Actualités du 29 janvier au 2 février 2024

GOUVERNEMENT ET PARLEMENT

 

Gabriel Attal veut « déverrouiller » et « débureaucratiser » la France

Le Premier ministre a insisté ce mardi 30 janvier 2023  lors de sa déclaration de politique générale sur un diptyque – « déverrouiller » et « débureaucratiser » – pour caractériser sa politique économique. Gabriel Attal a promis de « déverrouiller notre économie, conquérir de nouvelles libertés et refuser le principe de rente ». Le propos fait écho à celui d’Emmanuel Macron il y a deux semaines lors de sa conférence de presse. Il indique surtout clairement la mise en orbite de ce qui ressemble à une « loi Macron 2 », sur le modèle de celle de 2015 qui avait donné une stature politique à l’actuel chef de l’Etat en s’attaquant notamment à des professions réglementées. Gabriel Attal a promis de « déverrouiller certaines professions comme les syndics ou encore les ventes en ligne de médicaments par les pharmacies ». Un projet de loi « pour transformer et libérer l’économie » est promis pour le printemps. Les travaux sur ce projet de loi ne devraient pas commencer avant que la Cour de justice de l’Union européenne ne donne sa décision sur l’affaire opposant DocMorris et l’UDGPO.

Source : les échos.

 

Libération de la vente des médicaments en ligne, le retour !

Il y a dix ans, le Ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, envisageait de déréguler la pharmacie d’officine. Il y a quatre ans, le Ministre de l’Economie, proposait de libéraliser la vente en ligne de médicament par la création de plateformes. En 2024, nous voici, à nouveau, confrontés à ce serpent de mer. La création d’un « amazon » de la pharmacie est-elle la solution du Premier Ministre pour répondre aux problématiques prioritaires actuelles : pénuries de médicaments, désertification médicale, accès aux soins … ? L’USPO appelle le Gouvernement à recevoir d’urgence les représentants de la profession.

Lien vers le communiqué de presse : https://uspo.fr/liberalisation-de-la-vente-des-medicaments-en-ligne-le-retour/

 

Les députés adoptent l’inscription de l’IVG dans la Constitution

La semaine dernière, 99 députés avaient validé le projet de loi visant à inscrire l’IVG dans la Constitution. Ce mardi 30 janvier, le texte a été officiellement adopté à une large majorité. Si le texte a été adopté par les députés, il doit aussi l’être par les sénateurs. Lors de la rédaction du texte, l’exécutif a choisi la formulation “liberté garantie”, espérant ainsi trouver une voie de passage entre le texte voté à l’Assemblée nationale qui mentionnait le terme “droit” et celui voté par le Sénat, évoquant le terme “liberté”. Le texte doit être examiné par la chambre haute du Parlement le mercredi 28 février prochain.

Source : egora.

 

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Négociations conventionnelles sur la rémunération : une réunion pour rien ?

La 4e séance de travail avec l’assurance-maladie, le 1er février, portait sur l’évolution de la structure de la rémunération des officinaux. En amont de la réunion organisée ce jeudi, les deux syndicats représentant la profession avaient réalisé ensemble une présentation résumant l’ensemble des demandes et besoins du réseau. Ce travail ayant été transmis il y a déjà plusieurs jours à l’assurance-maladie, ils espéraient obtenir aujourd’hui un premier retour pour pouvoir avancer concrètement. Il n’en fut rien. « Nous sortons très déçus de cette réunion, explique Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). L’assurance-maladie nous a écoutés, certes, mais ne nous a donné aucune direction, aucun chiffrage. Nous n’avons eu aucune réaction de leur part sur les éléments que nous leur avions transmis », déplore-t-il. Un autre élément confirme à quel point ces négociations s’annoncent difficiles. Représentants des pharmaciens et de l’assurance-maladie ne parviennent toujours pas à se mettre d’accord sur les chiffres servant de base aux négociations. « Nous sommes toujours en décalage », confirme Pierre-Olivier Variot. « L’assurance-maladie nous a une nouvelle fois expliqué ses chiffres et pourquoi ils étaient justifiés selon elle, complète Philippe Besset. En rappelant notamment que la rémunération sur le périmètre du médicament était positive, ce qui est vrai. Le problème, c’est que cette rémunération est beaucoup plus positive selon leurs calculs que selon les nôtres. »

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Ouverture du capital et fin du monopole : la double menace se confirmerait-elle ?

Lors de son point presse vendredi 26 janvier, Pierre-Olivier Variot, le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), a révélé qu’il avait échangé avec Louis Margueritte, député Renaissance de Saône-et-Loire, qui se trouve aussi être le corédacteur du rapport sur la déréglementation des professions réglementées piloté par Marc Ferracci, député des Français de Suisse et du Liechtenstein, et vice-président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale. Au lendemain de cet échange, Pierre-Olivier Variot ne cachait pas son inquiétude. « Ce rapport, qui devrait être publié en mars, pourrait représenter un réel danger pour la profession, redoute-t-il. J’ai rappelé à ce député, qu’en 2014, lorsque les piliers de la pharmacie avaient déjà été attaqués, 98 % des pharmaciens étaient descendus dans la rue, les 2 % restants ayant été réquisitionnés par les agences régionales de santé (ARS). Et que si la profession devait à nouveau être menacée, la mobilisation serait à la hauteur des enjeux. »

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Médicaments : les industriels opposés à la dispensation à l’unité

Thierry Hulot, président du Leem (Les entreprises du médicament), a affirmé lors d’une conférence de presse le 30 janvier 2024, que la dispensation à l’unité (DAU) était une « fausse bonne idée ». Bref, les industriels ne sont pas prêts à se lancer. « Déjà, on ne va pas consommer moins de médicaments en les distribuant à l’unité. Ce qu’il faut, c’est que chaque boîte de médicaments comporte le nombre de comprimés nécessaires au traitement. Ce n’est pas toujours aligné. Surtout, la notion même du traitement mensuel est différente en Europe, les pays ayant des législations différentes qui ne font que complexifier l’affaire. Il faut harmoniser ». Pour Thierry Hulot, la DAU qui pourrait améliorer le bilan carbone, « c’est une vue de l’esprit ». Enfin, la DAU pose un problème sanitaire en termes de traçabilité avec la mise en sachet par le pharmacien (« Sortir les médicaments des blisters, imaginez le temps que cela prendrait ») : « On aurait la plus grande peine au monde à rappeler les lots », a souligné le président du Leem. Et de conclure : « Il faut optimiser le conditionnement des boîtes, arriver idéalement à une présentation européenne, à probablement sortir les notices des boîtes avec un QR code international, ce qui aura un impact en termes de bilan carbone ».

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Téléconsultation : quelle conduite à tenir si le numéro RPPS du médecin est manquant ?

« Dans ce cas, de mon point de vue, nous n’avons pas le droit de délivrer les médicaments car nous ne sommes pas en mesure de vérifier que l’ordonnance n’est pas fausse. Mais je vais demander au conseil national de l’ordre des pharmaciens (Cnop) de prendre position sur ce point lors de notre réunion sur la démarche qualité programmée mardi 30 janvier », a indiqué Philippe Besset en ajoutant que, selon lui, il y avait un deuxième sujet. « Pour qu’un patient ayant téléconsulté puisse accéder au tiers-payant, nous devons disposer du numéro de conventionnement du médecin attribué par l’Assurance maladie. J’ai déjà demandé à la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) de pouvoir accéder à la base de données de ces numéros. Je vais réitérer car c’est une question que se posent beaucoup de pharmaciens », a confié le président de la FSPF.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Prescription expirée : le renouvellement exceptionnel pour trois mois est en bonne voie

Le dispositif de « renouvellement complémentaire exceptionnel » porte à trois mois le délai possible pour délivrer un traitement chronique à un patient lorsque sa prescription est expirée. Cette mesure de la loi Rist votée en mai dernier porte également sur certains dispositifs médicaux. Soumise à concertation, elle devrait entrer en application dans les prochains mois. La semaine dernière, les syndicats de pharmaciens ont été consultés sur un projet de rédaction de ces textes réglementaires. Ils ont eu quelques jours pour faire part de leurs observations. Une concertation qui arrive à point nommé. Dans cette période de négociation conventionnelle, les représentants des officinaux saisissent le sujet au vol. Si jusqu’ici le renouvellement exceptionnel d’une boîte avait vocation à « dépanner » un patient recevant un traitement chronique, il s’agit désormais de le renouveler en évaluant a minima sa validité et d’en tirer une rémunération.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Cystite : pourquoi le dépistage en pharmacie a du mal à s’installer

Depuis le 30 novembre dernier, les pharmaciens d’officine peuvent effectuer des tests de dépistage de cystite sans ordonnance. Mais des difficultés, souvent logistiques, viennent entraver la mise en place du dispositif. Certains pharmaciens pointent le manque de formations proposées. D’autres soulignent des difficultés liées à des problèmes d’aménagement. En effet, les pharmacies, et notamment celles situées en centre-ville, ne sont pas toujours équipées de toilettes adaptées et/ou accessibles aux patientes.

Lien vers l’article : https://www.20minutes.fr/sante/4071164-20240127-cystite-pourquoi-depistage-pharmacie-mal-installer

 

Cancer colorectal : les nouveautés à connaître autour du dépistage organisé

Le dépistage organisé du cancer colorectal par recherche de sang occulte dans les selles est proposé tous les 2 ans aux hommes et aux femmes de 50 à 74 ans. En 2024, le principe du dépistage organisé et la population cible ne changent pas mais les procédures de relance et d’envoi des résultats vont évoluer. Les personnes de la tranche d’âge cible (50 à 74 ans inclus à risque moyen de développer un cancer colorectal) qui n’ont pas réalisé l’examen de dépistage à la suite de l’invitation envoyée tous les 2 ans vont désormais recevoir jusqu’à 2 relances dématérialisées, déposées sur leur compte Ameli de l’Assurance maladie. Ces 2 relances, effectuées dans un délai maximal de 12 mois, seront adressées aux personnes qui n’ont pas fait part de leur opposition à participer au dépistage et pour lesquelles aucune information d’une situation d’inéligibilité n’a été communiquée à l’organisme d’assurance maladie.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Tiers payant – Cyberattaque chez Viamédis

En ce début de semaine, l’organisme de tiers-payant Viamédis a été victime d’une cyberattaque. Le syndicat USPO recommande de changer sans délai le mot de passe de la messagerie électronique associée au compte Viamedis.net. Le service visiodroit de Viamedis est hors service depuis ce lundi 29 janvier 15h. L’USPO est particulièrement inquiète sur l’arrêt de la chaîne de paiement de Viamedis. Elle a pris attache avec les représentants de Viamedis afin de connaître le délai de résolution. L’USPO demande à Viamedis un acompte pendant le délai de résolution, dans le cas contraire les pharmacies seront dans l’obligation de suspendre le tiers-payant aux assurés Viamedis.

Viamedis met à votre disposition un numéro vert dédié pour répondre à toutes vos questions : 0805 62 00 10

Source : USPO.

 

Digipharmacie révolutionne la comptabilité en officine avec Equasens

Digipharmacie, avec une présence marquée dans 70% des pharmacies françaises, propose une réponse pragmatique à l’obligation d’envoi et de réception des factures dématérialisées, anticipée pour le 1er septembre 2026. L’union d’Equasens et de Digipharmacie marque une évolution significative dans le paysage de la comptabilité en officine. En libérant jusqu’à 70% du temps des comptables, cette collaboration permet aux cabinets de se concentrer sur des tâches à forte valeur ajoutée. Avec des clients prestigieux déjà dans le giron de Digipharmacie, cette alliance promet une nouvelle ère d’efficacité et d’innovation dans le domaine de la santé.

Lien vers l’article : https://www.compta-online.com/digipharmacie-equasens-ao6995

 

L’affluence en pharmacie en hausse pour le « sans ordonnance »

Malgré une année 2023 en légère baisse suite à la fin du Covid, le marché du premier recours s’est considérablement développé au sein des officines ces 4 dernières années, selon NèreS (Nouvelle ère de Santé), qui milite pour un renforcement du rôle du pharmacien dans les soins de premier recours, notamment via une généralisation du dispositif OSyS à d’autres maux du quotidien.

Lien vers l’article :

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/laffluence-en-pharmacie-en-hausse-pour-le-sans-ordonnance?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240131%5D&utm_content=20240131&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

Salaire : combien gagne un pharmacien ?

Propriétaire de la pharmacie, le pharmacien d’officine exerce généralement sous un statut de non-salarié. Le revenu moyen des pharmaciens titulaires s’élève à 89 000 euros bruts par an, selon la FSFP, qui cite des données de la Caisse d’assurance vieillesse. Le salaire médian, lui, n’excède pas 68 000 euros bruts par an. Pour Philippe Besset, cet écart important entre salaire moyen et salaire médian témoigne de la co-existence de deux mondes. D’une part, les pharmaciens qui «gagnent très bien leur vie, jusqu’à 300 000 euros pour certains» et, d’autre part, «ceux qui la gagnent de façon très médiocre».

Lien vers l’article : https://www.capital.fr/votre-carriere/salaire-combien-gagne-un-pharmacien-1491118

 

Salaires et attractivité de la branche : les négociations toujours au point mort

 « Encore un rendez-vous manqué », regrette dans un communiqué la Fédération nationale Force Ouvrière des métiers de la pharmacie. Réunis en Commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation (CPPNI) le 29 janvier pour les négociations conventionnelles portant sur les salaires minima et la révision des classifications, les syndicats de salariés et les deux chambres patronales, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), se sont quittés sans avoir avancé d’un pouce, après une heure d’échanges menés dans un climat tendu.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Le consortium Pharma-Recharge lance le vrac en officine

A l’initiative des laboratoires Expanscience, Garancia, La Rosée, Bioderma et Pierre Fabre, réunis au sein du consortium « Pharma-Recharge », une offre de produits cosmétiques en vrac est en cours d’expérimentation dans cinq officines françaises. « Par le passé, nous avions déjà expérimenté les produits d’hygiène en vrac, mais le test ne s’était pas révélé concluant, sans doute parce que la marque qui proposait le dispositif ne disposait pas d’une grande notoriété : à l’inverse, Pharma-Recharge propose plusieurs best-sellers », remarque Pierre Moatti, le directeur général du groupe Carré Opéra, qui compte une parapharmacie et quatre pharmacies dans le coeur de Paris, dont celle qui expérimente depuis six mois la solution de Pharma-Recharge. Et de préciser que cette officine écoule, en moyenne, 150 flacons réutilisables par mois.

Lien vers l’article : https://www.lesechos.fr/thema/articles/le-consortium-pharma-recharge-lance-le-vrac-en-officine-2072100

 

Le combat contre Leclerc solidarise les pharmaciens avec les agriculteurs

La crise agricole qui connaît un nouveau rebondissement aujourd’hui, avec huit points de blocage prévus autour de Paris par la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et les jeunes agriculteurs du Bassin parisien, ne laisse pas indifférents certains représentants de la profession. Dans les alertes lancées par le milieu agricole, Philippe Besset, président de la FSPF, et Laurent Filoche, président de l’UDGPO, décèlent les signes avant-coureurs de menaces pour le réseau officinal.

Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/le-combat-contre-leclerc-solidarise-les-pharmaciens-avec-les-agriculteurs

 

L’IA de Google meilleure que les médecins généralistes pour réaliser un diagnostic

Une nouvelle étude révèle que l’intelligence artificielle de Google, nommée Amie et ressemblant à ChatGPT, serait meilleure que les médecins pour établir un diagnostic.

Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/e-sante/83922-l-ia-de-google-meilleure-que-les-medecins-generalistes-pour-realiser-un

 

Généraliste suspendu 15 jours pour avoir consulté le pass vaccinal de Macron : suite et fin de l’affaire

Mi-septembre, le Dr Michaël Rochoy, généraliste à Outreau, avait été interdit d’exercer par la chambre disciplinaire du conseil régional de l’Ordre des Hauts-de-France pour avoir consulté à deux reprises le pass vaccinal du Président de la République. Mais alors qu’il devait fermer son cabinet du 1er au 15 novembre, le Conseil national de l’Ordre avait finalement décidé de faire appel, pour que soit prononcée une sanction plus sévère. Enième rebondissement dans cette affaire : le généraliste a indiqué ce samedi 27 janvier sur X (anciennement Twitter) avoir reçu un courrier de la chambre disciplinaire nationale l’informant du désistement de la requête du Conseil national de l’Ordre des médecins. L’appel est donc annulé. Le généraliste devra néanmoins exécuter la sanction infligée par la chambre disciplinaire des Hauts-de-France le 14 septembre dernier, et fermer son cabinet du 1er au 15 juin 2024.

Source : egora.

 

HPV : l’Académie de médecine souhaite étendre la vaccination jusqu’à 26 ans

L’Académie nationale de médecine recommande d’étendre et d’encourager la vaccination contre le papillomavirus (HPV) en population générale jusqu’à 26 ans. Ceci, afin « d’éliminer plus certainement et rapidement les cancers et les maladies liées aux HPV », déclare-t-elle dans un communiqué du 29 janvier. Aujourd’hui, la vaccination anti-HPV est recommandée en France pour l’ensemble des filles et des garçons âgés de 11 à 14 ans avec un schéma à deux doses. Un rattrapage est possible jusqu’à 19 ans révolus. La vaccination anti-HPV est aussi recommandée et remboursée pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) ou les patients immunodéprimés, jusqu’à l’âge de 26 ans selon un schéma à trois doses. Depuis cet automne a par ailleurs été lancée une campagne de vaccination anti-HPV auprès de tous les élèves de 5e (soit 800 000 filles et garçons du public et privé sous contrat), avec l’objectif d’immuniser au moins 30 % d’entre eux. En 2030, ce sont 80 % des adolescents que le gouvernement espère protéger. Malgré ces recommandations, l’Académie s’inquiète d’un « retard vaccinal » en France. Fin 2022, seulement 48 % des filles (ciblées par la vaccination depuis 2007) et 8,5 % des garçons (concernés depuis 2021) de 15 ans avaient reçu au moins une dose de vaccin. Des taux parmi les plus faibles d’Europe, où plusieurs pays dépassent 70 %. « La France se positionne en 28e place sur 31 pays européens en termes de couverture vaccinale », a récemment regretté le Pr Geoffroy Canlorbe, gynécologue-obstétricien à l’hôpital Pitié-Salpêtrière (Paris) et secrétaire général de la Société française de colposcopie et de pathologie cervicovaginale (SFCPCV). L’extension de la vaccination jusqu’à 26 ans pour les deux sexes représenterait une décision individuelle et non parentale, fait observer l’Académie de médecine. Au collège, la nécessité pour le collégien de présenter une autorisation parentale signée par les deux responsables légaux de l’enfant est « une spécificité française qui alourdit la démarche de vaccination », considère le Pr Canlorbe.

Source : le quotidien du médecin.

 

Des professionnels de santé veulent en finir avec la diffusion de fake news médicales

Il y a quelques jours, le rappeur Booba a publié sur X (ex-Twitter), un message évoquant un lien entre les vaccins ARNm contre le Covid-19 et la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Dénonçant ces allégations non prouvées scientifiquement, un médecin oncologue a ensuite subi une campagne de harcèlement en ligne. Une affaire qui a poussé un collectif de professionnels de santé à publier une tribune pour dénoncer la diffusion sur les réseaux sociaux et dans les médias de fausses informations en matière de santé.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Projet de décret : utilisation de Mon espace santé à des fins de prévention

Selon un projet de décret soumis à consultation mi-décembre et dont TICsanté a eu copie, les pouvoirs publics prévoient d’ajouter deux nouvelles fonctionnalités à Mon espace santé afin d’en faire un outil de prévention personnalisée, notamment via l’envoi de messages ciblés. Le projet de texte définit les conditions d’utilisation d’une prévention personnalisée à partir des données contenues dans l’espace numérique de santé. Il doit notamment permettre à l’usager de répondre à des questionnaires de santé et recevoir des informations de prévention personnalisées. Deux nouvelles fonctionnalités de Mon espace santé sont prévues dans le cadre de ce décret :

  • L’extension des données librement renseignées par le titulaire en vue de la préparation des rendez-vous de prévention.
  • L’envoi de messages de prévention personnalisés, auquel le titulaire peut choisir de s’opposer.

Source : pharm e-news.fr

 

La colère des syndicats biologistes sur les nouveaux tests en officine

Le SDBIO (syndicat de biologistes médicaux libéraux) s’est prononcé, dans le cadre de la Commission nationale de biologie médicale, contre l’extension du dépistage de la syphilis en pharmacie d’officine. Pour un même examen, une même situation clinique de demande de dépistage, la dualité de la biologie médicale devient évidente et de plus en plus insupportable : des exigences de haut niveau de qualité pour les laboratoires et un niveau petit chimiste pour d’autres.

Lien vers le communiqué de presse : https://www.sdbio.eu/actualites/fil-d-infos/de-nouveaux-tests-autorises-pour-les-pharmaciens-d-officine-le-gouvernement-veut-il-transformer-l-officine-en-laboratoire-pour-revenir-avant-la-loi-de-1975

 

Phoenix OCP

OCP Répartition et PHOENIX Pharma France fusionnent pour créer PHOENIX OCP ! Cette transformation marque le début d’une collaboration enrichissante où OCP et PHOENIX Pharma persévéreront et se développeront côte à côte, consolidant leur présence sur le marché français.

Source : Linkedin.

 

Récapitulatif en vidéo sur la réforme des études de santé (PASS/LAS)

Interview avec M. Emmanuel D’Astorg, président et fondateur du collectif national PASS LAS qui nous présente la réforme des études de santé, les défauts qu’elle représente et le combat qu’il mène avec son collectif pour que le gouvernement revienne sur sa décision de réforme.

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=Ns-FInh99v4

 

CHIFFRES

 

Selon un bilan de l’Agence de sécurité du médicament (ANSM), 4.925 déclarations ont été enregistrées l’an dernier, contre 3.761 en 2022, soit une progression de 30,9%, et de +128% par rapport aux 2.160 signalements reçus en 2021. Si “toutes les classes de médicaments sont concernées, les médicaments cardio-vasculaires, les médicaments du système nerveux, les anti-infectieux et les anti-cancéreux sont plus particulièrement représentés”, précise l’agence. “C’est simple, lorsqu’un patient arrive avec une ordonnance pour une pathologie chronique, dans un cas sur deux, il nous manque un des produits prescrits. Et on ne parle pas ici de bobologie, mais de traitements indispensables, voire vitaux pour les malades”, témoigne dans Le Monde Christophe Nouvel, pharmacien à Aurillac.

En amont de la journée mondiale contre le cancer le 4 février, l’Institut national du cancer (Inca) et l’Assurance-maladie appellent les Français à participer aux programmes de dépistage organisé, et dévoilent la nouvelle organisation du système d’invitation. Il doit permettre d’envoyer dès cette année 13,6 millions d’invitations à réaliser un dépistage du cancer colorectal, 10,4 millions pour le cancer du col et 5 millions pour le cancer du sein, prévoit la Cnam. L’Assurance-maladie est en outre chargée d’actions d’aller-vers individuelles, à travers des appels téléphoniques de relance. Source : Le Quotidien du Médecin.

Un millier de rendez-vous non honorés dans ce centre de santé en 2023 : “c’est le salaire d’une secrétaire”. Au centre de santé Léon Blum de Belfort, 1 000 rendez-vous n’ont pas été honorés par les patients l’an dernier. 23 récidivistes ont été informés qu’ils ne seraient plus suivis par les médecins généralistes de la structure. Lien vers l’article : https://www.egora.fr/actus-pro/patients/83969-un-millier-de-rendez-vous-non-honores-dans-ce-centre-de-sante-en-2023-c-est

60 % des Français pratiquent moins d’une activité sportive par semaine, selon un sondage OpinionWay, rapporté par Le Parisien. Alors que la pratique sportive a été désignée grande cause nationale par Emmanuel Macron, les recommandations de l’OMS sont encore loin d’être suivies.

“Le traitement d’amoxicilline coûte moins d’un euro. À ce prix, comment voulez-vous investir pour moderniser les usines françaises ?” s’interroge Thierry Hulot.

Malgré la hausse de la vaccination contre la rougeole en France depuis l’obligation vaccinale, la couverture n’est pas encore suffisante, en particulier chez les adolescents et les jeunes adultes. “Prenons par exemple la génération des enfants nés en 2008: 89% avaient reçu une dose de vaccin contre la rougeole à l’âge de 2 ans; et 60% seulement avaient reçu la deuxième”, indique au Figaro, Jeremy Ward, sociologue à l’Inserm. “Heureusement, l’amélioration est nette chez les enfants nés après le 1er janvier 2018.”

L’épidémie de grippe, qui avait déjà gagné toute la métropole à la mi-janvier, s’est encore intensifiée à la fin du mois, a annoncé hier Santé publique France. Entre le 22 et le 28 janvier, “l’ensemble des indicateurs étaient en forte hausse en médecine de ville et à l’hôpital dans toutes les classes d’âge”, a constaté l’agence. Par ailleurs, la couverture vaccinale n’est pas suffisante : au 30 novembre 2023 chez les personnes à risque de grippe sévère, elle n’était que de 42,8 % des plus de 65 ans et de 20,9 % des moins de 65 ans. L’année dernière à la même période, elle était respectivement de 43,8 % et 23,1 % chez les moins de 65 ans. Source : le quotidien du pharmacien.

Dans un arrêté paru au Journal officiel, l’Assurance-maladie confirme le remboursement à hauteur de 65% de la crème Opzelura® (ruxolitinib), qui devient ainsi le premier traitement pris en charge contre le vitiligo. Il intervient dans le cadre d’un dispositif dit d'”accès direct”, une mesure expérimentale inscrite dans la loi de financement de la sécurité sociale depuis 2022 pour que certains médicaments arrivent plus vite auprès des patients français. Développé par le laboratoire américain Incyte Biosciences, le produit vise plus précisément “le vitiligo non-segmentaire avec atteinte faciale chez l’adulte et l’adolescent de plus de 12 ans”. Source : Libération.

NèreS (Nouvelle ère de Santé) se félicite du développement “considérable” du  marché du premier recours au sein des officines au cours des quatre dernières années. L’an passé, sur 1,182 milliard de visites dans les pharmacies françaises, 656 millions concernaient ainsi des soins de premier recours, dont 349 millions aboutissant à la délivrance d’un ou plusieurs produits sans ordonnance, selon les derniers chiffres du baromètre 2023 de l’association. Ce dernier chiffre plafonnait plutôt à 300 millions les années précédentes. Désormais, le premier recours (prescrit et non prescrit) représente 4,4 milliards d’€ de ventes en officines (+24% par rapport à 2019). Source : le quotidien du pharmacien.

Doctolib, qui a supprimé fin 2022 les pages de réservation des rendez-vous de 5.700 professionnels du “bien-être”, accueille toujours un grand nombre de praticiens qui proposent des pratiques dites “non conventionnelles”. Pascale Mathieu, présidente de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, parle de “pratiques charlatanesques”. Mais elles sont réalisées par des praticiens inscrits en tant que psychologues, ostéopathes ou encore diététiciens, qui disposent d’un numéro officiel de professionnel de santé. “Aucun critère objectif ne permet aujourd’hui de les distinguer, et Doctolib ne peut pas, seul, faire le tri ni dire le droit”, assure la plateforme, qui appelle les autorités à l’aide. Source : le Parisien.

Selon les statistiques communiquées par IQVIA, lors des « Rencontres de l’officine » ce week-end, l’officine s’impose désormais comme pivot de la vaccination et tend à s’ancrer dans les pratiques des Français pour certains dépistages. Sur les quelque 5,3 millions de Français vaccinés en pharmacie contre le Covid en 2023, 3,8 millions l’ont été lors de la campagne initiée en octobre. Enfin, le rappel vaccinal, nouvelle mission confiée aux officinaux, est désormais pratiqué par 88 % des officines. 1,1 million de rappels ont été dénombrés au cours de l’année 2023, avec un pic de 145 771 vaccins en novembre. Source : le quotidien du pharmacien.

Souvent considérés comme chronophages et peu rémunérateurs, les entretiens pharmaceutiques ont suscité encore moins d’engouement : 11 % des officines les ont pratiqués avec une moyenne de 19 entretiens par pharmacie. Pourtant plus court, l’entretien femme enceinte peine aussi à émerger : en 2023, 18 % des pharmacies l’ont proposé et ont réalisé en moyenne 15 entretiens. Quant à la téléconsultation, 22 % des pharmacies offrent aujourd’hui ce service et avec un certain succès puisque chacune d’elles a contribué en moyenne à 175 actes médicaux. Source : gers data.

Le nombre d’officines mettant la clé sous la porte ne cesse d’augmenter. Le Gers Data en comptabilise 276 en 2023, contre 171 en 2022. Ce phénomène, amorcé il y a une dizaine d’années – 2 000 officines ont baissé le rideau entre 2014 et 2023 – inquiète désormais les représentants de la profession, qui invitent les pouvoirs publics à agir, vite. Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/maillage-officinal-pourquoi-l-acceleration-des-fermetures-de-pharmacies-est-elle-un-signe-preoccupant.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

96,6% des étudiants en sixième année de médecine ont validé les Épreuves dématérialisées nationales (EDN), première étape du nouveau concours de l’internat. Dans un communiqué publié vendredi 26 janvier, la Conférence des doyens des facultés de médecine exprime “sa satisfaction” à l’issue des examens, créés par la réforme du deuxième cycle des études de médecine. Source : egora.

20 % des Français estiment que la baisse de la natalité est “tout à fait” un problème et 40% “plutôt”, selon un sondage Elabe pour Les Échos et l’Institut Montaigne. Les naissances ont chuté de près de 7% en 2023 par rapport à l’année précédente.

Le nombre de cancers va augmenter de 77% dans le monde d’ici à 2050, à 35 millions de cas par an, selon les nouvelles estimations du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). En 2022, l’agence de l’ONU évaluait à 20 millions le nombre de diagnostics annuels et à 9,7 millions le nombre de décès. “L’augmentation rapide de la charge mondiale du cancer reflète à la fois le vieillissement et la croissance de la population, ainsi que les changements dans l’exposition de la population à des facteurs de risque”, indique le CIRC dans son rapport. En cause, notamment, le tabac, l’alcool et l’obésité, mais également la pollution de l’air.

L’industrie de la santé numérique pour les femmes devrait représenter 1,2 trillion de dollars d’ici 2027. Lien vers l’article : https://information.tv5monde.com/terriennes/quand-lintelligence-artificielle-se-met-au-service-de-la-sante-des-femmes-2686035

On estime qu’environ 40 % des cas de cancer dans l’Union européenne (UE) sont évitables. Source : europa.

Un pharmacien de Saint-Germain-en-Laye a été condamné pour une fraude de 485 000 euros à la CPAM. Toutefois, on ignore ses motivations : la somme est restée sur le compte courant de l’officine, sans enrichissement personnel. Jugé en comparution immédiate, il a été condamné à une peine de 12 mois, sous bracelet électronique. La pharmacie devra payer 50 000 euros d’amende. Le pharmacien pourra toujours exercer sa profession mais ne pourra plus gérer sa SARL pendant 5 ans. Source : le moniteur des pharmacies.

En 2023, l’ANSM a enregistré une augmentation des signalements de ruptures de stock et de risque de ruptures de stock en médicaments, avec 4 925 déclarations, contre 3 761 signalements en 2022 et 2 160 en 2021. Entre 2021 et 2023, en seulement deux ans donc, le nombre de signalements a donc bondi de… 128 %. S’il convient de noter qu’un seul et même médicament peut faire l’objet de plusieurs signalements, ces données confirment une triste réalité : les tensions d’approvisionnement et les pénuries s’aggravent et rien ne semble pouvoir stopper cette chute infernale.

16 % : c’est la diminution de votre capacité d’emprunt avec un taux d’intérêt élevé à 4% au lieu de 1%. Sur une durée usuelle de 12 ans et au taux de 1 %, un versement de 10 000 € par mois vous permet de rembourser un emprunt de 1 356 000 €. Avec un taux qui monte à 4 %, vous ne pourrez plus rembourser que 1 142 000 €. Source : la revue pharma.

La pharmacie Alfonsi Biguglia a rouvert cette semaine, après 7 mois de fermeture suite à un contentieux administratif avec l’agence régionale de santé (ARS) de Corse. La raison ? Un déménagement de 15 mètres incorrectement signalé. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/la-pharmacie-alfonsi-biguglia-autorisee-rouvrir-ses-portes?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20240130%5D&utm_content=20240130&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

Depuis le 1er janvier 2024, les pharmaciens, comme tous les professionnels et tous les particuliers, doivent trier leurs biodéchets (1) : restes de repas, épluchures, produits périmés non consommés… Une obligation imposée par le droit européen, transposée par la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (Agec). Source : le moniteur des pharmacies.

Le Groupement pharmaceutique de l’Union européenne (GPUE), association européenne de la pharmacie d’officine, a publié cette semaine son enquête 2023 sur les ruptures d’approvisionnement en médicaments et dispositifs médicaux à l’officine. 26 pays membres du GPUE ont répondu à sa dernière enquête annuelle, menée entre le 4 décembre 2023 et le 17 janvier 2024. Les classes les plus affectées sont les anti-infectieux systémiques tels que les antibiotiques, les médicaments ciblant le système nerveux et les traitements des maladies cardiovasculaires. Les officines sont quant à elles particulièrement affectées par la perte financière due au temps passé à limiter les ruptures évalué en moyenne à près de 10h hebdomadaires (9h30, soit 3h de plus qu’en 2022), la charge administrative, la perte de confiance des patients et la démotivation du personnel. Lien vers l’article :  https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/tensions-d-approvisionnement-le-rapport-2023-du-gpue

A 72 ans, il s’accroche pour vendre sa pharmacie dans ce village de la Sarthe. Jean-Jacques Courtin, à la tête de la pharmacie du Loir, à Bazouges-Cré-sur-Loir (Sarthe), s’est mis en quête d’un repreneur il y a trois ans. Lien vers l’article : https://actu.fr/pays-de-la-loire/bazouges-cre-sur-loir_72025/a-72-ans-il-saccroche-pour-vendre-sa-pharmacie-dans-ce-village-de-la-sarthe_60643597.html

Selon une étude de Santé publique France publiée mardi 30 janvier 2024, 30 000 cas d’asthme et 12 000 cas de sifflements pourraient être évités chaque année chez les enfants de 6 à 11 ans en améliorant la qualité de l’air dans les salles de classe. Lien vers l’article : https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/la-pollution-de-lair-dans-les-ecoles-provoque-chaque-annee-30-000-cas-dasthme-chez-les-6-11-ans-9991fc54-c050-11ee-882e-8b437adc6b55#:~:text=Selon%20une%20%C3%A9tude%20de%20Sant%C3%A9,dans%20les%20salles%20de%20classe.

Les compléments alimentaires ont la cote, c’est le moins que l’on puisse dire. En 2023, leurs ventes en pharmacie ont représenté au total 1,353 milliard d’euros (prix public TTC). Soit + 9,6 % par rapport à 2022 et + 40,8 % versus 2019. La plupart des segments sont en croissance nette, « confirmant le boom de la catégorie amorcée depuis 10 ans » selon OpenHealth Company. Parmi les meilleures performances, on peut citer les produits sommeil/stress (+ 14,7 % vs. 2022, + 63,5 % vs. 2019) ; digestion (+ 17,8 % vs. 2022, + 109,3 % vs. 2019) ou encore système respiratoire (+ 13,5 % vs. 2022, + 473 % vs. 2019).

Le prix de l’électricité augmente de 10 % à partir du 1er février 2024. Cela fait suite à la décision du gouvernement de sortir progressivement du bouclier tarifaire, un dispositif mis en place au début de la crise énergétique en octobre 2021. Mais, bonne nouvelle, un décret créant « une aide supplémentaire pour les TPE bénéficiaires de l’amortisseur électricité » a paru le 31 décembre 2023 et entre en vigueur en 2024. Source : le moniteur des pharmacies.

Entre 20 et 25 % des officines confient aujourd’hui la gestion de leur tiers payant à un prestataire spécialisé. Source : Fédération nationale des entreprises du tiers payant (FNETP).

Selon Bruno Maleine, le président du Conseil central des pharmaciens titulaires d’officine. L’ensemble de la population française peut encore accéder à une pharmacie à moins de 3,8 kilomètres, en moyenne. »

Un quart de siècle après la substitution des génériques, celle des biosimilaires s’apprête à décoller, mais avec quelques retards à l’allumage. Source d’économies pour le système de santé et de revenus pour l’officine, plébiscité par 76% des pharmaciens, l’élargissement de la substitution biosimilaire est désormais encadré par la loi. « Une grande avancée » selon Laurent Filoche, président de l’Union des Groupements de Pharmaciens d’Officine (UDGPO), même si la mise en œuvre ne sera pas aussi automatique que pour les génériques. Lien vers l’article : https://www.smart-rx.com/smart-mag/medicaments-biosimilaires/?fbclid=IwAR2XVhrBf37NNAaZLxZIbLENZi3XwgDLoWAT7dHlvJ4zqNrzYEEWXIbiwos

Après quatre mois d’existence, Act Pharmacie comptait 47 adhérents. Son objectif est d’intégrer 40 pharmacies supplémentaires d’ici à fin avril. Source : le pharmacien manager.

 

GROUPEMENTS

 

Pénuries : la position de Federgy

« A l’officine, la gestion des pénuries est devenue un sport national. Les pharmaciens doivent y consacrer une à deux heures par jour pour parer au plus pressé. On gâche du temps pharmacien dans un contexte de tension en personnel », confirme Alain Grollaud, président de Federgy, qui voit les difficultés d’accès aux médicaments comme le mauvais versant de l’ultralibéralisme. A son sens, si certaines officines surstockent et ont recours aux achats directs, c’est une conséquence du phénomène, pas une cause.

Source : magazine pharmaceutiques, février 2024.

 

Objectif de Federgy : renforcer la communication

Condition clé au succès de la transformation du métier et de l’économie de l’officine : la communication autour de ces nouvelles missions, afin d’embarquer les Français qui pourront alors jouer un rôle moteur dans le déploiement de ces soins, comme lors de la vaccination contre le Covid-19. Toutefois, si un pharmacien peut indiquer en vitrine ou sur le point de vente qu’il réalise telle ou telle mission, le Code de déontologie lui interdit d’en faire la publicité à l’extérieur. Un frein que Federgy espère lever dans les prochains mois. « L’objectif est d’ouvrir la voie à une forme d’information “générique” à travers des messages auprès du grand public pour l’informer du nouveau rôle que peut jouer leur pharmacien ».

Source : magazine pharmaceutiques, février 2024.

 

Unipharm Normandie Île-de-France multiplie les actions

Unipharm Normandie Île-de-France compte épauler ses adhérents via la création de nouveaux partenariats ainsi que la mise en place de programmes de soutien et de formation, également ouverts aux étudiants et aux jeunes pharmaciens. Unipharm Normandie Île-de-France (IDF), groupement (38 pharmacies adhérentes à fin 2023), est membre de la future entité Apsagir (Apsara + Agir Pharma) qui réunit 12 groupements et plus d’un millier de pharmacies. La mise en place de services à la carte est un autre axe sur lequel Unipharm Normandie IDF est particulièrement investi. Ainsi, le groupement s’est associé avec l’association TeamPharma, pour faire intervenir des diététiciennes nutritionnistes dans les officines. Dans un contexte marqué par les difficultés de recrutement, le réseau travaille aussi avec l’agence d’intérim en pharmacie 24|7 Services pour répondre aux problèmes de personnel. Le groupement a également créé le « kit start audit officine », en partenariat avec les sociétés Meta Regard et Soptimiz Partner, qui proposent des formations, des accompagnements personnalisés et des ateliers sur le management, la communication et la vente, avec une offre spécifique à la pharmacie d’officine. Ce kit est accessible aux étudiants en pharmacie, tout comme la formation « Communication et vente appliquée à l’officine » proposée par Unipharm Normandie IDF.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Face à l’inflation, PharmaVie bloque ses prix

Face à la progression de l’inflation, PharmaVie a annoncé plusieurs mesures afin de soutenir ses adhérents et de contrer l’augmentation des prix. Ainsi, le groupement a bloqué tous les prix d’achat destinés aux adhérents et n’a pratiqué aucune augmentation sur les tarifs des 130 références de ses marques distributeur (MDD), baissant même le prix de certaines d’entre elles. En outre, le groupement a lancé des offres consommateurs type « 2+1 gratuit » pour ses gammes PharmaVie et Pharmaprix. Enfin, des outils de mise en avant des offres anti-inflation et anti-gaspillage ont été développés pour les produits à péremption courte. PharmaVie a annoncé être « déterminé à faire tout son possible pour maintenir la stabilité des prix et soutenir ses membres dans ces temps économiques incertains ».

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Alphega met à jour son programme de fidélité

Alphega Pharmacie a étoffé son programme de fidélité. Désormais, les pharmaciens du réseau peuvent concevoir des communications sur-mesure pour leur clientèle. Les adhérents pourront par exemple créer leurs propres emailings pour communiquer directement auprès de leurs patients, avec la possibilité de cibler une clientèle précise et de créer des avantages personnalisés. De quoi solidifier le lien pharmacien-patient même en dehors de l’officine. Alphega Pharmacie précise que ces ajouts sont en complément des offres de réduction déjà en place dans le programme (5 euros offerts pour 100 euros d’achats, offre anniversaire, opérations Noël, St-Valentin, Fête des mères…) et des newsletters du groupement.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Giphar renforce sa marque propre

Le groupement Giphar a annoncé le renforcement de sa marque propre Laboratoire Giphar, avec plusieurs nouveautés dans la gamme dermocosmétique : Mon huile de douche 1 l certifiée bio, une mise à jour de la gamme capillaire (Mon shampooing doux, Mon shampooing nourrissant et Mon masque nourrissant) ainsi que des produits nouvelle formule et certifiés bio sur la gamme visage (Mon sérum hydratant, Mon gel nettoyant, Mon gommage doux, Mon lait démaquillant et Mon contour des yeux anti-âge).

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Pharm-UPP s’associe au développeur Lémur Innovation

Pharm-UPP annonce un partenariat stratégique avec Lémur Innovation, leader dans le développement de logiciels pharmaceutiques. Grâce à ces nouvelles solutions, le groupement compte faciliter la mise en place des nouvelles missions pour ses adhérents, en réduisant le temps consacré à leur mise en place et en renforçant la conformité réglementaire. Les membres du groupement Pharm-UPP ont désormais accès à l’ensemble des solutions Lémur, comme les bilans partagés de médication, les accompagnements pharmaceutiques conventionnés des patients, la gestion des rendez-vous et même la technologie « LémurIA » en version Bêta-testeur.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Leadersanté s’engage dans la lutte contre l’endométriose

Cette année, Leadersanté s’engage dans la lutte contre l’endométriose. À cette occasion, le groupement s’est associé avec l’Association française d’actions contre l’endométriose, Endomind. Du 1er au 31 mars 2024, les pharmacies Leadersanté pourront proposer à leurs patients de soutenir Endomind par la vente de pin’s. Celles participant à l’opération recevront un présentoir de 30 pin’s endométriose, dont chaque vente rapportera 50 centimes à l’association. En outre, les titulaires volontaires recevront un kit de communication comprenant 4 affiches A4, 50 affiches A5 et 2 affiches A2 perforées afin d’informer leurs patients de cette action.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Portrait de groupement : LeaderSanté

« Leadersanté porte avant tout des valeurs d’indépendance. Nous sommes la seule enseigne nationale de cette taille – quasiment 500 pharmacies à l’enseigne – qui est incarnée et dirigée par des pharmaciens titulaires indépendants. Nous sommes souverains et indépendants des industriels ou partenaires financiers. Cette réalité découle d’une valeur qui nous anime depuis la création du groupement : mettre la pharmacie au centre du village en restant innovant et créatif, avec l’envie de faire avancer les confrères. »

Lien vers l’article :

https://www.revuepharma.fr/2024/01/portrait-de-groupement-leadersante/?utm_source=brevo&utm_campaign=NL%20Transac%20janvier%205&utm_medium=email

 

LE GALL SANTE SERVICES devient ESSENTIELS PHARMA

Essentiels Pharma regroupe 4 activités :

  • Un réseau d’enseignes de Pharmacies fédérées
  • Un réseau de pharmacies groupées indépendantes
  • Une centrale d’Achats Pharmaceutique sélective
  • Un prestataire de Services laboratoires

Forte de son équipe de 23 personnes et de son expérience, l’entreprise Essentiels Pharma se différencie par une distribution à des conditions inédites à flux tirés et la mise en place de services à forte valeur ajoutée dans les points de vente affiliés.

Source : Linkedin.

 

UDGPO : nouveau membre et nomination

Magdaleon devient membre de l’UDGPO. François Tesson devient secrétaire général de l’UDGPO.

Lien vers le post : https://fr.linkedin.com/posts/laurent-filoche-773b1011_alors-que-le-gouvernement-annonce-une-activity-7158379739504693248-ZCqK

 

NOMINATIONS

 

Présidence d’Alliance Healthcare

A partir du 8 février 2024, François Pogodalla, CFO d’Alliance Healthcare France va remplacer Laurent Bendavid au poste de Président d’Alliance Healthcare Group France. Laurent Bendavid a décidé de quitter l’entreprise après cinq années, pour une nouvelle opportunité.

Source : Alliance Healthcare.

 

Direction de Pharmagest

Damien Valicon, qui était directeur de la division Medical solutions du groupe Equasens, a pris la direction de la division Pharmagest, spécialisée dans l’informatique officinale, en remplacement de Jean-Michel Monin, a annoncé l’éditeur dans un communiqué fin décembre 2023. Il a notamment pour mission d’assurer le développement d’Asca, département spécialisé dans l’étiquetage électronique en pharmacie, d’accompagner le développement des filiales européennes (Belgique, Luxembourg, Italie et Allemagne) ou encore des activités d’I-Meds, société spécialisée dans la distribution et la préparation des piluliers Multimeds sur le marché allemand.

Source : tic pharma.

 

AILLEURS

 

En Italie : le boom de l’autodiagnostic inquiète les pharmaciens

En Italie, savoir utiliser les tests rapides est devenu une habitude et qui fait partie du langage quotidien. Avec la crise sanitaire, l’autotest pour dépister une maladie infectieuse ou chronique, ou mesurer un taux hormonal ou encore, pour déceler la présence d’alcool, de cannabis, voire de cocaïne est entré dans les mœurs. De l’autre côté des Alpes, les ventes de kits d’autodiagnostics sont en plein essor comme l’affirme une enquête rédigée par l’institut de recherches Pharma Data Factory. Les ventes dans les circuits de distribution et notamment dans les officines, ont bondi de 150 % à 300 % en 2023 et le chiffre d’affaires généré l’an dernier a dépassé les 83 millions d’euros. Mais tout en suscitant l’enthousiasme de l’industrie qui renforce la production pour répondre à cette demande, l’engouement des Italiens inquiète les professionnels de santé. Attention, avertit par exemple le Dr Andrea Mandella, président de la Fédération des pharmaciens italiens (FOFI), « savoir utiliser les tests rapides ne veut pas dire qu’il faut leur faire totalement confiance sans demander conseil et surtout, une explication à un médecin ou à un pharmacien ». L’autre risque pour les Italiens, avertissent également les soignants, est de ne plus effectuer des analyses poussées qui permettent de détecter des maladies parfois graves.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Allemagne : L’e-ordonnance rebat les cartes

L’Allemagne est officiellement passée à l’ordonnance électronique le 1er janvier dernier, un transfert qui s’est fait sans difficultés notables selon le ministère de la santé, mais qui a été entravé par de nombreux couacs selon les pharmaciens. Ces derniers, prêts depuis plus d’un an, estiment que les médecins ont été insuffisamment préparés, au même titre que les patients. Selon des sondages menés notamment par l’Ordre des pharmaciens de Rhénanie du Nord, près d’une ordonnance sur cinq prescriptions présentées entre le 2 et le 11 janvier dans les pharmacies était incomplète, mal rédigée ou sans signature électronique du médecin, ce qui a parfois occasionné de longues attentes pour les patients, le temps que la pharmacie régularise la situation.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Espagne : Entretien avec Fran Baena Garcia – titulaire à Grenade

« Nous manquons de considération »

Récemment installé dans le centre de Grenade, en Andalousie, Fran Baena Garcia dessine le cadre général de l’exercice officinal en Espagne et exprime son sentiment sur la place octroyée aux pharmaciens dans le système de santé de son pays. Pour le moment, un pharmacien espagnol ne peut pratiquer aucune vaccination. La seule prérogative qui nous a récemment été accordée est la possibilité de suspendre, de manière préventive, une ordonnance électronique sur notre logiciel de gestion officinale dès lors que nous détectons une anomalie. Dans le contexte des pénuries, nous nous servons beaucoup d’une petite application, Pharmahelp, ouverte à toutes les pharmacies qui le souhaitent. Elle nous permet de savoir, dans un rayon d’une quinzaine de kilomètres, si une spécialité qui nous fait défaut pour l’un de nos patients est disponible dans une autre officine à même de la lui mettre de côté.

Lien vers l’article : http://www.lepharmaciendefrance.fr/article-print/nous-manquons-de-consideration