Actualités du 29 septembre au 3 octobre 2025

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

Baisses de prix des génériques : le Gemme demande la suspension des mesures

Le Gemme demande l’annulation des baisses de prix et de TFR annoncées par le Comité économique des produits de santé (CEPS) et qui doivent entrer en vigueur au 1er octobre. Ces mesures concernent près d’un générique sur trois, soit 1.900 spécialités. Selon l’association qui réunit les laboratoires de génériques et de biosimilaires, ces baisses de prix n’ont plus lieu d’être puisqu’elles étaient conditionnées aux baisses du plafond des remises génériques, qui ont été suspendues au moins pour 3 mois. Le Gemme regrette que le générique reste « l’éternelle variable d’ajustement », alors que 28 millions de patients en bénéficient pour un coût moyen de 0,16 € par comprimé.

 

Génériques : nouveaux TFR depuis le 1er octobre 2025

Le Journal Officiel entérine la décision du CEPS du 18 septembre, concernant la baisse de prix de certains médicaments princeps et génériques soumis à TFR. Pour rappel, dans le cadre des baisses de prix des médicaments, pour l’écoulement des stocks, la pharmacie peut facturer à l’ancien prix pendant 38 jours à partir de la date d’application. Ce délai est de 20 jours pour les grossistes-répartiteurs.

Lien vers la liste des montants applicables depuis le 1er octobre :

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000052284166

 

Remises génériques : l’USPO va attaquer l’arrêté d’août devant le Conseil d’Etat

L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a fait le choix d’une stratégie de précaution, au cas où les négociations sur la rémunération n’aboutiraient pas.  Par précaution, et afin de disposer d’un levier de négociation supplémentaire, l’USPO a pris la décision de déposer un recours devant le Conseil d’Etat pour attaquer l’arrêté du 4 août dernier sur les remises génériques. L’USPO considère en effet que l’arrêté du 4 août est « empreint d’illégalités ». Notamment en raison de l’absence d’étude d’impact. « Nous considérons que nous n’avons pas été suffisamment éclairés sur l’impact sur l’économie officinale pour justifier cette demande de baisse des plafonds des remises et des prix », explique  Lucie-Hélène Pagnat.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

La vitrine Osys : un élément clé dans la suspension des remises

Le gouvernement mise sur l’accélération des protocoles Osys. Leur généralisation figure dans la proposition de loi portée par Philippe Mouiller, déjà adoptée au Sénat mais en attente à l’Assemblée.

Le plan présenté par Matignon prévoit d’étendre les protocoles existants : orientation des patients pour les angines et cystites, renouvellement de contraceptifs oraux jusqu’à six mois après expiration de l’ordonnance, prolongation de traitements chroniques stables jusqu’à trois mois. Mais les syndicats préviennent : sans valorisation adaptée, le dispositif ne tiendra pas. « On ne peut pas demander aux pharmaciens de réaliser des actes cliniques pour des montants symboliques », dénonce Pierre-Olivier Variot. Il cite notamment « une vaccination prescrite rémunérée 2,10 €, un tarif qui ne couvre même pas le temps passé ».

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Expérimentation e-notice – vidéo explicative à disposition des pharmaciens

En vue du lancement de l’expérimentation e-notice en ville, une vidéo explicative est proposée par Nérès. Pour rappel, pendant cette phase d’expérimentation, certaines boîtes de médicaments seront dotées de QR code à scanner pour accéder aux E-notices (tout en conservant la notice papier).

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=brJfOmtDQJI

 

Les infirmiers vent debout contre la prise en charge des petites plaies en officine

Future mission des officines, la réalisation de pansements par le pharmacien est dénoncée par le syndicat Convergence Infirmière, qui y voit un accaparement des compétences des infirmiers et un danger pour les patients. La généralisation de l’expérimentation Osys à l’ensemble du réseau officinal alimente les critiques acerbes : après les médecins, qui y voient une captation d’actes médicaux, les infirmiers dénoncent à leur tour ce qu’ils considèrent comme une « appropriation de leurs missions. » En cause : les soins des petites plaies, qui font partie des protocoles Osys destinés à faciliter l’accès aux soins dans les zones médicalement désertifiées. « Un pansement, ce n’est pas un simple geste technique. C’est une évaluation clinique, un suivi, une expertise acquise au terme de trois années de formation infirmière diplômante », explique le syndicat Convergence Infirmière, pour qui cette mesure dont il exige le retrait témoigne d’un « mépris total de la profession infirmière. » Cette levée de boucliers des infirmiers intervient peu après une sortie tonitruante de l’Union française pour une médecine libre (UFML-S), pour qui la généralisation de l’expérimentation Osys s’apparente à une « médecine au rabais. » Des réactions que les officinaux jugent disproportionnées et malvenues, à l’heure où 30 % de la population française vit dans un désert médical et rencontre régulièrement des problèmes d’accès aux soins.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Vaccination anti-grippale : tolérance pour vacciner avant la campagne

L’Australie connaît actuellement une épidémie de grippe particulièrement virulente, ce qui présage pour l’Europe un hiver marqué par une forte circulation du virus et un impact important sur la santé publique. Dans ce contexte, l’USPO a alerté le ministère de la Santé afin que les pharmaciens puissent débuter la vaccination antigrippale dès la réception des doses, sans attendre la date officielle de lancement de la campagne fixée au 14 octobre.  Le ministère a répondu favorablement ce jour à cette demande : les pharmaciens sont autorisés à vacciner immédiatement toute personne se présentant avec un bon de vaccination, dès lors que les doses sont disponibles. 

Un message sera transmis par le ministère à tous les pharmaciens prochainement.

Source : USPO.

 

L’Assurance maladie envoie un e-mail aux patients pour chaque dépense remboursée : « La santé n’a pas de prix, mais elle a un coût »

L’Assurance maladie a renforcé, vendredi 26 septembre, sa communication envers les assurés. Ceux-ci recevront désormais un e-mail dès qu’un paiement aura été effectué en leur nom au cours des 15 jours précédents, « que ce paiement soit effectué sur [leur] compte bancaire (remboursement de soins, indemnités journalières…) ou à un tiers (un professionnel de santé, un établissement de santé ou un employeur dans le cadre d’un arrêt de travail) », précise l’Assurance maladie sur son site. « Ce dispositif porte un double message », a précisé le directeur financier de l’Assurance maladie, sur son compte LinkedIn. D’abord « informer sans culpabiliser ». « Ces notifications rappellent, en toute transparence, ce que la solidarité nationale prend en charge », a avancé Marc Scholler. « La santé n’a pas de prix mais elle a un coût. Ce n’est pas parce qu’on ne paie pas (ou qu’une partie) que c’est gratuit », a-t-il rappelé, alors que le déficit de l’Assurance maladie a atteint 13,8 milliards d’euros en 2024. « Pour 1000 euros de dépenses, 54 euros sont financés à crédit. »

Source : egora.

 

Un nouveau téléservice pour détecter les consommations atypiques de certains médicaments

L’assurance-maladie propose aux pharmaciens un nouveau téléservice « Aide à la détection d’atypies de consommation » (ADAC). Il sera accessible sur amelipro à partir du 8 octobre 2025. Le pharmacien pourra connaître, pour un patient déterminé, la quantité de produits remboursés sur une période donnée et la date du dernier remboursement, pour 4 types de produits sensibles :

  • Les bandelettes de glycémie
  • Les capteurs de glucose interstitiel
  • Subutex et ses génériques
  • Les médicaments anticancéreux onéreux

« L’objectif de cet outil est de pouvoir vérifier les quantités remboursées en cas de doute sur la consommation d’un patient, notamment en cas de trafic ou fraude (anticancéreux, Subutex), de surconsommation (Subutex), de dépassement des seuils annuels (bandelettes et capteurs de glucose) », précise l’assurance-maladie. Le téléservice comprend un rappel sur les modalités de délivrance et les règles de prise en charge pour les bandelettes, les capteurs de glucose et les anticancéreux, ainsi qu’un lien direct vers le téléservice « Fausses ordonnances » (ASAFO) pour tous les produits concernés. Attention toutefois : « Ce téléservice est disponible pour tous les assurés, à l’exclusion des bénéficiaires de la MGEN, des régimes de l’Assemblée nationale et du Sénat, et de la Caisse des Français de l’étranger (CFE) », précise la CNAM.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

SkinMed défend son modèle face aux alertes sur les IA de dépistage des cancers cutanés

Alors que des alertes sont données contre l’usage de l’intelligence artificielle (IA) pour détecter des cancers cutanés, la société SkinMed défend son modèle de télé-expertise dermatologique pour le dépistage dans les pharmacies d’officine, faisant valoir qu’elle ne propose pas un diagnostic uniquement basé sur l’IA.

Source : tic pharma.

 

Dominique Pon, shadow responsable du numérique en santé

Voilà trois ans qu’il a quitté la tête de la délégation au numérique en santé (DNS), mais à l’entendre, il y est encore, toujours aussi « déter », pour reprendre l’expression consacrée par l’intéressé et son ex-binôme Laura Létourneau. S’exprimant lors d’une journée organisée par la DNS sur l’Espace européen des données de santé, Dominique Pon a partagé ce qui ressemble fort à une vision pour les années à venir. « Il reste encore certains sujets à craquer », a-t-il lancé, estimant qu’on « n’est pas allé assez loin dans une doctrine centrée data dans les systèmes d’information hospitaliers et le médico-social », avec encore trop de fragmentation. Une remarque loin d’être désintéressée, Dominique Pon étant à la tête de la verticale « Santé & Autonomie » de La Poste, qui a lancé au printemps « l’Alliance SIH » pour un système d’information hospitalier « centré sur la donnée », avec CPage, les Hospices civils de Lyon (HCL) et Hopsis. « On a démultiplié les entrepôts [de données de santé] mais il manque les tuyaux », a-t-il encore asséné. Et d’appeler à un « Ségur pour les données de santé secondaires » pour en finir avec ces problèmes d’interopérabilité. Reste juste un petit détail: trouver l’argent.

Source : tic pharma.

 

Édouard Philippe mise sur davantage de prévention et de recours à l’IA pour améliorer l’accès aux soins

Ancien Premier ministre (2017 à 2020) et candidat Horizons à la présidentielle de 2027, Édouard Philippe a tracé quelques pistes pour améliorer le système de santé, lors d’un entretien fleuve sur le média numérique Legend. Le maire du Havre a identifié de son côté deux pistes à creuser : la prévention et l’intelligence artificielle. « C’est un peu con mais en France la médecine, c’est ce qui soigne, analyse-t-il. Or, si on arrive à ne pas tomber malade avec une bonne politique de prévention, c’est bien aussi ! On n’est pas très bon en matière de prévention. » Deuxième piste « qu’on n’a pas encore utilisée pleinement » selon Édouard Philippe : les nouvelles technologies et l’intelligence artificielle. « Consultations [médicales], prescriptions, lectures de radios, on peut aller très au-delà », estime celui pour qui « la médecine va se transformer et l’accès aux soins s’améliorer grâce à l’IA ».

Source : le quotidien du médecin.

 

R3C : la réforme du 3ᵉ cycle une fois encore reportée

Annoncée pour septembre 2025, la réforme du 3ᵉ cycle de pharmacie est à nouveau repoussée d’un an. Entre incertitudes réglementaires et flou sur le statut juridique des étudiants, la filière officine reste dans l’expectative. La question la plus sensible concerne le statut juridique des étudiants en stage de dernière année. La réunion d’août a tranché en faveur d’un statut de droit privé, impliquant une révision de la convention collective de la pharmacie d’officine. « C’est un chantier lourd, à mener avec les organisations syndicales de salariés, et qui risque de prendre du temps », constate Élise Palfray, présidente de la commission entreprise officine à la FSPF. Sans réforme du 3ᵉ cycle, la filière officine continuera de se heurter à un double mur : une formation inadaptée aux nouvelles missions et une attractivité insuffisante pour les jeunes générations. La R3C n’est plus un simple ajustement pédagogique. Elle conditionne la pérennité du réseau officinal.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

La saison 2 de la série « Et si toi aussi, tu devenais pharmacien ? » par l’Académie nationale de Pharmacie

Pour cet épisode, focus sur Florence Durupt, pharmacienne d’officine. Elle témoigne de son rôle de proximité avec les patients, au cœur de la santé publique et de la vie quotidienne.

Lien vers la vidéo :

https://www.youtube.com/watch?v=C3LQ5926QHU

 

Bientôt la fin des avis Google sur les soignants ? : « On y travaille avec le ministère » confie l’Ordre des médecins

Les avis Google sont souvent le cauchemar des soignants car ils ne peuvent pas y répondre au risque de briser le secret médical. Conscients de la problématique, les ordres médicaux, notamment des médecins et des dentistes travaillent sur le sujet.  « Le médecin est soumis au secret médical, il ne doit surtout pas répondre aux avis sinon il risque de se mettre en tort. En revanche, il peut porter plainte », conseille le Dr Jean-Jacques Avrane, coordonnateur de l’Observatoire de la sécurité des médecins au Conseil national. » Depuis la fin du mois d’avril, à la demande du ministère de l’Éducation nationale, Google procède à la suppression systématique de tout avis publié sur les fiches Google des établissements d’enseignement général » dans l’objectif de « protéger l’institution et les personnels [contre des] avis qui pouvaient servir de tribune […] sans possibilité de contradictoire ou de réponse », rapporte l’Ordre des dentistes qui souligne que les professionnels de santé sont confrontés à la même problématique.

Source : egora.

 

Olivier Véran reçoit le prix Bruno Soufflet

L’ancien ministre de la Santé Olivier Véran a reçu, le 3 octobre, le prix Bruno Soufflet pour son engagement envers la profession de pharmacien. Il a rappelé à cette occasion l’ancienneté du lien qui l’unit aux pharmaciens. Attribué chaque année par l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO) depuis 2021, le prix Bruno Soufflet récompense une personnalité ayant contribué « à faire progresser avec force et conviction la profession de pharmacien », a expliqué Laurent Filoche, président de l’UDGPO, au cours de son allocution de remise du prix, le 3 octobre.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Les métiers de l’officine enfin reconnus à risques ergonomiques

Depuis le 26 septembre 2025, date de publication au Journal officiel de l’arrêté d’extension, l’accord collectif sur les métiers exposés aux risques ergonomiques s’applique à toutes les pharmacies d’officine. Ce qui change la donne pour les pharmaciens, préparateurs et l’ensemble des équipes soumis à des gestes et postures contraignants.

Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/profession/socio-professionnel/les-metiers-de-lofficine-enfin-reconnus-a-risques-ergonomiques?utm_source=brevo&utm_campaign=NL_Porphyre_Buzz_03_10_2025&utm_medium=email

 

CHIFFRES

 

Les pharmacies situées dans les territoires fragiles identifiés par les agences régionales de santé (ARS) ont jusqu’au 15 octobre pour présenter leur candidature et peut-être bénéficier d’une aide jusqu’à 20 000 euros prévue par l’avenant 1 à la convention pharmaceutique. Problème : cinq ARS n’ont toujours pas publié l’arrêté définissant justement ces territoires fragiles. La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a donc demandé à l’assurance-maladie de reporter la date limite de dépôt des candidatures pour les pharmacies des régions concernées.

Chaque année, du 1er au 31 octobre, la campagne Octobre rose rappelle l’importance du dépistage précoce du cancer du sein, première cause de mortalité par cancer chez les femmes. Mais, en 2024, moins d’une Française sur deux a participé au programme national. Près de 62 000 nouveaux cas sont estimés en 2025, avec 12 600 décès en 2021. Détecté tôt, le cancer du sein est plus facilement traitable et les chances de guérison augmentent. Source : ligue du cancer.

Censuré par l’Assemblée en décembre dernier quand il était Premier ministre, Michel Barnier va revenir par une autre porte au Palais Bourbon, cette fois en tant que député LR de Paris. Il a été élu hier avec plus de 62% des voix (sur les 23% de participation) dans la deuxième circonscription de la capitale, très favorable à la droite, battant largement la socialiste Frédérique Bredin. Celui qui se verrait bien président de la République retrouve les bancs de l’hémicycle, 32 ans après les avoir quittés.

122,6 : Le budget, en millions d’euros, qui devrait être alloué en 2026 à l’Elysée, a annoncé le Palais aujourd’hui, gelant ainsi ses crédits pour la deuxième année consécutive.

Les années passent et ne s’améliorent pas. Présenté ce lundi 29 septembre par le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom), le bilan 2024 de l’Observatoire sur la sécurité des médecins dévoile une hausse inquiétante des agressions. Près de 2000 incidents ont été signalés au Cnom l’an passé. Ce chiffre, bien qu’en hausse de 95% depuis 2021, est probablement largement sous-estimé.  Source : egora.

« Nous sommes au 29e rang des réseaux retail, mais nous ne pesons que 6 % du marché officinal, nous avons besoin d’atteindre une taille critique », reconnaît Benoît Le Gavrian, le président du directoire. En parallèle, « maintenant que nous avons assaini la situation du passé, dans un contexte de consolidation rapide des groupements, nous sommes sollicités par d’autres groupements, intéressés par notre état d’esprit coopératif, notre assise financière solide, et un outil logistique performant ». Des discussions sont engagées qui pourraient aboutir en 2026.

L’Assurance-maladie a détecté plus de 13 millions d’€ de fraudes liées au trafic de médicaments et aux fausses ordonnances en 2024, contre 11,5 millions en 2023, d’après son rapport de mars.

La Haute Autorité de santé (HAS) propose d’élargir le dépistage néonatal à deux maladies métaboliques, le déficit en biotinidase et la galactosémie, rapporte Le Figaro. Depuis septembre, seize pathologies sont déjà recherchées via le « test de Guthrie », réalisé à partir de quelques gouttes de sang prélevées sur le talon du nourrisson. La HAS estime que le déficit en biotinidase « remplit tous les critères »: gravité, traitement efficace et fiabilité du dépistage. Concernant la galactosémie, les symptômes peuvent apparaître avant le rendu du test et la fiabilité doit encore être améliorée, mais « l’efficacité du traitement justifie de l’inclure ». Ces maladies, rares mais graves, nécessitent un traitement à vie pour prévenir des séquelles sévères.

Le spécialiste alsacien du diagnostic rapide Biosynex a été placé en procédure de sauvegarde par le tribunal judiciaire de Strasbourg, rapporte Les Echos. L’entreprise d’Illkirch-Graffenstaden, connue pour ses tests d’autodiagnostic (angine, Covid-19, grossesse…), cherche à restructurer une dette qu’elle ne peut honorer en 2026. Sa filiale Avalun, acquise en 2021 et basée à Grenoble, a en revanche été liquidée, faute de repreneur. « La procédure doit durer de six à douze mois », a précisé le PDG Larry Abensur. Après un chiffre d’affaires multiplié par dix durant la pandémie, à plus de 300 millions d’€, Biosynex a vu ses ventes chuter, ramenant son activité à 101 millions en 2024. Le groupe emploie aujourd’hui 465 salariés, dont 131 aux Etats-Unis.

What’s up Doc s’interroge sur le soutien massif de l’Etat français à l’Endotest, test salivaire développé par la startup lyonnaise Ziwig pour diagnostiquer l’endométriose. Basé sur l’analyse des micro-ARN et l’intelligence artificielle, il est désormais remboursé pour 25.000 patientes, soit un coût estimé à 21 millions d’€ pour l’Assurance-maladie. Mais son intérêt médical reste discuté, alors que les deux premiers essais n’ont concerné que 200 patientes environ, avec de fortes suspicions d’endométriose, uniquement en France. « Est-ce que l’on peut généraliser un outil qui a été basé sur une population seulement ? » s’interroge Bianca Schor, chercheuse en intelligence artificielle appliquée à la santé des femmes à l’université d’Amsterdam.

70% des clients privilégient une marque parce qu’ils anticipent une expérience de qualité. Source : “CX Global Insights 2025”, étude Ipsos.

28 % des Français sont prêts à consacrer chaque mois entre 45 et 90 € à leur bien-être global, selon l’étude mondiale Global State of Health & Wellness 2025 de NielsenIQ. Mais face à une offre pléthorique de produits et services liés à la santé, les consommateurs se montrent plus critiques: 82% réclament des étiquetages plus clairs et transparents et 25% pointent un manque de confiance dans les promesses santé des marques, note Le Moniteur des Pharmacies.

Les installations de médecins généralistes libéraux reculent, notamment dans les zones déjà sous-dotées, alerte La Croix. En 2024, 2.130 praticiens se sont installés en ville, soit une baisse de 9,8% par rapport à 2023. Dans les zones sous-denses, où l’on compte environ 600 installations par an, le mouvement est également orienté à la baisse. Pour l’Assurance-maladie, la tendance s’explique par la baisse temporaire du nombre de postes aux épreuves classantes nationales et par l’attrait croissant pour le statut de remplaçant ou de salarié. « Le métier de médecin traitant en ville n’attire plus », déplore Agnès Giannotti, présidente de MG France. Le directeur général de la Cnam, Thomas Fatôme, appelle à relativiser: « Il peut y avoir des à-coups, mais, sur une plus longue période, on a une belle dynamique. »

Les cas de Covid-19 connaissent une nouvelle hausse en France, particulièrement en Bourgogne-Franche-Comté et dans les Pays de la Loire, rapporte Ouest-France. Selon les réseaux Sentinelles et Oscour, les contaminations progressent de 25% en deux semaines, même si le niveau reste faible. Le variant XFG, surnommé « Frankenstein », gagne du terrain. Issu d’Omicron, il est plus transmissible grâce à des mutations de sa protéine spicule, mais ne présente pas de virulence accrue. La campagne de vaccination des plus fragiles, prévue le 14 octobre et couplée à celle de la grippe, est ainsi jugée trop tardive par certains experts.

64% des français préfèrent encore se rendre en boutique lorsqu’il s’agit de dépenser plus de 100 euros, et la raison tiendrait à la qualité de l’expérience client. Avec des conseils personnalisés, la fiabilité des informations sur des produits et une relation directe avec un professionnel, les éléments de réassurance ont toute leur importance. Le point de vente semble garder son rôle central pour accorder sa confiance, même dans un contexte marqué par l’inflation. Toutefois, cette fidélité au magasin n’empêche pas à l’omnicanalité de s’imposer comme un standard. Selon Akeneo, près de 76% des consommateurs recherchent d’abord leurs informations en ligne avant de passer en caisse en magasin. De la même manière, 64% choisissent de commander sur internet… mais préfèrent récupérer leur achat en boutique. Source : siècle digital.

Entre août 2024 et août 2025, la marge officinale sur le médicament remboursable a progressé de 3,9 %, à 1,52 milliard d’euros, tandis que le chiffre d’affaires a crû de 4,7 %, à 26,3 milliards d’euros, pour un volume en baisse de 1,6 %. Une situation que la déléguée générale du GIE GERS, Lilia Bulteel, explique par « la mécanique des produits chers », la croissance de la marge étant tirée par les médicaments les plus onéreux : + 11 % pour ceux compris entre 150 et 1 930 euros, + 6 % au-delà. À noter que cette dernière catégorie représente près du quart (24 %) du chiffre d’affaires des médicaments remboursables à l’officine, mais moins de 0,1 % des volumes. Source : le pharmacien de France.

Depuis le 1er octobre et jusqu’au 31 octobre 2025, une campagne de bon usage du paracétamol est déployée auprès des pharmaciens utilisant le logiciel Pharmagest. Objectif : rappeler aux équipes officinales les points essentiels du conseil à délivrer aux patients.  Le pop-up présenté ci-dessous a été validé par l’ANSM ; il apparaitra de façon aléatoire, 5 fois par jour pendant un mois, en fonction des dispensations : Spécialités contenant uniquement de paracétamol (avec ou sans ordonnance) ; Médicaments associant paracétamol et un ou plusieurs autres principes actifs (sur ordonnance) ; Dispensations mixtes. Source : https://uspo.fr/campagne-bon-usage-du-paracetamol/

Pour avoir distribué dans les boîtes aux lettres de sa commune, en pleine crise sanitaire, un courrier critiquant la vaccination contre la Covid-19, un titulaire écope d’une interdiction d’exercer avec sursis. L’affaire remonte au 7 décembre 2021. Un particulier découvre dans sa boîte aux lettres un document de deux pages rédigé par un pharmacien titulaire qui assure que « vous avez 99,965 % de chance de survivre [à la] Covid sans traitement adapté ». Un taux qui pourrait être encore plus élevé « avec l’usage de médicaments connus de longue date qui sont d’ailleurs prescrits massivement par d’autres nations avec des résultats très intéressants. Il y a moins de risques à utiliser chez des jeunes ces médicaments éprouvés qu’un vaccin qui n’a pas 10 ans de remontées épidémiologiques. » Lien vers l’article : https://lepharmaciendefrance.fr/en-pratique/un-pharmacien-sanctionne/

 « Dans le cas où Sébastien Lecornu serait amené à devoir quitter ses fonctions avant l’aboutissement des travaux sur le modèle économique, il faudra qu’il proroge le nouvel arrêté sur les plafonds de remises pour nous permettre de continuer à travailler », remarque le président de la FSPF. À la suite de l’obtention du retour à 40 % du plafond des remises génériques pour au moins trois mois, la FSPF appelle les confrères à mettre la mobilisation en pause durant ce laps de temps. « C’est un cessez-le feu, donc on arrête les mouvements de grève. Mais ce n’est pas encore la paix donc je reste l’arme au pied. Si jamais, en janvier prochain, cela ne se passe pas bien, nous reprendrons la mobilisation. » Autrement dit, la profession doit se tenir prête à toute éventualité et rester « unie jusqu’à la victoire finale ». Source : le pharmacien de France.

En 2024, le reste à charge des ménages progresse légèrement pour atteindre 292 € par habitant, selon la Drees. Derrière ce chiffre, une hausse alimentée par le doublement des franchises, la baisse de certains remboursements et la persistance de postes faiblement couverts.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a fixé à six semaines le seuil de stock de sécurité pour plusieurs médicaments dérivés du plasma. Une décision qui reflète les difficultés de collecte de cette matière première essentielle.

Un arrêté publié au « Journal officiel » acte le remboursement de Beyfortus chez les enfants jusqu’à 24 mois qui demeurent vulnérables aux affections sévères dues au virus respiratoire syncytial (VRS).

La spécialité Euthyrox, correspondant à l’ancienne formule de Levothyrox, restera disponible jusqu’à fin 2028. Un énième report pour aider les quelque 50 000 patients concernés à passer vers une autre spécialité à base de lévothyroxine.

Les cotisations des complémentaires santé devraient encore augmenter en 2026, avec des hausses comprises entre + 2 et + 10 % selon les contrats. Une dynamique qui inquiète autant les ménages que les pharmaciens, car elle menace directement l’accès aux soins et la consommation de médicaments. Source : le moniteur des pharmacies.

Dans un récent rapport, le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance-maladie (HCAAM) pointe l’accélération des dépassements d’honoraires chez les médecins spécialistes. Ils étaient 56% à exercer en secteur 2 en 2024 contre 37% en 2000. Signe que cette tendance devrait se poursuivre, trois quarts des praticiens installés entre 2022 et 2024 avaient opté pour ce statut, créé au début des années 1980 pour permettre aux médecins d’accroître leurs revenus sans que cela grève les comptes de la Sécurité sociale. Certaines spécialités sont plus concernées, comme les stomatologues (80% de dépassements d’honoraires), les chirurgiens (60%), les gynécologues obstétriciens (59%), les psychiatres et les anesthésistes (58% chacun). En revanche, les cardiologues et les pneumologues sont les moins nombreux à pratiquer des dépassements en secteur 2 (22%).

Le laboratoire PiLeJe, leader en pharmacie sur le marché français des compléments alimentaires, a inauguré, le 30 septembre, une unité modernisée de production à Saint-Bonnet-de-Rochefort (Allier), fruit d’un investissement de plus de 25 millions d’€. Soutenu par l’Etat via le plan France Relance et par la région Auvergne-Rhône-Alpes, ce projet renforce la capacité du site de 25%, soit près de 800 millions de gélules et comprimés produits chaque année, et pérennise plus de 130 emplois qualifiés. « Ce projet incarne notre exigence industrielle et environnementale: qualité de fabrication, rigueur scientifique et sobriété », ajoute Cédric Gonnet, directeur du site. Source : L’Usine Nouvelle.

Mayoly investit 1 million d’euros dans une nouvelle ligne de production de compléments alimentaires sur son site de L’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse). Le groupe pharmaceutique français, connu pour son produit phare Smecta® (argile thérapeutique), veut diversifier les activités de ce site et renforcer son ancrage industriel. La nouvelle ligne de conditionnement de gélules, opérationnelle depuis septembre, peut produire 4.000 piluliers par jour et vise 500.000 unités d’ici 2026. Dix emplois qualifiés seront créés. « Avec cette nouvelle ligne, nous préparons l’avenir du site: diversification, croissance sur de nouveaux marchés et développement d’expertises industrielles rares dans le Vaucluse », souligne Laura Dos Santos, directrice du site.

38 % : c’est la part d’étudiants qui envisagent d’arrêter leurs études en raison de leur mal-être, selon le Baromètre Ipsos de la santé mentale des étudiants. L’enquête met en lumière une détresse généralisée, avec 57% qui jugent que leur santé mentale freine leur capacité à suivre les cours et trois sur cinq qui présentent des signes de souffrance psychologique.

Le Journal officiel du 30 septembre 2025 publie un avis de projet du comité économique des produits de santé (CEPS) qui prévoit de faire baisser les prix des compresses stériles. En moyenne, les diminutions de tarifs atteignent 14 % en 2 ans. Lien vers l’article : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/therapeutique/produits/materiel/compresses-steriles-des-tarifs-bientot-comprimes?utm_source=sendinblue&utm_campaign=24h_infos_01_10_2025&utm_medium=email

À 34 ans, Victoria Cosso, ancienne joueuse de tennis de très haut niveau, est une pharmacienne spécialisée en nutrition et micronutrition à Marignane, dans les Bouches-du-Rhône. Aujourd’hui, elle met son expérience au service des sportifs pour prévenir les risques d’une pratique intense sur la santé. Lien vers l’article : https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/victoria-cosso-du-circuit-mondial-de-tennis-la-pharmacie?xtor=EPR-1-%5BNL_editionnumerique%5D-%5B20251003%5D&utm_content=20251003&utm_campaign=NL_editionnumerique&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

« 2,3 à 8,6 milliards d’euros « , c’est ce que pourraient faire économiser les médecins retraités à l’Etat selon les calculs de Jérémy Renard, co-fondateur du centre de santé parisien Odon Vallet qui ne salarie que des médecins retraités. Jérémy Renard plaide pour la création d’un statut de médecin volontaire retraité exonéré de charges sociales et d’impôt dont la gestion administrative serait déléguée à une nouvelle agence ou aux ARS. Source : egora.

Aujourd’hui, combien de pharmaciens proposent-ils ces boîtes à leurs patients ? C’est à cette question qu’a notamment cherché à répondre l’enquête réalisée par l’IFOP pour l’éco-organisme DASTRI auprès de 555 pharmacies dans l’Hexagone et en outre-mer. Selon cette consultation, 59 % des pharmaciens interrogés déclarent proposer une boîte violette aux patients concernés, soit systématiquement (31 %), soit de temps en temps (28 %). Un chiffre en légère progression par rapport à l’an dernier (53 %), mais qu’il faut surtout comparer avec le nombre d’officinaux qui déclarent avoir dans leur patientèle des utilisateurs de dispositifs médicaux connectés (80 %). Si les boîtes violettes sont apparues assez récemment, en 2022, il reste donc une marge de progression, comme le souligne Laurence Bouret, déléguée générale de DASTRI. Source : le quotidien du pharmacien.

 

GROUPEMENTS

 

Levées de fonds contre le cancer du sein

Comme chaque année pour Octobre Rose, les groupements sont mobilisés aux côtés des acteurs de lutte contre le cancer du sein. Pharmabest réitère son opération de 2024, qui a permis de reverser 6 000 euros à l’Institut Curie, grâce à la vente du gel douche Fleur de Sakura en édition limitée. Pour chaque flacon acheté, 1 euro est reversé à l’Institut Curie. L’objectif pour cette édition est de doubler les ventes et de verser 12 000 euros en soutien à la recherche et à l’accompagnement des patientes. Du côté du groupement D Pharma, le Fonds des pharmacies D Pharma a mobilisé ses équipes, dès le mois de juin, pour qu’elles participent à la course Odyssea, grande course nationale de lutte contre le cancer du sein, qui a lieu le 5 octobre. Le Fonds a pris en charge l’inscription (tee-shirt et dossard) des participants. Le Fonds s’engage à reverser, en plus, 25 euros par coureur à l’association Tout le monde contre le cancer. L’organisateur Odyssea reverse, lui, les fonds levés à plusieurs acteurs de la prise en charge des patientes, dont l’hôpital Gustave Roussy.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Unipharm Loire Océan donne de la voix

Conserver le modèle coopératif et proposer des services personnalisés : tel était le message clé de Bruno Blanchard, directeur du groupement Unipharm Loire Océan (ULO), membre de la fédération de groupements régionaux Apsara, lors de son troisième congrès bi-annuel les 19 et 20 septembre à Nantes.  Dans le contexte d’une actualité brûlante, en particulier sur les génériques, Flavian Brassart, titulaire et président d’ULO, a tenu à rappeler à ses confrères que chacun avait un pouvoir, notamment auprès des élus : « Utilisez-le ! », a-t-il lancé. Si certains groupements ont quitté Apsara (Unipharm Grand Ouest, DPGS, Pharmasud et Pharm & Free partis chez Apsagir), cette dernière vient d’accueillir Team Pharma, auprès d’Unipharm Normandie-IDF, Unipharm 33 et ULO. Soit 254 officines.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Pharmactiv à chaque étape de la vie

Le réseau Pharmactiv propose à ses adhérents des outils pour faire de la prévention à chaque âge de la vie. Pour les enfants, un atelier brossage de dents de 15 minutes et un kit pour transmettre les bons réflexes. À l’adolescence, une « trousse contraception » pour informer sur les moyens de protection. En parallèle, le réseau s’engage à déployer la vaccination HPV (sans ordonnance pour les jeunes de 11 à 19 ans) pour rattraper le retard vaccinal. À l’âge adulte, les officines jouent la prévention active : vaccination élargie, trousse Ménopause et bilans de prévention. Pour ces entretiens qui semblent chronophages aux pharmaciens, un dispositif leur promet de (vraiment) le réaliser en 30 minutes max.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

EvoluPharm lance deux indispensables de rentrée

À la rentrée, EvoluPharm a lancé deux nouveaux produits pour sa gamme EvoluPlus, pensée pour soulager les bobos du quotidien : Arniplus Gel Arnica 45 ml, formulé à 98 % d’ingrédients d’origine naturelle, fabriqué en France et adapté dès un an pour apaiser bleus et bosses, ainsi qu’un assortiment de 6 pansements PediPlus pour ampoules. Prochain lancement en décembre : une version spray d’Arniplus. Avec plus de 450 références couvrant hygiène, soins dermatologiques, compléments alimentaires ou produits infantiles, EvoluPlus se veut une offre pharmaceutique accessible. « Proposés en moyenne 38 % moins chers que les marques leaders, ces produits de marque offrent aux pharmaciens un avantage concurrentiel et renforcent le pouvoir d’achat des clients », souligne le groupement.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Elsie Santé dévoile son premier calendrier de l’Avent

En édition limitée, le premier calendrier de l’Avent de Elsie Santé cache 24 surprises pour le visage, le corps, les cheveux et les mains, avec de belles marques partenaires comme Caudalie, Nuxe, SVR, Garancia ou OPI. Mais au-delà de la beauté, le groupement aux 230 pharmacies s’engage aux côtés de l’institut Bergonié de Bordeaux, référence dans la lutte contre le cancer : chaque calendrier contient un bracelet rose signé Simone à Bordeaux, dont 100 % des bénéfices sont reversés à l’institut. « Ce bracelet incarne la résilience et l’engagement collectif », souligne la créatrice de la marque, engagée depuis cinq ans dans le soutien à la recherche contre le cancer du sein. Le coffret est disponible à partir de novembre dans les pharmacies Elsie Santé participantes.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

AILLEURS

 

Douche froide pour les pharmaciens allemands

La nouvelle ministre de la santé Nina Warken, membre de la CDU, le parti chrétien-démocrate, majoritaire de la coalition dirigée par Friedrich Merz, y a balayé la revalorisation de la rémunération officinale pourtant promise par son parti depuis plusieurs années, mettant en avant des impératifs économiques. Introduit en 2004 et bloqué à 8,35 euros par boîte plus 3 % de marge depuis 2013, l’honoraire ne couvre plus les frais croissants des officines, ce qui contribue à accélérer la « mort des pharmacies » toujours plus nombreuses à fermer. L’actuelle ministre estime que, pour lutter contre les déserts pharmaceutiques, il faut permettre aux diplômés, notamment en zone rurale, de se faire remplacer pour des périodes plus ou moins longues par des « super préparateurs » qui auraient le droit, en leur absence, d’effectuer tous les actes normalement assurés par des pharmaciens. Beaucoup d’entre eux sont déjà vent debout contre ce projet, qui menace à leurs yeux les fondements mêmes de leur profession. En outre, Nina Warken souhaite « élargir les compétences des officines », notamment pour décharger les médecins de certains actes préventifs voire curatifs. Une initiative louable, mais qui suscite déjà la colère des médecins, très jaloux de leurs prérogatives, et qui n’ont pas manqué de réagir très négativement à cette idée, ainsi qu’à la quasi-généralisation de la vaccination officinale.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Un nouveau site en ligne de médicaments aux Etats-Unis

PhRMA, qui représente les industriels du secteur pharmaceutique aux Etats-Unis, lancera en janvier 2026 un site web, AmericasMedicines.com, pour permettre aux patients d’acheter directement des médicaments auprès des fabricants, rapporte Reuters. L’objectif est de contourner les intermédiaires comme les gestionnaires de prestations pharmaceutiques et de proposer « des prix plus bas et moins d’obstacles à l’accès », selon le syndicat. Cette initiative répond à la pression accrue de l’administration Trump, qui a demandé à 17 grands laboratoires d’aligner leurs prix sur ceux des autres pays développés.

 

Prix des médicaments : Trump annonce le lancement du site «TrumpRx» et un accord global avec Pfizer

Les prix des médicaments aux Etats-Unis sont près de 3 fois plus élevés que dans les autres pays développés. Encore une série de mesures au service des intérêts de Donald Trump. Le président américain a annoncé dans la soirée de mardi 30 septembre la signature d’un accord avec le laboratoire américain Pfizer dans le but de faire baisser les prix de certains médicaments aux Etats-Unis en échange d’une exemption de droits de douane – une menace que Trump s’amuse à agiter contre le monde entier. Dans la foulée, le milliardaire a lancé un site web humblement baptisé «TrumpRx» : une plateforme de vente de médicaments à prix réduits pour les consommateurs, rapporte CNN.

Lien vers l’article :

https://www.liberation.fr/international/amerique/prix-des-medicaments-trump-annonce-le-lancement-du-site-trumprx-et-un-accord-global-avec-pfizer-20251001_2E3NV4H5RJCMFKFG645YOQLW3Y/#:~:text=Le%20pr%C3%A9sident%20am%C3%A9ricain%20a%20annonc%C3%A9,agiter%20contre%20le%20monde%20entier.