ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES
Pierre-Olivier Variot réagit après la réunion avec le ministère : pas d’engagement concret
À la sortie de la réunion avec le ministère de l’Économie, Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO, a exprimé sa déception quant à l’absence d’engagement concret de la part du gouvernement. Les discussions ont abordé divers sujets, notamment le financement des pharmacies, la substitution des biosimilaires et la vente sur internet avec une co-construction avec la DGE, les ministères et les groupements. Bien que le gouvernement ait montré une certaine réceptivité aux doléances, aucune certitude n’a été obtenue. Pierre-Olivier Variot a souligné l’importance de la manifestation pour faire avancer les négociations, tout en précisant que d’autres actions pourraient suivre si les propositions futures ne répondent pas aux attentes des pharmaciens.
Lien vers la vidéo : https://www.lemondepharmaceutique.tv/web-tv/video/resultat-manifestation-uspo
Des armes pour lutter contre la financiarisation de l’officine
Les risques d’une financiarisation de la pharmacie d’officine comptaient au rang des principales inquiétudes exprimées par les pharmaciens lors des manifestations du 30 mai. Tout aussi inquiet, Bercy affirme vouloir donner un pouvoir de contrôle à l’Ordre pour que le capital ne s’ouvre pas à des non-pharmaciens. Les instances ordinales des professionnels de santé auront ainsi l’obligation de vérifier la régularité des contrats de transmission d’officines ainsi que les pactes d’associés. Et ce, comme s’en félicite Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), de manière annuelle. Il salue d’autant plus l’initiative de Bercy que les syndicats seront consultés par leur organe de tutelle, en l’occurrence par la direction générale de l’offre de soins (DGOS), avant la publication du décret.
Source : le quotidien du pharmacien.
Grève : le florilège des slogans
La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) ont déjà préparé slogans et banderoles pour la grève des pharmaciens de demain, jeudi 30 mai 2024. Voici un florilège des déclarations qui ont été scandés :
- Pharmacie menacée/santé en danger,
- Pharmacie fragile/santé en péril,
- Proximité menacée /patients sacrifiés,
- Pharmacie de proximité / santé de qualité,
- Ca suffit / la pénurie de médicaments en pharmacie,
- Allo l’Elysée, Allo l’Elysée / santé attaquée / patients abandonnés,
- Ferracci touchera pas à la pharmacie,
- Pharmacie dans la rue /Ferracci t’es foutu,
- Amazon dans ta zone,
- Médicaments en pharmacie : oui Bercy, Pénurie : non Bercy Y a pas de quoi,
- Macron on veut des moyens, Macron on n’est pas tes catins djadja,
- Quand ta pharmacie sera fermée, comment vont faire les mémés,
- Médicaments en pénurie, patients à l’agonie,
- En grève, avant qu’on crève
Source : le moniteur des pharmacies.
Grève du 30 mai : pourquoi le #MobilisationPharmaciens devient viral
« Prenez soin de vos pharmaciens, ils prennent soin de vous » : sous le hashtag #MobilisationPharmaciens, des dizaines de titulaires d’officine détaillent les raisons de leur mobilisation à la grève 30 mai. Le but ? Alerter l’opinion publique sur la situation de plus en plus délétère de la pharmacie. En chœur, les nombreux pharmaciens présents sur les réseaux sociaux expliquent les motifs de la grève du jeudi 30 mai. « Nous sommes bien plus que des distributeurs de médicaments, nous sommes des professionnels de santé et des acteurs de proximité, surtout dans les zones rurales et fragiles », affirment-ils dans des posts Facebook et X publiés sous le hashtag #MobilisationPharmaciens.
Source : le moniteur des pharmaciens.
Grève du 30 mai : pourquoi l’ordre des pharmaciens se mobilise aussi ?
Extraits : « Interview. Bruno Maleine, Président du Conseil central des pharmaciens titulaires d’officine (section A), détaille les sujets de préoccupation de l’Ordre national des pharmaciens et donne les raisons qui rendent « légitime » la mobilisation des pharmacies le 30 mai 2024. Depuis quelques mois, la menace d’ouverture de la vente en ligne des médicaments plane sur les officines. Quelle est la position de l’Ordre national des pharmaciens sur cette question ?
B.M. Si plusieurs sujets de santé publique nous inquiètent, l’annonce du Premier ministre Gabriel Attal dans son discours de politique générale d’un assouplissement de la vente en ligne est particulièrement préoccupante. Jusqu’ici nous avons travaillé en bonne intelligence avec les pouvoirs publics sur les conditions permettant de réglementer le commerce de médicaments en ligne. Nous avons été vigilants pour assurer un niveau de sécurité identique à celui de la dispensation dans une officine. Nous disposons de très peu d’éléments sur les mesures envisagées par l’exécutif. Le risque le plus important lié à cette pratique réside dans un affaiblissement du maillage territorial. Qui mieux que les pharmaciens ont pu répondre aux besoins des tests et de la vaccination ? »
Source : le moniteur des pharmacies.
Grève du 30 mai : les organismes de formation s’allient à la mobilisation
Témoin privilégié des difficultés rencontrées par les pharmaciens, l’Union nationale des organismes de formation des équipes officinales (Unoformation) a décidé de soutenir le mouvement gréviste.
L’association rassemble des organismes qui interviennent spécifiquement auprès des équipes officinales. « Nous partageons les valeurs de cette profession et nous les relayons. Tout ce qui malmène l’officine nous touche » a déclaré l’association.
Source : le moniteur des pharmacies.
Négociations conventionnelles : à chacun sa méthode pour faire plier la Cnam avant la grève
Déçus par la deuxième offre de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), les deux syndicats représentatifs de la profession échangent avec l’autorité régulatrice chacun à leur manière : l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a envoyé le mardi 28 mai, une nouvelle contre-proposition financière, tandis que la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) continue, de son côté, à dialoguer en direct. Verdict : le 5 juin 2024 lors d’une nouvelle (et ultime ?) réunion entre les syndicats et la Cnam. La deuxième proposition de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) du 23 mai 2024 est « une déception » pour les représentants de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officines (USPO) et de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
Source : le moniteur des pharmacies.
Négociations conventionnelles : l’heure de vérité au Congrès national des pharmaciens
Le Congrès national des pharmaciens aura lieu les 8 et 9 juin prochains à Deauville (Calvados). Au menu, des formations, des conférences et des tables rondes, dont une très attendue, samedi 8 juin à 11 heures, autour des négociations de l’avenant économique à la convention des pharmaciens, en présence du directeur général de la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam), Thomas Fatôme.
Source : le moniteur des pharmacies.
Défense du monopole et du maillage pharmaceutique : les sénateurs montent au créneau
À la veille de la grande journée de mobilisation des pharmaciens, prévue ce 30 mai, le président de la commission des affaires sociales et la rapporteure de la branche maladie du Sénat ont apporté un soutien marqué à la profession, rappelant notamment son rôle indispensable pour la bonne délivrance du médicament. Les deux élus appellent vivement le gouvernement « à entendre les inquiétudes » des pharmaciens. Philippe Mouiller ne se prive d’ailleurs pas de souligner qu’en 2020, le Sénat s’était déjà opposé avec succès « à la création de plateformes de vente en ligne de médicaments, permettant une distinction entre le gestionnaire de la plateforme et le pharmacien qui assure la dispensation virtuelle des produits de santé ». Dans ce communiqué, la rapporteure de la branche maladie, Corinne Imbert, sénatrice LR de Charente-Maritime prend également le parti des officinaux en appuyant sur la question du bon usage. « La dispensation par un pharmacien contribue à l’efficacité des traitements, à la maîtrise des risques associés aux interactions médicamenteuses et à l’accompagnement des patients (…) Les pharmaciens, par leur compétence scientifique, mettent à disposition des patients les informations nécessaires et vérifient, avant dispensation, l’absence de contre-indications », souligne la sénatrice. Corinne Imbert insiste enfin sur l’importance de préserver le maillage pharmaceutique et d’éviter donc de prendre des mesures qui le mettraient en péril. Alors que les négociations conventionnelles sont toujours en cours et que le flou demeure concernant certains projets de l’exécutif, les deux sénateurs invitent donc le gouvernement à ne pas négliger le mouvement de protestation dans lequel les pharmaciens sont engagés depuis plusieurs semaines.
Source : le quotidien du pharmacien.
Lien vers le communiqué de presse du Sénat : https://www.senat.fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/presse/29-05-2024/dispensation-de-medicaments-par-les-pharmacies-dofficine-un-modele-a-proteger.html
Livemed’s : Grève des pharmaciens
Message de Livemed’s le jour de la grève, « Pas de souci on vous livre à domicile ! »
Le message est clair : oui au business, on se moque des pharmaciens !
Lien vers le post de Julien :
“Mon espace santé” évolue en un outil de prévention personnalisée
Les pouvoirs publics ont ajouté deux nouvelles fonctionnalités à “Mon espace santé” afin d’en faire un outil de prévention personnalisée, notamment via l’envoi de messages ciblés au titulaire de l’espace numérique de santé, selon un décret publié le 26 mai au Journal officiel. Ce décret porte sur l’utilisation de Mon espace santé à des fins de prévention personnalisée des assurés sociaux et il définit les conditions d’utilisation d’une prévention personnalisée à partir des données contenues dans l’espace numérique de santé. Il doit notamment permettre à l’usager de répondre à des questionnaires de santé et de recevoir des informations de prévention personnalisées.
Pour en savoir plus : https://sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/avec-mon-espace-sante-la-prevention-personnalisee-rentre-dans-notre-quotidie
Rendez-vous de prévention à l’officine : c’est lancé !
Les rendez-vous (ou bilans) de prévention sont officiellement lancés (publication au JO le 29 mai 2024). Réalisés en pharmacie aux âges clés de la vie, ils sont facturés 30 euros et intégralement pris en charge par l’assurance-maladie. En pratique, les entretiens de prévention sont proposés aux âges clés de la vie : entre 18 et 25 ans inclus, entre 45 et 50 ans inclus, entre 60 et 65 ans inclus, entre 70 et 75 ans inclus. L’entretien se déroule en trois étapes, suivant une trame proposée par les autorités de santé et adaptée à chaque classe d’âge. L’entretien conduit à la rédaction d’un plan personnalisé de prévention (PPP). L’entretien dure entre 30 et 45 minutes et s’effectue dans l’espace de confidentialité. Aucune formation complémentaire n’est obligatoire. Pour s’inscrire, le pharmacien se connecte avec sa carte CPS ou e-CPS sur le site https://www.sante.fr/professionnel/connexion puis choisit « Bilan prévention » et renseigne les informations nécessaires. En plus des pharmaciens, les médecins, les infirmiers et les sages-femmes peuvent réaliser des bilans de prévention.
Source : le quotidien du pharmacien.
Lien vers le JO : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049607673
Trod grippe, covid et VRS : feu vert pour les pharmaciens
Depuis le Journal officiel du 26 mai 2024, les pharmaciens, médecins, sages-femmes et infirmières peuvent réaliser des TROD grippe, Covid-19 et VRS. Rappelons que jusqu’alors, le pharmacien n’avait le droit de réaliser dans le droit commun (hors Covid) que les TROD angine, les TROD grippe et les TROD cystite, ainsi que, dans le cadre d’une campagne de prévention du diabète, les TROD diabète (test capillaire de glycémie). Si le pharmacien peut maintenant réaliser des TROD grippe/Covid/VRS, et notamment des TROD triplex, il manque toutefois des textes concernant leur facturation spécifique.
Source : le quotidien du pharmacien.
Lien vers le JO : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049592629
Répertoire des génériques : trois groupes de plus
Le Répertoire des médicaments génériques s’enrichit de trois nouveaux groupes :
- apremilast 10 m, 20 mg et 30 mg en comprimé pelliculé (avec pour spécialité de référence Otezla)
- fludrocortisone 50ug en comprimé sécable (Flucortac)
- hydroxycarbamide 500mg en gélule (Hydrea)
Source : le moniteur des pharmacies.
Lien vers le répertoire : https://ansm.sante.fr/documents/reference/repertoire-des-medicaments-generiques
Gabriel Attal promet des « conditions drastiques » aux repreneurs non européens
Le Premier ministre Gabriel Attal a affirmé devant l’Assemblée nationale que le gouvernement se réservait le droit d’intervenir en cas de rachat de Biogaran par un repreneur non européen. « Nous avons été très clairs avec Servier : nous ne souhaitons pas qu’ils vendent Biogaran », a déclaré Gabriel Attal lors de la séance de questions au gouvernement devant l’Assemblée nationale du 29 mai. Il a ensuite affirmé que l’exécutif se ménageait « la possibilité d’activer la procédure de contrôle des investissements étrangers en France », afin de « faire respecter notre souveraineté ».
Source : le quotidien du pharmacien.
L’UFML refuse de signer la convention
Le conseil d’administration de l’UFML (Union française pour une médecine libre) s’est prononcé contre la ratification de la prochaine convention médicale. Du côté des adhérents, 90% ont voté en faveur du rejet du texte conventionnel. Le syndicat déplore “l’absence de choc d’attractivité pour la médecine libérale et une convention sans vision, et sans ambition”, “un rattrapage de l’inflation par la hausse tarifaire du G à 30 € qui fondra comme neige au soleil en l’absence de progression tarifaire régulière”. L’UFML déplore une “volonté évidente d’asphyxier le secteur 2” et “l’’absence d’extension de liberté tarifaire à tous les médecins libéraux”.
Source : egora.
Vente en ligne : dans le cadre des élections européennes, le Parti Radical de Gauche (PRG) s’y oppose
Dans le cadre des élections européennes, nous avons sollicité de nombreux partis pour leur demander leurs avis et préconisations concernant la pharmacie. Francine Chopard du Parti Radical de Gauche a répondu. Cette conseillère régionale en Bourgogne Franche Comté est aussi une ex-pharmacienne d’officine, installée en association dans un QPV (quartier politique de la ville). « L’Europe du médicament est la première proposition de notre liste : nous souhaitons créer un « Airbus » du médicament pour garder nos laboratoires et donner des moyens à notre recherche afin de favoriser l’autonomie sanitaire de l’Union. La crise sanitaire a révélé notre dépendance à la Chine, l’Inde et aux Etats-Unis. La coopération des pays de l’Union européenne (fabrication de vaccins) a permis de résister ».
Source : le moniteur des pharmacies.
Rapport sur le gaspillage et l’économie circulaire : vente des médicaments à l’unité cités
Les députés Véronique Riotton (Renaissance) et Stéphane Delautrette (Socialiste) ont été chargés de rédiger un rapport sur l’évaluation de l’impact de la loi AGEC, relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire. Sur le sujet de la lutte contre le gaspillage, les députés reviennent sur la délivrance de médicaments à l’unité, permise par la loi AGEC mais, du constat des co-auteurs, encore “peu pratiquée”. Ils précisent qu’entre mai 2022 et octobre 2023, seules 1 812 pharmaciens ont pratiqué la délivrance à l’unité, pour un total de 341 000 médicaments. Les deux rapporteurs proposent alors trois mesures pour “aller vers une généralisation de la délivrance de médicaments à l’unité” :
- Lever les freins d’ordre logistique et informatique rencontrés par les pharmaciens
- Adapter les conditionnements des médicaments
- Développer des actions de communication et de sensibilisation sur les conséquences positives de la dispensation à l’unité sur les plans environnemental, sanitaire et financier.
Pour rappel, le PLFSS pour 2024 a déjà permis que la vente à l’unité puisse être imposée par arrêté ministériel en cas de rupture d’approvisionnement.
Source : BTA.
Doctolib : Paiement en ligne, messagerie… Découvrez les nouveautés pour les patients et les soignants
Doctolib, la plateforme de rendez-vous médicaux en ligne, a annoncé deux évolutions qui vont tout autant concerner les patients que les professionnels de santé. Désormais, ces derniers vont pouvoir communiquer entre eux plus facilement, tandis que les options de paiement ont été élargies. Tout d’abord, les professionnels de santé disposent dorénavant d’une messagerie instantanée et sécurisée : Doctolib Siilo. Ce système vient remplacer Doctolib Team. Elle est définie comme « la messagerie de santé la plus complète et la plus simple pour renforcer le travail des équipes médicales et faciliter la coordination des soins ». Du côté de la communication entre patients et soignants, la Messagerie Patients est désormais disponible sur mobile. Les professionnels de santé peuvent gérer les demandes et échanger avec leurs patients quand et où ils le souhaitent. Grâce à cette mise à jour, les patients vont également pouvoir, progressivement, payer en ligne l’ensemble de leurs consultations réservées sur Doctolib. À l’origine, seules les téléconsultations sur l’application pouvaient être réglées en ligne. Mais « dans les prochaines semaines », cette option va être ouverte pour les rendez-vous physiques. Doctolib assure également sa volonté d’intensifier leurs efforts autour de l’intelligence artificielle d’ici l’automne : « La première innovation, un assistant de consultation très performant, sera lancée en octobre et est actuellement testée dans une quinzaine de cabinets médicaux en France. » Selon Jean-Urbain Hubau, Directeur général France de Doctolib, « ces technologies permettront de libérer du temps et des ressources, permettant ainsi aux soignants de se concentrer sur l’essentiel : prendre soin de leurs patients ».
Source : 20 minutes.
Lien vers le communiqué de presse de Doctolib :
Lecteur de glycémie Accu-Chek Guide : attention à l’unité de mesure !
Le laboratoire Roche Diabetes Care annonce avoir rappelé trois de ses lecteurs de glycémie Accu-Chek Guide. Les pharmacies sont invitées à vérifier les numéros de série des appareils en leur possession.Incorrectement configurés, les lecteurs de glycémie Accu-Chek Guide (EAN : 40156 300 828 4 1) rappelés affichent des résultats en mmol/l et non pas en mg/dl comme annoncé sur l’étiquette et le packaging. Ceci peut conduire à des décisions thérapeutiques inappropriées comme l’injection d’insuline. Les numéros de séries correspondant aux appareils défectueux identifiés sont 9254017922, 92539900746 et 92540250782.
Source : le moniteur des pharmacies.
DPC : mise en garde contre les démarchages frauduleux
Plusieurs signalements ont porté à la connaissance de l’Ordre national des pharmaciens des pratiques abusives, de sociétés se présentant comme des organismes de formation mandatés par l’Ordre, dans le cadre de l’obligation du Développement Professionnel Continu (DPC). L’Ordre consacrait des actualités au phénomène en juillet 2022 puis en mai 2023, et souhaite à nouveau alerter sur le sujet.
Lien vers l’article de l’Ordre : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/dpc-mise-en-garde-contre-les-demarchages-frauduleux
Les produits à base d’acide hyaluronique soumis à prescription
Les dispositifs médicaux et produits à base d’acide hyaluronique ne seront disponibles que sur ordonnance – et donc qu’en pharmacie – à partir du 1er juillet, en raison des risques qu’ils présentent pour la santé.
Source : le quotidien du pharmacien.
Du nouveau pour LEO, le LGO d’Astera
Un accord de cession de branche d’activité de distribution a été signé entre Isipharm (groupe Astera) et Caduciel Informatique. Suite à ce dernier, les 300 pharmacies suivies par Caduciel et équipées de LEO, le logiciel de gestion officinale d’Astera, sont désormais accompagnées par les équipes d’Isipharm. Cet accord fait suite à celui signé en 2020 entre Astera (qui regroupe les groupements Santalis, Paraph et UniQ) avec la CERP Rhin-Rhône-Méditerranée, qui portait sur la commercialisation de LEO par les équipes de Caduciel. « Dans le prolongement de ce partenariat et afin de garantir une continuité du service, Isipharm s’est imposé comme le meilleur choix dans la reprise d’activité de distribution du logiciel LEO exploitée précédemment par Caduciel », affirme le réseau Astera dans un communiqué. Dorénavant, c’est donc Isipharm qui assurera le suivi de ces 300 pharmacies utilisatrices de LEO, qui bénéficieront de l’ensemble des solutions proposées par la société. Des rencontres entre les utilisateurs, formateurs et techniciens ont été organisées afin de faciliter la transition. En tout, près de 1 500 pharmacies utilisent LEO.
Source : le quotidien du pharmacien.
CHIFFRES
En ce 30 mai 2024, jour de grève nationale pour les pharmacies, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) tire la sonnette d’alarme. Selon Pierre-Olivier Variot, son président, 20 000 emplois seraient menacés si l’avenant économique à la convention des pharmaciens était signé en l’état.
100% des pharmacies de Chambéry, Aix-les-Bains, Saint-Jean-de-Maurienne, Albertville et Montmélian, ont été fermées”, a annoncé par exemple le président de l’USPO Savoie Mont-Blanc, Frédéric Lalegerie. À l’origine de la colère des pharmaciens, toute une série de sujets, dont la réforme des études de pharmacie, mais aussi la gestion des ruptures de stocks de médicaments. Ils dénoncent également le manque d’avancée dans les négociations de l’avenant économique à la convention.
Plus de 18.000 officines sur les 20.000 présentes en France ont baissé le rideau jeudi pour exprimer la colère de la profession contre les pénuries persistantes de médicaments, une rémunération jugée insuffisante et un risque de dérégulation de la vente en ligne, rapporte Le Monde. 30.000 personnes sont en outre descendues dans la rue sur l’ensemble du territoire. “Il y a un mois, une pharmacie a encore fermé à Limoges. On atteint un point de non-retour, la situation de la profession est tout simplement dramatique”, assure Marion Lemaire, coprésidente du syndicat des pharmaciens de la Haute-Vienne.
La vente possible de Biogaran, spécialiste français des médicaments génériques, suscite l’inquiétude des sous-traitants, note Le Monde. Car si Biogaran ne compte que 250 salariés, il sous-traite la fabrication de son vaste portefeuille de médicaments à une multitude de PME européennes (90 % de sa production), dont une majorité dans l’Hexagone. Ces derniers redoutent des délocalisations en cas d’acquisition par un groupe étranger. “Lors du rachat d’Arrow, en 2014, il y a dix ans, des wagons entiers de médicaments, qui étaient jusqu’alors fabriqués en France, ont été transférés à l’étranger dans les mois qui ont suivi la signature”, se souvient un façonnier.
Si le segment des gummies et autres présentations originales (85 millions d’euros en 2023) reste marginal au sein du marché français des compléments alimentaires (1,7 milliard d’euros), il « tire la croissance », analyse Paul Reynolds, directeur adjoint Consumer Health pour Iqvia. Et répond à « la tendance de foodification de la santé », affirme Dorian Barberan, directeur général de Nonna Lab. Les compléments alimentaires ne sont pas soumis à une autorisation de mise sur le marché (AMM). Une simple déclaration auprès de la Direction générale de l’alimentation (DGAL) suffit. La DGCCRF vérifie a posteriori les dosages et les allégations. En cas de tromperie du consommateur (sur- ou sous-dosage), l’amende est de 3 000 euros par boîte commercialisée. Source : le pharmacien de France.
4 millions : c’est le nombre de femmes en France qui souffrent de précarité menstruelle en 2023, selon des chiffres rappelés par le Planning familial à l’occasion ce mardi de la journée mondiale de la santé menstruelle.
L’ANSM a discuté de l’interdiction de la dispensation sans ordonnance du paracétamol pour les moins de 18 ans. Selon une étude réalisée par le centre antipoison de Nancy, le nombre de cas d’intoxications volontaires par ingestion de paracétamol dans un contexte suicidaire chez les moins de 18 ans a doublé entre 2019 et 2022. La majorité des cas concernent les 10-15 ans. Le Comité scientifique estime toutefois qu’une interdiction ciblée ne réduirait “sans doute pas” le nombre de suicides, en soulignant que les médicaments utilisés sont le plus souvent “ceux présents dans la pharmacie familiale”. Source : Le Quotidien du Pharmacien.
95 % des pharmacies ont été fermées le 30 mai, selon Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Cette journée de mobilisation vise à dénoncer les difficultés économiques de la profession.
89 % des femmes présentent au moins deux facteurs de risque cardio-vasculaires, a rappelé, hier, l’association “Agir pour le cœur des femmes”, à l’occasion de la Journée internationale d’Action pour la santé des femmes. En outre, 67% des femmes présentent des facteurs de risque psychosociaux, comme le stress chronique.
Plus de 56.000 cas de rougeole ont déjà été enregistrés en Europe en 2024 par l’OMS. Un chiffre déjà proche des 61.000 cas rapportés l’an dernier, qui témoigne de l’impact du manque de vaccinations, notamment chez les nourrissons. “Même un seul cas de rougeole devrait constituer un appel urgent à l’action”, alerte le directeur Europe de l’OMS, Hans Kluge.
Les alertes se multiplient sur les finances de la Sécurité sociale, constate Le Figaro. Au lendemain d’un rapport de la Cour des comptes et le jour même où le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, s’explique au Sénat sur le dérapage des dépenses, la Commission des comptes de la Sécurité sociale (CSS), réunie à Bercy, alerte sur une nouvelle dégradation. En 2024, le déficit de la Sécu devrait ainsi dépasser de 6 milliards d’€ les prévisions budgétaires adoptées à l’automne, soit 16,6 milliards d’euros, au lieu de 10,5 milliards prévus. La branche santé est de loin la plus en difficulté, avec un déficit qui devrait se creuser légèrement de 300 millions, pour atteindre 11,5 milliards d’€, en raison aussi de la hausse de la demande de soins, des mesures salariales de l’été 2023 et de la hausse des tarifs de la consultation. De quoi rajouter une très forte pression sur l’exécutif pour la préparation des prochains budgets, dont le PLFSS.
La Cour des comptes a précisé hier sa proposition choc de ne plus indemniser les arrêts maladie de moins de huit jours. Dans un communiqué envoyé hier à la presse, elle indique en effet qu’elle recommande de laisser leur prise en charge aux entreprises, plutôt qu’à l’Assurance-maladie. L’institution précise aussi, en préambule de sa mise au point, qu’elle n’émet que des avis consultatifs. Les arrêts maladie de courte durée ont fortement progressé ces dernières années et ont coûté 12 milliards d’€ à la Sécurité sociale en 2022. C’est 56% de plus qu’en 2017. Source : RTL.
Plusieurs collégiens au Havre ont été infectés par le virus de l’hépatite A causant une maladie du foie, selon l’Agence régionale de Santé (ARS) Normandie. Une enquête épidémiologique est en cours pour déterminer la cause de ces contaminations et des mesures d’hygiènes strictes ont été mises en place dans l’établissement pour éviter la propagation du virus. Environ 1.200 cas d’hépatite A sont déclarés en moyenne chaque année en France, selon Santé publique France. Source : Le Figaro.
La Commission des affaires sociales du Sénat recommande dans un rapport d’augmenter le prix du tabac de 5% par an jusqu’en 2040 pour faire reculer la consommation. Les députés déplorent un taux de tabagisme encore élevé en France, qu’ils associent au “caractère erratique” des mesures en place, notent Les Échos. Si l’exécutif suivait cette recommandation des élus, le prix du paquet de cigarettes dépasserait 15 € dans les cinq prochaines années. Il franchirait la barre des 20 € d’ici dix ans.
Un tiers des 500.000 défibrillateurs cardiaques installés dans des lieux publics à travers le pays ne fonctionnent pas, selon un audit réalisé par l’entreprise Matecir Defibril. De plus, près de 60% des défibrillateurs inspectés présentent “une anomalie pouvant entraîner un dysfonctionnement”.
La sécurité sociale n’a pas tenu l’objectif de ralentissement des dépenses de santé en 2023. Dans son analyse des finances sociales, la Cour des comptes pointe, côté pharmacie, le coût des médicaments anticancéreux. Ils coûtent très cher : entre 3 000 et 27 500 euros par an pour les dix molécules les plus courantes, sans compter les 400 000 euros d’une perfusion de CAR-T cells. « La dépense pour l’assurance-maladie, en forte croissance, a atteint 5,9 milliards d’euros en 2022, 2,4 milliards d’euros après déduction des remises versées par les laboratoires », affirme la Cour des comptes. Source : le quotidien du pharmacien.
Du 1er au 8 juin, la Fédération française des diabétiques organise la semaine nationale de prévention du diabète. Autrement dit, les pharmaciens sont autorisés à réaliser des TROD aux patients volontaires. Jeux olympiques obligent, le thème de cette année est la promotion de l’activité physique.
Un pharmacien d’officine strasbourgeois vient d’être condamné à une interdiction définitive d’exercer et à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis pour avoir exporté pendant cinq ans des milliers de médicaments destinés à une clinique ukrainienne, qui s’est révélée par la suite être fausse. Source : le quotidien du pharmacien.
Selon une étude IFOP pour Biogaran, 81 % des Français âgés de 15 à 24 ans achètent des médicaments vendus sans ordonnance (OTC). Si ce taux est inférieur à celui de la population française (87 %), cette pratique est plus régulière chez les plus jeunes (42 % contre 31 %), et les jeunes femmes (88 % d’entre elles en achètent, dont 56 % régulièrement). Cette tendance est particulièrement marquée chez les 20-24 ans, parmi lesquels 92 % ont déjà acheté des médicaments OTC, dont 52 % régulièrement. Les principaux motifs d’achat des médicaments OTC sont les douleurs diverses (95 %), les troubles ORL (94 %), les maux d’estomac (72 %), les allergies (64 %) et les problèmes cutanés (63 %). Mais, selon l’étude, deux autres raisons se distinguent : les contraintes de temps et de budget.
GROUPEMENTS
Federgy présent le 30 mai 2024
Federgy était au rendez-vous parmi les 2000 pharmaciens devant le ministère de l’Economie. Notre président Alain Grollaud a été reçu dans le cadre de la délégation au ministère de l’Economie! Une victoire pour Federgy, il a été annoncé une co-construction avec la profession sur la vente en ligne des médicaments! Source : Federgy
Les groupements entendus sur la vente en ligne de médicaments !
« On veut prendre le temps de faire la vente en ligne des médicaments, et on le fera avec vous », a précisé le conseiller d’Olivia Grégoire aux représentants pharmaceutiques. Une « co-construction » pour faciliter la vente qui reposera sur les préconisations des pharmaciens, tant sur les modalités de commande, de livraison et de prix. Les groupements travaillent ardemment sur le sujet, notamment sur la construction d’un standard de mise en relation entre le pharmacien qui vend en ligne et le patient. « Le but : c’est de dire “non” aux plateformes numériques avec des stocks déportés, mais “oui” à une relation numérique directe entre le patient et le pharmacien de son choix », explique Alain Grollaud, président de Federgy, la chambre syndicale des groupements et des enseignes, et artisan du projet. Concrètement, il s’agit de proposer une solution numérique pour prolonger la relation pharmacien/patient au comptoir, « pour répondre à un besoin sociétal », sans stocks déportés et sans plateforme. Un projet qui s’adressera également à tous les pharmaciens. « On veut que ce portail aille au-delà de la vente en ligne, avec la livraison sécurisée pour les patients. On va mettre également des modules de communication, pour que le pharmacien puisse informer des services qu’il propose, et de l’intelligence artificielle pour aider le pharmacien dans son quotidien, avec des outils pour qu’il puisse pratiquer les nouvelles activités dès son métier », ajoute encore Alain Grollaud.
Source : le quotidien du pharmacien.
Groupements de pharmaciens en action : des promesses mais vigilance maintenue
Laurent Filoche, président de l’Union des Groupements de Pharmaciens d’Officines, a trouvé la réunion avec le ministère positive. Le ministère a rassuré les représentants sur le fait qu’il n’y a pas de calendrier pour la vente en ligne des médicaments et qu’ils éviteront l’arrivée de pure players comme Amazon. La mobilisation des pharmaciens a clairement eu un impact, avec des promesses de co-construction future pour répondre aux besoins de la profession. Laurent Filoche a souligné que les pharmaciens resteront vigilants et prêts à se remobiliser si nécessaire. Alain Grollaud, directeur général d’Optipharm Groupement de Pharmacies et président de Federgy, a également noté l’écoute attentive du ministère. Il a confirmé qu’il n’y a pas d’intention de casser le maillage des pharmacies ni d’ouvrir le capital des officines. Le sujet de la vente en ligne a été abordé dès le début de la réunion, montrant son importance. Alain Grollaud a insisté sur la nécessité de répondre aux besoins sociétaux, notamment pour les patients immobilisés ou isolés, et a assuré que des réunions de co-construction se poursuivront.
Lien vers la vidéo :
https://www.lemondepharmaceutique.tv/web-tv/video/groupement-pharmacien-mobilisation
Giphar présente ses nouveautés de l’été
Giphar lance de nouveaux produits cosmétiques cet été, qui seront disponibles à partir de juin. Appartenant à la marque Laboratoire Giphar, cette gamme comprend 7 références avec 96 à 99 % d’ingrédients d’origine naturelle.Les spécialités et leurs prix conseillés sont : Mon gel nettoyant (hydrolat de thé vert et jus d’aloe vera) en 200 ml (5,90 euros) ; Mon lait démaquillant (beurre de karité, jus d’aloe vera, huile de tournesol) en 150 ml (8,90 euros) ; Mon sérum hydratant (acide hyaluronique, ascorbyl glucoside, sodium PCA) en 30 ml (13,90 euros) ; Mon huile de douche (glycérine, aloe vera, huile d’argan en PH neutre) en 1 litre (8,90 euros) ; Mon shampoing doux (jus d’aloe vera, extrait d’amande douce) en 400 ml (6,90 euros) ; Mon shampoing nourrissant (huile de graine de sésame, extrait d’abricot) en 400 ml (6,90 euros) et Mon masque nourrissant (beurre de karité, huile de graine de sésame, extrait d’abricot) en 300 ml (8,90 euros). Giphar indique que Mon huile de douche convient aux bébés dès la naissance, tandis que Mon shampoing nourrissant et Mon masque nourrissant peuvent être utilisés chez les enfants à partir de 3 ans. L’utilisation des produits Mon gel nettoyant, Mon lait démaquillant, Mon sérum hydratant et Mon shampoing doux est réservée exclusivement aux adultes.
Source : le quotidien du pharmacien.
Wellpharma lance des conférences en ligne
Le groupement Wellpharma a lancé en avril un programme de conférences en ligne afin de favoriser les échanges entre les pharmaciens et leurs patients sur les sujets et défis de santé publique auxquels ils peuvent être confrontés. La prochaine aura lieu le 7 juin et portera sur la thématique « se soigner au naturel avec les huiles essentielles ». Ces conférences se tiennent trimestriellement et abordent des thèmes de santé publique définis à l’avance par les pharmaciens Wellpharma, comme l’endométriose, la vaccination contre les infections aux papillomavirus ou le rôle des aidants. Gratuites à l’inscription et accessibles sur scan d’un QR code (voir visuel ci-dessus), elles se déroulent en deux temps. Tout d’abord, une formation des pharmaciens par des experts pour les doter des informations et outils nécessaires pour accompagner les patients. Puis, une visioconférence interactive entre pharmaciens, patients, et un expert de la thématique abordée pour enrichir les discussions et faire part de ses connaissances. Suite à la conférence, les patients peuvent échanger en privé avec leur pharmacien sur le sujet. La première « wellconférence » s’est tenue le 10 avril 2024 sur le thème « aidons les aidants ! », avec une centaine de pharmaciens participants. L’événement s’est tenu en présence de l’Association française des aidants, afin de mettre en lumière le rôle crucial des aidants et d’informer les patients sur les actions et initiatives mises en place pour les assister. La prochaine « wellconférence » aura lieu le 7 juin, et portera sur la thématique « se soigner au naturel avec les huiles essentielles ». Le docteur François Tournay, spécialiste en phytothérapie et aromathérapie, en sera l’invité.
Source : le quotidien du pharmacien.
PharmaVie s’envole avec « Rêves de gosse »
Depuis plus de sept ans, l’association PharmaVie soutient Rêves de gosse, une organisation dédiée à créer « des moments magiques pour des enfants extraordinaires ». Chaque année, cette association organise un tour aérien à travers plusieurs villes françaises, offrant à des enfants en situation de handicap, malades ou socialement défavorisés la chance unique de voler, mais aussi de rencontrer des enfants ordinaires, afin de promouvoir la tolérance et le respect de la différence. En 2024, plusieurs dizaines d’enfants ont pu voler au-dessus des villes de Strasbourg, Sarrelouis, Le Touquet, Toussus-Le-Noble, Chartres, Cognac, Toulouse et Perpignan.
Source : le quotidien du pharmacien.
AILLEURS
La FIP lance une campagne sur l’attractivité des pharmacies
Malgré les fortes évolutions de l’activité et de la pratique officinales, les pharmacies restent trop souvent perçues par une partie des responsables politiques et de la population comme étant d’abord des commerces, plutôt que des structures de santé. Pour faire évoluer cette image, la Fédération Internationale Pharmaceutique (FIP) lance une campagne mondiale mettant en avant les compétences sanitaires des pharmaciens.
Pour en savoir plus : https://www.fip.org/think-health-think-pharmacy
En Italie : face aux chaînes, les pharmaciens indépendants entrent en résistance
Ils affirment qu’ils sont toujours très heureux de faire leur métier mais que les conditions sont de plus en plus difficiles, la concurrence plus rude et leur avenir menacé. Ils, ce sont les titulaires des officines qui observent avec une inquiétude grandissante, l’arrivée sur le marché des enseignes étrangères comme Dr.Max par exemple et aussi des Italiens comme Lafarmacia, du groupe Hippocrates Holding crée en 2018, qui ont les reins extrêmement solides et qui grignotent petit à petit le marché.
Bruxelles demande la suspension de dizaines de génériques en Europe
La Commission européenne a demandé vendredi aux États membres de suspendre l’autorisation de mise sur le marché de dizaines de médicaments génériques courants, dont certains de l’olanzapine, du tadalafil ou encore du darunavir. En cause, un doute sur la fiabilité des tests menés sur ces produits par le laboratoire indien Synapse Labs. Bruxelles pointe un manque de fiabilité des résultats. “À la suite d’une évaluation scientifique, l’Agence européenne des médicaments a établi que les tests de Synapse Labs sur ces génériques ne respectaient pas les exigences strictes de l’UE quant aux preuves qu’ils sont équivalents aux médicaments de référence”, précise la Commission. Plusieurs génériqueurs présents sur le marché français sont concernés : Almus France, Arrow Génériques, Baxter B.V., Biogaran, EG LABO, Eugia Pharma, Evolupharm, Laboratoires Majorelle, Sandoz, Teva Santé, Viatris Santé et Zentiva France. Selon la Commission, “les autorisations nationales de mise sur le marché seront suspendues jusqu’à ce que des données valides et fiables puissent être fournies par les fabricants pour démontrer l’équivalence”.
Source : le quotidien du pharmacien.
États-Unis : pharmacies illégales en ligne
Près de 100 millions d’ordonnances ont été dispensées aux États-Unis par le biais de pharmacies en ligne illégales en 2023. Ce chiffre, en hausse de 47% par rapport à 2019, selon IQVIA, représente environ 2% du total des ordonnances délivrées aux États-Unis, indique MedPage Today. Les médicaments les plus couramment achetés via ces pharmacies illégales sont les plus réglementés, tels que les opioïdes et les médicaments pour le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité, et ceux qui font l’objet de tensions d’approvisionnement, dont les agonistes du GLP-1 en traitement de l’obésité. Ces derniers représentent d’ailleurs une part croissante des médicaments vendus par des pharmacies en ligne illégales, passant de 1,1% en 2019 à plus de 7% en 2023.