Actualités du 20 au 24 octobre 2025

PLFSS 2026

 

Retraites : le début de l’examen du budget de la Sécu repoussé lundi prochain

L’examen du projet de budget de la Sécurité sociale en commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale est repoussé à lundi matin, en raison de l’ajout dans le texte initial du gouvernement de la mesure de suspension de la réforme des retraites. «C’est juridiquement un nouveau texte», a expliqué à l’AFP le président de la commission Frédéric Valletoux (Horizons), quand bien même une seule mesure doit être ajoutée par une lettre rectificative du gouvernement, qui doit être présentée en Conseil des ministres jeudi. Or les débats en commission devaient démarrer jeudi à 9H00, un délai incompatible selon Frédéric Valletoux, qui a réuni en fin de matinée les députés membres du bureau de sa commission. Ils ont acté le fait que les parlementaires devraient non seulement pouvoir bénéficier d’un temps pour proposer des amendements à la suspension de la réforme des retraites, mais qu’ils devraient aussi déposer à nouveau les quelque 1400 amendements qu’ils avaient proposés sur la première version du projet de budget de la Sécurité sociale. Les députés auront jusqu’à vendredi 17H00 pour le faire.

Sources : Le figaro, BTA.

 

PLFSS 2026 : « Je comprends que les acteurs soient inquiets, mais il va y avoir des évolutions », rassure Rist

La nouvelle ministre de la Santé s’est exprimée pour la première fois depuis sa nomination. Elle a appelé au « sérieux » lors des débats sur le budget de la Sécurité sociale pour 2026. « Sérieux, ça veut dire maîtriser les dépenses », a insisté la rhumatologue, sur France 2. Interrogée sur le doublement annoncé des franchises médicales, Stéphanie Rist a rappelé que « les patients les plus fragiles (les femmes enceintes, les jeunes, ceux qui ont la contribution solidaire…) n’ont pas à payer ces franchises ». « Mon travail de ministre […] va être de protéger les plus fragiles », a assuré la nouvelle locataire de Ségur, qui succède au duo Catherine Vautrin-Yannick Neuder. Sur la hausse des franchises médicales pour les patients, le montant sera plafonné à 200 € par an. « En moyenne, les Français auront un reste à payer supplémentaire de 42 euros, soit 3,50 euros par mois. Malgré cette augmentation, nous restons l’un des pays de l’OCDE où le reste à payer des malades est le plus faible. En outre, « 18 millions de personnes, soit près d’un Français sur quatre, ne seront pas concernées par ce forfait de responsabilité: les plus précaires, les femmes enceintes et les jeunes. »

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/politiques/plfss-2026-je-comprends-que-les-acteurs-soient-inquiets-mais-il-va-y-avoir-des?utm_source=Newsletter&utm_medium=gms_egora&utm_campaign=En_bref___Lundi_20_octobre_2025&utm_medium=gms_egora&utm_source=email&utm_campaign=2025-10-20-enbref20251020&sc_src=email_4664378&sc_lid=180216559&sc_uid=XYBlorZBtz&sc_llid=30817&sc_eh=5d463c22601bc0401

 

Budget de la sécu 2026 : les patients vont payer la facture selon France Assos Santé

France Assos Santé dénonce un PLFSS « construit dans une logique purement comptable », qui pénalise directement les patients. L’organisation annonce le dépôt d’amendements « pour réintroduire de la justice et de la cohérence dans les politiques de santé publique ». Pour les pharmaciens, l’augmentation du reste à charge pourrait alimenter des tensions à l’officine, en particulier sur les traitements chroniques ; La prévention et l’éducation thérapeutique, domaines où l’officine pourrait jouer un rôle majeur, restent absentes de la trajectoire budgétaire. Un texte qui illustre, selon France Assos Santé, « la tentation permanente de faire des malades la variable d’ajustement budgétaire ». A noter, sur la liste d’amendements proposés par France Assos Santé, si l’association souhaite également supprimer l’augmentation des franchises et les appels d’offres sur les génériques, elle n’est pas en faveur du tiers payant contre biosimilaires.

Sources : le moniteur des pharmacies,  France assos santé.

Lien vers les amendements :

https://www.france-assos-sante.org/wp-content/uploads/2025/10/Amendements_FAS_PLFSS2026_CAS1_AN.pdf

 

Non à une hausse de la franchise pour la FSPF

La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) alerte sur les effets potentiels d’une hausse des franchises sur les médicaments, estimant qu’elle aggraverait le renoncement aux soins déjà préoccupant dans de nombreux territoires.

Lien vers le post : https://x.com/fspfsyndicat/status/1980621342752870803

 

La CNPL santé est opposée à la récupération des franchises par les professionnels de santé

La récupération des franchises par les professionnels de santé est une mesure extrêmement complexe qui va nécessiter des développements informatiques coûteux auprès des organismes de sécurité sociale et de tous les professionnels de santé. Aucune étude d’impact des coûts informatiques et de leur faisabilité n’a été présentée. Elle demande la suppression de cet article dans le PLFSS 2026 qui va encore surcharger le travail administratif des professionnels de santé alors que l’on nous promet l’inverse !

Lien vers le communiqué de presse :

https://www.mgfrance.org/actualites/publication/communiques-en-commun/la-cnpl-sante-est-opposee-a-la-recuperation-des-franchises-par-les-professionnels-de-sante

 

« Bon anniversaire, la Sécu ! » : MG France dénonce un PLFSS truffé de « mesures imbéciles »

Le budget de la Sécurité sociale pour 2026 (PLFSS) a été torpillé jeudi 23 octobre par MG France, qui n’a pas de mots assez durs pour dénoncer son contenu. Revue de détail des mesures que contient cette nouvelle « usine à gaz », selon le syndicat de généralistes. Gros morceau : les franchises « qui n’ont rien de franc » et qui ne « résoudront en rien les problèmes de financement du système » a lâché la généraliste parisienne. Le syndicat dénonce une « taxe de plus sur les malades » qui payent déjà de leur poche 20 milliards de reste à charge par an et une « mesure idéologique » pour les médecins, chargés de la collecte de la franchise en question si le texte budgétaire reste en l’état.

Source : le quotidien du médecin.

 

Les mutuelles vent debout contre le projet de budget de la Sécurité sociale

Les organismes complémentaires, déjà sous la menace d’une taxe santé à 1 milliard d’euros, devraient selon nos informations être mis à contribution pour compenser le coût de la suspension de la réforme des retraites. Le PLFSS pour 2026 prévoit d’instaurer une contribution exceptionnelle des organismes complémentaires (assurance, mutuelles, etc.) à hauteur de 2,05% de leurs cotisations encaissées en 2026. Ce montant pourrait même être augmenté à 2,25%, soit 100 millions supplémentaires, afin de financer le gel de la réforme des retraites. « Cette mesure est directement acquittée par les adhérents de ces contrats », prévient Eric Chenut, président de la Mutualité Française. Surtout, à cette contribution exceptionnelle devraient s’ajouter de nouveaux transferts de charges de l’Assurance-maladie obligatoire vers les mutuelles, pour un montant de 400 millions d’€.

Source : les échos.

 

Consultation infirmière : amendement sur la délégation de tâches

Dans l’attente de l’examen du budget de la Sécu (PLFSS 2026), les députés de la commission des Affaires sociales ont amendé le texte en favorisant l’extension des délégations de tâches pour les paramédicaux, particulièrement du côté des infirmiers. Ainsi, la députée Justine Gruet (Droite Républicaine) propose l’avènement d’une « consultation infirmière », déjà votée à l’Assemblée, en raison des « actions fondamentales » de ces professionnels, lesquels effectuent quotidiennement « des actions en matière de prévention, d’éducation thérapeutique, de repérage de la douleur, de dépistage de la fragilité et du risque de perte d’autonomie ». Une façon « d’éviter les pertes de chances mais aussi de libérer du temps médical », selon elle.

Source : le quotidien du médecin.

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Amendement au PLF sur les coopératives de pharmacies d’officine

Dans la lignée des affirmations du collège de la FCA, «On aimerait, par exemple, bénéficier d’une fiscalité particulière pour nous aider », un amendement a déposé par la députée Mme Valérie Bazin-Malgras (Droite Républicaine), pour obtenir une exonération des prélèvements sociaux et un taux d’imposition forfaitaire réduit. La perte de recettes pour l’Etat serait compensée par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs. Cet amendement a été jugé irrecevable.

Lien vers l’amendement :

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/1906A/AN/344.pdf

 

Parcoursup ouvre l’accès direct aux études de pharmacie

Lundi 20 octobre 2025, le Sénat a adopté en première lecture, la proposition de loi relative aux formations en santé. Le texte autorise, à titre expérimental, l’admission directe d’étudiants en premier cycle de pharmacie par Parcoursup, dans la limite d’un tiers des capacités d’accueil dans chaque université. Par ailleurs, la PPL crée un statut de maître de stage des universités en pharmacie, accessible par une formation obligatoire ouvrant droit à un agrément et à une rémunération. Le texte favorise la diversification géographique du recrutement. Dans cet objectif, la loi prévoit l’organisation d’une première année d’accès aux études de santé dans chaque département et étend à l’ensemble du territoire national l’expérimentation d’options santé dans les lycées des zones sous-denses.

Pour en savoir plus : https://www.senat.fr/travaux-parlementaires/textes-legislatifs/la-loi-en-clair/proposition-de-loi-formations-en-sante.html

 

Les traitements hormonaux de la ménopause confirment leur service médical rendu « important »

La totalité des traitements hormonaux de la ménopause, excepté Colprone et Livial, confirment leur service médical (SMR) « important », selon un avis de la Haute Autorité de santé publié en octobre. Compte tenu de leur efficacité, ils ont une place dans la stratégie thérapeutique des troubles du climatère et dans la prévention de l’ostéoporose, confirme la HAS.

Pour en savoir plus :

https://www.has-sante.fr/upload/docs/evamed/CT-21190_THM_PIC_REEV_AvisDef_CT-EVAL469.pdf

 

UPGF : quel est ce nouveau syndicat qui veut rebattre les cartes de l’économie officinale ?

Conformément à ce qu’il avait annoncé la semaine dernière, et en l’absence de réponse des deux syndicats représentatifs, Laurent Filoche, président de l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO) a décidé, ce mardi 21 octobre, de se lancer dans la création d’un syndicat. Deux voies existent : attendre 2027, ou demander au ministre de la Santé une reconnaissance anticipée, en présentant nos adhésions. «Si les syndicats en place ne tiennent pas compte de notre position, ils s’exposent à être balayés aux prochaines élections ». La revalorisation des produits chers doit être une ligne rouge dans la future convention » affirme Laurent Filoche, président de l’UDGPO.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Elections professionnelles : la démocratie doit être respectée

Les syndicats représentatifs siégeant à la Chambre Nationale des Professions Libérales : Secteur Santé souhaitent affirmer leur position unanime sur la future mesure de la représentativité des syndicats dans le domaine de la santé. La démocratie passant par le vote, ils souhaitent que la mesure de la représentativité de nos syndicats conserve le principe de l’élection ouverte à tous les professionnels de santé pour chaque profession.

Source : USPO.

 

Le dangereux business des ordonnances sur les plateformes de téléconsultation

Le business de certaines plateformes de téléconsultation médicale inquiète les autorités de santé. Face à un médecin généraliste absent ou des délais trop longs avant un rendez-vous, de plus en plus de patients se connectent sur ces sites qui promettent ordonnances ou médicaments en ligne. Mais les contrôles sont souvent très insuffisants et les prescriptions peu rigoureuses.

Lien vers le reportage : https://www.franceinfo.fr/sante/ordonnances-sur-internet-un-business-au-detriment-de-la-sante_7552501.html

 

Marguerite Cazeneuve (Cnam) : un départ à forts enjeux

Numéro deux de la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam) depuis 2021, Marguerite Cazeneuve quittera ses fonctions « à la fin de l’année ». Son départ, confirmé le 22 octobre par la Cnam, alimente déjà les spéculations sur son avenir politique et sur la gouvernance de l’Assurance maladie. Selon Le Canard enchaîné, Marguerite Cazeneuve s’apprêterait à rejoindre Place publique, le parti social-démocrate de Raphaël Glucksmann. Une annonce qui, si elle se confirme, prend une dimension symbolique : elle est par ailleurs l’épouse d’Aurélien Rousseau, député Place publique et ancien ministre de la Santé. Cette bascule vers l’engagement partisan pourrait transformer une haute fonctionnaire en actrice politique de premier plan, au moment où les questions de financement de la santé et de maillage territorial dominent le débat public.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

La start-up Diabet’ ouvre à Paris son premier centre dédié à la prise en charge intégrée du diabète

Il couvre « l’ensemble du parcours de soins dans un même lieu, médical, paramédical et l’éducation thérapeutique, ce qui n’existe pas en ville, ni en France, ni ailleurs en Europe », explique son fondateur, Dr Eliott Hergat, qui vise 10.000 patients dès la première année. Le centre de 428 m², financé par 1,3 million d’€, associe consultations, télésurveillance et outils numériques. Hors les murs, une application dédiée « en cours de développement » devrait voir le jour au « premier trimestre 2026 ».

Lien vers l’article : https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/une-start-up-inaugure-a-paris-un-espace-dedie-a-cette-maladie-qui-touche-pres-de-5-millions-de-personnes_63315809.html

 

Ouverture du label ÉCOR® aux officines non engagées dans la démarche qualité ISO 9001-QMS Pharma®

Un an après avoir labélisé les 130 premières officines écoresponsables, PHSQ a décidé de proposer son label ÉCOR® aux pharmacies qui ne seraient pas encore engagées dans la démarche qualité ISO 9001-QMS Pharma®, dès lors que les candidates sont adhérentes de l’un des groupements partenaires de l’association. L’occasion pour les officines de faire connaître leur engagement à leurs clients-patients et fédérer l’équipe officinale autour d’une démarche porteuse.

Lien vers l’article : https://pharm-enews.fr/2025/10/22/de-plus-en-plus-dofficines-ecoresponsables-et-vous/

 

De nouveaux médicaments dans le rayon libre accès

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a mis à jour la liste des médicaments qui peuvent être présentés en accès direct dans les pharmacies. Cinq références supplémentaires peuvent être mises devant le comptoir.

Les officinaux peuvent désormais placer en libre accès cinq nouveaux médicaments conseils, selon une décision de l’ANSM publiée le 24 octobre :

  • Le gel pour application locale contre la crise hémorroïdaire Cemaukor 1 % (chlorhydrate de pramocaïne, tube de 30 g ; CIP : 3400930310717)
  • Les dosettes de 10 ml de Chlorhexidine Arrow Conseil 0,05 %, antiseptique local à base de digluconate de chlorhexidine (16 récipients unidoses ; CIP : 3400930145982)
  • La version en conditionnement de 2 comprimés de Virpax 50 mg (aciclovir), forme bucco-gingivale muco-adhésive indiquée dans le traitement local de l’herpès labial (CIP : 3400927827457)
  • La version en conditionnement de 60 comprimés de la spécialité de phytothérapie Jouvence de l’Abbé Soury, traditionnellement utilisé dans les manifestations subjectives de l’insuffisance veineuse (CIP : 3400930213063)
  • Le gel Arnica Montana Biogaran Conseil (tube de 45 g ; CIP : 3400930305751)

La liste complète des spécialités pouvant être placées en livre accès est disponible sur le site de l’ANSM.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

CHIFFRES

 

254 millions d’euros. C’est le montant maximal que pourraient percevoir en 2025 les 700 communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) signataires de l’accord conventionnel interprofessionnel, si tous les indicateurs étaient atteints. Créées pour améliorer l’accès aux soins et la coordination des parcours, elles couvrent désormais 82% de la population française.

Les parlementaires, qui ont engagé cette semaine l’examen du PLFSS 2026, devront notamment se pencher sur plusieurs mesures qui visent les 14 millions de Français atteints d’une affection de longue durée (ALD). Ces derniers pourraient ainsi perdre l’exonération fiscale sur leurs indemnités journalières. La mesure, censée rapporter 800 millions d’€ à l’Etat, est fortement contestée par l’opposition, dont le RN, LFI, des socialistes ou encore des membres de la Droite républicaine.

Les ministres Stéphanie Rist et Philippe Baptiste ont annoncé le lancement d’une « concertation nationale » pour refondre l’accès aux études de santé. Un nouveau dispositif « simplifié et harmonisé » est annoncé d’ici la rentrée 2027. Universités, établissements de santé, associations étudiantes et parlementaires seront associés à la réflexion. Le projet vise à « rapprocher les différentes voies d’accès » et à renforcer « la lisibilité et l’équité » du système, tout en conservant les principes de la réforme de 2020 ayant mis fin à la PACES et au numerus clausus. Pour en savoir plus : https://www.20minutes.fr/sante/4180454-20251020-medecine-pharmacie-vers-nouvelle-reforme-acces-etudes-sante

Amnesty International accuse TikTok d’enfermer les adolescents « dans un univers où l’automutilation et le désespoir sont la norme ». Selon son rapport publié mardi, l’algorithme du réseau pousse très vite les mineurs vers des contenus sombres: « Au bout de 15 minutes, les trois comptes testés ne proposaient plus que des vidéos tristes ou déprimantes », raconte au Parisien Katia Roux, chargée de plaidoyer à Amnesty. Après trois heures, certaines vidéos « présentaient une vision romantisée du suicide ». L’ONG dénonce également un modèle économique fondé sur « une empreinte digitale numérique » exploitée à des fins publicitaires et saisit l’Arcom pour manquements à la protection des mineurs.

En France, une femme enceinte prend en moyenne neuf médicaments, selon l’ANSM. Si certains traitements sont indispensables, leurs effets sur le fœtus restent souvent mal connus. « Les médicaments seraient en cause dans 4 à 5% des cas de malformations », indique à La Croix Sophie Gautier, pharmacologue au CHU de Lille. Malgré les progrès de la pharmacovigilance depuis les scandales du thalidomide et de la Dépakine®, les femmes enceintes restent en effet exclues des essais cliniques, freinant la recherche. « Ce n’est qu’au fur et à mesure que des femmes enceintes seront exposées en vie réelle qu’on pourra mener des études épidémiologiques », déplore Isabelle Lacroix, du CHU de Toulouse.

Le vaccin antigrippal à haute dose Efluelda® de Sanofi a démontré une efficacité supérieure chez les personnes âgées de 65 ans et plus, selon l’étude FLUNITY-HD publiée dans le Lancet. Menée sur plusieurs saisons et impliquant près d’un demi-million de participants, cette étude randomisée montre une réduction significative des hospitalisations par rapport au vaccin standard: 8,8% de protection supplémentaire contre la pneumonie ou la grippe, 6,3% contre les événements cardio-respiratoires et 2,2% toutes causes confondues. « Une hospitalisation supplémentaire pourrait être évitée pour chaque 515 personnes vaccinées avec Efluelda plutôt qu’avec la dose standard », concluent les auteurs.

Le Laboratoire SVR, spécialiste des soins dermocosmétiques, investit 30 millions d’€ pour agrandir son site du Plessis-Pâté (Essonne) et doubler sa surface de production avec 14.000 m² supplémentaires. Entre 100 et 150 recrutements sont prévus pour renforcer l’équipe actuelle de 200 salariés. Cet investissement vise à « avoir un outil de production plus compétitif et répondre à la demande, car nous estimons que d’ici à fin 2026 notre usine actuelle sera saturée », explique Benoît Beyls, directeur général de Kresk Cosmétique, filiale chargée du développement du Laboratoire SVR. Source : Les Echos.

Initialement prévu début octobre, le débat sur les soins palliatifs et l’aide active à mourir se tiendra au Sénat après le vote du budget 2026. Le gouvernement a confirmé sa volonté de clore cette discussion « avant la présidentielle de 2027 ». Source : le moniteur des pharmacies.

La solution buvable de Digoxine Nativelle 5 µg/0,1 ml fait l’objet de tensions d’approvisionnement depuis le 16 octobre 2025. Un retour à la normale est annoncé pour courant décembre. Source : le moniteur des pharmacies.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et le laboratoire Viatris annoncent une rupture d’approvisionnement pour trois présentations de Rispéridone Viatris comprimé orodispersible (0,5 mg, 2 mg et 4 mg). Les dosages 1 mg et 3 mg connaissent quant à eux des tensions et ne sont distribués qu’en quantité limitée. Les professionnels de santé sont invités à se tourner vers d’autres spécialités de rispéridone disponibles, en comprimés pelliculés ou en solution buvable. Pour toute question médicale, Viatris met à disposition son service d’information dédié sur www.viatrismiwebform.com ou par téléphone au 0 800 123 550.

Le projet Emergent’Sea met en évidence une présence étendue de substances pharmaceutiques sur tout le littoral métropolitain. Plusieurs molécules seront à l’avenir surveillées de près. Trois molécules dépassent des fréquences de quantification de 80 % en eau marine :

  • le paracétamol affiche la concentration moyenne la plus élevée (17,26 ng/L),
  • l’oxazépam (6,31 ng/L),
  • la carbamazépine (4,68 ng/L).

Source : le moniteur des pharmacies.

 

1 an : c’est le délai pour obtenir un rendez-vous de mammographie dans les Deux-Sèvres, selon la députée Delphine Batho (Génération Écologie). Elle alerte sur une situation « excessivement et anormalement longue », liée au manque de radiologues, et appelle à déployer des unités mobiles de radiologie pour garantir l’accès au dépistage dans les zones rurales.

 

– 4 % : c’est la baisse moyenne des revenus des femmes dans les quatre années suivant la ménopause, rapporte France Inter. Pour celles qui vivent dans des déserts médicaux, ces coûts peuvent encore augmenter. « C’est une triple peine pour les patientes qui vivent dans des zones sous-dotées en médecins, et qui sont les zones qui sont les plus économiquement faibles », indique Florence Trémollières, directrice du centre de ménopause au CHU de Toulouse.

 

23 millions de Français, soit 42% de la population adulte, déclarent souffrir de douleurs chroniques, d’intensité variable, depuis au moins trois mois, selon le premier baromètre de la douleur de la fondation de recherche Analgesia. Selon l’étude, les douleurs musculosquelettiques (lombalgie, arthrose des genoux et des hanches, fibromyalgie, etc.) sont les plus importantes (36% des personnes concernées par une douleur chronique), devant les maux de tête (33%) et les douleurs abdominales, dont l’intestin irritable (15%).

Une étude publiée dans la revue The Breast par le Pr Pascal Pujol, oncogénéticien au CHU de Montpellier, révèle une hausse spectaculaire des cancers du sein précoces: + 63% chez les trentenaires et + 33% chez les quadras en trente ans. L’analyse de 229.352 cas entre 1993 et 2023 montre une augmentation annuelle de 1% à 1,5% indépendante du dépistage organisé. « On ne peut pas continuer à les rassurer bêtement », avertit le Pr Pujol, qui plaide pour un « dépistage personnalisé renforcé » et une réflexion sur « l’âge du dépistage organisé ». Les chercheurs évoquent des causes hormonales et environnementales: puberté précoce, âge tardif de la première grossesse, perturbateurs endocriniens ou microplastiques. Source : Le Midi Libre.

Une étude publiée au congrès de l’European Society for Medical Oncology (ESMO), qui s’est tenu à Berlin du 17 au 21 octobre, identifie les traitements les plus efficaces dans la prévention de différents cancers. Conclusion : les vaccins contre les infections à HPV, le tamoxifène, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) se classent en tête des traitements les plus efficaces pour prévenir le cancer. Les vaccins contre les HPV sont hautement efficaces pour prévenir les cancers liés à ces virus ; les traitements hormonaux, tels que le tamoxifène, ont également démontré leur intérêt, en réduisant significativement le risque de cancer du sein chez les femmes à haut risque et dans le cancer de la prostate ; les AINS, notamment l’aspirine, ont montré leur capacité à limiter la formation de polypes colorectaux dans plusieurs études. Sur ce dernier traitement, le constat ne s’applique cependant pas aux sujets âgés, pour lesquels un surrisque cardiovasculaire ou hémorragique est relevé. Source : le quotidien du pharmacien.

+36 % : c’est la hausse attendue, d’ici à 2050, du nombre de seniors en perte d’autonomie en France, pour atteindre près de 2,8 millions de personnes, selon une étude conjointe de l’Insee et de la Drees. L’essentiel de cette hausse interviendra d’ici à 2030, sous l’effet du vieillissement des générations du baby-boom. Les auteurs alertent sur la nécessité de recruter 800.000 salariés supplémentaires dans les services à la personne pour faire face à cette évolution.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) lance une nouvelle alerte après la survenue de trois cas graves de botulisme. Ces cas sont consécutifs à des injections de toxine botulinique en dehors de tout cadre médical.

Selon l’Assurance Maladie, « plus de 15 000 suspicions de fausses ordonnances ont été transmises par les pharmaciens », via ASAFO. Avec un taux de reconnaissance élevé, souligne la CNAM, qui indique que « 3 ordonnances sur 4 ont été confirmées comme étant frauduleuses après vérification auprès du prescripteur ». De plus, « les caisses primaires d’assurance-maladie ont enregistré plus de 3 700 fausses ordonnances en complément, repérées à l’occasion de leurs contrôles, permettant d’enrichir encore davantage la base de données des fausses ordonnances confirmées », peut-on lire dans ce bilan. En 2024, ce sont plus de 13 millions d’euros de fraudes liées aux trafics de médicaments et aux fausses ordonnances qui ont été détectés et stoppés, contre 11,5 millions l’année précédente. Pour l’assurance-maladie, ASAFO présente aujourd’hui un intérêt majeur, celui de permettre « une analyse plus fine des médicaments et dispositifs médicaux faisant l’objet de trafic via de fausses ordonnances ». Grâce aux signalements effectués avec cet outil, on constate notamment que près de 30 % des fausses ordonnances concernent le traitement du diabète (insuline, capteurs et bandelettes, médicaments antidiabétiques principalement). Autres spécialités le plus souvent repérées : les antalgiques (tramadol, codéine en sirop, buprénorphine) et d’autres médicaments détournés de leur usage, comme la prégabaline.

Lancée le 14 octobre, la campagne de vaccination contre la grippe rencontre déjà un franc succès. Selon les chiffres du GERS Data, le nombre de patients vaccinés au cours de la première semaine de campagne dépasse les résultats des campagnes précédentes. La majorité des vaccinations ont été réalisées en officine. Au cours des cinq premiers jours de campagne, presque 2,1 millions de patients ont été vaccinés contre la grippe (avec ou sans bon de l’assurance-maladie), rapporte le GERS Data. Dans le détail, les trois quarts des personnes vaccinées ont 65 ans ou plus. Les moins de 65 ans sont près de 500 000 à avoir été vaccinés. Selon David Syr, directeur général de GERS Data, cela représente 60 % de plus que la saison dernière. Les pharmaciens sont encore pour l’instant les premiers effecteurs de la vaccination antigrippale : 60 % des patients ont été vaccinés en officine. En Île-de-France, ce chiffre atteint 76 %. Source : le quotidien du pharmacien.

L’orforglipron, un analogue du GLP-1 oral développé par le laboratoire Lilly, fait ses preuves face à un traitement de référence du diabète de type 2. Il pourrait devenir le premier analogue du GLP-1 oral indiqué dans l’obésité. Source : le quotidien du pharmacien.

Le génériqueur Biogaran (groupe Servier) a lancé, le 20 octobre, la distribution via 7.000 officines françaises partenaires de 300.000 bracelets « non connectés » visant à améliorer l’activité physique, l’hydratation et l’observance chez les plus de 65 ans. Cette action s’inscrit dans le cadre de son programme « Mieux vieillir à domicile ». Source : tic pharma.

L’Anses a présenté le 21 octobre un nouvel état des lieux de la surveillance nationale des substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), rapporte Le Moniteur des Pharmacies. Ces « polluants éternels », utilisés pour leurs propriétés antiadhésives et imperméabilisantes, se caractérisent par leur forte persistance dans l’environnement. L’agence a compilé « près de 2 millions de données concernant 142 PFAS » issues de l’eau, de l’air, des sols et de l’alimentation. Une campagne exploratoire sur les PFAS dans l’eau potable est également en cours, conformément à la directive européenne 2020/2184, avec des premiers résultats attendus en 2026.

Selon une étude publiée le 21 octobre dans la revue Nature, l’allaitement provoque un afflux de cellules spécialisées du système immunitaire, les lymphocytes T CD8+, dans la poitrine. Ces cellules peuvent ensuite rester jusqu’à cinquante ans dans les seins, jouant alors un rôle de protecteur contre le cancer du sein. « Ces cellules se comportent comme des gardes du corps, prêtes à attaquer toute cellule anormale qui pourrait devenir cancéreuse », explique Sherene Loi, oncologue au Peter MacCallum Cancer Centre à Melbourne. Ces résultats ouvrent aussi la voie à des traitements capables de recréer cet effet protecteur. Source : Courrier International.

L’article 9 de la Convention collective prévoit que les frais d’équipement doivent être versés aux salariés après 12 mois de présence dans l’entreprise. Le paiement de cette prime annuelle (dont le montant s’élève à 90 €) s’effectue en une seule fois et au plus tard le 31 octobre de chaque année.

La période triennale 2023-2025 du développement professionnel continu (DPC) se terminera à la fin du mois de décembre. Il est encore temps de réaliser les dernières actions jusqu’à cette date, afin de se conformer à cette obligation. Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/dpc-bientot-la-fin-de-la-periode-triennale-2023-2025

Le laboratoire GSK vient d’annoncer des résultats positifs d’essais de phase III pour une nouvelle génération de Ventoline (salbutamol), conçue avec un gaz propulseur à faible impact carbone. La version verte du médicament pourrait être commercialisée en 2026. Source : le quotidien du pharmacien.

Le Répertoire des génériques s’enrichit de dix nouveaux groupes, auxquels appartiennent des molécules dans les domaines de l’hématologie, oncologie, cardiologie, diabétologie et neurologie. Une actualisation qui ouvre de nouvelles options thérapeutiques aux patients. Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/therapeutique/medicaments/fiches-medicaments/repertoire-des-generiques-lansm-ajoute-10-nouveaux-groupes?utm_source=sendinblue&utm_campaign=24h_infos_21_10_2025&utm_medium=email

Face à Doctolib, le plan de bataille de Qare pour devenir la première « clinique digitale » en France en 2030. La start-up pionnière des téléconsultations en France étend ses activités, en lançant des programmes de soins dédiés à l’obésité et à la santé mentale. Son plan stratégique « Vision 2030 », qu’elle doit bientôt présenter, prévoit de multiplier par quatre le nombre de ses patients et de tripler son chiffre d’affaires en cinq ans. Source : challenges.

L’Agence européenne des médicaments (EMA) lance une campagne sur Instagram pour encadrer la communication autour des agonistes des récepteurs GLP-1, devenus viraux pour leurs effets amaigrissants. Pour toucher le grand public, l’EMA a choisi de collaborer avec sept créateurs de contenu issus de différents pays européens. Ils ont été choisis en fonction de leur crédibilité dans le domaine de la santé et de leur adéquation avec les valeurs de l’agence. Pendant un mois, ils diffuseront des vidéos, quiz et sondages sur Instagram, afin de relayer un discours scientifique validé. Source : le moniteur des pharmacies.

 

GROUPEMENTS

 

Qui veut la peau des groupements de pharmacie ?

Parmi les quelque 1 400 amendements déposés au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, un se distingue particulièrement celui du député Cyrille Isaac-Sibille qui, pour la deuxième année consécutive, veut interdire les groupements de pharmacie, cette fois au nom de la lutte contre la financiarisation. L’amendement au PLFSS pour 2026 n’est pas encore jugé recevable par l’Assemblée nationale que les groupements montent déjà au créneau. « C’est scandaleux et insensé ! », lance Alain Grollaud, président de Federgy, qui ajoute : « Encore une fois, on mélange le capital des sociétés de groupement et le capital des pharmacies. Or le code de la Santé publique n’autorise pas l’entrée d’une tierce personne au capital des officines. On mélange tout ! On agite l’épouvantail de la financiarisation pour faire peur. » « S’il n’y avait pas les groupements, je pense que 3 000 à 4 000 pharmacies auraient disparu, explique Alain Grollaud. Comment voulez-vous qu’un pharmacien puisse à la fois acheter, gérer son officine, faire du merchandising, de la prévention, vacciner, faire de la dispensation… s’il n’a pas de partenaires ? Les groupements sont devenus des partenaires indispensables. Le problème, aujourd’hui, c’est que les groupements ont besoin d’une marge pour fonctionner. Ce qui irrite certains politiques ou certains fonctionnaires, c’est : pourquoi donner de la rémunération dans le cadre des génériques ? Les groupements ont pourtant ici leur rôle à jouer. Tuer les groupements, c’est affaiblir la pharmacie ».

Sources : le quotidien du pharmacien, le moniteur des pharmacies, pharma 365, pharm-enews.fr.

Lien vers le communiqué de presse de Federgy : https://www.federgy.com/wp-content/uploads/2025/10/CP-Amdt-Isaac-Sibille-211025.pdf

Lien vers les articles : https://pharm-enews.fr/2025/10/23/plfss-2026-un-amendement-sen-prend-aux-groupements/

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/qui-veut-la-peau-des-groupements-de-pharmacie

https://www.pharma365.fr/je-m-informe/actualites-2/tuer-les-groupements-cest-affaiblir-la-pharmacie-alain-grollaud-federgy-denonce-un-amendement-absurde-et-dangereux/

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/business/groupements/interdire-les-groupements-federgy-et-ludgpo-denoncent-un-amendement-insense

 

Pharmacie et oncologie : les groupements multiplient les initiatives

Pour soutenir leurs adhérents dans le développement de services consacrés au cancer, les groupements déploient une palette d’outils, formations et partenariats. Zoom sur les principales initiatives de huit groupements.

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/business/retail/officine/pharmacie-et-oncologie-les-groupements-multiplient-les-initiatives?utm_source=sendinblue&utm_campaign=24h_infos_21_10_2025&utm_medium=email

 

AILLEURS

 

Thaïlande : Lancement d’une « super-application » pour unifier tous les services de santé

Selon le ministère thaïlandais de la Santé, « Moh Promt+ » regroupera plus de 50 applications publiques existantes en une seule plateforme. Cette initiative s’inscrit dans le programme « Médecins non épuisés, citoyens sans attente », dont l’objectif est de centraliser les données médicales nationales et de faciliter l’accès aux soins via une application unique permettant de prendre rendez-vous, consulter son dossier médical, utiliser la télémédecine, gérer ses ordonnances et vérifier ses droits à la couverture santé. Le projet devrait aussi réduire les prescriptions et examens redondants, améliorer la sécurité des patients et renforcer l’efficacité du système.

Lien vers l’article :

https://www.nationthailand.com/health-wellness/40056535?utm_source=chatgpt.com

 

Accès aux médicaments de la perte de poids : quand Weight Watchers s’associe à Amazon

L’entreprise Weight Watchers, spécialisée dans les programmes minceur, annonce avoir conclu un accord avec Amazon Pharmacy aux États-Unis. Grâce à ce partenariat, les abonnés Weight Watchers pourront avoir accès à des informations en temps réel sur l’état des stocks des médicaments indiqués pour la perte de poids, notamment les analogues du GLP-1, et se faire livrer dans des délais extrêmement courts.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/medicament-parapharmacie/acces-aux-medicaments-de-la-perte-de-poids-quand-weight-watchers-sassocie-amazon?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20251021%5D&utm_content=20251021&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph