Actualités du 25 au 29 mars 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Négociations conventionnelles : vers un nouvel ultimatum ?

La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) appelle à trouver une issue rapide aux négociations sur le volet économique de la convention pharmaceutique afin que les pharmaciens puissent avancer sur des sujets connexes. “Il faut que les négociations soient bouclées fin mai”, espère son président, Philippe Besset. “Si elles ne sont pas bouclées avant le 31 mai, il faudra s’attendre à ce que les pharmaciens montrent des mouvements de protestation visibles.” Trois groupes de travail (sur la lutte contre les fraudes, sur les biosimilaires et sur les gardes) et une réunion multilatérale entre syndicats et assurance-maladie sont au programme de ces prochaines semaines, d’ici fin avril. Reste qu’une forte déception risque de conduire à la mobilisation. Source : le quotidien du pharmacien 

 

La mauvaise réponse de la PPL sur les pharmacies dans les communes rurales

“Chaque mois, 25 pharmacies ferment en France. Entre 2007 et 2023, notre pays a perdu 4 000 officines. En 2023, le nombre de pharmacies est passé sous la barre des 20 000 avec une érosion qui s’accélère : 236 fermetures en 2023, contre 171 en 2022. » C’est le constat rapporté par les sénateurs du groupe du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE), Maryse Carrère (Hautes-Pyrénées) et Guylène Pantel (Lozère) en tête, qui ont déposé le 22 février une proposition de loi (PPL) « tendant à préserver l’accès aux pharmacies dans les communes rurales ». Le principe : assouplir les conditions d’installation dans les petites communes pour éviter les déserts pharmaceutiques. Cette proposition de loi pose la bonne question mais n’apporte pas la bonne réponse, résume finalement Pierre-Olivier Variot. Il faut faire en sorte que les pharmacies des territoires soient autonomes et viables. » La bonne réponse se trouve peut-être vers des outils déjà existants. « Plutôt qu’une évolution des critères au niveau national, l’Ordre privilégie des dispositifs plus ciblés sur des zones rencontrant des difficultés d’accès au médicament, tels que les antennes de pharmacie ou encore la mesure “territoires fragiles” », préconise l’Ordre à l’issue de son audition. Reste que le décret sur les territoires fragiles, dont la première version n’avait convaincu personne, est aujourd’hui en phase de réécriture. Autre dispositif : l’ouverture d’antennes de pharmacie, mesure inscrite dans la loi Valletoux sur l’accès aux soins, attend la publication des textes d’application. « La publication du décret sur les territoires fragiles va d’ailleurs prendre du retard à cause de cette proposition de loi car, si celle-ci est adoptée, cela pourrait changer la base légale », précise Philippe Besset qui demande aux sénateurs du temps. Et d’ajouter : « Toute cette problématique doit être envisagée de façon globale, dans une vision de : comment faire pour que les pharmacies en zones rurales aient une rentabilité suffisante pour que les pharmaciens aient envie d’y vivre et d’y installer leur famille ». Pour renforcer les pharmacies déjà installées en zone rurale, l’USPO mise aussi sur d’autres leviers : la dispensation des médicaments à domicile, la revalorisation des honoraires de garde et la télé-expertise. « Le pharmacien doit sortir de son officine et aller chez le patient. Par exemple, pour les personnes âgées de ces territoires, les pharmacies peuvent proposer la dispensation à domicile. Mais on doit leur en donner la capacité », développe Pierre-Olivier Variot. Quant à la PPL sur les pharmacies en zones rurales, elle sera débattue au Sénat en séance publique le 11 avril prochain.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Certification : un décret nécessaire mais insuffisant

Alors que la certification périodique des professionnels de santé est théoriquement entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2023, certains textes réglementaires étaient encore attendus pour en définir le cadre. Une première étape vient d’être franchie avec la publication d’un décret, ce 24 mars 2024, fixant le programme minimal d’actions à satisfaire. D’autres doivent suivre pour préciser les attentes par profession. Ainsi, pour satisfaire à l’obligation de certification périodique, les professionnels de santé concernés (médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, infirmiers, masseurs-kinés, pédicures-podologues) doivent attester avoir réalisé, au cours d’une période de 6 ans, au moins 2 actions prévues dans le référentiel de certification proposé par les Conseils nationaux professionnels (CNP) de chaque profession, pour chacun des grands axes : actualiser les connaissances et les compétences ; renforcer la qualité des pratiques professionnelles ; améliorer la relation avec les patients ; mieux prendre en compte la santé personnelle. Le CNP de la pharmacie a d’ores et déjà élaboré un référentiel de certification qui fixe les grands objectifs, les actions et les formations réalisables sur chaque axe, qui doit d’abord passer par une validation du ministère de la Santé et une publication au Journal officiel pour être effectif.

Source : le moniteur des pharmacies.

Lien vers le JO :

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049314991

 

Cancer colorectal : les biologistes veulent aussi remettre le kit de dépistage

Dans un communiqué en date du 25 mars, le Syndicat national des médecins biologistes (SNMB) alerte sur le retard en matière de dépistage du cancer colorectal en France. Et demande que les biologistes participent aux actions de prévention.

Lien vers le communiqué de presse :

https://snmbio.com/files/CP%20SNMB%20Mars%20VF.pdf

 

Congé menstruel : des hommes députés testent un simulateur de règles douloureuses

Deux députés écologistes ont proposé à des collègues de l’Assemblée nationale de tester un simulateur de règles douloureuses. Ces derniers ont déposé une proposition de loi visant à instaurer un congé menstruel, qui permettrait aux femmes de bénéficier de 13 jours d’arrêt maladie sans carence.

Lien vers l’article :

https://www.egora.fr/actus-pro/politiques/conge-menstruel-des-hommes-deputes-testent-un-simulateur-de-regles?utm_medium=gms_egora&utm_source=email&utm_campaign=En+Bref+-+mercredi+27+mars+202420240327&sc_src=email_4258621&sc_lid=154903001&sc_uid=qi7DNXh4D7&sc_llid=28374&sc_eh=eec6e1764e956bfa1

 

Stages de seconde : la plateforme pour aider les élèves à trouver une entreprise a ouvert le 25 mars

Ce stage obligatoire, dans une entreprise, une association ou un service public, durera deux semaines, du 17 au 28 juin, pour toutes les secondes en filières générale et technologique scolarisés dans le public et le privé. Objectif ? «Approfondir leur découverte des métiers, mieux préparer et affermir leurs choix d’orientation», écrit le ministère, qui doit publier prochainement une circulaire. Pour aider ces élèves âgés entre 15 et 16 ans, une plateforme collectant les offres, accessible depuis l’espace dédié «1 jeune 1 solution», ouvre ce 25 mars. C’est une opportunité pour la pharmacie d’officine d’être visible et attractive. Certaines offres en pharmacies sont déjà disponibles. Pharmaciens, lancez-vous, accueillez ces jeunes !

Lien vers la plateforme :

https://stagedeseconde.1jeune1solution.gouv.fr/

Source : Le Figaro.

 

Le gouvernement va suivre l’avis de la HAS d’élargir la vaccination contre les méningites

La Haute Autorité de santé (HAS) recommande d’élargir la vaccination contre la méningite pour mieux lutter contre la recrudescence des cas. “Si la mise en place de mesures barrières durant la crise de Covid-19 a permis une baisse notable de ces infections, les dernières données montrent une reprise de la circulation des méningocoques en France”, précise la HAS. En cause, la circulation de différents groupes de méningocoques. Actuellement, la vaccination n’est en effet obligatoire chez les moins d’un an que pour les méningocoques du groupe C, même si elle est aussi vivement recommandée pour le groupe B. Or, “les sérogroupes W et Y ont beaucoup progressé, notamment chez les nourrissons et les jeunes”, souligne la HAS, mettant notamment en avant le caractère très meurtrier des infections aux méningocoques W. En conséquence, l’autorité recommande maintenant de rendre obligatoire la vaccination des moins d’un an contre les méningocoques A, B, W et Y, et C. La vaccination se ferait alors par un vaccin unique – en deux doses – pour les quatre souches A, C, W et Y, et un autre pour la souche B. “Le gouvernement suivra cet avis et je salue le travail de la HAS qui va nous permettre de renforcer concrètement notre stratégie de lutte contre les méningocoques”, a commenté auprès de BFMTV le ministre délégué à la Santé Frédéric Valletoux.

Source : 20 minutes.

Lien vers l’article du moniteur des pharmacies :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/infections-invasives-a-meningocoques-nouvelles-recommandations-vaccinales.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

L’ancien ministre de la Santé François Braun est de retour à la régulation médicale

Alors que son confrère Olivier Véran a annoncé qu’il n’exercerait plus la neurologie pour se reconvertir dans la médecine esthétique, l’urgentiste François Braun, resté un an avenue de Ségur, a quant à lui décidé de retourner sur le terrain en reprenant la régulation médicale au Samu de Metz.   

Lien vers l’article :

https://www.egora.fr/actus-pro/societe/lancien-ministre-de-la-sante-francois-braun-est-de-retour-la-regulation-medicale

 

Choléra à Mayotte : les pharmaciens appelés à dépister avec des Trod

Pour éviter une épidémie de choléra à Mayotte, les pharmaciens et d’autres professionnels de santé vont être amenés à dépister la maladie avec des Trod.

Lien vers l’article :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-medicaments/cholera-a-mayotte-les-pharmaciens-appeles-a-depister-avec-des-trod.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Jeûne : attention à la dénutrition

Depuis une dizaine d’années, le jeûne a regagné un certain degré de popularité, notamment dans le cadre d’une approche thérapeutique et préventive. Pourtant, aucune preuve d’efficacité ne permet de confirmer des effets bénéfiques liés à ces régimes. Il ne faut pas construire un mur en réaction au discours d’une personne qui jeûne, notamment au niveau des pharmaciens, en première ligne sur les questions médicales concernant la population générale. En effet, il est à noter que le jeûne ne s’inscrit pas forcément dans le cadre d’une thérapie mais s’effectue aussi pour des choix philosophiques ou idéologiques. « C’est une pratique qui est référencée dans les livres sacrés de différentes religions », note par exemple Bernard Srour, pharmacien, docteur en santé publique et chercheur en épidémiologie à l’Inrae. Dans ce cadre, un accompagnement par un diététicien, un nutritionniste ou le médecin généraliste permet de s’assurer que cette pratique reste sans risque. Source : le pharmacien de France.

 

Cannabis thérapeutique : les prix des médicaments fixés

Un arrêté publié au « Journal officiel » du 27 mars a fixé le prix des médicaments à base de cannabis qui ont été utilisés durant l’expérimentation de cannabis thérapeutique. Ils devraient être mis à disposition en 2025.

Lien vers les prix :

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049330830

 

Qiara, startup retenue par Free pour déployer ses ailes dans la télésurveillance

Après avoir été soutenue par Xavier Niel et Iliad en 2023, la startup Qiara s’allie à Free pour proposer ses produits aux abonnés Freebox. Un coup de projecteur à la hauteur des ambitions de la jeune pousse tricolore. Dans le cadre de cette alliance avec Free, Qiara a présenté au siège social d’Iliad à Paris son offre de produits qui se compose de cinq objets connectés : une caméra de surveillance full HD (avec un obturateur pour cacher l’objectif et couper le micro afin de protéger sa vie privée), un détecteur de mouvement, un détecteur d’ouverture, une sirène d’alarme et un clavier numérique. L’ensemble du dispositif est relié à une application mobile qui permet de contrôler tout le système et ainsi d’adapter la télésurveillance à ses besoins. A noter que le système s’appuie sur l’intelligence artificielle pour améliorer la détection des mouvements et intègre un réseau IoT (Internet des objets) avec Sigfox, ancien fleuron tricolore de la tech, pour assurer la continuité du service et alerter le propriétaire en cas de coupure de courant ou de perte de la connexion internet. Cerise sur le gâteau, le dispositif est connecté à un réseau de cybersurveillance qui peut solliciter l’envoi de forces de l’ordre au domicile de l’utilisateur si une intrusion est constatée. Au-delà du concentré technologique proposé, c’est au niveau de la tarification que Qiara veut faire la différence aux côtés de Free. Ainsi, la startup propose son Pack Essentiel avec ses cinq objets connectés pour 249 euros et son service Qiara Ultra pour 19,99 euros par mois sans engagement, quand les prix habituels du marché peuvent vite atteindre le millier d’euros pour s’équiper, 300 euros pour installer le dispositif de télésurveillance et 50 euros par mois pour bénéficier des services d’urgence. Bonne nouvelle pour les abonnés Freebox, ils pourront bénéficier d’une ristourne de 20 % sur l’équipement et les abonnements de Qiara. Le Pack Essentiel de la jeune pousse française tombe ainsi à 199 euros.

Source : maddyness.com

 

Pour le Gemme, le modèle vertueux doit être étendu aux hybrides et aux biosimilaires

Représentant les industriels du générique (Gemme), Sébastien Michel croit aux leviers de croissance que constitueront demain les hybrides et les biosimilaires, à l’instar de ce qu’apporte aujourd’hui le médicament générique à l’économie officinale. Ils seront par ailleurs sources d’économie pour le système de santé et synonymes d’une meilleure prise en charge pour le patient.

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/video-pour-le-gemme-le-modele-vertueux-doit-etre-etendu-aux-hybrides-et-aux-biosimilaires?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240325%5D&utm_content=20240325&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Pour NèreS, l’économie officinale sera composée demain de trois sources de revenus

Son revenu proviendra de trois sources différentes, comme l’explique Luc Besançon, délégué général de NèreS, (association représentant les laboratoires de produits de santé de 1er recours disponibles en pharmacie sans ordonnance). Il sera à la fois assuré par une rémunération basée sur les honoraires, par une marge indexée au prix du médicament et, enfin, par une prise en charge des coûts de structures. À l’image des honoraires de garde actuellement en vigueur, des honoraires spécifiques seront versés à l’officine en contrepartie d’une permanence des soins dans un territoire donné.

Lien vers l’article du quotidien : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/video-pour-neres-leconomie-officinale-sera-composee-demain-de-trois-sources-de-revenus?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240326%5D&utm_content=20240326&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

“Il est crucial d’arrêter le sacrifice d’étudiants” : le collectif Pass/LAS réclame une réforme urgente

“Nous ne sommes pas un modèle à détruire, mais à parfaire”, lance le collectif national Pass/Las, dans une tribune publiée ce mercredi 20 mars par Egora. Constitué de parents et de carabins, il milite contre la réforme du premier cycle des études de médecine (R1C), mise en place en 2020. “Nos aspirants étudiants ont besoin d’un supplément d’humanité de notre part, non d’une maltraitance institutionnelle”, écrit l’association, qui propose l’instauration d'”un système unique aux règles censées, rationnelles” et “communes”.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Les nouvelles solutions de Tessan pour l’officine

Entretien avec Jordan Cohen son fondateur à Pharmagora : 

https://youtu.be/LkR3KAVM-ZU?si=NDYqEGPSKBGUco6v

 

CHIFFRES

 

Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire s’est dit “ouvert à tous les débats” pour réduire les dépenses. Il défend notamment l’idée de demander une contribution plus importante aux dépenses des “personnes en bonne santé et qui consomment des médicaments ou qui font beaucoup d’analyses médicales”. Il a en revanche écarté l’idée de moduler les remboursements selon les revenus des patients. Au-delà, l’Assurance-maladie veut inciter les médecins à prescrire moins d’examens médicaux et de médicaments. L’objectif est notamment de réduire de 25% la consommation d’antibiotiques d’ici à 2027 et le nombre de patients polymédiqués de 20%. Source : Le Figaro.

Dans le cadre de la prochaine campagne de vaccination printanière contre le Covid, qui démarrera le 15 avril 2024, le portail de commande des vaccins de Santé Publique France sera ouvert du vendredi 29 mars au mardi 2 avril pour une livraison des doses les jeudi 11 et vendredi 12 avril.

 Les vaccins disponibles sont Comirnaty de Pfizer BioNTech et Nuvaxovid de Novavax. Ce dernier a reçu un avis favorable au remboursement de la Haute Autorité de santé (HAS) le 20 mars dernier. Source : le moniteur des pharmacies.

60% de la vaccination a eu lieu en officine contre 51% la saison dernière soit une croissance de près de 10 points. En Ile-de-France et Auvergne-Rhône Alpes, les taux de vaccination par le réseau officinal sont supérieurs à 60% respectivement 72% et 63%. Source : GERS Data

En France, seuls 5% des emplois seraient remplaçables par ces nouvelles technologies. Il s’agit notamment de postes de gestion administrative ou de marketing. Si les professions dites “intellectuelles” sont moins à risque, certaines tâches n’en demeurent pas moins exposées par l’IA générative. Source : la Tribune.

75 % des Français souhaitent une hausse du budget de la santé, devant l’éducation (60%) et la sécurité (54%), selon un sondage Viavoice réalisé pour Libération.

L’État souhaite réaliser des économies sur le compte personnel de formation (CPF). Dès le 1er mai, un reste à charge de 100 euros devrait ainsi être demandé aux personnes formées. Les demandeurs d’emploi seront exonérés du reste à charge. Les formations, financées par le CPF, coûtent en moyenne 1.560 euros, mais les cours de langue sont plus chers. Source : France info.

Rifadine 2 % sirop : sa dispensation en tension est encore plus restreinte. Un dépannage d’urgence peut être obtenu à l’aide d’un formulaire spécifique. Face à une ordonnance de Rifadine sirop, le pharmacien devra contacter le médecin afin de connaître l’indication thérapeutique justifiant la prescription. Le formulaire complété et l’ordonnance sont à envoyer par mail à question@sanofi.com. Le service d’information médicale du laboratoire avisera l’officine de la suite donnée à sa demande. Source : le moniteur des pharmacies.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour blessures involontaires et tromperie après des plaintes de patients concernant les effets secondaires des Fluoroquinolones et sur des prescriptions abusives. En 2023, une étude de l’agence européenne du médicament (EMA) évaluait à 2/3 le nombre de prescriptions hors indications prévues par les recommandations. Source : le moniteur des pharmacies.

Le gouvernement a présenté la nouvelle grille 2024 des tarifs des hôpitaux. Elle propose une hausse moyenne de 4,3% des principales activités, dites “MCO” (médecine, chirurgie et obstétrique) pour les établissements publics et privés non lucratifs, mais seulement de 0,3% pour ceux qui appartiennent au secteur privé lucratif. L’hospitalisation à domicile sera également revalorisée, pour “favoriser son développement et tout particulièrement celui des prises en charge de soins palliatifs”, précise L’Express.

Déjà plus de 10 000 enfants ont été sevrés grâce à Clipp®, première tétine de sevrage qui en janvier 2023 bouclait sa campagne de crowdfunding et recevait la même année la médaille d’argent au Lépine des inventeurs. « Après avoir utilisé les cinq collerettes sur un mois, il n’en veut plus, plus de tétine, sans aucuns pleurs » témoigne une maman.  « En à peine deux mois, mon fils de trois ans, après la 4ème collerette, me l’a donnée en me disant qu’il n’en avait plus besoin », commente un autre parent. Clipp® est disponible pour les pharmacies d’officine et via le site pharmazon. Source : pharm-enews.fr

16 % de la population mondiale était touchée par le surpoids ou l’obésité en 2022, soit plus d’1 milliard de personnes, selon une récente étude publiée dans le Lancet. Entre 1990 et 2022, ces taux ont notamment été multipliés par quatre chez les enfants et adolescents (de 2,1% à 9,3% pour les garçons et de 1,7% à 6,9% pour les filles).

La présidente d’UPSA a confirmé au Républicain que le laboratoire lot-et-garonnais sera le premier à fabriquer du paracétamol entièrement français, d’ici la mi-2025. Le principe actif, actuellement importé par avion depuis les États-Unis, devrait alors être produit sur son site du Passage, tout près d’Agen. “C’est un cercle vertueux. En produisant tout en France, on participe au développement de la résilience sanitaire et industrielle du pays, on réduit notre empreinte carbone, on crée de l’emploi…”, indique Isabelle Van Rycke. Cette démarche, c’est “le grand plan UPSA 2027” dont l’objectif et de produire plus et plus vert en restant local.

16,7 millions de préservatifs ont été distribués gratuitement en pharmacie aux moins de 26 ans depuis le 1er janvier 2023, s’est félicité, ce dimanche, Emmanuel Macron.

Alcediag annonce la commercialisation en France du MyEDIT-B, premier test sanguin permettant d’aider à diagnostiquer le trouble bipolaire, à partir du 1er avril.Le test s’adressera aux personnes souffrant d’un épisode dépressif caractérisé. Il s’agit du premier test sanguin permettant de différencier la dépression du trouble bipolaire. En moyenne, une personne atteinte d’un trouble bipolaire met huit à dix ans avant d’être diagnostiquée, et la maladie est souvent confondue avec la dépression. Détail non négligeable : le test coûte 899 euros et n’est pour le moment pas remboursé par la Sécurité sociale. Source : 20 minutes.

33 % : c’est le taux d’emploi des 60-64 ans d’après la ministre du Travail, Catherine Vautrin, qui en fait dans le JDD l’une de ses priorités pour les prochains mois.

Le mois de février enregistre une progression de + 7.94 % avec de grosses disparités d’une officine à l’autre. Les petites officines sont à la peine alors que celles de plus de 2 000 000 d’euros performent et confirment la fracture observée depuis plusieurs années. Les médicaments chers (> 1930 euros) poursuivent leur croissance (+ 18.32 %) et contribuent grandement à l’évolution du chiffre d’affaires vignetté (+ 9.37 %). Source : Barofar LLA février 2024.

Les fraudes à l’assurance-maladie ont atteint un nouveau record en 2023 avec près de 466 millions d’euros de préjudice. Dont 60 millions sont liés à des infractions commises par les pharmaciens. Cependant, en nombre, plus de la moitié des fraudes détectées était le fait des assurés (54 %) mais pour un montant moindre : le préjudice financier par les assurés s’élève à 91,1 millions d’euros (+33 % par rapport à 2022), dont 27,5 millions d’euros de fraude aux droits à l’assurance-maladie (C2S, etc.). Source : le quotidien du pharmacien.

Un an après avoir mené une première campagne pour inciter la population à faire mesurer sa glycémie, à l’officine ou ailleurs, les pharmaciens du Grand Est proposent des entretiens rapides à leurs patients diabétiques, basés sur un jeu de cartes qui leur permettra de faire « le tour de (leur) diabète en 300 secondes ». Dès à présent, 16 officines de la région expérimentent cette opération originale, avant une généralisation prévue en cas d’évaluation positive du programme. Source : le quotidien du pharmacien.

Les jeux vidéo pour faciliter l’apprentissage des enfants victimes de troubles du neurodéveloppement, c’est le projet de Poppins, qui a été conçu pour les 7-11 ans présentant des difficultés d’apprentissage. Présentée comme une façon de “rééduquer les troubles de l’apprentissage” cette méthode prend la forme d’une application disponible sur tablettes et smartphones. Elle réunit plus de 25 jeux et s’adapte à divers troubles, dont la dyslexie (trouble de la lecture), la dyscalculie (trouble du calcul), la dysorthographie (trouble de l’écriture), la dysphasie (trouble du langage oral) et la dyspraxie (trouble visuo-spatial et du geste). Elle est facturée à partir de 312 euros par an, 180 euros pour six mois, ou encore 117 euros pour un trimestre. Sur son site, l’entreprise promet toutefois un accès gratuit aux “familles les plus modestes”. Source : BFMTV.

Le marché des médicaments anti-obésité devrait atteindre 100 milliards de dollars d’ici 2030 selon Goldman Sachs, des montants qu’a bien noté Amazon Pharmacy. Plus de quatre ans après son lancement, la filiale a encore du mal à convaincre et, face aux officines traditionnelles de CVS Health et Walgreens, elle essaie péniblement de tirer son épingle du jeu. De façon générale, le modèle de la vente en ligne de médicaments ne décolle pas outre-Atlantique, où moins de 9% des délivrances concernent des commandes effectuées sur internet. Dès lors, il devient évident que le premier acteur qui parviendra à s’imposer est assuré de truster ce jeune marché. Gare à Amazon et son appétit insatiable! Source : tic pharma.

 

GROUPEMENTS

 

Intervention des coopératives adhérentes de Federgy aux amphis de l’Officine

Valérie Kieffer, Vice-présidente de Federgy et Présidente de Giphar est intervenue aux côtés de Luc Priouzeau, Président de Giropharm et de Jean-Pierre Dosdat,  Président du Conseil de Surveillance de la Coopérative Welcoop à la table ronde des amphis de l’officine sur la place des pharmaciens dans la gouvernance des coopératives. Les forces du modèle coopératif sont notamment les suivantes : c’est un modèle démocratique, un adhérent=1 voix, la gouvernance est assurée par les pharmaciens, ce sont eux qui déterminent la stratégie, elles sont un véritable couteau suisse en proposant tous les services dont le pharmacien a besoin, en agissant comme un facilitateur au quotidien.

Source : Linkedin VK.

Lien vers le replay des amphis : https://www.voxpharma.fr/amphisdelofficine

Lien vers l’article du moniteur des pharmacies :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/financiarisation-du-milieu-officinal-l-ouverture-du-capital-des-cooperatives-de-pharmaciens-est-elle-envisageable.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Astera lance UniQ pour les pharmacies de plus de 4 millions d’euros

Le groupe Astera (Santalis, Paraph) lance la création du groupement UniQ, dédié aux pharmacies de plus de 4 millions d’euros de chiffre d’affaires annuels. Lancé début 2024, UniQ est le nouveau groupement du groupe Astera, qui englobe déjà Santalis (666 officines en France et 250 en Belgique) et Paraph, acquis fin 2023 et qui compte une centaine d’adhérents dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. UniQ se distingue aussi par un concept « en rupture » par rapport au monde de la pharmacie, avec des tons chauds, roses, violets et orange, un bandeau d’enseigne blanc, une lettrine gris anthracite et un covering extérieur personnalisé pour chaque pharmacie. Enfin, si le groupement s’adresse aux pharmacies de 4 millions d’euros et plus, aucune taille de surface minimale n’est exigée. En outre, l’enseigne n’est pas obligatoire, même si la visibilité d’UniQ sur les murs, présentoirs et linéaires est exigée.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Giropharm lance Girosignature, son offre de services « all inclusive »

Dans un contexte économique difficile à cerner pour les pharmacies, Giropharm a lancé en début d’année une nouvelle offre de services à destination de ses adhérents. Baptisée « Girosignature », il s’agit d’une offre « all inclusive », qui incorpore l’intégralité des options de services du groupement (catalogue de formations pour le titulaire et l’équipe officinale, conseiller en développement officinal dédié, audit RH, plan d’animations, pack de services digitaux, carte de fidélité, accompagnement de mise en conformité RSE, etc.). L’abonnement à « Girosignature » est de 690 euros par mois, contre 484 euros pour « Giroperformance », l’autre panel de services du groupement, qui consiste en une offre personnalisée (au lieu de tout-en-un) mais dont chaque service est payant. Actuellement, 150 adhérents sont engagés dans « Girosignature » et 350 dans « Giroperformance ». Gilles Unglik défend le modèle de la nouvelle offre : « Il y a en tout 27 000 euros de services inclus dans cette dernière, et elle permet 20 000 euros de marge additionnelle en moyenne par an et par rapport aux adhérents qui ont souscrit à Giroperformance », assure-t-il, expliquant ce bénéfice notamment grâce aux conditions commerciales négociées auprès des laboratoires.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Jean-Claude Pothier (DPGS) élu à la tête d’Apsagir

La fédération APSAGIR, fruit de l’union entre Apsara* et Agir Pharma**, a élu à sa tête Jean-Claude Pothier, président du groupement DPGS, pour une durée de trois ans. Onze directeurs généraux (un par groupement) ont également été élus pour constituer le conseil général de la fédération, qui décidera mi-avril des premières futures actions et stratégies d’APSAGIR.

* DPGS – Pharm & Free – Pharmasud – Orphie – Unipharm Grand Ouest – Unipharm Loire Océan – Unipharm Normandie-IDF.

** Cap’Unipharm – Excel Pharma – Les Officinales (ex PUC Pharma) – Objectif Santé – Tag Pharm.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Avec Oncle Pharm, Leadersanté fait évoluer son booster d’apport

Le groupement LeaderSanté lance en mars 2024 un nouveau système de booster d’apport. Baptisé « Oncle Pharm », il complète l’offre actuelle du groupement (qui a aidé plus d’une centaine de pharmaciens), offrant une alternative aux officinaux souhaitant s’installer. Le dispositif, uniquement accessible aux adhérents Leadersanté, s’applique à tous les projets d’installation ou de réinstallation avec ou sans pharmacien investisseur. À la différence des boosters d’apports classiques, « Oncle Pharm » est directement alimenté par Leadersanté, qui emprunte l’argent lui-même et le prête aux pharmacies, à un taux équivalent aux banques (3,5/4 %).

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Objectif Pharma met en place des entretiens personnalisés

Objectif Pharma, groupement de pharmaciens d’officine et filiale de La Coopérative Welcoop, a mis en place un dossier de formation à la sensibilisation à l’endométriose auprès de ses 500 pharmacies. Objectif de l’initiative, permettre aux équipes officinales de mieux comprendre cette pathologie, qui touche en moyenne, en France, 1 femme sur 10 en âge de procréer (soit près de 2,5 millions) et qui peut devenir un facteur d’infertilité pour environ 30 % d’entre elles. Grâce à ces formations, les pharmaciens sont en mesure de proposer à leurs patientes un entretien personnalisé, réalisé directement au comptoir, dans le but de détecter une potentielle endométriose et de les orienter vers une prise en charge adaptée. Ce nouveau service rejoint durablement ceux déjà proposés par le groupement, qui espère ainsi diminuer l’errance médicale des patientes touchées par la maladie.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Act Pharmacie consolide son offre

Lancé en avril 2023 par Lucien Bennatan, Willy Hodin et Dominique Brasseur (également cofondateurs du groupe PHR en 1991), le réseau Act Pharmacie s’est attaché durant l’année 2023 à multiplier les partenariats. Objectif du groupement aux 64 adhérents : rivaliser avec les plus gros et anciens réseaux en termes d’offres d’achat, de produits (hygiène, autotests, compléments alimentaires) et de services. Act Pharmacie compte aujourd’hui 69 laboratoires partenaires, contre 40 fin 2023 et 15 lors de sa création. Le réseau s’est également associé à 17 prestataires de services (marketing, Intelligence Artificielle, communication, RH, numérique…), contre 5 lors de sa fondation, et à 2 grossistes répartiteurs. Afin de mettre en avant ses produits, Act Pharmacie a lancé en février 2024 sa première MDD, Alovie, qui comprend une centaine de références (produits d’hygiène, shampoing, savon, autotests…), dont la majorité est accessible aux pharmacies extérieures au groupement.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

PharmaVie diversifie sa gamme de compléments alimentaires

Le groupement PharmaVie diversifie sa gamme de compléments alimentaires en lançant deux nouvelles galéniques, des gummies et un spray sommeil à la mélatonine. La première gamme est composée de quatre spécialités : Ongles & cheveux (force & vitalité), 40 gommes sur 20 jours (13,50 euros), Mélatonine (facilité d’endormissement), 30 gommes sur 30 jours (9,95 euros), Multivitamines Enfants (croissance & vitalité), 30 gommes sur 15 à 30 jours (6,90 euros) et Energy C (forme & vitalité) 30 gommes sur 30 jours (9,90 euros). La seconde galénique consiste en un spray sommeil à base de mélatonine, coquelicot et vitamine B6 conçu pour faciliter l’endormissement (9,50 euros).

Source : le quotidien du pharmacien.

 

NOMINATION

 

Le nouveau poste de présidente de Roselyne Bachelot

Roselyne Bachelot a été nommée présidente du comité d’histoire des administrations chargées de la santé le 18 mars dernier. Ce comité a notamment pour mission de reconstituer l’histoire de la politique publique de la santé et d’approfondir les connaissances historiques sur le rôle du ministère de la santé, notamment en matière de gestion des crises sanitaires. 

Lien vers l’article : 

https://www.egora.fr/actus-pro/politiques/le-nouveau-poste-de-presidente-de-roselyne-bachelot?utm_medium=gms_egora&utm_source=email&utm_campaign=En+Bref+-+mercredi+27+mars+202420240327&sc_src=email_4258621&sc_lid=154902997&sc_uid=qi7DNXh4D7&sc_llid=28374&sc_eh=eec6e1764e956bfa1

 

AILLEURS

 

« Pharmacy first », la dispensation sous protocole made in England

Après le pharmacien prescripteur en centre de santé ou cabinet médical, l’Angleterre invente « Pharmacy first » qui autorise le pharmacien d’officine à dispenser sans ordonnance certains médicaments à prescription médicale obligatoire. C’est un succès. Le champ d’action du pharmacien anglais y est plus large qu’en France. « Pharmacy first » concerne 7 situations courantes : l’otite moyenne aiguë (1 à 17 ans), l’impétigo (≥ 1 an), les piqûres d’insecte infectées (≥ 1 an), le zona (≥ 18 ans), les sinusites (≥ 12 ans), les maux de gorge (≥ 5 ans) et les cystites non compliquées de la femme (16 à 64 ans). En pratique, les pharmacies disposent de salles de consultation privées et reçoivent avec ou sans rendez-vous. Après la consultation, la pharmacie envoie une notification au médecin généraliste du patient le jour même ou le jour ouvrable suivant. La mission est rémunérée 15 £ (17,50 €) et la pharmacie s’engage à réaliser un nombre minimum de consultations par mois (5 à partir d’avril, 30 à partir d’octobre 2024), sans dépasser les 3 000 consultations mensuelles. « Cela, en plus de l’extension des services de contrôle de la pression artérielle et de contraception en pharmacie, permettra d’économiser jusqu’à 10 millions de rendez-vous de médecine générale par an », se félicite le NHS, qui communique sur ce sujet via des spots publicitaires à la télévision. Dans les 3 premiers jours, 3 000 consultations ont été enregistrées. Plus de 10 000 pharmacies anglaises sont déjà engagées.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

L’Italie veut proposer une couverture santé payante à ses expatriés

Le parti politique de la présidente du conseil Giorgia Meloni, Frères d’Italie, propose ainsi d’instaurer une contribution optionnelle de 1.500 € par an aux expatriés italiens pour qu’ils puissent continuer à se soigner en Italie. Selon la loi, les Italiens qui partent s’installer dans un autre pays doivent s’inscrire sur un registre spécifique (l’Aire). Ils perdent alors automatiquement leurs droits à l’assistance sanitaire publique. D’où ce texte, également soutenu sur le principe par l’opposition de gauche, qui cible en priorité les expatriés installés dans des pays où le système de santé est de moins bonne qualité qu’en Italie. Ses défenseurs estiment entre 5 et 8 milliards d’€ les recettes supplémentaires qui pourraient être amassées par l’État chaque année. Mais certains doutes de l’impact réel de cette mesure. Sur les 12 millions de personnes inscrites à l’Aire, une bonne partie vivent dans des pays éloignés, comme l’Argentine et le Brésil, et sont souvent des descendants des émigrés du début de XXe siècle qui ont gardé la nationalité, transmise à travers le droit du sang. Les principaux concernés pourraient donc être les Italiens résidant en Europe, mais qui bénéficient déjà d’une couverture maladie dans leur nouveau pays.

Source : l’Opinion.

 

En Italie aussi, les pharmaciens manquent à l’appel

Après la pénurie de médecins et de médicaments, la carence de pharmaciens. L’Italie comme la France mais aussi l’Allemagne et plus loin encore, le Québec par exemple, tire la sonnette d’alarme. L’Italie serait-elle en train de s’acheminer vers une pénurie de pharmaciens ? C’est du moins ce qu’affirment certains ordres régionaux de pharmaciens car si le nombre d’officines reste stable avec 19 997 pharmacies, en revanche, les candidats au métier ne se bousculent plus. Le secteur peine à attirer les jeunes et à fidéliser des salariés découragés par de faibles rémunérations et l’absence d’avancement professionnel. La situation est particulièrement dramatique dans certaines régions comme le triangle du Frioul-Vénétie-Julienne (nord) où quelque 200 pharmaciens manquent désormais à l’appel. Dans le centre du pays à Bologne, le scénario est identique tout comme dans les régions du sud et certaines officines envisagent de réduire leurs heures d’ouverture. Pour inverser la tendance et inciter les jeunes à choisir l’officine, il faudrait en premier lieu rehausser les salaires insuffisants par rapport à la surcharge de travail, notamment depuis la pandémie. « En Italie, le salaire moyen d’un pharmacien est à 1 400 euros net et 1 600 euros net avec dix ans d’ancienneté, c’est trop peu par rapport à nos conditions de travail, les jeunes pharmaciens préfèrent opter pour le travail en entreprise ou l’enseignement » explique une pharmacienne. Selon l’Association nationale des pharmaciens non titulaires d’une officine (Conasfa), 3 pharmaciens sur 4, soit 74 % des personnes interrogées, seraient prêts à quitter l’officine et à travailler dans le public ou dans les entreprises pharmaceutiques.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Royaume-Uni : Le NHS alerte sur une pénurie de médicaments vitaux pour les problèmes respiratoires chroniques

Les médecins sont appelés à rationner la forme liquide du salbutamol, qui joue un rôle essentiel dans le traitement de l’asthme, de l’emphysème et de la bronchite, après une alerte nationale “critique pour la sécurité”. La pénurie est si grave qu’il a été conseillé aux hôpitaux de “passer des commandes urgentes pour des importations non autorisées” du produit, sans attendre l’épuisement de leurs stocks. “On nous demande de le rationner, de ne pas l’utiliser lorsque c’est possible et de recourir à des alternatives. Il ne s’agit pas d’une crise pour le moment. Mais il est inquiétant qu’un médicament vital comme celui-ci soit rationné”, s’inquiète un médecin spécialiste interrogé par le Guardian.

Source : le Guardian.