Actualités du 21 décembre 2024 au 10 janvier 2025

GOUVERNEMENT

 

Yannick Neuder et Catherine Vautrin, un duo à la santé

Le cardiologue et député de la 7e circonscription de l’Isère, Yannick Neuder, a été nommé ministre délégué chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, mardi 23 décembre. Le rapporteur général du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2025, censuré en décembre, remplace Geneviève Darrieussecq. Son ministère revient sous la tutelle de Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, qui avait déjà occupé ce poste entre janvier et septembre. A noter, Yannick Neuder connaît les sujets qui animent les pharmaciens. Au printemps 2024, alors qu’il n’était « que » député de l’Isère, il a soutenu les propositions de l’URPS pharmaciens Auvergne Rhône-Alpes pour lutter contre les fermetures d’officines et soutenir les pharmaciens en territoires fragiles. Régulièrement, il a dénoncé le prix trop faible des médicaments. Rapporteur du PLFSS 2025, Yannick Neuder s’est également montré favorable à la substitution par le pharmacien des médicaments biosimilaires. « Tout ce qui va favoriser la prescription de biosimilaires aura la faveur du rapporteur général », a-t-il affirmé en commission des affaires sociales.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Sécurité sociale: vers un nouveau round de débats houleux

Le gouvernement de François Bayrou a lancé le 8 janvier les consultations avec les présidents des groupes parlementaires pour tenter de trouver un compromis sur le budget de la Sécurité sociale (PLFSS). Les rencontres avec les représentants de l’Assemblée et du Sénat vont s’échelonner dans les jours qui viennent, avec l’objectif pour l’exécutif d’y voir plus clair sur le budget en février. Signe de la sensibilité des discussions sur la Sécurité sociale, c’est à l’occasion des débats sur son budget qu’était tombé le gouvernement de Michel Barnier en fin d’année dernière. Les débats s’annoncent particulièrement complexes entre la réforme des retraites, le coût des arrêts maladie, le remboursement des consultations médicales, l’AME, les biosimilaires… En tous les cas, la Sécurité sociale devrait rester largement déficitaire cette année. « Sur neuf mois, on ne va pas réussir à atteindre les objectifs qu’on avait fixés pour douze mois, l’objectif de réduction du déficit sera moindre », estime le député Horizons, Paul Christophe.

Source : les échos.

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Rétro 2024 : comment devenir un pharmacien 3.0 ?

Federgy, la chambre syndicale des groupements et enseignes, a annoncé le lancement prochain de son portail numérique de services et de vente en ligne de médicaments. Ouvert à toutes les pharmacies d’officine, il vise à apporter un service de proximité tout en offrant des services digitaux adaptés à l’évolution des besoins et des pratiques des patients. Ce site baptisé Ma pharmacie en France proposera, dès le premier trimestre 2025, un large éventail de solutions, à commencer par la livraison à domicile de médicaments sur ordonnance, mais aussi la vente en ligne de médicaments hors prescription, de parapharmacie et de dispositifs médicaux. Le site permettra également de relayer des messages de santé publique, de prendre des rendez-vous pour les vaccinations et les tests de prévention, et enfin de visualiser les pharmacies de garde. Concrètement, l’application permettra à chaque pharmacie adhérente de créer une vitrine virtuelle spécifiant le stock et le prix des articles disponibles. Le patient choisira sa pharmacie via son ordinateur ou Smartphone et passera commande auprès d’elle. Deux options se présenteront ensuite : le click and collect ou un service de livraison. Concernant les médicaments sous ordonnance, le patient pourra envoyer son ordonnance via la messagerie sécurisée du portail. Le pharmacien pourra effectuer la dispensation à domicile ou faire livrer les médicaments sous paquet scellé. La cotisation n’est pas encore totalement déterminée, mais devrait être inférieure à 50 € par mois. « Nous devons prendre notre destin en main » affirme le Président de Federgy, Alain Grollaud.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Depuis le 8 janvier : les hausses de rémunération de la convention pharmaceutique s’appliquent

Les mesures conventionnelles actées en juin 2024 et qui entraînent des dépenses supplémentaires pour l’assurance-maladie entrent en vigueur 6 mois après leur publication au « Journal officiel », soit le 8 janvier :

  • L’honoraire de dispensation à l’ordonnance gagne 10 centimes et passe de 0,51 euro TTC à 0,61 TTC ;
  • Les gardes sont mieux rémunérées avec des indemnités d’astreintes qui passent de 190 euros TTC à 200 euros TTC. La nuit, les horaires de nuit profonde (de minuit à 6 heures) sont enfin considérés et rémunérés 20 euros TTC. Les plages de 20 heures à minuit et de 6 heures à 8 heures passent de 8 euros TTC à 10 euros TTC. Les gardes du dimanche et pendant les jours fériés sont réévaluées de 1 euro, désormais à 6 euros TTC ;
  • Les nouvelles modalités de facturation des entretiens d’accompagnement entrent en vigueur, avec paiement à l’acte et non plus à l’année. Les tarifs des bilans partagés de médication (BPM) sont revus à la hausse : + 5 euros en année 1 (à 65 euros TTC) et un tarif unique de 30 euros TTC en année 2, qu’il y ait ou non un changement de traitement. Un courrier OSMOSE sera envoyé aux officines en début de mois pour transmettre les codes actes et leur tarif. Du côté de l’assurance-maladie, on assure qu’« aucun entretien ne sera perdu, avec facturation a posteriori des entretiens déjà réalisés ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

8 janvier : des nouveaux entretiens courts opioïdes

Prévus aussi dans l’avenant n° 1 à la convention pharmaceutique signé en juin 2024, des accompagnements opioïdes sous forme d’un entretien court réalisé lors de la seconde délivrance de tramadol ou de codéine peuvent démarrer depuis le 8 janvier. Ce nouvel entretien sera rémunéré 5 euros TTC.

Source : le quotidien du pharmacien.

Pour en savoir plus :

ttps://www.ameli.fr/paris/pharmacien/sante-prevention/accompagnements/accompagnement-patients-sous-traitement-antalgique-opioides

 

Pas de substitution de biosimilaires pour l’insuline

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a rendu de nouveaux avis concernant la substitution de biosimilaires. Elle est favorable à la substitution de biosimilaires au sein des groupes follitropine alfa, époétine et énoxaparine. En revanche, elle s’oppose à celle au sein des groupes insuline asparte, insuline glargine et insuline lispro. Toutefois, l’agence a posé quelques conditions pour assurer la bonne substitution au sein du groupe follitropine alpha. Ainsi, pour l’effectuer, le pharmacien devra :

  • Dispenser une spécialité qui permette l’administration de la posologie exacte prescrite en cas de substitution de stylos multidoses par des stylos unidoses. Inversement, en cas de dispensation de cartouches, le pharmacien devra s’assurer que le patient possède le stylo adapté ;
  • Accompagner le patient dans l’apprentissage du nouveau dispositif d’administration et, dans le cadre d’une stimulation ovarienne, s’assurer de la compréhension du protocole mis en place (schéma posologique prescrit, modalités d’administration de la spécialité dispensée) ;
  • Assurer la continuité de la dispensation de la même spécialité en cours de protocole de stimulation ovarienne.

Cette substitution pour les trois groupes biosimilaires follitropine alfa, époétine et énoxaparine, n’est toutefois pas encore possible. Elle ne pourra être effective que sur décision du ministère de la Santé, après publication d’un arrêté au « Journal officiel ». À ce jour, le pharmacien ne peut substituer que dans trois groupes biosimilaires : filgrastim (Neupogen), pegfilgrastim (Neulasta) et ranibizumab (Lucentis).

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Substitution par un biosimilaire : possible pour tout médicament biologique, sauf exceptions ?

Changement de paradigme pour la substitution par les médicaments biosimilaires : depuis le 1er janvier 2025, il n’existe plus de liste positive des médicaments biologiques qui peuvent être substitués en pharmacie. Tous le sont désormais à deux conditions : qu’un arrêté ministériel officialise rapidement ce nouveau mécanisme et que le médicament ne soit pas inscrit sur une liste de spécialités non substituables dans les deux années qui suivent la création d’un groupe biosimilaire. Cependant, l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) peut inscrire un groupe biologique similaire sur une liste négative lorsqu’elle n’autorise pas la substitution. Cela devra intervenir dans les deux années qui suivent la création d’un groupe biologique similaire. « Ce nouveau mécanisme doit se mettre en place dès la parution officielle d’un arrêté ministériel. La possibilité de substituer par un biosimilaire sera donc beaucoup plus large dans les semaines à venir », précise Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) lors d’une conférence de presse le jeudi 9 janvier 2025.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Des comprimés Maxilase rappelés par précaution

En accord avec l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), le laboratoire Opella Healthcare France annonce le retrait de trois lots de la spécialité Maxilase maux de gorge alpha-amylase 3000 U. CEIP, comprimé enrobé.

Les trois lots concernés sont les suivants :

Lot n° 31271 – péremption 09/2025

Lot n° 31272 – péremption 09/2025

Lot n° 31273 – péremption 09/2025

Pour toute question médicale, Opella Healthcare France met à disposition des professionnels un numéro gratuit pour la métropole et les DROM-COM : 0801 907 577.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Les Trophées de la Pharmacie reviennent pour une deuxième année.

Faire reconnaître la profession à sa juste valeur, mettre en lumière des initiatives personnelles et collectives engagées par des pharmaciens, être source d’inspiration pour ses confrères et consœurs, tel est l’objectif des Trophées de la Pharmacie dont la deuxième édition se clôturera le dimanche 9 mars 2025 par la remise des trophées aux gagnants, sur le salon PharmagoraPlus à Paris. La date limite de participation est fixée au 9 février 2025. Les candidats doivent compléter un questionnaire composé de questions fermées pour expliquer l’originalité de leurs initiatives. Le Président du jury des Trophées de la Pharmacie est cette année Alain Grollaud, président de Federgy.

Pour en savoir plus : https://www.les-trophees-de-la-pharmacie.org/

 

Cyclamed lance une nouvelle campagne de communication

Jusqu’au 23 février, des spots vont être diffusés sur plusieurs chaînes de télévision pour sensibiliser les patients à l’importance de rapporter leurs médicaments non utilisés (MNU) en pharmacie. Durant les prochains jours, les officinaux recevront également des supports de communication par leurs grossistes-répartiteurs.

Lien vers les kits de communication :

http://www.cyclamed.org/cyclamed/partenaires-du-tri-cyclamed-2/

 

Réduire de deux ans les études de médecine : la proposition « décoiffante » d’un doyen pour lutter contre la pénurie

Et s’il suffisait de raccourcir le cursus de médecine pour mettre fin à la pénurie de praticiens ? C’est la solution proposée par le Pr Didier Gosset, doyen honoraire de la faculté de médecine de Lille, ce mercredi 8 janvier, dans le cadre d’une conférence de presse de l’Académie nationale de chirurgie. En réduisant d’un an les enseignements des premier et deuxième cycles et en rabotant d’une année supplémentaire chaque DES de spécialité, le doyen calcule que 17 000 à 20 000 médecins supplémentaires pourraient être disponibles à moyen terme.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/etudiants/etudes-de-medecine/reduire-de-deux-ans-les-etudes-de-medecine-la-proposition-decoiffante

 

Opération pièces jaunes : la tirelire sur le comptoir depuis le 8 janvier 2025

Les pharmaciens sont invités à participer à l’opération Pièces jaunes, qui démarre ce 8 janvier, en apposant sur le comptoir la tirelire de l’opération qui leur a été remise via le grossiste répartiteur. En soutenant l’opération, les pharmaciens contribuent à faciliter le rapprochement entre les parents et leurs enfants hospitalisés avec le financement de chambres et de Maisons des Familles, à l’aménagement de services chaleureux et confortables pour les familles dans les hôpitaux, au développement d’activités sportives et culturelles pour les enfants et adolescents.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Attention aux stocks, baisses de prix en vue !

Des premières baisses de prix se sont appliquées dès le 25 décembre 2024. Plusieurs textes parus au Journal Officiel en fin d’année, fixent aussi des baisses de prix en masse pour janvier, février et mars 2025. Attention aux stocks ! Les premières baisses de prix ont concerné Erleada® (apalutamide) et Simponi® (golimumab), des traitements coûteux, notamment utilisés en oncologie et en rhumatologie. Elles ont pris effet au 25 décembre 2024. Depuis le 2 janvier 2025, une cinquantaine de médicaments stratégiques sont impactés. Figurent parmi les produits concernés par cette vague de baisse de prix :

En immunologie et sclérose en plaques : Ilaris® (canakinumab) et Kesimpta® (ofatumumab).

En oncologie : Tafinlar® (dabrafénib), Mekinist® (tramétinib) et Tasigna® (nilotinib).

En pneumologie et dermatologie : Xolair® (omalizumab) et Trimbow® (bromure de glycopyrronium/béclométasone/formotérol).

Pour en savoir plus : https://pharm-enews.fr/2025/01/06/des-baisses-de-prix-en-cascade-pour-debuter-2025/

 

Nouveau modèle de préservatifs remboursé

Les préservatifs masculins lubrifiés texturés perlés Éden en boîte de 12 seront remboursés dans quelques jours par l’assurance-maladie. Mais ils verront leurs tarifs baisser dès le 1er juillet. À compter du 21 janvier, les préservatifs masculins lubrifiés texturés perlés Éden présentés en boîte de 12 (code LPP : 1178326), seront remboursés par l’assurance-maladie, avec un prix limite de vente fixé à 2,45 euros TTC, indique un avis publié au « Journal officiel » du 8 janvier. Le prix de cession est fixé à 1,85 euro HT. À peine inscrits sur la liste des produits et prestations remboursables (LPP), ces préservatifs masculins subiront une baisse de prix, dès le 1er juillet, avec un prix de cession à 1,71 euro HT et un prix limite de vente à 2,30 euros TTC.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

CHIFFRES

 

L’expérimentation des notices dématérialisées de médicaments débutera le 1er octobre 2025 pour deux ans et concernera près de 600 médicaments en ville et à l’hôpital, a fait savoir l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) le 18 décembre. Source : tic pharma.

10,3 millions de doses de vaccin contre la grippe ont été délivrées cette saison, contre 10,2 millions en 2023-2024. Surtout, avec 60% (6,2 millions) d’entre elles administrées par les officinaux, la pharmacie surpasse de 12% ses performances de la saison précédente, note Le Quotidien du Pharmacien.

Neuf cancers du col de l’utérus sur 10 pourraient être évités grâce à un dépistage régulier, rappelle l’Institut national du cancer, alors que plus de 3.100 cancers du col de l’utérus sont diagnostiqués chaque année en France.

75 % des entreprises prévoient d’intégrer des outils comme ChatGPT ou Bard pour la création de contenu et l’automatisation des processus, selon Gartner.

6,45 milliards d’euros. C’était le coût, en 2023, du transport des patients par taxi ou ambulance, contre 5,6 milliards huit ans plus tôt, selon le chiffrage de la Cour des comptes. La seule dépense du transport en taxi conventionné a grimpé de 2,36 à 3,23 milliards pendant cette même période.

Les nouveaux tarifs médicaux sont entrés en vigueur le 22 décembre. La consultation de base est désormais facturée 30 €, contre 26,50 € depuis novembre 2023 et 25 € depuis 2017. Plusieurs consultations courantes de médecins spécialistes ont également été revalorisées, avec une seconde hausse prévue en juillet 2025. « C’est une hausse nécessaire, qui permet tout juste d’absorber l’inflation », réagit Yohan Saynac, vice-président du syndicat MG France, qui pointe l’envolée des charges des cabinets ces dernières années. Au total, le coût atteindra 950 millions d’€ en 2025, précise Le Monde.

Depuis fin novembre 2024, les pharmaciens peuvent dispenser à titre exceptionnel les médicaments et les dispositifs médicaux nécessaires à la poursuite d’un traitement chronique, dans la limite de trois mois. Une mesure qui ne plaît pas aux médecins, constate Le Quotidien du Pharmacien. Dans un article publié le 18 décembre, l’Ordre des médecins prévient: « Le pharmacien intervient en dehors du cadre d’une équipe de soins coordonnés par le médecin et de tout protocole organisationnel. Dès lors, le pharmacien qui délivrera au médecin une information a posteriori sur la délivrance supplémentaire exceptionnelle engagera sa seule responsabilité. »

Un premier cas humain de H5N1 avec une mutation génétique à risques a été identifié fin 2024 aux États-Unis. Selon les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), ces modifications génétiques du virus pourraient le rendre plus adapté aux voies respiratoires supérieures humaines (du nez au larynx), mais rien n’indique pour l’instant qu’il pourrait être plus transmissible aux humains.

Cash investigation a consacré son numéro à la gestion des pénuries de médicaments. Le reportage, diffusé le 9 janvier 2025, à 21 h 05 sur France 2, pointe notamment le site de GSK, à Mayenne, accusé d’avoir jeté des milliers de boîtes d’amoxicilline destinées au Japon et refusées à cause de défauts mineurs (étiquettes légèrement abîmées, griffure sur le flacon…). Des milliers de boîtes d’amoxicilline seraient ainsi jetées à la poubelle par l’entreprise, soit 10 à 15 % de la production. Source : Ouest France. Pour en savoir plus : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/cash-investigation-tacle-les-pharmaciens

Dans le cadre de la préparation de la campagne 2025/2026 contre la grippe saisonnière, les laboratoires pharmaceutiques vont mettre en place des précommandes de vaccins antigrippaux jusqu’au 31 mars prochain. Le portefeuille vaccinal français pour la prochaine campagne de vaccination sera composé des 3 vaccins des laboratoires suivants : Sanofi, Seqirus et Viatris. Source : DGS Urgent.

1 500 : c’est le nombre d’actes antisémites recensés en 2024, au 30 novembre, selon Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, invitée d’Europe 1.

Camille Stavris, alias Camoxicilline, est suivie par plus de 18 000 personnes sur Instagram. Pharmacienne à Marseille (Bouches-du-Rhône), elle cultive une double vocation : la défense de sa profession et l’humour par le biais de vidéos diffusées sur le réseau social. Lien vers son compte Instagram : https://www.instagram.com/camoxicilline/

La vaccination contre les infections invasives à méningocoques ACWY et B devient obligatoire pour tous les nourrissons à partir du 1er janvier 2025. Elle sera exigée pour l’entrée en collectivité à compter de cette date, entraînant un rattrapage vaccinal pour certains enfants. Les enfants nés à partir de juillet 2023 devront également satisfaire à l’obligation vaccinale contre les 5 sérogroupes de méningocoques. La vaccination à partir de 12 mois consiste en une dose unique de Nimenrix ou Menquadfi (ou Menveo après 2 ans), et deux doses de Bexsero à deux mois au moins d’intervalle puis une dose de rappel 12 à 23 mois après. Source : le moniteur des pharmacies.

Une nouvelle version du carnet de santé sera diffusée à compter du 1er janvier. Ce carnet de santé version 2025 introduit un nouvel examen obligatoire à l’âge de 6 ans et met l’accent sur le repérage des troubles du neurodéveloppement. Les parents y trouveront également des conseils pour élever leur enfant sans violence ou pour limiter l’exposition aux écrans. Pour en savoir plus : https://recomedicales.fr/recommandations/vaccination/

https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/228105/un-nouveau-carnet-de-sante-de-lenfant-pour-prendre-en-compte-les-nouvelles-recommandations-sanitaires-et-les-evolutions-societales-communique/

 

Selon Emmanuel Leroy, associé chez KPMG, « les charges externes progressent de 3,8 % en 2024, plus vite que le chiffre d’affaires (+ 1,7 %) et la marge (- 8,7 %) ». Si la proportion des charges augmente avec la taille de l’officine, la part dans le chiffre d’affaires (CA) diminue grâce aux économies d’échelle, note le cabinet CGP, qui impute aussi une part de la hausse des charges dans les grandes officines aux investissements réalisés après le Covid-19 et aux coûts de maintenance associés.

C’est un sondage édifiant, réalisé par l’Union de défense médicale et dentaire d’Écosse (MDDUS), une organisation de soutien aux professionnels de santé, auprès de 1 855 médecins à travers le Royaume-Uni. Il révèle que 71 % des généralistes et 62 % des praticiens en général disent avoir souffert (ou souffrir actuellement) de fatigue compassionnelle, signifiant une érosion graduelle de l’empathie envers leurs patients. Source : le quotidien du médecin.

Attendue au moins depuis l’ordonnance de 2020, l’e-prescription devait entrer en vigueur au plus tard le 31 décembre 2024 pour l’ensemble des prescriptions de produits et prestations de santé. Elle sera en retard. Au 30 novembre 2024, 46 % des officines et 30 % des médecins étaient prêts et avaient démarré l’utilisation du processus. De fait, l’indicateur socle de l’utilisation de l’e-prescription pour décrocher la ROSP « Numérique et accès aux soins » pour 2024 est neutralisé. Source : le quotidien du pharmacien.

Parmi les 2 849 pharmacies situées dans un désert médical sur l’ensemble du territoire français, soit 14,07 % du réseau officinal, 21 officines, dont une petite dizaine en Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion et Mayotte, peinent à maintenir leur équilibre financier, tandis que 150 autres présentent des marges très réduites. Ainsi, « 21 pharmacies présentent un bilan négatif et 150 pharmacies affichent un résultat positif, mais inférieur à 4 % de leur chiffre d’affaires », analyse le cabinet d’études, La longue vue. « Ces chiffres, bien que modestes en apparence, témoignent d’une vulnérabilité préoccupante dans les territoires sous-dotés », alertent ces observateurs. Ils citent en exemple la commune de Recey-sur-Ource en Côte-d’Or privée de pharmacie depuis plus d’un an, une carence qui oblige les habitants à parcourir jusqu’à 20 km pour se soigner. Source : le quotidien du pharmacien.

La revue « Science » a désigné le lénacapavir comme découverte de l’année 2024. En deux injections annuelles, cet antirétroviral a montré des résultats prometteurs en prophylaxie pré-exposition (PrEP) de l’infection à VIH, voire supérieurs à ceux de la PrEP orale par ténofovir disoproxil fumarate/emtricitabine. Source : le quotidien du pharmacien.

La vaccination et la remise du Kit de dépistage du cancer colorectal sont les missions les plus largement diffusées : 95% des pharmacies ont réalisé au moins une vaccination de rappel. En moyenne, une pharmacie a réalisé 160 actes, les gros faiseurs (1er 10% : 317 sur 2024). Plus d’3/4 des pharmacies ont mis en place la prescription des vaccins rappels. Source : gers data.

En quatre ans, l’Angleterre enregistre une hausse de 42 % de décès liés à l’alcool seul. Source : le quotidien du médecin.

Le 20 décembre 2024, un accord important a été signé entre l’Assurance Maladie et trois syndicats de biologistes médicaux : le Syndicat des biologistes, le Syndicat national des médecins biologistes, et le Syndicat des laboratoires de biologie clinique. Ce nouvel accord formalise les conditions de mise en œuvre du protocole signé en juillet 2023 et définit les actions concrètes pour les années 2025-2026. Ainsi, bien que les tarifs restent globalement stables, des augmentations de 1,75 % sont attendues pour 2025 et 2026. Pour en savoir plus : https://www.ameli.fr/paris/laboratoire-d-analyses-medicales/actualites/signature-d-un-accord-entre-l-assurance-maladie-et-3-syndicats-de-biologistes-medicaux

Sept nouveaux projets soutenus par France 2030 ont été présentés ce lundi 6 janvier pour renforcer ou relocaliser les étapes clés de la production de médicaments essentiels. Pour en savoir plus : https://presse.economie.gouv.fr/dossier-de-presse-relocalisation-des-medicaments-essentiels/

Un malade infecté par le nouveau variant du mpox a été identifié pour la première fois en France, a annoncé hier le ministère de la Santé, confirmant une information d’Ouest-France. Il s’agit d’une femme hospitalisée au CHU de Rennes, mais dont l’état n’inspirerait pas d’inquiétude, selon le quotidien régional. Cette nouvelle souche, le clade Ib, a été identifiée en premier en République démocratique du Congo (RDC), fin 2023. La patiente hospitalisée à Rennes « n’a pas voyagé en Afrique centrale », mais elle « a été en contact avec deux personnes de retour » de cette région à risque, selon le ministère.

La deuxième campagne de vaccination scolaire contre le papillomavirus humain s’élargit dans nombre de départements en ce mois de janvier. « La première campagne, en 2023-2024, a permis un apprentissage et les modalités ont été optimisées. Pour près de la moitié des collégiens de cinquième, notamment en Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et Île-de-France, la première dose sera administrée entre janvier et mars 2025, et la seconde entre janvier et mars 2026 », explique aux Echos Clarisse Lhoste, présidente du laboratoire MSD France, qui fabrique le vaccin contre le HPV, Gardasil®.

Le marché de la déshydratation, dont le chiffre d’affaires est estimé, en pharmacie, à plus de 10 millions d’euros, enregistre une croissance de + 310 % (source Gers sell out, 2024 versus 2023). Pour rappel, si le pionnier est l’acteur allemand Waterdrop qui dispose, en France, outre une présence dans 2 500 officines, de ses propres boutiques, c’est la marque Hydratis, lancée en 2019, qui a contribué à démocratiser cette offre en pharmacie. Hydratis est actuellement implantée dans 7 000 officines et enregistre un taux de croissance exponentiel (+ 750 %, entre août 2022 et août 2024). Ses solutés de réhydratation orale aux arômes naturels (9 références) visent, grâce à leur teneur en électrolytes et en oligo-éléments, une hydratation optimale dans des situations données (activité physique soutenue, gastro-entérite, fortes chaleurs…) comme au quotidien. Son cheval de bataille actuel qui professionnalise sa démarche : « Proposer des protocoles d’hydratation sur mesure à des publics spécifiques, selon leurs besoins : sapeurs-pompiers, BTP, équipes sportives… », expose Théo Heude, fondateur de la marque Hydratis.

Fin décembre, une série de cambriolages d’officines est survenue dans deux départements franciliens. Deux personnes seraient à l’origine de ces vols, dont un ancien salarié d’un grossiste-répartiteur qui a été arrêté et placé en détention provisoire. Son complice court toujours. Un homme soupçonné d’avoir cambriolé trois pharmacies en Essonne et dans les Hauts-de-Seine a été placé en détention provisoire le 30 décembre dans l’attente de son jugement. Il encourt 7 ans de prison. Il s’agit d’un ancien salarié d’un grossiste-répartiteur qui détenait les clés des officines visitées, peut-on lire dans les colonnes du quotidien « Le Parisien ».

Ces derniers jours, l’épidémie de grippe saisonnière s’est accentuée, avec 251 cas de grippe vus en consultation de médecine générale pour 100 000 habitants lors de la dernière semaine de décembre, contre 180 nouveaux cas pour 100 000 habitants une semaine auparavant. Le taux de vaccination, lui, est décevant, avec « 10 millions de personnes cibles vaccinées cette année », sur les 17,2 millions de patients qui bénéficient d’un bon de prise en charge, selon les chiffres donnés fin décembre par le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), Philippe Besset. Au vu de la situation, on pourrait s’attendre, comme l’an dernier, à voir des pharmaciens avec un excédent de doses dans leurs officines. C’est parfois le cas mais pas partout. Dans un article de « France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur », des pharmaciens marseillais se plaignent en effet de ne plus avoir de vaccins antigrippaux en stock. « On a demandé les mêmes quantités que l’année dernière où cela avait été suffisant, mais là ça n’a pas suffi », témoigne ainsi une titulaire de la cité phocéenne.

Une nouvelle étude de l’institut Rexecode publiée le 19 décembre évalue à 1.673 heures, en moyenne, le travail annuel des Français en poste en 2023. Soit 120 heures de moins que leurs voisins européens. Si l’écart a tendance à se résorber, il reste aujourd’hui d’environ trois semaines de travail avec l’Allemagne (1.790 heures), qui est à la moyenne européenne. Seules la Suède et la Finlande affichent des chiffres plus bas, mais ces deux pays profitent d’un taux d’emploi particulièrement élevé: 74% en Finlande et 77,5% en Suède, contre 68,4% en France. Face à ce constat, certains politiques alertent. « La quantité d’heures travaillées dans le pays ne suffit plus aujourd’hui à financer notre modèle social. Si on veut le conserver, il faudra travailler davantage », a déclaré en décembre Arnaud Armand, précédent ministre de l’Économie.

La propagation du virus du chikungunya s’accélère à La Réunion. « Nous sommes passés de 23% de cas isolés à 38%, ça veut dire que le virus circule », commente Gérard Cotellon, directeur général de l’ARS, qui envisage un probable passage en phase épidémique dans les prochains jours. Plusieurs foyers actifs ont été détectés sur l’île (dans le sud et l’ouest), dont le plus gros se trouve à l’Etang-Salé (70 cas). Les laboratoires, eux, se préparent à multiplier les tests PCR. Le vaccin contre le chikungunya, bien que disponible, n’est quant à lui pas remboursé. Source : Franceinfo.

20 minutes. C’est la perte d’espérance de vie des fumeurs à chaque cigarette, selon une étude de l’University College de Londres (UCL). En moyenne, les fumeurs qui ne s’arrêtent pas perdent ainsi dix ans d’espérance de vie, estiment les chercheurs. 

Entre janvier et novembre 2024, le nombre de naissances a reculé de 2,8% en France par rapport à la même période l’année précédente et pourrait ainsi atteindre un nouveau plus bas historique sur l’ensemble de l’année, selon des statistiques de l’Insee publiées mardi. Ce nouveau recul s’inscrit dans une tendance de plus long terme, le nombre de naissances ayant diminué chaque année depuis 2011, à l’exception de 2021. Un phénomène dû à la diminution du nombre de femmes âgées de 20 à 40 ans et surtout à une baisse du taux de fécondité (nombre d’enfants par femme) qui s’est établi à 1,68 enfant par femme en 2023, contre 1,79 en 2022. Source : La Croix.

Fin décembre 2024, seulement sept logiciels d’aide à la dispensation sur les onze référencés Ségur étaient agréés « ordonnance numérique », c’est-à-dire compatibles avec les téléservices de l’assurance-maladie. « Un logiciel était en préparation de pré-série, et quatre étaient en phase de pré-série », confirme le président de l’USPO Pierre-Olivier Variot. Pas mieux pour les médecins. « Sur les 46 logiciels référencés Ségur, seuls treize logiciels d’aide à la prescription ont reçu l’agrément », annonçait la Fédération des médecins de France (FMF) fin 2024. Même avec l’agrément en poche, des bugs apparaissent au fil de l’utilisation.

Le traitement de désensibilisation à l’arachide Palforzia, jusqu’alors indiqué à partir de 4 ans, vient d’obtenir une extension d’indication à partir de l’âge d’un an. Source : le quotidien du pharmacien.

 

GROUPEMENTS 

 

Groupements et enseignes : contrainte ou aubaine ?

À l’heure où les fermetures d’officines se multiplient et où les marges s’érodent, rejoindre un groupement semble être devenu un véritable levier financier pour les pharmacies. « On estime que 3 000 à 4 000 petites et moyennes pharmacies auraient fermé ces dernières années si les groupements n’étaient pas là pour les soutenir », souligne Alain Grollaud, président de Federgy, chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies. 90 % des officines sont en effet adhérentes à un groupement, selon l’étude publiée par la société d’intelligence stratégique Xerfi, en septembre dernier. Une adhésion majoritairement motivée par les conditions d’approvisionnement privilégiées dont bénéficient les groupements auprès des laboratoires, mais pas seulement : au-delà de la centralisation des achats, l’offre des groupements s’est peu à peu élargie pour englober de nombreux pans du marketing et de la gestion : proposition d’animations, mise en réseau, formation, conseils en modernisation de l’officine… À cela s’ajoutent des marques propres et le développement constant des enseignes. « 72 % des plus grands groupements ont développé une enseigne. Certains d’entre eux, à l’image de Leadersanté, Apothera et Objectif Pharma, ont même créé deux ou trois enseignes, sur des positionnements différents. On compte ainsi, aujourd’hui, 49 enseignes actives en France », détaille Hélène Sagnes, directrice du pôle pharmacie-santé des Échos Études. Pour les groupements, l’objectif est simple : « L’enseigne renforce le sentiment d’appartenance au groupement. Les pharmaciens sont ainsi plus engagés dans les services que nous leur proposons », explique Gilles Unglik, directeur général de Giropharm. Afin d’encourager ce passage sous enseigne, les groupements sont nombreux à avoir développé des offres « all inclusive » comprenant l’ensemble de leurs services. « Nous accompagnons financièrement la mise en place de l’enseigne, et nous proposons par exemple des communications personnalisables pour valoriser les expertises prioritaires dans le développement de la pharmacie. Bien sûr, nous disposons également d’un coaching sur mesure pour aider chaque équipe à se familiariser avec les nouvelles missions du pharmacien, et à optimiser l’expérience patient au quotidien », explique Gaëlle Madoux, directrice du pôle retail chez Astera. Même son de cloche du côté de Pharmacie Lafayette qui met sur pied « une véritable “task force” au service de l’adhérent afin de l’aider à s’arrimer au réseau. On compte 15 semaines durant lesquelles une équipe spécialisée de cinq personnes travaille sur l’agencement, le merchandising, les achats… On fait du “all inclusive”, mais sur mesure, car chaque pharmacie est unique », précise Stéphane Solinski, directeur général de Pharmacie Lafayette. Pourtant, malgré les efforts des groupements, seul un tiers des officines françaises ont déjà basculé sous enseigne, même si les arguments financiers sont là : « Lorsqu’on intègre, dans notre groupement, une pharmacie dont le chiffre d’affaires se situe entre 2 millions et 2,5 millions d’euros, on l’amène en trois ans à évoluer autour de 4,5 millions voire 5 millions d’euros », souligne Hervé Jouves, président d’Hygie31.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

AILLEURS

 

Angleterre : les fermetures de pharmacie s’accélèrent

Entre 2020 et 2024, le nombre de pharmacies en Angleterre a chuté de 7 %, passant de 11 406 à 10 554 officines. Les grandes chaînes sont les plus touchées : leur part est tombée de 38,7 % à 23,6 %, soit une baisse de 15 % en quatre ans. Ces fermetures, amplifiées par des tensions économiques, traduisent une transformation majeure du secteur. Les pharmacies britanniques font face à des défis multiples. Les subventions publiques pour les ordonnances n’ont pas suivi l’inflation, fragilisant les officines, particulièrement les grandes chaînes. À cela s’ajoute une concurrence accrue des ventes en ligne et des plateformes de santé numériques. Résultat : les fermetures s’accélèrent, notamment dans les zones rurales, où l’apparition de « déserts pharmaceutiques » inquiète.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Les pharmaciens algériens confrontés à des agressions quotidiennes

Dans un communiqué publié le 4 janvier, le Syndicat national des pharmaciens d’officine algérien (SNAPO) dénonce les très nombreux faits de violence, souvent liés au trafic de médicaments psychotropes, dont ont été victimes leurs confrères et consœurs ces derniers mois à travers le pays. L’organisation syndicale demande davantage de mesures de protection pour les professionnels.

Lien vers l’article : https://www.tsa-algerie.com/on-vit-dans-la-terreur-les-pharmaciens-se-plaignent-de-linsecurite/