Actualités du 3 au 11 octobre 2024

ACTUALITÉS PHARMACEUTIQUES

 

La pharmacie en ligne d’attaque

Face aux menaces de dérégulation de la vente en ligne de médicaments, la profession s’organise. Un nouveau portail multiservice, créé par Federgy et soutenu par les syndicats représentatifs de la profession, devrait voir le jour en janvier 2025. « C’est un projet sociétal : l’achat sur Internet et la livraison à domicile sont des attentes de plus en plus fortes auxquelles nous nous devons de répondre avec une solution facile, efficace et garantissant sécurité et confidentialité », explique Alain Grollaud, président de la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies, Federgy. « C’est la solution la plus respectueuse du modèle de la pharmacie française et la plus à même de soutenir et de pérenniser notre maillage », assure Philippe Besset, président de la FSPF. Le portail, qui doit s’appeler Ma pharmacie en France, pourrait bien changer d’appellation. En cause : la start-up de livraison de médicaments Livmed’s, qui s’est hâtée d’enregistrer cet été le nom de domaine que les pharmaciens souhaitaient utiliser pour leur plateforme. En discussion avec Livmed’s pour tenter de le récupérer, les créateurs de Ma pharmacie en France n’excluent pas de l’abandonner pour en choisir un autre si les pourparlers n’aboutissent pas.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

L’Ordre des pharmaciens ne valide et ne soutient aucun dispositif ayant trait au domaine de la vente en ligne

La validation d’un portail numérique intervenant dans le secteur de la vente en ligne de médicaments n’entre pas dans les missions de l’Ordre qui ont pour finalité la protection de la santé publique et celle des patients, dans le respect des règles de droit français et de droit européen.

Lien vers le communiqué de presse :

https://www.ordre.pharmacien.fr/mediatheque/fichiers/communiques-de-presse/cp-declaration-de-l-ordre-national-des-pharmaciens-l-ordre-des-pharmaciens-ne-valide-et-ne-soutient-aucun-dispositif-ayant-trait-au-domaine-de-l

 

Biosimilaires-génériques, même remboursement

Le Projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 doit être discuté en séance publique à partir du 28 octobre à l’Assemblée nationale. Si les syndicats n’ont pas encore connaissance de ce que contient le texte, ils commencent à avancer leurs pions, à l’instar de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) qui a déposé un amendement sur les biosimilaires.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Actes gratuits en officine/activités officinales non rémunérées

La FSPF souhaite identifier les prestations que les pharmaciens réalisent sans contrepartie financière. Afin de lui permettre de disposer d’une vision réaliste du quotidien du pharmacien d’officine, elle invite les pharmaciens à :

  1. Consigner quotidiennement les actes qu’ils réalisent sur la semaine du 7 au 13 octobre 2024 dans un tableau de suivi mis à disposition.
  2. Répondre au questionnaire en ligne disponible au lien suivant d’ici le lundi 14 octobre 2024 au plus tard.

Lien vers le tableau : https://www.fspf.fr/wp-content/uploads/2024/10/Tableau-2024-actes-gratuits-realises-7-au-13-octobre.pdf

Lien vers le questionnaire en ligne :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfCEow_k4VU3ZmkVNQP2oA2eQvEha96OY2J-COu6yuJq4EnNw/viewform

 

Mise à jour du calendrier vaccinal – Les pharmaciens peuvent prescrire et administrer le vaccin Abrysvo® aux femmes enceintes

Suite à la demande de l’USPO adressée au ministère de la Santé, le vaccin Abrysvo® a été intégré à la nouvelle mise à jour du calendrier vaccinal, qui vient d’être publié. Par conséquent, le pharmacien est désormais habilité à le prescrire et à l’administrer : aux femmes enceintes, durant le 8e mois de grossesse, soit entre la 32e et 36e semaine d’aménorrhées, entre les mois de septembre et janvier. Le vaccin permet de protéger le nourrisson jusqu’à l’âge de 6 mois.

Sources : USPO et Ordre des pharmaciens.

Pour en savoir plus : https://www.ordre.pharmacien.fr/les-communications/focus-sur/les-actualites/modalites-de-mise-en-aeuvre-de-la-campagne-d-immunisation-des-nouveau-nes-contre-les-infections-a-virus-respiratoire-syncytial-vrs

 

Mon espace santé numérique – Qualification de l’INS nécessaire lors de la première connexion

A l’approche des campagnes de vaccination hivernales, les pharmaciens seront amenés à ajouter une nouvelle note de vaccination dans le carnet de santé numérique des patients « Mon espace santé », notamment afin de répondre à leur obligation d’information du médecin traitant. Cet ajout peut se faire directement via le LGO, référencé Ségur. Il est nécessaire de qualifier l’Identité Nationale de Santé (INS) du patient lors de la première connexion.

Source : USPO.

Lien vers la fiche du Collectif sur la note de vaccination : https://www.collectif-groupements-pharmaciens.fr/download/CNGPO-Fiche_NOTE_VACCINATION_vF.pdf

 

Economie – Générique du Liptruzet® : C’est parti !

Depuis la fin septembre, la majorité des laboratoires de génériques ont mis sur le marché le générique de la spécialité Liptruzet® : ézétimibe/ atorvastatine. Conscient de l’impact de ces économies pour les finances publiques ainsi que celles des officines, l’USPO vous incite à vous investir massivement dans cette substitution dès maintenant.

L’USPO rappelle son combat contre les « fausses innovations industrielles » consistant à associer deux molécules déjà génériques pour contourner la substitution. 

Source : USPO.

 

Enquête destinée aux pharmaciens – Entretiens pharmaceutiques dédiés aux maladies rares

Dans le cadre d’une enquête destinée aux pharmaciens, L’USPO invite les pharmaciens à répondre à un court questionnaire sur la pertinence d’entretiens pharmaceutiques dédiés aux maladies rares et graves pulmonaires. Le questionnaire est anonyme et prend environ 3 minutes.

Vous pouvez y accéder en cliquant sur le lien suivant :

https://forms.office.com/pages/responsepage.aspx?id=G_2Nck88nkCK2Gkks-AcUkTSUQ2cRUNBtPdNBui379tUQllVRzM1R1o0SzhGM0RUTkpWWk9UTDFQWiQlQCN0PWcu&route=shorturl

 

Mois sans tabac : comment soutenir le défi avec vos patients

Les inscriptions au Mois sans tabac, le défi collectif qui invite les fumeurs à arrêter de fumer pendant 30 jours consécutifs, sont ouvertes. Les pharmaciens sont l’un des acteurs pivot de cette opération. Le Cespharm met à disposition des outils pour les pharmaciens. Dans ce cadre, les officines se verront proposer, entre le 14 et le 27 octobre 2024, la visite d’un prestataire offrant l’apposition d’une vitrophanie dans une dimension adaptée et la remise simultanée de kits d’aide à l’arrêt du tabac à distribuer au public (chaque pharmacie choisissant le nombre de kits correspondant à ses besoins). Les officines qui n’auront pas été contactées par le prestataire avant le 28 octobre, et toutes celles souhaitant se réapprovisionner en kits, pourront passer commande sur le site destiné aux partenaires de l’opération. Les fumeurs souhaitant relever le défi peuvent s’inscrire dès le 1er octobre sur le site officiel.

Pour en savoir plus : https://www.cespharm.fr/prevention-sante/actualites/2024/mois-sans-tabac-procurez-vous-les-outils-de-la-campagne

Lien vers le site officiel : https://mois-sans-tabac.tabac-info-service.fr/

 

Groupes génériques : de nouveaux TFR institués

Le Journal officiel du 8 octobre 2024 annonce la création de onze nouveaux tarifs forfaitaires de responsabilité (TFR) pour des groupes génériques. Sept d’entre eux concernent le pramipexole antiparkinsonien, comprimés à libération prolongée dosés à 0,26 mg, 0,52 mg, 1,05 mg et 2,1 mg en boîtes de 10 (non commercialisées) et 30 unités, avec un TFR allant de 3,61 € à 25,30 €. Le médicament princeps de ces groupes est Sifrol. La béclométasone antiasthmatique, suspension pour inhalation par nébuliseur dosée à 400 µg/1 ml et 800 µg /2 ml (spécialité de référence : Beclospin) voit son TFR fixé respectivement à 8,90 € et 12,81 € la boîte de 20 récipients unidoses. Les deux derniers groupes mentionnés dans le texte sont le bimatoprost 0,3 mg + timolol 5 mg en flacon de 3 ml de collyre contre le glaucome (Ganfort), dont le TFR est de 6,62 €, et la métopimazine anti-émétique 7,5 mg en boîte de 16 lyophilisats oraux (Vogalène Lyoc) avec un TFR à 1,79 €. Ces tarifs forfaitaires de responsabilité entrent en vigueur à compter du 2 janvier 2025.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Les actes à venir et ceux souhaités

« Michel Barnier a parlé de la nécessité d’intensifier les dépistages. Voilà une mission que nous sommes tout à fait capables d’assumer », suggère Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO, qui souhaite voir confier les Trods VIH et CRP aux officinaux. D’autres missions pourraient s’ajouter à l’arsenal des pharmaciens, comme la vaccination des voyageurs et l’accompagnement des patients diabétiques. Chronophage et ardue, la gestion des pénuries de médicaments par le pharmacien peut aussi faire l’objet d’une mission à part entière. Par ailleurs, « La prescription de substituts nicotiniques ne devrait pas tarder à arriver. Nos interlocuteurs de la Direction de la sécurité sociale (DSS) nous disent que le cahier des charges et le projet de décret sont en cours, avec un objectif de publication des textes avant le prochain mois sans tabac, c’est-à-dire novembre », assure Pierre-Olivier Variot. La phase expérimentale du dispositif devrait intervenir peu après et concernera trois régions « sur lesquelles nous devrons nous mettre d’accord. Très en avance sur le sujet de la lutte antitabac, la région Hauts-de-France devrait faire partie des régions pilotes », poursuit le président de l’USPO.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Une nouvelle enquête qualité lancée auprès des officinaux

Pour la deuxième année consécutive, le Haut Comité Qualité à l’Officine invite les pharmaciens à répondre à une enquête axée sur le référentiel qualité. Les réponses sont attendues avant le 15 novembre 2024.

Lien vers l’enquête :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeOj-MTUYHIgjEB1Q0ovG0FkxkQmNI1IFS2L9erYX_Wj7t0Qg/viewform

 

Frédéric Valletoux élu président de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée

Ministre délégué à la Santé il y a encore quelques semaines, Frédéric Valletoux vient d’être élu président de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, ce mercredi 9 octobre. Il remplace ainsi Paul Christophe, nommé ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Egalité entre les femmes et les hommes dans le Gouvernement Barnier. A ce poste, Frédéric Valletoux devra notamment mener l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, qui doit être présenté en conseil des ministres. Une tâche difficile compte tenu du contexte budgétaire et de l’absence de majorité présidentielle à l’Assemblée.

Source : egora.

 

Clara Mourgues cheffe de projet planification écologique du système de santé à la DGOS

Clara Mourgues a rejoint le cabinet de la directrice générale de l’offre de soins (DGOS), Marie Daudé, comme cheffe de projet planification écologique du système de santé, a annoncé la DGOS sur le réseau LinkedIn, à l’occasion de la fin de la semaine européenne du développement durable (SEDD). Clara Mourgues est pharmacien et a été Vice-Présidente en charge de la transition écologique au sein du bureau national de l’ANEPF.

Source : Linkedin.

 

À Oléron, des pharmaciens soulagent les douleurs dentaires

Démarré en juin 2023, un protocole de coopération local sur les douleurs dentaires a permis aux pharmacies de la MSP Oléron Nord de prendre en charge, dès la première année, plus d’une centaine de patients en souffrance. Et ce, grâce à un système de prescription par délégation. Depuis, le protocole est peaufiné au fil de l’eau.

Lien vers l’article : 

https://www.lequotidiendupharmacien.fr/exercice-pro/oleron-des-pharmaciens-soulagent-les-douleurs-dentaires?xtor=EPR-2-%5BNL_editionhebdo%5D-%5B20241010%5D&utm_content=20241010&utm_campaign=NL_editionhebdo&utm_medium=newsletter&utm_source=qph

 

CHIFFRES

 

Il reste 2 mois et demi pour bénéficier des 950 € de Rosp exceptionnelles. Ces Rosp seront payées au 1er semestre 2025.

Lien vers l’article du moniteur : https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/actu/actualites/actus-socio-professionnelles/il-reste-2-mois-pour-beneficier-des-950-euro-de-rosp-exceptionnelles.html?utm_source=24h-mpl&utm_medium=newsletter&utm_content=actu

300 : C’est le nombre de fermetures d’officines attendues pour l’année 2024, selon Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), qui dénonce une forte dégradation économique depuis 2023.

Le gouvernement a présenté ce jeudi 10 octobre les axes du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025. Dans un contexte de forte dégradation des comptes (18 milliards d’euros de déficit du régime général pour 2024), l’exécutif table sur quatre milliards d’euros d’économies sur la santé. La progression de l’Ondam sera limitée à 2,8 %, la ville hérite d’un taux de seulement 2 %. Le traditionnel volet « produits de santé  » devrait procurer 1,2 milliard d’euros essentiellement via les baisses de prix (un milliard sur le médicament et 200 millions sur les dispositifs médicaux). Le gouvernement explique qu’il va en revanche donner davantage de visibilité au secteur en simplifiant le mode de calcul de la clause de sauvegarde (qui permet de réguler les dépenses attribuables). La mesure portée consiste en une réforme de l’assiette de calcul qui sera fondée sur des dépenses en montants remboursés, et non plus en chiffre d’affaires. Source : CEM.

Une enquête nationale de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) dévoilée ce 11 octobre confirme qu’une très large majorité des pharmaciens ont constaté une dégradation de leur niveau de trésorerie au cours des douze derniers mois. Aujourd’hui, près de 20 % des officinaux sont même dans le rouge.

A la suite de la signature d’une convention entre la FSPF et SpSanté/Isanté, l’ensemble des pharmacies ont reçu la semaine dernière un mail sur une indemnisation de 1€. Cette indemnisation ne peut s’appliquer qu’aux factures où il y a eu un accord visiodroit, et une facture non payée. Cette indemnisation annulerait et remplacerait les 0,03€ pour l’ensemble des factures. Cela correspond donc à la quasi-suppression des indemnités AMC. A titre d’exemple, pour une pharmacie qui transmet 2 000 factures par an, l’indemnité prévue par la nouvelle convention serait de 1€ par an (taux de rejet observé : 0,05%), sans compter qu’il est nécessaire d’éditer et d’envoyer la facture. Avec la convention précédente, l’indemnité aurait été de 60€ par an (0,03€/facture). Lien vers le communiqué de presse de l’USPO : https://uspo.fr/tiers-payant-vers-la-fin-programmee-des-indemnites-des-assurances-complementaires-amc/

Le ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, a assuré le 4 octobre 2024 sur France info qu’il n’était “pas question de toucher à l’aide médicale d’État” (AME) permettant aux sans-papiers d’accéder à des soins. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, souhaite réduire ce dispositif, et le Premier ministre a estimé mercredi qu’il était possible de “mieux (le) gérer”. “L’AME, c’est aussi une assurance sur la santé des Français pour éviter certaines contagions”, a répondu la ministre de la Santé, médecin de profession. En 2024, l’enveloppe de l’AME prévue par l’État s’établit à 1,2 milliard d’€, soit environ 0,5% des dépenses de santé prévues par le budget de la Sécu (PLFSS) pour 466.000 bénéficiaires.

60 euros. C’est le montant d’une nouvelle consultation proposée par le principal syndicat de spécialistes libéraux, Avenir Spé, pour s’adresser directement aux patients (pour un avis rapide) ou en cas de soins non programmés. En contrepartie, le spécialiste consulté s’engagerait à donner un rendez-vous dans un délai réduit, “quatre jours pour un soin non programmé”, “trois à quatre semaines pour un avis spécialisé non urgent”.

Les points de vente physiques restent privilégiés par les consommateurs (96 %). Quand 43 % préfèrent s’y rendre directement, 22 % ont tendance à regarder les produits en ligne avant leur visite. Source : étude réalisée par Infopro Digital pour l’éditeur de solutions logicielles Manhattan.

Selon une récente étude du cabinet Intelligent, seul un quart des entreprises qui ont recruté des employés de la génération Z (nés entre la fin des années 1990 et le début des années 2010) assurent qu’ils ont bien réussi au sein de leurs services. “Beaucoup de jeunes diplômés d’université ont peut-être du mal à entrer sur le marché du travail pour la première fois, car cela peut constituer un énorme contraste par rapport à ce qu’ils sont habitués tout au long de leur parcours scolaire”, décrypte un spécialiste de l’éducation et du développement professionnel d’Intelligent. Il évoque également un manque de “culture du travail” et d’”expérience pratique” dans le milieu du travail. Lien vers l’article : https://www.capital.fr/votre-carriere/les-patrons-face-a-la-gen-z-une-etude-revele-quils-perdent-vite-leur-travail-1503191

80 % des Français estiment que la santé mentale n’est pas suffisamment abordée dans les médias ou dans l’entreprise. Même en famille ou avec leurs amis, 70% des Français jugent le sujet insuffisamment discuté, selon une étude réalisée par le collectif Santé mentale grande cause nationale, qui représente plus de 3.000 structures.

Le Parisien analyse l’impact potentiel d’une hausse du ticket modérateur des consultations médicales. Il pourrait passer de 30 à 40% sur la consultation chez le généraliste, dont le coût augmentera à 30€ fin décembre. Soit un reste à charge de 12 €, contre 9 € actuellement. Cette hausse pourrait entraîner un surcoût entre 1,5 et 2 milliards d’€ en 2025 pour les complémentaires santé, qui versent chaque année 30 milliards de prestations au total chaque année. “Il est évident que ce transfert de charges aurait un impact significatif sur les cotisations, en particulier celles des retraités, les plus gros consommateurs de soins”, indique un porte-parole de la Mutualité française, surpris de cette proposition et du timing.

+22% : c’est la hausse de la production pharmaceutique en France  au mois d’août sur un mois. Le secteur a porté l’ensemble de la production manufacturière, qui ressort en hausse de 1,4% sur le mois, après +0,2% en juillet, selon les chiffres de l’Insee.

Le ministère de la Santé vient de présenter sa “stratégie interministérielle pour construire notre patrimoine de données de santé” pour la période 2025-2028, rapporte L’Usine Digitale. Elle repose sur quatre axes: favoriser la transparence et la confiance des citoyens; constituer des bases de données d’intérêt réutilisables, réunir les conditions nécessaires au partage et à la réutilisation des données de santé; et faciliter et simplifier l’utilisation des données. Cette stratégie devrait aboutir à la création d’un répertoire des bases de données et à une évolution de la gouvernance française.

Le traitement de l’obésité Wegovy® (sémaglutide) est arrivé récemment dans les pharmacies de l’Hexagone. Très attendu des patients, il reste toutefois difficilement accessible. Sans aucun remboursement, à ce stade, de l’Assurance-maladie, les prix sont libres. “Les pharmaciens vont l’acheter entre 208 et 220 € pour une boîte de quatre injections, ce qui correspond à un traitement pour un mois”, indique au Parisien Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). “On ne sait pas encore précisément à combien vont les vendre les officines, mais probablement entre 270 et 330 € la boîte, TVA de 10% comprise”.

11 % des cas de cancer chez les hommes et 4,5 % chez les femmes seraient liés à la consommation d’alcool, selon une nouvelle étude de l’Association américaine pour la recherche sur le cancer. Les localisations les plus concernées sont: le sein, le gros intestin (côlon et rectum), la bouche et le pharynx, le foie, l’œsophage, et l’estomac.

Didier Raoult, aujourd’hui retraité, a écopé en appel d’une sanction de deux ans d’interdiction de pratique de la médecine de la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins. Cette décision est plus sévère que le simple blâme décidé en première instance, note Le Parisien. L’ancien président de l’IHU Méditerranée Infection (IHU-MI) de Marseille se voit reprocher d’avoir enfreint pas moins de 11 articles du Code de la santé publique. Les griefs sont nombreux: avoir “promu un traitement insuffisamment éprouvé” (à savoir l’hydroxychloroquine contre la Covid); avoir “nui par des propos dénués de pondération aux mesures prises par les autorités sanitaires”; avoir “tenu publiquement à l’égard d’autres établissements ou confrères des propos dépassant le cadre de la liberté d’expression” et non confraternels, etc.

L’exécutif réfléchit à baisser l’indemnisation des arrêts de travail par l’Assurance-maladie, rapportent Les Échos. À l’heure actuelle, les personnes en arrêt perçoivent, à partir du quatrième jour, une indemnisation de la Sécu équivalente à 50% de leur salaire journalier, dans la limite d’un plafond de 1,8 SMIC. Celui-ci pourrait donc être abaissé à 1,4 SMIC. Ce nouveau plafond permettrait d’économiser environ 600 millions d’€ par an, selon le journal. In fine, l’option reviendrait donc à transférer une charge aujourd’hui assumée par la Sécurité sociale vers les employeurs, mais aussi les assureurs, qui complètent souvent les indemnités via un contrat d’assurance-prévoyance.

Dans une étude publiée jeudi dans le Lancet Public Health, le Centre international de recherche contre le cancer (CIRC) évalue à 1,2 million le nombre de décès qui pourraient être évités d’ici à 2095 en interdisant la vente de tabac aux jeunes. L’étude cible en particulier les personnes nées début 2006 et fin 2010. Selon cette modélisation à l’échelle internationale, le risque de décès serait évitable à 45,8% chez les hommes contre 30,9% chez les femmes.

Moins de trois ans après son lancement, Mon espace santé s’est installé comme le carnet de santé numérique de très nombreux assurés : ils sont désormais plus de 15 millions à avoir effectivement utilisé ce service parmi les assurés possédant un profil Mon espace santé (plus de 95% de la population française). Mon espace santé est activé par environ 500000 d’entre eux chaque mois. Plus d’un document de santé sur deux est envoyé aux patients dans Mon espace santé par les professionnels et établissements de santé, soit près de 270 millions de documents alimentés sur les 12 derniers mois. Source : Assurance maladie.

Ne nécessitant plus de prescription médicale depuis le 15 juin dernier, le dispositif Mon soutien psy connaît “un nouvel essor”, se réjouit l’Assurance maladie. Désormais, plus de 3500 psychologues sont conventionnés. Source : egora.

Selon le dernier panorama de Labo Pharma Conseils, un peu plus de 7 100 pharmacies seraient sous enseigne en France, sur un total de 19 900 officines. « L’enseigne représente aujourd’hui 35 % du parc des officines », résume Alain Berthaud.

France assos santé, qui regroupe 72 associations nationales de malades, estime qu’il faudrait réévaluer la réglementation sur la protection de la propriété intellectuelle des médicaments. France assos santé considère que la durée de protection de base des données réglementaires des nouveaux médicaments doit être réduite pour permettre aux génériques et biosimilaires d’arriver plus rapidement sur le marché et faire baisser les prix. De plus, pour l’organisation, seulement trois cas pourraient justifier d’une protection additionnelle des données. À savoir, lorsque la demande d’AMM est basée sur des essais cliniques comparatifs, lorsque les médicaments répondent à un besoin médical non satisfait par les thérapies déjà autorisées ou lorsqu’une part importante de la recherche et du développement est réalisée au sein de l’Union Européenne (UE). Source : le quotidien du pharmacien.

À la rentrée, 293 places restées vacantes en 2e année de pharmacie sur les 3 594 à pourvoir. « La majorité des 24 facultés de pharmacie parvient à un niveau de recrutement en 2e année d’au moins 85 % de l’effectif attendu », précisent les doyens. Alors que 1 100 places vacantes avaient été recensées en 2022, puis 471 en 2023, le bilan de la rentrée 2024 confirme donc une légère embellie. « Face aux enjeux de santé publique et défis démographiques, la profession s’est grandement mobilisée pour renforcer la visibilité et l’attractivité des métiers de la pharmacie et des études y conduisant. À la rentrée 2024, les efforts collectifs portent leurs fruits », se félicitent les doyens et leur président, Vincent Lisowski.

La loi Egalim 3 porte sur les produits dits « de grande consommation » des rayons de l’hygiène et de la beauté. Elle impose aux distributeurs de plafonner toute promotion sur ces produits à 34 % de leur valeur (prix TTC) mais aussi 34 % de leur quantité. Une autre disposition, portant cette fois sur le volume de produits achetés au fournisseur, prévoit que les avantages promotionnels ne peuvent porter que sur une quantité limitée de produits, ne représentant pas plus de 25 % d’un volume ou d’un chiffre d’affaires déterminé à l’avance par l’officine et son fournisseur. Désormais, les promotions de type « un produit acheté, un produit offert », les flacons qui affichent plus de 34 % de produit offert mais aussi tout bon de réduction, dispositif de remboursement ou avantage lié à l’achat qui excèdent 34 % de la valeur TTC ou de la quantité de produit vendu sont interdits. Le non-respect de la loi expose à une amende pouvant aller jusqu’à 75 000 euros pour une personne physique et 375 000 euros ou la moitié des dépenses de publicités effectuées au titre de l’avantage promotionnel pour une personne morale. Source : le quotidien du pharmacien.

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre, alors que le Premier ministre a déclaré souhaiter faire de la santé mentale la Grande Cause Nationale en 2025, la Fondation AÉSIO dévoile les résultats de la quatrième édition de son baromètre annuel « Les Français.es et leur bien-être mental » réalisé en partenariat avec l’IFOP. Principal enseignement : 20 % des Français jugent leur état de santé mentale moyen ou mauvais, quand le sujet reste majoritairement considéré comme tabou en France. En effet, 75 % des personnes interrogées considèrent la santé mentale comme étant un sujet tabou aujourd’hui en France (+ 6 points par rapport à 2021).

Les règles hémorragiques restent un sujet tabou qui impacte la qualité de vie de millions de femmes et aucun traitement spécifique ne leur est actuellement dédié. Le laboratoire Cemag Care a su optimiser l’activité antifibrinolytique de l’acide tranexamique dans cette indication. Haima (boîte de 4 sachets non remboursés) est indiqué sur prescription médicale (liste I) dans la réduction des menstruations abondantes se répétant sur plusieurs cycles chez les femmes et les adolescentes à partir de 15 ans présentant des cycles réguliers, d’une durée de 21 à 35 jours avec une variabilité individuelle inférieure ou égale à 3 jours. Le traitement ne doit pas débuter avant la survenue des menstruations, la posologie est d’un sachet trois fois par jour toutes les 6 à 8 heures. La dose peut être augmentée si le flux est très abondant sans dépasser 4 sachets par jour. Les patientes présentant des antécédents personnels ou familiaux d’événement thromboembolique ou une insuffisance rénale sévère ne doivent utiliser Haima qu’en présence d’une forte indication médicale et sous surveillance stricte. Source : le quotidien du pharmacien.

Le conseil d’administration de Sanofi a tranché en faveur de l’Américain CD & R pour céder sa filiale Santé Grand Public, Opella. Prix de la transaction : 15,5 milliards d’euros. Source : le moniteur des pharmacies.

 

GROUPEMENTS

 

Les groupements voient Octobre en rose

Chaque année, les groupements se mobilisent contre le cancer du sein. En effet, Octobre rose est l’occasion pour eux de mettre en avant leur engagement, et, à travers des actions de sensibilisation et de merchandising, de participer à la prévention contre cette maladie qui tue plus de 12 000 femmes par an en France. La campagne de communication de Giropharm comprend de nouvelles brochures explicatives, pratiques et illustrées sur les étapes de l’autopalpation ainsi que des affiches de sensibilisation en vitrine. Elle propose également des informations sur les bienfaits de l’activité physique en prévention, pendant ou après un cancer du sein, dans sa brochure « Tous engagés contre le cancer du sein ». Pour ce mois, les Pharmacies Lafayette ont dédié l’intégralité de leur magazine « Laf’mag » à Octobre rose, revenant sur les facteurs de risque, les symptômes, la prévention, les services en pharmacie et les progrès de la recherche. Au sein de Pharmactiv, plusieurs adhérents, dont Cécile Montigny, organiseront diverses animations (rendez-vous santé, massages, etc.) dans leurs officines. Enfin, Giphar s’est lui aussi impliqué dans cette lutte. En plus de nouveaux visuels de sensibilisation, ses adhérents peuvent compter sur des formations dédiées au renforcement de leurs compétences afin de les aider à accompagner les patientes dans leur parcours de soins. De nombreux autres groupements, comme le groupe PHR, la fédération APSAGIR, Univers Pharmacie, Act Pharmacie, Synergiphar ou Co&Pharm ont également exprimé leur soutien à cette campagne.

Source : le quotidien du pharmacien.

 

Achats en officine : un enjeu stratégique face à l’inflation

Avec l’inflation, l’augmentation des charges sociales et des frais généraux, la fonction « achats » a pris une nouvelle dimension dans les officines, ces dernières années. Pour les pharmacies qui appartiennent à un groupement, le pilotage de la stratégie achats doit naturellement s’appuyer sur les accords-cadres négociés par la tête de réseau et/ou par la centrale d’achats, lorsqu’il y en a une. C’est le cas, par exemple, chez Alphega Pharmacie où la plateforme DirectLog, filiale du répartiteur Alliance Healthcare, permet aux 860 adhérents de commander 4 800 références auprès des 195 laboratoires partenaires sur les produits OTC, les dispositifs médicaux et la parapharmacie. Au quotidien, les titulaires jonglent entre DirectLog et Alliance Healthcare. « Pour les produits remboursables, la contention et les produits de notre marque Alvita, les pharmaciens ont pour habitude de commander via leur répartiteur afin d’être livrés au fil de l’eau. Pour l’OTC et certains dispositifs médicaux, comme les pansements, les commandes groupées via la centrale d’achats se révèlent plus intéressantes car l’officine doit constituer un stock tampon pour développer le sell out , souligne Sophie Rey, directrice d’Alphega Pharmacie. De plus, en passant par DirectLog, nos pharmaciens peuvent regrouper leurs achats sur deux ou trois commandes par mois, avec des minima faibles. Ce qui leur permet de piloter de manière optimale les niveaux de stocks, tout en préservant leur trésorerie. » Certains groupements, comme Pharmacie Lafayette, ont fait le choix de ne pas investir dans une centrale d’achats pour se concentrer sur des négociations annuelles en direct avec les laboratoires. Il a constitué une équipe dédiée aux achats. Elle est composée du directeur commercial et de deux category managers, le premier étant dédié à l’OTC, aux compléments alimentaires et aux produits de santé, le second à la dermocosmétique. « Cette équipe négocie, chaque année, 300 accords-cadres, ainsi que des opérations de trade marketing avec nos laboratoires partenaires durant la phase de négociation qui s’étend du 15 octobre jusqu’au 28 février, révèle Pascal Fontaine. Elle travaille en étroite relation avec la commission achats composée d’une quinzaine de titulaires qui a, elle, pour mission de remonter les informations du terrain et de participer à la définition de la stratégie. » Titulaire de la Pharmacie Lafayette de Montluçon, David Kihouba reconnaît qu’il pourrait difficilement se passer de l’expertise acquise par son groupement sur les achats : « Outre le gain de temps sur les négociations, je bénéficie de conditions que je ne pourrais jamais obtenir en discutant directement avec les laboratoires, estime-t-il. Les accords sont aussi très bien calibrés par rapport aux volumes et au chiffre d’affaires (CA) que nous sommes capables de réaliser. »

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Les remises biosimilaires au coeur des débats de Pharmactiv

Lors des Rencontres Pharmactiv (Croatie, 3 au 5 octobre 2024), le futur projet de loi de financement de la Sécurité sociale était sur toutes les lèvres. A juste titre. « La pression est énorme sur l’officine mais les biosimilaires sont une bouffée d’oxygène », instille Damien Hoehr, directeur Général de Pharmactiv, lors du débat sur l’économie de l’officine organisé le 4 octobre 2024 pendant le séminaire du groupement Pharmactiv dont il est le directeur général. Une pointe d’optimisme plus que bienvenue.

Source : le moniteur des pharmacies.

 

Trentactiv rejoint la fédération Apsagir

Trentactiv, réseau de 52 pharmacies localisées dans le Grand Sud-Ouest, a annoncé samedi 5 octobre son ralliement à APSAGIR, Fédération de Groupements Régionaux Indépendants. La Fédération de Groupements Régionaux Indépendants APSAGIR, créé en 2023 compte aujourd’hui 11 groupements (DPGS – Cap’Unipharm – Excel Pharma – Les Officinales – Orphie – Objectif Santé – Pharm&Free – Pharmasud – Tag Pharma – Trentactiv – Unipharm Grand Ouest) et de près de 900 pharmacies adhérentes, qui mutualisent leurs moyens pour négocier leurs conditions commerciales et mettre en place une offre Sell-In plus performante. Des outils de Sell-Out nationaux dédiés sont également mis en commun et un large panel de services est partagé pour répondre aux besoins du pharmacien dans son exercice quotidien.

Source : pharm-enews.fr

 

QUESTION PARLEMENTAIRE

 

Question de : Mme Marietta Karamanli (Pays de la Loire – Socialistes et apparentés) au Journal Officiel du 8 octobre 2024, page 5253

Mme Marietta Karamanli appelle l’attention de Mme la ministre de la santé et de l’accès aux soins sur le développement de la substitution des médicaments biologiques par des médicaments biosimilaires qui sont eux aussi produits à partir d’une cellule, d’un organisme vivant ou un dérivé de ceux-ci. Leur efficacité et leurs effets indésirables sont équivalents mais coûtent beaucoup moins chers car le brevet du médicament biologique est tombé dans le domaine public. Des études d’évaluation économiques montrent que la substitution des médicaments biologiques de référence par ces médicaments à l’initiative des pharmaciens d’officine générait des économies importantes de l’ordre de près de six (5,7) à sept (6,7) milliards d’euros d’ici 2030, le montant des économies dépendant des conditions de commercialisation et de la possibilité de substitution donnée aux pharmaciens. La loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 a élargi le droit de substitution mais, en l’état, seules deux classes thérapeutiques sont concernées. Parallèlement la clause de sauvegarde qui consiste dans le versement d’une contribution à l’assurance maladie par les industriels de santé lorsque leur chiffre d’affaires hors taxes (CAHT) réalisé en France au titre des spécialités remboursables a crû plus vite qu’un taux de progression défini par la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) inclut dans son périmètre les médicaments génériques et biosimilaires depuis 2019. Une part des économies générées pourrait aller aux pharmacies d’officine, celles-ci ayant un rôle en matière de bon usage et de sécurité des dits médicaments. Cette hypothèse gagnante pour les pouvoirs publics et gagnante pour le réseau des officines mérite la plus grande attention des pouvoirs publics. Elle suppose aussi des mesures prises en concertation avec les pharmaciens. Elle lui demande donc si le droit de substitution des médicaments biologiques par des médicaments biosimilaires va être élargi à de nouvelles classes thérapeutiques et si parallèlement une révision de la clause de sauvegarde concernant ces médicaments est envisagée.

 

AILLEURS

 

Argentine : le gouvernement s’attaque aux prix des médicaments et à la place des laboratoires locaux

Le ministre de la Dérégulation, Federico Sturzenegger, a apporté son soutien à une initiative du gouverneur de Mendoza visant à importer des médicaments d’Inde pour faire baisser les prix. Ils dénoncent des différences allant jusqu’à 600%. Le gouvernement encourage également d’autres mesures telles que la vente en ligne, la croissance des médicaments génériques et la mise en place d’ordonnances électroniques. Il entend aussi dénoncer le lobbying des industriels. “Les laboratoires font en sorte que les médecins prescrivent la marque au lieu du générique, comme c’est le cas dans la plupart des pays, et les gens paient 23.000 pesos au lieu de 3.000”, dénonce Federico Sturzenegger.

Source : pharmaceutiques.

 

Lettonie : vers une réforme du marché pharmaceutique

Le gouvernement a soutenu cet été la  réforme des prix des médicaments proposée par le ministère de la Santé. Elle sera mise en œuvre à partir de l’année prochaine. Dans le nouveau système, les grossistes auront une marge fixe de 50 cents par boîte pour tous les médicaments sur ordonnance. Les pharmacies auront également une marge fixe. “Un paiement fixe est clair pour tout le monde. Le patient à la pharmacie comprend ce pour quoi il paie”, commente Inese Kaupere, directrice du Département de pharmacie du ministère de la Santé. Les patients devront également payer des frais de service à la pharmacie, soit 75 cents par ordonnance. Ce nouveau dispositif devrait d’abord permettre de baisser le prix des médicaments les plus onéreux, sur lesquels la marge des grossistes et des pharmaciens est aujourd’hui plus élevée. Lien vers l’article : https://eng.lsm.lv/article/society/health/04.10.2024-latvian-radio-investigates-why-life-saving-medicines-are-so-expensive-in-latvia.a571204/