Actualités du 27 au 31 janvier 2025

PLFSS

 

PLFSS rejeté en commission : se dirige-t-on vers une nouvelle motion de censure ?

La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a rejeté, mercredi soir, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025. Ce vote, bien que symbolique, illustre les tensions persistantes autour d’un texte qui fait l’objet d’intenses débats, alors que son examen en séance plénière s’annonce sous haute tension. Après quatre jours de discussions, les groupes d’opposition – Nouveau Front populaire et Rassemblement national – ont uni leurs forces pour rejeter ce projet de budget, qui avait déjà joué un rôle clé dans la chute du gouvernement Barnier en décembre dernier. Cette décision, bien que prévisible en l’absence d’une majorité absolue, constitue une nouvelle difficulté pour l’exécutif, qui devra déployer des stratégies alternatives pour faire adopter le texte. « Nous sommes dans le cours normal du processus législatif », a relativisé Thibault Bazin (LR), rapporteur du projet, soulignant que le texte rejeté était une version amendée par le Sénat à l’automne dernier et jugée « désormais anachronique ». L’évolution de la conjoncture économique et des recettes de la Sécurité sociale, ainsi que l’absence d’amendements gouvernementaux à ce stade, ont renforcé la défiance des députés. Dès lundi, l’ensemble des députés se penchera sur le PLFSS 2025 en séance plénière. Toutefois, les débats pourraient être abrégés si le gouvernement décidait de recourir à l’article 49.3 pour imposer l’adoption du texte sans vote. Un tel passage en force ouvrirait la voie à une probable motion de censure, prolongeant ainsi l’incertitude autour de ce projet budgétaire essentiel pour le financement de la protection sociale en France.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Avenant 1 à la convention : faut-il revoir la copie ?

Estimant le texte de l’avenant 1 à la convention pharmaceutique insuffisant à différents égards, les syndicats représentatifs de la profession en réclament un remaniement. Pour l’heure, l’assurance-maladie, sollicitée, fait la sourde oreille. Selon les représentants des pharmaciens, il y a cependant urgence à remanier cet avenant qui engage l’avenir du réseau officinal. Un peu plus de six mois après sa signature, cet avenant ne convient déjà plus. Il faut dire qu’il avait d’emblée été rejeté pour insuffisances par l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) qui avait refusé de le signer. Mais pour la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) qui l’a porté, parfois même dans l’adversité, ce texte ne fait plus l’affaire aujourd’hui. Las, la FSPF, qui avait misé sur l’article 10 de l’avenant prévoyant une aide de 20 000 euros à ces pharmacies, doit se rendre à l’évidence. L’instruction des modalités d’application de ce dispositif laisse d’ores et déjà apparaître que la cible ne sera pas atteinte.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Pharmacies des territoires fragiles : tout sauf marginales

Le gouvernement rendra sa décision le 4 février concernant le recours de l’USPO auprès du Conseil d’État sur l’arrêté et le décret du 7 juillet 2024 sur les territoires fragiles. Par ailleurs, c’est également en février que les ARS sont tenues de rendre leur copie concernant la définition des zonages. Cependant, celles-ci sont à la peine depuis le début de leurs travaux à l’été dernier, les critères retenus ne débouchant pas toujours sur la sélection souhaitée. 250, voire 200, pharmacies seulement seraient éligibles contre 1 000 selon les estimations initiales de la profession.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

À quoi ressemblera la pharmacie de 2050 ?

Face aux enjeux d’attractivité et de pérennité de la profession, le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens a publié le 29 janvier 2025 les résultats d’une étude prospective inédite sur l’évolution démographique des pharmaciens à l’horizon 2050. Construit sur un modèle de microsimulation, cet outil de projection met en lumière les grandes tendances à venir et les disparités entre les différents segments de la profession. Ce travail prospectif s’appuie sur des données croisées entre le tableau de l’Ordre et d’autres sources publiques, permettant ainsi une lecture affinée des dynamiques sectorielles. Les projections indiquent une baisse des effectifs de pharmaciens jusqu’en 2032, avec un recul prévu de 2,3 % (71 791 professionnels). Une tendance qui devrait s’inverser progressivement jusqu’en 2050, aboutissant à une remontée des effectifs à 74 312 (+3,2 %), sous réserve de mesures adaptées en matière de formation et d’attractivité. Face à ces tendances contrastées, l’Ordre préconise des ajustements stratégiques. En augmentant le numerus apertus pour l’entrée en deuxième année et en réduisant les places vacantes, les effectifs pourraient atteindre jusqu’à 81 000 pharmaciens en activité d’ici 2050. Un enjeu majeur dans un contexte de tension sur l’accès aux soins et aux produits de santé.

Sources : le moniteur des pharmacies, ordre des pharmaciens.

Lien vers le communiqué de presse :

https://www.ordre.pharmacien.fr/mediatheque/fichiers/communiques-de-presse/cp-anticiper-aujourd-hui-la-demographie-pharmaceutique-de-demain-29.01.2025

 

L’ordre des pharmaciens songe à instaurer un système de rendez-vous en officines

Au Québec, la forme d’organisation, dans laquelle «tout est anticipé», «fait gagner énormément de temps» y compris au patient qui «n’attend pas», a souligné mercredi la présidente de l’ordre, Carine Wolf-Thal. «Aujourd’hui, quand vous entrez dans une officine, vous faites la queue. Et nous, derrière le comptoir, on ne sait pas si le patient vient pour juste une boîte de Doliprane, pour une ordonnance longue comme le bras, pour être vacciné, pour un test ?», décrit la responsable, s’interrogeant sur de possibles «conditions de travail compliquées» face à «cette file de patients, plus ou moins pressés, anxieux, malades».

Lien vers l’article : https://www.lefigaro.fr/social/l-ordre-des-pharmaciens-songe-a-instaurer-un-systeme-de-rendez-vous-en-officines-20250129

 

L’industrie pharmaceutique soutient ses salariés aidants

L’industrie du médicament en France a officialisé la signature du premier accord de branche visant à accompagner les salariés aidants, une initiative inédite qui engage l’ensemble du secteur à mettre en place des mesures concrètes pour « faciliter le quotidien » de ces employés confrontés à des responsabilités familiales. Parmi les dispositions phares de l’accord, les entreprises s’engagent à organiser, au minimum une fois par an, des actions de sensibilisation. Les cinq syndicats signataires représentent 85% des voix recueillies au niveau de la branche. La France compte entre 8 et 11 millions de proches aidants non-professionnels, dont 61% sont en activité, selon France Travail. D’ici à 2030, un salarié sur quatre sera proche aidant. Source : Le Moniteur des Pharmacies.

 

Démarche qualité : les avancées de PHSQ

L’association Pharma Système Qualité (PHSQ) a annoncé ce jeudi 30 janvier lors d’une conférence de presse avoir enregistré 232 nouvelles pharmacies adhérentes en 2024. Elle accompagne aujourd’hui 2750 officines dans la certification ISO 9001-QMS Pharma, soit près de 15 % du réseau français. PHSQ a aussi annoncé la possibilité pour tous les adhérents des groupements partenaires d’avoir accès au logiciel de qualité officinal (LQO) dès le printemps prochain. Ce logiciel permet aux équipes officinales de simplifier la traçabilité des informations et d’améliorer l’organisation du travail au quotidien. Il est accessible à partir de tout poste informatique de l’officine et supprime l’aspect « paperasse » de la démarche qualité. Du point de vue de son organisation interne, PHSQ a désigné les docteurs en pharmacie Nicolas Fauquet directeur général et Justine Yeung directrice des opérations de l’association.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

L’association Que Choisir relance le débat du projet de « Grande Sécu »

Dans une étude, UFC Que Choisir se prononce en faveur d’une « Grande Sécu », qui viendrait prendre en charge l’intégralité des soins essentiels, laissant aux complémentaires santé le remboursement des « soins supplémentaires et non essentiels » (homéopathie, médecines alternatives, cures thermales, etc.). Les actuelles cotisations aux complémentaires santé seraient alors remplacées par des hausses de taux de CSG ou d’imposition, contribuant à un système « plus redistributif et plus solidaire entre générations ». L’association de consommateurs pointe un modèle français à « bout de souffle ». Alors que « 4% de la population, soit 2,6 millions de personnes n’ont pas de complémentaires santé », leur rôle dans le financement des soins ne cesse d’augmenter. « Ce modèle obsolète aggrave les fractures sociales. » L’UFC Que Choisir épingle en outre les hausses de tarifs annuels (6% en moyenne en 2025) des complémentaires. L’idée d’une grande Sécu a déjà été évoquée par le gouvernement, avant d’être abandonnée face à la facture salée de cette réforme qui aurait gonflé de près de 20 milliards les dépenses de la Sécu, selon les estimations de l’époque.

Pour en savoir plus : https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-inegalites-d-acces-aux-soins-essentiels-exigeons-une-prise-en-charge-publique-a-100-n148924/

 

Cancer du sein : vers une prise en charge renforcée

L’Assemblée nationale a adopté, le 28 janvier, le texte issu des travaux du Sénat sur la proposition de loi visant à améliorer la prise en charge des soins et dispositifs spécifiques au traitement du cancer du sein par l’Assurance maladie. Parcours de soins de support et accessoires remboursés.

Lien vers l’article du Monde : https://www.lemonde.fr/sante/article/2025/01/29/cancer-du-sein-l-assemblee-nationale-enterine-la-loi-permettant-une-meilleure-prise-en-charge-financiere-des-soins_6521032_1651302.html

 

Prescription renforcée : une énième mesure bureaucratique et inopérante !

À la veille de l’entrée en vigueur du dispositif de prescription renforcée visant à encadrer l’usage des analogues du GLP-1 (Ozempic, Trulicity…) hors indication remboursable, l’USPO alerte sur une politique déconnectée du terrain, fondée sur un empilement de contraintes administratives inapplicables.

Lien vers le communiqué de presse : https://uspo.fr/prescription-renforcee-une-enieme-mesure-bureaucratique-et-inoperante/

 

CHIFFRES

 

140 milliards d’euros par an. C’est le montant total des économies en santé liées à l’activité physique en France. Elle permet d’éviter, chaque année, 38.000 décès et 62.000 pathologies, selon une étude du Conseil social du mouvement sportif (Cosmos). « Le coût évité annuel par une personne devenant active varie entre 840 € pour une personne de 20 à 39 ans et 23.275 € pour une personne de 40 à 74 ans. »

Le Gemme passe en revue les données d’IQVIA sur les prix de 4.600 références de médicaments génériques en Europe, soit plus de 63% des produits commercialisés en France pour 240 principes actifs pharmaceutiques remboursés. Cette étude, pondérée par les volumes de ventes, montre, en moyenne, un prix de 41% plus faible en France que dans les quatre grands pays voisins que sont l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni. Soit, en 2023, 0,16 € par comprimé en France contre 0,27 €, en moyenne, dans les quatre autres pays étudiés, notent Les Échos. Le prix moyen est de 0,21 € par comprimé en Allemagne, 0,24 € au Royaume-Uni, 0,29 € en Espagne et 0,32 € en Italie. « En France, le générique représente 42% du marché pharmaceutique en volume (hors paracétamol), contre 80% dans d’autres pays (Allemagne, Canada, Pays-Bas…). Pour les biosimilaires, la part de marché atteint 32% […] en France alors qu’elle dépasse 85% dans certaines provinces canadiennes », souligne le Gemme.

Un « rare » cas humain de grippe aviaire a été détecté en Angleterre, a annoncé lundi l’agence UKHSA (United Kingdom Health Security Agency). La personne, dont le sexe n’a pas été précisé, a été infectée dans une ferme dans le centre de l’Angleterre, où elle a été en contact de manière « proche et prolongée avec un grand nombre d’oiseaux infectés », précise l’agence. Son état est qualifié de « bon ». Elle est suivie dans une unité de soins des maladies infectieuses. « Le risque pour le grand public reste très faible », assure l’agence. Source : France info.

Il y a les vaccinés contre la grippe, les non-vaccinés, mais aussi ceux qui pensent l’être… alors qu’ils ne le sont pas. 1,7 % des seniors âgés de 65 à 85 ans ont déclaré spontanément avoir été « vaccinés » par de l’homéopathie, révèle un rapport de Santé publique France. Car certains pharmaciens n’hésitent pas à parler de « vaccins homéopathiques » pour présenter ces granulés à avaler. « Chaque semaine, je vois des patients qui me disent : Mon pharmacien m’a donné un vaccin homéopathique ! Ils n’ont pas inventé eux-mêmes cette expression », témoigne Jérôme Marty, patron du syndicat de médecins généralistes UFML. Source : le Parisien.

Rattacher son enfant à la carte Vitale des deux parents permet de faciliter les remboursements, quel que soit le parent accompagnant l’enfant chez le professionnel de santé. La mise en place de ce dispositif évite l’usage de la feuille de soins papier et accélère les remboursements. Pour en savoir plus sur la procédure : https://www.ameli.fr/paris/assure/remboursements/etre-bien-rembourse/carte-vitale/rattachement-de-l-enfant-sur-la-carte-vitale-des-parents

11 000 officines sont utilisatrices de l’ordonnance numérique rapporte Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO mais « tous les LGO ne seront pas prêts au 1er mars ». En pratique, tout n’est pas simple, « pour un même médicament et un même prescripteur, parfois on a une e-prescription, parfois non ». « Certains QR codes des LGO médecins sont trop petits et donc illisibles » ajoute-t-il, faisant douter de la fiabilité de ce qui a déjà été délivré en termes de sécurité. Source: pharm-enews.fr

D’ici au mois de mars, l’ordonnance numérique devrait se déployer pleinement à l’officine. Une date qui concorde avec la prescription des antalgiques de palier 2 sur ordonnance sécurisée et la généralisation de l’appli carte Vitale. Parallèlement, l’Assurance maladie a annoncé la généralisation de l’appli carte Vitale à la France entière au 18 mars prochain. Celle-ci ne remplace pas la carte Vitale mais se présente comme une alternative pour les affiliés à l’Assurance maladie, la MSA et la MGEN qui peut être utilisée chez tous les professionnels de santé, et notamment en pharmacie. Source : le pharmacien de France.

La date de la fin de campagne d’immunisation contre le VRS pour la saison 2024-2025 est fixée au 31 janvier 2025 pour l’ensemble des territoires (à l’exception de Mayotte) Source : DGS urgent.

Plus 18% de CA en moyenne après le passage à l’enseigne EvoluPharm, c’est ce qu’ont constaté les adhérents qui ont sauté le pas. Pour en savoir plus sur l’enseigne et les solutions de financement : https://lnkd.in/eZGk-Gt5

Santé Publique France annonce une « forte intensification de l’épidémie de grippe » en France. À Amiens, 20% des pharmacies amiénoises n’ont plus de vaccins, selon la Fédération des syndicats pharmaceutiques dans la Somme. Lien vers l’article : https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/epidemie-de-grippe-en-hausse-20-des-pharmacies-amienoises-n-ont-plus-de-vaccins-1414958

40 à 42 euros : c’est le panier moyen annuel dépensé par les Français pour des produits de premiers recours dans les pharmacies de proximité.

+ 6,3 % : c’est la croissance des ventes de compléments alimentaires, en particulier dans les segments liés au sommeil, à la vitalité et au système digestif, pour un chiffre d’affaires de 1,498 milliard d’euros. Source : le moniteur des pharmacies.

 « Un Français sur deux a renoncé à soigner ses maux du quotidien dans les douze derniers mois du fait de la complexité du parcours de santé », a chiffré Paul-François Cossa, président de NèreS, représentant 25 laboratoires de produits de santé de premier recours, lors d’une conférence de presse le 28 janvier.

Dans son Baromètre 2024, NèreS, qui représente les fabricants de produits sans ordonnance, note une hausse de la fréquentation des pharmacies de 28% depuis 2020. Une nouvelle occasion pour NèreS de plaider en faveur du délistage de nouvelles molécules. L’association en a identifié 92, qui sont déjà vendues sans prescription dans d’autres pays européens, mais pas en France. Par exemple, l’oxymétazoline, utilisée dans le traitement de la congestion nasale liée au rhume ou à une allergie, est accessible sans ordonnance en Allemagne, Italie, Portugal, Espagne et Angleterre. Dans ces mêmes pays, le naproxène est également disponible par voie orale, pour traiter les douleurs légères à modérées, notamment douleurs menstruelles et dentaires. Les industriels visent un objectif ambitieux d’une cinquantaine de molécules délistées en trois ans.

Le nombre de pharmacies en Belgique poursuit sa baisse, selon le livre blanc récemment publié par la société SIRIUS Insight. Depuis 2017, le nombre d’officines ouvertes au public est passé de 4 943 à 4 658. Cette diminution de 285 pharmacies s’explique principalement par les fermetures temporaires, les fusions et transferts entraînant des fermetures définitives, ainsi que par les restrictions imposées sur la durée des fermetures temporaires. Source : le spécialiste.

L’acétate d’ulipristal combiné au misoprostol serait efficace à 97 % pour interrompre une grossesse non désirée, jusqu’à neuf semaines d’aménorrhée, selon une étude américano-mexicaine publiée dans le « New England Journal of Medicine ». Source : le quotidien du pharmacien.

La distribution en pharmacie des autoprélèvements dans le dépistage du HPV a, de nouveau, été évoquée lors de la première matinale de « Coopération santé » par l’association de patientes « Imagyn », qui n’a pas manqué d’interpeller la Direction générale de la santé. 6 300 cancers (dont 25 % concernent les hommes) et 3 000 décès sont attribués chaque année au HPV. Celui-ci est également responsable à 100 % du cancer du col de l’utérus dont décède chaque année un millier de femmes. Source : le quotidien du pharmacien.

Une demande d’expérimentation d’un dépistage en officine de l’insuffisance rénale chronique au titre de l’article 51 a été déposée. La réponse des autorités de santé est attendue ces jours-ci, pour un lancement dans la foulée. Le dispositif a pour objectif une prise en charge précoce des patients touchés par cette pathologie, afin d’améliorer leur pronostic. L’expérimentation durera 3 ans et sera pilotée conjointement par les deux professeurs. Elle s’implantera dans les régions Auvergne Rhône Alpes, Pays de la Loire, Nouvelle Aquitaine et Provence Alpes Côte d’Azur. Source : le quotidien du pharmacien.

La cotisation ordinale va augmenter en 2025 en moyenne de 5 %, avec des différences selon les métiers. « C’est globalement linéaire, et en accord avec nos besoins pour exercer notre rôle. C’est un peu l’inflation », justifie Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens. Selon le budget prévisionnel 2025 de l’Ordre, le montant des cotisations est évalué à 41,9 millions d’euros. La cotisation ordinale avait aussi augmenté de 5 % en 2024.

Dans une étude publiée le 29 janvier 2025, Santé publique France examine l’impact de deux polluants, le dioxyde d’azote (NO₂) et les particules fines (PM 2,5), sur la prévalence de huit maladies chroniques. Ainsi, selon le polluant et la pathologie étudiés, 12% à 20% des maladies respiratoires de l’enfant (asthme et infections aiguës) sont imputables à cette exposition environnementale, soit entre 7.000 et 40.000 cas chaque année. Chez l’adulte, l’exposition à long terme à la pollution atmosphérique est à l’origine de 7% à 13% des maladies respiratoires (asthme, cancer du poumon et bronchopneumopathie chronique obstructive, ou BPCO), cardio-vasculaires (AVC, infarctus aigu du myocarde, hypertension artérielle) et métaboliques (diabète de type 2). Soit entre 4.000 et 78.000 nouveaux cas en France métropolitaine chaque année.

La Direction générale de la santé a saisi la Haute Autorité de santé (HAS) pour examiner la possibilité d’avancer l’âge des premières mammographies de contrôle pour toutes les femmes, rapporte franceinfo. Actuellement, les dépistages organisés sont proposés à partir de 50 ans pour les femmes ne présentant pas de facteur de risque particulier. La Commission européenne préconise depuis 2022 d’abaisser cet âge à 45 ans.

36,5 millions de produits homéopathiques (comprenant tubes, ampoules, granules, etc.) ont été vendus en 2024, contre 117 millions en 2020, d’après les données d’IQVIA, rapportées par Le Parisien. Le secteur souffre en particulier de la fin du remboursement des produits depuis le 1er janvier 2021.

Sanofi s’est trouvé un nouveau médicament vedette pour porter sa croissance future: le Beyfortus® (nirsévimab), qui protège les nouveau-nés des formes graves de la bronchiolite. Ses ventes ont décollé l’an dernier, permettant l’immunisation de 6,6 millions de bébés dans plus de 20 pays. Ses ventes ont atteint 1,7 milliard d’€ en 2024, dont 841 millions d’€ au quatrième trimestre, ce qui dépasse largement les attentes, grâce au démarrage au second semestre d’une capacité de production supplémentaire. Cela a contribué à la solide croissance de 8,6% des ventes du groupe, qui enregistre 41,1 milliards de chiffre d’affaires pour un résultat net part du groupe de 5,7 milliards, précisent Les Échos.

+ 40 % : c’est la hausse médiane des cotisations aux complémentaires santé entre 2018 et 2024, selon l’UFC-Que choisir, qui dénonce « une augmentation alarmante ». Dans un sondage réalisé par l’association, 7% des personnes interrogées ne sont pas couverts par une mutuelle. Un chiffre qui monte à 11% pour les étudiants et à 17% pour les personnes sans activité.

La HAS recommande d’élargir la vaccination contre les pneumocoques avec le vaccin Prevenar-20® à toutes les personnes âgées de 65 ans et plus, et non plus seulement aux personnes âgées de 65 ans et plus présentant des comorbidités. Source : egora.

16.000 cas de cancer du pancréas ont été diagnostiqués en 2023, contre 3.700 en 1990. Cette tendance, qui touche l’ensemble des pays occidentaux, semble particulièrement forte en France. « Notre hypothèse est que cette hausse n’est pas seulement due aux facteurs de risque déjà connus, mais qu’il y aurait un ou plusieurs facteurs environnementaux qui restent à découvrir », indique au Figaro le Dr Mathias Brugel, hépato-gastro-entérologue au Centre hospitalier de Bayonne.

Actuellement, dans le cadre du rattrapage vaccinal, la vaccination anti-HPV est recommandée pour les deux sexes entre 15 et 19 ans révolus. Seuls les hommes HSH peuvent bénéficier d’une vaccination jusqu’à 26 ans. La HAS va évaluer l’opportunité d’élargir la protection de la population générale en France. Le Collège de la HAS a validé l’inscription de cette demande à son programme de travail de 2024, avec un examen de la saisine par la commission technique des vaccinations (CTV) en mars 2025 et examen de la recommandation par le Collège de la HAS en avril 2025. Source : le quotidien du pharmacien.

À compter du 1er mars 2025, un nouveau tarif forfaitaire de responsabilité (TFR) est instauré pour le groupe Nebivolol 5 mg, et plusieurs groupes génériques voient leur TFR diminuer de façon conséquente. Source : le quotidien du pharmacien.

Viatris confirme la mise à disposition de 80 000 doses supplémentaires de vaccins antigrippaux InfluvacTetra, en provenance d’Italie. Sanofi ajoute 50 000 doses de VaxigripTetra aux 250 000 déjà promises, soit un total de 300 000 doses supplémentaires. Ces vaccins devraient arriver très prochainement en pharmacie. Source : le quotidien du pharmacien.

C’est l’histoire d’un patient qui y réfléchira sans doute à deux fois avant de déposer une nouvelle plainte contre un officinal. Estimant être victime d’un refus de délivrance à ses yeux injustifié, l’homme n’a pas su convaincre la justice ordinale. Au contraire, il a été condamné à une amende de 1 000 euros pour recours abusif. Lien vers le contentieux : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/rejet-de-la-plainte-formee-par-un-patient-contre-une-pharmacienne-titulaire-d-officine-a-la-suite-d-un-refus-de-dispensation-et-condamnation-au-pai

Hamza Belmer, coureur du 800 mètres, a été condamné pour avoir présenté dans une pharmacie, à trois reprises, une prescription non conforme pour une boîte d’Aranesp. Le médicament était détourné dans un but de dopage et interdit aux sportifs. Les deux pharmaciens nantais et le médecin qui a signé l’ordonnance ont également été condamnés. Pour en savoir plus : https://www.letelegramme.fr/sports/athletisme/dopage-de-la-prison-avec-sursis-pour-hamza-belmer-le-medecin-et-les-pharmaciens-condamnes-eux-aussi-6751677.php

Le 29 janvier 2025, plus de 200 internes de médecine générale ont défilé dans les rues de Paris pour réclamer le report de la mise en œuvre de la quatrième année du DES de la spécialité. Egora s’est glissé dans le cortège pour recueillir les témoignages de ces futurs généralistes, inquiets pour leur avenir. Lien vers l’article : https://www.egora.fr/etudiants/etudes-de-medecine/limpression-detre-des-bouche-trous-dans-la-rue-aux-cotes-des-futurs

Lancé fin janvier 2022 par le ministère chargé de la Santé et l’Assurance Maladie, Mon espace santé s’est installé dans la vie des citoyens comme leur carnet de santé numérique. En trois ans, 97% des assurés sociaux ont un carnet de santé numérique et plus de 17 millions l’ont déjà utilisé. Au global, plus d’un document de santé sur deux se retrouve aujourd’hui dans le dossier médical de Mon espace santé. Source : Assurance Maladie.

 

GROUPEMENTS

 

Pharmababy : les couches MDD de Pharmabest

Développées par le groupement Pharmabest, elles sont hypoallergéniques et garanties sans fuites pendant 12h.

Lien vers le post Facebook :

https://www.facebook.com/reel/1848535302639956

 

Reportage sur la pharmacie Pharmabest des Halles

Jean-Charles Rossi, pharmacien co-titulaire de la pharmacie PharmaBest du Forum des Halles, a été interviewé sur le modèle de Pharmabest. Aujourd’hui, la parapharmacie représente 80% de la surface de vente de l’officine, offrant un choix inégalé de produits d’hygiène, cosmétiques et compléments alimentaires à des prix compétitifs.

Lien vers le reportage (1 :35:50) : https://lnkd.in/etXcYZzH

 

Evolupharm fait la promotion de Ma pharmacie en France sur Linkedin

FEDERGY, le 1er syndicat de groupements et enseignes de pharmacies en France dont fait partie EvoluPharm travaille sur la création de « Ma Pharmacie en France » : un portail numérique de services et de vente en ligne de médicaments hors prescription ouvert à toutes les pharmacies d’officine. Ce portail de services et site e-commerce sera personnalisé pour chaque pharmacie des groupements partenaires.

Lien vers le post : https://fr.linkedin.com/posts/evolupharmlabo_ma-pharmacie-en-france-un-partenariat-la-activity-7284543469233037312-Kz45

 

Prix Capital 2025 : la qualité de service des Pharmacies Lafayette récompensée

Le groupement a été élu, pour la 4ème année consécutive, meilleure enseigne catégorie pharmacie, pour sa qualité de service. Un prix qui valorise la promesse de rendre la Santé accessible à tous via 3 engagements forts, portés par l’ensemble du réseau :

👉 dispenser le meilleur conseil aux clients-patients

👉 déployer l’ensemble des services santé en officine

👉 permettre aux clients-patients de prendre soin de leur santé à prix bas tous les jours.

Source : Linkedin.

 

Focus sur la Meilleure Relation Client de l’Année 2025/Giphar

Pour la deuxième année consécutive, Giphar remporte le trophée de la Meilleure Relation Client de l’année dans le secteur beauté, santé et accessoires de mode ! Avec une superbe note de 9,69, cette distinction est avant tout celle de ses pharmaciens adhérents. Elle témoigne également de la confiance et de la fidélité des patients, qui restent au cœur de la mission de soin et d’accompagnement du réseau.

Sources : Linkedin/LPC.

 

Pharmactiv : maquillage

Depuis octobre, le réseau Pharmactiv propose sa nouvelle gamme de maquillage. Grâce à cette nouvelle offre, Pharmactiv renforce sa mission de proximité en proposant des produits sélectionnés pour leur qualité, des compositions jusqu’à 100% d’ingrédients naturels et des prix compétitifs. Cette initiative est déjà déployée dans déjà plus de 440 pharmacies Pharmactiv. Source : Linkedin.

 

Quand des pharmaciens créent un fonds pour aider les jeunes à s’installer/Mediprix

37% des nouveaux pharmaciens sont accompagnés d’investisseurs en plus des banques lors de leur installation. Pour venir en aide à ces jeunes pharmaciens aspirant à l’entrepreneuriat, 70 des 240 pharmaciens du groupement Médiprix ont décidé de créer un fonds de 5 millions d’euros, Médiprix Corporate, dont l’objectif est de soutenir, aux côtés des banques et dans la limite de 20% du montant de la transaction, l’installation de leurs jeunes confrères.« Nous avons chacun investi entre 50.000 et 300.000 euros pour alimenter ce fonds, qui a pour vocation de soutenir, d’ici trois ans, l’installation de 16 pharmaciens au sein de notre groupement », explique Pierjean Bisiau, pharmacien dans le Maine-et-Loire et membre du groupement Médiprix depuis cinq ans. Contrairement aux fonds d’investissement traditionnels, il propose des solutions de financement transparentes, sans pénalités de remboursement anticipé. Le capital est entièrement détenu par des pharmaciens membres, garantissant leur indépendance. Source : le Figaro.

 

Lancement : Première pharmacie pour Officinal by Boticinal

La Grande Pharmacie de la Gare à Vincennes devient la première à intégrer le concept Officinal by Boticinal, marquant le début d’un réseau en pleine expansion. Ce concept, inspiré par Boticinal, vise à accompagner les pharmacies de proximité dans le renforcement de leur attractivité commerciale tout en développant de nouvelles missions de santé, grâce à des espaces dédiés.

En 2025, le groupe poursuit croissance avec 4 nouvelles pharmacies.

Sources : LPC et Linkedin.

Lien vers le post :

https://fr.linkedin.com/posts/boticinal_officinal-by-boticinal-activity-7282683805188993024-dOfD

 

AILLEURS

 

Est-ce la fin des préparateurs en pharmacie en Suisse ?

En Suisse, la profession de préparateur en pharmacie, déjà marginalisée, s’inquiète de l’impact des nouvelles restrictions sur ses prérogatives. L’État promet un plan d’aide pour préserver l’emploi, mais les professionnels et une partie de la classe politique restent sceptiques.

Les préparateurs en pharmacie, une profession spécifique à quelques cantons romands, sont aujourd’hui confrontés à une lente érosion de leur métier. À Genève, ils ne sont plus qu’une soixantaine, principalement âgés d’une cinquantaine d’années, dans un secteur où aucune formation n’est dispensée depuis 2001. Leur inquiétude : une application plus stricte d’un règlement cantonal qui limite leur droit à remplacer un pharmacien en son absence. Cette restriction, bien qu’existante depuis plusieurs années, était jusqu’ici appliquée de manière variable. Désormais, l’État veut resserrer les contrôles, ce qui inquiète ces professionnels. Pour répondre à ces tensions, l’État a signé en octobre 2024 un accord avec l’Association genevoise des préparateurs en pharmacie. Cet accord prévoit :

  • Un délai jusqu’en 2028 pour appliquer pleinement les nouvelles restrictions.
  • Un dispositif d’aide à l’employabilité, en collaboration avec le Département de l’économie et de l’emploi.

Les mesures incluent des formations financées par l’État pour accompagner les préparateurs dans leur reconversion, ainsi qu’un suivi par un expert en mobilité professionnelle.

Source : le moniteur des pharmacies.