ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Un sursis sur les baisses de remises sur les génériques
À la sortie d’un rendez-vous avec le Premier ministre, la FSPF et l’USPO ont annoncé la suspension de l’arrêté du 4 août abaissant le plafond des remises sur les médicaments génériques, pour une durée de trois mois. Une « victoire d’étape » pour les pharmaciens, qui se sont fortement mobilisés contre ce texte. Un décret sera publié dans les prochains jours. Le Premier ministre a également pris d’autres engagements auprès des représentants des pharmaciens. Le lancement d’une mission « flash » sur le circuit de distribution du médicament a notamment été annoncé. Elle sera confiée à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et à l’Inspection générale des finances (IGF) et devra « identifier les flux financiers et mesurer les impacts des évolutions de plafonds sur la rémunération officinale », rapportent la FSPF et l’USPO. Les conclusions de cette mission sont attendues dans les trois mois et alimenteront donc les nouvelles propositions faites par le gouvernement. De plus, « les 900 officines en difficulté situées dans les territoires ruraux et dépourvus de médecins généralistes feront l’objet d’un accompagnement prioritaire, par des aides financières et le développement de missions de soins de proximité ». Des aides financières prévues par l’avenant 1 à la convention pharmaceutique, mais qui n’étaient pour l’instant ouvertes qu’à un nombre très restreint d’officines (environ 200). « Le Premier ministre souhaite que les pharmacies continuent et aient les moyens d’œuvrer pour une amélioration du service aux patients dans les territoires ruraux, là où les déserts médicaux sont les plus criants », relève également l’USPO. Autre grande nouvelle pour la profession, le Premier ministre a proposé de généraliser l’expérimentation OSyS, déjà en cours dans plusieurs régions et qui permet à de nombreux officinaux de prendre en charge différents maux du quotidien. Au vu de ces dernières annonces, les deux syndicats de pharmaciens appellent à une pause de la mobilisation pendant au moins 3 mois. Par ailleurs, la suspension de l’arrêté du 4 août suffit-elle pour crier victoire ? Si le plafond maximal de remise commerciale sur les génériques autorisé par la loi va repasser à 40 %, rien n’oblige les génériqueurs à accepter de revenir aux contrats qui étaient en vigueur avant la date d’exécution de l’arrêté, soit le 1er septembre.
Sources : Federgy, le quotidien du pharmacien, le Monde.
Lien vers le communiqué de presse de l’intersyndicale : https://www.federgy.com/wp-content/uploads/2025/09/CP-COMMUN-remises-commerciales-la-profession-unie-1.pdf
Lien vers le communiqué de presse du Premier ministre :
Soutien précieux du Président du Sénat pour suspendre l’arrêté litigieux
L’USPO a été reçue le 24 septembre 2025 par Gérard LARCHER, Président du Sénat, afin d’évoquer le mécontentement de la profession et sa mobilisation. Le Président du Sénat a explicitement témoigné son soutien. Il va officiellement demander au Premier ministre de suspendre immédiatement l’arrêté litigieux, pendant un an, afin de permettre à la profession de travailler sereinement à l’évolution et à l’équilibre économique du métier, pour pérenniser un maillage officinal déjà largement dégradé. Si une suspension acceptable de l’arrêté litigieux n’est pas obtenue avant le 4 octobre prochain, l’USPO formera un recours contre celui-ci devant le Conseil d’Etat.
Source : USPO.
Les pharmaciens signent un deal avec Lecornu, l’UFML-S les accuse de « voler des actes » aux médecins
L’évolution des compétences et missions officinales négociée en direct à Matignon, sans les représentants des médecins, au terme d’un bras de fer qui durait depuis des semaines, ravive les tensions avec le corps médical. Très en colère, le Dr Jérôme Marty, président de l’UFML-Syndicat, accuse déjà les syndicats de pharmaciens de « voler » des actes aux médecins pour « sauver des officines ». « C’est intolérable. Les pharmaciens ne sont pas des médecins, ils n’ont pas été formés à l’interrogatoire, à l’anamnèse, à l’examen et au suivi des patients, ils n’ont pas été formés au diagnostic », écrit-il. « La survie des pharmacies ne passe pas par la fabrique d’une médecine au rabais ! », fustige le généraliste de Fronton pour qui les syndicats d’officinaux « qui acceptent de participer au casse de la médecine pour sortir d’une crise en acceptent le déshonneur ».
Source : le quotidien du médecin.
Rapport sur les « évolutions envisageables du financement de la protection sociale »
Dans la perspective des prochaines discussions autour du PLFSS 2026, la Mission d’évaluation et de contrôle de la sécurité sociale (MECSS) du Sénat a présenté son rapport sur les « évolutions envisageables du financement de la protection sociale ». Le document, signé par les sénatrices Raymonde Poncet-Monge (EST) et la rapporteure générale Élisabeth Doineau (UC), présente plus de 100 milliards d’euros de mesures chiffrées, principalement issues des travaux de la Cour des comptes, de l’ACOSS, de l’Assurance maladie, ou encore de services rattachés à Matignon. Il s’agit vraisemblablement des propositions que souhaitera pousser le Sénat dans le cadre de l’examen du budget de la Sécurité sociale. On notera les propositions suivantes :
– Augmenter le taux de pénétration des biosimilaires en recourant aux outils qui ont fonctionné pour les génériques, notamment le tiers-payant contre biosimilaires ou encore l’alignement des marges des pharmacies d’officine pour encourager la substitution.
– Ouvrir aux pharmaciens le dépistage systématique de l’hypertension artérielle.
– Permettre aux pharmaciens de vérifier les règles de dispensation des produits dans le cadre de la lutte contre la fraude.
Source : BTA.
Liens vers le rapport et la synthèse : https://www.senat.fr/notice-rapport/2024/r24-901-notice.html
Le boycott des commandes de vaccins Covid-19 s’invite dans la mobilisation
La première session de commande de vaccins contre le Covid-19 s’ouvre ce lundi 22 septembre. Mais sur le terrain, des pharmaciens appellent au boycott des commandes pour faire pression sur les autorités, dans le but de supprimer l’arrêté réduisant les remises génériques. Qu’il soit suivi ou non, l’appel montre que la colère des confrères commence à déborder. L’Ordre, les syndicats représentatifs et l’industrie pharmaceutique condamnent unanimement une initiative jugée « irresponsable ». L’intersyndicale se réunit mercredi 24 septembre pour décider de la suite du mouvement. Les commandes de vaccins Covid-19 sont ouvertes jusqu’à mardi 23 septembre, 23 heures. Le gouvernement a jusqu’à la fin de la semaine pour agir contre la baisse du plafond sur les remises génériques.
Source : le quotidien du pharmacien.
Lien vers l’article de la Voix du Nord : https://www.lavoixdunord.fr/1627971/article/2025-09-23/covid-19-des-pharmaciens-appellent-au-boycott-des-commandes-de-vaccins-ils-sont
Télédéclaration des activités de TROD cystite et angine
Depuis le mercredi 17 septembre, les pharmaciens peuvent procéder à la déclaration des activités de TROD cystite et TROD angine, via le portail de télédéclaration des pharmacies. La connexion au portail s’effectue à l’aide de la carte CPS ou e-CPS. Lien vers le portail : https://declarations-pharmacie.ars.sante.fr/
Et si tu devenais… pharmacien ?
À l’occasion de la Journée mondiale des pharmaciens, le 25 septembre, l’Académie nationale de pharmacie présente la saison 2 de sa série de vidéos « Et si toi aussi, tu devenais pharmacien ? » diffusée sur sa chaîne Youtube. Une série qui débute aujourd’hui par le portrait de pharmaciens chercheurs.
Lien vers la vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=XH7dHCTAbNo&list=PLceJHUsV7lcQsumKoBIN5Xp6HAiZt2i8e
Des États généraux pour relancer l’industrie du médicament
Le Leem a appelé les acteurs du médicament, dont les pharmaciens, à participer à des États généraux du médicament, pour relancer l’industrie française du médicament. Parmi ses demandes figurent notamment le gel des textes du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), la poursuite des efforts de bon usage et la revalorisation du médicament. Par ailleurs, le président du Leem a jugé « irresponsable » le boycott de la commande de vaccins contre le Covid qui se dessine sur les réseaux sociaux, jugeant l’appel « contraire au serment de Galien prêté par les pharmaciens ».
Source : le quotidien du pharmacien.
Baisse des remises génériques : votre député vous soutient-il ?
Acte II de l’interpellation des politiques et des citoyens sur la fragilisation des officines, la FSPF lance « jesoutiensmapharma.fr », une carte interactive affichant l’engagement des parlementaires à voter, ou non, la suppression de l’arrêté réduisant les plafonds des remises génériques. Les patients peuvent être mis à contribution. Le but est d’obtenir 289 députés « pour », soit la majorité pour voter la suppression des baisses de plafond sur les remises génériques à l’Assemblée nationale.
Lien vers le site web : https://jesoutiensmapharma.fr/
Remises génériques : les industriels sur la défensive, les pharmaciens sceptiques
Dans un communiqué publié le 22 septembre, le Gemme assure n’avoir pas été partie prenante de la baisse du plafond des remises génériques. L’organisation des industriels du médicament générique et biosimilaire concentre l’essentiel de son argumentaire sur l’excessive régulation des prix, qu’elle juge nuisible à la fois aux laboratoires et aux pharmaciens. Mais cette posture défensive peine à convaincre une profession qui soupçonne certains acteurs d’avoir soutenu, en coulisses, l’abaissement des plafonds.
Lien vers le communiqué de presse du Gemme : https://www.medicamentsgeneriques.info/reforme-des-plafonds-des-remises-officinales-la-preservation-d-un-modele-de-securite-sociale-ne-peut
La Poste et le réseau officinal : des valeurs communes
Le maillage territorial est une notion chère aux officinaux, acquise de longue date et garante d’une prise en charge équitable et de qualité sur l’ensemble du territoire. Il en est de même pour la Poste, présente aussi bien en ville qu’en zone rurale, pour permettre à tous les Français d’accéder aux mêmes services.
Annonce par Dominique Pon des services pour la pharmacie :
https://www.youtube.com/watch?v=KuNvYCkZqGc&t=9s
Lien vers la plaquette :
L’Académie nationale de Pharmacie alerte : la filière pharmaceutique et des produits de santé en danger
Les signaux d’alerte sont multiples :
- Retard d’accès possible aux médicaments innovants,
- Fragilisation des officines et des médicaments matures,
- Dépendance aux productions hors Union européenne,
- Baisse inquiétante du nombre d’étudiants en pharmacie.
Ces menaces remettent en cause à la fois la souveraineté sanitaire de la France et la pérennité de notre modèle solidaire de santé publique. En ce sens, L’Académie appelle à la mise en place urgente d’une politique nationale du médicament et des produits de santé, intégrant formation, recherche, industrie, officine, fonctions hospitalières et santé publique.
Lien vers le communiqué de presse :
https://www.acadpharm.org/dos_public/COMMUNIQUE_DE_PRESSE_ANP_ECONOMIEDELASANTE_2025.PDF
Le collectif Turquoise est lancé !
Le Collectif Turquoise a été lancé le 17 septembre 2025 pour améliorer la prévention, le diagnostic et la prise en charge des cancers gynécologiques pelviens (ovaire, endomètre, col de l’utérus). Ces pathologies, touchant près de 17 000 femmes par an en France, restent insuffisamment prises en compte dans les politiques de santé. Le collectif réunit associations de patientes, professionnels de santé, chercheurs et institutions (IMAGYN, GPS CANCER, Patients en réseau, SFCO, Institut Curie, INSERM, etc.), avec le soutien de GSK France.
Ses objectifs principaux :
- Développer une politique nationale de prévention et de dépistage.
- Sensibiliser grand public et professionnels de santé.
- Améliorer le parcours de soins et l’équité territoriale.
- Promouvoir la vaccination HPV et l’innovation médicale.
- Soutenir les aidants et associations de patientes.
Source : USPO.
Pour en savoir plus : https://www.fondation-arc.org/actualites/septembre-turquoise-cancers-gynecologiques/
Grève des pharmacies : faute d’officines ouvertes, un patient en fin de vie décède sans traitement
Faute d’officines ouvertes aux alentours de Saint-Omer (Pas-de-Calais) jeudi 18 septembre, une infirmière n’a pas pu administrer un traitement à un patient en fin de vie. Il est décédé dans la journée. De nombreuses pharmacies étaient en grève partout en France jeudi 18 septembre, dont certaines à Saint-Omer (Pas-de-Calais) et dans les villes alentour. Une situation qui a posé problème à une infirmière d’Arques, commune accolée à Saint-Omer, qui n’a pas réussi à se procurer un traitement en urgence. « Un de mes patients, âgé de 81 ans, était en fin de vie. Il avait besoin d’être sédaté dès le matin […] Il avait une ordonnance du médecin », relate la soignante auprès de La Voix du Nord.
Source : egora.
Enflonsia, un nouveau traitement préventif de la bronchiolite du nourrisson
Enflonsia (clesrovimab, MSD) est un anticorps monoclonal destiné à protéger les nourrissons contre le VRS, comme Beyfortus (Sanofi). Déjà disponible aux États-Unis, il vient d’obtenir un avis favorable à sa commercialisation en Europe.
Lien vers l’article :
Pourquoi la réforme du système de santé passera par les pharmaciens
Le 20 septembre, lors du congrès du groupement Giphar qui s’est déroulé à Marseille (Bouches-du-Rhône), Frédéric Bizard a livré un diagnostic sans concession : le système de santé français vit ses dernières heures sous sa forme actuelle. Devant un parterre de pharmaciens, l’économiste a détaillé les mutations qui rendent la transformation inévitable et le rôle fondamental que doivent jouer les officines pour réussir cette refonte. Face aux 13 millions de patients en ALD, les pharmaciens sont appelés à endosser le rôle de « référents pharmacologiques naturels » des malades chroniques, assumant des missions élargies de suivi thérapeutique, d’éducation et de prévention.
Source : le moniteur des pharmacies.
Cegedim déploie son offre en Espagne
Cegedim acteur majeur de la communication phygitale en pharmacie et parapharmacie d’enseigne, annonce la création de sa filiale espagnole : Cegedim-MEDIA ESPAÑA, S.L. Cette expansion s’inscrit dans une stratégie de développement international portée par la forte dynamique du marché espagnol. Le marché officinal espagnol est actuellement en croissance avec le développement accru de très grandes pharmacies à haut potentiel médiatique et le modèle des groupements français qui s’étend sur le territoire. Aussi, de nombreux laboratoires sont en quête de solutions pour développer leur visibilité au sein de ce marché. Depuis la fin de l’année 2024, six pharmacies stratégiques espagnoles sont déjà équipées des dispositifs digitaux événementiels de C-MEDIA. D’autres projets sont actuellement en cours, avec pour ambition de constituer un réseau solide de pharmacies à fort trafic dans les principales régions espagnoles. Par ailleurs, des partenariats sont en cours de développement entre des groupements de pharmacies et C-MEDIA. Ils visent à garantir le déploiement d’un réseau prêt à accueillir des campagnes à grande échelle.
Source : bourse.fortuneo.fr
Une 1ère application référencée au « catalogue de services » à pouvoir alimenter Mon espace santé avec les données de glucose de personnes diabétiques
Depuis son lancement, l’ambition de Mon espace santé est de permettre aux citoyens de disposer en un seul et même endroit des données de santé utiles à leur suivi médical, avec un niveau maximal de sécurité et de fiabilité. Désormais, s’ils le souhaitent, les usagers pourront alimenter leurs profils Mon espace santé avec les données issues d’applications externes de confiance et sélectionnées rigoureusement par les pouvoirs publics. Une première application, la plateforme LibreView, développée par Abbott, permet aux personnes vivant avec un diabète d’envoyer les mesures de taux de glucose issues de leurs capteurs vers Mon espace santé. Les patients qui l’utilisent peuvent ainsi dès à présent partager facilement ces informations avec les professionnels de santé qui les suivent, et retrouver toutes leurs données de santé au même endroit, dans leur profil Mon espace santé.
Lien vers le communiqué de presse : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/236716/une-1ere-application-referencee-au-catalogue-de-services-a-pouvoir-alimenter-mon-espace-sante-avec-les-donnees-de-glucose-de-personnes-diabetiques-communique/
Tensions autour du projet de réouverture de la pharmacie de Tende
Depuis près de 5 ans, la commune de Tende, dans les Alpes-Maritimes, n’a plus de pharmacie. Un projet d’antenne, qui aurait dû être le premier à voir le jour en France, n’a finalement jamais abouti. Contre toute attente, un pharmacien aujourd’hui titulaire dans l’Aude s’est finalement manifesté il y a quelques mois pour reprendre l’officine et l’opération de transfert a même été validée par l’agence régionale de santé. Sur place, son arrivée ne plaît cependant pas à tout le monde…
« Penser santé, penser pharmacien » : l’appel de la CVAO pour réinventer l’officine
Dans une tribune publiée aujourd’hui, la Coopération pour la valorisation de l’acte officinal (CVAO) appelle à reconnaître et valoriser pleinement le rôle pivot du pharmacien. Accessible, proche et indispensable, il doit être considéré comme bien plus qu’un dispensateur de médicaments.
CHIFFRES
À partir du 1er octobre 2025, le Comité économique des produits de santé (CEPS) applique une baisse de prix et de tarifs forfaitaires de responsabilité (TFR) sur 52 groupes génériques et 5 spécialités de référence. L’objectif : rapprocher les prix remboursables des niveaux réellement pratiqués sur le marché et réduire l’écart entre princeps et génériques. Pour les pharmaciens, cette mesure se traduira par plus de 40 M€ de perte de marge et de 8,1 millions pour les grossistes. Source : le moniteur des pharmacies.
Le jeudi 18 septembre, plus de 85% des officines ont baissé le rideau et plus de 30 000 pharmaciens, préparateurs et étudiants ont manifesté leur colère sur tout le territoire français.
Une « recommandation explicite » d’un médecin ou d’un pharmacien pourrait inciter jusqu’à 39 % des personnes de plus de 65 ans, 30 % des 18-64 ans présentant des comorbidités et 23 % des femmes enceintes à se faire vacciner contre le Covid-19 l’hiver prochain. Les professionnels de santé « vaccinateurs » (médecins, pharmaciens, infirmiers et sages-femmes) « apparaissent incontournables » pour atteindre les objectifs de protection collective. Source : sondage BVA pour Sanofi/quotidien du médecin.
Chalon-sur-Saône accueillera à la rentrée 2026 une antenne Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS). Ce dispositif permet aux jeunes d’entamer leurs études de santé proche de chez eux. Un levier pour former les futurs professionnels de santé aux quatre coins de la France et lutter contre la désertification médicale. Concrètement, les étudiants suivront l’ensemble des enseignements en distanciel et bénéficieront d’un système de tutorat sur site, en présentiel. Après cette première année, ils poursuivront leurs études à Dijon dans l’une des 5 filières du parcours santé : médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique ou kinésithérapie. Source : le moniteur des pharmacies.
Les résultats du dernier rapport d’activité 2024 de l’ANDPC (Agence nationale du développement professionnel continu) montrent que trois thématiques concentrent à elles seules 80 % des inscriptions des pharmaciens au développement professionnel continu. En tête, l’orientation prioritaire liée à la « prévention des infections et de l’antibiorésistance », avec plus de 54 % du total. Suit la « promotion de la vaccination et l’amélioration de la couverture vaccinale » (14 % des inscriptions). En troisième position, 12 % des pharmaciens ont suivi l’orientation sur « le bon usage des médicaments », puis de l’« amélioration de la prévention, du dépistage, du diagnostic et de la prise en charge des cancers » (3,6 %), et du « repérage, accompagnement et prise en charge des pratiques addictives » (3,4 %). Source : le quotidien du pharmacien.
Selon Santé publique France, plus de 26.000 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés entre le 8 et le 14 septembre, signe d’une reprise épidémique. « Nous sommes à peu près à une dizaine de cas par jour, avec un taux de positivité… quasiment à 20% », observe le Dr Jean-Luc Dinet, président de SOS Médecin Sens. Un nouveau variant a été identifié. Il touche particulièrement les jeunes adultes, avec des symptômes grippaux plus sévères que chez les enfants.
Sanofi a été condamné par la cour d’appel de Paris à verser 150 millions d’€ à la Caisse nationale d’assurance-maladie pour avoir dénigré les génériques de son anticoagulant Plavix® (clopidogrel), rapporte Les Echos. Déjà sanctionné en 2013 à hauteur de 40 millions, le laboratoire est jugé responsable d’avoir incité médecins et pharmaciens à privilégier le Plavix® ou son propre générique au détriment de concurrents moins chers. La cour rappelle que ce médicament représentait le premier poste de remboursement de l’Assurance-maladie en 2008 (625 millions d’€). « Les pratiques dénigrantes de Sanofi, bien qu’elles se soient déroulées sur une période limitée de cinq mois, entre septembre 2009 et janvier 2010, ont eu un effet durable sur les habitudes des professionnels de santé », insiste la cour d’appel. Sanofi envisage un pourvoi en cassation.
Anca Petre annonce sa nomination comme ambassadrice du programme « Osez l’IA » du ministère de l’Economie, qui réunit 300 ambassadeurs pour sensibiliser et accompagner les entreprises françaises dans l’adoption de l’intelligence artificielle. Source : Linkedin.
Jusqu’au 27 septembre 2025, les pharmacies doivent déclarer en ligne le nombre de grandes caisses en carton pleines de déchets d’activités de soins à risque infectieux avec électronique (e-Dasri) à collecter. La prochaine collecte nationale débutera en effet le 13 octobre.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 va sans doute acter de nouvelles contractions des prix des médicaments. Selon le Leem (Les entreprises du médicament), ces baisses seront encore plus importantes que celles de 2025, pourtant supérieures au milliard d’euros. Pour les pharmaciens, la véritable inquiétude concerne surtout les pénuries, accentuées par des prix trop bas sur les médicaments matures. Source : le moniteur des pharmacies.
La remise à disposition des spécialités à base de sertraline 25 mg et 50 mg amène l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) à abroger la mesure transitoire qui autorise le remplacement des médicaments par des préparations magistrales. Source : le moniteur des pharmacies.
Le tribunal correctionnel du Mans a condamné, vendredi 19 septembre, dix-sept pharmaciens du département pour avoir accepté des cadeaux illicites du laboratoire Urgo. Les amendes prononcées atteignent jusqu’à 75 000 euros. Source : le moniteur des pharmacies.
90 : c’est, en millions d’euros, l’économie attendue en année pleine si les médicaments à SMR faible n’étaient plus remboursés à 100 % mais à 15 % aux personnes en ALD. Source : le pharmacien de France.
France Assos Santé dénonce la saisine du gouvernement au conseil de l’Assurance-maladie visant à supprimer la prise en charge intégrale de certains médicaments remboursés à 15 % pour les patients en affection longue durée, estimant que ces traitements sont essentiels.
Au Royaume-Uni, plus de 4.000 médecins ont quitté le National Health Service (NHS) l’an dernier pour exercer à l’étranger, un record en dix ans selon le Telegraph. Les demandes de certificats d’expatriation délivrés par le General Medical Council ont atteint 10.685 la même année, contre 8.661 en 2023. Cette « fuite des cerveaux » fragilise le système public de santé britannique déjà jugé en « état critique », selon lord Ara Darzi, professeur à l’Imperial College de Londres et auteur d’un rapport sur la crise du NHS. Les causes identifiées: salaires bas, perspectives de carrière limitées et charge de travail excessive. Pour compenser ces départs, le NHS recrute déjà un tiers de son personnel à l’étranger. Source : Courrier International.
Depuis l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules en 2021, la demande de dons de gamètes a été « multipliée par huit », selon l’Agence de la biomédecine. Les délais atteignent désormais 18 mois pour un don de spermatozoïdes et jusqu’à 2 ans pour des ovocytes. « Nous n’avons pas la capacité en personnel ni les locaux pour absorber la demande », indique au Figaro Céline Chalas, biologiste au Cecos de Cochin. Face à la pénurie, certains médecins plaident pour la rémunération des donneurs. « Il faut en finir avec ce système complètement hypocrite », dénonce le Pr Michaël Grynberg, chef du service de reproduction à l’hôpital Béclère, alors que des patientes sont orientées vers des cliniques étrangères.
Deux Français sur trois ont renoncé à des soins au cours de l’année écoulée et 87 % vivent dans un désert médical. 84 % des Français estiment que le déficit de la Sécurité sociale met en danger son avenir. Source : Mutualité française.
Face au « risque sérieux de dépassement » de l’Ondam 2025 émis en juin dernier, le ministère et la Cnam ont mis en œuvre des mesures censées dégager 1.7 milliard d’euros d’économies, dont 900 millions d’euros sur la maitrise médicalisée des dépenses et la lutte contre la fraude. L’impact de la campagne MSO-MSAP en cours et des entretiens confraternels qui doivent être menés d’ici à novembre est estimé à 65 millions d’euros. Source : egora.
182 essais cliniques sont en cours contre la maladie d’Alzheimer, dont 31 en phase III, dernière étape avant une éventuelle mise sur le marché, rapporte L’Express.
77 % des femmes sont favorables à ce que le dépistage du cancer du sein puisse avoir lieu dans des unités mobiles qui se déplaceraient sur leurs lieux de vie, révèle une étude de la Ligue contre le cancer pour Octobre Rose. Une incitation à rendre ce programme plus accessible, alors que 20% d’entre elles disent renoncer à leur mammographie à cause d’un examen jugé trop contraignant.
Le Figaro enquête sur le tourisme pharmaceutique en France, notamment des Américains. Le journal rapporte le témoignage de Rosine, qui « économise 22.000 € par an », en venant acheter de l’Ozempic® (sémaglutide) et du Jardiance® (empagliflozine), facturés 1.100 à 1.300 $ par mois aux États-Unis, contre 2.000 € par an en France. Selon l’institut Rand, les prix américains sont en moyenne 4,2 fois plus élevés que dans 33 pays développés. « Les Américains tombent des nues lorsqu’ils découvrent le prix de nos médicaments », confirme Philippe Besset, président de la FSPF. Mais Donald Trump entend réduire ces écarts: sa « clause de la nation la plus favorisée » vise à aligner les prix américains sur les plus bas pratiqués en Europe, au risque de pousser les laboratoires à augmenter leurs tarifs sur le Vieux Continent.
Servier a enclenché des discussions exclusives pour Biogaran. Déjà candidat à la reprise, le fonds BC Partners, à Londres, offrirait entre 800 millions et 1 milliard d’€ pour s’emparer du leader des médicaments génériques en France, tandis que Bpifrance prendrait une part minoritaire, précise L’Usine Nouvelle. Les négociations impliquent le maintien de la production en France et en Europe, qui représentent respectivement 51 et 90% de la production. Dans l’Hexagone, un peu plus de 8 000 emplois indirects, via une quarantaine de sous-traitants dont Servier, ainsi que les 240 collaborateurs de Biogaran sont concernés par ce possible passage de relais
Mexique – Un mégacentre de vaccination pour contrer une épidémie de rougeole à Mexico. Près de 5.000 cas ont été confirmés et 19 décès dans la capitale mexicaine. Pour couper les chaînes de transmission, le ministère de la Santé a mené une vaste opération de vaccination du 17 au 19 septembre dans le stade Olympique universitaire de la UNAM. La campagne cible les habitants de 6 mois à 49 ans, sans inscription préalable et sans obligation d’assurance.
80 % des Français se déclarent opposés au déremboursement éventuel de l’ostéopathie par les complémentaires. Source : sondage Odoxa pour l’Unité pour l’ostéopathie/le quotidien du médecin.
L’aspirine à faible dose améliore la survie sans progression à trois ans après résection chirurgicale d’un cancer colorectal chez les patients porteurs de mutations PIK3CA. Source : le quotidien du médecin.
Selon un sondage réalisé par OpinionWay pour Pfizer, près de 8 femmes enceintes sur 10 font confiance à la vaccination maternelle. La motivation pour se faire vacciner est particulièrement marquée lorsqu’il s’agit de protéger leurs bébés dès la naissance. Certaines craintes persistent cependant, que les professionnels de santé peuvent contribuer à dissiper.
Après bientôt 20 ans d’existence, le dispositif de prévention bucco-dentaire M’T dents destiné aux enfants et aux jeunes âgés de 3 à 24 ans est modernisé. Désormais appelé « M’T dents tous les ans ! », pour marquer le passage à un rendez-vous devenu annuel, contre tous les trois ans auparavant, il est également simplifié. Dorénavant, plus besoin de se munir du courrier d’invitation pour bénéficier de la prise en charge à 100% sans avance de frais, il suffit de présenter la carte Vitale et la carte de complémentaire santé. L’examen bucco-dentaire ainsi que les soins associés sont toujours pris en charge à 100% sans avance de frais (60% par l’Assurance Maladie et 40% par les organismes complémentaires).
En 2024, 251 270 IVG ont eu lieu en France, soit 7 000 de plus qu’en 2023, dont 80 % sont médicamenteuses. Lien vers l’étude : https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2025-09/ER%201350%20IVG%20embargo_0.pdf
En 2022, la quasi-totalité des enfants de 3-11 ans passait du temps régulièrement devant les écrans, principalement la télévision. Ce temps augmentait avec l’âge passant de 1h22 par jour en moyenne chez les enfants de 3-5 ans à 2h33 chez ceux de 9-11 ans. Ce temps était deux fois plus important les jours sans école en comparaison des jours d’école. Près d’un enfant sur deux de 11 ans (scolarisé en élémentaire) possédait un smartphone avant l’entrée au collège. Pour en savoir plus : https://www.santepubliquefrance.fr/presse/2025/temps-d-ecran-des-enfants-de-3-a-11-ans-un-usage-precoce-quotidien-et-marque-par-les-inegalites-sociales
Des génériques du traitement préventif injectable contre le VIH, le lénacapavir, devraient être disponibles pour 40 dollars (34 euros) par an dans plus d’une centaine de pays dès 2027, annoncent Unitaid et la fondation américaine Gates.
Le collyre Atropine Alcon 0,3 % ne sera plus commercialisé à partir de la fin de l’année. L’Agence du médicament émet des recommandations de remplacement pour les nourrissons et les enfants de moins de 3 ans, qui demandent de respecter une posologie bien précise. Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/actualites/les-collyres-datropine-0-5-peuvent-etre-utilises-avec-prudence-chez-les-nourrissons-et-les-enfants-de-moins-de-3-ans#:~:text=En%20remplacement%20de%20l’Atropine,5%20%25%20par%20%C5%93il%20par%20jour.
Une étude publiée dans le « BMJ Public Health » montre que chez les adultes de 50 ans ou plus, et particulièrement les hommes, une cystite aiguë peut être le signe d’un cancer urogénital.
Un enfant meurt tous les cinq jours dans le cadre familial. Pourtant, plus d’un Français sur deux affirme ne pas savoir comment signaler une situation de violence. La nouvelle campagne nationale rappelle l’importance du 119, numéro gratuit et confidentiel, accessible 24 heures/24, pour protéger les plus vulnérables. Source : le moniteur des pharmacies.
Plus de 9 seniors sur 10 souhaitent rester chez eux le plus longtemps possible. C’est ce que révèle un sondage Ifop réalisé pour Biogaran. Pour favoriser le « bien vieillir » des personnes âgées de 65 ans ou plus, le laboratoire lance une campagne nationale avec un volet dédié au rôle du pharmacien dans l’accompagnement au quotidien de cette population croissante. Lien vers le communiqué de presse : https://biogaran.fr/sites/default/files/2025-09/BAT%20du%2017092025%20-%20Communiqu%C3%A9%20de%20presse%20-%20MVAD%20-%20Etude%20Ifop%20-%20B2C.pdf
Une étude publiée dans le Lancet alerte sur les cas de cancer dans le monde, qui devraient continuer à augmenter d’ici à 2050, avec une croissance disproportionnée dans les pays à faibles ressources. Selon les données du programme de recherche Global Burden of Disease (GBD), qui réunit plus de 2.000 chercheurs, le nombre de nouveaux cas a déjà plus que doublé entre 1990 et 2023, atteignant 18,5 millions de personnes. Sur la même période, le nombre de morts a, lui, progressé de 74%, avec 10,4 millions de décès en 2023. Et ce, malgré les progrès réalisés dans les traitements et les efforts déployés pour lutter contre les facteurs de risque. Sans nouvelles mesures et financements ciblés, 30,5 millions de cas sont attendus en 2050, et 18,6 millions de décès. Soit des hausses respectives de 61% et 75%.
La Commission européenne a autorisé, le 25 septembre, la commercialisation de Kisunla (donanémab) du laboratoire Eli Lilly, un médicament indiqué aux stades précoces de la maladie d’Alzheimer. C’est le deuxième traitement autorisé en Europe dans cette indication, après Leqembi (lécanémab) de Biogen et Eisai. La population éligible à ces traitements a toutefois été restreinte, en raison de potentiels effets secondaires graves. Source : le quotidien du pharmacien.
L’arrêté d’extension de l’accord du 28 avril 2025 sur la grille de classification des emplois de l’officine a été publié au Journal officiel le 26 septembre. En conséquence, les nouveaux coefficients s’appliqueront à tous les salariés de la branche à partir du 1er novembre 2025.
GROUPEMENTS
Piliers de la mobilisation, les groupements viennent en renfort des syndicats
Les groupements ont joué un rôle clé pour transformer l’inquiétude des pharmaciens en action collective. Aux côtés de l’intersyndicale, ils ont su mobiliser leurs adhérents dans toute la France, y compris les non-syndiqués. « Une fois le décret du 4 août sorti, notre rôle a été de susciter une mobilisation nos adhérents », explique Alain Grollaud, président de Federgy qui a passé l’été branché à son portable. Il a fallu faire preuve de pédagogie et de conviction, pour amener des pharmaciens qui adhèrent aux groupements parce qu’ils y trouvent un soutien et des outils, mais qui ne sont pas syndiqués ou attentifs aux revendications syndicales, à comprendre la gravité de la situation. « Le 16 août a été un test positif car les officines étaient appelées à fermer et la grève a été très suivie, y compris par les non-syndiqués », souligne Jean-Claude Pothier, secrétaire de Federgy. La réussite de la journée du 18 septembre s’inscrit dans cette dynamique. « Federgy, c’est 11 000 à 12 000 pharmaciens, c’est une force complémentaire des syndicats, car les groupements sont des réseaux organisés, capables de fédérer très rapidement, souligne Alain Grollaud. Les groupements sont, en effet, aux premières loges des négociations avec les génériqueurs. Ils ont très vite reçu des courriers leur annonçant que les laboratoires, comme ils y sont tenus, allaient se mettre en conformité avec le décret, à partir du 1er septembre, imposant un plafond de remise des génériques de 30 %. « Les génériqueurs sont dans le flou complet », explique Jean-Claude Pothier, également président du groupement DPGS.
Source : le quotidien du pharmacien.
Nouvelle présidence pour Giphar
Géraldine Noury-Pépion vient d’être élue à l’unanimité par ses pairs à la présidence de la coopérative Giphar. Elle prend ainsi la suite de Valérie Kieffer, à la tête du groupement depuis 2022, pour un mandat de quatre ans. Diplômée de la faculté de pharmacie de Nantes (Loire-Atlantique) en 2002, Géraldine Noury-Pépion est aujourd’hui titulaire de la pharmacie Noury-Pépion de Carquefou. « Du changement dans la continuité », tel est le leitmotiv des quatre prochaines années porté par la nouvelle présidente.
Source : le moniteur des pharmacies.
NOMINATION
Stéphanie Rist, nouvelle secrétaire nationale à la santé du parti Renaissance
Réuni en congrès à Arras le week-end dernier, le parti de la majorité présidentielle a confié à la rhumatologue le dossier de la santé et de la prévention. A Arras, les 20 et 21 septembre, Gabriel Attal, secrétaire général du parti Renaissance, a posé les bases d’un projet de « nouvelle République » en vue de l’élection présidentielle de 2027. A ses côtés, la députée du Loiret, Stéphanie Rist, a été nommée « secrétaire nationale à la santé et à la prévention ».
Source : egora.
RETAIL
Nouveau concept de Flunch : Faim à Lille avec la technologie d’Amazon
C’est un espace de snacking à emporter (40 m2), en ce sens directement concurrent des rayons snacking des magasins de proximité. Flunch a acheté la techno « Just Walk Out » d’Amazon. Il s’agit d’une version modifiée (et surtout allégée) de la techno, donc plus abordable : moins de la moitié des 460 000 euros investis ici à Lille. Lien vers la vidéo d’Olivier Dauvers : https://www.youtube.com/watch?v=819ybSLkgiI
AILLEURS
La pénurie de pharmacies en Allemagne s’aggrave depuis 10 ans
L’Association fédérale des associations de pharmaciens allemands réclame de l’aide au gouvernement. De nombreux établissements ont fermé leurs portes depuis 10 ans et l’enjeu aujourd’hui c’est de stopper l’hémorragie.
Lien vers l’article : https://www.francebleu.fr/emissions/nos-voisins-du-rhin/la-penurie-de-pharmacies-en-allemagne-s-aggrave-depuis-10-ans-2572389
Allemagne : le ministère de la Santé présente sa réforme des pharmacies
Son plan inclut une augmentation du forfait pharmaceutique, perçu par les pharmacies pour la délivrance de médicaments sur ordonnance par boîte. Toutefois, compte tenu de la forte pression économique sur le système d’assurance-maladie obligatoire, ce projet devrait être reporté pour le moment. En revanche, le ministère prévoit de réautoriser les remises standard sur les médicaments, qui avaient été plafonnées à 3,15% en février 2024 par la Cour fédérale de justice. Le plan prévoit également des négociations avec les collectivités locales pour inclure des majorations spécifiques pour les pharmacies rurales. Enfin, la réforme prévoit une plus grande flexibilité en matière de recrutement, notamment pour la nomination des responsables d’officines.
Source : pharmaceutiques
En Italie, plus de 40 000 euros pour les pharmacies rurales
Contrairement à la France où les pharmacies rurales naviguent à vue, en Italie, un plan financier avec à la clé, une enveloppe de 81,5 millions d’euros, a été lancé dans le cadre du Plan national de relance et de résilience (PNRR) pour leur permettre de survivre et surtout, de se développer et de se moderniser. Avec ce nouvel appel à projet public, chaque officine candidate pourra bénéficier d’un soutien à fonds perdu de 44 260 euros, une enveloppe qui devrait couvrir au moins les deux tiers du coût du projet présenté. L’objectif de cette opération est de permettre aux bénéficiaires de moderniser leurs espaces, développer et renforcer la prise en charge des maladies chroniques notamment en ce qui concerne l’assistance à domicile, la télémédecine et les diagnostics de premier et deuxième niveaux. Enfin, d’utiliser le dossier médical électronique (DME) et de suivre des cours de formation spécifique pour élargir leur rayon de compétences. Dans un contexte national où 80 % des petites communes ne disposent d’aucune structure de soin et que 13 % sont privées de médecin généraliste, la pharmacie rurale apparaît désormais comme le dernier rempart sanitaire. Elle peut et, surtout, doit devenir le point de référence pour la communauté locale a récemment déclaré Tommaso Foti, ministre des Affaires européennes et des Politiques de cohésion et du PNRR.
Source : le quotidien du pharmacien.
Italie : vers une réforme globale de la législation pharmaceutique
Les points clés incluent l’intégration renforcée des pharmacies dans le parcours de soins, la digitalisation des ordonnances et de la distribution, ainsi que la refonte du système de remboursements et de « payback ». L’Agence italienne des médicaments (AIFA) accueille positivement cette réforme: son président Robert Nisticò souligne qu’il faut mettre à jour la gouvernance des dépenses pharmaceutiques pour contenir un dépassement de 4 milliards d’euros du plafond des dépenses en 2024 et garantir un accès rapide aux innovations thérapeutiques. Le président de Farmindustria note aussi que ce « cadre normatif plus clair et moderne » renforce la compétitivité et l’attrait de l’industrie pharmaceutique italienne.
Lien vers l’article :
Paracétamol pendant la grossesse : l’EMA et l’OMS réagissent aux propos de Trump
L’EMA et l’OMS répondent aux récents propos du président américain, Donald Trump, qui a fortement déconseillé le paracétamol aux femmes enceintes, l’associant à un risque d’autisme élevé pour les enfants. L’EMA affirme à présent que les nombreuses données recueillies auprès de femmes enceintes ayant consommé du paracétamol pendant leur grossesse ne révèlent aucun risque accru de malformations chez le fœtus ou le nouveau-né – information déjà incluse dans l’étiquetage du produit dans l’UE. « Les preuves restent incohérentes », a déclaré le porte-parole de l’OMS, Tarik Jašarević, au sujet des affirmations de Donald Trump et de son secrétaire à la Santé, Robert F. Kennedy sur un éventuel lien entre paracétamol et autisme.
Source : egora.
Donald Trump annonce des droits de douane de 100% sur les médicaments
Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi de nouveaux droits de douane sur les médicaments. A partir du 1er octobre, « nous appliquerons une taxe de 100% sur tout produit pharmaceutique de marque ou breveté, sauf si une entreprise CONSTRUIT son usine pharmaceutique en Amérique », a écrit le milliardaire républicain sur sa plateforme « Truth Social ». Le secteur avait, jusqu’ici, échappé aux droits de douane imposés par l’administration Trump. Mais la pharma se savait sous la menace de Donald Trump, qui avait donné aux groupes jusqu’à fin septembre pour baisser les prix des médicaments importés et avait menacé, dans le cas contraire, de taxer massivement l’industrie. Plusieurs laboratoires ont d’ailleurs annoncé ces derniers jours des baisses de prix aux Etats-Unis.
Lien vers l’article : https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/trump-annonce-de-nouveaux-droits-de-douane-dont-100-pour-les-medicaments-ecb10570261356c3c629288779ad8b18