ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Les députés ouvrent l’examen du PLFSS 2025
L’examen du budget de la Sécurité sociale a démarré lundi 21 octobre en commission des Affaires sociales à l’Assemblée. Plus de 1.500 amendements ont déjà été déposés par les députés. Si l’abrogation de la réforme des retraites et le report de six mois de leur revalorisation sont au cœur des débats, les discussions autour des dépenses de santé sont aussi animées. L’amendement concernant l’interdiction des groupements a été jugé irrecevable, un soulagement pour la profession. Celui sur les biosimilaires porté par les syndicats et Federgy a été adopté en commission des affaires sociales.
Lien vers l’amendement sur les biosimilaires :
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/0325/CION-SOC/AS1574
Lien vers celui sur l’interdiction des groupements :
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/amendements/0325/CION-SOC/AS423
Tramadol et codéine : qui va équiper les pharmaciens d’un scanner à QR code ?
Les ordonnances numériques sont lues à partir d’un QR code fourni au patient. Problème : seulement un tiers des officinaux disposent d’un scanner à QR code. « Sur les un peu plus 19 000 officines que compte la France, 7 000 ne sont pas équipées pour scanner ces QR codes. C’est beaucoup trop », s’inquiète Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). D’ici au 1er décembre, les syndicats espèrent une réponse appropriée de la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) afin que l’ensemble des pharmaciens soient prêts pour l’entrée en vigueur du dispositif. « Le délai est court. Il va falloir expertiser toutes les solutions possibles et voir quelle est la meilleure, mais il n’est pas exclu que les médecins doivent continuer à imprimer ces ordonnances sur du papier filigrane, sans pouvoir recourir à l’ordonnance numérique. Le QR code est d’ailleurs facilement falsifiable. Ce critère de sécurité n’est pas encore au point », souligne Olivier Variot, président de l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO).
Source : le moniteur des pharmacies.
Fin du numerus clausus : les doyens de médecine redoutent une surabondance de médecins d’ici 2035
Lors d’un colloque organisé à l’Académie de médecine à Paris, les doyens des facultés de médecine ont alerté sur la possibilité d’une « situation de pléthore médicale », où le nombre de médecins dépasserait les besoins de la population. Plutôt que continuer à augmenter le nombre de médecins formés, les doyens appellent à une meilleure régulation de leur installation ainsi qu’à accentuer la délégation des tâches aux autres professionnels de santé pour libérer du temps médical.
Lien vers l’article :
L’Etat obtient les garanties du maintien et du développement d’Opella en France
Antoine Armand et Marc Ferracci ont annoncé ce 21 octobre 2024 la signature d’un accord tripartite inédit entre Sanofi, CD&R et le Gouvernement, pour garantir les engagements obtenus par l’État en matière de maintien de l’emploi, de la production, des sièges et de l’investissement de la société Opella. Le ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie et le ministre délégué à l’Industrie confirment également l’entrée de Bpifrance au capital de la société Opella, associée à un siège avec droit de vote au conseil d’administration de l’entreprise.
Lien vers les communiqués de presse : https://presse.economie.gouv.fr/letat-obtient-les-garanties-du-maintien-et-du-developpement-dopella-en-france/
https://www.sanofi.com/fr/media-room/communiques-de-presse/2024/2024-10-21-05-30-00-2965875
Rapport de l’Académie de Pharmacie
L’Académie de Pharmacie vient de publier un rapport sur « La mutation du métier de pharmacien d’officine: de dispensateur de produits de santé à acteur de services de santé ».
On y trouve :
- un état des lieux de la mutation du métier de pharmacien d’officine ;
- des pratiques et expérimentations menées en France et à l’étranger ;
- les principaux freins, difficultés et contraintes du pharmacien dans la mise en œuvre des nouvelles missions.
Lien vers le rapport :
https://www.acadpharm.org/dos_public/RAPPORT_MISSIONS_PHARMACIENS_2024_10_02_VF.PDF
Pourquoi le futur rapport de la Cour des comptes est crucial pour l’économie officinale
La Cour des comptes enquête à nouveau sur l’état du réseau officinal. Elle présentera en mars prochain son rapport. Les deux syndicats espèrent pouvoir en utiliser les conclusions pour faire valoir de nouvelles demandes auprès de l’Assurance maladie et du gouvernement. Pour Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), cette audition a été l’occasion de dénoncer une nouvelle fois l’avenant économique n° 1 à la Convention nationale pharmaceutique qui ne prévoit pas, selon lui, de financements suffisants. « Nous n’avons pas signé cet avenant car il va tuer les pharmacies. Même le président du tribunal de commerce de Nanterre s’émeut du nombre grandissant de défaillances d’officines. Nous espérons pouvoir nous appuyer sur le rapport de la Cour des comptes pour demander un avenant n° 2 ». Dans le passé, « lorsqu’il y a eu conjonction entre ce que pensaient les représentants des professionnels et ce que pensait la Haute administration, les choses ont avancé favorablement. Le rapport sur les pharmacies d’officine remis par l’Inspection générale des affaires sociales en 2011 avait, par exemple, permis de transformer le modèle de la pharmacie. Gageons qu’il en sera de même avec le rapport de la Cour des comptes », espère Philippe Besset.
Source : le moniteur des pharmacies.
Liste des groupes biologiques similaires : création de trois groupes
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a modifié la liste de référence des groupes biologiques similaires. Le point sur les nouveautés.
Trois nouveaux groupes sont créés :
- le denosumab avec pour médicament de référence l’anti-ostéoporotique Prolia (dosage à 80 mg) et pour médicament biologique similaire Jubbonti ;
- le denosumab avec pour médicament de référence le traitement des tumeurs osseuses Xgeva (dosage à 120 mg) et pour biosimilaire Wyost ;
- l’omalizumab avec pour médicament de référence l’antiasthmatique Xolair et pour biosimilaire Omlyclo. Deux groupes biologiques similaires ont aussi été enrichis : le groupe ustekinumab (Stelara) compte désormais trois biosimilaires en accueillant Pyzchiva et Wezenla, tandis que le groupe tocilizumab (Roactemra) se complète, après Tyenne, de Tofidence. A ce jour, la seule nouvelle inscription commercialisée sur le marché français est Wezenla.
Source : le moniteur des pharmacies.
Isocard et Hexatrione : comment faire face aux tensions d’approvisionnement
Le dinitrate d’isosorbide Isocard du laboratoire Ethyx et l’hexacétonide de triamcinolone Hexatrione du laboratoire Ethypharm rencontrent des tensions d’approvisionnement. Des mesures sont mises en place pour y faire face. Pour éviter une rupture d’approvisionnement de l’anti-angoreux Isocard, le laboratoire demande aux équipes officinales de dispenser un seul flacon pulvérisateur de solution sublinguale par patient. La mesure prend effet à compter de ce jour et doit s’accompagner de l’inscription de la délivrance dans le dossier pharmaceutique du patient. Le retour à un approvisionnement normal est espéré début décembre 2024. La suspension intra-articulaire anti-inflammatoire Hexatrione 2 % est quant à elle l’objet d’un contingentement quantitatif en ville, avec un quota mensuel attribué aux grossistes. Les tensions d’approvisionnement, liées à des problématiques industrielles, devraient perdurer jusqu’à la fin de l’année 2025. Un stock de dépannage est toutefois mis en place chez le dépositaire du laboratoire Ethypharm. Il est réservé au seul traitement de l’arthrite juvénile idiopathique chez le nourrisson âgé d’au moins 1 an, indication pour laquelle il n’existe pas d’alternative thérapeutique. Si le grossiste-répartiteur ne peut honorer la commande, une demande de dépannage peut alors être adressée par mail à commercial-france@ethypharm.com. Dans les autres indications, le médecin sera contacté pour prescrire un autre corticoïde injectable intra-articulaire.
Source : le moniteur des pharmacies.
Publicité sur la vente d’autotests Covid par Bastide Le Confort médical : la justice donne raison aux pharmaciens
Le tribunal de commerce de Nîmes a rendu son jugement concernant le litige entre l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO) et Bastide le Confort Médical. Le réseau de magasins de matériel médical et de maintien à domicile, accusé de publicité illicite sur la vente d’autotests Covid, a été condamné à verser un euro de dommages et intérêts. Le réseau de vente de matériel médical a 30 jours pour faire appel.
Source : le quotidien du pharmacien.
RETAIL
Pourquoi Amazon ferme trois magasins sans caisse supplémentaires
La multinationale a fermé de multiples points de vente équipés de sa technologie « Just Walk Out ». Mais elle reste disponible à la vente pour les distributeurs qui souhaitent en équiper leurs magasins. Ce système intelligent est basé sur une armada de caméras enregistrant les faits et gestes des consommateurs qui entrent en boutique après s’être identifiés avec leur smartphone. Ses algorithmes d’IA sont capables d’identifier quels produits sont placés dans leur panier et de les leur facturer automatiquement sur leur compte, sans qu’ils aient à scanner les articles un par un à la caisse. Mais les caméras coûtent cher à déployer et à entretenir, sans parler du système d’analyse des images. Pas sûr que ce soit un modèle pertinent pour la grande distribution et ses marges étroites. Sur le papier, cette technologie pourrait aussi intéresser les entreprises de matériel électronique haut de gamme, par exemple. Mais un client qui dépense des centaines d’euros ne désire pas forcément sortir les mains dans les poches de la boutique : il préfère avoir un contact avec un vendeur, pouvoir lui poser des questions sur la garantie de son produit… C’est précisément pour cela qu’il se rend en magasin. L’équation « Just Walk Out » est donc loin d’être simple pour Amazon.
Source : LSA.
Recrutement tests pharmacies Info Médicament
En collaboration avec la Direction interministérielle du numérique (DINUM) l’ANSM développe un nouveau service numérique d’information sur les médicaments : infomedicament.gouv.fr. Avant le lancement officiel, prévu pour 2025, l’agence sollicite l’expertise des pharmaciens d’officine pour tester la version bêta du site.
Lien vers l’article : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/recrutement-tests-pharmacies-info-medicament
Deux nouveaux groupes génériques en officine
Le répertoire des génériques s’enrichit de 2 groupes pour l’officine : liraglutide et teriflunomide, pour des voies d’administration et des dosages bien précis.
- Liraglutide 6 mg/ml solution injectable en stylo prérempli, dont la spécialité de référence est Victoza 6 mg/ml, seul dosage de la spécialité, indiquée dans le diabète de type 2. Le générique est liraglutide Biogaran (non disponible à ce jour) ;
- Teriflunomide 7 mg en comprimé pelliculé, dont la spécialité de référence est Aubagio 7 mg indiquée dans les formes récurrentes rémittentes de sclérose en plaques. Le générique est teriflunomide Accord (non disponible à ce jour). Il y a déjà un groupe générique pour Aubagio 14 mg.
Source : Biogaran.
La Nièvre accorde des bourses aux futurs pharmaciens
La Nièvre fait face à une désertification médicale critique, à laquelle le Conseil départemental entend réagir par une série de mesures visant à redynamiser le système de santé local.
Source : le quotidien du pharmacien.
CHIFFRES
1 800 pharmacies de quatre régions de l’ouest ont été affectées par une cyberattaque qui a touché leur répartiteur, la CERP Bretagne Atlantique (CERP BA). « Tous les codes qui permettent de passer nos commandes ont pu être récupérés. La rupture n’a été que partielle et ponctuelle sur certains produits. Une solution de secours a été activée à l’aide d’un autre grossiste, OCP, qui livre aussi des médicaments sur toute la Bretagne. Donc plus de peur que de mal. La situation se résorbe petit à petit », déclare Erwan Aubry, coprésident du Syndicat des pharmaciens des Côtes-d’Armor, cité par l’ARS. Ce nouvel acte de malveillance met une nouvelle fois en exergue la vulnérabilité des systèmes informatiques et des données de santé face à la cybercriminalité.
« On estime qu’en dessous de 17 euros de panier moyen, sans ordonnance, la pharmacie n’est pas proactive sur le conseil associé, il y a simplement un conseil associé passif » Elodie Gomes, directrice de la zone sud-est pour Pharmactiv, lors du congrès organisé par le groupement début octobre.
Alors que l’endométriose, maladie chronique touchant plus d’une femme sur 10, met en moyenne 10 ans à être diagnostiquée, le test salivaire ENDOtest® représente un potentiel immense avec un résultat obtenu en seulement 10 jours. La Haute Autorité de Santé a validé le 18 octobre l’inscription du test dans le cadre du forfait innovation. Lien vers l’article : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/225901/lancement-du-test-salivaire-pour-diagnostiquer-lendometriose-une-innovation-francaise-a-rendre-accessible-le-plus-largement-possible-communique/
En 2023, le segment de l’anti-âge est deuxième sur le marché dermo-cosmétique en France. 70% des sérums dans le top 10 européen des ventes sont des produits anti-âges. Source : revue pharma.
5.500 personnes en France ont découvert leur séropositivité en 2023. C’est un millier de plus qu’en 2022, selon Santé publique France. Cette hausse est portée par les personnes nées à l’étranger, que ce soit les femmes hétérosexuelles, les hommes hétéros ou ceux ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Elle peut s’expliquer par « une reprise des flux migratoires après les restrictions liées au Covid », indique SpF.
36 % des médecins généralistes citent un délai moyen d’accès aux dermatologues supérieur à 90 jours, malgré un besoin d’avis rapide. Ce taux atteint 13% pour les cardiologues, 29% pour les neurologues et 21% pour les rhumatologues, selon une enquête du syndicat MG France.
Interrogé par Libération, le président de la Ligue contre le cancer, Philippe Bergerot, dénonce les mesures d’économies du PLFSS, qui « risquent d’empêcher les patients précaires d’accéder aux soins ». « Nous avons fait une étude pour calculer le reste à charge pour un malade lambda du cancer, supposément pris en charge à 100%. On croit que c’est gratuit, eh bien non. Le reste à charge pour lui est déjà de 1.000 € par an, et cela va augmenter ». Philippe Bergerot regrette aussi la faible place accordée à la prévention dans ce nouveau budget.
1 557 € en moyenne par an et par personne, et jusqu’à plus de 8 200 € pour les 10 % qui déclarent le plus de frais liés à leur santé : c’est ce que révèlent les premiers résultats de l’enquête sur « les restes à charge invisibles », menée du 12 septembre au 14 octobre par France Assos Santé, et à laquelle 3 100 personnes malades chroniques, en situation de handicap ou de perte d’autonomie ont répondu. En 2019, lors d’une précédente enquête, le montant moyen par an et par personne était de 1 000 €, ce qui représente une hausse de 50 % en cinq ans ! Source : France Assos Santé.
Une vaste étude danoise suggère une augmentation du risque de cancer du sein chez les utilisatrices de dispositif intra utérin hormonal au lévonorgestrel (DIU-LNG). Ces données interpellent dans un contexte d’augmentation de cette méthode de contraception, qui est souvent privilégiée chez les femmes au-delà de 30 ans. De précédentes études avaient déjà suggéré cette association, mais elles étaient de faible puissance méthodologique. 78 595 femmes sous DIU hormonal, originaires du Danemark et âgées de 15 à 49 ans ont participé à l’étude. Pendant environ sept ans, elles ont été comparées au même nombre de femmes qui n’utilisaient pas de contraception mais qui avaient un profil similaire. Il a été observé que celles qui utilisaient des DIU au lévonorgestrel avaient 40 % de chances supplémentaires de développer un cancer du sein. Source : egora.
Le Monde passe en revue les nouvelles voies de traitement du stress post-traumatique. À l’AP-HP, une étude est par exemple menée pour évaluer les effets de la stimulation magnétique transcrânienne (rTMS), associée à la réactivation du souvenir. Trois séances hebdomadaires sont prévues sur quatre semaines. La moitié des participants est soumise à une stimulation placebo, sans impulsion magnétique. Dans le monde, le TSPT touche 3,9% de personnes à un moment donné de leur vie, selon l’OMS. Environ un tiers des patients ne répond pas de manière satisfaisante aux prises en charge classiques.
L’activité du groupe Weight Watchers s’effondre face à l’arrivée des nouveaux traitements de l’obésité. En France, la filiale du groupe fermera ses portes d’ici à la fin de l’année, après la fermeture de ses ateliers le 8 juin. Le 1er août, la PDG Sima Sistani, arrivée début 2022 pour redresser la barre avant d’être débarquée brutalement fin septembre, a surpris les milieux financiers en dévoilant des perspectives nettement plus sombres que prévu: l’année 2024 devrait se solder par une perte opérationnelle supérieure à 180 millions de $, notent Les Échos.
Près de 300 sièges sont restés libres à la rentrée 2024 de 2e année dans les 24 facultés de pharmacie. Un chiffre en nette baisse par rapport aux 1.100 places vacantes de 2022 et des 471 de 2023, mais qui révèle une situation toujours difficile. Les doyens plaident pour un mode de sélection plus lisible et proposent « la création d’une voie de recrutement complémentaire permettant aux néo-bacheliers de s’inscrire directement dans une première année d’études de pharmacie via Parcoursup ».
Un rapport parlementaire se penche sur la semaine de quatre jours. En saluant son potentiel pour améliorer la qualité de vie des travailleurs et la performance des entreprises, il recommande de leur laisser le choix de cette organisation, en respectant les règles d’ordre public, et insiste sur la nécessité de négocier collectivement plutôt que de légiférer. La semaine de quatre jours gagne du terrain en France, avec 147 accords signés depuis 2017. Les Français sont largement favorables à cette mesure, surtout les jeunes et les femmes. Toutefois, cette organisation n’est pas vue comme une solution universelle pour tous les secteurs et métiers. Source : La Tribune.
Walgreens va fermer environ 1.200 pharmacies au cours des trois prochaines années, dont 500 au cours de l’exercice fiscal actuel, afin de libérer des liquidités et de contribuer à soutenir les bénéfices ajustés, selon le New York Times. La chaîne de pharmacies est en proie à des difficultés, comme nombre de ses concurrents, en raison de l’augmentation des coûts d’exploitation et de la baisse des remboursements des prescriptions. En juin, la société a annoncé qu’elle mettait la dernière main à un plan de réduction des coûts qui prévoyait la fermeture de centaines de magasins. Il existe plus de 8.000 pharmacies Walgreens aux États-Unis et la société affirme qu’environ 6.000 d’entre elles sont rentables.
En Algérie, le ras-le-bol des étudiants en médecine s’est transformé le 16 octobre en une grève largement suivie. Des manifestations ont été organisées dans différentes facultés, notamment à Alger, Oran, Constantine, Sétif et Annaba pour réclamer plus de postes de résidanat, l’amélioration des conditions d’encadrement et la fin du gel des homologations de diplômes, mesure décidée par les autorités pour freiner l’exode des médecins à l’étranger. Le mouvement, qui suscite la sympathie des Algériens, a ainsi contraint le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, à quelques mesures, dont une hausse des postes de résidanat de 3.045 à 4.045, note Le Monde.
Le centre de référence sur les agressions facilitées par les substances (le CRAFS) est une plateforme spécifiquement conçue pour l’orientation des personnes suspectant une soumission chimique et à l’accompagnement des professionnels. Pour Leïla Chaouachi, « le nerf de la guerre, c’est qu’une victime ne soit jamais isolée, qu’elle ait déposé plainte ou pas. Il faut que se mettent en place des professionnels qui seront à même de l’accompagner. » Grand public et professionnels trouveront des outils et contacts utiles, des supports de sensibilisation, des résultats d’enquête. En pratique : par téléphone 01 40 05 42 70 du lundi au vendredi, de 9h à 13h et de 14h à 18h ou lecrafs.com. Source : le quotidien du pharmacien.
À compter du 1er novembre le Smic s’élèvera à 11,88 € brut de l’heure, soit 1801,80 € brut et 1426 euros nets pour un salarié à temps complet (35h/semaine). Cette revalorisation automatique de 2% en raison de l’inflation bénéficie aux salariés de l’officine ayant un coefficient inférieur ou égal à 220. Il s’agit d’une revalorisation anticipée. Le salaire minimum ne sera donc pas revalorisé à nouveau en janvier 2025.
Quelques mois après leurs lancements, plus de 70 des officines réalisent des TROD Angine, et près de 50% des TROD cystite. Pour les 370 000 TROD angines, réalisés à la mi-septembre, 23% d’entre eux ont donné lieu à la prescription d’un antibiotique. Pour la cystite, 60 000 dépistages ont été réalisés, conduisant dans 85% des cas à la prescription d’un antibiotique. Source : USPO.
Pour l’ensemble de l’année 2024, IQVIA table ainsi sur une croissance de la vente libre de 4,2 % à 16,3 milliards et de 2 à 3 % en 2025 à 16,7 milliards.
Tout droit venus des États-Unis, les gummies ont fait leur entrée sur le marché français autour de l’année 2019 sous l’impulsion de marques désormais bien installées, telles Lashilé Beauty et Mium Lab. Cinq ans plus tard, le succès de cette galénique aux airs de bonbons est irréfutable. En pharmacie, ces gommes à mâcher nouvelle génération, qui prennent parfois la forme d’oursons, d’étoiles ou encore d’animaux, séduisent les patients et enregistrent une croissance exponentielle : + 24,8 %, en valeur (CAM mars 2024, Gers). Pour preuve, le chiffre d’affaires a presque doublé depuis 2022, passant à 94,8 millions d’euros (Gers). Source : le moniteur des pharmacies.
Le nombre de personnes s’étant fait vacciner dans les cinq jours suivant le coup d’envoi de la campagne vaccinale a reculé de 20 % par rapport à la même période de 2023. Ces chiffres communiqués par GERS Data font état d’1,5 million de Français vaccinés du 15 au 19 octobre.
18 220 unités de Beyfortus ont été vendues au cours de la semaine dernière (du 13 au 19 octobre) pour un chiffre d’affaires de 7,3 millions d’euros, comme le relève GERS Data, à l’origine de ces statistiques. Près de 47 % du réseau officinal a vendu au moins une boîte de ce produit présent dans le circuit officinal depuis le 29 août, la moyenne se situant à 1,73 unité par pharmacie. Ces données confirment que l’immunisation des nourrissons contre les virus respiratoires syncytiaux (VRS) atteint désormais un rythme de croisière.
La CGT santé et action sociale, FO services publics et de santé, SUD santé sociaux et l’Unsa santé et sociaux appellent à une journée de grève et de mobilisation mardi 29 octobre pour dénoncer les arbitrages pris dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2025 et réclamer des moyens supplémentaires pour l’hôpital et les établissements médicosociaux. Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/plfss-quatre-organisations-syndicales-appellent-a-la-greve-le-29-octobre-pour-reclamer-plus-de-moyens.html
GROUPEMENTS
« La demande de mettre fin aux groupements de pharmacies est une forme de chantage liée aux remises biosimilaires »
Parmi les 423 amendements déposés jeudi 17 octobre dans le cadre du Projet de loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, l’un d’eux, du député Cyrille Isaac-Sibille, visait à mettre fin aux groupements. Bien qu’il n’ait finalement pas été jugé recevable par les députés, son objectif a suscité des interrogations chez les pharmaciens. Entretien avec Alain Grollaud, président de Federgy, représentant des groupements de pharmaciens. Extraits : « Aujourd’hui, 94 % des titulaires de pharmacies adhèrent à un groupement, et 98 % d’entre eux se déclarent satisfaits des services offerts, quelle que soit la taille de l’officine. À nos yeux, demander la suppression des groupements revient à remettre en cause l’existence même de la profession. »
Source : le moniteur des pharmacies.
Pharmactiv : des kilomètres pour sauver des cœurs
Depuis le 19 octobre 2024, Pharmactiv lance une opération inédite de soutien à l’Association Mécénat Chirurgie Cardiaque. Cette initiative, baptisée Cœurs actifs, vise à sensibiliser le public et à financer les opérations cardiaques de deux enfants. Un défi sportif et solidaire incitera les participants à parcourir 12 000 kilomètres, l’équivalent du trajet moyen d’un enfant venant se faire opérer en France. Toutes les équipes officinales adhérentes de Pharmactiv sont mises à contribution, pour marcher ensemble. L’ensemble des kilomètres parcourus seront tracés en temps réel grâce à l’application Pacer. Le premier à s’y coller ? Le directeur général de Pharmactiv, Damien Hoehr, qui va personnellement parcourir à pied la distance de Strasbourg à Paris, soit plus de 450 km. Le pharmacien marchera ainsi pendant 10 jours, à raison de 50 km quotidiens. Le partenariat avec Mécénat Chirurgie Cardiaque sera relayé dans l’espace de vente des officines et les patients seront invités à faire don de leur chèque de fidélité inclus dans leur carte de fidélité.
Sources : la revue pharma, pharma 365.
Pour en savoir plus : https://pharmactiv.fr/Mecenat-chirurgie-cardiaque.fr/