024.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/de-nouveaux-cannabinoides-interdits-en-france?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240524%5D&utm_content=20240524&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

CHIFFRES

 

L’exemple du Danemark est frappant : le pays, qui pratique la vente en ligne de médicaments, compte 7 pharmacies pour 100 000 habitants, contre 32 officines pour 100 000 habitants en France. Idem pour la Suède, fervente promotrice du commerce de médicaments sur internet, dont le maillage est trois fois moins dense que celui de la France. « Nous réitérons notre refus des stocks déportés », assure pour sa part Philippe Besset. Pour le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), « la France a le meilleur accès aux médicaments en Europe. Il y a des pharmacies partout, il n’y a donc pas un problème d’accès. Le vrai sujet, c’est le maintien de ce maillage de qualité. » Source : le moniteur des pharmacies.

La grève du 30 mai promet d’être aussi suivie que celle de 2014. « D’après nos remontées, nous sommes à plus de 95 % de pharmacies fermées », s’est félicité Pierre-Olivier Variot. Si le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) n’a pas d’estimation du nombre de manifestants attendus, il constate « un très fort engouement » de la part des pharmaciens. Source : le moniteur des pharmacies.

Les syndicats de médecins libéraux ont reçu mercredi le texte définitif du projet d’accord avec l’Assurance-maladie sur les futurs tarifs des consultations médicales. Ce texte, qui prévoit notamment le passage de la consultation chez le généraliste de 26,50 à 30 € doit désormais être discuté par les syndicats en interne pour être validé. Mercredi, le principal syndicat de généralistes, MG France, clé pour le succès de la négociation s’est montré plutôt satisfait de la proposition formulée par la Sécurité sociale sur une des modalités de rémunération des médecins spécialistes qui faisait encore débat. Source : francebleu.

46% de croissance sont attendus d’ici 2030 pour le marché européen de l’IA Generative. Source : Statista.

100 arrêts de travail ont été déposés, mardi 14 mai 2024, à l’hôpital Yves-le-Foll de Saint Brieuc (Côtes-d’Armor). Une cellule de crise a été mise en place pour tenter de maintenir une continuité de service. Les urgences sont désormais accessibles uniquement sur régulation. Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/hopitaux/100-arrets-de-travail-deposes-en-une-journee-les-salaries-de-lhopital-de-saint

Depuis le début de la campagne printanière de vaccination contre la Covid-19, ouverte le 15 avril, seulement 62.000 personnes ont reçu la dose de vaccin recommandée. Soit une couverture vaccinale qui plafonne entre 1,25% et 1,56% chez les personnes éligibles. La direction générale de la santé (DGS) sonne la mobilisation et invite tous les professionnels de santé à se mobiliser pour protéger les personnes à risque de développer une forme grave de Covid-19. Source : le quotidien du pharmacien.

Selon un récent sondage, 99% des 10.500 pharmacies britanniques déclarent au moins un médicament manquant par semaine et 72% plusieurs fois par jour. Le coût annuel de la gestion de ces pénuries est ainsi évalué à au moins 220 millions de £ par an, selon le Nuffield Trust, un centre de réflexion spécialisé sur la santé. Il pointe en particulier l’impact du Brexit, et la fin de la reconnaissance mutuelle des approbations et de la fabrication des médicaments entre Londres et Bruxelles, mais aussi le coût des nouveaux contrôles douaniers et la mise en place d’un impôt de 26% sur les bénéfices des groupes pharmaceutiques. Source : la Croix.

Un nouveau processus a été mis en place sur le site de la Démarche Qualité Officine : le 25 juin, tous les questionnaires initiés en 2021, 2022 et 2023 et non terminés seront définitivement supprimés. À partir du 1er juillet puis tous les 1er de chaque mois les questionnaires débutés et non finalisés depuis plus de 6 mois révolus seront eux aussi supprimés. Les pharmaciens désirant terminer une autoévaluation non finalisée depuis plus de 6 mois peuvent encore  le faire depuis la page “Je m’évalue – Connexion” du site de la Démarche Qualité Officine, mais ce avant le 25 juin dernier délai.

250 cyberattaques ont été détectées l’an dernier contre des hôpitaux ou établissements de santé. Un chiffre stable, alors que les hôpitaux arrivent de plus en plus à détecter ces attaques assez tôt pour agir, selon Olivier Ruet Cros, analyste à l’Agence du numérique en santé.

Les Échos alertent dans une analyse sur la résistance aux antibiotiques, appelée à devenir la première cause de mortalité au monde d’ici à 2050. Le journal rappelle la difficile prise en charge des infections avant les années 1940, où une simple piqûre de rose pouvait entraîner la mort. Et fait un parallèle avec le décès, en août 2016, d’une Américaine à cause d’une infection à la hanche. La bactérie à l’origine s’est avérée résistante à 26 antibiotiques différents. Un cas loin d’être isolé.

La région Auvergne Rhône-Alpes (AuRA) a développé le dispositif « Moderniser mon officine » pour soutenir ses pharmacies de proximité en milieu rural, relayé par l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) pharmaciens, déjà très active dans la surveillance des petites pharmacies de ses territoires. Elle a en effet répertorié 53 pharmacies dites « fragiles », amenées à fermer dans les prochaines années en raison de la désertification médicale. La région AuRA finance ainsi le développement de l’activité des officines : par exemple pour acquérir un véhicule professionnel (livraisons, dispensation à domicile…), installer une borne de téléconsultation, réaliser des travaux d’aménagement ou de réaménagement d’un espace pour développer les nouvelles missions ou encore sécuriser l’officine (aménagement d’un guichet gardes de nuit…). L’aide couvre au maximum 50 % des investissements dans la limite de 30 000 euros. Sous conditions : être l’unique officine de la commune, être située au sein d’une commune identifiée comme rurale selon l’INSEE et dégager un chiffre d’affaires annuel inférieur à 900 000 euros. Source : le quotidien du pharmacien.

Véritable laboratoire à idées, Pharma Système Qualité a dépassé en quinze ans d’existence les prérogatives liées à sa vocation initiale : la démarche qualité à l’officine. Après le succès rencontré avec OSyS (Orientation dans le Système de santé) et le label écoresponsable, ECOR, l’association ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/phsq-quinze-ans-au-service-de-la-qualite-et-bien-plus-encore?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20240523%5D&utm_content=20240523&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

Deux fois plus de risque de décès par maladie cardiaque, quatre fois plus par cancer… Une étude finlandaise avec un suivi sur 30 ans quantifie le surrisque de décès des femmes ménopausées avant 40 ans, mais aussi les bénéfices du traitement hormonal substitutif de la ménopause. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/formation/specialites-medicales/gynecologie-obstetrique/un-risque-reduit-de-moitie-grace-au-traitement-hormonal-substitutif?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20240523%5D&utm_content=20240523&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

Les pharmaciens formés peuvent prescrire les vaccins aux femmes enceintes et les administrer. L’assurance-maladie prend en charge le vaccin à̀ 65 % lorsque la vaccination est faite avant la fin du 5e mois de grossesse et à 100 % si elle est faite à partir du 6e mois. Source : le quotidien du pharmacien.

Les maladies cardiovasculaires sont à l’origine de quatre décès sur dix en Europe, soit 10 000 décès par jour et 4 millions par an, rapporte ce 15 mai l’Organisation mondiale de la santé (OMS), épinglant tout particulièrement une consommation de sel trop élevée, facteur d’hypertension artérielle (HTA). Source : le quotidien du pharmacien.

La loi Egalim 3 prévoit un encadrement en valeur à 34 % et un autre en volume à 25%. Pour être plus précis concernant l’encadrement en valeur des avantages promotionnels, la loi EGalim 3 stipule que les avantages promotionnels, cumulés, immédiats ou différés, ne peuvent pas être supérieurs pour un produit déterminé à 34% du prix de vente au consommateur ou à une augmentation de la quantité vendue équivalente. Pour donner un exemple de la mise en œuvre de ce plafond, il n’est plus possible de mentionner « 1 produit acheté, 1 produit offert » puisque la valeur de la réduction sur le produit serait alors de 50%. En revanche, il est possible de proposer à la vente « deux produits achetés, un produit offert », car la réduction sur le produit sera inférieure à 34% dans cette hypothèse. Source : le quotidien du pharmacien.

Près d’un Français sur deux (44 %) rencontre pourtant des difficultés pour comprendre et s’approprier les informations en santé. Les obstacles sont multiformes et concernent plus fréquemment les personnes moins favorisées socialement ou ayant un problème de santé chronique. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/actu-medicale/sante-publique/pres-dun-adulte-sur-deux-en-france-peine-comprendre-les-informations-en-sante?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240523%5D&utm_content=20240523&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm

Une étude Suisse menée en vie réelle montre que chez l’enfant et l’adolescent, la vaccination complète contre l’encéphalite à tiques apporte une protection de 91 %, qui se maintient au bout de 10 ans. Source : le quotidien du pharmacien.

Selon une étude IFOP pour Biogaran menée en avril/mai 2024, 81 % des jeunes de 15 à 24 ans ont acheté des médicaments sans prescription obligatoire (OTC). Outre le traitement de symptômes bénins, ces achats sont motivés par des raisons de temps et de budget. En effet, 64 % des jeunes déclarent opter pour ces médicaments afin d’éviter l’attente d’un rendez-vous médical, et 44 % car ils n’ont pas les moyens d’avancer les frais d’une consultation chez le médecin. Des taux plus élevés que ceux observés dans le reste de la population.

Les Assises de la pédiatrie s’ouvrent le 24 mai 2024 à Paris, avec un an de retard sur le calendrier initial promis par le gouvernement, rapporte Le Monde. Parmi les principales mesures, Frédéric Valletoux retient la création d’une consultation, à 6 ans, de dépistage d’éventuels troubles du neuro-développement. Un rendez-vous qui viendra renforcer, à l’horizon 2027, la vingtaine de consultations obligatoires dont les plus petits doivent bénéficier. Pour tenter de relancer la médecine scolaire, le gouvernement souhaite ouvrir la possibilité d’un “exercice mixte” aux professionnels libéraux ou hospitaliers. Le nombre d’internes en pédiatrie devrait par ailleurs atteindre 600 d’ici à 2030, contre 377 l’an dernier. Un chiffre toutefois encore en deçà des attentes des acteurs du secteur.

Rassemblés à l’appel de quatre syndicats, des personnels des hôpitaux de Paris demandent une prime de 2.000 € pour la période des Jeux olympiques sans les conditions strictes définies par leur tutelle. Les agents hospitaliers sont “tous concernés au regard des pressions multiples sur les congés payés, les menaces de modifications de planning, les futures contraintes de circulation, de modifications de désertes de transports”, justifient les syndicats. Ils avaient déjà manifesté en ce sens la semaine dernière, le 14 mai, devant le siège de l’AP-HP. Source : Libération.

2.614 étudiants français en médecine se trouvent en Roumanie, pays qui a mis en place une filière francophone organisée, rapporte Le Quotidien du Médecin, en rappelant que le rapatriement de ces forces vives est devenu une priorité pour le gouvernement.

Tabagisme « excessif », difficultés à atteindre les objectifs de dépistage, moindre effectif d’oncologues… Malgré ses lacunes, la France affiche des taux de survie à 5 ans après un cancer supérieurs à la moyenne européenne dans les cancers du sein (87 % contre 83 %), du poumon (17 % contre 15 %), colorectal (64 % contre 60 %) et de la prostate (93 % contre 87 %). C’est l’un des paradoxes pointés par l’Organisation européenne du cancer. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/cancerologie/cancer-des-francais-moins-bien-depistes-mais-mieux-soignes-que-la-moyenne-europeenne?xtor=EPR-4-%5BNL_weekend%5D-%5B20240518%5D&utm_content=20240518&utm_campaign=NL_weekend&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm

La Société française de pharmacologie et de thérapeutique (SFPT) s’est exprimée sur les nouveaux conditionnements de tramadol en boîtes de 10 ou 15 comprimés ou gélules. Selon elle, ils représentent une très bonne idée pour prévenir le mésusage, les pharmaciens ne doivent pas hésiter à y avoir recours pour le traitement de la douleur aiguë.

En cas de perte d’autonomie liée à l’âge, huit Français sur dix préfèrent leur domicile à l’hôpital. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/sante-societe/en-cas-de-perte-dautonomie-liee-lage-huit-francais-sur-dix-preferent-leur-domicile-lhopital?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240521%5D&utm_content=20240521&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm

En raison de la fabrication de Dépakine chrono 500 mg sur deux sites, les pharmaciens pourront être approvisionnés en deux types de conditionnements pour ce même médicament, avec des dimensions légèrement différentes et deux types de bouchons, l’un avec un compartiment de stockage du demi-comprimé et l’autre sans.

 

GROUPEMENTS

 

Giphar relance les 6 jours du cœur

Du 13 au 18 mai, les pharmacies Giphar ont lancé l’opération « les 6 jours » du cœur. Porté par le slogan « Connaissez-vous l’âge de vos artères ? », le dispositif vise à sensibiliser les patients aux risques cardiovasculaires et à les inciter à réaliser un dépistage de l’hypertension.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Act Pharmacie investit dans l’IA

Le réseau Act Pharmacie a conclu un accord de distribution du logiciel s’intelligence artificielle MedVir. Créé par la start-up française Medical Intelligence Service (MIS), il s’agit d’un outil d’aide à la décision médicale pour l’orientation et le diagnostic. Le système fonctionne en construisant un questionnaire interactif qui permet au pharmacien de mieux détecter les risques encourus par el patient en fonction de ses réponses à l’interrogatoire.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Boticinal présente Officinal

Evoquée dès le début de l’année, l’enseigne « Officinal by Boticinal » a été lancée officiellement début mai par le réseau Boticinal. Arborant des couleurs vertes en contraste au rouge symbolique du groupement, cette nouvelle enseigne est avant tout destinée aux pharmacies de proximité. Elle se distingue par une mise en avant des gammes naturelles et du rôle du conseil en santé du pharmacien.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Totum lance une opération de collecte

Depuis le début du mois de mai et jusqu’en juillet 2024, les pharmaciens du groupement Totum peuvent participer à une opération de collecte de produits solaires, en partenariat avec Les Laboratoires de Biarritz. L’objectif de l’initiative est de sensibiliser les patients à l’importance d’un changement régulier de leur crème solaire, ces dernières perdant en efficacité 6 à 12 mois après leur ouverture. Ainsi, les patients qui rapportent leur crème solaire déjà entamée l’été dernier reçoivent en échange un bon de 2 euros de réduction sur un produit du même type du laboratoire partenaire. Source : le quotidien du pharmacien.

 

Pharmacyal fête ses 15 ans

Implanté dans les Hauts-de-France, Pharmacyal vient de célébrer son 15ème anniversaire. Pour les prochaines années, Cytil Tétart, cofondateur du groupement, l’affirme : « Notre objectif est de préserver notre ADN et de rester un groupement régional. Je connais tous les adhérents par leur nom et prénom. Il est crucial de maintenir cette cohésion entre nous et de rester unis comme une grande famille ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

NOMINATIONS ET ÉLECTIONS

 

Nouveau directeur général de l’ARS

Denis Robin est nommé directeur général de l’ARS Île-de-France. Ancien élève de l’ENA, il était directeur général de l’ARS Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis 2022. Précédemment, il fut secrétaire général du ministère de l’Intérieur, puis secrétaire général de la mer.

Pour en savoir plus : https://www.iledefrance.ars.sante.fr/denis-robin-est-nomme-directeur-general-de-lars-ile-de-france

 

Pierre-Olivier Variot réélu à la tête de l’USPO !

Lors de son Assemblée générale le 22 mai dernier, l’Union des Syndicats des Pharmaciens d’Officine (USPO) a réélu à sa tête pour un nouveau mandat de 3 ans Pierre-Olivier Variot, pharmacien d’officine à Plombières-lès-Dijon, dans la Côte d’Or. Il sera accompagné dans sa mission par un nouveau Bureau, composé de pharmaciens implantés dans les différentes régions.

Lien vers la feuille de route de l’USPO 2024-2027 :

 https://uspo.fr/wp-content/uploads/2024/05/2024-05-feuille-de-route-de-luspo-2024-2027.pdf

 

Christelle Ratignier-Carbonneil quitte l’ANSM pour rejoindre l’ARS du Grand-Est

La directrice générale de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), Christelle Ratignier-Carbonneil, va quitter ses fonctions pour rejoindre l’agence régionale de santé Grand-Est, en tant que directrice générale. Le nom de son successeur n’a pas encore été précisé, note Le Monde. Alexandre de la Volpilière, l’un des deux directeurs généraux adjoints de l’agence, devrait assurer l’intérim d’ici à la nomination d’un nouveau dirigeant et sa validation par les parlementaires des commissions des affaires sociales de l’Assemblée nationale et du Sénat. Christelle Ratignier-Carbonneil est à la tête de l’ANSM depuis 2020.

Source : le Monde.

 

AILLEURS

 

Vente des pharmacies Boots au Royaume-Uni : premières victimes collatérales de l’ouverture de la vente en ligne des médicaments ?

Walgreens Boots Alliance (WBA.O) cherche à se défaire de sa chaîne de pharmacies britannique Boots, dans le cadre d’une stratégie de recentrage sur ses activités principales aux États-Unis et de réduction de sa dette.

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/vente-des-pharmacies-boots-au-royaume-uni-premieres-victimes-collaterales-de-l-ouverture-de-la-vente-en-ligne-des-medicaments.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Chili : vaccination en baisse

Après un succès remarqué pendant la pandémie, le programme de vaccination du Chili s’est effondré. Selon les chiffres de l’Institut chilien de santé publique, les cas de Covid-19 au cours de la première semaine d’avril ont été presque cinq fois plus nombreux qu’à la même date en 2023, et les cas de grippe ont été trois fois plus nombreux. En cause, la chute de la vaccination: seuls 17% de la population à risque a bénéficié d’une dose de vaccin actualisé, dont seulement 2,43% des femmes enceintes. Des chiffres d’autant plus étonnants, que le Chili s’est distingué pendant la pandémie par une couverture inédite sur le continent avec plus de 90% des personnes vaccinées en 2022. Le ministère de la Santé attribue notamment cette baisse à ce qu’il appelle une “fatigue vaccinale”. Source : El País.

 

Le Japon se prépare à détruire 77% de ses stocks de médicaments contre la Covid-19

Sur les traitements oraux de la Covid-19 sécurisés par le Japon pour 5,6 millions de personnes, ceux destinés à 4,3 millions de personnes restent inutilisés, malgré la possibilité pour les fabricants de les mettre à la disposition du public. Selon le ministère de la Santé, ces produits, dont des doses de Lagevrio®, de Paxlovid®, mais aussi de Xocova®, produits par Shionogi & Co et dont la valeur est estimée à 300 milliards de yens (1,8 milliard d’euros), seront détruits au fur et à mesure de leur péremption. Un coût élevé pour le pays, qui s’est déjà débarrassé de 240 millions de doses de vaccins, pour un coût de près de 4 milliards d’euros.

Source : The kyodo news.

 

Allemagne : Au pays de Hahnemann, l’homéopathie vacille

Emboîtant le pas du ministre de la santé Karl Lauterbach, pour qui l’homéopathie ne doit plus faire l’objet d’aucune prise en charge par l’assurance maladie publique, les médecins allemands veulent aller plus loin et ont réclamé l’extension de cette suppression à tous les traitements homéopathiques, y compris dans le cadre de l’assurance maladie privée, qui couvre environ 15 % de la population. Les homéopathes rappellent qu’un Allemand sur deux a déjà pris un traitement homéopathique, et que les trois quarts d’entre eux s’en disent satisfaits.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

QUESTION PARLEMENTAIRE

 

Question écrite N° 17950 de M. Jean-Pierre Vigier (Les Républicains – Haute-Loire)

Titre > Libéralisation de la vente en ligne de médicaments

Question publiée au JO le : 21/05/2024 page : 4000

  1. Jean-Pierre Vigier appelle l’attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre du travail, de la santé et des solidarités, chargé de la santé et de la prévention, sur les préoccupations exprimées par les pharmaciens concernant la proposition de libéralisation de la vente en ligne de médicaments. Cette initiative, annoncée dans le cadre du récent discours de politique générale du Premier ministre, vise à « déverrouiller notre économie pour conquérir de nouvelles libertés ». Bien que présentée comme une mesure pour simplifier l’accès aux soins, de nombreux professionnels de la pharmacie craignent que cela ne compromette gravement la fonction et la présence des pharmacies dans les territoires. Sous prétexte de faciliter l’accès au soin, cette mesure conduirait à faire du médicament un bien de consommation comme les autres et menacerait le maillage des officines dans les territoires, notamment ruraux. Dans un contexte de désertification médicale, les patients peuvent compter sur les pharmacies pour un renouvellement de traitement, un conseil en santé, une vaccination, un dépistage et, à l’avenir, pour la prescription de certains médicaments en cas de besoin. De plus, les pharmacies d’officine traversent une période économiquement difficile avec des charges en hausse et des prix de médicaments en baisse, ce qui met en péril la viabilité même de ces établissements. La profession subit également une perte d’attractivité et rencontre des difficultés à recruter du personnel qualifié, exacerbant la crise que traverse ce secteur essentiel au système de santé français. Il souhaite donc connaître la position du Gouvernement sur l’impact potentiellement préjudiciable de la libéralisation de la vente en ligne de médicaments sur les pharmacies.