Actualités du 26 février au 1er mars 2024

ACTUALITÉS PROFESSIONNELLES

Vente à distance de médicaments sans prescription : la Cour précise les conditions dans lesquelles un État membre peut interdire un service de mise en relation de pharmaciens et de clients pour la vente en ligne de médicaments

Les États membres sont en effet habilités à statuer eux-mêmes sur la vente de médicaments OTC via des plateformes Internet. Si les États membres sont seuls compétents pour définir les personnes autorisées ou habilitées à vendre à distance au public au moyen de services de la société de l’information des médicaments non soumis à prescription médicale, ils doivent également veiller à ce que les médicaments soient offerts à la vente à distance au public au moyen de services de la société de l’information et ne sauraient par conséquent interdire un tel service pour les médicaments non soumis à prescription.

Lien vers le communiqué de presse :

https://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2024-02/cp240037fr.pdf

 

Dispensation adaptée : l’arrivée d’une Rosp sur le paracétamol ?

La pertinence de la délivrance, tel était le sujet de l’ultime réunion qui s’est tenue jeudi 29 février entre l’Assurance maladie et les deux syndicats représentatifs de la profession, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) dans le cadre de la négociation d’un avenant conventionnel. Très vite, la discussion a tourné autour du dispositif de la dispensation adaptée (DAD). Schématiquement, il s’agit de rémunérer le refus de délivrance. L’Assurance maladie souhaite que le dispositif soit restreint au paracétamol et à ses posologies « variables» . Pour inciter le pharmacien à ne pas hésiter à délivrer moins de boîtes qu’indiqué sur l’ordonnance prescrite par le médecin, une rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp) a été proposée par l’Assurance maladie. Si le montant de cette dernière n’a pas encore été dévoilé par l’Assurance maladie, les deux syndicats sont plus que sceptiques sur le fait de limiter le DAD au paracétamol et refusent catégoriquement une Rosp. Ils réclament en effet un paiement immédiat. La suite mardi 5 mars 2024 avec une séance plénière de conclusion des travaux ménés dans le cadre de ces négociations.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Renouvellement vaccinal des plus fragiles au printemps 2024

Un renouvellement vaccinal est proposé entre le 15 avril et le 16 juin 2024 avec la possibilité de la prolonger d’un mois si la situation épidémiologique le justifiait. Cette durée permettra aux personnes éligibles d’être protégées pendant la période estivale, notamment durant les Jeux olympiques et paralympiques et d’être de nouveau éligibles au début de la campagne automnale tout en répondant à l’objectif d’efficacité des campagnes. Les vaccins disponibles seront : Comirnaty® de Pfizer-BioNTech et Nuvaxovid® de Novavax.

Les commandes se feront via le portail de commande de Santé publique France qui ouvrira deux semaines avant le début du renouvellement vaccinal, selon le calendrier prévisionnel suivant :

  • Ouverture du portail de commande : vendredi 29 mars au mardi 2 avril 2024
  • Livraisons des doses commandées aux officines : jeudi 11 et vendredi 12 avril 2024
  • Début de la vaccination : lundi 15 avril 2024
  • Date de fin de campagne : dimanche 16 juin 2024

Source : DGS urgent.

Lien vers l’article de l’Ordre : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/covid-19-renouvellement-vaccinal-des-plus-fragiles-au-printemps-2024-et-interruption-des-commandes-pendant-la-periode-inter-campagnes

 

Les fédérations étudiantes lancent une grande consultation

Les principales fédérations d’étudiants en santé ont rendu leur rapport 2024 sur la réforme du 1er cycle des études de santé. Elles critiquent les multiples dysfonctionnements attribués à une mise en œuvre incohérente de la réforme, et lancent un questionnaire adressé à tous les étudiants ayant suivi une PASS, une LAS ou une LSPS. 50 % des universités n’organisent pas de comité de suivi de la mise en place de la réforme, et parmi celles qui le font, 28 % n’y intègrent pas d’étudiant. Deux points à corriger d’urgence pour les fédérations étudiantes, qui dénoncent le manque de suivi et d’accompagnement des étudiants en LAS. En effet, « la réforme devait élargir les voies d’accès aux études de santé et permettre une plus grande diversité de profils, avec l’introduction des Licences avec Accès Santé (LAS). Mais ces LAS consistent très souvent en des licences classiques avec un module “mineure santé” ajouté, ce qui débouche sur une charge de travail très lourde », expliquent les fédérations. De plus, la réforme a complexifié l’orientation des bacheliers, rendant « invisibles » certaines filières comme la pharmacie et la maïeutique. Face à ces constats, les fédérations étudiantes lancent, du 29 février au 29 mars, un questionnaire adressé aux élèves qui passent ou sont passés par une PASS, une LAS ou une LSPS.

Sources : le moniteur des pharmacies et le quotidien du pharmacien.

Lien vers le sondage :

https://forms.office.com/pages/responsepage.aspx?id=HKyZEuq1DEebmQQX5_vIqVsCkd-7AgNIl5HhyQDgovZUM1owQUZEQkdPTENGRTFZT1ZHT1FBRFRNNy4u

 

Etudes de santé : les académies de médecine et de pharmacie tirent la sonnette d’alarme

Dans un communiqué commun en date du 26 février 2024, l’Académie nationale de médecine, l’Académie nationale de pharmacie et l’Association des professeurs de Biologie et Géologie (APBG) alertent sur l’orientation des bacheliers vers les études en pharmacie et médecine.  « Il est à déplorer, depuis plusieurs années, une baisse régulière du nombre de bachelier(e)s souhaitant s’orienter vers des études scientifiques, notamment les formations en santé et plus précisément la pharmacie », déclarent d’emblée les deux académies et l’APBG. Si les réformes des études de santé et de l’enseignement scientifique au lycée « ont aggravé la situation », elles pointent surtout du doigt « les lacunes de connaissances dans les matières scientifiques en général avant le baccalauréat et notamment celles en lien avec la santé ». Auxquelles s’ajoute « un déficit évident d’informations adaptées en vue de l’orientation des élèves tant au collège qu’au lycée ».

Elles proposent donc :

  • « une réflexion approfondie » pour revaloriser la place de l’enseignement des sciences, de la biologie humaine et de la santé au collège et au lycée, avec en particulier le renforcement des enseignements dirigés et des travaux pratiques ;
  • une meilleure information des jeunes au moins dès la première « sur la diversité des métiers de la santé et leurs valeurs grâce au concours des professionnels de la santé, de la recherche et de l’orientation, afin d’expliquer les différents parcours possibles ».

Source : le moniteur des pharmacies.

Lien vers le communiqué de presse :

https://www.acadpharm.org/dos_public/COMMUNIQUE_COMMUN_ANM_ANP_APBG_ETUDES_DE_SANTE.PDF

 

France Assos santé appelle les députés à voter une proposition de loi pour limiter les pénuries de médicaments

Alors que le Gouvernement a dévoilé la semaine dernière sa nouvelle feuille de route pour limiter les pénuries de médicaments, France Assos santé veut aller encore plus loin et encourage les députés à voter la proposition de loi portée par Valérie Rabault (PS). Le texte prévoit d’augmenter les stocks de médicaments et de durcir les sanctions pour les industriels en cas d’infraction.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/medicaments/84408-france-assos-sante-appelle-les-deputes-a-voter-une-proposition-de-loi

 

IVG dans la constitution : « Les pharmaciens sont progressistes », note Bruno Belin, sénateur et pharmacien

« Nous avons un rôle de conseil pour aiguiller les femmes désireuses de pratiquer une IVG vers les ressources adaptées. Par ailleurs, nous délivrons des pilules abortives, nous devons donc répondre le plus précisément possible aux questionnements et aux besoins d’information de la patiente. Recourir à un IVG n’est jamais une partie de plaisir. Ces derniers temps, j’ai pu constater dans ma pratique officinale un changement de paradigme. Beaucoup de femmes m’expliquaient recourir à cette pratique pour des raisons économiques. Leur foyer n’avait pas ou plus les moyens permettant d’assumer l’arrivée d’un enfant. C’est une donnée nouvelle qui semble malheureusement faire écho à des problèmes sociétaux majeurs. »

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Prescription électronique, où en est l’ordonnance numérique ?

La e-prescription consiste à dématérialiser le parcours de l’ordonnance entre prescripteurs et professionnels de santé amenés à les exécuter (pharmaciens, biologistes médicaux…). Son déploiement a commencé en 2022 auprès des médecins et des officines de ville, notamment pour les prescriptions de produits de santé. Les professionnels concernés par la prescription électronique, tant les prescripteurs que les professionnels exécutant les ordonnances, doivent se conformer, au plus tard le 31 décembre 2024, à l’obligation de dématérialisation des prescriptions.

Lien vers l’article de l’Ordre des pharmaciens : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/prescription-electronique-ou-en-est-l-ordonnance-numerique

 

Attestation DASRI PRO et déclaration vaccins – Retard DASTRI dans le traitement des dossiers

De nombreux pharmaciens rencontrent des difficultés pour accéder à l’onglet dédié à la déclaration du nombre de vaccins réalisés en 2023 sur leur espace personnel DASTRI et par voie de conséquence pour télécharger leur attestation DASRI PRO. L’USPO souhaite rassurer les pharmaciens en les informant que ces problèmes sont uniquement dus à des retards dans le traitement des dossiers par DASTRI. Au regard du nombre de remontées, l’USPO a sollicité auprès de DASTRI un nouveau prolongement des délais pour déclarer les vaccins réalisés. Ce délai supplémentaire a été accepté et sera communiqué prochainement.

Source : USPO.

 

Communication de l’USPO : dérégulation de la pharmacie, absence de réforme économique, pénuries de médicaments

La majorité des pharmaciens est favorable à une mobilisation en trois étapes : pétition auprès des patients, grève des gardes puis fermeture de la pharmacie. Au regard de ces enjeux mais également de l’engagement prononcé des pharmaciens, l’USPO a immédiatement pris contact avec les autres représentants de la profession : Ordre, FSPF, ANEPF et groupements. Une réunion est prévue le vendredi 8 mars pour construire conjointement un mouvement de mobilisation uni et massif.

Lien vers le communiqué de presse : https://uspo.fr/deregulation-de-la-pharmacie-absence-de-reforme-economique-penuries-de-medicaments/

 

Les lockers sont-ils conformes aux bonnes pratiques de dispensation ?

Alors que les consignes connectées se développent pour favoriser la remise des commandes aux patients 24h/24, ces lockers permettent-ils de respecter les bonnes pratiques de dispensation ? Réponse avec Me Alain Terral, avocat et ancien pharmacien.

Lien vers l’article :

https://www.revuepharma.fr/2024/02/les-lockers-sont-ils-conformes-aux-bonnes-pratiquesde-dispensation/?utm_source=brevo&utm_campaign=NL%20213%20revue%20pharma&utm_medium=email

 

Internet, applis, ChatGPT… Peut-on s’en remettre à eux pour notre santé ?

Débat Un symptôme ? Vite Internet ! Qui n’a pas été tenté de consulter des sites ou des groupes de discussion pour en savoir plus sur sa maladie ? L’on peut effectivement y dénicher des informations utiles ou des groupes de soutien. Mais la désinformation guette : rien ne remplace un rendez-vous avec un médecin. « Cas de conscience ».

Lien vers l’article : https://www.la-croix.com/sante/internet-applis-chatgpt-peut-on-s-en-remettre-a-eux-pour-notre-sante-20240223

 

On est préparatrices en pharmacie bien évidemment que…

L’humour des préparatrices a attiré 64K vues, une nouvelle voie d’attractivité pour les jeunes générations, les réseaux sociaux ?

https://www.tiktok.com/@_coralieguillaume/video/7340023472195685664?lang=fr&q=groupement%20de%20pharmacie&t=1709292249145

 

CHIFFRES

 

Plus des ¾ des titulaires envisagent d’être proactifs face à la prescription vaccinale. 70% proposent la prise de rendez-vous pour la vaccination (directement en officine : 64%, par téléphone 53%, via Doctolib : 11%). Source : enquête arcane research réalisée auprès de 200 responsables de pharmacies d’officine entre le 22 décembre 2023 et le 19 janvier 2024.

Les pharmaciens pourront commander des vaccins Covid les 3 et 4 mars, avant la fermeture du portail de commande de Santé publique France. Ce portail rouvrira le 29 mars, en amont de la nouvelle campagne de vaccination prévue du 15 avril au 16 juin. Source : le quotidien du pharmacien.

Au 31 décembre 2024, l’ordonnance numérique deviendra obligatoire pour l’ensemble des professionnels de santé de ville. Les logiciels métiers sont tous dans les starting-blocks même si certains passent encore un dernier test en vie réelle avant leur déploiement. Conséquence : la montée en charge sera visible au comptoir tout au long de l’année. L’objectif ? 100% d’officines opérationnelles pour accueillir les e-prescriptions d’au moins 40000 médecins libéraux. Source : le pharmacien de France.

69 millions de comptes Mon espace santé sont actuellement ouverts, seule l’opposition explicite de l’assuré permettant la fermeture de ce carnet de santé sécurisé. Deux ans après sa création, le bilan reste toutefois mitigé. En effet, seulement 11 millions de Français ont activé leur espace. Une fois cette procédure effectuée, ils ne regrettent pourtant pas leur geste puisqu’ils mettent à profit leur espace pour le consulter, voire l’alimenter. 14, 5 millions de documents (principalement des certificats médicaux, des copies de leur profil médical et des résultats d’examen) ont été déposés par les assurés. 300 000 d’entre eux se connectent ainsi chaque semaine à leur compte et plus de 40 % reviennent sur l’application d’un mois sur l’autre. Toutefois, un tiers des utilisateurs ont rempli leur profil médical. Source : le quotidien du pharmacien.

Selon le Baromètre Nères des produits de santé et de prévention de premier recours 2023, le segment Digestion/Transit/Détox est l’un des plus dynamiques puisque son chiffre d’affaires a progressé de 20 % par rapport à 2019 quand celui de la douleur gagnait 15,2 % et celui centré sur le système respiratoire 15,5 %. À eux trois, ils concentrent 38 % du marché du premier recours. Toujours selon les données fournies par Nères, si le marché global de l’automédication (hors compléments alimentaires et dispositifs médicaux, donc) stagne par rapport à 2022, la sphère digestive, elle, a gagné 8,2 %. Parmi les compléments alimentaires, les références relatives à ces indications ont progressé de 17,8 % versus 2022 et de 109,3 % par rapport à 2019 ! Une tendance à suivre de près. Source : le pharmacien de France.

Pour peser dans les négociations conventionnelles, ces médecins, membres du Comeli 64, mettent leur conventionnement dans la balance. L’annonce sera officialisée le 12 mars, lors d’un rassemblement devant la Caisse primaire d’Assurance maladie (CPAM), à Pau. 65 médecins des Pyrénées-Atlantiques, membres du Comeli du département, menacent de se déconventionner collectivement au 2 janvier 2025 si la Cnam ne répond pas à leurs attentes. Une action visant à peser sur les négociations conventionnelles en cours, en particulier sur la revalorisation du tarif des actes et consultations. Source : egora.

D’après les chiffres de la préfecture de police de Paris, ce sont 35.733 cachets de ces médicaments qui ont été saisis en 2023 contre 12.982 en 2021, soit une hausse de 175%.

Les produits d’hygiène restent une variable dans le portefeuille des Français, en particulier les plus précaires. Ainsi, 29% des moins de 25 ans n’achètent plus de déodorant et un sur quatre n’utilise plus de shampoing, idem pour les brosses à dents, selon la nouvelle édition du baromètre Ifop de l’association Dons solidaires. Autres chiffres inquiétants: 16% des femmes ont déjà manqué de protections hygiéniques (serviettes ou tampons) pour elles-mêmes ou leur fille. Plus d’une Française sur dix (11%) révèle même utiliser parfois des produits de substitution (papier toilette, mouchoirs, serviettes en papier) lors de leurs règles.

Promis par Emmanuel Macron l’an dernier, le plan de prise en charge intégral des fauteuils roulants inquiète les associations. L’ébauche de la nouvelle nomenclature de remboursement prévoit une augmentation significative de la base de remboursement par type de fauteuil: jusqu’à 2.600 € pour un manuel et 18.000 € pour un électrique. Mais elle fixe aussi un prix limite de vente d’un même montant. Au-dessus de ce plafond, qui a pour objectif de réguler les prix sur le marché, aucune prise en charge ne sera acceptée. D’où le risque d’exclure de nombreuses personnes en situation de handicap du système de remboursement. Source : Le Monde.

Les patients adeptes des thérapies alternatives sont moins nombreux à avoir survécu à leur maladie cinq ans après le diagnostic: 82,2% contre 86,6% des autres patients. Une différence qui s’observe uniquement chez les personnes atteintes d’un cancer du sein et d’un cancer colorectal. Lien vers l’article : https://sante.lefigaro.fr/article/cancer-le-recours-aux-medecines-alternatives-diminue-les-chances-de-survie

– 8 % : c’est la baisse du nombre de médecins généralistes installés en France entre 2010 et 2023, selon l’Atlas de la démographie médicale de l’Ordre des médecins. La Bourgogne Franche-Comté et le Centre Val-de-Loire figurent parmi les régions les moins dotées.

En proie à l’inflation et à un déficit “jamais vu”, les établissements de santé privés réclament une augmentation de 10% de leurs tarifs fixés annuellement par l’État. “Si on reste dans ce qui est programmé” dans le budget de la Sécurité sociale pour 2024, “53% seront en déficit” en fin d’année, a prévenu le président de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP), Lamine Gharbi. Parmi les services les plus déficitaires figurent les urgences et maternités, qui jouent un rôle important “pour l’accès aux soins”.

Le Sénat a adopté mercredi le projet de loi qui vise à inscrire à l’article 34 de la Constitution que “la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse”. Ce vote ouvre la voie à la réunion du Parlement en Congrès, à Versailles, où une majorité des trois cinquièmes sera nécessaire pour inscrire ce droit de recourir à l’avortement dans la Constitution. Source : Le Monde.

Les eurodéputés ont écarté, mercredi, l’obligation d’un examen médical pour renouveler son permis de conduire, une mesure critiquée, en particulier en France, précise Le Parisien. Ils ont en revanche approuvé la création d’une période probatoire de deux ans pour les conducteurs débutants. Si le projet est approuvé par les États membres, les novices seront soumis à des limites strictes en matière d’alcool au volant (jusqu’à 0,2 g/l) et s’exposeront à des sanctions plus sévères en cas de conduite dangereuse.

40% des laboratoires pharmaceutiques ont intégré dans leur budget 2024 des économies réalisées grâce à l’IA générative, et davantage dans les sociétés de taille moyenne (réalisant 1 à 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel), chez qui 44% des dirigeants comptent sur ces gains, que chez les Big Pharma (plus de 26 milliards de chiffre d’affaires), où ils ne sont que 38%. L’élaboration d’une IA générative opérationnelle peut se faire rapidement, a constaté Bain & Company, qui donne l’exemple d’un laboratoire qui a mis au point en six semaines un chatbot capable de répondre aux questions médicales de ses commerciaux sur certains produits. Source : tic pharma.

En 2023, la France comptait 450 sociétés actives dans l’e-santé, un chiffre qui a doublé en quatre ans, et les trois quarts d’entre elles disposaient déjà de produits ou de solutions sur le marché, apprend-on dans le dernier panorama France Healthtech mis en ligne par France biotech le 27 février.

6,68 heures : c’est le temps moyen par semaine consacré à la gestion des ruptures en officine en Europe en 2022, selon le GPUE.

En 2023, la valeur des fonds de commerce a progressé de 2,5 % pour atteindre 1 816,7 K€. Une officine sur deux reste toutefois valorisée à plus de 80 % du CA HT. 10 % des officines sont valorisées à plus de 100 % du CA HT, contre 18 % en 2022. Source : CMV Mediforce.

Le médicament Rythmodan 250 mg LP (disopyramide), un antiarythmique, fait l’objet de fortes tensions d’approvisionnement qui devraient durer jusqu’à avril 2024. Le laboratoire Cheplapharm indique que cette rupture est due à un retard de production en produit fini. Aussi, l’ANSM autorise l’importation transitoire de Rythmodan 250 mg LP initialement destiné au marché italien. Ces médicaments devraient arriver en France d’ici deux semaines. Source : Ordre des pharmaciens.

Handicap et études de santé : « dans notre secteur, la prise en charge devrait être exemplaire, elle est problématique », pointe l’Anepf. Le handicap moteur constitue la partie immergée de l’iceberg mais, en réalité, 80 % du handicap est invisible : troubles dys, TDAH, maladies psychiatriques sont désormais reconnus comme un handicap. Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/handicap-et-etudes-de-sante-dans-notre-secteur-la-prise-en-charge-devrait-etre-exemplaire-elle-est-problematique-pointe-l-anepf.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

En 2023, la rougeole a augmenté dans le monde de près de 80 %. Avec plus de 300 000 cas déclarés et 51 grandes épidémies l’an passé, la recrudescence de la rougeole de fait l’objet d’une alerte de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le mois de janvier enregistre une progression de + 4.93 % et montre de grosses disparités d’une officine à l’autre. Les officines de centres commerciaux et les officines dont le chiffre d’affaires HT est supérieur à 2 700 000 euros tirent vers le haut la moyenne. Les médicaments chers (PFHT>1 930 euros) poursuivent leur croissance (+15.57 %) et contribuent grandement à l’évolution du chiffre d’affaires vignetté (+ 7.69 %). Source : Barofar LLA.

Cette année, la saison épidémique de bronchiolite a nettement moins touché les nourrissons de moins de 3 mois que l’année précédente, sans doute en raison de la mise à disposition de Beyfortus dans cette tranche d’âge. L’an prochain, le gouvernement reconduira la campagne d’immunisation contre la bronchiolite, et compte prévoir des doses de Beyfortus pour au moins 85 % des nouveau-nés. Source : le quotidien du pharmacien.

Trente euros : c’est la rémunération prévue pour le pharmacien et les autres professionnels de santé qui réaliseront des bilans de prévention. Cette mesure, mise en place depuis le 1er janvier, fait déjà l’objet d’une communication auprès des patients par l’Assurance maladie (envoi de courrier, invitation numérique, promotion sur les réseaux sociaux, etc.) et ce, jusqu’en septembre 2024. Contrairement aux autres entretiens pharmaceutiques, les patients pourraient donc se présenter davantage spontanément à l’officine pour échanger avec un professionnel. Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/bilans-de-prevention-des-raisons-de-se-rejouir-oui-mais.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

D’après le président de Nères cité dans le Pharmacien de France, « Le premiers recours concernent les pathologies du quotidien qui touchent neuf Français sur dix, en moyenne cinq fois par an, soit 300 millions d’épisodes de santé ». Ces petits maux représenteraient en moyenne 20 % du chiffre d’affaires et 30 % du flux des officines.

Un traitement précoce à la dexaméthasone peu après l’infection par le Covid-19 améliorerait la récupération des capacités olfactives chez les rongeurs, selon une étude menée par des chercheurs français et parue le 27 février dans la revue « Brain, Behavior, and Immunity ». Une piste potentielle pour le traitement de l’anosmie, qui touche 3 millions de Français. Source : le quotidien du pharmacien.

Près de deux millions d’euros de médicaments anti-cancéreux ont été dérobés dans la pharmacie centrale des hôpitaux de l’AP-HP, située à Nanterre (Hauts-de-Seine). Ce vol, qui concerne une palette entière de Keytruda, a été découvert il y a trois mois, lors d’un inventaire.  Source : egora.

En décembre 2023, les médecins libéraux retraités ont touché une pension moyenne de 2 833 euros, d’après les dernières statistiques de la Caisse autonome de retraite des médecins de France (Carmf), publiées ce jeudi 29 février. Cela représente une hausse de 84 euros par rapport à décembre 2022. De nouvelles hausses sont prévues pour 2024. Source : egora.

Lorsqu’ils recherchent un lieu pour déjeuner, 40% des jeunes ne consultent pas Google Maps ou Search mais préfèrent se tourner vers TikTok. Un véritable phénomène que les marques ne peuvent plus ignorer. TikTok a commencé le déploiement des fiches d’établissement, exactement comme sur Google, qui fournissent des informations utiles pour les entreprises locales. Mais également la possibilité de récolter des avis clients. Un autre produit va bientôt être déployé en France : les TikTok Search Ads. Source : Stratégies.

 

GROUPEMENTS

 

La France peut interdire la vente d’OTC par des plateformes

Alain Grollaud, président de Federgy (chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacie), met en garde « contre une victoire à la Pyrrhus ». Il revient, selon lui, à la profession de réfléchir à une solution alternative « pour mettre en relation le pharmacien et le patient sans passer par une plateforme numérique. Nous devons répondre à un besoin sociétal par la délivrance de produits au patient, à domicile, à partir du stock du pharmacien ». Le président de Federgy affirme que les groupements détiennent « un système quasiment prêt ». Il en a d’ailleurs fait part au Premier ministre ainsi qu’au député Marc Ferracci à l’origine d’un projet de loi sur la dérégulation du marché, qu’il a récemment rencontré.

Source : le quotidien du pharmacien.

Lien vers le podcast de pharmaradio : https://www.pharmaradio.fr/pharmaradio#podcasts

 

Après le succès du lancement de sa SRA, Apothera cherche à transformer l’essai

Apothera a tiré un premier bilan du lancement fin 2023 de sa structure de regroupement à l’achat (SRA), qui compte aujourd’hui près de 300 actionnaires-coopérateurs et plus de 1 300 adhérents participants (sur 1634). Un succès pour le groupement, qui a pour ambition de trouver une trentaine de laboratoires partenaires supplémentaires. Un autre axe majeur de la politique d’Apothera pour 2024 est le développement de sa marque propre « NEP la Marque » (200 références). Cette dernière a vu son chiffre d’affaires augmenter de 30 % cette année, en partie grâce aux adhérents et actionnaires coopérateurs engagés dans la SRA. En addition, de nouvelles sorties sur les gammes bébé et dispositifs médicaux sont prévues dans le courant de l’année.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Prix compétitifs et innovation technologique au programme de Rocade

Le groupement Rocade a présenté à ses adhérents ses projets et objectifs pour l’année 2024, qui mettent l’accent sur l’adoption et l’utilisation d’outils numériques pour améliorer les marges des pharmacies. Fer de lance de cette initiative, la solution Apotik, adoptée par le groupement pour faciliter la gestion commerciale, des encours, des remises de fin d’année (RFA) et des comptes rendus des officines. L’Intranet Rocade, qui sera très prochainement ouvert aux adhérents, permettra à ces derniers de consulter leurs comptes, de suivre leurs factures et les rétrocessions de médicaments ainsi que d’accéder aux différents outils de gestion du groupement. Par ailleurs, Rocade mettra en place courant 2024 son propre outil CRM (gestion de la relation clientèle) afin de mieux accompagner ses pharmacies dans le suivi des données, des besoins, et des préférences de leur patientèle.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Santalis repense son concept store

Dans un contexte marqué par l’inflation, le groupement Santalis (660 adhérents) a repensé son concept store pour l’orienter vers des solutions adaptées aux attentes de la patientèle et valoriser les nouvelles missions des pharmaciens. Inspiré par l’engagement « Vivre Bien, Vivre Mieux » du groupement, il s’articule autour de trois espaces distincts : « Vivre Bien Ma Santé » dédié aux nouvelles missions de santé, « Vivre Mieux Chez Moi » qui s’adresse aux seniors et leurs aidants, et « Vivre Bien Au Naturel » qui propose des solutions naturelles et alternatives. De plus, annonce Santalis, le nouveau concept store inclut un parcours client unique et spécifiquement adapté à chaque pharmacie.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Avec le compagnonnage, Ipharm veut mieux former les futurs titulaires

Dans un contexte de crise des vocations, Ipharm a récemment lancé un programme de compagnonnage afin d’épauler les étudiants qui visent une carrière de pharmacien titulaire. D’une durée d’un an, il consiste en 3 stages de 4 mois où l’étudiant, en plus d’une activité d’adjoint « classique », assiste directement le titulaire dans son activité de chef d’entreprise. Ce dernier, en retour, lui apprend « les ficelles du métier ». « Les thèmes abordés incluent la gestion de la pharmacie ainsi que les nouvelles missions et les aspects commerciaux, managériaux et de communication, souvent négligés dans les cursus universitaires. Le programme comprend au moins deux heures de formation par semaine dédiées à ces sujets, même si en pratique, ils sont étudiés quotidiennement durant le compagnonnage. De plus, des entretiens sont régulièrement organisés pour nous assurer de la bonne conduite de l’expérience », précise Philippe Viratelle. Autre particularité du programme, il n’engage aucunement les étudiants à rejoindre le groupement par la suite. Par ailleurs, il est entièrement gratuit, que ce soit pour les apprentis ou les pharmaciens affiliés.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Unipharm Grand Ouest se lance dans les audits

Depuis plusieurs mois, à la demande de ses membres, Unipharm Grand Ouest a lancé un système d’audits de ses pharmacies afin de déceler puis corriger les points faibles des officines adhérentes.

Lien vers l’article : 

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/unipharm-grand-ouest-se-lance-dans-les-audits?xtor=EPR-6-%5BNL_flash%5D-%5B20240301%5D&utm_content=20240301&utm_campaign=NL_flashinfo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Pharmabest poursuit le développement de ses MDD

Pharmabest affiche une hausse de 14 % de son chiffre d’affaires en 2023, à 1,2 milliard d’euros, et accueille 14 nouvelles officines au sein de son réseau. Encouragé par cette croissance poussée par ses marques de distributeur (MDD) et le déploiement des services de santé, le groupement compte lancer une nouvelle marque courant 2024 et avoir une visibilité renforcée auprès des étudiants.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/pharmabest-poursuit-le-developpement-de-ses-mdd?xtor=EPR-6-%5BNL_flash%5D-%5B20240301%5D&utm_content=20240301&utm_campaign=NL_flashinfo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

La vaccination en pharmacie – Pharmacie Lafayette

Un petit rappel de la vaccination à l’officine par un pharmacien du groupement Lafayette, Arnaud.

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=UaFclNOMSgA

 

Groupés contre l’inflation

« En période d’inflation, les marques propres sont des valeurs refuge », analyse Patrick Le Branchu, directeur de la communication de Pharmavie. Partout s’observe un fort dynamisme des enseignes pour étoffer leur offre de MDD et lancer de nouvelles références. « Les consommateurs sont de plus en plus exigeants sur la qualité, même quand ce n’est pas cher, glisse Patrick Le Branchu. Quelque 70 % des produits de cette gamme sont à moins de 7 euros et la totalité à moins de 10, avec de très bons scores Yuka. » De bonnes notes, et de bons résultats : « Nous avons enregistré 20 % de croissance sur l’offre Pharmaprix depuis sa refonte, et nos MDD (Pharmavie offre aussi une gamme de micronutrition) se portent très bien en sell-out. » Même dynamisme chez Giropharm sur le point de lancer une gamme enfant dès 3 ans avec cinq références à l’effigie de Lili, la mascotte des petits. Ou encore chez Pharmabest, qui propose dix-sept gammes de produits, en lance deux autres en avril, et compte bien en avoir déployé « au total vingt-cinq d’ici à la fin de l’année, passant de deux cents références à trois cents ! », Les enseignes peuvent choisir de créer leurs propres marques dont certaines acquièrent leurs aficionados. C’est le cas de Doliderm chez Leadersanté (qui déploie aussi Dr. Smith, Ainsifont, Opaz, Fluowhite, soit quatre cents références). « Doliderm a décroché quatre Oscars Cosmetiquemag, pour son gel douche, son huile de douche, son baume et son gommage corps, se réjouit Alexis Berreby, cofondateur du groupement. » Le caractère qualitatif des MDD d’enseignes s’explique aussi par des exigences sur les formules et la fabrication. De fait, la gamme de micronutrition de Pharmavie est « 20 à 30 % moins chère que les marques nationales, mais avec des formules expertes, innovantes et exclusives ainsi qu’un fabricant français qui n’est autre que Pileje Industrie ». Au bout du compte, du gagnant-gagnant : les patients s’offrent des produits qu’ils jugeaient inaccessibles, et les pharmaciens réalisent de belles marges. En coulisse, les groupements s’efforcent de maintenir les prix de la MDD sans rogner sur les formules ou les quantités, même quand les coûts des matières premières explosent. Avec l’inflation, les groupements se sont efforcés d’endiguer les hausses de tarifs annoncées par les labos pour conserver les prix les plus stables possible pour leurs adhérents. Giphar affiche son optimisme : « Pour 2024, nous observons une tendance baissière de la part des laboratoires et, bien sûr, nous négocions en ce sens. On peut déjà dire que l’inflation sera maîtrisée à un niveau inférieur à celui de l’an dernier. Et nous conservons notre objectif de proposer les meilleurs tarifs aux patients. »

Source : le pharmacien de France/février 2024.

 

RETAIL

 

Amazon annonce son partenariat avec Omada Health

Lors de la conférence J.P. Morgan 2024, Amazon a dévoilé son partenariat avec Omada Health, afin de faire profiter des avantages des soins virtuels aux  patients souffrant du diabète et de l’hypertension par exemple. Le tout nouveau programme d’Amazon a pour objectif d’aider la population à identifier et à utiliser ces services de soins virtuels, souvent proposés par leur employeur ou leur régime de santé, et ce, sans frais supplémentaires. Lorsqu’un client recherche des dispositifs médicaux tels que des lecteurs de glucose sur la plateforme d’Amazon, des messages s’afficheront, indiquant leur éventuelle éligibilité à rejoindre un programme de gestion des maladies chroniques. Amazon partagera les informations d’éligibilité avec Omada, conformément à la loi HIPAA, pour simplifier le processus d’inscription. Cette collaboration permet à Omada un nouveau réseau de diffusion de ses solutions grâce à la portée étendue d’Amazon, tandis que ce dernier renforce sa présence dans le secteur de la santé en nouant des partenariats avec des entreprises déjà bien établies. Ce nouveau partenariat illustre la volonté d’Amazon d’élargir son empreinte dans le secteur de la santé.

Sources : Heather Landi, 8 janvier 2024 ; JPM24, teamfrance-export.

 

Lidl lance une gamme premier prix !

C’est une révolution pour Lidl… ! L’enseigne lance actuellement une gamme de premiers prix en rayons (ainsi que pronostiqué ici). Les produits arrivent au fil des livraisons mais les lardons, l’emmental ou le blanc de poulet (entre autres) sont déjà visibles. Point commun : dans tous les cas, des catégories majeures sur lesquelles Lidl souffrait de ne pas avoir d’entrées de gamme alors que son premier concurrent, Leclerc, dispose de centaines de produits Eco+.

Lien vers l’article : https://www.olivierdauvers.fr/2024/02/26/exclu-lidl-lance-une-gamme-premier-prix/

 

NOMINATIONS

 

Un nouveau conseiller Santé auprès de Valletoux

Timothée Mantz a été nommé conseiller chargé du financement du système de santé et des produits de santé au cabinet du ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention Frédéric Valletoux.

Il travaillait jusqu’à présent à la DSS, comme adjoint à la sous-directrice du financement du système de soins, Clélia Delpech. Direction au sein de laquelle se trouve le bureau Produits de santé.

Il a auparavant notamment été :

  • Adjoint au chef du bureau Comptes sociaux et santé de la direction du Budget
  • Chef du département Budget et contrôle de gestion de la direction des finances de l’AP-HP.

Source : BTA.

 

Départ de Jacques Creyssel à la tête de la FCD

Selon nos informations, les enseignes adhérentes à la Fédération du Commerce et de la Distribution ont nommé Layla Rahhou, la directrice des affaires publiques, en remplacement de Jacques Creyssel en tant que Déléguée générale.

Lien vers l’article : https://www.lsa-conso.fr/decouvrez-qui-remplace-jacques-creyssel-a-la-tete-de-la-fcd-exclu-lsa,454642?preview=11