Actualités du 26 août au 6 septembre 2024

GOUVERNEMENT

 

Michel Barnier Premier ministre

Deux mois après les législatives, qui ont vu la gauche l’emporter, Emmanuel Macron a choisi une figure des Républicains pour former un gouvernement. “L’élection est volée”, a dénoncé le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon après l’annonce de la nomination de Michel Barnier à Matignon. Emmanuel Macron “continue de se vivre comme un autocrate. En nommant Michel Barnier, le président refuse de respecter la souveraineté populaire et le choix issu des urnes”, avait réagi juste avant la cheffe des députés LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, appelant à se mobiliser “contre ce coup de force inacceptable dans une démocratie” lors de la manifestation du 7 septembre. Le RN attendra la déclaration de politique générale pour se positionner. Interrogé sur une censure éventuelle en cas de nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre, l’entourage de Marine Le Pen a annoncé à france info attendre la déclaration de politique générale pour se positionner. Le chef du Rassemblement national, Jordan Bardella, a confirmé ces informations et assuré sur X que son parti “jugera sur pièces son discours de politique générale”. Par ailleurs, l’annonce du gouvernement, ce ne sera, en tout cas, pas pour tout de suite. “Le PM se laisse le temps de constituer son équipe”, nous précisait hier soir l’un des conseillers de Barnier, insistant sur “son style” et ses talents de “négociateur”.

Sources : France info et Politico.

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Regroupements : pas d’incidence sur le maillage ?

Philippe Besset estime, lui, que les regroupements n’ont aucune incidence sur le maillage. « Quand deux confrères installés se regroupent, c’est une bonne chose car la nouvelle officine sera plus forte et plus facilement cédable, à l’heure où de plus en plus de petites officines de campagne n’arrivent plus à trouver preneur, rappelle le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Mais cela ne joue pas sur le maillage. En revanche, lorsque le regroupement s’effectue entre deux pharmacies de villages voisins, c’est un problème pour le maillage puisque l’un des deux se retrouvera sans pharmacie. » Alain Grollaud, le président de Federgy, considère, lui aussi, que les regroupements ne sont pas adaptés aux pharmacies seules au village. « Dans ce cas de figure, les antennes de pharmacies, que nous défendons depuis plus de dix ans à Federgy, et qui sont en train d’être expérimentées dans plusieurs régions, constituent à nos yeux une alternative beaucoup plus intéressante, explique-t-il. Elles permettent de maintenir une présence pharmaceutique dans le village. » Cette position est partagée par l’Ordre, l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). La FSPF est, elle aussi, favorable aux antennes, « mais reste dubitative », tempère Philippe Besset.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

À Cozzano, la première antenne de pharmacie de France prend ses marques

Le 24 juillet, un événement important pour l’officine française s’est produit. C’est en effet ce jour-là qu’a été inaugurée la toute première antenne de pharmacie du pays, dans le village corse de Cozzano. Un soulagement pour les 280 habitants de cette commune de moyenne montagne, qui vivaient depuis 5 ans à près de 40 minutes de voiture de l’officine la plus proche. Un défi important à relever aussi pour Vivien Delpoux et son équipe, qui ont accepté d’assumer une mission loin d’être de tout repos. L’expérimentation doit normalement durer 3 ans. Le titulaire de Santa-Maria-Siché a reçu des aides à l’installation de la part de l’ARS, les locaux sont mis à disposition par la mairie, au moins pendant les trois premières années. Vivien Delpoux n’a donc pas à payer le loyer, ni l’eau et l’électricité mais d’autres frais sont à sa charge, notamment le système informatique, les frais d’essence et bien sûr les salaires. Par ailleurs, après la Corse dont la première annexe de pharmacie a ouvert le 24 juillet à Cozzano, c’est au tour de cinq autres régions d’être sélectionnées pour participer à l’expérimentation article 51 portant sur l’ouverture d’antennes de pharmacie, un dispositif inscrit à la loi Valletoux. La région Auvergne-Rhône-Alpes, la Bretagne, le Centre-Val de Loire, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Occitanie vont pouvoir offrir cette solution – à titre expérimental et pour une durée de trois ans – aux communes dont la pharmacie a fermé ses portes. « Tous les projets devront être soumis dans les dix-huit mois qui suivent l’ouverture de l’annexe de Cozzano », précise Lucie Bourdy-Dubois, présidente de la commission Métier pharmacien au bureau de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Accès aux études de médecine : on fait le point sur ce qui change en Pass/LAS

Début juillet, le Gouvernement a remanié la réforme du premier cycle des études de santé. Depuis son entrée en vigueur en 2020, certaines de ses modalités, en particulier celles concernant les épreuves orales d’admission, étaient largement décriées. On notera le principal changement pour les étudiants : la pondération des oraux à 30 %. Principal point de tensions ces dernières années : la pondération des épreuves orales d’admission en deuxième année des études de santé est désormais fixée à 30% de la note globale classant les élèves. Une variation de plus ou moins 5% reste possible, selon les universités.  Jusqu’alors, cette pondération oscillait entre 30 et 70% de la note finale – qui comprend les épreuves orales et d’autres écrites, dites de “premier groupe” – en fonction des établissements. Par ailleurs, les textes publiés début juillet confirment la possibilité pour un étudiant de bénéficier d’une dérogation permettant une troisième candidature, sous conditions. Celle-ci peut être accordée par “le président de l’université sur proposition du ou des directeurs concernés des unités de formation et de recherche de médecine, de pharmacie, d’odontologie, du directeur de la structure de formation en maïeutique ou du directeur de la composante concernée”, détaillent les textes.  Elle doit toutefois être justifiée par des circonstances exceptionnelles, liées notamment à l’état de santé de l’étudiant, “à ses conditions matérielles d’études, à sa situation personnelle ou tout autre motif dûment justifiés, [qui] ont affecté les chances réelles et sérieuses dont il disposait pour accéder en deuxième année du premier cycle des formations de médecine, de pharmacie, d’odontologie ou de maïeutique”, précisent les nouveaux textes. 

Lien vers l’article d’Egora : https://www.egora.fr/etudiants/etudes-de-medecine/acces-aux-etudes-de-medecine-fait-le-point-sur-ce-qui-change-en

 

L’USPO passe à l’acte

L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) avait fait part de son intention dès le mois de juillet à la suite de la parution des textes. Mardi 3 septembre, son cabinet d’avocats a déposé un recours en annulation du décret et de l’arrêté territoires fragiles du 7 juillet. Sont notamment remis en cause par l’USPO le manque de clarté du mode de calcul des pourcentages attribués à chaque territoire, un flou qui pourrait poser problème en matière d’égalité de traitement entre les territoires. Le critère de l’âge figurant parmi les quatre critères non cumulatifs retenus pour caractériser un territoire fragile est également remis en cause. Il est fixé à 65 ans pour le pharmacien titulaire, « sachant que de très nombreux pharmaciens ne partiront pas en retraite avant 67 ans afin d’avoir tous leurs trimestres de cotisation pour toucher une retraite à taux plein » soulignait le syndicat dans un communiqué du 23 juillet.

Source : pharm-enews.fr

 

Google accorde un délai à Pharmazon, mais rien n’est réglé

Malgré les engagements de Sébastien Missoffe, directeur général de Google France, auprès d’Audrey Lecoq, la fondatrice de Pharmazon, « d’étudier son cas », le géant du numérique ne lui accorde pour l’heure qu’un court délai pour se conformer à ses nouvelles règles. Google a accordé à Pharmazon un délai de 28 jours (à compter du 27 août 2024) avant de lui fermer son compte Google shopping. D’ici là, l’équipe de Pharmazon se tient prête à étudier toutes les propositions de Google, sauf à celle de renier à son modèle qui repose sur 1200 pharmacies partenaires.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Lits médicaux : la politique de baisse tarifaire du CEPS se poursuit ! 

Par un avis paru au Journal officiel du 3 août dernier, le Comité Économique des Produits de Santé (CEPS) a acté une nouvelle baisse de la tarification des lits médicaux.

Depuis le 16 août dernier :

  • le forfait de location hebdomadaire du lit médical standard passe d’un montant initial de 12,60 euros à 12,35 euros ;
  • pour le lit médical bariatrique (+ 135 kg), le tarif de la location passera de 24 euros à 23,28 euros.

Une nouvelle baisse tarifaire entrera en vigueur au 16 août 2025 pour atteindre 12,22 euros pour un lit standard et 22,81 euros pour un lit bariatrique (+ 135 kg).

La FSPF regrette l’absence de concertation avec les représentants des pharmaciens d’officine alors que la profession constitue un pilier important du maintien à domicile.

 La FSPF :

  • appelle solennellement le ministère de la Santé à renoncer à ces mesures néfastes qui contribuent à fragiliser la profession ;
  • entend saisir le CEPS, sans délai, afin d’attirer son attention sur les effets préjudiciables de ces baisses tarifaires récurrentes.

Source : FSPF

 

Des pistes pour lutter contre le gaspillage des produits de santé

Environ 123 millions d’€ de médicaments et dispositifs médicaux (pansements, sondes et autres petits et gros matériels inutilisés) seraient jetés chaque année en France, selon le syndicat Convergence infirmière qui a lancé une opération “Balance ton gaspi”. Outre leur coût, l’empreinte carbone de ces produits inutilisés s’élèverait à 650.000 tonnes de CO2 par mois. En cause, des prescriptions parfois longues et inadaptées. “Les patients vont avoir des boîtes qui s’entassent. La solution est de prescrire le médicament pour quatre ou cinq jours avec renouvellement si besoin”, explique au Figaro la Dr Eva Kozub, médecin généraliste qui pilote le groupe de travail “santé planétaire” au sein du collège de médecine générale. Afin de mieux lutter contre ce gaspillage, les infirmières proposent à l’Assurance-maladie d’instaurer une consultation en soins infirmiers pour évaluer l’état des stocks chez leurs patients avant chaque renouvellement. Quant aux pharmaciens, ils sont en train de négocier une incitation financière. “L’objectif étant de créer un modèle économique vertueux dans lequel le pharmacien délivre le médicament de façon la plus juste possible”, explique Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France.

Source : le Figaro.

 

Vaccination HPV : de retour au collège

Initiée l’an dernier, la campagne de vaccination des élèves de cinquième contre le papillomavirus humain (HPV) va redémarrer à la rentrée dans les collèges. La campagne est organisée par les agences régionales de santé (ARS) et les rectorats. La vaccination sera proposée gratuitement à tous les élèves entrant en classe de 5e. Elle est réalisée par des professionnels de santé, les deux doses espacées de cinq mois au moins pouvant être administrées sur une ou deux années scolaires selon l’organisation propre à chaque région. Les pharmaciens d’officine peuvent participer à cette campagne au sein des établissements scolaires. Un arrêté publié au Journal officiel du 7 juillet 2024 fixe alors leur rémunération forfaitaire par l’Assurance maladie à 48 € par heure. Les pharmaciens retraités, sans activité professionnelle ou les étudiants en troisième cycle d’études pharmaceutiques percevront quant à eux 32 € par heure.En 2023 la campagne vaccinale contre le HPV, bien qu’entachée par le décès d’un jeune nantais, avait permis une augmentation de la couverture vaccinale chez les adolescents de 12 ans. Mais encore loin de l’objectif de 80 % à l’horizon 2030 fixé par les autorités.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Antimicrobiens vétérinaires : pas de dispensation sans déclaration

C’est un nouvel outil destiné à circonscrire l’antibiorésistance. Déjà utilisée par les vétérinaires, la plateforme Calypso embarque aussi les officines. Les pharmaciens doivent y déclarer systématiquement la délivrance sur prescription vétérinaire de médicaments renfermant un antimicrobien.

Lien vers l’article :

https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/antimicrobiens-veterinaires-une-obligation-de-declaration-par-les-officines.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

Posos injecte la reconnaissance vocale dans son logiciel de prescription médicale

Grâce à un partenariat avec le géant américain Microsoft, la medtech picarde, spécialisée dans l’analyse des prescriptions médicales, va pouvoir intégrer en fin de l’année la reconnaissance vocale à son logiciel. Avec la reconnaissance vocale, le praticien pourra dicter la liste des médicaments à prescrire au logiciel, qui recommandera en temps réel des ajustements selon le profil du patient. Elle prévoit aussi de lancer une nouvelle levée de fonds pour accélérer son déploiement à l’international. Source : les échos.

 

Pharmacylounge lance sa nouvelle application !

L’USPO collabore avec Pharmacylounge, un réseau professionnel sécurisé et éthique pour les acteurs de la pharmacie. La nouvelle application mobile Pharmacylounge est désormais disponible. Pour consulter la vidéo de présentation, cliquez ici : https://www.youtube.com/watch?v=hocVKfu3yz0

Vous pouvez la télécharger sur l’App store et sur Google Play !

 

Nomination de Vincent Bocart à la tête de la nouvelle Direction de l’Engagement du Leem

Vincent Bocart rejoint le Leem (Les Entreprises du Médicament) à partir du 1er octobre 2024 en qualité de Directeur de l’Engagement (Affaires publiques, Communication & RSE). Sous l’impulsion de sa directrice générale Laurence Peyraut et avec le soutien de Thierry Hulot, réélu à la Présidence en juin dernier, l’organisation interne du Leem évolue avec la création au 1er septembre d’une direction de l’Engagement, qui réunit la Communication, les Affaires Publiques et la RSE. Au 1er octobre 2024, Vincent Bocart rejoindra le Leem pour diriger cette nouvelle entité.

Lien vers l’article : https://data.ladn.eu/blog/nominations/nomination-vincent-bocart-direction-engagement-leem/

 

Kétotifène : des collyres désormais délivrés sans ordonnance

Une décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en date du 2 septembre 2024 prononce l’exonération de la réglementation des substances vénéneuses de médicaments administrés par voie ophtalmique renfermant du kétotifène. Pour entrer dans ce cadre, la concentration maximale en principe actif doit être de 0,25 mg/ml et la quantité maximale de principe actif dans un flacon est de 1,25 mg.

En pratique, les collyres suivants peuvent désormais être délivrés sans ordonnance et donc intégrer le conseil officinal :

  • Zagrapa 0,25 mg /ml (flacon de 5 ml) ;
  • Zalerg 0,25 mg /ml (flacon de 5 ml) ;
  • Ketotifene Thea 0,25 mg /ml (flacon de 5 ml).

Les collyres renfermant du kétotifène sont indiqués dans le traitement symptomatique de la conjonctivite allergique saisonnière chez les adultes et les enfants âgés de 6 ans et plus.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Cannabis à usage médical : l’ANSM actualise la liste des pharmaciens participant à l’expérimentation

L’ANSM actualise la liste des pharmacies (pharmacies à usage intérieur autorisées à rétrocéder et officines de villes) au sein desquelles au moins un pharmacien a d’ores et déjà suivi et validé la formation préalable obligatoire et est ainsi habilité à commander et dispenser du cannabis médical.

Au cours de l’expérimentation, les patients pourront solliciter la participation de leur pharmacien de proximité qui, s’il le souhaite, s’engagera dans l’expérimentation sous réserve de suivre et valider la formation préalable obligatoire. Cette liste sera donc enrichie tout au long de l’expérimentation et mise à jour régulièrement sur le site de l’ANSM.

Lien vers la liste : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/cannabis-a-usage-medical-l-ansm-actualise-la-liste-des-pharmaciens-participant-a-l-experimentation2

 

Refonte des « pictogrammes grossesse » : les officinaux invités à se prononcer

Les médicaments vont afficher de nouveaux pictogrammes avertissant d’un risque lorsqu’ils sont administrés pendant la grossesse. Une consultation est ouverte jusqu’au 17 octobre pour savoir ce qu’en pense une large cible de patients et de professionnels de santé.

Lien vers la consultation :

https://w2.logikeo.eu/WebProd/Interview/4DI3QXQ619525TX44DI00FNNQDTGN706

 

CHIFFRES

 

130 officines ont fermé leurs portes en France entre le 1er février et le 1er août, selon l’étude du cabinet La longue vue. En parallèle, le bureau d’études observe l’ascension des mégapharmacies au sein du réseau officinal. Elles sont aujourd’hui 80 à détenir une surface de vente de plus de 300 m2.

13 : c’est le nombre de jours annuels de “congé de santé gynécologique” dont peuvent bénéficier, depuis le 1er septembre, les agentes de l’Eurométropole de Strasbourg souffrant de symptômes liés à la ménopause, de douleurs menstruelles ou d’endométriose, rapporte Libération. Cette expérimentation est une première en France.

Yannick Neuder, médecin, député LR de l’Isère et rapporteur général de la commission des affaires sociales, dénonce dans Le Figaro la suppression d’environ 1.000 postes d’internes à la rentrée. Il a envoyé une demande formelle aux ministres de la Santé et de la Recherche pour la réouverture de postes, en pointant les effets inattendus de la réforme des études de santé. “Il n’est jamais trop tard pour corriger une évaluation qui a été faite sous l’effet de la surprise”, indique-t-il. “Le sujet est d’autant moins marginal que c’est le patient qui paie tout ça en bout de chaîne: 87% du territoire est un désert médical, et c’est une situation qui touche autant les grandes agglomérations que les campagnes.”

Le directeur général de la Cnam, Thomas Fatôme, condamne la menace de grève des laboratoires de biologie médicale du 20 au 23 septembre pour protester contre une baisse des tarifs. Il assume sa stratégie basée sur le protocole d’accord 2024-2026. En l’occurrence, “favoriser un juste recours à la réalisation des actes de biologie médicale”, tout en préservant “une évolution soutenable des dépenses prises en charge par l’Assurance-maladie”. Et invite le secteur à reprendre le dialogue dans le cadre du protocole signé l’été dernier. Source : Le Quotidien du Médecin.

Un homme domicilié en Seine-Saint-Denis a été condamné lundi à 18 mois de prison ferme par le tribunal de Compiègne (Oise), rapporte Le Parisien. Le 29 août, il s’était fait remettre en pharmacie des médicaments contre le cancer coûteux à l’aide d’une fausse ordonnance et d’une attestation de droits appartenant à un autre. Le prévenu avait déjà été condamné deux fois pour des escroqueries à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) et des falsifications d’ordonnances.

Selon une étude publiée dans le British Medical Journal (BMJ), menée dans 20 pays, les femmes médecins présentent un risque de décès par suicide 76% plus élevé que les médecins hommes et la population générale. Les chercheurs estiment que la féminisation qui a progressé dans ce milieu historiquement masculin pourrait être un facteur explicatif. “Les niveaux de soutien sont plus élevés dans les professions mixtes que dans les professions à prédominance masculine”, contextualisent-ils. Source : Le Quotidien du Médecin.

Objectif Pharma devient le 1er groupement de pharmaciens en France à proposer à ses adhérents une solution pour centraliser toutes les données d’achat fiabilisées. 

Lien vers le post :

https://www.linkedin.com/posts/objectif-pharma_innovation-pharmacie-technologie-activity-7235279484394835969-gUY1?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

Depuis le 1ER septembre, il est possible d’être dépisté en France, sans ordonnance, pour quatre infections sexuellement transmissibles (hépatite B, la syphilis, la chlamydia et la gonorrhée) en plus du VIH. Ce dispositif, accessible à tous, est en outre gratuit pour les moins de 26 ans, précise Libération. Si le résultat est positif pour une ou plusieurs IST, le patient est informé et orienté vers des professionnels de santé pour être pris en charge. L’objectif est de “renforcer encore l’arsenal des outils de prévention disponibles”, et de “promouvoir la santé sexuelle de l’ensemble de la population et de réduire la transmission des infections”, indique le ministère de la Santé.

La nouvelle dérive des comptes publics impliquerait désormais plus de 100 milliards d’€ d’économies en quatre ans pour respecter les règles européennes, rapportent Les Échos, qui listent les mesures envisageables. Le journal cite notamment la possible instauration d’une franchise de 1 € sur les dispositifs médicaux. Elle permettrait d’économiser au moins 259 millions par an. “Les dispositifs médicaux sont les seuls biens de santé non soumis à une franchise ou participation forfaitaire”, rappelle l’Igas. L’économie monterait même à 380 millions d’€ si ce plafond était mutualisé avec la franchise sur les médicaments.

L’UFC-Que Choisir dénonce la présence de confiseries aux caisses dans 86% des supermarchés. L’organisation rappelle que le ministère de la Santé a pourtant demandé un engagement contraire aux distributeurs, en 2008. Les professionnels avaient alors joué la carte du volontariat pour “éviter toute contrainte réglementaire”. Par ailleurs, l’association déplore “l’inadmissible ciblage des enfants” du marketing alimentaire. Lien vers l’article : https://www.lefigaro.fr/conso/malbouffe-les-confiseries-de-retour-aux-caisses-de-86-des-supermarches-deplore-l-ufc-que-choisir-20240903

Le nombre de patients de 12 à 25 ans ayant eu recours à des antidépresseurs en France a bondi de 60% entre 2019 et 2023. Une tendance qui inquiète le Dr Xavier Benarous, pédopsychiatre à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, qui a créé un site internet d’aide à la prescription des psychotropes chez l’enfant et l’adolescent. Lien vers le site web : https://www.affep.fr/une-nouvelle-plateforme-daide-a-la-prescription-de-psychotropes-chez-lenfant-et-lado-par-la-sfpeada/

Valneva et son partenaire et actionnaire américain Pfizer ont annoncé mardi des données positives d’immunogénicité et d’innocuité pour l’utilisation d’une deuxième dose de rappel de leur vaccin expérimental contre la maladie de Lyme, VLA15. Ces résultats de phase II ont démontré une forte réponse des enfants, des adolescents et des adultes un mois après une vaccination avec une deuxième dose de rappel de VLA15. “La réponse immunitaire et le profil d’innocuité de VLA15 un mois après avoir reçu cette deuxième dose de rappel étaient similaires à ceux rapportés après avoir reçu la première dose de rappel”, indiquent les deux laboratoires. Source : Ouest-France.

Afin que les pharmaciens soient en règle pour la collecte de leurs DASRI issus de la vaccination, l’USPO a développé un outil de paiement en ligne disponible sur www.uspo.fr. La somme de 60€ TTC est versée intégralement à DASTRI et une facture vous sera éditée. Le paiement pour la collecte 2024 est prolongé jusqu’au 16 septembre 2024 inclus. Pour effectuer le paiement, cliquez ici : https://uspo.fr/dasri-pro/

La Direction générale de la santé a présenté une nouvelle stratégie en faveur de la prévention. Dotée de 170 millions d’€, elle est pilotée par l’Agence de l’innovation en santé (AIS), dans le cadre de France 2030, précise La Tribune.

L’orthopédie représente en moyenne 4 % du chiffre d’affaires des officines et est bien souvent vecteur de marge. En 2020, l’orthopédie représentait un peu plus de 328 millions d’unités vendues pour un chiffre d’affaires (CA) de près de 302 millions d’euros. Les quatre grands acteurs, Thuasne, DJO France avec ses gammes Donjoy et Aircast, SM Europe avec Orliman®, et Innothera avec la gamme Gibaud réalisent à eux seuls plus des trois quarts du CA du secteur. Le marché se focalise sur trois zones du corps avec les ceintures (23 %), les références pour la zone poignet-main-pouce (22 %), et les genouillères et attelles de genou (20 %), soit 65 % du marché de l’orthopédie en officine. 15 % des Français viennent sans ordonnance en pharmacie pour des produits orthopédiques. Source : le moniteur des pharmacies.

«Environ 80 % de la rémunération des pharmaciens dépend de l’Assurance maladie. La gestion du tiers payant constitue donc un enjeu essentiel, surtout quand on sait que le taux de rejet moyen dans les officines oscille entre 2 et 3 %. Dans une pharmacie qui fait 2 M € de chiffre d’affaires (CA), les impayés peuvent représenter une somme comprise entre 40 000 et 60 000 € », rappelle Stéphane Flandrin, président de Santé Pros, une société spécialisée dans la gestion déléguée du tiers payant.

Sans surprise, le coût de la rentrée universitaire est en augmentation cette année, subissant une hausse de 2,72 %. Il dépasse la somme de 3 000 € en moyenne pour un étudiant en deuxième année de pharmacie. Une estimation établie pour la 7e année par l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf). Lien vers le post de l’Anepf : https://fr.linkedin.com/posts/anepf_dossier-de-presse-co%C3%BBt-de-la-rentr%C3%A9e-en-activity-7237030217620357120-0Ui0

Courant septembre, près de 1 500 officines vont pouvoir pratiquer le dépistage ciblé du risque cardiovasculaire en région Hauts-de-France. Il s’agit des pharmacies des départements du Nord, du Pas-de-Calais et de l’Aisne. La démarche initiée en 2019 dans quelques secteurs de cette région va s’adresser aux personnes non ciblées par les bilans de prévention aux âges clés de la vie.

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/risque-cardiovasculaire-le-depistage-en-officine-prend-de-l-ampleur-dans-les-hauts-de-france.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

 

L’ANSM suspend à compter du 21 août 2024 l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de la spécialité Progesterone Retard Pharlon 500 mg/2 ml, solution injectable IM en ampoule (laboratoire Bayer). Ce médicament est indiqué pour prévenir les fausses couches ou l’accouchement prématuré, et dans le traitement de certains troubles gynécologiques et de fertilité, y compris ceux liés à un manque de progestérone. En France, ce médicament n’est plus commercialisé depuis avril 2023. L’ensemble des boîtes encore présentes dans le circuit de distribution ou les pharmacies ont été rappelées depuis le 21 août 2024. Source : Ordre des pharmaciens.

 

Le Prix de l’Ordre récompense des travaux ou actions marquantes qui ont contribué à renforcer le rôle des pharmaciens en matière de santé publique. À partir d’aujourd’hui et jusqu’au 15 septembre 2024, les pharmaciens intéressés peuvent soumettre leur candidature. Ce Prix, qui sera décerné le 25 novembre 2024 à l’occasion de la prochaine Journée de l’Ordre, attribue une récompense de 3 000 € à un pharmacien personnellement engagé dans des actions ou travaux contribuant à renforcer le rôle du pharmacien notamment dans la prévention, la promotion de la santé, l’amélioration des pratiques professionnelles, le dépistage, la qualité des soins ou encore l’éducation thérapeutique des patients. Pour en savoir plus : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/prix-de-l-ordre-2024-ouverture-des-candidatures

 

Le laboratoire Pfizer met à disposition, à compter du 2 septembre 2024, le vaccin Abrysvo pour la prévention des infections par le virus respiratoire syncytial (VRS). Il est actuellement pris en charge à 30 % uniquement pour la protection passive contre la maladie des voies respiratoires inférieures causée par le VRS chez les nourrissons de la naissance jusqu’à l’âge de 6 mois, à la suite de l’immunisation de la mère pendant la grossesse uniquement entre 32 et 36 semaines d’aménorrhée (recommandations de la Haute Autorité de santé du 6 juin 2024). Abrysvo est également indiqué, mais pas (encore) remboursé, pour l’immunisation active des personnes âgées de 60 ans et plus contre la maladie des voies respiratoires inférieures causée par le VRS. Ne figurant pas au calendrier vaccinal, il ne peut actuellement pas être prescrit ni injecté par le pharmacien.

 

Le RN attendra la déclaration de politique générale pour se positionner. Interrogé sur une censure éventuelle en cas de nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre, l’entourage de Marine Le Pen a annoncé à france info attendre la déclaration de politique générale pour se positionner. Le chef du Rassemblement national, Jordan Bardella, a confirmé ces informations et assuré sur X que son parti “jugera sur pièces son discours de politique générale”. Source : egora.

 

14 cas de mpox ont été recensés en France entre le 28 août et le 3 septembre, selon un bilan de Santé publique France. Au total, 143 cas ont été recensés sur le territoire depuis le 1er janvier 2024, ” dont “près de la moitié” en région Île-de-France, précise l’agence.

“36% des Français ont consulté un médecin généraliste pour des maux du quotidien lors de leurs trois dernières consultations médicales”, relève Nères, les laboratoires pharmaceutiques spécialistes des médicaments de premier recours. Ces affections de type rhume, allergie légère ou migraine déjà diagnostiquées pourraient être soignées sans passer par la case médecin, assurent les laboratoires. D’autant que la France figure parmi les pays où les médicaments sont le plus difficilement accessibles sans ordonnance, note Le Figaro. Nères a identifié 99 molécules déjà vendues sans ordonnance dans d’autres pays européens. Si les patients pouvaient les acheter sans consulter leur médecin, la Sécurité sociale économiserait 201 à 377 millions d’€ par an, calcule la fédération. Cette économie provient à 58% des consultations médicales évitées et à 42% du non-remboursement du médicament.

 

En janvier 2024, le cabinet d’expertise comptable AdequA a publié les résultats de son étude statistique réalisée auprès de ses officines clientes. Laurent Cassel, expert-comptable, nous éclaire : « Sur les bilans clos en 2023, le chiffre d’affaires moyen des pharmacies suivies par notre cabinet est de 2,819 millions d’euros. » En d’autres termes, une pharmacie « type » de l’échantillon AdequA vend pour 2,819 millions d’euros de produits et de prestations hors taxes par an. « Le chef d’entreprise doit se fixer comme objectif d’avoir 10 % de son chiffre d’affaires en trésorerie, recommande Laurent Cassel. C’est son matelas de sécurité. » Cette réserve financière va lui permettre de payer les salaires et les fournisseurs sans attendre le paiement des factures que les patients ou l’Assurance maladie lui doivent. « Une faible trésorerie a un impact fort sur le moral du chef d’entreprise qui est toujours sous la pression des entrées et des sorties, avec le stress d’avoir des agios », ajoute-t-il. Source : porphyre.

 

Le réseau cuivre, qui fournit les services internet DSL et téléphoniques, sera progressivement fermé d’ici à 2030. À cette date, le réseau va basculer vers la fibre optique, dont le fonctionnement est plus fiable, rapide et économique. Ce sera donc la fin du fax, encore souvent utilisé par les officines. Source : le moniteur des pharmacies.

 

La titulaire d’une pharmacie de Colomiers (Haute-Garonne) a détourné, pendant 2 ans, environ 400 000 euros, en facturant à la Caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) des médicaments chers qu’elle n’avait ni achetés, ni délivrés. Source : le quotidien du pharmacien.

 

GROUPEMENTS

 

Enquête IFOP pour Lafayette

Selon une enquête Ifop pour Pharmacie Lafayette diffusée ce 4 septembre, plus de 4 répondants sur 10 ont déjà̀ renoncé à se rendre chez le médecin en raison des difficultés à obtenir un rendez-vous rapidement (44 %) ou près de chez eux (40 %). Aussi, 42 % des répondants se sont reportés vers un pharmacien pour un conseil de santé lorsqu’ils ont dû̂ renoncer au médecin faute de disponibilités. Toutefois, pour 8 répondants sur 10, le médecin généraliste reste le plus accessible en cas de besoin d’un conseil immédiat en matière de santé. Mais près de 70 % d’entre eux mentionnent également le pharmacien. À noter que pour les plus jeunes (18-24 ans), le pharmacien est le plus accessible pour obtenir un conseil immédiat (67 %), loin devant le médecin (54 % des répondants). Comme l’ensemble de la population, la catégorie des 25-34 ans privilégie d’abord le médecin. L’enquête montre que 87 % des répondants savent qu’ils peuvent s’y faire vacciner contre la grippe. La possibilité d’un dépistage de l’angine et du diabète est connue par près des deux tiers des sondés.

Pour en savoir plus : https://www.doctissimo.fr/sante/maladies/medecin-specialiste/acces-aux-soins/renoncement-aux-soins-et-penurie-de-medicaments-une-enquete-devoile-une-crise-sanitaire-qui-saggrave/641473_ar.html

 

Cartes de fidélité à l’officine : l’atout anti-inflation

Avec la hausse des prix, les programmes de fidélité des groupements se sont imposés aux yeux des clients comme un moyen de préserver leur pouvoir d’achat. Et pour les pharmaciens, ils constituent un levier précieux de fidélisation permettant de générer du trafic et du chiffre d’affaires additionnel. « Fin 2021, nous avions 372 000 cartes de fidélité enregistrées au sein du réseau. En deux ans, les volumes ont quasiment doublé puisque nous sommes désormais à 721 000. Cela témoigne de la valeur accordée par les patients consommateurs aux programmes de fidélité dans un condiv marqué par un retour de l’inflation. » Cofondateur de Leadersanté, Alexis Berreby n’est pas le seul à dresser ce constat. Tous les groupements et acteurs de la fidélisation que nous avons interrogés ont observé sur la même période une explosion du nombre des porteurs de cartes. « Chez nous, la progression est exponentielle puisque nous sommes passés de 150 000 fin 2020 à près de 520 000 clients encartés », assure Claire Dubernard, la responsable du pôle marketing et communication de Giropharm. De son côté, MyPharm a enregistré une croissance de plus de 125 % en 2023 dans la centaine de pharmacies qui utilisent son programme. Même constat chez Pharmacie Lafayette. « L’an passé, nous avons distribué 17 % de cartes en plus pour atteindre le chiffre de 2,4 millions de clients encartés. Il semble bien que l’inflation ait eu un impact car, au rythme habituel, la progression est plutôt d’une dizaine de points par an », résume Caroline Lapointe, sa directrice marketing, e-commerce et communication. « Suivant les groupements, nous avons des ratios d’utilisation des coupons qui vont de 45 à 75 %, alors que les années précédentes, la fourchette se situait plutôt entre 33 et 66 %. Il y a donc indéniablement une réelle augmentation des usages, explique Yohan Bovar, le président de Mes Avantages. On observe également qu’il n’y a pas d’érosion sur la base des clients fidélisés. Le panier moyen est passé l’année dernière de 22,15 € à 23,86 €, soit une progression de 8 %. Cela montre que dans des univers comme la beauté ou l’hygiène, les clients ont continué d’acheter de la parapharmacie dans les officines. » « La carte de fidélité incite clairement au réachat en suggérant un eff et d’aubaine, confirme Alexis Berreby. Le nombre de visites chez les clients encartés est 30 à 35 % plus élevé que celui des non-encartés. Les programmes de fidélité atteignent donc leur objectif premier de fidéliser la patientèle de la pharmacie. »

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/cartes-de-fidelite-l-atout-anti-inflation.html

 

 Nomination chez Ceido

Le président et le conseil d’administration de ceido ont décidé de nommer Stéphanie BAPT directrice générale opérationnelle de ceido depuis le 3 septembre 2024. Autour de Stéphanie, une équipe renforcée va mettre en place ces projets dès cette rentrée.

Lien vers le post : https://fr.linkedin.com/posts/ceido_annonce-nouvelle-organisation-ceido-activity-7236645417730412544-QWm_

 

Nouveau réseau Apoteca Natura 

L’arrivée du réseau Apoteca Natura sur l’hexagone annonce une nouvelle ère pour la santé et le rôle des pharmacies en France. Le réseau international, regroupant déjà plus de 1 300 pharmacies en Europe, propose une spécialisation sur les principaux besoins de santé et de prévention, la recherche constante d’une intégration complète dans la filière sanitaire et la sélection de l’offre, en privilégiant les produits naturels. Apoteca Natura est né de la vision One Health : il n’existe qu’une seule santé, qu’elle soit humaine, animale ou environnementale. Le fil conducteur de ce modèle est la “Santé Consciente”, qui place le patient au centre et qui se traduit notamment par un renforcement de l’expertise des équipes officinales, en collaboration avec les médecins, dans le respect de leurs rôles au sein de la chaîne de santé. Le tout, bien sûr, dans le respect de la physiologie de l’organisme et de l’environnement.

Source : LPC.

Lien vers le site web : https://www.apotecanatura.fr/ou-nous-trouver/

 

AILLEURS

 

Royaume-Uni : le gouvernement envisage d’interdire de fumer dans certains espaces extérieurs

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre le tabagisme. Il prévoit d’interdire le tabac dans de nombreux espaces publics, dont les terrasses des restaurants et l’extérieur des stades de foot. “Plus de 80.000 personnes perdent la vie chaque année à cause du tabagisme”, a souligné le Premier ministre. “Il s’agit de décès évitables, d’une charge énorme pour le NHS et, bien sûr, d’une charge pour le contribuable”, a-t-il ajouté.

Lien vers l’article : https://www.lefigaro.fr/international/royaume-uni-le-gouvernement-envisage-d-interdire-de-fumer-dans-certains-espaces-exterieurs-20240829

 

Angleterre par manque de moyens, les pharmacies baissent la garde

Confrontées à la stagnation de leurs revenus et à l’augmentation rapide de leurs coûts, notamment de personnel, près du tiers des pharmacies anglaises sont désormais obligées de réduire leurs services aux patients et leurs horaires d’ouverture. Un crève-cœur, car les pharmaciens proposent traditionnellement un grand nombre de services à la population. 30 % des pharmacies ont déjà supprimé certains programmes de vaccination, de suivi pharmaceutique, de consultations officinales et d’aide à l’arrêt du tabac, pourtant rémunérés en honoraires par le NHS. En outre, les titulaires sont de plus en plus nombreux à limiter la présence de leurs adjoints, voire à s’en passer totalement. 23 % des officines ont, de même, mis un terme à leurs services de livraisons à domicile.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Italie : Une enseigne « pharmacies de services » affiche le nouveau champ de compétences des pharmaciens

Depuis plusieurs années, les officines italiennes ont entamé une mutation importante. L’adoption de différents dispositifs leur a permis d’élargir leurs gammes de services et d’intégrer à part entière le parcours de soins. Une enseigne lumineuse additionnelle matérialise ce nouveau positionnement. Quinze ans après l’adoption d’un premier dispositif ministériel élargissant le champ de compétence des officines pour améliorer la qualité de la santé de proximité et désengorger le circuit hospitalier en manque d’oxygène, la situation évolue à nouveau. En effet, un décret adopté à la veille des grandes vacances, permet désormais aux pharmacies qui adhéreront au programme d’élargissement des compétences des officines, de signaler leur présence à l’aide d’une enseigne lumineuse indiquant « pharmacies de services » installée à côté de la traditionnelle croix verte. Selon ce nouveau dispositif, les officines deviendront des relais précieux pour les cabinets médicaux. Pour adhérer au programme « pharmacies de services », les pharmaciens devront obtenir l’autorisation d’exercer leurs nouvelles activités ce qui leur permettra d’avoir accès aux dossiers électroniques des patients. Cette autorisation sera donnée par l’agence régionale de santé. En ce qui concerne les patients, ils pourront se faire vacciner ou recevoir toutes les vaccinations prises en charge par l’assurance-maladie (SSN) mais aussi, réaliser des analyses de sang qui permettront ensuite à leur médecin traitant ou leur spécialiste, de prescrire une thérapie ciblée. À condition toutefois, d’être munis d’une ordonnance rédigée par leur médecin traitant ou leur spécialiste. Les Italiens pourront également choisir un médecin traitant ou un pédiatre pour leurs enfants en officine. Unique contrainte pour les pharmaciens : disposer d’un espace séparé de la partie commerciale…

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Etats-Unis : PfizerForAll

Pfizer a annoncé le 27 août dernier, le lancement de PfizerForAll, une plateforme de santé numérique visant à “simplifier l’accès aux services de santé pour les Américains”. Accessible en ligne, elle offre notamment la possibilité de réserver des rendez-vous de téléconsultation avec des professionnels de santé affiliés, la livraison à domicile de médicaments sur ordonnance et de tests médicaux, ainsi que la programmation de vaccinations contre le Covid-19, la grippe ou encore les infections à pneumocoques.

Source : ticpharma.