Actualités du 26 avril au 3 mai 2024

ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

 

Biosimilaires : pas d’accord sur les marges, pas de signature de l’avenant conventionnel

Qui l’eût cru, l’arrêté sur les marges est devenu l’un des leviers de pression des négociations conventionnelles. D’un côté, l’administration semble vouloir retarder sa signature si les négociations devaient ne pas avancer ; de l’autre, les syndicats menacent de grève en cas de non-signature. La Cnam a également fait part de sa volonté d’intégrer les biosimilaires aux côtés des génériques dans les objectifs de la rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp) des pharmaciens. Mais elle entendrait le faire à enveloppe constante.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Négociations conventionnelles : 8e rencontres avec la Cnam pour rien ?

Le vendredi 26 avril se tenaient les groupes de travail entre les syndicats et la Cnam dans le cadre des négociations conventionnelles. Parmi les sujets évoqués : les messageries sécurisées de santé ou la décarbonation des pharmacies. Thèmes intéressants s’il en est mais les échanges ont duré moins de deux heures. « Les questions prioritaires pour les pharmaciens comme la rémunération ont été abordées… en toute fin de réunion, en à peine quinze minutes. A défaut de propositions chiffrées, la Cnam n’a pas présenté de vision politique claire. L’écologie importerait-elle davantage que la survie des pharmacies ? », s’agace Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Négociations conventionnelles : ne serait-il pas temps de parler argent ?

Le dernier groupe de travail concernant l’avenant économique à la convention nationale pharmaceutique s’est déroulé le mercredi 30 avril 2024. Il a porté sur la pertinence de la délivrance et la lutte contre la fraude. Si la réunion a été constructive, les syndicats déplorent toujours l’absence de discussion sur la rémunération. Sur ce sujet, la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) reste muette. Le nerf de la guerre commence… à coincer ; Parmi les annonces faites par la Cnam sur le sujet de la fraude : le déploiement national du logiciel Asafo permettant la vérification des ordonnances frauduleuses le 12 juin prochain. Cet outil n’est pas encore intégré au logiciel métier mais il devrait selon l’autorité administrative faciliter la vérification des ordonnances potentiellement frauduleuses. « Ces vérifications vont fatalement demander davantage de travail aux pharmaciens. La Cnam envisage une rémunération sous forme de Rosp sans en préciser le montant. Il y a urgence à présenter des propositions concrètes. Les pharmaciens ne vont pas s’emparer de ces sujets sans rémunération idoine », note Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). « A ce stade, je suis d’accord avec tout et avec rien. Seul le package financier global déterminera nos futures positions », conclut Philippe Besset.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Bandelettes de glycémie, anticancéreux, Subutex… Bientôt un compteur en ligne des données de remboursement des patients ?

L’assurance-maladie a annoncé vouloir mettre en place un compteur sur le site « amelipro » qui permettrait aux pharmaciens d’avoir accès aux données de remboursement des patients concernant plusieurs médicaments et produits de santé. Seraient notamment concernés, les bandelettes de glycémie, certains anticancéreux ou encore le Subutex.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/politique-de-sante/bandelettes-de-glycemie-anticancereux-subutex-bientot-un-compteur-en-ligne-des-donnees-de?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240502%5D&utm_content=20240502&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Un calendrier vaccinal 2024 plein de nouveautés

Le nouveau calendrier vaccinal est arrivé, et tend vers la simplification. Il est également marqué par de nouvelles obligations vaccinales et des recommandations supplémentaires, essentiellement chez les plus de 11 ans. La vaccination tétravalente ACWY est désormais recommandée chez tous les adolescents âgés de 11 à 14 ans, en utilisant les vaccins Nimenrix® ou MenQuadfi® ou Menveo®, selon un schéma à une dose, indépendamment de leur statut vaccinal. Cette recommandation sera applicable dès lors que les vaccins concernés seront pris en charge par l’assurance maladie dans le cadre du droit commun.

Pour en savoir plus :

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/les-nouveautes-du-calendrier-vaccinal-2024

 

Les motifs de la future mobilisation

L’USPO appelle à la mobilisation des pharmaciens pour défendre l’accès aux soins et l’avenir de la pharmacie d’officine. Pierre-Olivier Variot, Président de l’USPO revient sur les raisons de la mobilisation.

 

Mon espace santé : un agenda pour retrouver ses rendez-vous de prévention et examens importants

Mon espace santé continue de s’enrichir de nouvelles fonctionnalités pour s’inscrire comme un service au cœur du suivi de sa santé au quotidien avec l’ouverture d’un agenda. Cette fonctionnalité permet à chacun d’être informé et alerté sur les rendez-vous de prévention et examens-clés qu’il doit réaliser, tout au long de la vie, pour soi-même mais aussi ses enfants.

Grâce à l’agenda de Mon espace santé, chacun peut retrouver, en un seul et même endroit, un calendrier prévisionnel rassemblant tous les rendez-vous importants pour le suivi de sa santé, et de celle de sa famille: examens, dépistages ou vaccinations à venir et à réaliser selon l’âge, que ce soit pour les adultes ou pour les enfants. Aujourd’hui, les rendez-vous renseignés sont les suivants:

  • Les 20 examens obligatoires de l’enfant (de 0 à 16 ans);
  • Les examens bucco-dentaires M’T dents pour les enfants, les adolescents et les jeunes adultes (tous les 3 ans de 3 à 24 ans, et bientôt tous les ans avec la mise en œuvre du programme «Génération sans carie»);
  • L’examen bucco-dentaire annuel recommandé pour les adultes;
  • Le dépistage du glaucome (à partir de 45 ans);
  • Les bilans de prévention aux âges clés de la vie (18,45,60,70 ans);
  • Les vaccinations obligatoires et recommandées.

Lien vers le communiqué de presse : https://www.ameli.fr/paris/sage-femme/actualites/mon-espace-sante-un-agenda-pour-retrouver-ses-rendez-vous-de-prevention-et-examens-importants

 

Substitution des biosimilaires : pour l’UNPF, il est grand temps d’accélérer

La loi permet désormais la substitution des biosimilaires par le pharmacien. Il ne reste plus à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) qu’à définir les conditions de mise en œuvre de cette substitution. Dans l’intérêt du système de santé, il est essentiel que ces travaux aboutissent sans tarder, estime l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF). Chaque jour qui passe en attente de l’élargissement de cette substitution (aujourd’hui limitée à deux molécules) représente une perte de l’ordre de 2 millions d’euros d’économies potentielles pour l’Assurance Maladie.

Pour en savoir plus : https://www.unpf.eu/actualites/actualites/substitution-des-biosimilaires-il-est-grand-temps-daccelerer

 

Les fabricants appelés à mettre à jour au plus vite leurs vaccins contre le Covid-19

L’organisme de surveillance des médicaments de l’Union européenne a demandé aux fabricants de mettre à jour les vaccins contre le Covid-19 avant la prochaine campagne de vaccination, ceci afin de lutter contre le nouveau variant du virus, JN.1, aujourd’hui majoritaire dans le monde. Selon le dernier bulletin épidémiologique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 275 000 nouveaux cas et 4 500 décès dus au Covid-19 ont été recensés en mars dans le monde.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Génériques : à quelles sorties s’attendre en 2024 ?

Parce que leur sortie ralentit la délivrance du médicament de marque, et de fait, impacte les stocks de l’officine, la rédaction de la Revue Pharma vous propose en exclusivité la liste des molécules dont le brevet arrivera à échéance d’ici la fin d’année.

Lien vers l’article :

https://www.revuepharma.fr/2024/04/generiques-a-quelles-sorties-sattendre-en-2024/?utm_source=brevo&utm_campaign=NL%20215%20revue%20pharma&utm_medium=email

 

Enquête patients « Médicament & impact environnemental » par l’ABUM

L’Association du Bon Usage du Médicament (ABUM) sollicite notamment les pharmaciens d’officine dans la diffusion d’une enquête nationale à destination des patients et des professionnels de santé portant sur le médicament et son impact environnemental. L’enquête est ouverte jusqu’au 10 mai 2024. 3 minutes en moyenne sont nécessaires pour répondre aux questions. Les résultats de l’enquête seront présentés au forum annuel de l’ABUM « bon usage et sobriété médicamenteuse » le 11 juin 2024 au ministère de la Santé.

Lien vers l’enquête : rb.gy/c36s22

Lien vers l’affiche : https://uspo.fr/wp-content/uploads/2024/04/abum-enquete-impact-env-affichea4.pdf

 

La HAS appelle à simplifier le calendrier vaccinal

Face à une proportion de vaccinés jugée encore insuffisante, la Haute Autorité de santé a défendu jeudi une simplification du calendrier, s’appuyant sur des “âges-clés”: le nourrisson, l’adolescent de 11 à 14 ans, la personne âgée de 65 ans et plus ainsi que la période de la grossesse. La HAS estime en effet que “l’incertitude des personnes sur leur propre statut vaccinal joue un rôle majeur pour expliquer l’insuffisance de la couverture vaccinale chez les adolescents et jeunes adultes ainsi que les personnes de 65 ans et plus en France”.

Source : le quotidien du médecin.

 

Le CNGE favorable à la fin des antibiotiques dans les angines non compliquées

Est-ce vraiment utile d’identifier la cause, bactérienne ou virale, et de prescrire une antibiothérapie en fonction du résultat du test de diagnostic rapide (TDR), dans les angines non compliquées ? Pour le Conseil scientifique du Collège national des généralistes enseignants (CNGE), la réponse est non. Ces recommandations diffèrent de celles actuellement diffusées en France, qui consistent en la prescription d’une antibiothérapie chez les adultes et les enfants âgés de plus de 3 ans atteints d’une angine aiguë avec un TDR positif. Source : egora.

 

L’Assurance maladie et les médecins libéraux reprennent leurs négociations tarifaires, après plusieurs semaines de suspension

Les discussions avaient été suspendues début avril sous l’impulsion des syndicats de médecins spécialistes qui dénonçaient les propositions qui leur avaient été faites. Suspendues début avril, les négociations tarifaires entre la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) et les syndicats de médecins libéraux reprendront le 16 mai, a annoncé l’organisme public vendredi 3 mai. La prochaine séance de négociations « sera ouverte (…) aux syndicats désireux d’aboutir et pourra se prolonger jusqu’au lendemain », a précisé la Cnam, pour qui ces deux jours de négociations « devront permettre aux différents syndicats de disposer ainsi le 17 mai au soir d’un texte définitif, qu’ils pourront soumettre à leurs instances internes et à leurs adhérents ».

Lien vers l’article : https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/03/l-assurance-maladie-et-les-medecins-liberaux-reprennent-leurs-negociations-tarifaires-apres-plusieurs-semaines-de-suspension_6231372_3224.html#:~:text=Suspendues%20d%C3%A9but%20avril%2C%20les%20n%C3%A9gociations,organisme%20public%20vendredi%203%20mai.

 

La FSPF auditionnée sur la fin de vie

Le syndicat a apporté son soutien au projet de loi sur « l’aide à mourir » examiné par la commission spéciale de l’Assemblée en charge du sujet. Ce n’est qu’un dé­but, puisque le pro­jet de loi et ses fu­turs amen­de­ments ne se­ront exa­mi­nés dans l’Hé­mi­cycle qu’à par­tir du 27 mai pro­chain, mais les phar­ma­ciens sont d’ores et déjà as­so­ciés aux ré­flexions sur la fin de vie et à l’évo­lu­tion des pra­tiques en la ma­tière. Phi­lippe Bes­set, qui a été reçu le 25 avril à l’As­sem­blée, a pu d’em­blée pré­ci­ser à la com­mis­sion spé­ciale « la po­si­tion of­fi­cielle de sou­tien à ce texte de loi ma­jeur » prise par la Fé­dé­ra­tion en as­sem­blée gé­né­rale.

Lien vers l’article : http://www.lepharmaciendefrance.fr/actualite-web/la-fspf-auditionnee-sur-la-fin-de-vie

 

Davantage de contrôles par l’assurance-maladie ?

Dans un contexte d’effectifs en baisse au service médical de la CNAM et de dépenses de santé qui affolent les pouvoirs publics, la Cour des comptes incite l’assurance-maladie à « recentrer » ses missions de contrôle sur les professionnels de santé.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Manix classic : une nouvelle gamme de préservatifs remboursés

Trois nouvelles références de préservatifs sont prises en charge par l’assurance-maladie. Avec Manix classic, le nombre de marques de préservatifs remboursés est porté à 5 (masculins), et à 7 en comptant les préservatifs féminins. Ces préservatifs sont pris en charge à 100 % pour les jeunes filles et garçons de moins de 26 ans, sans ordonnance, puis à 60 % pour les plus de 26 ans et sur présentation d’une prescription médicale. Le remboursement prend effet à partir du 15 mai 2024.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

CHIFFRES

 

81 % des étudiants de première année se déclarent plus stressés depuis la réforme de l’accès aux études de santé, selon une étude de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), qui déplore l'”échec” de cette réforme datant de 2020. 42% des jeunes en PASS/LAS ont envie d’arrêter en cours d’année. Aujourd’hui, les associations étudiantes réclament une voie unique d’entrée dans les études de santé composée d’une licence, et harmonisée sur l’ensemble du territoire pour permettre une poursuite d’études dans l‘une des filières MMOPK (maïeutique, médecine, odontologie, pharmacie, kinésithérapie) ou non. Lien vers le dossier de presse : https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/files/2024/04/DP-Consultation-REES.pdf

La Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques (IFPMA) rapporte une étude sur les bénéfices économiques de la vaccination. Ils se traduisent par une moyenne d’environ 4.600 dollars par personne vaccinée.

Plus de 650.000 adultes en France métropolitaine, essentiellement des hommes, souffriraient d’hypertension artérielle à cause d’une consommation d’alcool supérieure à 10 verres par semaine, selon une étude publiée de Santé publique France. Face à ces résultats, l’agence sanitaire insiste sur l’importance de la prévention de la consommation d’alcool, mais aussi de la prise en charge de l’hypertension, qui touche un adulte sur trois, soit environ 17 millions de personnes en France. Source : Le Figaro.

La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) et des syndicats de médecins libéraux préparent un mouvement dur à partir du 3 juin. “Les cas urgents qui se présenteront dans nos établissements privés seront redirigés vers les urgences des hôpitaux publics. Nous assurerons la continuité des soins pour les patients déjà hospitalisés. Mais nous ne prendrons plus en charge d’autres patients”, précise Philippe Cuq, chirurgien, coprésident du syndicat de médecins spécialistes Avenir Spé-Le Bloc. Les conséquences de ce mouvement vont se faire sentir en amont, avec des annulations d’opérations. Source : Le Point.

Le décès d’un nourrisson au CHU-Lenval à Nice des suites de la coqueluche, dans un contexte de recrudescence de la maladie, inquiète les autorités sanitaires. Santé publique France a recensé “au premier trimestre 2024, une quinzaine de clusters majoritairement en collectivité (écoles maternelles, primaires, haltes-garderies et maisons maternelles), mais aussi familiaux, totalisant 70 cas”. “Les remontées de cas groupés en nette augmentation indiquent une reprise de la circulation de la bactérie en communautaire qui pourrait s’intensifier dans les prochains mois”, prévient l’agence. Source : 20minutes.

Dans un article sur la croissance américaine, l’inflation et le bond des salaires, Le Monde se penche notamment sur le prix de la santé. Selon la Kaiser Family Foundation (KFF, spécialiste des études de santé), l’assurance santé coûte en moyenne 24.000 $ par an pour une famille et 8.400 $ pour une personne seule. Soit une hausse moyenne de 47% depuis 2013. Le reste à charge par habitant est de 1.425 $, contre 545 $ en France et 900 $ dans les pays développés.

Deux études dévoilées vendredi éclairent l’efficacité de la campagne de prévention de la bronchiolite chez les nourrissons par l’anticorps monoclonal nirsévimab (Beyfortus®) des laboratoires Sanofi et AstraZeneca. Au cours de la saison 2023/24, près de 250.000 doses ont été administrées en France. Elles ont “permis d’éviter environ 5.800 hospitalisations pour bronchiolite à VRS après passage aux urgences, dont 4.200 chez les enfants âgés de 0 à 2 mois, entre le 15 septembre 2023 et le 4 février 2024, en France hexagonale”, note Santé publique France. Cela correspond à “une réduction de 23% du nombre total d’hospitalisations” après passage aux urgences. Les chercheurs estiment ainsi qu’une hospitalisation pour bronchiolite a été évitée pour environ 40 enfants traités contre ce virus.

26 cas de choléra ont été dépistés à Mayotte, a annoncé l’Agence régionale de santé, précisant qu’une nouvelle “unité choléra” était ouverte. Un précédent bilan faisait état, vendredi, de 13 cas. “Au regard de la situation, et afin d’assurer la prise en charge de l’ensemble des personnes malades, l’ARS et le Centre hospitalier de Mayotte ont pris la décision d’ouvrir dès ce jour une deuxième ‘unité choléra'”, au centre médical de référence de Dzoumogné Source : le Monde.

Les futurs médecins généralistes vont voir leur internat passer à quatre ans, au lieu de trois jusqu’à présent. En revanche, leur stage obligatoire en santé de l’enfant passera de six mois à trois mois. “Dans les faits, par manque de terrains de stage, une grande majorité des internes réalisaient déjà des stages de formation couplés avec la santé de la femme de trois mois chacun”, assure le Collège national des généralistes enseignants (CNGE), à l’origine de cette réforme. Sans convaincre un collectif de spécialistes, qui appelle dans une tribune à Libération au maintien de la formation à 6 mois “pour maintenir les enfants dans le système ambulatoire”.

« En tenant compte des vaccinations au collège ainsi qu’en cabinet libéral », la couverture vaccinale contre les infections à papillomavirus (HPV) a progressé de 17 points chez les filles et de 15 points chez les garçons de 12 ans, entre le début et la fin de la première phase ciblant les élèves de 5e, selon les données de Santé publique France. Globalement, en ville et en collège, la proportion de filles nées en 2011 ayant reçu au moins une dose de vaccin anti-HPV est ainsi estimée à 55 % fin 2023 et à 41 % pour les garçons. C’est donc au collège, mais aussi en ville que ces jeunes se sont fait vacciner. L’objectif est d’atteindre 80 % à l’horizon 2030.

Une femme atteinte du cancer a reçu un traitement sur le mauvais sein pendant un mois à Dijon. L’erreur aurait pour origine une erreur d’un médecin lors de la rédaction du traitement. La patiente a depuis le 2 avril entamé le traitement… avec à nouveau 20 séances programmées. Source : 20 minutes.

Beyfortus (nirsévimab), jusqu’ici mis à disposition des officines via un stock d’État, est inscrit au remboursement et entre dans le droit commun. Son prix est fixé à  401,80 euros (hors honoraire de dispensation), quel que soit le dosage (50 mg et 100 mg), selon un avis publié au « Journal officiel » du 30 avril. Beyfortus est pris en charge par l’assurance-maladie à 30 %. Source : le quotidien du pharmacien.

Selon des informations du journal « Corse-Matin », trois officinaux exerçant en Haute-Corse ont été condamnés à des amendes par le tribunal judiciaire de Bastia dans le cadre de l’affaire Urgo. Une amende de 10 000 euros, dont 2 000 euros avec sursis, pour deux d’entre eux, et une amende de 6 000 euros, dont 1 200 euros avec sursis, pour le troisième. Toujours selon le quotidien local, les trois pharmacies incriminées auraient accepté des « cadeaux » de la part d’Urgo « pour des montants compris entre 3 211 et 5 774 euros ». Il y a quelques semaines, une pharmacienne girondine avait écopé d’une amende de 4 000 euros pour avoir accepté 11 avantages en nature d’une valeur moyenne d’environ 1 000 euros chacun entre 2015 et 2022. En fin d’année dernière, Marc Alandry, titulaire dans l’Aude, avait témoigné dans de nombreux médias suite à sa condamnation, par le tribunal judiciaire de Carcassonne, à payer une amende de 17 500 euros. Ces derniers jours, d’autres officinaux ont également été entendus par la police ou par la justice, comme cette pharmacienne sarthoise qui aurait perçu près de 11 000 euros d’avantages en nature en l’espace de 6 ans. Le 27 janvier 2023, les Laboratoires Urgo Healthcare et les Laboratoires Urgo, filiales du groupe Urgo, avaient de leur côté été condamnés par le tribunal judiciaire de Dijon à une amende d’un montant total de 1,125 million d’euros (dont 625 000 euros avec sursis) en plus de la confiscation de plus de 5,4 millions d’euros ayant fait l’objet d’une saisie pénale.

Les spécialités à base d’amoxicilline et amoxicilline/acide clavulanique qui avaient bénéficié d’une hausse de 10 % de leur prix le 1er octobre 2023, afin de lutter contre les pénuries, ont bien retrouvé leur prix initial (soit 10 % de moins) depuis le 1er mai. Un nouveau texte, publié au « Journal officiel » du 30 avril, vient entériner les baisses de prix de 10 % des spécialités amoxicilline et amoxicilline/acide clavulanique des laboratoires Almus France, Arrow Generiques, Cristers, Evolupharm, Glaxosmithkline, Krka France, Servier, Sandoz, Teva Sante, Zentiva France, Zydus France. Source : le quotidien du pharmacien.

Au Canada, les 79 officines de la chaîne London drugs ont été fermées pour une durée indéterminée à la suite d’une cyberattaque. Une enquête est en cours pour déterminer le ou les responsables ainsi que les dégâts éventuels concernant les données des clients. Il ne s’agit pas de la première cyberattaque contre un établissement de santé au Canada, pourtant réputé en matière de cybersécurité. En octobre dernier, cinq hôpitaux du sud de l’Ontario avaient dû annuler les rendez-vous des patients après un piratage. Source : le quotidien du pharmacien.

Une douzaine de logiciels médicaux ont terminé leur pré-série et sont autorisés au déploiement de l’ordonnance numérique. Mais seulement 10 000 médecins sur 226 000 ont réalisé une ordonnance numérique. Alors que les pouvoirs publics visent 70 % de délivrances sur la base d’ordonnances numériques en 2024. « Nous avons de bonnes chances d’être prêts en 2025 pour les médecins », assure toutefois Xavier Vitry. Source : le quotidien du pharmacien.

Plus de 95% des assurés ont un profil Mon espace santé. Plus de 500 000 personnes se connectant chaque semaine à Mon espace santé et plus de 40%revenant sur l’application d’un mois sur l’autre. Source : Assurance Maladie.

Une loi extrêmement restrictive sur l’avortement est entrée en vigueur, le 1er mai en Floride. Elle interdit toute interruption volontaire de grossesse après six semaines, contre quinze semaines auparavant. Soit un stade où la majorité des femmes ne sont même pas au courant qu’elles sont enceintes. Le gouverneur républicain Ron DeSantis a expliqué qu’il ne voulait pas que la Floride reste une “destination touristique liée à l’avortement”. Cet État, contrairement à une grande partie du Sud, compte en effet depuis longtemps de nombreuses cliniques d’avortement: plus de 50, réparties sur tout le territoire. Source : BFM TV.

68 % des Français pratiquent une activité sportive, contre 54% il y a dix ans, selon le baromètre Ipsos de la Fédération française d’éducation physique et de gymnastique volontaire, présenté jeudi. Le télétravail est un facilitateur déterminant, et 61% des sondés considèrent que les JO sont une occasion de commencer ou poursuivre une activité.

Le chiffre d’affaires moyen de mars 2024 enregistre une baisse d’activité de –1.08%. Le médicament remboursable progresse de +4.49% alors que dans le même temps les honoraires de dispensation baissent de  – 4.84%. Source : Barofar LLA mars 2024.

Après plusieurs mois de travail, le rapport d’experts sur l’usage des écrans par les plus jeunes est rendu ce mardi 30 avril au Gouvernement. Commandé par Emmanuel Macron, ce document avance 29 recommandations et préconise d’interdire les écrans aux enfants de moins de 3 ans et l’usage des téléphones portables aux moins de 11 ans, via un téléphone sans internet jusqu’à 13 ans. A partir de 13 ans, elle propose de donner un smartphone sans accès aux réseaux sociaux, puis d’ouvrir cet accès à partir de 15 ans, uniquement sur des réseaux “éthiques”.

44 % des pharmaciens ont l’habitude de gérer leur comptabilité et la vie de l’officine à distance. (Selon une enquête CallMediCall/« Le Quotidien du pharmacien » réalisée du 14 mars au 17 avril 2024).

– 0,6 % : C’est l’évolution du chiffre d’affaires du sous-segment « médication familiale » entre 2022 et 2023 en pharmacie, qui s’inscrit dans le marché global du « hors-prescription ». Source : IQVIA.

Les députés européens ont voté le 24 avril 2024 en faveur de l’accord interinstitutionnel sur le projet de règlement relatif à l’espace européen des données de santé, qui sera bientôt publié et entrera en application d’ici deux ans. Ce texte vise à encadrer l’échange de données de santé dans l’UE.

Lien vers l’article :

https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/espace-europeen-des-donnees-de-sante-le-projet-de-reglement-adopte

 

Les remboursements de soins du régime général augmentent de +4,2 %1 sur les douze derniers mois. En mars 2024, les dépenses de soins de ville augmentent de 3,7 % par rapport au mois de mars 2023. La hausse est de +2,3 % sur les douze derniers mois. Source : Assurance maladie.

 

GROUPEMENTS

 

Santalis lance une nouvelle gamme de produits solaires

Santalis lance de nouveaux produits de soins solaires, qui seront disponibles début mai. À destination de toute la famille à partir de 3 ans, cette gamme comprend 5 références composées de filtres organiques nouvelle génération et d’ingrédients d’origine naturelle et/ou bio. Les spécialités et leurs prix conseillés sont : Crème Solaire SPF 30 (visage et corps) en 150 ml (13,90 euros) ; Crème Solaire SPF 50 + (visage et corps) en 150 ml (15,90 euros) ; Crème Solaire SPF 50 + (visage) en 50 ml (8,90 euros) ; Lait après-soleil (visage et corps) en 150 ml (6,90 euros) ; Stick solaire SPF 50 (visage, corps, lèvres) de 17 ml (9,90 euros). En outre, Santalis propose de nombreux outils (affiches, stop-rayon, trousses offertes…) à ses adhérents pour mettre cette nouvelle gamme en avant à l’occasion de la saison estivale.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Pharm-UPP bat son record de nombre d’adhérents formés

Particulièrement investi dans les nouvelles missions ainsi que dans les grandes campagnes de prévention nationales comme Octobre rose, Pharm-UPP possède également son propre organisme de formation, Form-UPP, dont les programmes sont destinés aux pharmaciens du groupement. Au cours des quatre premiers mois de l’année 2024, Pharm-UPP a surpassé le nombre d’adhérents formés durant le premier semestre des années précédentes. Plus de 700 pharmaciens, soit plus de la moitié du groupement, ont suivi au moins une session entre janvier et avril. En tout, 19 thématiques (TROD, vaccination, entretiens cancer, management…) ont été choisies. Enfin, 93 % des adhérents ont dit être satisfaits de ces formations. Un résultat dont se félicite Pharm-UPP, qui compte étoffer davantage son catalogue dans les mois à venir.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Début d’année dynamique pour Pharmacorp

Avec 50 nouveaux membres depuis début 2024, Pharmacorp (555 adhérents) commence l’année en pleine croissance. « Notre modèle, sans enseigne et avec seulement une charte à signer pour adhérer, est très attractif. Il laisse une grande liberté au pharmacien, tout en offrant ce qui est le cœur du métier d’un groupement (services, formation, carte de fidélité, aide marketing…), avec notamment de très bonnes conditions commerciales », se félicite son président Laurent Filoche. Bien décidé à capitaliser sur cette dynamique, Pharmacorp compte attirer de nouveaux adhérents grâce à l’accès à HygieStore. Lancée il y a un mois, cette centrale d’achat du groupe Hygie31 (qui avait racheté Pharmacorp en 2022) est conçue à partir de la structure NordCap, créée par Elsker Group (acquis en avril dernier par Hygie31). « Il s’agit de la centrale d’achat la plus performante du marché, avec 25 000 références d’OTC, de médicaments et de dispositifs médicaux », revendique Laurent Filoche. Par ailleurs, l’arrivée d’un outil capable de surveiller les indicateurs commerciaux et financiers internes de l’officine (évolution du chiffre d’affaires, stock, marge…) et de calculer les remises de fin d’année (RFA) des laboratoires est prévue pour le second semestre. Intitulé « Cockpit », il s’agit de l’outil lancé par Lafayette il y a quelques mois, adapté aux besoins spécifiques de Pharmacorp.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Les solutions digitales en exclusivité chez Univers pharmacie

Daniel Buchinger, Président Fondateur du groupement, nous explique les solutions digitales apportées à leurs adhérents. Pour lui, il est contributeur de l’EBE et fidélisation de la patientèle.

 

TOTUM, un réseau de pharmaciens indépendants

Mehdi DJILANI, Président, nous explique les raisons qui ont poussé un GIE local à intégrer Totum et participer ainsi à la croissance du groupement.

 

Neopharm s’engage dans une pharmacie numérisée et « médicalisée »

Créé il y a quelques mois, le groupement Neopharm souhaite développer une pharmacie moderne et numérique, centrée sur les nouvelles missions. Hadi Loussaief, un de ses cofondateurs, expose les ambitions du jeune groupement. Avec ce groupement, nous voulons mettre en avant les nouvelles missions valorisantes et rémunératrices du pharmacien, comme la vaccination, l’entretien pharmaceutique ou le dépistage. En clair, s’engager pour une pharmacie « médicalisée », numérisée et moderne tout en garantissant l’indépendance des adhérents. Actuellement, nous avons une douzaine d’adhérents, qui prennent tous une part au capital du groupement. Nous ne faisons aucune distinction de localisation, de chiffre d’affaires ou de taille d’officine. Si nous voulons grandir, nous souhaitons que cette croissance se fasse de manière naturelle, grâce à notre capacité à nous distinguer des autres groupements, plutôt que via des campagnes de recrutement. Le coût d’adhésion est de 250 euros par trimestre, afin de couvrir les frais de gestion du groupement. Mais notre objectif reste de s’entraider entre pharmaciens consciencieux qui veulent exercer leur métier.

Source : le quotidien du pharmacien.  

 

Nouvelles missions : Alphega Pharmacie se démarque

Le réseau Alphega Pharmacie (plus de de 900 pharmacies en France) souhaite faire des nouvelles missions une de ses priorités en 2024. Preuve de la mobilisation de ses adhérents, le groupement a partagé leurs performances comparées à celles du réseau officinal au niveau national. En 2023, 98 % des pharmaciens d’Alphega ont vacciné contre la grippe, avec 296 doses en moyenne par officine, soit +8,7 % par rapport à 2022. Au niveau des rappels vaccinaux, 91 % des adhérents ont administré au moins 1 rappel (moyenne France 87 %*), avec 58 en moyenne par pharmacie participante. De plus, 19 % des officines Alphega ont réalisé au moins un entretien femme enceinte (moyenne France 14 %), avec 651 entretiens réalisés. Enfin, 92 % des adhérents ont distribué au moins un kit de dépistage du cancer colorectal (moyenne France 86 %), pour un total de 24 450 kits de dépistage remis.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Medadom et Apsagir s’associent pour démocratiser la téléconsultation dans les pharmacies

MEDADOM, acteur majeur de la téléconsultation en France, annonce la signature d’un partenariat exclusif avec APSAGIR, fédération qui réunit les 10 groupements régionaux à travers tout le territoire. Ce dernier s’inscrit dans une volonté commune de faciliter l’accès aux soins, sur tous les territoires. L’ensemble des pharmacies du groupement APSAGIR se verront proposer MEDADOM pour leur solution de téléconsultation. 

Source : objectifgard.com

 

Transition digitale chez Leader santé

Anissata Boina, responsable digital chez Leader Santé, qui comptabilise 900 officines en France, explique : «Aujourd’hui, le siège vient en support des pharmaciens pour la prise en main des outils et solutions digitales que l’on peut mettre en place », assure-t-elle. Dans les faits, cela passe par un soutien de bout en bout, via des formations sur le terrain, des coachings « pour éviter de générer des frustrations et proposer de la valeur à la patientèle », ajoute Anissata Boina. Leader Santé accompagne les profils digital natives et ceux moins à l’aise avec les nouvelles technologies, de manière progressive et en respectant le niveau de chacun.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

RSE

 

DASTRI lance un MOOC pour les pharmaciens et les patients

L’éco-organisme DASTRI propose un MOOC, un outil de formation disponible en ligne, qui vise notamment à aider les pharmaciens à s’engager dans des démarches éco-responsables. Ce MOOC est disponible gratuitement sur le site www.fun-mooc.fr. Nommé « Santé et éco-responsabilité en pharmacie, agir avec DASTRI », il est avant tout destiné aux pharmaciens mais aussi aux patients utilisant des dispositifs médicaux perforants en auto-traitement. Cette formation en ligne est composée de trois modules (la filière REP DASTRI, le pharmacien : acteur clé de la filière DASTRI, et éco-responsabilité en santé) pour une durée totale de six heures. Le cursus s’étend sur 14 semaines, au rythme d’environ 30 minutes par semaine. « Chaque module est évalué par un quiz à correction automatique. L’ensemble du cours est évalué par une auto-évaluation finale. Un open badge de suivi avec succès sera délivré aux apprenants ayant obtenu un score global de 70 % de bonnes réponses à l’ensemble des quiz évaluatifs », précise DASTRI qui a conçu cette formation en partenariat avec l’Institut national de la consommation.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

AGENDA

 

Le ¼ d’heure de la mobilisation : visioconférence de l’USPO

Mardi 7 mai de 13h à 13h15

Pour s’inscrire : https://register.gotowebinar.com/register/3919330582432461150

 

RETAIL

 

Amazon France annonce la création de 2 000 emplois en CDI

Amazon prévoit d’augmenter ses effectifs en France de 2 000 salariés en contrat à durée indéterminée d’ici la fin de l’année, portant ainsi son total à 24 000 employés.  «Les postes à pourvoir concernent tous types de profils et tous les niveaux de compétences et d’expérience : chargés des opérations logistiques, ingénieurs ou développeurs logiciels confirmés, responsables des ressources humaines», explique le géant de la vente en ligne.

Lien vers l’article : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/amazon-france-annonce-la-creation-de-2000-emplois-en-2024-20240429

 

EUROPE

 

Mes médicaments 24/24

En Allemagne ou au Royaume-Uni, des automates d’un nouveau genre fleurissent dans les officines. Ils permettent aux patients de retirer leurs médicaments de prescription à l’extérieur de l’officine, avec seulement un code de retrait. Et ce, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. En pratique, il faut toutefois une prescription numérique pour que cela fonctionne. Cette e-prescription est envoyée à la pharmacie, qui prépare les médicaments et les place dans un emballage fermé, avec le nom et les coordonnées du patient. Ce sac n’est alors pas remis au patient… mais intégré dans un compartiment de l’automate. Un code de récupération des médicaments est alors envoyé par SMS au patient. Il n’a plus qu’à récupérer à l’extérieur de la pharmacie, quand il le souhaite et sans faire la queue, ses médicaments. Il a juste à taper le code de récupération sur un écran et sa prescription lui sera remise. Un paiement est également possible lorsque l’automate est équipé d’un terminal de carte bleue.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

En Pologne, la contraception d’urgence disponible sans ordonnance

Depuis le 1er mai, une nouvelle loi autorise les pharmaciens polonais à prescrire et délivrer la contraception d’urgence aux femmes de 15 ans et plus, après avoir rempli un questionnaire pédagogique. Toutefois, cette autorisation n’est pour le moment que théorique : « Le 1er mai ne fait qu’ouvrir le processus d’adhésion des pharmacies au programme pilote » qui leur permettra de délivrer la contraception d’urgence, signale le portail de santé polonais « Medonet ». D’autant que la portée du programme reste limitée, puisqu’une patiente ne pourra pas en bénéficier plus d’une fois par mois. De plus, seuls les pharmaciens ayant au moins un an d’expérience professionnelle peuvent y participer. Ils recevront 11,50 euros pour le service de prescription et de délivrance.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

INSOLITE

 

En Italie : de la glace au viagra

Après la glace à l’ail, à la viande, au fromage ou au charbon, voici la glace… au Viagra ! Une saveur étonnante que l’on retrouve en Italie ou encore au Royaume-Uni. Mais cette glace bleu pétard contient-elle vraiment du sildénafil ? En réalité non. Mais on y trouve des extraits de ginkgo biloba, aux vertus vasodilatatrices et antioxydantes, de l’arginine, qui augmente la circulation sanguine, du guarana, qui booste les flux d’énergie, et une touche d’absinthe, qui aide à la désinhibition. Un cocktail qui aurait donc un effet aphrodisiaque. A l’origine, elle n’a pas été créée par Pfizer, mais par un glacier britannique, Charlie Francis Harry, pour une célébrité qui souhaitait organiser une « Viagra ice-cream party ». Son goût ressemblerait à celui du chewing-gum, de la barbe à papa, ou de la réglisse. Quant à l’effet aphrodisiaque, attention : il est recommandé de ne pas dépasser la dose de deux boules de glace !

Source : le quotidien du pharmacien.