Territoires fragiles : le zonage change, ferez-vous partie des pharmacies qui bénéficieront de l’aide ?
Le travail de zonage effectué par les Agences régionales de santé (ARS) n’aboutira à l’indemnisation que de quelque 200 à 300 officines sur les 1000 prévues par l’avenant 1. Pour remédier à cette situation, l’Assurance maladie a adressé un courrier aux syndicats de pharmaciens pour leur proposer de modifier la notion de territoire fragile par vecteur législatif. « Cette proposition soulève deux hypothèses : il est question soit de modifier la notion originelle du territoire fragile telle qu’édictée dans la loi de modernisation de 2016 puis dans l’ordonnance de 2018, soit d’opter pour une loi de simplification afin d’actualiser et modifier les textes d’application. Le mail de Mme Cazeneuve ne permet pas de savoir laquelle de ces options sera privilégiée. Ce qui est sûr, c’est que la première hypothèse est la plus lourde réglementairement », explique Lucie-Hélène Pagnat, juriste de la santé. Dans les deux cas, il s’agirait d’un processus parlementaire qui prendrait nécessairement du temps et retarderait l’indemnisation des quelques mille pharmacies concernées par le décret et l’arrêté sur les territoires fragiles du 7 juillet 2024.
Source : le moniteur des pharmacies.
Autotests grippe/Covid-19 : les pharmaciens en alerte sur leur fiabilité
L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a saisi l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) face à des autotests grippe-Covid-19 affichant des performances suspectes. En cause : des taux de sensibilité irréalistes, dépassant les standards validés par les autorités sanitaires. L’alerte émane de Guillaume Racle, élu de l’USPO. En octobre dernier, il a constaté que certains autotests grippe revendiquaient une sensibilité de 100 %, une affirmation en totale contradiction avec les données validées par la Haute Autorité de Santé (HAS). À ce jour, cette dernière n’a jamais observé de performance supérieure à 92,6 %. La HAS doit rendre un premier avis intermédiaire en septembre 2025, avant un verdict final en 2026 sur l’intérêt des autotests combinés grippe-COVID.
Source : le moniteur des pharmacies.
Ospharm rejoint la Fédération du commerce associé
La Fédération du commerce associé (FCA) compte désormais parmi ses adhérents la coopérative Ospharm, spécialisée dans l’analyse de données et l’accompagnement métier pour les pharmaciens indépendants. Des données maîtrisées par les pharmaciens coopérateurs. Plus d’une pharmacie sur deux en France (11 500 officines) adhèrent à la coopérative Ospharm dont l’outil phare, Datastat, permet notamment aux pharmaciens de valoriser leurs données pour développer leur activité. Le modèle coopératif d’Ospharm leur permet d’en garder la maîtrise complète. La gouvernance est assurée par 12 pharmaciens en exercice élus parmi ses pharmaciens coopérateurs. « À l’heure où la donnée est au cœur de toutes les révolutions – dématérialisation, optimisation des parcours de soins, intelligence artificielle… – il est essentiel que les pharmaciens gardent la maîtrise de cet enjeu stratégique », affirme Olivier Dufut, Président d’Ospharm et pharmacien à Dijon (21). « Pour Ospharm, rejoindre la FCA est une étape clé afin de continuer à valoriser et à défendre un modèle qui fait le pari de l’intelligence collective au service des pharmaciens indépendants ».
Source : pharm-enews.fr
Faks veut simplifier la vie des pharmaciens grâce à l’IA
La healthtech française Faks lève 6M€ pour optimiser l’approvisionnement des pharmacies via l’intelligence artificielle (IA) et accélérer son expansion en Europe. Faks travaille aujourd’hui avec plus de 17 000 pharmacies, soit environ 85% du marché. Elle collabore aussi avec 500 laboratoires et 130 groupements pharmaceutiques. Fort de son succès, l’entreprise prévoit désormais de s’étendre à de nouveaux marchés, notamment l’Espagne et l’Italie, où les opérations pharmaceutiques restent en grande partie manuelles.
Lien vers l’article :
Ixchiq, Abrysvo : ces vaccins qui attendent toujours leur remboursement
L’Agence européenne du médicament (EMA) vient d’octroyer une extension d’indication à Ixchiq (vaccin contre le chikungunya) et pour Abrysvo (vaccin contre le VRS), déjà disponibles en officine. Mais ces vaccins attendent encore leur remboursement dans plusieurs indications. Abrysvo, au prix de 196,50 euros, n’est remboursé que chez la femme enceinte. Alors que l’épidémie vient de se terminer, il attend toujours sa prise en charge chez les seniors malgré la recommandation de la Haute Autorité de santé (HAS) rendue fin août 2024. La recommandation visait les patients de 75 ans et plus et les patients de 65 ans et plus présentant des pathologies respiratoires chroniques ou cardiaques susceptibles de décompenser lors d’une infection à VRS. La situation est un peu la même pour Ixchiq, vaccin vivant atténué déjà indiqué dans l’immunisation active pour la prévention de la maladie causée par le virus du chikungunya chez les personnes âgées de 18 ans ou plus. Il vient d’obtenir une extension de son indication chez les enfants et les adolescents à partir de 12 ans. Or en France, Ixchiq est toujours en attente d’un avis de la HAS sur sa place dans la stratégie vaccinale contre le chikungunya, premier pas vers une prise en charge par l’assurance-maladie. Il est disponible en officine depuis novembre 2024, sur prescription médicale, pour les personnes exposées au virus, notamment à La Réunion où plusieurs foyers sont recensés.
Source : le quotidien du pharmacien.
Elections à la FSPF le 25 mars prochain
Après deux mandatures, Philippe Besset se présente à nouveau à la présidence de la FSPF.
A l’occasion de sa prochaine Assemblée générale, le syndicat va en effet procéder à l’élection de son président et de son bureau ainsi que de son conseil d’administration.
Source : le pharmacien de France.
Livmed’s veut tirer un trait sur le conflit avec l’Ordre des pharmaciens
Livmed’s, en conflit avec l’Ordre national des pharmaciens depuis 2023, entame une médiation pour clore le litige. Parallèlement, la start-up explore sa vente. Un médiateur a été désigné le 29 janvier 2025 par le tribunal judiciaire de Paris afin de mettre fin au litige opposant la start-up Livmed’s, spécialisée dans la livraison de médicaments et de produits de parapharmacie, à l’Ordre national des pharmaciens. L’Ordre, qui a initié la procédure, reste discret et ne souhaite faire aucun commentaire, la médiation étant une procédure alternative de règlement de conflit secrète. Les deux parties disposent désormais de trois mois pour parvenir à un accord confidentiel qui mettra fin au litige qui les oppose depuis 2023.
Source : le moniteur des pharmacies.
Valletoux défend sa proposition de loi infirmière
Plébiscitée par la profession, la proposition de loi infirmière doit être examinée à partir de ce mercredi 5 mars en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, et à partir du 10 mars en séance publique. Elle prévoit de créer une consultation infirmière, en lien direct avec le diagnostic posé par l’infirmière. Alors que l’Ordre des médecins a fait part de ses craintes, Frédéric Valletoux, coauteur de cette PPL avec Nicole Dubré-Chirat, assure que l’objectif « n’est pas d’organiser un sous-service médical », mais bien de reconnaître « le rôle et la place » des infirmières dans le système. La profession infirmière a un vrai rôle à jouer pour faciliter l’accès aux soins et assurer un meilleur suivi des patients. Mais son statut est juridiquement en décalage avec la place qu’elle occupe et qu’elle pourrait prendre demain dans le système de santé.
Source : egora.
Intelligence artificielle : enquête auprès des professionnels de santé
Dans le prolongement des priorités définies lors du Sommet sur l’intelligence artificielle (IA) de Séoul et VivaTech 2024, le groupe de travail « IA et santé » du Hub France IA, avec le soutien de la Direction générale des Entreprises (DGE) et la participation de la Haute Autorité de Santé (HAS), lance une enquête sur les enjeux d’adoption et l’identification des cas d’usage de l’intelligence artificielle (IA) en santé. Sous la forme d’un questionnaire en ligne, cette enquête concerne à la fois les utilisateurs de ces outils (professionnels du secteur sanitaire et médico-social) et les fournisseurs d’outils d’IA en santé (développeurs, intégrateurs, producteurs…).
Source : Ordre des pharmaciens.
Lien vers le sondage:
Escap : ce modèle de coordination des soins en expérimentation dès mars 2025
Dès le 24 mars 2025, l’Escap permettra aux pharmaciens de s’intégrer pleinement dans la coordination des soins. Ce dispositif qui se veut souple, appuyé par un outil numérique sécurisé, vise à optimiser le suivi des patients complexes en facilitant les échanges entre professionnels de santé. L’Escap sera déployée en phase d’expérimentation pour une durée de trois ans. Un premier bilan sera réalisé après 18 mois afin d’évaluer son impact sur la prise en charge des patients et l’adhésion des professionnels de santé. Si l’expérimentation est concluante, le dispositif pourrait être pérennisé et généralisé à l’ensemble du territoire. A noter, chaque professionnel participant à une Escap pourra percevoir jusqu’à 200 € par an :
- 100 € par an et par professionnel de santé pour l’utilisation de l’outil numérique ;
- 100 € supplémentaires pour la participation à au moins cinq Escap dans l’année.
La participation aux Escap permettra également aux pharmaciens de valider l’item « exercice coordonné » pour le forfait structure, leur offrant ainsi un levier financier supplémentaire.
Source : le moniteur des pharmacies.
Financiarisation de l’officine : « Le pharmacien doit rester maître de son exercice »
Face aux évolutions du secteur – digitalisation, nouveaux services, restructuration du réseau – les pharmacies ont besoin de financements conséquents. « Le réseau officinal a besoin de financement pour se restructurer, s’organiser, investir. Et là-dessus, il n’y a pas de débat », affirme Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil de l’Ordre des pharmaciens. Dans d’autres domaines de la santé – biologie médicale, radiologie, chirurgie dentaire – l’entrée massive d’investisseurs a modifié en profondeur les pratiques, en plaçant la rentabilité au cœur des décisions. Loin de refuser toute évolution, l’Ordre des pharmaciens insiste sur la nécessité de trouver un équilibre. « Oui, pour des financements, mais des financements vertueux, qui préservent l’indépendance du pharmacien. Il doit pouvoir faire les bons choix au bénéfice de la santé publique et du patient, et non pas au bénéfice d’investisseurs extérieurs. »
Source : le moniteur des pharmacies.
Comment j’ai… travaillé à la création d’une antenne pharmaceutique
Angélique Siettel, titulaire de la pharmacie de Saint-Just-en-Chevalet (Loire) (chiffre d’affaires de 3 millions d’euros, 11 salariés), prépare l’ouverture d’une antenne dans le village voisin. Impulsé par la mairie, le projet devrait aboutir en septembre. D’ici là, la pharmacienne découvre au fil de l’eau les défis à relever pour s’organiser. Et rendre service à la population. La pharmacie de Cremeaux, dans la Loire, existait depuis longtemps quand le titulaire a rendu sa licence en 2021. Depuis, la région Auvergne Rhône-Alpes fait partie des six régions où une officine peut se doter d’une antenne dans une commune qui a perdu la sienne. Ainsi, quand j’ai acheté à Saint-Just-en-Chevalet en 2022, le maire de Cremeaux puis l’ARS m’ont sollicitée à ce sujet car mon officine était la plus proche de ce bourg. Aujourd’hui, je considère cette future antenne comme un service à la population d’un village situé entre ma pharmacie à 12 km et une autre à 14 km. Nous sommes en pleine préparation pour une ouverture prévue en septembre 2025. D’ici là, tout est nouveau et c’est assez complexe à organiser. Le cahier des charges demande une ouverture de l’antenne au minimum pendant deux demi-journées par semaine. Après discussion avec mon équipe, nous comptons partir sur trois demi-journées, un jour sur deux, pour une sorte de continuité. Quoi qu’il en soit, il faut prévoir un stock sur place.
Source : le quotidien du pharmacien.
Brevets sur les vaccins anti-Covid : Moderna gagne son procès contre Pfizer et BioNTech
Un tribunal allemand a donné gain de cause au groupe pharmaceutique Moderna, qui accuse le fabricant de vaccins BioNTech et son partenaire américain Pfizer de violation de brevet sur le vaccin contre le Covid-19.
Source : le quotidien du pharmacien.
La FSPF lance une enquête nationale sur la sécurité à l’officine
Face à l’augmentation constante du nombre d’agressions et d’infractions à l’officine, et en prévision de la Journée nationale d’action pour dénoncer les violences faites aux soignants, le 12 mars prochain, la FSPF lance une grande enquête sur la sécurité à l’officine.
Lien vers l’enquête :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeE_216DVA-BRCWXROzdRwpe4EtwV6Sfu8RCA9iSWRm38-vnA/viewform
Fin de parcours pour Nailmatic dont la famille Rocher était actionnaire
La société, spécialisée dans les vernis à ongles, vient d’être placée en liquidation judiciaire. Avec un chiffre d’affaires, dernier connu, de 4 M€ en 2021, Nailmatic n’aura pas réussi à trouver, sur son segment, un modèle économique viable pour son offre made in France, « clean » et biosourcée. 400 pharmacies distribuaient Nailmatic en France.
Sources : LSA et Le moniteur des pharmacies.
CHIFFRES
Une quinzaine de représentants des professionnels de santé dont la FSPF pour la pharmacie d’officine, appellent à un mouvement national le 12 mars, journée européenne contre la violence faite aux soignants. Source: pharm-enews.fr. Lien vers le communiqué de presse : https://www.alize-kine.org/pdf-detail/124269-cp-collectif-du-12-mars?force_active=2dff29e2-d3c7-46bd-a70c-d6c9dc016aeb
47.582 nouveaux cas de cancers colorectaux ont été diagnostiqués en France en 2023, dont 55% chez les hommes. 17.000 patients en sont décédés, selon les derniers chiffres de l’INCa, rappelés à l’occasion de Mars Bleu, mois dédié à la prévention du cancer colorectal. Cette année, la Ligue contre le cancer a lancé une campagne nationale de sensibilisation « un peu cash »: « Va chier. Par ailleurs, lorsque le patient réalise le test remis par le pharmacien, ce dernier est rémunéré 2 euros TTC ou 3,05 euros dans les départements et collectivités d’outre-mer. Le montant total dû pour le nombre de tests réalisés au cours d’une année est versé par un paiement annuel au 2e trimestre l’année suivante. Sur son site Internet, l’assurance-maladie rappelle que l’acte est pris en charge à 100 % et qu’il doit être facturé indépendamment de toute autre facturation. L’obligation d’information du médecin traitant est désormais possible dans le Dossier médical partagé (DMP), en y déposant la note de dépistage.
Une séance de Botox® de trente minutes peut, en effet, rapporter entre 250 et 350 €, contre 31,50 € la consultation de dermatologie au tarif de remboursement en vigueur à la Sécurité sociale. Le Syndicat national des dermatologues-vénérologues assure de son côté que la plupart des dermatologues consacrent moins de 10% de leur activité à l’esthétique. Source : le Point.
L’ARS de Bretagne a lancé vendredi une campagne de vaccination « de grande ampleur » contre la méningite auprès de 100.000 jeunes de 15 à 24 ans. La vaccination, qui vise plus précisément le territoire de Rennes métropole, s’étalera sur plusieurs semaines consécutives « afin de permettre à l’ensemble de la population cible d’accéder à la vaccination » d’après l’ARS, qui annonce la venue du ministre de la Santé, Yannick Neuder, lundi dans la capitale bretonne. Plusieurs situations d’infections invasives à méningocoques de type B ont été recensées ces derniers mois en Ille-et-Vilaine, avec notamment deux foyers dans une école de commerce rennaise et au sein d’une famille. Source : Libération.
Pharmao fournit aux pharmacies des services de « click and collect » et de livraison (depuis 2019) en marque blanche. Sa petite équipe de cinq employés gère 500 commandes par jour opérées notamment par une flotte de 1.000 livreurs pour le compte de « plus de 1.000 pharmacies » réparties dans 200 villes de l’Hexagone. Source : les échos.
3,2 millions de nouveaux cas de cancer du sein seront diagnostiqués chaque année dans le monde d’ici à 2050 et 1,1 million de décès seront enregistrés, selon le panorama mondial publié lundi par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ). Ce fléau affecte « de manière disproportionnée » les pays avec un faible indice de développement humain (IDH).
Dans un avis rendu public le 3 mars, la Haute Autorité de santé (HAS) recommande de maintenir une campagne de vaccination contre le Covid-19 au printemps pour certains publics : les personnes âgées de plus de 80 ans, les résidents d’Ehpad et d’Unités de soins de longue durée (USLD) et tous les patients immunodéprimés.
9 français sur 10 présentent des facteurs de risque cardiovasculaire, selon les derniers chiffres de Santé publique France, publiés dans un Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) spécial. Il révèle que les maladies cardio-neuro-vasculaires, deuxième cause de mortalité en France, totalisent 140.000 décès par an et sont responsables de 1,2 million d’hospitalisations de personnes adultes.
Selon une enquête menée par l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf), 17 % des étudiants en pharmacie font face à des difficultés financières, et près de 66 % doivent travailler durant leurs études pour subvenir à leurs besoins. Créé en 2017, le Fonds de dotation de l’Anepf a pour mission de pallier les insuffisances institutionnelles en apportant un soutien financier aux étudiants en pharmacie. Depuis 2019, des aides ponctuelles d’urgence et des bourses sont attribuées aux étudiants les plus précaires. Pour participer au fonds : http://dotations.anepf.org/
« Depuis le 1er mars, la rémunération pour l’injection du vaccin contre le Covid-19 passe de 9,60 euros à 7,50 euros. Nous ne sommes donc plus payés pour notre mission de prescription. C’est dommage d’avoir galvaudé cet acte et minimisé le poids pourtant décisif du pharmacien dans la couverture vaccinale nationale », regrette Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
Jusqu’à présent, les pharmaciens devaient se montrer vigilants face aux fausses ordonnances d’analogues du GLP-1. Désormais, ils vont aussi devoir se méfier des faux certificats Cerfa présentés au comptoir ! La prudence reste donc de mise en cas d’incohérence constatée sur l’ordonnance et désormais aussi sur le justificatif. Pour rappel, ce dispositif est à l’essai jusqu’au 1er mai 2025 (période de tolérance). Source : pharm-enews.fr.
En France comme dans le monde, les chiffres concernant l’obésité́ continuent de grimper de manière préoccupante. Si les gouvernements ne réagissent pas, d’ici à 2050, six adultes sur dix et un enfant sur trois seront en surpoids ou obèses dans le monde, selon une étude de L’enquête de l’Observatoire français d’épidémiologie de l’obésité (OFEO).
Au cours des vingt dernières années, l’incidence de certaines formes de cancer a augmenté chez les adolescents et les jeunes adultes (15 à 39 ans), comme le démontre une étude de Santé publique France, à laquelle a également participé l’Institut national du cancer. Selon ces travaux, qui couvrent une période allant de 2000 à 2020, ce sont précisément six formes de cancers qui ont vu leur incidence augmenter chez les 15-39 ans : les lymphomes d’Hodgkin, les glioblastomes, les liposarcomes, les carcinomes colorectaux, les carcinomes du sein et les carcinomes du rein. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs se sont appuyés sur les données de près de 55 000 adolescents et jeunes adultes ayant eu un diagnostic de cancer dans 19 départements. Source : le quotidien du pharmacien.
Les échanges entre la Cour des comptes et les syndicats de pharmaciens témoignent d’une intention réelle de l’Etat d’avancer sur la dispensation à l’unité, avec un rapport qui doit sortir courant 2025. Un questionnaire a déjà été soumis aux syndicats qui vise à rassembler des éléments chiffrés afin de juger de l’intérêt d’une généralisation de la dispensation à l’unité. La dispensation à l’unité « n’est pas notre tasse de thé » a réaffirmé Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO, le 28 février en conférence de presse, lui préférant la dispensation adaptée et la préparation des doses administrées.
La Journée mondiale de sensibilisation aux papillomavirus, organisée le 4 mars, a été l’occasion de rappeler le rôle clé de la vaccination. « Il y a à peu près 3.000 cancers du col de l’utérus par an, sachant qu’il y a aussi 30.000 lésions précancéreuses qu’il va falloir aussi traiter », alerte Cécile Barbou des Courières, médecin-inspectrice de santé publique. Les autres cancers dus aux papillomavirus sont majoritairement de la sphère ORL, « tout ce qui est gorge, bouche, nez, pharynx », décrit la praticienne. Les cancers de l’anus, de la vulve et du pénis peuvent aussi se développer. D’où l’importance d’inclure aussi les garçons dans les campagnes, « non seulement parce que ça les protège des cancers mais aussi parce que ça protège leur environnement, ça stoppe la propagation du virus ». Source : France info.
Fondé dans la Ville rose en 1995, ce qui n’était au départ qu’une pharmacie Lafayette est devenu en l’espace de 30 ans un pôle économique majeur dans le secteur de la santé en Europe. Placé 5ᵉ en 2023, puis 4ᵉ en 2024 dans le classement du Top Économique Occitanie, Hygie 31 compte bien poursuivre son ascension. Pour 2025, le groupe vise les 3,7 milliards de chiffres d’affaires et l’ouverture de plus de 230 nouveaux points de vente. Source : actu Toulouse.
Sur 12 mois glissants, le nombre d’officines en cessation de paiement a bondi de + 47,4 % sur un an atteignant 112 enseignes. 32,3 % des défaillances concernent des pharmacies de plus de 10 ans. La hausse des défaillances touche plus fortement certaines régions :
- L’Occitanie : + 171,4 %
- La Nouvelle-Aquitaine : + 133,3 %
- Les Pays de la Loire : + 60 %
- Provence-Alpes-Côte d’Azur : + 50 %
- l’Île-de-France : + 30,3 %
Source : le moniteur des pharmacie/étude Ellisphere.
Au total, près de 14 000 pharmaciens se sont inscrits à au moins une action de DPC en 2024, pour un total de plus de 22 700 inscriptions, soit une moyenne de 1,66 inscription par pharmacien. Dans plus de 80 % des cas, les pharmaciens ont choisi des actions de formation continue, loin devant les programmes intégrés (environ 13 %), et l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) (environ 7 %). Pour l’agence, ces chiffres positifs « illustrent l’effet levier du DPC pour soutenir l’élargissement et le renforcement des compétences. » Dans plus de 72 % des cas, les pharmaciens ont ainsi préféré suivre des actions intégralement proposées en distanciel. Source : le quotidien du pharmacien.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) alerte sur le risque d’effets indésirables graves voire mortels, notamment d’hépatite aiguë et d’interactions médicamenteuses, avec les produits contenant Garcinia cambogia Desr., plante utilisée dans la perte de poids. Près de 340 compléments alimentaires sont concernés. Source : le quotidien du pharmacien.
Sandoz a enregistré une hausse des ventes en 2024, stimulée par une « forte » croissance de sa division biosimilaires. Les ventes nettes du groupe pharmaceutique suisse ont grimpé à 10,36 milliards de $, contre 9,95 milliards de $ l’année précédente. Source : zone bourse.
Si Pharma GDD, Pharmashopi ou encore la pharmacie des Drakkars figurent parmi les pionniers du e-commerce, seules 4 % des officines déclarent une activité de vente en ligne, une proportion qui stagne depuis plusieurs années. Sur le panel des 27 leaders étudiés par Les Echos Etudes, les 8 e-shops de pharmacies captent 43% des visites chaque mois. Source : pharm-enews.fr
Qualiscope, le site qui permet de comparer la qualité de service des hôpitaux et des cliniques
Depuis 2022, le site de la Haute autorité de santé donne des informations de référence sur les 4 285 sites hospitaliers de France. Avec leurs certifications. Lien vers l’article : https://www.ouest-france.fr/sante/hopital/qualiscope-le-site-qui-permet-de-comparer-la-qualite-de-service-des-hopitaux-et-des-cliniques-9cfeaef4-f5e8-11ef-b38f-dff807deb5c8
56 % des décès de femmes, chaque année, sont liés à des maladies cardiovasculaires, contre 46% des hommes, selon Santé publique France. En cause : une hausse des comportements à risque, comme le tabagisme, la consommation d’alcool, la sédentarité, etc. Mais aussi des « représentations liées au genre qui conduisent à une sous-évaluation médicale et un défaut d’accompagnement ».
Quelques ARS ont commencé à publier par arrêté la liste des territoires considérés comme « fragiles », soit ceux au sein desquels l’accès au médicament pour la population n’est pas assuré de manière satisfaisante. Les pharmacies qui y sont installées pourront prétendre à une aide financière de 20.000 € afin de « consolider la pérennité » du maillage. Toutefois, « seulement 260 pharmacies seront éligibles après publication des arrêtés par les ARS », estime Philippe Besset, président de la FSPF, en déplorant un chiffre éloigné de l’estimation de 1.000 pharmacies, réalisée par l’Assurance-maladie.
Hatamoto Kesa, Japonaise de 102 ans, est la plus vieille pharmacienne au monde en activité. Et a été reconnue en tant que telle par le Guinness des Records ! Sa pharmacie, installée à Tokyo, c’est toute sa vie : elle y travaille six jours par semaine, de 10 heures à 18 heures. Une motivation qui donne de quoi redorer l’image de la pharmacie d’officine !
Source : le quotidien du pharmacien.
Les petites officines sont les premières victimes de fermeture. En 2024, 44 % d’entre elles ont frappé des structures d’un chiffre d’affaires de moins de 500 000 euros, 21 % des officines de 500 000 euros à 1 million d’euros de chiffre d’affaires. Source : CGP.
Lors de la présentation des bilans 2024, le réseau d’experts-comptables CGP a pointé une baisse de 3,80 % de l’excédent brut d’exploitation (EBE). L’évolution de la marge brute globale n’a pu, en effet, couvrir la hausse des frais généraux et des frais de personnels.
Une vente aux enchères va être organisée par le fonds de dotation de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) lors du salon Pharmagora le dimanche 9 mars à Paris. L’argent récolté servira à financer des bourses d’aide d’urgence directement attribuées à des étudiants en pharmacie en situation de précarité. Selon les derniers chiffres du Grand Entretien 3.0 de l’ANEPF, « près d’un étudiant en pharmacie sur deux a déjà sauté un repas, et parmi eux, 46 % de manière régulière ». Plusieurs lots seront à gagner : trois maillots du club de rugby du Stade Toulousain signés par les joueurs, des tableaux offerts par des artistes et deux jéroboams de vin.
Sept ans après le lancement de la Démarche Qualité à l’Officine (DQO), plusieurs indicateurs attestent du succès de cette initiative. Une récente enquête réalisée auprès des pharmaciens d’officine confirme cette dynamique positive et fédératrice. Avec 82 % des officines ayant réalisé leur auto-évaluation en 2024 (vs 80 % en 2023), la DQO prouve sa capacité à engager encore davantage les pharmaciens dans cette démarche d’amélioration continue.
Lien vers le communiqué de presse : https://www.demarchequaliteofficine.fr/actualites/demarche-qualite-a-l-officine-un-engagement-renforce-des-pharmaciens
GROUPEMENTS
Lafayette partenaire de Partoo : l’appli qui rend visible les nouveaux services santé de la pharmacie
« L’idée est de faire connaître les nouveaux services de l’officine, mais aussi de géolocaliser et de prendre rendez-vous en quelques clics dans une pharmacie. C’est une avancée majeure pour nos pharmacies partenaires et leurs patients car cela contribue à simplifier les parcours de soins », affirme Caroline Lapointe, directrice marketing et e-commerce du groupe Laf Santé, à la tête du réseau Pharmacie Lafayette. Les principales requêtes des internautes, dans l’ordre, sont : la livraison, le click and collect, la téléconsultation et la vaccination.
Source : le moniteur des pharmacies.
Santé sexuelle : Terpan partenaire d’Alphega Pharmacie
Un des premiers rôles du pharmacien en santé sexuelle est celui de la prévention des risques. Terpan et Alphega Pharmacie annoncent leur partenariat visant à déployer les produits et dispositifs médicaux de Terpan au sein des 800 officines françaises du réseau Alphega Pharmacie. La gamme des produits Terpan comprend ses préservatifs masculins et féminins Smile® (dont une gamme prise en charge par l’Assurance maladie), des gels lubrifiants, des lingettes intimes et biocides, ainsi que des dispositifs de réduction des risques à destination des usagers de stupéfiants (Kit Base® pour le crack et Kit Kan® pour le cannabis).
Source : pharm-enews.fr
« Non, monsieur Leclerc, les pharmaciens ne sont pas des nuls ! »
Docteur en pharmacie, Maël Birien dirige un établissement, rattaché à l’enseigne Apothical, dans le centre commercial Nantes Atlantis. Une officine, qui allie parapharmacie et services, centrée sur une prise en charge optimisée du patient. Son officine se trouve dans l’immense centre commercial Atlantis, d’une surface de 430 000 m2, qui abrite également un hypermarché E.Leclerc, situé juste en face. Maël Birien est d’ailleurs monté au créneau quand Michel Édouard Leclerc a critiqué, le 11 janvier, dans l’émission C l’hebdo (France 5), les officinaux pour leur gestion de la crise du Covid-19 et réaffirmé sa volonté de permettre la vente d’autotests et de médicaments en grande surface. Sur un post LinkedIn, il a notamment écrit : « Non, monsieur Leclerc, les pharmaciens ne sont pas des nuls ! […] Nous avons su importer et organiser des tarifs préférentiels, voire de la gratuité, sur les masques chirurgicaux bien avant votre magasin. Nous avons aussi été précurseurs dans les activités de dépistage du Covid […]. Vos tests de grossesse sont pratiquement 1 € plus cher que dans nos officines ! »
Source : le moniteur des pharmacies.
Quand une collectivité communique pour les pharmaciens
Les pharmacies n’ont pas le droit à la publicité en dehors des murs de l’officine. Pas même pour leurs nouvelles missions. Qu’à cela ne tienne, la communauté d’agglomération La Porte du Hainaut (Nord) a investi dans une campagne de communication dans l’espace public, notamment dans les rues pour drainer les patients vers les croix vertes. Durant les trois premiers mois de la campagne, les TROD ont été davantage utilisés que l’année précédente. En novembre 2024, 9 pharmacies, soit 64 % des pharmacies impliquées, ont effectué plus de TROD qu’en moyenne annuelle. En décembre, elles étaient déjà 10, selon la CPAM. Il faut dire que lors de la campagne débutée en 2023, les officines pouvaient réaliser les tests mais n’étaient pas autorisées à prescrire un antibiotique. Le bilan final de l’opération devrait être rendu public cet été.
Sources : le quotidien du pharmacien, France bleu.
Pour en savoir plus : https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/porte-du-hainaut-il-est-possible-de-faire-un-test-diagnostique-de-l-angine-directement-en-pharmacie-3545881
AGENDA
24 juin 2025 : les Assises du maillage pharmaceutique à Paris dont Federgy est partenaire.
Pour en savoir plus : https://fr.linkedin.com/posts/pharmacien-business_hier-mardi-4-mars-avait-lieu-le-second-activity-7303089913166528512-wINX
Lien vers le programme :
AILLEURS
Belgique : Multipharma clôture l’acquisition de 88 pharmacies Goed en Flandre
Multipharma a clôturé l’acquisition de 88 officines issues du réseau de la mutualité chrétienne (MC) flamande, a indiqué le groupe pharmaceutique. Ces pharmacies appartenaient au détaillant de produits de soins de santé Goed, qui leur cherchait un acquéreur afin de se concentrer pleinement sur son offre de soins à domicile. Le réseau de Multipharma s’agrandit ainsi d’un tiers et compte désormais près de 320 officines. Ce rachat renforce par ailleurs le groupe en Flandre, explique son CEO Geert Reyniers. « Goed n’était présent qu’en Flandre, tandis que Multipharma l’était un peu plus à Bruxelles et en Wallonie. La répartition se fera désormais à raison d’un tiers dans chaque région. »
Source : lespecialiste.be
Au Québec, les pharmaciens diffusent des conseils pour mieux planifier les visites à l’officine
L’Ordre des pharmaciens du Québec lance une campagne de sensibilisation baptisée Pharmapratique, pour aider les patients à planifier leur venue en pharmacie. Pour l’Ordre québécois, les métiers de la pharmacie ont évolué, il est donc devenu essentiel de modifier les habitudes des patients pour s’y adapter. Les pharmacies du Québec peuvent télécharger la boîte à outils de la campagne sur le site de l’Ordre du Québec (affiches, bannières, vidéos…). Cette initiative, si elle se montre concluante, pourrait servir de base de travail à la profession en France pour répondre aux problèmes similaires rencontrés sur le terrain.
Source : le quotidien du pharmacien.
Lien vers la boîte à outils : https://www.opq.org/nouvelles/telechargez-le-coffre-a-outils-pharmapratique/
Brésil : le programme Farmácia Popular offre désormais 41 médicaments et produits médicaux gratuitement dans les pharmacies agréées
Ce programme, destiné à faciliter l’accès aux médicaments pour les populations à faibles revenus, permet aux patients de retirer des médicaments prescrits dans 31.000 pharmacies partenaires, couvrant 86 % des villes brésiliennes. Parmi les nouveaux produits inclus figurent les couches pour adultes et la dapagliflozine, un traitement contre le diabète associé aux maladies cardiovasculaires. « En 2024, plus de 24 millions de personnes ont bénéficié de Farmácia Popular. Nous allons encore élargir ce programme, notamment dans les régions isolées », a déclaré la ministre de la Santé, Nísia Trindade. Source : CNN Brasil.
Australie : la pénurie de médicaments essentiels s’intensifie
9news cite l’exemple d’Harrison Cal, diabétique de type 1, qui peine à obtenir son insuline: « Je dois appeler 8 à 10 pharmacies, et elles n’ont souvent ni levemir ni novorapid. » Une étude de l’Université d’Australie du Sud révèle que 90% des pharmaciens doivent trouver des fournisseurs alternatifs chaque semaine. Les médicaments contre le diabète, le cholestérol et les infections sont les plus touchés. « La pénurie est sévère et difficile à gérer », avertit Matthew Gillespie du Pharmacy Guild. Avec 90 % des médicaments importés, l’Australie reste vulnérable. Le gouvernement promet des solutions, mais sans échéance précise.
Source : 9 news.
Etats-Unis : Novo Nordisk lance une pharmacie en ligne
Novo Nordisk a annoncé le lancement d’une pharmacie en ligne afin de proposer directement aux patients ses traitements de l’obésité. La pharmacie NovoCare proposera ainsi le Wegovy® (sémaglutide) directement aux patients qui paient comptant et à qui le traitement a été prescrit, mais qui ne sont pas couverts par une assurance. Le médicament coûtera 499 $ par mois, alors que son prix de vente est de 1 349,02 $. »Novo Nordisk continue d’avancer des solutions pour les patients qui améliorent l’accessibilité financière et l’accès à nos médicaments, qu’ils aient une assurance ou non », a déclaré Dave Moore, président de Novo Nordisk.
Source : Zone bourse.