ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES
Plafond des remises commerciales : les pharmaciens se préparent à une lutte sans merci
L’exécutif a tranché pour un plafond des remises sur les médicaments génériques fixé à 30 % à compter du 1er septembre, et menace d’une nouvelle baisse à 20 % à l’horizon 2027. Cette politique du pire ne résoudra en rien les défis économiques du système de santé. Déterminés à livrer un long combat, les pharmaciens mettront toutes leurs forces dans cette lutte pour leur survie. Ils prendront à témoin l’opinion publique et les élus locaux et exposeront aux Français les conséquences délétères de la politique menée sur leur santé. La FSPF en appellera à la conscience des députés et sénateurs pour sanctuariser, dans la loi, un taux de remises assurant le maintien du réseau officinal. Dans l’immédiat, elle étudie les moyens d’un recours devant le Conseil d’Etat en annulation de l’arrêté à venir fixant les plafonds de remises.
Source : FSPF.
Remises commerciales : A la rentrée, tous mobilisés pour notre santé !
L’arrêté fixant les plafonds des remises à 30 % pour les médicaments génériques et à 15 % pour les médicaments biosimilaires a été publié ce jour au Journal officiel avec les baisses successives jusqu’aux 20/20 en 2027. Autre élément à retenir de l’arrêté, la rédaction d’un rapport pour mesurer « l’impact des nouveaux plafonds sur les taux effectifs de remises pratiqués ainsi que sur les niveaux de pénétration du marché par les spécialités concernées ». Ce document devra être rendu au plus tard le 31 mai 2026. Nous maintenons nos mots d’ordre d’action qui seront intensifiés à la rentrée, Nous soutenons toute action locale dès ce mois d’août qui vise à obtenir le soutien de nos patients. Le combat continue : à la rentrée, tous mobilisés pour notre santé ! Un rassemblement est prévu devant le Parlement, accompagné d’une première fermeture nationale des pharmacies le 18 septembre, puis d’un mouvement reconductible tous les samedis à partir du 27 septembre.
Lien vers l’arrêté : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000052049992
Lien vers le communiqué de presse :
https://www.federgy.com/wp-content/uploads/2025/08/COMMUNIQUE%CC%81-DE-PRESSE-6-aout-2025.pdf
Lien vers l’article des échos : https://www.lesechos.fr/economie-france/social/les-pharmaciens-vent-debout-contre-la-baisse-des-remises-sur-les-medicaments-generiques-2180452#:~:text=Concr%C3%A8tement%2C%20avec%20l’arr%C3%AAt%C3%A9%20publi%C3%A9,successives%20%C3%A0%2020%20%25%20en%202027.
Remises génériques : l’USPO attaque l’État en justice
Devant le Conseil Constitutionnel, via une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) : les avocats de l’USPO démontreront le caractère inconstitutionnel de cet arrêté issu de la LFSS 2025, pris sans étude d’impact, sans justification sanitaire ni économique, et dont les conséquences mettent en péril l’accès aux soins dans de nombreux territoires. Devant le Tribunal Administratif, l’USPO prépare un recours pour inaction en matière d’accès aux soins. L’État est responsable des déserts en santé, par une série de décisions économiques hostiles : non-revalorisation des honoraires, baisse des remises… Réunie ce matin, l’intersyndicale (FEDERGY, FSPF, UDGPO, UNPF, USPO) a décidé de soutenir toutes « les initiatives syndicales locales ». Chaque structure va engager un recours contre cet arrêté sur différentes bases juridiques et d’examiner une procédure complémentaire sur le fondement du droit de la concurrence. L’USPO ne lâchera rien. La mobilisation se poursuit, et chacun doit y prendre part. Rien n’est encore perdu.
Pour en savoir plus : https://uspo.fr/mobilisation-2025/#fermeture
Delphine Chadoutaud (URPS IDF) : « Fermer un jour pour ne pas fermer toujours » – interview exclusive
Alors que la profession pharmaceutique se prépare à une journée de mobilisation exceptionnelle le samedi 16 août, Delphine Chadoutaud, présidente de l’URPS Pharmaciens Île-de-France, revient pour Pharma365 sur les raisons de cette action, ses enjeux profonds, et sa vision d’une profession en quête de reconnaissance et de dignité. « Dans l’Essonne, nous avons lancé un sondage : 70 % des personnes interrogées ont affirmé vouloir fermer le 16 août. Et, ce n’est pas une question d’attendre que “le voisin ferme”. C’est un ras-le-bol individuel, profond. Beaucoup de confrères me disent : “Je ferme, même si ça ne change rien, parce que j’en ai assez. Je veux dire stop.” »
Lien vers l’article : https://www.pharma365.fr/je-m-informe/actualites-2/delphine-chadoutaud-urps-idf-fermer-un-jour-pour-ne-pas-fermer-toujours-interview-exclusive/
Remises génériques : François Hollande soutient les pharmaciens face à une réforme « brutale »
Dans un courrier adressé au président du Conseil régional de l’Ordre des pharmaciens d’officine de Nouvelle-Aquitaine, l’ancien chef de l’État, aujourd’hui député de Corrèze, prend clairement position contre l’abaissement des plafonds de remises sur les génériques et biosimilaires. Il annonce des contre-propositions au PLFSS 2026. Deux mesures immédiates sont avancées :
- la suspension de la baisse du plafond des remises,
- L’ouverture urgente de négociations avec tous les acteurs du secteur.
Au-delà du seul enjeu des remises, François Hollande propose d’autres leviers d’économie plus équitables :
- l’élargissement de la substitution officinale aux biosimilaires, aux génériques et aux dispositifs médicaux éligibles.
- une réévaluation fine des prescriptions onéreuses et à faible service médical rendu, avec en ligne de mire une éventuelle baisse de leur remboursement.
- un angle résolument différent de celui de l’actuelle ministre de la Santé, Catherine Vautrin, qui concentre ses annonces sur les franchises et les baisses ciblées des recettes officinales.
Source : le moniteur des pharmacies.
Le maire de Nice soutient les pharmaciens…
Le maire (Horizons) de Nice, Christian Estrosi, apporte son soutien aux pharmaciens, engagés dans un combat intense avec le gouvernement sur la baisse du plafond de remise sur les médicaments génériques. L’édile a écrit une lettre au ministre de la Santé, Yannick Neuder, pour le prévenir des conséquences économiques désastreuses que risque de subir le réseau.
Source : le quotidien du pharmacien.
Augmentation du montant et du plafond des franchises médicales : le gouvernement veut aller vite
Déterminé à mener à bien son objectif d’économies dans le secteur de la santé, le gouvernement a activé le mode bulldozer et semble résolu à aller jusqu’au bout de ses intentions. Au lendemain de la parution de l’arrêté modifiant les plafonds de remise sur les génériques, on apprend que l’exécutif veut accélérer sur un autre dossier brûlant : celui des franchises médicales. Deux euros au lieu d’un euro sur les boîtes de médicament, quatre euros au lieu de deux sur les consultations médicales… le gouvernement compte bien doubler le montant et le plafond des franchises médicales, mais aussi ceux des participations forfaitaires. « Ce sont des chiffres qui sont proposés dans la feuille budgétaire », dévoilée à la mi-juillet par le Premier ministre, a rappelé le ministre de la Santé, Yannick Neuder, ce 7 août dans la matinale de « TF1 ». Le gouvernement souhaiterait aller vite, très vite même, sur ce dossier « en publiant certains décrets dès la rentrée, afin que le doublement de ces plafonds annuels entre en vigueur dès novembre et non pas début 2026 ». Cette mesure sur les franchises médicales suscite la vive opposition des associations de patients. Elle est aussi violemment critiquée par les professionnels de santé et notamment par les représentants des pharmaciens, opposés sur le fond mais aussi furieux de devoir assurer eux-mêmes la collecte de cette franchise sur les boîtes de médicaments directement au comptoir, tel que l’envisage la ministre du Travail et de la Santé, Catherine Vautrin.
Sources : le quotidien du pharmacien, les échos.
Lien vers l’article des échos : https://www.lesechos.fr/economie-france/social/budget-les-associations-de-patients-vent-debout-contre-la-hausse-des-franchises-medicales-2180640
Sénatrice et pharmacienne, Corinne Imbert dépose une proposition de loi pour réformer les études de santé
Sénatrice (LR) de la Charente-Maritime et pharmacienne de profession, Corinne Imbert a déposé le 30 juillet une proposition de loi visant à réformer les études de santé. Elle soutient notamment l’idée d’expérimenter l’admission directe d’étudiants en premier cycle de pharmacie par Parcoursup. Corinne Imbert reprend une mesure notamment souhaitée par le président de la conférence des doyens de pharmacie, mais pas par l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) : « autoriser, à titre expérimental pour une durée de 5 ans, l’admission directe d’étudiants en premier cycle de pharmacie par Parcoursup ». Autre expérimentation défendue dans la proposition de loi, celle des options santé dans les lycées de zones sous-denses, ceci afin « d’améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels ». Le texte défendu par Corinne Imbert entend également améliorer les conditions de stage des étudiants en santé, notamment ceux inscrits en pharmacie. Il soutient en particulier la création de « quatre statuts homogènes applicables aux maîtres de stage des universités en médecine, en odontologie, en pharmacie et en maïeutique. Ces maîtres de stage devront avoir suivi une formation préalable nécessaire à leur agrément. Ils percevront une rémunération en contrepartie de l’accueil des étudiants », précise l’un des articles de la PPL.
Source : le quotidien du pharmacien.
Lien vers la proposition de loi : https://www.senat.fr/leg/ppl24-868.html
En Lozère : premier jour d’ouverture pour l’antenne de pharmacie de Châteauneuf-de-Randon
Deux ans après la fermeture de leur officine, les habitants de Châteauneuf-de-Randon, en Lozère, peuvent de nouveau bénéficier du conseil d’un pharmacien grâce à l’ouverture d’une antenne de pharmacie dans leur village. Un projet porté par une jeune titulaire d’un village voisin. Après Cozzano, en Corse, et Coupiac, dans l’Aveyron, Châteauneuf-de-Randon devient donc la troisième commune à bénéficier d’une antenne de pharmacie. D’autres projets, dans le Gers ou encore dans la Loire, sont eux aussi sur le point d’aboutir. Pour Jessica Brugeron, c’est le début d’une aventure exaltante mais aussi exigeante et périlleuse qui débute. Durant l’expérimentation, qui durera trois ans au maximum, l’antenne va devoir prouver qu’elle est suffisamment rentable et utile aux patients pour avoir une chance de perdurer. « Je suis originaire du département et ce qui m’a motivé dans ce projet, c’est de pouvoir permettre aux habitants d’avoir un accès aux soins de proximité. Ils n’ont déjà plus de médecin depuis 2017 ». C’est en effet l’autre espoir qui anime les habitants et le maire, Bruno Durand. S’appuyer sur l’ouverture de l’antenne de pharmacie pour convaincre un médecin de venir s’installer dans le village.
Source : le quotidien du pharmacien.
Faux espoirs et vrais dangers à l’ère de l’IA : la téléexpertise dermatologique sur le grill
Face à la pénurie de dermatologues, plusieurs pharmacies proposent désormais des services de téléexpertise dermatologique. Des dermatoscopes – du nom de l’appareil utilisé pour observer avec précision les grains de beauté et autres lésions cutanées –, connectés et dopés à l’IA assurent des diagnostics plus rapides pour les cancers de la peau, de type mélanomes. Présentés comme des solutions innovantes et pratiques, ces dispositifs séduisent les officines et les patients par leur accessibilité et la rapidité des résultats. Mais derrière la promesse, de nombreuses zones d’ombre subsistent, notamment en matière de qualité, de sécurité… et de droits des patients. Face à l’essor rapide de l’intelligence artificielle, la Société Française de Dermatologie (SFD) appelle à un « encadrement éthique et rigoureux », qui passe par l’intégration de toute solution numérique « dans un réseau territorial impliquant des dermatologues » et l’évaluation « de manière indépendante » de tous les dispositifs numériques existants.
Liens vers les articles :
Des obligations plus strictes pour les industriels qui envisagent un arrêt de commercialisation
Un décret impose désormais des obligations plus strictes aux entreprises pharmaceutiques qui envisagent d’arrêter la commercialisation de médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM). Une mesure qui vise à garantir la continuité d’approvisionnement. Les laboratoires sont aussi tenus de détailler l’impact pour les patients et les alternatives disponibles auprès de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui dispose ensuite d’un délai de deux mois pour estimer si les alternatives thérapeutiques sont suffisantes. Si ce n’est pas le cas, la société pharmaceutique qui détient ou exploite l’autorisation de mise sur le marché (AMM) du médicament devra alors « mettre tous les moyens en œuvre pour trouver un repreneur ». Selon le texte réglementaire, l’ANSM peut même aller jusqu’à demander à un laboratoire de céder « à titre gracieux et pour une période temporaire » les droits de fabrication et d’exploitation du médicament à « une structure pharmaceutique publique » pour continuer d’approvisionner le marché français. Ce même décret prévoit par ailleurs une autre mesure : permettre au ministère de la Santé d’autoriser lui-même par arrêté la réalisation de préparations spéciales en officine à titre exceptionnel et temporaire. Des préparations qui sont uniquement destinées aux patients du médecin prescripteur. « Jusqu’à présent, ces arrêtés étaient pris par la direction générale de la santé (DGS), rappelle Sébastien Gallice, titulaire à Marseille et président des Pharmaciens des préparatoires de France (PREF). Désormais ce sera le ministère qui s’en chargera, mais cela ne changera pas grand-chose en pratique », analyse-t-il.
Source : le quotidien du pharmacien.
Lien vers le décret : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000052044407
Remettre sur le marché des médicaments non utilisés : Catherine Vautrin relance le débat
Dans une interview accordée au « Parisien-Aujourd’hui en France », la ministre du Travail et de la Santé, Catherine Vautrin, s’est dite favorable à l’idée de remettre sur le marché des médicaments non utilisés pour limiter le gaspillage et faire des économies. Une idée qui est loin de convaincre les pharmaciens…Remettre certains médicaments en circulation nécessiterait alors de vérifier s’ils n’ont pas été altérés, obligerait aussi à remettre une notice, à en informer les patients… Si l’idée peut paraître attirante, le travail à mener semble donc très fastidieux. Pierre-Olivier Variot s’interroge : est-ce que les patients accepteraient d’utiliser des médicaments non utilisés qui ont été remis sur le marché ? « Il faudrait forcément les en informer comme on le fait par exemple avec les appareils électroniques qui ont été reconditionnés. Si j’étais patient, je le refuserais, je n’aurais pas envie de prendre des médicaments “au rabais” », souligne-t-il.
Source : le quotidien du pharmacien.
Infirmier référent : Neuder s’engage à republier un décret conforme
Fin juillet, le Conseil d’Etat a annulé partiellement le décret instituant le statut d’infirmier référent à la suite d’un recours de l’Ordre des médecins. Interpellé par la profession infirmière, le ministre chargé de la Santé, Yannick Neuder, assure que cette annulation ne remet en cause ni la légitimité ni l’intérêt de ce dispositif. Dans une décision du 22 juillet, le Conseil d’Etat a annulé partiellement le décret du 27 juin 2024 relatif à la désignation d’un infirmier référent. Il s’agit précisément de la disposition selon laquelle « l’infirmier référent assure la coordination des soins de l’assuré en lien, le cas échéant, avec le médecin traitant, le pharmacien correspondant et la sage-femme référente ». Pour l’Ordre des médecins, cette disposition aurait dû faire l’objet d’une consultation du Haut Conseil des professions paramédicales (HCPP). Ce qu’a confirmé le Conseil d’Etat dans sa décision de fin juillet : « Faute de cette consultation préalable, les dispositions attaquées ont été adoptées au terme d’une procédure irrégulière », écrit ainsi la plus haute juridiction administrative de France.
Source : egora.
Sur Internet, les faux sites de vente de médicaments se multiplient
Sur Internet, les faux sites de vente en ligne de médicaments prolifèrent. La France est même particulièrement ciblée selon le récent rapport d’un groupe de cybersécurité. Un phénomène qui est notamment favorisé par les ruptures et qui doit mettre en garde sur les risques d’une simplification de la vente en ligne de médicaments. Selon le dernier rapport du groupe de cybersécurité Gen, la France serait même « le pays le plus ciblé » par ces faux sites de pharmacies, appelés « PharmaFraud ». Preuve de l’ampleur du phénomène, des chercheurs ont identifié un réseau de « plus de 5 000 faux sites commercialisant des traitements » et plus de « 151 000 attaques PharmaFraud ont été bloquées » par la société de cybersécurité Avast depuis janvier en France. La plateforme « Cybermalveillance.gouv.fr » a également identifié « un nombre notable d’enregistrements de noms de domaines suspects avec le terme “pharmacie” », depuis 2024. Chiffre plus impressionnant encore : 96 % des pharmacies en ligne seraient illégales selon l’Institut de recherche anti-contrefaçon de médicaments.Si le portail « Ma pharmacie en France », pensé par la profession et notamment les représentants des groupements, sera opérationnel en octobre, l’essor de ces faux sites de vente de médicaments doit éveiller les consciences selon Pierre-Olivier Variot. Ceci, alors que la volonté du gouvernement actuel de libéraliser la vente de médicaments sur Internet est un secret de polichinelle. « Il faut rester sur une ligne dure » sur ce sujet, plaide le président de l’USPO. « “Ma Pharmacie en France” n’est pas une marketplace qui servira à chercher un médicament et voir où se le procurer. Ce portail permettra de pousser virtuellement la porte de sa pharmacie et faire une demande comme si vous y étiez physiquement », explique-t-il. Même prudence du côté Carine Wolf-Thal et de l’Ordre des pharmaciens qui, à la lumière de ces éléments, s’interrogent sur « l’utilité » du commerce électronique quand le maillage d’officines permet d’obtenir « un médicament rapidement avec les conseils d’un pharmacien ».
Source : le quotidien du pharmacien.
Protections hygiéniques réutilisables vendues en pharmacie : leur prise en charge est-elle toujours à l’ordre du jour ?
C’était une promesse faite par le gouvernement dès 2023 alors qu’Élisabeth Borne était encore à Matignon. La prise en charge des protections menstruelles réutilisables pour les femmes de moins de 26 ans et les bénéficiaires de la protection complémentaire en matière de santé n’est au toujours pas entrée en vigueur, au grand dam d’une entreprise française du secteur. Ses deux co-fondatrices ont adressé une lettre ouverte au Premier ministre.
Source : le quotidien du pharmacien.
Biogaran : Servier relance sa cession et entre en négociations avec BC Partners
Le laboratoire Servier a annoncé être entré en négociations exclusives avec le fonds d’investissement européen BC Partners en vue d’un projet de cession de sa filiale Biogaran. Cette relance du processus de vente, après un retrait en 2024, marque un possible tournant dans la stratégie du groupe et dans l’équilibre du marché du médicament générique en France.
Source : le moniteur des pharmacies.
Opération avortée entre la CPAM 95 et Leclerc : un malaise révélateur
Une opération de prévention envisagée entre la CPAM 95 et une parapharmacie Leclerc a été annulée après avoir suscité la colère des officinaux, révélant des tensions persistantes entre terrain et institution. Prévue pour soutenir une campagne de prévention, l’initiative a été annulée après l’intervention de Nathalie Arnoux, présidente de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France du département. Source : le moniteur des pharmacies.
CHIFFRES
L’État nous attaque. Froidement. Méthodiquement. 80 000 € à 90 000 € de marge en moins par pharmacie (3 millions CA). Des milliers de fermetures envisagées. Des équipes qu’on devra licencier. Des titulaires qui se sont endettés pour s’installer et qu’on envoie dans le mur. Une réforme sans étude d’impact, sans concertation, sans stratégie. Lien vers le post de Mediprix : https://fr.linkedin.com/pulse/lia-ne-nous-sauvera-pas-mais-vous-peut-%C3%AAtre-j%C3%A9r%C3%B4me-escojido–6i1kc
Sur les 260 répondants au sondage mis en ligne le 1er août sur le site du « Quotidien du pharmacien », ils sont 80 % à se dire prêts à fermer le 16 août. Des chiffres qui rejoignent ceux de Cyril Colombani, président de l’USPO des Alpes-Maritimes et titulaire à Roquebrune-Cap-Martin. « Pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, entre 80 et 90 % des pharmacies seront fermées le 16 août selon les chiffres que j’ai à ma disposition », précise-t-il. Le week-end du 15 août est un jour de grande affluence pour les pharmacies situées dans des villes balnéaires, pourtant « sur les 22 pharmacies situées en bord de mer entre ma commune et la frontière italienne, elles seront toutes fermées sauf une, qui ne m’a pas encore confirmé sa réponse », affirme Cyril Colombani. Pour le pharmacien, cette action ne doit pas seulement permettre de rappeler la colère de la profession contre la baisse du plafond de remise sur les génériques. Source : le quotidien du pharmacien.
Cette fermeture des officines sera bien plus suivie dans certains départements que dans d’autres, comme l’observe par ailleurs Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO et titulaire en Côte d’Or. « Dans mon département il n’y aura que quatre officines ouvertes le 16 août. En revanche, dans la Nièvre, le mouvement est peu suivi », explique-t-il, ajoutant ne pas avoir de chiffres au niveau national. « Il y aura un service d’astreinte le samedi à partir de 19 heures. Pour la journée, les pharmaciens qui veulent fermer n’ont aucune démarche officielle à faire, nous sommes une profession libérale et nous pouvons fermer quand nous le voulons », affirme-t-il ensuite. Source : le quotidien du pharmacien.
« Actuellement, 65 % de la marge brute d’une officine passe par les accords sur les remises négociées avec les laboratoires génériques et les grossistes », indique Ludovic Rivière, directeur des opérations chez Wellpharma, chargé du développement du logiciel de pilotage des remises Sloop Data. Devenues incontournables dans la gestion officinale, les remises focalisent l’attention des groupements et des éditeurs. Source : le moniteur des pharmacies.
Le chiffre d’affaires du marché remboursable enregistre une croissance de +9,8% au mois de juin et de +5,2% sur les 6 premiers mois de l’année. Les premiers contributeurs de ce début d’année sont les vaccins avec une croissance de +242,9 M€ depuis le début de l’année. Les vaccins viraux d’une part, portés par Shingrix®, indiqué dans la prévention du zona et des névralgies postzostériennes, contribuent à hauteur de +149,2 M€. Les vaccins bactériens ont une croissance de +93,7 M€, tirés notamment par l’augmentation des ventes de Bexsero® et Nimenrix®, suite aux nouvelles recommandations vaccinales contre les méningocoques entrées en vigueur depuis le 1er janvier 2025. Enfin les autres produits du système nerveux central (N07X) qui comprennent notamment les produits indiqués dans le traitement de l’amylose cardiaque progressent de +28,8%. Source ;
Les génériques affichent une croissance de +9,5% en chiffre d’affaires et +6,6% en unités. Cette augmentation peut s’expliquer par l’anticipation par les pharmaciens de l’impact de la fixation de nouveaux plafonds de remises commerciales sur les médicaments génériques. Après une baisse du taux de pénétration en mai, celui-ci repart à la hausse pour atteindre 86,7% à mi-année. La publication en début d’année du décret autorisant la substitution pour 6 nouveaux groupes a permis aux biosimilaires de gagner plus de 15 points de pénétration depuis janvier 2025. Les volumes ont augmenté de +31,9% et le CA de +14,7%. Source : gers.
Les tensions d’approvisionnement en médicaments sont devenues un enjeu majeur de santé publique. Les chiffres sont parlants : en 2024, près de 4 000 signalements de tensions ou risques de tensions ont été enregistrés. Ce phénomène touche principalement les médicaments cardiovasculaires, neurologiques et anti-infectieux. Source : Pharmagora.
Ce 5 août en fin d’après-midi, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) annonce avoir été informée par le laboratoire américain Viatris « d’un retard de production des médicaments à base de quétiapine 300 mg LP et 400 mg LP ». Ceci va entraîner une dégradation de la disponibilité de ce psychotrope jusqu’à la mi-septembre 2025. La dispensation à l’unité est également possible pour tous les médicaments à base de quétiapine et reste même obligatoire pour la dispensation des médicaments à base de quétiapine à libération prolongée (LP) 50 mg. Source : le quotidien du pharmacien.
Plus que l’agression, c’est la condamnation qui fait vivement réagir une vingtaine de syndicats et d’associations de médecins et paramédicaux ce mercredi 6 août 2025. Cinq jours plus tôt, un homme de 28 ans, habitant de Tomblaine (Meurthe-et-Moselle), a été condamné par la justice à une amende de 900 euros et à 1 000 euros de dommages et intérêts pour le préjudice moral. La raison de cette peine ? Sa violente agression envers une infirmière libérale, le 28 juillet, alors qu’elle effectuait sa tournée. La jeune femme de 36 ans a été frappée à plusieurs reprises au visage par son agresseur, alcoolisé, alors qu’elle venait de rentrer dans sa voiture, a révélé « L’Est Républicain ». Elle s’est vu prescrire quatre jours d’ITT. Ce verdict a provoqué l’indignation et la sidération parmi la communauté soignante. Réunies en collectif, les organisations de soignants libéraux, pour qui l’agression était préméditée, apportent leur « plein soutien » à leur collègue. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendumedecin.fr/liberal-soins-de-ville/justice/agression-dune-infirmiere-liberale-medecins-et-paramedicaux-denoncent-une-banalisation-de-la?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20250806%5D&utm_content=20250806&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm
La rémunération de certaines missions officinales bouge au gré des négociations conventionnelles. Ainsi, l’acte de vaccination rapporte 7,50 €, mais si le pharmacien est prescripteur, ce montant passe à 9,60 €. Une revalorisation est programmée en 2026 et 2027 en fonction des objectifs atteints. De leur côté, le suivi des patients sur anticoagulants oraux est rémunéré par étapes : 15 € le premier entretien, puis 15 € le deuxième et 20 € le dernier, soit un total de 50 €. De même, les entretiens en oncologie peuvent apparaître chronophages et non rentables, soit entre 60 et 80 €. Mais cette rétribution s’ajoute à un travail que les officinaux font déjà. Source : le quotidien du pharmacien.
Alors que s’est ouvert le 5 août à Genève des négociations internationales en vue d’un premier traité mondial contre la pollution aux plastiques, des experts alertent dans The Lancet sur le « danger grave, croissant et sous-estimé » pour la santé qu’elle fait peser. « Les plastiques provoquent des maladies et des décès de l’enfance à la vieillesse et sont responsables de pertes économiques liées à la santé dépassant 1 500 milliards de dollars (environ 1 300 milliards d’euros) par an », estiment-ils. Source : le quotidien du médecin.
C’est peu dire que la lecture de l’arrêté paru le 31 juillet 2025 au « Journal officiel » qui fixe le nombre de postes d’internes ouverts pour la rentrée 2025-2026 les a agacés. Les Futurs dermato-vénérologues de France (FDVF) n’ont tout simplement pas compris la décision du gouvernement de restreindre le nombre d’internes en dermatologie à 102, sur une promotion de 8 919 postes, en hausse franche de près de 1 000 postes par rapport à l’année précédente. Source : le quotidien du médecin.
Avec une croissance de 5,7 % en 2024, le marché des compléments alimentaires, tiré notamment par les ventes en pharmacie, demeure en très forte progression. Les compléments répondent au droit de l’alimentation, d’un moindre niveau de garantie que celui du médicament, notamment en matière de sécurité. Même s’ils reconnaissent les bienfaits de certains produits, les syndicats de pharmaciens appellent à mieux réguler ce marché. Source : le moniteur des pharmacies.
Dopés par leur remboursement à 65 % (sur prescription), depuis le 1er janvier 2019, les substituts nicotiniques ont encore et toujours le vent en poupe, réalisant une croissance de + 7,1 %, en valeur (source Gers, décembre 2024). Une progression « colossale », estime Jonas Imbertesche, chef de produits au sein des laboratoires Pierre Fabre, si l’on se réfère au poids du marché (191,3 millions d’euros, Gers). Représentant 91,9 % de parts de marché (PDM) à + 9,1 % (en valeur, Gers), les produits éligibles au remboursement drivent le secteur (versus les références non remboursables, en baisse avec – 11,2 %, Gers). « Depuis 2020, leur part n’a cessé de progresser (+ 43 %, en volume) et permet d’élargir le nombre de patients traités. D’année en année, nous observons une belle dynamique », constate Florence Masson, responsable communication et marketing chez EG Labo. Leur commercialisation ne procède cependant pas systématiquement d’une prescription médicale (58,4 % des ventes, en volume, Gers), les formes buccales étant vendues autant sur prescription qu’en over the counter (OTC). Source : le moniteur des pharmacies.
Le laboratoire Mayoly Spindler informe les pharmaciens de nouvelles tensions d’approvisionnement sur Eurobiol 40 000 U, gélule gastrorésistante (flacon de 50). Eurobiol 25 000 U reste en revanche disponible. Pour toute demande de renseignement, les pharmaciens peuvent contacter le service d’information médicale de Mayoly Spindler au 01 34 80 72 60. Source : le quotidien du pharmacien.
Les Echos concluent leur série sur les 80 ans de la Sécurité sociale, en s’interrogeant sur sa pérennité à dix ans. Conçue pour une société jeune et en croissance, elle est confrontée à un triple défi: faible activité, vieillissement et complexité croissante. « Aujourd’hui, le système fonctionne alors que sa cohérence échappe à nombre de responsables et d’experts », souligne le journal. « Plus graves sont les embarras concrets des opérateurs. Plus grave encore, l’incompréhension et les critiques des destinataires des politiques sociales s’accentuent. » Tandis que les grands projets de réforme – retraite universelle, « grande Sécu », revenu universel – se heurtent à une impasse économique et politique.
La France a enregistré, pour la première fois depuis 1945, un solde naturel négatif: entre mai 2024 et mai 2025, il y a eu plus de décès (651.200) que de naissances (650.400), selon l’Insee. Ce basculement n’était attendu qu’à partir de 2035, précise La Croix. « C’est surtout lié aux contraintes matérielles très fortes qui pèsent actuellement sur les jeunes », souligne Maxime Sbaihi, du Club Landoy, un collectif sur la transition démographique. Le taux de fécondité est tombé à 1,62 enfant par femme. « Si on veut que les gens fassent des enfants, occupons-nous déjà mieux de ceux qui sont là », indique de son côté le démographe Laurent Toulemon (Ined).
97 % du territoire est désormais couvert par le Service d’accès aux soins (SAS), qui vise à éviter les passages inutiles aux urgences en proposant une réponse médicale adaptée via le 15 ou une plateforme numérique. Ce dispositif de régulation permet, selon le ministre de la Santé Yannick Neuder, d’éviter 30% des passages aux urgences, qui relèvent davantage de la ville ou de la consultation hospitalière classique.
La première vague de chaleur de l’été 2025 a causé au moins 480 décès « en excès » en France, selon Santé publique France. Ce chiffre correspond à une surmortalité observée fin juin et début juillet, par rapport aux années précédentes, note Le Parisien. Les plus de 75 ans sont les plus touchés, notamment en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Santé publique France souligne toutefois que ce chiffre correspond à la différence entre le nombre de décès constatés durant la canicule, et celui attendu à cette période de l’année. Le bilan précis des morts réellement attribuables à la canicule ne sera connu qu’à l’automne, après traitement approfondi des données.
Le nombre de cas de cancers du foie pourrait doubler dans le monde, passant de 87 000 en 2022 à 1,5 million en 2050, selon l’Observatoire mondial du cancer. Ce scénario n’est cependant pas une fatalité : 60 % de ces cancers pourraient être évités grâce à des mesures de prévention des facteurs de risque, dont la vaccination contre l’hépatite B et la lutte contre l’obésité et le diabète. D’où « l’urgence d’une action mondiale » coordonnée, qui pourrait sauver des millions des vies, souligne une étude internationale parue dans « The Lancet » le 28 juillet.
GROUPEMENTS
Remises génériques : recours, colère et front commun contre l’arrêté
Les groupements Federgy, la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies, et l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO) comptent également mener des actions juridiques, notamment auprès de l’Autorité de la concurrence, afin de défendre les remises déjà contractualisées entre laboratoires et officines, dans un contexte où les perspectives de négociation restent floues. Alain Grollaud, président de Federgy, se dit lui aussi « en ordre de bataille au niveau juridique ». L’objectif est de vérifier si l’arrêté est conforme au droit de la concurrence, puis d’envisager un recours constitutionnel. Selon lui, il est « inacceptable que, malgré toutes les économies possibles, l’État décide de taper sur les pharmaciens ». Il ajoute que « c’est dramatique dans un pays qui est la 7e puissance mondiale. Après les déserts médicaux, on va avoir des déserts pharmaceutiques. Au final, c’est le grand public qui sera le grand perdant. » Alain Grollaud confirme le soutien de Federgy à toutes les mobilisations lancées depuis juillet. Il se dit « absolument favorable » au mouvement du 16 août pour les pharmacies qui peuvent s’y joindre, et rappelle « garder le cap pour la journée nationale du 18 septembre ».
Source : le moniteur des pharmacies.
Evolupharm : 6 nouvelles molécules pour la gamme génériques
Evolupharm poursuit le développement de sa gamme EvoluGen en intégrant six nouvelles molécules d’ici mars 2026 dont le rivaroxaban, le ticagrelor et la sitagliptine. Dans un contexte de tensions sur l’approvisionnement, Evolupharm regroupe à présent près de 1300 adhérents sur tout le territoire et entend offrir aux pharmaciens une meilleure maîtrise de leur stock et de leurs marges. Evolugen compte désormais 86 molécules, majoritairement fabriquées en Europe. Source : pharmacien business juillet/août 2025.
Totum pharmaciens : une charte pour structurer la visite à domicile
Totum Pharmaciens (groupement de 300 pharmaciens associés) et l’Association nationale française des ergothérapeutes annoncent la publication d’une charte de la visite à domicile, fruit d’une collaboration inédite entre pharmaciens et ergothérapeutes. Cette initiative vise à répondre aux enjeux croissants du maintien à domicile en structurant les interventions conjointes des deux professions autour du patient. La charte définit les rôles et responsabilités de chacun, les modalités d’accompagnement à domicile, ainsi que des recommandations de coordination interprofessionnelle. Objectifs : renforcer la pertinence des prescriptions de matériel, articuler les compétences complémentaires, et fluidifier les parcours de soins à domicile.
Source : le moniteur des pharmacies.
Pharmabest accélère le déploiement de son modèle et renforce encore sa rentabilité
Alors que l’État cherche à faire des économies sur les remboursements de médicament, mettant à mal le circuit pharmaceutique, Pharmabest boucle un premier semestre 2025 dynamique. À coup de rénovations, d’ouvertures et de MDD, le groupement français trace sa route et reste confiant pour l’avenir. Au premier semestre, l’enseigne a ouvert huit nouvelles pharmacies en France et a entamé des rénovations d’envergure de neuf de ses points de ventes existants, permettant de les agrandir. Dans un contexte d’importantes tensions sur le circuit, l’enseigne de pharmacie qui opère l’officine géante du forum des Halles boucle un 1er semestre 2025 avec une croissance du chiffre d’affaires qui surpasse les 10%. Pour David Abenhaim, président du groupement Pharmabest, la diversification des sources de rentabilité opérée par l’enseigne devrait lui permettre d’accuser le coup : « Nous avions anticipé la baisse des prix des médicaments. Aujourd’hui ils représentent 40 % de notre chiffre d’affaires, nous ne serons donc pas les plus impactés. » Deux canaux de rentabilité importants portent la croissance de Pharmabest. Le premier est, sans surprise, les produits de parapharmacie. Mais si les produits de beauté sont depuis bien longtemps identifiés comme nouvelle source de rentabilité, Pharmabest témoigne d’un autre vecteur de croissance, plus surprenant. L’enseigne commercialise des produits en marque propre, à moindre coût.
Source : LSA.
Nomination chez essentiels Pharma
François Tesson est nommé Président du groupement Essentiels Pharma.
Source : LPC n°66.
Site e-commerce Boticinal numéro 1
Boticinal.com a été classé n°1 dans la catégorie Pharmacie et Parapharmacie du Palmarès 2025 des meilleurs sites e-commerce établi par le magazine Capital. Cette distinction souligne l’engagement de l’équipe à offrir une expérience client de qualité en constante amélioration.
Source : LPC n°66.
AILLEURS
États-Unis : fin du financement des vaccins à ARNm
Le ministre américain de la Santé a annoncé l’arrêt du financement fédéral pour des projets de vaccins à ARN messager. Une décision politique aux répercussions internationales, à surveiller. Le montant total des financements annulés est estimé à 500 millions de dollars (environ 430 millions d’euros). Si certains contrats en phase terminale seront honorés, aucun nouveau projet à ARNm ne sera financé à court terme. Cette décision pourrait ralentir plusieurs projets d’envergure internationale. À terme, cela pourrait affecter le renouvellement de l’offre vaccinale dans certains pays partenaires, y compris en Europe.
Source : le moniteur des pharmacies.
États-Unis : des droits de douane à 250 % pour les produits pharmaceutiques ?
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision américaine « CNBC », Donald Trump a évoqué la stratégie qu’il compte mettre en place au sujet des droits de douane sur les produits pharmaceutiques. Alors que ces derniers en sont exemptés jusqu’à présent, le président américain anticipe tout d’abord « un droit de douane bas » sur ces produits. La Maison Blanche prévoirait plus précisément de fixer des droits de douane sectoriels sur les produits pharmaceutiques. Une annonce à ce sujet pourrait intervenir rapidement. En revanche, « dans un an, un an et demi maximum, cela sera 150 % et ensuite 250 %, parce que l’on veut des médicaments fabriqués dans notre pays », a ensuite ajouté Donald Trump.
Source : le quotidien du pharmacien.
En Belgique, la pharmacie se restructure à grande vitesse
Le secteur pharmaceutique belge est en pleine mutation : chaînes et investisseurs accélèrent les rachats d’officines. Une étude révèle une concentration inégale et des tensions croissantes dans la profession. Une étude de Sirius Insight, « Paysage d’officines 2025 », publiée au mois de juin, met en lumière l’appétit croissant de plusieurs groupes d’investissement pour les officines belges, dans un contexte de marges réduites et de succession difficile pour de nombreux titulaires. Les chaînes et holdings (Multipharma, PharmaClic, ou encore les fonds privés belges et néerlandais) multiplient les acquisitions. Résultat : la part des pharmaciens indépendants ne cesse de reculer, suscitant une inquiétude croissante dans la profession. En Belgique, 23 % des pharmacies appartiennent à une chaîne de trois officines ou plus. Mais l’essor reste inégal : de 10 % en Flandre occidentale à près de 40 % dans les provinces de Liège et Luxembourg. Une concentration qui reflète des dynamiques locales très contrastées. Si certains saluent une nécessaire modernisation du secteur (numérisation, services intégrés, mutualisation des stocks), d’autres dénoncent un risque de dérive commerciale et une perte de lien avec les patients. Le gouvernement fédéral se veut attentif mais n’a pas encore réagi. En attendant, la vague de consolidation se poursuit, à marche forcée.
Source : le moniteur des pharmacies.